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RDC-Rwanda : aucun dialogue à l’ordre du jour !

 Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a indiqué hier, lundi 8 juillet 2024, au cours d’un briefing, que Kinshasa n'a ni engagé, ni encore moins envisagé un dialogue avec le Rwanda, pour résoudre la crise sécuritaire qui persiste dans la partie Est de la RD Congo. Il a laissé entendre que la position du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, du reste, est le Garant de la Nation, demeure ferme tant que l'armée rwandaise continuera, sous la couverture du M23, à opérer pour tenter de mettre en œuvre son plan d’occupation des terres en République démocratique du Congo.

La Ministre d’Etat en charge des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, a participé à cet exercice de redevabilité diffusé, en direct, sur les antennes de la Télévision nationale. La diplomatie, dans le contexte du nouveau Gouvernement que dirige la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, était la thématique au chœur de cet entretien médiatique.

Le Ministre Patrick Muyaya a réitéré la détermination du Chef de l’Etat à apporter des réponses aux préoccupations des congolais en matière de sécurité. Il a accusé le Rwanda de vouloir manipuler l’opinion sur la base d’une nouvelle que la partie congolaise aurait négocié avec des émissaires de Kigali, au niveau de Zanzibar, le week-end récent, pour obtenir la paix dans l’Est du pays. Pour Patrick Muyaya, tout comme Thérèse Kayikwamba, la Ministre des Affaires étrangères, les images diffusées sur la toile, dans l’intention de confirmer la rhétorique du Rwanda, ont été prises lors d’une rencontre informelle entre des délégués de pays de la Communauté d’Afrique de l’Est. Une sorte de retraite de réflexion autour de la situation au niveau de la sous-région.

Les deux membres du Gouvernement ont rappelé que la voie pacifique privilégiée par la RDC pour le retour d’une paix durable restent le Processus de Nairobi et la Feuille de route de Luanda. Le Ministre Muyaya a souligné, par ailleurs, le rôle que les Etats-Unis devraient, en principe, jouer pour accélérer la restauration de la sécurité dans la partie orientale du territoire national.

« Nous connaissons les méthodes de l’ennemi. Généralement, on veut profiter des trêves pour tenter d’autres aventures. Nous, nous avons notre mécanisme qui a été mis en place. Si vous lisez bien, le communiqué de la Maison blanche, qui annonce la trêve qui a été obtenue, parle aussi d’un mécanisme de monitoring. C’est sur ce mécanisme que nos services vont travailler avec les services américains pour s’assurer que le cessez-le-feu est respecté de tous. Evidemment, la question principale reste la paix… Le dernier rapport sorti dernièrement a montré que les rwandais opèrent dans l’Est de la RDC. Il n’y a plus question de parler de supplétif. Si vous lisez la trêve, on parle bel et bien de la RDC et du Rwanda », a-t-il explicité, dans sa communication, peu avant de poursuivre. « Nous vivons comme dans une forme de contraste Tout le monde se plaint de la gravité de la situation. Toutes les agences de grandes nations occidentales veulent se bousculer... Nous sommes convaincus que la solution durable, par exemple, pour nos populations déplacées, c’est le retour dans leurs milieux d’origine. Et, pour qu’ils retournent dans leurs milieux d’origine, il nous faut la paix. Nous savons que les américains maitrisent ce qu’il faut faire pour obtenir ce qui est de droit pour nous et nos populations : le respect de notre souveraineté et la possibilité pour nos populations de se mouvoir librement dans leur propre pays ».

 La Ministre des Affaires étrangères a, pour sa part, réaffirmé son engagement à mener le front diplomatique jusqu’au bout, sous le commandement du Président Tshisekedi, au profit du pays. Elle a invité, elle aussi, dans son intervention, les USA à offrir réellement de bons offices afin de favoriser le retour de la paix et de la quiétude en RD. Congo.

