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Guerre de l’Est : l’Union Européenne préconise le dialogue entre parties prenantes

Josep Borrell, Haut Représentant du Conseil de l’Union Européenne

*Le Haut Représentant du Conseil de l’Union Européenne a, dans un communiqué de presse daté du 4 mars 2024, appelé au dialogue des parties prenantes, pour trouver une solution à la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo (RDC), spécifiquement autour de Sake et Goma.

S’exprimant au nom de l’Union Européenne (UE), le haut représentant se dit ‘‘préoccupé’’ par l’escalade de la violence et l’aggravation de la situation humanitaire dans cette partie du pays. « L’UE condamne la dernière offensive du M23 et réitère sa ferme condamnation des actions des groupes armés dans l’Est de la RDC. Ces groupes doivent cesser toutes les hostilités, se retirer des zones qu’ils occupent et se désarmer conformément aux décisions prises dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi », stipule le communiqué.

L’UE épouse, une fois de plus, la thèse du rapport des Nations Unies qui affirme l’implication du Rwanda dans la guerre d’agression que livre le M23 contre la RDC ; cette instance européenne pointe également du doigt la RDC par rapport à sa relation avec les FDLR : « l’UE condamne le soutien du Rwanda au M23 et sa présence militaire sur le territoire congolais. Elle exhorte vivement le Rwanda à retirer immédiatement l’ensemble de son personnel militaire de la RDC ainsi qu’à mettre fin à tout le soutien qu’il apporte au M23 et à cesser toute coopération avec celui-ci. Elle exhorte vivement la RDC et tous les acteurs régionaux à mettre fin à tout le soutien qu’ils apportent aux FDLR et à cesser toute coopération avec celles-ci ».

Alors que la RDC entend engager un bras de fer et exige des sanctions de l’UE à l’endroit du Rwanda, cette dernière (UE) pense qu’une solution militaire n’est pas à envisager. « Seule une solution politique, et non militaire, peut mettre un terme à cette crise : un dialogue inclusif doit pour ce faire être engagé entre la RDC et le Rwanda afin de s’attaquer aux causes profondes du conflit », insiste le communiqué.

Le Haut représentant ne fait allusion ni à des possibles sanctions contre le Rwanda, ni au ‘‘protocole d’accord sur les chaînes de valeur durables pour les matières premières’’ signé le 19 février dernier entre l’UE et le Rwanda. Voilà la diversion qu’a fustigée, le 24 février dernier, l’Archevêque Métropolitain de Kinshasa.

Au cours d’une messe célébrée en l’église cathédrale Notre-Dame du Congo, à Kinshasa, pour la paix dans l’Est de la RDC, le Cardinal Fridolin a déclaré : « lorsque le Congo est attaqué par un pays voisin, le Rwanda en l’occurrence, nous sommes plutôt étonnés, surpris, sidérés, par la réaction de cette même communauté internationale. En effet, comment comprendre qu’au même moment où cette communauté internationale dénonce finalement l’implication directe du Rwanda et son armée en soutien aux groupes armés M23, l’Union Européenne signe un accord de coopération minière durable avec le Rwanda, sur des ressources pillées en République Démocratique du Congo ».

L’opinion publique se souviendra que de nombreux dialogues ont déjà eu lieu en vue de la pacification de cette partie de la RDC. Un énième dialogue fera-t-il l’affaire ?

Prosper Mbumba

Journaliste indépendant

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Xi Jinping met l'accent sur le développement de nouvelles forces productives de qualité

 

Xi Jinping, le Président chinois, a insisté, le  mardi 5 février 2024,  sur le développement de nouvelles forces productives de qualité conformément aux conditions locales, lors de la deuxième session de la 14ème  Assemblée populaire nationale (APN), l'organe législatif national de la Chine.

M. Xi, également secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a tenu ces propos lorsqu'il participait à une délibération avec les législateurs de la province du Jiangsu (est).

