«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a déclaré le Procureur Général Firmin Mvonde. Et d’ajouter : «Il est toujours mieux de garder sa langue que de livrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
C’est autour de 15 heures, jeudi 29 février dernier, qu’une importante communication du Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvombe Mambu, était attendue. C’est dans un climat doux arrosé par une forte pluie dans la journée, que l’annonce en cinq minutes du Procureur général de cette Haute Cour a été faite. Il s’est agi des conclusions et du rapport de la justice congolaise suite au décès de Feu le Ministre des Transports, Cherubin Okende.
«Le corps de Chérubin Okende n’a subi aucun traumatisme selon l’autopsie. Son corps n’était pas criblé des balles mais plutôt d’une seule balle tirée par lui-même», a soutenu le Procureur Général Firmin Mvonde avant de conseiller qu’ :«Il est toujours mieux de garder sa langue que de délivrer au public les informations qui sont en fait les désinformations et c’est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et pourtant dans la légalité, ça devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus».
Notons que Cherubin Okende est décédé le 13 juillet 2023 dans un contexte qui laissait croire qu’il s’agissait bien d’un assassinat. Une arme a été trouvée dans son véhicule. La justice s’est mise aux trousses du suspect et une personne avait été arrêtée et auditionnée. « Tout celui qui aurait aperçu Cherubin Okende dans les installations de la Cour constitutionnelle est donc appelé à collaborer avec la justice dans les enquêtes en cours», avait lancé le Président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta.
Ce jeudi, 29 février 2024, après le rapport concluant de l’enquête, la justice congolaise se pose une nouvelle question après avoir répondu à la première qui était de savoir qui aurait assassiné Chérubin Okende. La nouvelle question est : pourquoi Chérubin Okende se serait suicidé ?
Par la lettre du 19 février 2024, l'Intersyndicale du Ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et Communication (PTNTIC) a demandé au Ministre d'Etat, Ministre du Budget, d'ordonner dès le mois d'avril 2024, la paie de la nouvelle grille barémique de la prime permanente en faveur des Agents et Cadres du Secrétariat Général aux PTNTIC. Faute d'ordonner l'application du barème du 25 août 2022 qui ne coûte pas les yeux de la tête, souligne l’Intersyndicale dans une déclaration signée par son président le 28 février 2024, les Agents du Ministère des PTNTIC ne tarderont pas de se ranger derrière leurs Organisations Syndicales Représentatives constituées en Intersyndicale, pour faire valoir leurs droits par les actions syndicales de grande envergure, et ce conformément aux textes légaux et réglementaires en vigueur en la matière. Ci-après, la déclaration de l’Intersyndicale du Ministère des PTNTIC.
(Par Eric Kamba, Analyste Politique & Président de CADA)
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président réélu à la tête de la RD. Congo
*Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, a marqué son accord de principe pour une rencontre entre la RDC et le Rwanda qui sera facilitée par le Président Angolais, João Lourenço, en qualité de médiateur. En acceptant de rencontrer M. Kagame, Félix Tshisekedi aurait-il montré et avoué ses faiblesses ?
En effet, la RDC n’en est pas à sa première rencontre avec le Rwanda, beaucoup des tentatives de médiation se sont succédé au fil de temps et ont toutes accouchée des petites souris. Elles n’ont été couronnées d’aucuns succès.
Nous prendrons en exemple la rencontre de Bujumbura, l’année passée ou les chefs d’Etat de l’EAC avaient appelé à un cessez-le-feu immédiat et un retrait des groupes armés qui n’avait pas abouti.
La question que d’aucuns se posent est de savoir ce que la RDC doit attendre de cette énième rencontre, quand on sait que Paul Kagame ne respecte pas sa parole donnée ?
Dans notre tribune parue, il y a une année, nous avions démontré par une analyse robuste et soutenue que l’adhésion de la RDC à l’EAC était une décision désastreuse pour la RDC car la force de l’EAC dans son format ou mandat n’avait pas sa raison d’être en République Démocratique du Congo.
Cette force de l’EAC s’est employée d’installer des zones tampons dans l’est du pays qui échappent au contrôle de l'Etat Congolais.
Mais, dans ces mêmes zones tampons, le M23 et l’armée Rwandaise peuvent se déplacer à leur guise. Ils tuent, violent et pillent au vu de tout le monde et ne sont pas inquiétés.