« Nous attendons plus des Etats-Unis d’Amérique. Les bons offices sont très importants justement pour proposer des mesures telles que de trêve et d’autres leviers que nous attendons que les Etats-Unis d’Amérique activent pour créer des conditions propices à un dialogue plus sincère. Et, là, il y a tout un arsenal d’options. Il y a des sanctions politiques, des sanctions économiques… Nous comptons sur les Etats-Unis d’Amérique de faire usage de leurs bons offices pour puiser un peu plus dans leur arsenal d’outils qui pourrait conduire à une résolution durable du conflit », a déclaré la Ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba.

La Pros.

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Dialogue des cultures : des rythmes de djembés dans un quartier de Beijing

(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Wang Lijun est un joueur et professeur de djembé. Il joue de cet instrument de percussion avec virtuosité. Son histoire avec le djembé est un coup de foudre. Tombé sous son charme dès la première fois, il s'est juré d'apprendre en jouer. Aujourd'hui à la tête d'un club de joueurs de djembé, il offre des prestations dans un quartier historique et culturel de Beijing, la capitale chinoise.

Shichahai est un quartier touristique de Beijing. Hiver comme été, il attire de nombreux touristes grâce à ses paysages pittoresques et son architecture. Un club de joueurs de djembés a décidé d'apporter une couleur africaine à l'ambiance festive du lieu. Dans l'après-midi de tous les mercredis et samedis, les sons cadencés des djembés attirent la foule. On se croirait dans un univers africain tant la musique évoque le continent. À l'origine de ce club se trouve un homme, Wang Lijun. Depuis qu'il a fait connaissance avec cet instrument de percussion africain, il en a fait une passion. C'est au cours d'un voyage dans la province du Yunnan au Sud-ouest de la Chine en 2012 que Wang Lijun a découvert pour la première fois le djembé. Il décide d'apprendre à maîtriser l'instrument par l'intermédiaire de son ami africain, originaire de la Guinée. Il ne se contente pas par jouer pour son propre plaisir. Il veut communiquer son art à son entourage. Il trouve des personnes intéressées par cet instrument. Avec ces dernières, il met en place un club en 2018. En 2020, le club a décidé d'organiser des spectacles pour animer le quartier et distiller de la bonne humeur aux touristes. Le club dirigé par M. Wang est majoritairement composé de dames de tous les âges. Au sein du groupe, il règne une complicité qui se laisse percevoir à première vue. Dans leurs prestations, ils dégagent des ondes de vibrations suaves et envoûtantes. En plus des djembés d'autres instruments comme les tambours et un balafon font partie de leur « arsenal ».

Pour le chef d'orchestre Wang Lijun, jouer du djembé va au-delà d'un plaisir égoïste. À l'entendre, à travers ces animations avec des instruments de musique, il entend montrer le caractère inclusif de la culture chinoise. « La musique ne connaît pas de frontières. Les gens qui jouent de la musique sont heureux. Et en même temps, jouer du djembé en Chine témoigne également du caractère inclusif de la culture chinoise. J'espère que davantage de gens aimeront le djembé et rejoindront notre groupe, pour approfondir l'amitié sino-africaine », confie M. Wang. Il souhaite connaître davantage l'Afrique et sa culture. C'est pourquoi il projette de s'y rendre au cours de cette année.

Mme Du, 70 ans, a intégré le groupe l'année dernière et s'y plaît bien. Jouer du djembé apporte une éclaircie dans sa vie de retraitée. « Pour enrichir ma vie de retraitée, j'ai choisi de jouer du djembé. Cela nous permet d'avoir une bonne humeur et une bonne santé. Nous venons jouer, qu'il y ait du vent, de la pluie ou de la neige. Tout le monde aime bien cette ambiance », soutient-elle. Mme Shan, admise au club depuis trois mois, est admirative de la convivialité qu'elle retrouve avec les autres membres. « L'atmosphère du groupe d'animation de djembé à Shichahai est très bonne. Nous passons de bons moments tous ensemble. 'Jouer du djembé avec joie, et vivez une vie heureuse', c'est le slogan de notre groupe », déclare-t-elle.

Wang Lijun et son club ont fait le pari de faire dialoguer la culture chinoise et africaine à travers la musique et la danse. Pour eux s'ouvrir à la culture de l'autre, c'est promouvoir les liens de fraternité et d'amitié entre les peuples de la planète. S'approprier un instrument de musique africain est plus qu'un divertissement pour M. Wang et son équipe. Ils symbolisent le fait que la Chine et l'Afrique ont des merveilles à partager dans un élan de brassage culturel.