Il a appelé à accorder la priorité absolue au développement de haute qualité, en insistant sur les efforts visant à renforcer l'innovation, à encourager les industries émergentes, à adopter des plans prospectifs pour développer des industries du futur et à améliorer le système industriel modernisé.

Le développement de nouvelles forces productives de qualité ne signifie pas qu'on néglige ou qu'on abandonne les industries traditionnelles, a déclaré M. Xi. Il est nécessaire de prévenir la ruée vers les projets et la formation de bulles industrielles, et d'éviter d'adopter un seul modèle de développement, a-t-il noté.

Les autorités locales doivent tenir compte de leur propre dotation en ressources, de leur base industrielle et de leurs conditions de recherche scientifique pour promouvoir le développement des nouvelles industries, de nouveaux modèles et de nouveaux moteurs de croissance de manière sélective, et utiliser les nouvelles technologies pour transformer et moderniser les secteurs traditionnels en industries haut de gamme, intelligentes et vertes, a-t-il ajouté.

M. Xi a exprimé son appréciation pour le rapport d'activité du gouvernement et a salué les nouveaux progrès du Jiangsu dans le développement économique et social, encourageant la province à raffermir sa confiance et à se donner à fond pour apporter une plus grande contribution au développement national global.

Pour développer de nouvelles forces productives de qualité, le Jiangsu doit se concentrer sur le développement d'un système industriel modernisé ayant la fabrication avancée comme l'épine dorsale et redoubler d'efforts visant à développer des conglomérats d'industries émergentes stratégiques, dotés d'une compétitivité internationale, a indiqué M. Xi.

Il a insisté pour que la province devienne un front important pour le développement de nouvelles forces productives de qualité.

M. Xi a appelé à planifier des mesures importantes pour approfondir davantage la réforme sur tous les plans afin de donner une forte impulsion à la promotion d'un développement de haute qualité et de la modernisation chinoise.

Il est nécessaire d'accélérer l'amélioration des institutions fondamentales dans des domaines tels que la protection des droits de propriété, l'accès au marché, la concurrence loyale et le crédit social afin de construire un système de l'économie du marché socialiste de haut niveau.

On doit redoubler d'efforts pour soutenir la croissance du secteur privé et des entreprises privées et stimuler la motivation intrinsèque et l'innovation de diverses entités commerciales, a-t-il noté.

Il a également mis l'accent sur l'approfondissement des réformes des systèmes des sciences et technologies, de l'éducation et de la gestion des talents pour éliminer les goulots d'étranglement et les obstacles au développement de nouvelles forces productives de qualité.

Selon lui, il est aussi important de favoriser un environnement commercial de classe mondiale qui est axé sur le marché, fondé sur le droit et internationalisé, et de créer de nouveaux atouts d'une économie ouverte d'un niveau plus élevé.

M. Xi a appelé le Jiangsu à s'intégrer pleinement et à contribuer au développement de la Ceinture économique du fleuve Yangtsé et au développement intégré du delta du fleuve Yangtsé, ainsi qu'à renforcer la synergie avec d'autres stratégies de développement régional et stratégies régionales majeures.

En exhortant le Jiangsu à construire à grande échelle des chaînes d'innovation, des chaînes industrielles et des chaînes d'approvisionnement, M. Xi a demandé à la province de tirer parti de son statut en tant que province économiquement développée dans le but de stimuler le développement régional et national.

Il a également insisté sur les efforts continus visant à consolider et à intensifier l'élan de la reprise économique pour renforcer la confiance dans le développement de toute la société.

Il a exhorté à des mesures résolues pour rectifier les formalités inutiles et les pratiques bureaucratiques. Des mesures pratiques doivent être prises pour alléger le fardeau de ceux qui travaillent sur le terrain et stimuler la créativité au sein de l'ensemble du Parti et de la société.

M. Xi a également souligné les efforts réguliers pour améliorer le bien-être du peuple dans le développement et garantir la sécurité au travail.

Cai Qi, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du PCC et chef de la Direction générale du Comité central du PCC, a assisté à la délibération. 

