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Kinshasa : lancement du mouvement des femmes ambitieuses en RDC


Le mouvement des femmes ambitieuses en RDC, MFA en sigle, a célébré le vendredi 29 septembre 2023 sa sortie officielle au centre culturel boboto. Cette structure regroupant des femmes politiques venues de différents coins du pays, se veut un cadre qui contribue à la croissance et a l’amélioration de taux de participation des femmes à des instances de prise de décisions.
Dans son intervention, madame la coordonnatrice de MFA, Antoinette Lokomba Mboyo, a souligné que le mouvement des femmes ambitieuses en RDC, vise l’accompagnement, l’encadrement et la coordination des efforts pour la promotion de droit de la femme, d’une part, et de lutter contre toutes violences faite à la femme, d’une part.
«En effet, la rencontre de ce jour s’inscrit dans un processus visant à consolider les liens entre les femmes de toutes tendances politiques, en vue de relever le défi commun qui est celui de l’amélioration et de la participation des femmes dans les instances de prise de décision en RDC. D’aucuns ignorent que la RDC est un pays potentiellement riche. Il a besoin d’une gouvernance participative pour son prélèvement qui passe par l’apport de ses filles et fils que nous sommes. Ce le sens à donner à la présente initiative qui consiste à promouvoir le droit de la femme sans aucune discrimination», a déclaré Antoinette Lokomba.
L’essence de MFA
«Le projet de mettre en place une structure composée des femmes politiques est parti d’un constant et d’un souci. Le constat selon lequel la femme qui a représenté 52% de l’électorat lors des élections de 2018, demeure avec un taux aussi faible de 28%... A ce jour, la République démocratique du Congo, notre pays, vient de fêter sa 35ème année au sein de la convention pour l’élimination de toute le forme et spéculation à l’égard de la femme, sa 20ème année depuis qu’elle a adopté la résolution 13.25, sa 6ème année depuis l’adoption de la loi sur la parité entre homme et femme et enfin sa 7ème année depuis l’adoption de la constitution du 18 février 2006», a-t-elle ajouté.
Eunice Maleka

 

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Un atelier entre les Etats-Unis et la RDC soutient le développement d’une chaîne de valeur pour les batteries de véhicules électriques


*Les 25 et 26 septembre, les gouvernements des États-Unis et de la RDC, en partenariat avec le Centre pour la stratégie sur les minéraux critiques de SAFE, ont organisé un atelier à Kinshasa pour soutenir les efforts de la RDC visant à développer une chaîne de valeur dans le secteur des batteries pour véhicules électriques (VE) et connecter le Conseil des batteries de la RDC avec l’expertise des États-Unis et du secteur privé. L'atelier a promu l'objectif de garantir que les minéraux essentiels sont produits, traités et recyclés en RDC afin que le peuple congolais puisse réaliser le plein potentiel de développement économique de ses ressources minérales.
L'événement a réuni des représentants du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire, ainsi que des responsables des gouvernements américain et congolais, dont le ministre des Finances Nicholas Kazadi, qui a réfléchi aux opportunités offertes à la RDC de passer du statut de producteur de matières premières à celui de pays industriel. Les participants ont identifié les défis et les obstacles au développement du secteur des batteries pour véhicules électriques et ont partagé les meilleures pratiques pour établir des chaînes de valeur durables pour l'extraction, le raffinage, la fabrication et l'exportation des ressources naturelles. Une chaîne d’approvisionnement en batteries électriques en RDC et en Zambie créera des opportunités d’investissement ouvert et transparent et permettra de conserver une plus grande partie de la valeur ajoutée du secteur en Afrique. Dans ses remarques à la clôture de l'atelier, le chef de mission adjoint par intérim de l'ambassade américaine, Mich Coker, a souligné la nécessité d'une transition énergétique juste qui donne la priorité à l'engagement des communautés locales et à la garantie des normes environnementales les plus élevées et de la bonne gouvernance, et il a souligné l'engagement des États-Unis à travailler avec la RDC pour faire progresser ses objectifs de lutte contre la corruption. L'atelier, financé conjointement par le Conseil des batteries de la RDC et le Bureau des ressources énergétiques du Département d'État américain, fait suite au protocole d'accord (MOU) entre les États-Unis, la RDC et la Zambie annoncé lors du Sommet des dirigeants États-UnisAfrique en décembre 2022. Demande mondiale de cobalt devrait augmenter considérablement dans les décennies à venir pour répondre à la demande de batteries pour véhicules électriques. La RDC produit 70 % du cobalt mondial et est le premier producteur africain de cuivre, deux éléments cruciaux pour la transition énergétique propre afin de contribuer à réduire les émissions de carbone et de soutenir la réponse mondiale à la crise climatique.

