Le mouvement des femmes ambitieuses en RDC, MFA en sigle, a célébré le vendredi 29 septembre 2023 sa sortie officielle au centre culturel boboto. Cette structure regroupant des femmes politiques venues de différents coins du pays, se veut un cadre qui contribue à la croissance et a l’amélioration de taux de participation des femmes à des instances de prise de décisions. Dans son intervention, madame la coordonnatrice de MFA, Antoinette Lokomba Mboyo, a souligné que le mouvement des femmes ambitieuses en RDC, vise l’accompagnement, l’encadrement et la coordination des efforts pour la promotion de droit de la femme, d’une part, et de lutter contre toutes violences faite à la femme, d’une part. «En effet, la rencontre de ce jour s’inscrit dans un processus visant à consolider les liens entre les femmes de toutes tendances politiques, en vue de relever le défi commun qui est celui de l’amélioration et de la participation des femmes dans les instances de prise de décision en RDC. D’aucuns ignorent que la RDC est un pays potentiellement riche. Il a besoin d’une gouvernance participative pour son prélèvement qui passe par l’apport de ses filles et fils que nous sommes. Ce le sens à donner à la présente initiative qui consiste à promouvoir le droit de la femme sans aucune discrimination», a déclaré Antoinette Lokomba. L’essence de MFA «Le projet de mettre en place une structure composée des femmes politiques est parti d’un constant et d’un souci. Le constat selon lequel la femme qui a représenté 52% de l’électorat lors des élections de 2018, demeure avec un taux aussi faible de 28%... A ce jour, la République démocratique du Congo, notre pays, vient de fêter sa 35ème année au sein de la convention pour l’élimination de toute le forme et spéculation à l’égard de la femme, sa 20ème année depuis qu’elle a adopté la résolution 13.25, sa 6ème année depuis l’adoption de la loi sur la parité entre homme et femme et enfin sa 7ème année depuis l’adoption de la constitution du 18 février 2006», a-t-elle ajouté. Eunice Maleka
*Les 25 et 26 septembre, les gouvernements des États-Unis et de la RDC, en partenariat avec le Centre pour la stratégie sur les minéraux critiques de SAFE, ont organisé un atelier à Kinshasa pour soutenir les efforts de la RDC visant à développer une chaîne de valeur dans le secteur des batteries pour véhicules électriques (VE) et connecter le Conseil des batteries de la RDC avec l’expertise des États-Unis et du secteur privé. L'atelier a promu l'objectif de garantir que les minéraux essentiels sont produits, traités et recyclés en RDC afin que le peuple congolais puisse réaliser le plein potentiel de développement économique de ses ressources minérales. L'événement a réuni des représentants du secteur privé, de la société civile et du monde universitaire, ainsi que des responsables des gouvernements américain et congolais, dont le ministre des Finances Nicholas Kazadi, qui a réfléchi aux opportunités offertes à la RDC de passer du statut de producteur de matières premières à celui de pays industriel. Les participants ont identifié les défis et les obstacles au développement du secteur des batteries pour véhicules électriques et ont partagé les meilleures pratiques pour établir des chaînes de valeur durables pour l'extraction, le raffinage, la fabrication et l'exportation des ressources naturelles. Une chaîne d’approvisionnement en batteries électriques en RDC et en Zambie créera des opportunités d’investissement ouvert et transparent et permettra de conserver une plus grande partie de la valeur ajoutée du secteur en Afrique. Dans ses remarques à la clôture de l'atelier, le chef de mission adjoint par intérim de l'ambassade américaine, Mich Coker, a souligné la nécessité d'une transition énergétique juste qui donne la priorité à l'engagement des communautés locales et à la garantie des normes environnementales les plus élevées et de la bonne gouvernance, et il a souligné l'engagement des États-Unis à travailler avec la RDC pour faire progresser ses objectifs de lutte contre la corruption. L'atelier, financé conjointement par le Conseil des batteries de la RDC et le Bureau des ressources énergétiques du Département d'État américain, fait suite au protocole d'accord (MOU) entre les États-Unis, la RDC et la Zambie annoncé lors du Sommet des dirigeants États-UnisAfrique en décembre 2022. Demande mondiale de cobalt devrait augmenter considérablement dans les décennies à venir pour répondre à la demande de batteries pour véhicules électriques. La RDC produit 70 % du cobalt mondial et est le premier producteur africain de cuivre, deux éléments cruciaux pour la transition énergétique propre afin de contribuer à réduire les émissions de carbone et de soutenir la réponse mondiale à la crise climatique.
*Après que la CENI aura publié la liste des candidats à l’élection présidentielle, la période de la campagne électorale va s’ouvrir. Ainsi, les candidats et leurs équipes seront appelés à se déployer sur l’ensemble d’un vaste pays comme la RDC qui, depuis 2018, compte 25 Provinces subdivisées en 145 territoires et 34 villes. La ville-province de Kinshasa n'est pas divisée en territoires mais en 24 communes urbaines. Le parcourir du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest n’est pas du tout chose aisée. Il faudra aux candidats de gros moyens matériels et financiers pour affronter les enjeux de la campagne électorale. Ils devront endurer de l’hostilité de la part des gens qui ne leur sont pas favorables, et pouvoir y faire face. Ils connaitront donc des hauts et des bas sur le plan émotionnel, chaque jour, durant la période fixée par la CENI.