Aujourd’hui, le gouvernement de la RDC est d’accord avec nous que l’EAC représentait plus des désavantages que d’avantages pour la RD. Congo.
Les conditions préalables posées par le chef de l’état telles que la cessation immédiate des hostilités, le retrait immédiat du M23 des zones occupées ne sont pas à notre avis, une garantie, pour accepter une telle rencontre avec Kagame tant que le prétexte selon lequel les FDLR seraient alliés aux FARDC qu’il entretient depuis belle lurette n’est pas éliminé sur le marché.
Il y a lieu de rappeler que Kagame veut voir un Congo faible pour continuer à justifier sa présence sur le territoire Congolais.
Il peut alors prétendre qu’il intervient dans les affaires internes d’un Congo faible pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité posée par les FDLR que le gouvernement Congolais n'arrive pas à résoudre.
Aussi longtemps que ce prétexte du FDLR persiste, Kagame pense toujours avoir sa fausse légitimité, pour avoir une main mise sur les ressources de la RDC.
Tout compte fait, Il n’hésite pas à pointer du doigt les problèmes et difficultés structurels de la politique intérieure de la RDC, pour faire admettre à l’opinion internationale qu’il existe des liens entre les FDLR et les FARDC, ce qui constitue un danger pour lui et pour son pays.
Ainsi, la présence de M23 qui est sa propre création sur le sol Congolais, selon lui est due au fait des échecs de la politique intérieure de la RDC et non à la guerre injuste lui imposée par le Rwanda.
Suivant ces fausses prémisses établies, Paul Kagame n’arrête pas à justifier le lien entre le M23 et Kigali en créant une relation imaginaire qui existerait entre les FDLR et les FARDC. (Théorie de l’action et réaction).
Une situation qui nous amène à une équation paramétrique dans laquelle les solutions ne peuvent qu’être exprimées en fonction des paramètres pour la résoudre.
Pour trouver une solution à une équation paramétrique dans ce cas, on doit chercher d'abord l'ensemble des valeurs des paramètres qui soutiennent les actions du M23 comme mouvement rebelle. Autrement dit, le M23 doit son existence à Paul Kagame et sa survie dépend uniquement du soutien du Rwanda.
Au lieu de punir Paul Kagame pour ses crimes atroces en RDC, cette rencontre semble être convoquée pour apaiser l’envahisseur, et n’a pas sa raison d’être.
Que ferait le président Félix Tshisekedi si Kagame posait des conditions telles que le partage des matières premières, des terres congolaises pour qu’il puisse retirer ses troupes dans l'est du Congo ?
Nous ne cesserons jamais de le dire que la souveraineté de la RDC ne se discute pas et ne doit pas se négocier, quel que soit les circonstances. La RDC ne devrait pas céder aux intimidations de qui que ce soit. Celui qui devrait être au banc des accusés est bel et bien Paul Kagame et pas la RDC qui est victime de ses crimes.
Paul Kagame continuera à utiliser son narratif pour revendiquer l’équivalence entre le lien (M23, Kigali) et le lien (FDRL et FARDC), une façon pour lui de démontrer que la meilleure défense est l’attaque, comme La RDC est en relation avec les FDLR, qui représente un danger pour le Rwanda, sa présence en RDC est justifiée pour résoudre des questions liées à sa propre sécurité, et le faux problème de soi -disant “ Tutsi “ Congolais - Rwandais que le gouvernement Congolais n’est pas en mesure de pourvoir.
Donc, le Rwanda agit en position de « Self Défense » et ne peut pas être tenu responsable de la faille structurelle de l’état Congolais.
Pour clore cette analyse, ce serait une faiblesse pour le chef de l’Etat, bien qu’il soit animé de bonne foi dans la recherche de paix entre les deux pays de rencontrer encore M. Kagame.
En tant que Conseiller occulte du Chef de l’Etat, nous lui demandons en toute humilité de maintenir encore sur la table l’option militaire pour un minimum de respect réciproque entre les deux pays.
Même en matière de médiation, un minimum de respect entre belligérants est toujours requis. Une médiation qui se fait quand une partie se croit en position de force ne donne pas toujours des résultats escomptés.