Un atelier entre les Etats-Unis et la RDC soutient le développement d’une chaîne de valeur pour les batteries de véhicules électriques
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Auteur des quatre ouvrages et co-auteur du livre L’Enseignement s’interroge…Pascal KABAMB'a et Victor Wakwenda inondent le marché Congolais !


Victor WAKWENDA, co-auteur et Pascal KABAMB'a, auteur

Guillaume Karogo, Directeur Chef de service des programmes scolaires portant ces ouvrages sur les fonts baptismaux L'auteur, Inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, présente quatre ouvrages lors d'une cérémonie de vernissage des ouvrages.
Une avancée majeure dans le domaine de l'enseignement et de la santé en RDC.
Samedi 30 septembre 2023, une cérémonie de vernissage des ouvrages a eu lieu, marquant la présentation de nouvelles réalisations dans le domaine des ouvrages. L'inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, auteur principal, et son co-auteur WAKWENDA BUKASA Victor ont présenté quatre ouvrages lors de cette occasion mémorable.
La cérémonie a débuté par une prière d'ouverture prononcée par Monsieur le Curé de la Paroisse Saint Cyprien, suivie de l'hymne national. Thodd NYARUBASA a ensuite prononcé un mot de circonstance, exprimant sa gratitude envers tous les participants. Il a souligné que cette présentation d'ouvrages marquait la naissance d'une nouvelle ère dans le domaine de l'ouvrage et que quatre ouvrages allaient être présentés lors de cette cérémonie.
L’Inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, qui compte plus de 50 ans d'expérience dans l'enseignement, a été présenté en tant qu'auteur principal des ouvrages. Originaire de la Province de Lomami, il a travaillé dans différentes institutions de l'enseignement au cours de sa carrière.
Son co-auteur, WAKWENDA BUKASA Victor, également doté d'une expérience de plus de 50 ans dans l'enseignement, a participé à l'écriture de l'ouvrage intitulé "L'enseignement s'interroge".
L'ouvrage "L'ENSEIGNEMENT S'INTERROGE ! Cas du Congo ex-Zaïre" offre, quant à lui, une analyse approfondie de l'état de l'enseignement en RDC, mettant en évidence les problems, tels que les déperditions scolaires massives, les difficultés rencontrées par les étudiants lors des examens nationaux et les pratiques d'antivaleurs généralisées. Les auteurs, en tant qu'inspecteurs du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, ont cherché à expliquer ces problèmes et à proposer des solutions réalistes.
Ce livre est, en effet, une méditation et une alerte pour les parents, les acteurs pédagogiques, les planificateurs et les décideurs en matière d'enseignement et d'éducation en RDC.
La collection "NOUS MANGEONS MAL !" met l'accent tout particulier sur l'importance de la santé et de l'éducation à la santé dès le plus jeune âge. Elle aborde divers aspects de la santé, allant de l'alimentation aux changements climatiques, en passant par les états psychologiques.
L'initiateur de cette collection encourage les lecteurs à remettre en question leurs habitudes alimentaires et de consommation, en mettant à leur disposition les acquis scientifiques et les connaissances des spécialistes de la santé. Cette collection vise à sensibiliser les adultes à l'importance d'une alimentation saine et à promouvoir un changement de mentalité.
La cérémonie de vernissage a été l'occasion, pour les invites, de poser des questions aux auteurs des ouvrages. Guillaume Karogo, Directeur Chef de service des programmes scolaires au Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé au vernissage des ouvrages, marquant ainsi leur officialisation.
La cérémonie de vernissage des ouvrages a été, enfin, marquée par la présentation de nouvelles réalisations majeures dans le domaine de l'enseignement et de la santé en RDC. Les ouvrages présentés par l'inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal et son co-auteur WAKWENDA BUKASA Victor offrent des perspectives intéressantes sur les défis rencontrés par le système éducatif congolais et promeuvent une meilleure hygiène de vie grâce à une alimentation équilibrée. Ces ouvrages constituent une sorte de bréviaire pour tous les curieux et chercheurs du monde entier. Ils sont disponibles et accessibiles à tous sur le marché.
Célestin Lubo

 

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Projet ‘’un hectare pour un étudiant’’ : Patrick Onoya présente des partenaires techniques !