 

Dialogue des cultures : des rythmes de djembés dans un quartier de Beijing
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RPDC : la Politique 20×10 de Développement des Provinces

 

Suivant le choix historique et la Décision d’importance du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR), la Politique 20×10 de Développement des Provinces (Politique 20×10 en abrégé, NDLR) a été définie comme une ligne de conduite du PTC et de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 :

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir ses droits à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

et est promue vigoureusement.

KIM JONG UN, Secrétaire Général du PTC et Président des Affaires d’Etat de la RPDC avait prononcé son discours-programme « Sur les tâches immédiates à réaliser pour le relèvement et le développement de la RPDC et l’amélioration du mieux-être du Peuple»,  lors de la 10ème session (15/01/2024) de la 14ème Législature de l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC.

C’est un grand programme révolutionnaire revêtant les 2 significations transformatrices. A la lumière de cette politique, le PTC considère la construction des usines modernes d’industrie locale dans les 20 arrondissements par an comme une tâche politique obligatoire qu’il mènera de façon méthodique sous son propre contrôle. La Politique 20×10 consiste à rehausser, d’ici 10 ans, le niveau de vie matérielle et culturelle élémentaire de la population de toutes les villes et de tous les arrondissements des provinces, c’est-à-dire celui de tout le Peuple du Pays.

Primo, la signification de la Politique 20×10 peut s’expliquer par ce qu’on accomplirait une des tâches historiques pour réaliser les vœux du PTC de permettre, au plus tôt, à la population de jouir d’une vie matérielle et culturelle, riche et hautement civilisée.

Supprimer les disparités du standard de vie entre la population de la Capitale Pyongyang (source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR) et celle des provinces est une tâche urgente qui ne souffre plus de retard à l’heure actuelle où l’on inaugure un développement global du socialisme.

Qui dit le désir de la population des provinces dit les vœux du PTC. Pour celui-ci, il n’y a pas de distinction au niveau des relations avec les gens du Peuple et il ne peut y avoir une région retardataire dans la vie de la population, tel est son principe immuable.

Tous ceux qui sont nés dans le Pays, qu’ils habitent dans la Capitale ou dans les provinces, à la ville ou à la contrée perdue, doivent jouir également d’une vie riche et hautement civilisée grâce à la politique socialiste de l’Etat, objectif qui constitue le noyau de cette nouvelle politique de développement des provinces.

Secundo, la Politique 20×10 a une autre signification d’après laquelle on réalise de grands changements qu’est le développement simultané, équilibré et rapide du Pays entier pour hâter l’approche de la prospérité globale de l’Etat. Ouvrir une nouvelle phase de développement de l’industrie locale avec le ruralisme est une lutte historique pour réduire, considérablement, les disparités :

  • entre les régions
  • entre la Capitale et les provinces
  • entre la ville et la campagne rurale

et bâtir une communauté marquée par un développement harmonieux.

Si l’on impulse un développement particulier de l’économie locale et crée un climat d’émulation grâce à une application parfaite de la politique du PTC en matière de développement des provinces :

  • s’ouvrira une nouvelle époque de développement local
  • toutes les villes et tous les arrondissements seront transformés en positions stratégiques de l’Etat socialiste riche, puissant et hautement civilisé.
RPDC : la Politique 20×10 de Développement des Provinces
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Présence des enfants dans les sites miniers de cobalt, RDC : la CNDH lance une Commission d’enquête !

La Commission Nationale des Droits de l'Homme suit avec attention la situation des enfants dans les mines et sites miniers de cobalt. Une commission d’enquête a été mise sur pied. La première délégation d’enquêteurs de la CNDH-RDC a séjourné dans les deux provinces de Haut-Katanga et Lualaba au courant de la période allant du 30 avril au 12 mai 2024.