Nous parlons ici de l’option militaire comme dissuasion stratégique, l’intimidation stratégique, un affrontement déterminé de la volonté qui a eu pour effet de dissuader, afin d’imposer sa volonté sans nécessairement détruire d’utiles richesses dans le but de faire douter l’ennemi de sa capacité à emporter une bataille, le faire renoncer à ses ambitions expansionnistes.
C’est cela le langage que Paul Kagame comprend et respect.
*Après plusieurs mois des travaux techniques, l’ARSP et l’entreprise Sud-africaine BEE ont signé un Protocole d’Accord pour le partage d’informations et d’expériences dans le domaine de la sous-traitance. Ceci fait suite à l’excellence des relations diplomatiques promues par les Chefs d’Etat de deux pays à savoir Félix Tshisekedi pour la RDC et Cyril Ramaphosa pour l’Afrique du Sud qui a déjà connu le développement de sa classe moyenne et dont l’expérience sera partagée par la RDC.
La cérémonie de signature du protocole d’accord a eu lieu dans la somptueuse salle de conférences du Fleuve Congo Hôtel, en présence d’un public composé de différentes personnalités dont des entrepreneurs venant de plusieurs coins du pays.
Cette manifestation a connu la participation des députés nationaux ainsi que celle des Ministres, de l’Ambassadeur d’Afrique du Sud en RDC et son homologue congolais représentant la RDC en Afrique du Sud.
La cérémonie proprement dite a connu plusieurs temps forts dont l’allocution de l’Honorable Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé qui a peint un tableau descriptif de la chaîne de valeurs à travers le Pays et le monde
"La signature ce jour d'un protocole d'accord entre l'ARSP de la RDC et le BEE de l'Afrique du Sud est un moment particulier dont nous nous félicitons pour son impact consistant à booster la RDC pour la création des millionnaires et milliardaires congolais. Plusieurs autres pays ont implémenté la même politique, entre autres, les Etats-Unis en 1933, l'Egypte, la France, le Nigeria », a déclaré le Miguel Kashal Katemb, le Directeur Général de l’ARSP qui tient, mordicus à se conformer scrupuleusement à la vision du Chef de l'Etat, telle que renouvelée, le 20 janvier 2024, le jour de son investiture.
«En ce qui concerne la RDC, les efforts sont focalisés beaucoup plus sur la mise en place d'un arsenal juridique sur le contenu local », a-t-il ajouté.
De son côté, le Directeur Général de BEE, de la République Sud-Africaine, a relevé, par ailleurs, le fait qu’aujourd’hui, au travers de cette même politique, le continent africain a avancé dans bien des cas.
« Nous avons des milliardaires africains, et nous encourageons ça, et nous espérons qu'avec cette politique, nous allons davantage obtenir ces genres de réussite. Car, ces milliardaires vont créer des entreprises qui vont accorder de l'emploi à nos peuples, nous avons tous les mêmes objectifs pour nos peuples, la réussite de la sous-traitance, c’est à l'intérêt de tout le continent ", a-t-il insisté.
A travers ce protocole, l’ARSP vise à renforcer sa capacité opérationnelle en vue de réaliser l’engagement du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi de créer des emplois pour la population congolaise.
*On en sait un peu plus maintenant sur le contenu du tête-à-tête de ce mercredi à Bruxelles entre le Président Félix Tshisekedi et le Premier ministre belge Alexandre Decroo. La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ainsi que la position de la Belgique sur l’accord signé entre l’Union Européenne et le Rwanda sur l’exploitation des minerais ont été au centre des discussions.
Au sujet de l’agression avérée de la RDC par le Rwanda, le Président Tshisekedi a plaidé pour des sanctions contre le Rwanda.
« C’est la seule chose qui pourra faire reculer le dictateur Paul Kagame », a-t-il déclaré à la presse belge.
Le Président Tshisekedi s’est dit content de la position de la Belgique au sujet de l’accord d’exploitation minière signé entre le Rwanda et l’Union Européenne.
« Cette position est très intelligente parce qu’elle va dans le sens d’exiger la traçabilité des minerais », a renchéri le Président Félix Tshisekedi.
« Nous sommes certains que ce sont des minerais volés à la République démocratique du Congo », a fait savoir, enfin, le Chef de l’Etat congolais, avant de conclure « qu’il n’est pas question que cet accord passe ».
*Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme économique, la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement de la RDC qui prépare la 6ème revue.
Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme FEC avec le Fonds monétaire international (FMI), la RDC se lance dans la 6ème revue. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette Institution de Bretton Woods, en mission en RDC, a été reçue par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
Avec à sa tête Monsieur Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC qu'accompagnait Gabriel Leost, Représentant résident du FMI en RDC, cette délégation a rendu compte au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde des travaux effectués dans le cadre de la préparation de la 6ᵉ revue. Ils reviendront en Avril prochain pour la revue proprement dite.
"Nous sommes ici dans le cadre d'une mission pour préparer la 6ᵉ revue du programme FEC (Facilité élargie de crédit) des autorités soutenu par le Fonds monétaire international. L'objet de notre visite au Premier Ministre c'est de lui rendre compte de nos travaux effectués depuis la semaine dernière. Le plus grand objectif de la mission, c'était de collecter les informations, les progrès qui ont été faits depuis la 5ème revue afin de faire le point sur les efforts qui restent à faire pour la 6ème revue. Nous reviendrons en avril pour faire la revue proprement dite. En ce moment-là, nous pourrons donner notre appréciation des progrès qui ont été faits", a déclaré à la presse Calixte Ahokpossi.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration du FMI a déjà approuvé la 5ᵉ revue en décembre 2023, une revue bouclée avec succès par le Gouvernement Sama Lukonde. Ce qui est une première en RDC que le Gouvernement arrive à un tel niveau dans l'exécution de son programme économique.
"Nous saluons les efforts des autorités, leurs engagements à mettre en œuvre toutes les résolutions qui sont prévues dans le programme. C'est la première fois que la RDC est arrivée à ce niveau. Maintenant, notre encouragement, c'est que les efforts continus pour que la 6ème revue puisse être satisfaisante", a conclu le Chef de la délégation.
Il y a lieu de signaler que cette rencontre s'est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement notamment le Ministre des Finances et celui du Budget, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, quelques membres du cabinet du Premier Ministre et des experts du FMI.
LPM avec la Cellcom/Primature
Vers la conclusion de la 6ème revue , RDC : la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement
*Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme économique, la délégation du FMI salue les efforts du Gouvernement de la RDC qui prépare la 6ème revue.
Après avoir bouclé avec succès la 5ème revue du Programme FEC avec le Fonds monétaire international (FMI), la RDC se lance dans la 6ème revue. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette Institution de Bretton Woods, en mission en RDC, a été reçue par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.
Avec à sa tête Monsieur Calixte Ahokpossi, chef de mission pour la RDC qu'accompagnait Gabriel Leost, Représentant résident du FMI en RDC, cette délégation a rendu compte au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde des travaux effectués dans le cadre de la préparation de la 6ᵉ revue. Ils reviendront en Avril prochain pour la revue proprement dite.
"Nous sommes ici dans le cadre d'une mission pour préparer la 6ᵉ revue du programme FEC (Facilité élargie de crédit) des autorités soutenu par le Fonds monétaire international. L'objet de notre visite au Premier Ministre c'est de lui rendre compte de nos travaux effectués depuis la semaine dernière. Le plus grand objectif de la mission, c'était de collecter les informations, les progrès qui ont été faits depuis la 5ème revue afin de faire le point sur les efforts qui restent à faire pour la 6ème revue. Nous reviendrons en avril pour faire la revue proprement dite. En ce moment-là, nous pourrons donner notre appréciation des progrès qui ont été faits", a déclaré à la presse Calixte Ahokpossi.
Par ailleurs, le Conseil d'Administration du FMI a déjà approuvé la 5ᵉ revue en décembre 2023, une revue bouclée avec succès par le Gouvernement Sama Lukonde. Ce qui est une première en RDC que le Gouvernement arrive à un tel niveau dans l'exécution de son programme économique.
"Nous saluons les efforts des autorités, leurs engagements à mettre en œuvre toutes les résolutions qui sont prévues dans le programme. C'est la première fois que la RDC est arrivée à ce niveau. Maintenant, notre encouragement, c'est que les efforts continus pour que la 6ème revue puisse être satisfaisante", a conclu le Chef de la délégation.
Il y a lieu de signaler que cette rencontre s'est déroulée en présence de quelques membres du Gouvernement notamment le Ministre des Finances et celui du Budget, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, quelques membres du cabinet du Premier Ministre et des experts du FMI.