Source : Xinhua

Xi Jinping met l'accent sur le développement de nouvelles forces productives de qualité
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Le M23 ayant cessé d'exister : Le Pouvoir Udps aurait-il pour nouvel interlocuteur l’Afc de Corneille Nangaa ?

Plaidoyer en faveur de Corneille Nangaa ou de l’Alliance Fleuve Congo ? Loin de là. Plutôt rappel d'une réalité à laquelle le régime Tshisekedi pourrait être appelé à faire face, à l'instar du régime Kabila devant le M23 créé un certain 4 avril 2012, trois ans après la signature de l'Accord du 23 mars 2009 à Goma avec le Cndp. En effet, en raison de la non-application des dispositions essentielles de cet accord favorables à son interlocuteur, le Pouvoir Pprd s'était retrouvé à Kampala le 18 décembre 2013 avec ce nouvel interlocuteur, distinct du Cndp. Interlocuteur venu avec cinq revendications majeures : révision de la Constitution, formation d'un gouvernement de transition, mise en place des autres institutions de la République, restructuration de la 'Ceni', organisation des élections générales, dissolution du Sénat,  dissolution des assemblées provinciales et démission des gouverneurs des provinces. Ce qui suscita la réaction musclée de l'abbé Apollinaire Malu-Malu en ces termes : "Toutes les propositions que vous avez reçues (...), pour nous, c'est de la vaste blague. Ça n'à rien à voir avec notre dialogue et il n'en sera pas question». Ainsi, s'arrêta le Processus de Kampala consacré par les Déclarations de Nairobi en janvier 2014…

L’HISTOIRE : ETERNEL RECOMMENCEMENT

Bis repetita : éliminé du processus de Nairobi réservé aux groupes armés congolais et écarté de celui de Luanda réservé à la RDC et au Rwanda, qualifié sur ces entrefaites d'organisation *terroriste*, mais surtout sanctionné par les Nations Unis, le M23 a vraiment mauvaise presse. Aucune crédibilité ne lui est accordée dans les médias dits internationaux (lisons occidentaux). 

Aussi, n'a-t-il d’autre choix pour sa survie que sa dilution intervenue le 22 février 2024 dans l'AFC, même si une aile dissidente s’est autoproclamée dans le but de se rapprocher du Gouvernement central et prendre sa place.

Comme en 2012, le Pouvoir se retrouve désormais avec un nouvel interlocuteur (AFC) qui finirait bien par réclamer sa place dans le Processus de Nairobi. 

Or, Nairobi - quelle que soit la formule qu'on optera pour sa tenue - renvoie à Lusaka, processus ayant débouché sur l'Accord du 11 juillet 1999 et qui intégra, à la fois, l'Opposition politique et la Société civile. Au chapitre 5 relatif au «DIALOGUE NATIONAL (NÉGOCIATIONS POLITIQUES INTERCONGOLAISES», il est spécifié au point a : «Le processus des négociations politiques intercongolaises doit inclure outre les parties congolaises, à savoir le Gouvernement de la République démocratique du Congo, le Rassemblement congolais pour la démocratie et le Mouvement pour la libération du Congo, l’opposition politique ainsi que les représentants des forces vives de la nation». D'où, le Dialogue intercongolais démarré à Addis-Abeba en octobre 2001 pour se terminer à Sun City II en avril 2003, après les étapes de Sun City I en février et de Pretoria en décembre 2002.

Pour l'Histoire, pendant les négociations de Lusaka, le Rcd d'Adolphe Onosumba, ou plutôt d'Azarias Ruberwa, et le Mlc de Jean-Pierre Bemba s'étaient constitués avocats de l'Opposition politique et de la Société civile dans leur pluralité. 

Dans la même perspective, comme pour prévenir le Pouvoir Udps, les groupes rebelles à n’avoir pas apprécié le blocage du Processus de Nairobi pourraient coaliser avec l'AFC pour plaider, eux aussi, pour l'implication de l'Opposition politique et la Société civile actuelles dans leur pluralité. 