COMMUNIQUE N° CNDH/003/CAB-RAPP/SECAB/KN/03/2024 EN RAPPORT AVEC LA SITUATION DES ENFANTS DANS LES MINES ET SITES MINIERS ARTISANAUX DE COBALT

La Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH-RDC) suit avec intérêt les informations relatives à la présence persistante des enfants dans les mines et sites miniers de cobalt en République Démocratique du Congo (RDC).

La CNDH-RDC rappelle à l'opinion nationale et internationale son communiqué de presse du 29 mars 2024 annonçant la mise sur pied d'une mission d'enquête pour vérifier les allégations faisant état de la présence des enfants dans les mines et sites miniers de cobalt.

Dans le cadre de cette mission, une première délégation des enquêteurs de la CNDH-RDC a séjourné dans les deux provinces de Haut-Katanga et Lualaba au courant de la période allant du 30 avril au 12 mai 2024.

A l'heure où elle avance dans son enquête approfondie, la CNDH-RDC entend capitaliser toute information permettant d'établir les faits et les responsabilités.

Dans une déclaration relayée par la presse nationale et internationale, le Représentant de I'UNICEF en RDC a fait savoir que d'après les estimations de l'agence onusienne, plus de 360.000 enfants travaillent dans les mines et sites miniers artisanaux de cobalt dans les provinces de Haut-Katanga et Lualaba.

La CNDH-RDC prend au sérieux la nature de ces affirmations et demeure inquiète d'une probable présence d'enfants dans les mines et sites miniers de cobalt à ce jour. Une investigation est menée par la CNDH-RDC par rapport aux allégations de l'UNICEF faites en date du 13 juin 2024, en marge des travaux de la 19ème édition de la DRC Mining Week tenue  dernièrement à Lubumbashi.

La CNDH invite l'Agence onusienne à collaborer avec ses services d'investigation pour tirer au clair cette situation.

La CNDH-RDC demeure attachée à sa mission de promotion et de protection des Droits de I‘Homme en République Démocratique du Congo.

Kinshasa, le 18.06.2024

Me Kimbumbu Dido Didier

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Cri d’alarme d’un citoyen au Président de la République, Gécamines : Jean Mulamba Belangana réclame ses indemnités de sortie

C’est au cours des années 2003 et 2015 que la Gécamines avait pris la décision de remercier bon nombre de ses travailleurs. Parmi ces derniers,  figurait M. Jean Mulamba Belangana. Cette décision de retraiter les agents de cette entreprise minière, n’aurait pas suivi la procédure du licenciement des agents devant leur garantir un avenir après leur retraite. Aucune indemnité de sortie ne leur a été accordée.

Pour rentrer dans ses droits, M. Jean Mulamba Belangana a choisi d’ester en justice. Des actions au 1er et au second degré ont été initiées aux juridictions de la ville de Lubumbashi. Il s’agit du tribunal de grande instance de Lubumbashi ainsi que de la Cour d’appel de la même province. Une seule revendication : le paiement de ses indemnités de sortie.

En dépit du jugement rendu au 1er degré condamnant ladite entreprise et celui du second degré, la Gécamines refuse d’obtempérer. Raison pour laquelle, Jean Mulamba Belangana, ancien travailleur de cette institution minière, s’en remet au Président  de la République, à la Première ministre Judith Suminwa, au ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba,... pour  rentrer dans ses droits.

Cet ancien agent de la Gécamines dénonce, en passant, le manque de volonté caractérisé de son ancien employeur. C’est depuis plus de deux décennies, que Jean Mulamba a été abusivement licencié dans une vague importante des autres travailleurs.

Jean Mulamba  Belangana espère que l’actuel  gouvernement Judith Suminwa se penchera généreusement sur sa situation pour rentrer dans ses droits

Jackson Mutamba

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Remise-reprise au gouvernorat de Lomami : Jean-Claude Lubamba Mutombo cède le bâton de commandement à Iron-Van Kalombo Musoko

Une cérémonie de remise-reprise entre le gouverneur intérimaire sortant, Jean-Claude Lubamba Mutombo et le vice-gouverneur, Célestin Kayembe TshiajiTshibola s’est déroulée dans la salle des réunions (Ubuntu) du gouvernorat de Lomami.  Le nouveau gouverneur de la province de Lomami, Iron-Van Kalombo Musoko et le vice-gouverneur, Célestin Kayembe Tshiaji Tshibola ont officiellement pris leurs fonctions ce mardi 2 juillet 2024 à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.