Après l’acquisition de plus de mille hectares à Songololo, dans la province du Kongo Central, pour le démarrage de son projet philanthropique ‘’Un hectare pour un étudiant’’, Patrick Onoya passe à la vitesse supérieure. Le samedi 30 septembre dernier, le lobbyiste et expert en investissement a présenté, devant les étudiants de l’Université de Kinshasa et le corps académique de cette Alma mater, quelques partenaires techniques pour la réalisation de ce projet. «Projet un hectare pour un étudiant : en quoi cela consiste et comment y remédier ? », était le thème retenu au cours de ce colloque.
Sur place, l’initiateur dudit projet, Patrick Onoya Ntambwe, a souligné que le projet Un hectare pour un étudiant est dans la phase décisive. Celle de la réalisation proprement dite et des partenariats. Sur le champ, le lobbyiste a présenté les canaux pour atteindre le projet. Un site internet ‘’ www.unhectare-etudiant.com ’’ et une application mobile ‘’Mon Hectare’’.
Poursuivant son intervention, Patrick Onoya a donné en grandes lignes, les raisons qui l’ont poussé à faire un échange dynamique avec les universitaires d’une autre faculté. « Il était plutôt question de s’armer des techniciens donc des agronomes; capables d’accompagner le projet dans sa phase pilote. Car, à Songololo, nous voulons cultiver 1.000 hectares de manioc pour entrer dans la dynamique du ministère de l’industrie en ce qui concerne notamment la fabrication ou la production des pains au travers la farine de manioc panifiable », a-t-il déclaré.
De plus, à l’en croire, cette conférence a été tenue dans le but de « s’assurer que nous avons les partenaires techniques qui conviennent car ici c’est la sommité en matière d’agronomie en RDC. Et nous sommes en train d’espérer que le projet un Hectare pour un étudiant va pouvoir avoir l’accompagnement qui convient ».
Après l’obtention récemment de plus de cent milles hectares des terres à Songololo, Patrick Onoya a précisé que la première campagne de ce projet sera lancée à partir du mois de décembre 2023.
Fidel Songo

 

Projet ‘’un hectare pour un étudiant’’ : Patrick Onoya présente des partenaires techniques !
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Jean-Lucien Bussa : ‘‘La RDC a intérêt à capitaliser de sorte à tirer les meilleures parties de la ZLECAf’’


Jean-Lucien Bussa face à la presse



En sa qualité de Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba a participé à la 1ère réunion de la Coordination du Comité National de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en RDC (CN-ZLECAf), projet pour lequel il s’était mobilisé, il y a quelques années, pour son adoption au Parlement congolais par le truchement d’un face-à-face avec la représentation nationale. En effet, cette réunion s’est déroulée le jeudi 28 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement, et présidée par le Premier Ministre Sama Lukonde qui a formulé ses félicitations pour la tenue effective de cette rencontre, qui marque une phase décisive dans le démarrage des activités de la ZLECAF en RDC.
Défis énormes
Au sortir de cette importante séance de travail, face à la presse, Jean-Lucien Bussa a révélé que des défis des politiques macroéconomiques robustes, infrastructurels, de connectivité à l’intérieur du pays et les pays limitrophes se posent à la RDC.
«On peut retenir deux choses, principalement la première, c'est le lancement officiel de l'opérationnalisation du Comité National de suivi de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Il s'est agi, pour le Premier Ministre, de nous donner des orientations très claires sur la manière dont nous devons nous y mettre afin que la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine soit l'occasion par laquelle la République démocratique du Congo tire son économie vers le haut en améliorant ses échanges, mais aussi en améliorant le volume des investissements. On a relevé beaucoup d'enjeux par rapport à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, l'enjeu le plus important, c'est que le revenu des Africains peut s'accroître lorsque la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est mise en œuvre de manière efficace. La pauvreté peut être réduite. Le coût des investissements peut aussi être réduit. Pour le prix des biens et services, l'enjeu est tel qu'aucun pays ne peut se permettre de pouvoir se rétracter. Et la République démocratique du Congo, qui occupe une position stratégique au cœur de l'Afrique, a intérêt à pouvoir capitaliser de sorte à tirer les meilleures parties de Zone de Libre-Échange Continentale Africaine », a-t-il affirmé.
Mot du Premier Ministre
En sa qualité de Président de cette importante commission nationale, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a rappelé, d’entrée de jeu, la nécessité de ce rendez-vous marquant l’opérationnalisation des projets de la ZLECAf en RDC.
« Ce jour, je vous ai conviés à prendre part à ce grand rendez-vous officiel au cours duquel j'ai résolu de rendre opérationnel le comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle. Comme d'aucuns le savent, l'objectif principal de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, ZLECAF, est de créer un marché unique des biens et services pour faciliter la libre circulation des personnes et des investisseurs ainsi que de jeter les bases d'une union douanière continentale. Le rapport de la Banque Mondiale 2020 sur les effets économiques et distributionnels représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d'élargir l'inclusion économique dans les pays africains. En développant le commerce intra-africain, en abaissant le coût des échanges et en rationalisant les procédures aux frontières, la mise en œuvre effective de la ZLECAF aidera les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques et à mettre en place les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
En effet, le Chef du Gouvernement a souligné que la mise en œuvre efficace de la ZLECAF dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes.
«Grâce à ce décor, vous noterez avec moi que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est une réelle opportunité. Sa mise en œuvre efficace dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. Dans son organisation et son fonctionnement, le CN-ZLECAF s'est plié à l'exigence de prendre en compte toutes les parties prenantes concernées, en l'occurrence le secteur public, le secteur productif, le secteur lié au développement des infrastructures et du secteur financier, le secteur privé, la société civile, le monde scientifique et les partenaires au développement. Il a pour mission d'assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) en République démocratique du Congo. Les ressources du CN-ZLECAF émargent aux budgets du ministère du Commerce extérieur. Elles proviennent aussi des contributions des partenaires au développement », a-t-il fait remarquer.
Aussi, a-t-il salué la mobilisation des membres de la coordination de la mise en œuvre de la ZLECAF.
« Votre présence à cette 1ʳᵉ réunion de la coordination du CN-ZLECAF, en qualité des membres de la coordination du CN-ZLECAF, justifie de votre engagement pour une mise en œuvre effective et cohérente de la ZLECAF au sein de la République. Je vous en félicite. Ainsi, je rends opérationnel, ce jour, le Comité de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle et vous invite, chacun dans sa sphère des compétences, à vous approprier cet outil de mise en œuvre de la ZLECAF en RDC », a conclu le Premier Ministre.
La Pros.