Les faits et gestes de Félix Tshisekedi ne sont pas sans rappeler ceux de Laurent-Désiré Kabila. Mzee, en effet, affichait à l’égard des rebelles la même attitude que Fatshi. Bien qu’ayant bénéficié du soutien total des pays membres de la Sadc – dont l’Angola, le Zimbabwe et la Namibie qui lui fournirent troupes et armes _ la composante Gouvernement fut contrainte par le Processus de Lusaka à signer l’accord qui conduisit au cessez-le-feu et aussi aux négociations politiques. 

Quand on voit les troupes de la Sadc se déployer à l’Est (comme autrefois à l’Ouest et au Centre), on est en droit de se demander si l'Histoire n’est pas en train de (nous) confirmer ce qu'elle a toujours été : un éternel recommencement.

AU LIEU DE S’OBSTINER À RÉINVENTER LA ROUE

Comment pourrait-on en arriver-là ? La réponse serait dans la gouvernance institutionnelle. 

En effet, que reprochait-on à Laurent-Désiré Kabila entre mai 1997 et janvier 2001 ? D’abord, la violation de la Constitution, ou tout au moins ce qui en tenait lieu. Ensuite, la violation des Droits de l’homme et de tous les concepts qui l’accompagnent, notamment la Démocratie et l’Etat de droit. Enfin, la violation des règles élémentaires macroéconomiques. 

Evidemment, à son corps défendant, Mzee justifiait certaines de ses décisions par la gestion de la guerre de l’Est. La même gestion à laquelle va faire face Joseph Kabila et fait maintenant face Félix Tshisekedi.

On se souviendra qu’à l’époque, profitant de son aura à l’étranger, précisément en Occident, l’Udps menait la fronde anti-L-D.K. Il engageait la responsabilité entière et totale de ce dernier dans la crise sécuritaire, laissant ou donnant l’impression de prendre fait et cause pour le Rwanda du même Paul Kagame et l’Ouganda du même Yowerie Museveni. 

C’est de cette situation que Joseph Kabila va hériter à son accession aux affaires le 18 janvier 2001, quarante-huit heures après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. 

Aujourd’hui au sommet de l’Etat, l’Udps – supposé avoir une mémoire d’éléphant – est appelé à appréhender intelligemment et à circonscrire sagement les enjeux tels qu’ils se présenter ou pourraient l’être. 

Au départ, il devrait s’interdire de pratiquer la politique de l’autruche. Il est de son devoir de se préparer à admettre l’éventualité, pour ne pas dire l’inéluctabilité, d’une médiation avec l’AFC. A moins d’anticiper avec l’Opposition politique et la Société civile dans sa pluralité. 

En dépit de l’existence de l’USN sortie plutôt déchirée qu’unie des élections de décembre 2023, l’Udps devrait s’identifier à la composante Gouvernement à l’époque du Dialogue intercongolais, composante devenue Pprd en 2022.

Au lieu alors de s’obstiner à réinventer la roue comme il le fait, le parti présidentiel a intérêt à se mettre à lire et à relire correctement l’Histoire de l’ex-parti présidentiel dans la gestion des crises politiques, économiques et sociales sur fond de la crise sécuritaire de l’Est. 

ON MULTIPLIE À L’INTÉRIEUR COMME À L’EXTÉRIEUR TROP DE FRONTS ANTI !

Il devrait faire sienne la sentence d’un certain Joseph Kabila dans son premier discours sur l’état de la Nation post-électoral du 7 décembre 2007, à savoir «… tout en maintenant la pression militaire, nous n’avons pas négligé l’aspect politique et diplomatique. L’histoire a en effet abondamment démontré que même en cas de victoire militaire, la consolidation de la paix se fait toujours autour d’une table», avant d’ajouter : «Puisque  c’est  sur  le  territoire  congolais  que  se déroulent  ces  confits  et  que  ce  sont  les  populations congolaises qui en souffrent le plus, la République Démocratique du Congo doit assumer le leadership dans la quête d’une solution véritable et durable ».