Tout a commencé par l’hymne national avant la signature des procès-verbaux par les deux parties en présence des membres du gouvernement provincial sortant, des membres du cabinet du gouverneur intérimaire, du conseil provincial de sécurité ainsi que des militants et sympathisants de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) et d'autres formations politiques de l'Union Sacrée de la nation.

Assis de part et d’autre de la longue table de la salle des réunions du gouvernorat de province, Jean-Claude Lubamba Mutombo et Iron-Van Kalombo Musoko ont échangé des procès-verbaux après les avoir signés, sous les feux des projecteurs des médias venus pour la circonstance.

Signature des procès-verbaux terminée, le vice-gouverneur Jean-Claude Lubamba Mutombo qui a assumé l’intérim du gouverneur de province s'est levé, comme l'exige la pratique administrative, et a demandé au nouveau locataire du gouvernorat de rejoindre sa place, qui devient désormais la sienne. Le fauteuil, où était assis le colistier de Nathan Ilunga Numbi, étant vide, Iron-Van Kalombo Musoko n'a eu d’autre choix que de l’occuper. Cette permutation s’est faite sous les acclamations de l’assistance.

Ensuite est venu la séance des photos. Comme l’exige la tradition protocolaire, c’est autour du drapeau bleu, rouge et jaune que les deux personnalités se sont serrées les mains et ont échangé aussi les insignes du pouvoir. Une poignée des mains qui n’a pas laissé l’assistance indifférente.

Dans son dernier discours en tant qu'autorité provinciale, Jean-Claude Lubamba Mutombo a félicité de nouveau son successeur à qui il a prodigué quelques conseils dans l'unique but de voir le fusil d'épaule changer.

Le gouverneur entrant, Iron-Van Kalombo Musoko, a, pour sa part, appelé les Lomamiens, chacun en ce qui le concerne, à apporter sa contribution au développement de la province. Avec un visage rempli d’espoir, il a dit sa détermination à changer la donne d’une province aux défis multiples. Sans tergiverser, le nouveau patron du gouvernorat de Lomami a réitéré sa promesse de communiquer régulièrement les recettes de la province de Lomami et de solliciter l'affectation des inspecteurs de l'IGF à son cabinet et à la régie financière provinciale.

Quid des ressources financières de la province ?

Dans la présentation synthétique des ressources par l'inspecteur de la territoriale, il a été signifié à l'autorité provinciale que les données des dettes commerciales et sociales ne sont pas disponibles. Le gouvernement provincial laisse dans son compte bancaire officiel domicilié à la TMB une somme, en Franc congolais, de l'ordre de six millions deux cent treize mille trois cent quatre-vingt, trente-trois centimes. Une cérémonie de passation du pouvoir qui s’est déroulée en toute convivialité.

Jackson Mutamba

 

Remise-reprise au gouvernorat de Lomami : Jean-Claude Lubamba Mutombo cède le bâton de commandement à Iron-Van Kalombo Musoko
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RDC : Guy Loando annonce de nouvelles perspectives à l’Aménagement du Territoire !

Dans son message du 30 juin 2024, date marquant la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RD. Congo, le Ministre de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, a annoncé de nouvelles perspectives à impact visible dans son secteur.

« Notre terre regorge de richesses naturelles et humaines. Les récentes études ont confirmé de manière détaillée le potentiel immense de nos ressources forestières et agricoles. Ces conclusions nous offrent une vision claire de nos capacités et de nos perspectives de développement économique. C'est ensemble, avec détermination et solidarité, que nous pouvons transformer ces potentialités en réalités tangibles. L'organisation de notre espace physique est également au cœur de nos priorités. La loi portant sur l'aménagement du territoire, dont le vote et la promulgation devraient se faire dans les prochains mois, sera un cadre essentiel pour un développement harmonieux et durable de notre nation. Cette loi permettra une gestion efficace de notre territoire, en tenant compte de nos spécificités locales et en favorisant une répartition équitable des ressources et des infrastructures », a lancé le Ministre Guy Loando. Pour ce membre du Gouvernement, ‘’l'indépendance n'est pas seulement un événement historique, mais un engagement constant à bâtir un avenir meilleur pour tous’’. Et, en tant que Ministre d'État en charge de l'Aménagement du Territoire, il s’est particulièrement conscient des défis et des opportunités qui se présentent ‘’à nous dans notre quête de développement durable et équilibré’’.