Tout le monde se félicite de la dextérité avec laquelle la Cour constitutionnelle a traité plus de 1200 dossiers en trois semaines dans le cadre des contentieux électoraux. Cela relève de la stratégie mise en place par son président Dieudonné Kamuleta qui est parvenu à gérer l’avant-contentieux, c’est-à-dire la phase de dépôt des candidatures, avec succès mais surtout, une bonne organisation.
Dieudoné Kamuleta qui s’est imposé la même rigueur, a également réussi à gérer la période des contentieux électoraux proprement dite. Plus de 1200 dossiers traités en trois semaines : un véritable record à la suite d’un travail assidu du lundi au vendredi, de 11 heures jusqu’à la fin des éléments inscrits dans l’extrait de rôle.
La nature des personnes qui cherchent noise, c’est de commencer par mépriser ce travail de titan car, apprend-on, il y a des étincelles en l’air. Pour ce, un groupe d’individus mal intentionnés tente de semer la panique au sein de la population en affirmant que 70 % des élus seront invalidés. Les personnes bien identifiées qui distillent ces contre-vérités ne sont pas à leur première tentative de salir la Haute cour, et avec elle, celle du pays.
Tout récemment, ces personnes à l’origine de ces informations ont déjà tenté de parler de corruption, sans succès. A ce jour, elles veulent semer la panique dans la population afin de susciter un conflit entre la classe politique et la Cour constitutionnelle en prétendant que celle-ci souhaite invalider 70 % des élus. Dans les cas où des erreurs matérielles sont constatées, la Cour appliquera la loi.
Cependant, cela ne signifie pas que la Cour invalidera les candidats de manière injuste et injustifiée. Chaque dossier, souligne-t-on, sera traité avec rigueur et objectivité afin de permettre à ceux qui ont mérité leurs sièges de les garder.
Il s’agit donc d’un message provenant de réseaux cherchant uniquement à semer la panique, la confusion et la psychose au sein de la population, tout en créant un conflit entre la classe politique congolaise et la Cour constitutionnelle.
Ce travail abattu en un temps si record, vaut la réputation de cette Haute cour. Un ton donné afin de permettre à cette justice de retrouver ses lettres de noblesse. L’exemple de travail d’en haut servira de modèle désormais aux juridictions inférieures afin de redorer le blason terni la justice congolaise
*Il est urgent de délivrer le carton rouge contre la corruption des Députés provinciaux dans les scrutins de 2024 des Gouverneurs, vice-gouverneurs et Sénateurs : utiliser le numéro vert de la Présidence.
Alors que les dernières élections présidentielle et législatives ont été émaillées par une ampleur des scandales de corruption et fraudes symbolisant profondément le signe d’une déliquescence de la classe politique congolaise par rapport à une norme morale, la dénonciation des députés provinciaux qui reçoivent des cadeaux ou de l’argent de la part de candidats aux postes de gouverneurs , vice-gouverneurs ou sénateurs doit devenir un impératif dans le but de ne pas altérer les résultats des scrutins.
C’est pourquoi, nous estimons que le changement de paradigme électoral par la mise en place d’un numéro Vert par la présidence de la république congolaise pour que le vote ne soit pas commercialisé, voir privatisé demeure un dispositif ad hoc.
Face à la complexité du fléau corruption, quelles stratégies utiliser pour dénoncer les corrupteurs et corrompus ? Quels profils sociaux peuvent être les cibles prioritaires ? Quelles provinces doivent être focus ? Face à ces interrogations, il nous incombe de souligner lorsqu’un candidat décide d’acheter le vote des députés provinciaux plutôt introduire son dossier sans y recourir à des moyens illicites, il fait preuve de mépris à l’égard des règles démocratiques et peut encourir une sanction pénale.
Le seul dénominateur commun de tous ces candidats qui veulent acheter l’élection : ce sont des losers aux bilans piteux et dont les fortunes ont été illégalement amassées notamment via le détournement de fonds publics.
Il y a certainement des provinces qui doivent être les points de mire de surveillance de marchandisation de vote, en l’occurrence, la Ville de Kinshasa, le Kwilu, le Kongo Central. D’aucuns se posent la question de savoir mais comment peut -on dénoncer ces pratiques de corruption quand celles se déroulent sous le radar ?