Au stade actuel, il ne sert à rien de stigmatiser des initiatives de nature à concourir à la résolution de la crise congolaise. Les signaux, il faut savoir non seulement les capter ; mais encore les analyser pour voir dans quelle mesure les intégrer dans la solution finale. 

Jusqu’à ce jour – la confusion autour de l’Accord Gouvernement/M23 faisant foi – les indices laissent entrevoir une navigation à vue de la gestion de la crise sécuritaire à l’Est. Pire, on multiplie à l’intérieur et à l’extérieur trop de fronts contre soi, et en plus au même moment,  parfois pour des intérêts passagers !

On en veut pour preuve l’impression que dégagent les sociétaires de l’USN ces temps derniers : celle d’être fin pouvoir pendant que la Céni les a pourtant proclamés vainqueurs des élections de 2023, voici deux mois !

S’ils ne croient pas dans leur propre victoire, on ne voit pas comment croiraient-ils dans celle de la guerre à l’Est au moment où s’effectue la recomposition des interlocuteurs potentiels pour un dialogue qui finirait bien par se tenir...

Omer Nsongo die Lema

 

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Promotions en cascade à l’ESU : Le Président de l’APUKIN dénonce une procédure non respectée

Les professeurs de l'université de Kinshasa expriment leur mécontentement suite à des promotions dans l'Enseignement Supérieur et Universitaire décidées sans leur consentement. Le Président de l'Association des Professeurs de l'Université de Kinshasa, David Lubo, revient sur ce dossier et souligne des irrégularités dans le processus de promotion.

Selon David Lubo, le Ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire a commis une erreur en approuvant ces promotions. Il insiste sur le non-respect des procédures notamment, en ce qui concerne la période probatoire et les séminaires obligatoires pour les professeurs. Il dénonce des pratiques frauduleuses et demande que la transparence soit respectée.

Face à cette situation, David Lubo met en cause les politiques et leur volonté de brûler les étapes pour accéder au statut de professeur d'université. Il appelle à protéger cette profession et à ne pas laisser l'amateurisme s'immiscer dans le secteur de l'Enseignement Supérieur. Il souligne également les difficultés financières auxquelles sont confrontés les Professeurs et demande à ce que leur statut soit respecté.

La tension reste palpable à l'Université de Kinshasa, où les professeurs continuent de contester les promotions décidées sans leur implication. Ils réclament le respect de la procédure et la garantie de leurs droits. Il est primordial, selon David Lubo, de maintenir le calme et la paix au sein de l'établissement et d'éviter toute provocation.

Célestin Lubo

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Développer les capacités d’analyse et de rédaction des Congolais : Mabiala Ma-Umba en quête de nouveaux ouvrages pour une lecture épanouie

En sa qualité de Délégué Général à la Francophonie en République Démocratique du Congo, Mabiala Ma-Umba informe les auteurs, écrivains et chercheurs congolais qui possèdent des publications récentes basées sur la vie sociale, politique, culturelle et économique congolaise d’entrer en contact avec son secrétariat pour une concertation sur les modalités d’acquisition de certains de leurs ouvrages.

L’objectif est d’alimenter les centres de lecture et d’animation culturelle (CLAC) opérationnels dans différentes provinces. La Délégation Générale à la Francophonie se lance dans la recherche de plusieurs centaines d’ouvrages d’auteurs congolais sur base des fonds mis à sa disposition par le Gouvernement.

Rappelons que les CLAC, sont à la fois des bibliothèques avec plusieurs centaines de livres  dans les villes suivantes : Béni, Bandundu, Bukavu, Butembo, Kalima, Kindu, Kolwezi, Lubumbashi, Matadi et Mbandaka.