La Pros.

 

MESSAGE DE SON EXCELLENCE ME GUY LOANDO MBOYO, MINISTRE D'ETAT, MINISTRE EN CHARGE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE A L'OCCASION DE LA CELEBRATION DES 64 ANS DE L'INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Chers compatriotes,

En ce jour mémorable où notre belle nation célèbre ses 64 ans d'indépendance, je tiens à exprimer ma profonde gratitude et mon admiration pour le peuple congolais. Depuis le 30 juin 1960, nous avons parcouru un long chemin, marqué par des défis et des victoires, des épreuves et des triomphes.

L'indépendance n'est pas seulement un événement historique, mais un engagement constant à bâtir un avenir meilleur pour tous. En tant que Ministre d'État en charge de l'Aménagement du Territoire, je suis particulièrement conscient des défis et des opportunités qui se présentent à nous dans notre quête de développement durable et équilibré.

Notre terre regorge de richesses naturelles et humaines. Les récentes études ont confirmé de manière détaillée le potentiel immense de nos ressources forestières et agricoles. Ces conclusions nous offrent une vision claire de nos capacités et de nos perspectives de développement économique. C'est ensemble, avec détermination et solidarité, que nous pouvons transformer ces potentialités en réalités tangibles.

L'organisation de notre espace physique est également au cœur de nos priorités. La loi portant sur l'aménagement du territoire, dont le vote et la promulgation devraient se faire dans les prochains mois, sera un cadre essentiel pour un développement harmonieux et durable de notre nation. Cette loi permettra une gestion efficace de notre territoire, en tenant compte de nos spécificités locales et en favorisant une répartition équitable des ressources et des infrastructures.

En cette journée de célébration, rendons hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté et honorons leur mémoire en œuvrant pour un Congo uni, prospère et pacifique. Que chaque Congolais, dans chaque coin de notre vaste territoire, ressente la fierté de notre histoire et la force de notre unité.

Vive la République Démocratique du Congo ! Vive l'indépendance !

Je vous remercie.

Me Guy LOANDO MBOYO

Ministre d'Etat en charge de l'Aménagement du Territoire

RDC : Guy Loando annonce de nouvelles perspectives à l’Aménagement du Territoire !
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Insécurité à Kinshasa : le Procureur Baudouin Lukodi assassiné dans sa demeure à N’sele

Un événement triste est survenu dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 juillet 2024. Baudouin Lukodi Matondo, Procureur de la République de son état, a été assassiné par des hommes armés non autrement identifiés, qui se sont introduits dans sa maison située au quartier Bibwa, dans la commune de la N’sele. D’après les témoins, les assaillants sont passés à l’arrière du domicile de Baudouin Lukodi, où ils ont cassé le mur donnant accès à sa chambre à coucher. Une balle à la jambe pour l’immobiliser dans un premier temps et une deuxième ont suffi pour ôter la vie à ce diseur de loi. Ensuite, les assaillants se sont empressés de piller la maison, en emportant tout, et ne laissant aucun n’objet de valeur leur échapper.

La famille biologique du défunt ainsi que les voisins, tous sont restés sous le choc de cet acte odieux commis à l’encontre de ce procureur affecté récemment à la province de la Tshopo. 

L’assassinat du procureur Baudouin Lukodi Matondo a suscité des réactions au sein de l’opinion publique, qui se demande comment un membre du corps judiciaire a pu être assassiné aussi facilement, alors qu’il est censé être sous protection policière.

Nathan Mundele

Insécurité à Kinshasa : le Procureur Baudouin Lukodi assassiné dans sa demeure à N’sele
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