Dans ce cas, c’est généralement à travers l’augmentation des richesses à l’instar du parc automobile. Si un député provincial se voit octroyer un nouveau véhicule en cette période électorale, cela ne passera pas inaperçu, par exemple. Les services de sécurité ou de renseignements, tels que l’ANR et tant d’autres doivent avoir des informations fiables, relatives aux patrimoines des candidats et députés provinciaux élus, et vérifier davantage les différentes collusions de nature à rétablir une relation négative de corruption. Pour que ce système de dénonciation fonctionne, nous souhaitons que la présidence congolaise envisage d’octroyer au dénonciateur une prime après vérification des preuves ou faits.
In fine, il est important que chaque Député Provincial sache que son vote n’est pas synonyme de vendre sa conscience, le droit de vote est un droit civique qui doit se faire en toute liberté et sans aucune contrainte.
A quoi vous sert-il d’être poursuivi au pénal puisque juridiquement, par votre acte, vous acceptez de l’argent ou un véhicule en accomplissant un vote entrant dans le champ de vos fonctions ?
Aux candidats postulant les fonctions de gouverneurs, Vice-Gouverneurs et Sénateurs, l’épée de Damoclès est au-dessus de vos têtes.
Si vous avez la mémoire courte, la même Cour constitutionnelle qui a rejeté le recours des candidats aux législatives, candidats tricheurs, fraudeurs s’occupera davantage de vous en voulant mordicus acheter le vote. Congolais et congolaises, veuillez dénoncer via le numéro Vert de l’agence anti-corruption de la présidence(Aplc) les Députés provinciaux qui accepteront des avantages matériels ou des sommes importantes en vue de fausser la compétition électorale des gouverneurs, vice-gouverneurs et sénateurs.
*Tenez, parmi les 27 Etats membres de l'UE, près de 15 pays ont édifié leur économie, depuis plusieurs dizaines d'années, sur le pillage systématique des richesses minéralogiques de la RDC, essentiellement à l'Est du Congo. Le Rwanda est utilisé accessoirement comme le bourreau visible dans les montagnes du Kivu, mais aussi comme un couloir conventionnel par lequel les minerais teintés du sang des congolais, doivent absolument passer pour être exportés dans plusieurs pays de l'espace Schengen. Fort de son expérience sanguinaire, et de sa capacité avérée à exécuter les ordres de ses maîtres en bon élève, Paul Kagame va s'attirer l'admiration et la protection internationale de tous ses parrains.
Ces derniers iront plus loin jusqu'à proclamer son petit pays, le Rwanda, foncièrement pauvre, premier producteur du coltan en Afrique, une thèse magique que seuls l'Union Européenne et les États-Unis sont capables de défendre. Les gratifications diplomatiques ne tarderont pas : seul le Rwanda sera, pendant plusieurs dizaines d'années, l'interlocuteur principal de l'Europe et de l'occident en ce qui concerne les questions qui touchent les minerais stratégiques dans la région des grands lacs. La RDC aura le malheur, pendant toute cette période, d'être gérée par les dirigeants incapables d'engager la guerre diplomatique et de porter la voix congolaise sur la scène internationale. Sans être un pays francophone, le Rwanda obtiendra de l'Elysée en récompense à son sale boulot, le pouvoir de diriger la francophonie en Afrique.
Toute honte bue, l'Union Européenne consciente des tueries et pillages qu'elle inflige gratuitement depuis plus de 20 ans aux congolais de l'Est, se comportera toujours comme un sauveur pour les victimes des agressions et d'occupation rwandaises, une politique simulée de pyromane- sapeur-pompier ou de la chicotte- carotte.
Que fait l'UE concrètement pour atténuer ou blanchir sa responsabilité criminelle dans le cycle infernal de génocide rwandais à l'Est de la RDC ?
- Elle utilise une petite partie des fonds tirés de la valeur marchande des minerais pillés en RDC pour financer les projets humanitaires principalement dans les zones rouges,
- Elle finance la société civile congolaise sur les projets d'appui à la démocratie et de protection environnementale ;
- Elle prend audacieusement en charge près de 66% du budget de fonctionnement de l'Union Africaine, l'objectif étant celui de corrompre moralement les dirigeants africains et de les empêcher de réfléchir sur les solutions aux crises politiques et sécuritaires en Afrique. Dans le but d'exercer et de maintenir le contrôle de souveraineté sur l'Afrique, vous les verrez se faire inviter, à tous les sommets de l'UA qui réunissent les Chefs d'États Africains.