En outre, ces centres possèdent aussi des mini-centres culturels avec une salle d’animation et de loisirs ainsi que des ordinateurs et des outils numériques qui ont été mis en place grâce à l’appui technique et financier de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) sans compter l’apport du gouvernement congolais par le canal du ministère des Affaires Etrangères et Francophonie, le ministère de la Culture, Arts et Patrimoine ainsi que les entités territoriales décentralisées.

Pour consolider les CLAC et assurer son expansion, la Délégation Générale à la Francophonie compte ouvrir d’autres extensions à Kinshasa et dans d’autres provinces pour donner de belles opportunités à la population congolaise, en particulier les jeunes et les enfants à disposer des espaces de lecture et de promotion culturelle.

Sur ce, cette Délégation compte inculquer dans l’esprit congolais le goût de la lecture, notamment chez les jeunes et les enfants, tout en mettant à leur disposition des supports numériques d’information, de loisirs et de formation.

De ce point de vue, elle encourage la promotion de la lecture qui est un moyen efficace de développer le cerveau, d’acquérir des connaissances et des compétences, d’améliorer la mémoire, de développer les capacités d’analyse et de rédaction, de se former et d’apprendre chaque jour.

Notons que la Délégation Générale à la Francophonie est une structure permanente du ministère des Affaires Etrangères et de la Francophonie qui sert d’interface entre la RDC et les institutions de la Francophonie.

La Pros.

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Programme SECAL III 2023 : ouverture de la première session du comité de pilotage national

Il se tient au Centre d’Accueil Caritas à Kinshasa du 05 au 10 mars 2024 la première session du Comité de pilotage du Programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté des ménages ruraux dans les territoires de Lubero, Kasongo, Kasangulu et Kongolo en République démocratique du Congo (SECAL III 2023).

Cette session a été ouverte par le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, Monsieur l’Abbé Edouard Makimba Milambo. Vingt-trois personnes prennent part à ces assises. Il s’agit de personnes directement impliquées dans la gestion et la mise en œuvre du programme au niveau de Caritas Développement Butembo- Béni, Kindu, Kisantu et Kongolo, Caritas Congo Asbl et Caritas Norvège.

En fait, l’objectif principal de ce Comité de pilotage est d’éclairer les parties prenantes sur le progrès réalisés par le programme en 2023 depuis son lancement effectif en juin 2023.

Dans son mot d'ouverture, le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo, Abbé Edouard a remercié la Caritas Norvège qui est un partenaire privilégié de la Caritas Congo Asbl, dont le financement en 2023 représente 69,2% des ressources mobilisées auprès de Caritas sœurs du Nord.

Il a également encouragé la tenue de cette rencontre qui s’inscrit dans notre vision  qui vise la promotion de la transparence administrative, la bonne gestion des ressources, la reddition des comptes en matière de programmes et de finances, la gestion partagée des risques et un partenariat mutuellement bénéfique.

Par ailleurs, Madame Marie Duro, Représentante de la Caritas Norvège, accompagnée de Madame Vanessa Colorado, a  signalé que c’est depuis longtemps que la Caritas Norvège travaille avec le Réseau Caritas dans les différents domaines  de l’éducation, de l’esclavage moderne, du climat et protection de forêt et de la sécurité alimentaire.

Pour Madame Marie, cette session est une occasion pour la Caritas Norvège de cerner les enjeux, les préoccupations, les succès et les défis que le Réseau Caritas rencontre dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme et de voir de quelle manière la Caritas Norvège peut soutenir le Réseau Caritas dans le cadre du plaidoyer auprès du Bailleur de fonds Norad.

Un accent sera mis sur les questions de la place de femmes dans le programme, du principe de la transparence, du respect de l’environnement et de renforcement de pouvoir décisionnel, a fait savoir Madame Marie.

Au cours de cette session, les échanges vont porter sur les défis, les opportunités et perspectives en matière de renforcement des capacités des équipes projets, partenaires et des bureaux. Elle va aussi aborder  le point sur l’examens et approbation des rapports de ciblage des ménages bénéficiaires, des organisations paysannes et des villages cibles du programme (2023-2027) et outils de MEAL (guides d’enquêtes des indicateurs de progrès).