 

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Paul Nsapu: ‘‘La femme mérite honneur et respect, parce qu'elle est un être humain d'abord’’

Paul Nsapu Mukulu, Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), est intervenu, vendredi 29 septembre dernier, à la campagne de sensibilisation des femmes et jeunes filles à leurs droits en République Démocratique du Congo (RDC). Une initiative de la Fondation Chris Ngal, en collaboration avec la section Genre de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), la Société Civile ainsi que de la CNDH dans le cadre du projet « Zéro violation des droits des femmes à l'horizon 2050 », qui va s'étendre dans des écoles, des universités, des centres des femmes pour former le Réseau des femmes et jeunes filles défenseures de leurs droits.
Observation objective
A cette rencontre, Paul Nsapu a souligné le principe instituant l’accès aux droits fondamentaux par les femmes et les jeunes filles, au même titre que tous les autres citoyens. « En effet, parmi les principes qui sont à la base des droits de l'homme figurent aussi l'égalité et de non-discriminatoire. Il est donc clair qu'en vertu du droit international des droits de l'homme, et du droit de l'homme, toutes les femmes, jeunes filles y comprises doivent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux au même titre que les autres citoyens », a-t-il déclaré.
Et d'ajouter : « Force est de constater que les femmes restent victimes des violations graves des droits de l'homme en raison des us et coutumes rétrogrades, des attitudes et pratiques qui reposent sur des idées préconçues de la supériorité ou de l'infériorité en fonction du sexe d'une personne, qui se traduit par l'adage: la femme est un être faible ».
Appui des textes
Dans son intervention, le Président de la CNDH a établi le pont avec les instruments internationaux et régionaux qui reconnaissent les droits de la femme. Il s'agit notamment de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, le protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique.
« En RDC, le nouveau code de la famille révisé en 2016, apporte des avancées significatives sur le plan de l'égalité entre l'homme et la femme dans le domaine de la vie sociale. Je cite les articles 444, 445, 448, 451, etc. », a-t-il indiqué.
Vœu de la CNDH
Pour Paul Nsapu, le respect de la femme est un droit dont on ne peut lui priver.
« La femme mérite honneur et respect, parce qu'elle est un être humain d'abord. Dans ce contexte lié au respect de la race humaine, la parité vaut son pesant d'or. Le vœu de la CNDH-RDC qui milite pour la promotion et la protection des droits de la femme est de voir ce forum examiner notamment comment l'ODD 5 peut être mis en œuvre par l'Etat congolais pour garantir les droits des femmes et des jeunes filles, comprendre et identifier les lacunes et les obstacles dans la mise en œuvre des droits reconnus aux femmes et aux jeunes filles par les instruments internationaux, régionaux et nationaux », a-t-il conclu.
La Pros.

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