Les congolais ont l'avantage aujourd'hui, de bien identifier ceux qui font semblant de leur venir en aide pendant la journée pour éteindre le feu, tandis qu'ils vendent nuitamment les combustibles aux pyromanes. Les illustrations éloquentes ci-après démontrent à suffisance à quel point plusieurs États de l'UE sont prêts à armer financièrement et militairement le Rwanda contre la République Démocratique du Congo :
- le 19 février 2024 : l'UE et le Rwanda signent un accord de renforcement de coopération dans le trafic des minerais critiques et stratégiques que le Rwanda ne renferme pas dans son sous-sol. C'est notamment, le tantale, l'or et le tungstène ;
- le 31 janvier 2024 : la Belgique signe un nouveau programme de coopération bilatérale avec le Rwanda qui reçoit un financement de 95 millions d'euros pour développer les projets d'agriculture, d'urbanisation et de santé. Rappelons que le 13 avril 2016, la même Belgique avait suspendu son aide au Rwanda jugé mauvais élève en matière des droits de l’homme ;
- Tandis que le 20 décembre 2022, l'UE menaçait de couper son aide militaire au Rwanda en raison de son soutien au M23, dans un intervalle de deux mois seulement, soit le 10 février 2023, l'UE revient au Rwanda pour lui renouveler une aide humanitaire d'une valeur de 22 millions d'euros en faveurs des réfugiés libyens appelés à être radicalisés et dressés contre les Congolais.
Visiblement, ces impérialistes barbares sont décidés à maintenir la RDC et l'Afrique dans l'éternel esclavage susceptible de leur frayer une brèche pour déclencher et faire asseoir leur projet du nouvel ordre mondial satanique.
‘’Avez-vous remarqué que l'Union Européenne est une coquille vide et un lion sans dents si elle doit vivre dépourvue des minerais pillés à l'Est de la RDC’’!
A tous mes frères Congolais et Africains, je vous invite à la résistance populaire, car seule la lutte doit nous libérer de la servitude et de la domination.
Avez-vous observé jusqu'ici que la diplomatie non violente n'a réussi qu'à donner du temps aux bourreaux de s'organiser pour les prochains assauts, et à leurs parrains de multiplier les mécanismes de balkanisation de la RDC.
‘‘Le Rwanda s’est montré, un pays belligérant, et totalement conflictuel avec réelle intention de déstabiliser l’Est de la RDC pour le pillage des ressources minières seulement. C’est avec dédains, chagrin et amertume que nous avons pris connaissances par la lettre du gouvernement rwandais du 18 février 2024, le prétexte selon lequel le Rwanda protègerait les communautés Banyamulenge et Tutsi congolais d’un génocide. Ceci est totalement anachronique, un mensonge grossier et un fonds de commerce que Kigali continue à brandir pour prévaloir ses attitudes belliqueuses. Aujourd’hui, connu de tous, le régime de Kigali est le tireur de ficelles des malheurs de ces peuples abandonnés à leur triste sort et ne sachant à quel saint se vouer’’, écrivent-elles dans leur lettre référencée N. Réf : 002/UIB/fev024 Dayton, le 21 février 2024 dont voici l’intégralité.
N. Réf : 002/UIB/fev024 Dayton, le 21 février 2024
Concerne : Indignation, le Rwanda n’a pas mandat de défendre les communautés Banyamulenge et Tutsi de la République Démocratique du Congo.