Il sera aussi question dans cette session d’examiner le niveau de mise en œuvre des recommandations du COPIL 2022, de l’audit externe pour l‘exercice 2022 et d’évaluer et approuver les progrès atteints dans la réalisation des objectifs fixés (2023).

Les  résultats les plus importants, éléments de succès, leçons apprises, bonnes pratiques dans les domaines de sécurité alimentaire, pratiques agro-écologiques, épargne et crédit, entreprenariat, cohésion sociale, dynamique associative seront également présentés au cours de cette session.

PM/Caritasdev.cd

 

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Hangzhou : un pont vers l'avenir, L'Ambassadeur Balumuene prône l'Investissement dans la Jeunesse

Dans le cadre somptueux de l'hôtel MUMIAN à Hangzhou, un événement d'une importance capitale pour l'avenir des relations sino-congolaises s'est tenu le vendredi 1er mars 2024. Sous l'égide de la CCFC-Hangzhou et de sa marraine, Mme Carmelle Yav, une conférence a été organisée avec pour thème central : « RDC-Chine : apport d’une perspective d’avenir ». L'orateur principal, M. François Balumuene, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en Chine, a captivé l'audience avec un discours visionnaire.

L'ambassadeur a mis l'accent sur l'importance cruciale de l'éducation reçue en Chine pour les étudiants congolais, les incitants à utiliser leurs connaissances pour façonner l'avenir de la RDC. Il a également lancé un appel vibrant au gouvernement congolais, les encourageant à suivre l'exemple de la Chine en investissant davantage dans la recherche, essentielle pour former les leaders de demain.

Un point saillant de la conférence a été l'insistance sur l'enregistrement des étudiants sur le site de l'ambassade, une démarche stratégique pour créer une base de données fiable et suivre le parcours académique des futurs cadres du pays.

La rencontre a rassemblé plus de quarante étudiants congolais, venus de diverses provinces chinoises, ainsi que des membres éminents de la diaspora, témoignant de la solidarité et de l'engagement de la communauté envers leur patrie.

Les propositions émises lors de la conférence ont été multiples et constructives, allant de la création de structures d'accueil pour les diplômés de retour au pays, à des réformes éducatives audacieuses pour répondre aux défis du 21e siècle, en passant par la valorisation des cultures et langues nationales congolaises.

M. Balumuene a rappelé l'importance du respect des lois du pays hôte, soulignant l'harmonie nécessaire entre les étudiants et la société chinoise.

La journée s'est achevée par un geste généreux de l'ambassadeur, qui a offert un dîner en l'honneur des étudiants congolais, marquant ainsi son soutien indéfectible à la jeunesse et son engagement à renforcer les liens entre la RDC et la Chine.

Célestin Lubo

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Assemblée nationale: vers l’adoption imminente du règlement intérieur

Après des semaines d'intenses travaux, la commission spéciale de l'Assemblée nationale, présidée par le député Jacques Djoli, se prépare à franchir une étape décisive dans l'élaboration du règlement intérieur de la législature 2024 - 2028. Ce lundi 4 mars, le président Djoli a annoncé que les quatre sous-commissions ont achevé leur mission et que le projet de règlement, fort de ses 275 articles, est désormais entre les mains de la commission technique pour un dernier toilettage avant son adoption en plénière.

Le député Djoli, figure emblématique de la politique congolaise, a souligné l'importance de ce projet qui vise à renforcer le cadre législatif pour une gouvernance efficace et transparente. "Nous avons pris le temps nécessaire pour examiner minutieusement chaque article, afin de garantir que le règlement intérieur réponde aux exigences de notre temps et aux aspirations de notre peuple", a-t-il déclaré.

La rapporteuse de la commission, la députée Geneviève Inagosi, a également partagé son enthousiasme quant aux progrès réalisés. Elle a mis en lumière le travail de la sous-commission Relations avec l’extérieur, qui a abordé des sujets cruciaux tels que la diplomatie parlementaire, l'organisation des cabinets des membres du bureau, et l'administration. "Les débats ont été constructifs et ont reflété la diversité de nos opinions, tout en préservant un esprit de convivialité", a-t-elle exprimé.