Nous, Union Internationale de Banyamulenge, réitérons nos sincères remerciements au gouvernement américain pour ses positions de plus en plus claires sur le retrait immédiat des troupes rwandaises, ses supplétifs M23 et par ricochet les RedTabara sur le territoire congolais. Le Rwanda s’est montré, un pays belligérant, et totalement conflictuel avec réelle intention de déstabiliser l’Est de la RDC pour le pillage des ressources minières seulement. C’est avec dédains, chagrin et amertume que nous avons pris connaissances par la lettre du gouvernement rwandais du 18 février 2024, le prétexte selon lequel le Rwanda protègerait les communautés Banyamulenge et Tutsi congolais d’un génocide. Ceci est totalement anachronique, un mensonge grossier et un fonds de commerce que Kigali continue à brandir pour prévaloir ses attitudes belliqueuses. Aujourd’hui, connu de tous, le régime de Kigali est le tireur de ficelles des malheurs de ces peuples abandonnés à leur triste sort et ne sachant à quel saint se vouer. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, les rapports (S/2016/466 du 23 mai 2016) du Groupe des Experts des Nations Unies ont documenté le soutien du régime de Kigali aux groupes armés étrangers à l’Est de la RDC dont spécialement le RedTabara qui a endeuillé la communauté Banyamulenge depuis 2017 jusqu’à nos jours. La communauté traverse une situation humanitaire sans précédent. Le groupe armé étranger RedTabara, groupe armé des Tutsi burundais truffés des forces spéciales du Rwanda, qui est financé par un régime Tutsi de Kigali pour exterminer les Banyamulenges de la RD Congo, ne s’agit-il pas d’un régime pyromane qui veut se prévaloir les intentions des sapeurs-pompiers ? Ce genre de cynisme devrait cesser dans la gestion des intérêts d’Etat.
Nous nous demandons comment un régime sanguinaire peut perpétrer de tels crimes et continuer à vouloir se faire passer pour le protecteur des populations d’un pays voisin comme l’a souligné Son Excellence Monsieur le Président de la RDC Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo à qui nous saluons ses prises positions dans cette question sécuritaire de l’Est du pays vis-à-vis de notre agresseur, le Rwanda. Le 02/06/2021, un activiste des droits humains et un défenseur de la communauté Banyamulenge, Me Bukuru Ntwari wa N., d’heureuse mémoire, a été tué sauvagement à Kigali par le régime du Président Paul Kagame juste parce qu’il dénonçait les crimes que subissaient sa communauté (Banyamulenge) par le RedTabara allié aux mai-mai commandités par Kigali. Plusieurs réunions ont été organisées avec le RedTabara et les mai-mai sous la modération des délégations venues du Rwanda et les preuves irréfutables existent. Le 22/02/2018 au camp de Kiziba/Karongi au Rwanda, la police rwandaise a tiré à bout portant sur 6000 refugiés Banyamulenge et Tutsi du Nord-Kivu avec comme bilan 15 morts, 80 blessés et plus de 77 arrêtés juste pour avoir pacifiquement manifester des revendications aux HCR (haut-commissariat pour les Réfugiés), et pourtant ces camps de réfugiés étaient sous protection des Nations Unies, donc le HCR. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, le Rwanda ne peut pas prétendre protéger une quelconque communauté d’un pays voisin, et encore moins la communauté Banyamulenge qui continue de traverser jusqu’à présent, les affres de la guerre dans leur propre pays. Depuis 2017, plus de 800 personnes tuées atrocement, plus de 400,000 vaches razziées, un sacrilège pour un peuple pasteur, plus 390 villages détruits y compris écoles, infrastructures médicales de bases et églises. Ces guerres, sans fin, entretenues par le régime de Kigali. Son Excellence Monsieur le Secrétaire d’État, nous soutenons et encourageons votre implication dans la résolution de l’agression qui nous a été imposée injustement par le Rwanda. Veuillez agréer Excellence Monsieur le Secrétaire d’état, l’expression de notre haute considération. Pour l’Association Union Internationale de banyamulenge, UIB en Sigle Monsieur Willy S. Kiyana Président
CPI à : - Son Excellence Président des États Unis d’Amérique à Washington, - Son excellence Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies à New York, - Son Excellence Madame le Président de la commission Européenne à Bruxelles, - Son Excellence Président de l’Union Africaine à Addis-Abeba, - Son Excellence Président de la Communauté de l’Afrique de L’Est à Arusha, - Son Excellence Président de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe à Gaborone, - Son Excellence Président de la République Démocratique du Congo à Kinshasa, - Son Excellence Président de le République du Burundi à Bujumbura, - Son Excellence Président de le République d’Afrique du Sud à Pretoria, - Son Excellence Président de le République d’Angola à Luanda, - Son Excellence Président de la République Unie de Tanzanie à Dodoma, - Son Excellence Président de le République du Soudan du Sud à Djouba, - Son Excellence Président de le République du Kenya à Nairobi, - Son Excellence Président de la République d’Ouganda à Kampala, Son Excellence Président de le République du Rwanda à Kigali,