Malgré un léger retard par rapport au calendrier initial, dû à des raisons techniques, la commission Djoli reste confiante quant à la finalisation du projet. Ce règlement intérieur, qui comprend quinze articles de plus que celui de la précédente législature, promet d'apporter des innovations significatives dans le fonctionnement de l'Assemblée nationale.

L'adoption de ce règlement représentera un jalon majeur pour la démocratie congolaise, en établissant des normes claires et actualisées pour le travail législatif. Avec cette avancée, l'Assemblée nationale se dote des outils nécessaires pour relever les défis de la législature actuelle et poser les fondations d'un avenir prospère pour la République Démocratique du Congo.

Célestin Lubo

 

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Appel à une transformation profonde de la Nation : Des réformes salutaires pour un avenir prospère

(Par l’Evangéliste Colin NZOLANTIMA)

Dans un monde en constante évolution, où les défis politiques, économiques et sociaux se multiplient, il est crucial de se tourner vers des réformes salvatrices pour assurer un avenir prospère. C'est dans cet esprit de renouveau et de transformation que l'évangéliste Colin NZOLANTIMA nous exhorte à réfléchir, à agir et à nous réinventer.

L'influence de la mentalité gréco-latine est un héritage complexe qui a façonné les structures de pouvoir et les mentalités pendant des siècles. Cette centralisation du pouvoir, cette quête de domination et cette recherche effrénée du profit au détriment de l'intérêt commun ont marqué nos sociétés. Il est temps de se libérer de ces schémas dépassés, de se tourner vers des valeurs plus humbles, plus justes et plus solidaires.

La Torah, source de sagesse millénaire, nous rappelle l'importance de revenir aux principes divins pour guider nos actions dans tous les domaines de la société. La transformation ne peut se faire sans une réelle intégration des commandements de Dieu dans nos vies, nos institutions, nos pratiques. C'est en faisant de la politique, de la religion, de l'économie, de la science, de la famille et de l'éducation des terrains où la sagesse divine s'épanouit que nous pourrons bâtir un avenir solide et durable.

La délégation du pouvoir et la division du travail sont des principes anciens mais ô combien actuels. En favorisant la collaboration, en encourageant la diversité et en valorisant la créativité de chacun, nous pouvons construire des sociétés plus justes, plus équitables et plus prospères. La réussite du modèle japonais en est un exemple probant, où le respect de la hiérarchie et la consultation de tous les acteurs ont permis des avancées extraordinaires.

La formation des disciples, dans les affaires comme dans la vie spirituelle, est un pilier essentiel pour assurer la transmission des savoirs, des valeurs et des compétences. En s'entourant de mentors, de guides et de modèles, nous pouvons apprendre, grandir et nous élever vers l'excellence. L'apprentissage, la formation continue et le partage de connaissances sont les clés de la réussite individuelle et collective.

En République Démocratique du Congo, comme dans de nombreux autres pays, des réformes cruciales sont nécessaires pour assurer un avenir meilleur. La sélection de personnalités compétentes, intègres et dévouées aux intérêts collectifs dans les sphères politiques, économiques et sociales est un premier pas indispensable. L'IGF et d'autres organes de contrôle ont un rôle crucial à jouer pour garantir une gestion transparente, efficace et responsable des ressources publiques.

En conclusion, la clé d'un avenir prospère réside dans notre capacité à unir nos forces, à valoriser nos ressources et à agir avec intégrité et vertu. En choisissant la voie de la transformation profonde, en optant pour des réformes audacieuses et en plaçant l'humain et la nature au centre de nos préoccupations, nous pouvons bâtir des sociétés plus justes, plus solidaires et plus durables.

Célestin Lubo

Appel à une transformation profonde de la Nation : Des réformes salutaires pour un avenir prospère
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