Mais, étant donné l’étendue du pays, les candidats présidentiables pourront recourir à l’accompagnement des hommes politiques appartenant à des regroupements qui les soutiennent. Tel est le cas du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi dont la candidature à l’élection présidentielle de décembre 2023 est portée par les partis membres de l’Union sacrée de la nation, ainsi que d’autres regroupements politiques qui ont vu le jour dans notre pays. Car, battre la campagne, c’est comme marcher dans un labyrinthe. Si l’on prend un mauvais virage au début, tout ce qui suit sera également erroné. Face à cette évidence, l’institut de sondage Le peuple d’abord a déployé ses agents dans toutes les provinces pour tenter de connaître les personnalités politiques capables de mieux mener la campagne en faveur de la réélection de Félix Tshisekedi en décembre prochain. Ci-dessous, nous publions les résultats pour les grands ensembles politico-administratifs de notre pays. ESPACE GRAND EQUATEUR 1. Michel Bongongo Ikoli Ndombo: 78% Cet homme politique a été sénateur représentant l’Équateur, membre du Mouvement de libération du Congo –MLC- et de l’Union des forces du changement-UFC. Il a exercé successivement les fonctions de vice-président de l’Assemblée régionale de 1985 à 1989 et son président de 1989 à 1990; ministre d’État en charge du Budget de 2014 à 2016, de la Fonction publique, et ministre intérimaire de la Défense nationale, Anciens combattants et Réinsertion. Il est actuellement président national du parti politique «Actions pour le bien-être des Communautés de la RDC» -ABC-RDC. Professeur ordinaire à la Faculté des sciences sociales, administratives et politiques de l’Université pédagogique nationale, il est détenteur d’un diplôme de docteur en philosophie à l’Université catholique de Louvain en Belgique, licencié en philosophie de l’Université Saint Joseph à Beyrouth au Liban. De 1986 à 1990, il a travaillé au Conseil national de sécurité-cabinet du Conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, et de 1994 à 1997, il a été Chef de la Maison civile du chef de l’Etat. Michel Bongongo jouit d’une bonne audience dans le Grand Equateur grâce à son sens d’écoute, son abord facile, sa sagesse et son esprit de responsabilité. Il est donc en mesure de rallier de grandes foules à la candidature de Félix Tshisekedi dont il apprécie la vision qui place le peuple au centre de toute action. 2. Jean-Pierre Bemba Gombo: 73% Pour avoir lutté, les armes à la main, contre la volonté de Laurent-Désiré Kabila d’anéantir la province de l’Equateur dont est issu le président Mobutu, Jean-Pierre Bemba Gombo est incontestablement l’homme le plus populaire dans cet espace politico-administratif. Les populations l’adulent et sont prêtes à le suivre dans tous les ordres qu’il pourrait donner. Ainsi, déjà en 2022, Jean-Pierre Bemba avait entrepris une tournée dans le Grand Equateur afin de mobiliser pour la réélection du Chef de l’Etat à la présidentielle de 2023. Drainant de nombreuses foules à chacune de ses descentes, il avait facilement prêché à Gbadolite, Gemena, Lisala, Boende, Mbandaka, Mongala, etc. Bemba fut considéré comme le fils d’Etienne Tshisekedi, voilà pourquoi il lui avait rendu visite par deux fois à la CPI où il était incarcéré. L’on comprend dès lors qu’il se jette dans la bataille pour soutenir la candidature de Félix Tshisekedi dont le bilan du premier mandat, a-t-il déclaré haut et fort, est largement positif. Le président national du MLC a occupé les fonctions de vice-président de la République pendant le régime 1+4. 3. Mossaï Temongonde Sanguma: 60% Il est pasteur de la Communauté évangélique de l’Ubangi-Mongala, membre de l’Église du Christ au Congo, professeur d’université et homme politique. Le 15 mars 2019, il a été élu sénateur pour la province du Sud-Ubangi. Il est depuis le 2 mars 2021, le deuxième vice-président du bureau du Sénat. En 2003, il obtient un doctorat en philosophie des études interculturelles (Missiologie-School of World Mission). Depuis 2003, Mossaï Sanguma est professeur de Science de la Mission, Oecuménisme et Science des religions à l’Université protestante au Congo, et à la Faculté de théologie évangélique de Bangui –FATEB- en Centrafrique de 2004 à 2007. Ce pasteur ne passe jamais inaperçu auprès des populations grâce à ses multiples œuvres philanthropiques. Il contribue également à des travaux de réhabilitation et construction des routes dans son fief électoral, voire même dans la province de la Mongala. Compte tenu de son audience, il peut facilement mobiliser pour la réélection de Félix Tshisekedi auprès de ses ouailles et des membres d’autres communautés. 4. Pierre Yula Omombo: 58% Editeur responsable du groupe de presse Le Libre Débat comprenant un magazine en quadrichromie et un hebdomadaire, il analyse depuis de nombreuses années la situation de la RDC dans tous les domaines. La pertinence de ses idées lui a fait connaître non seulement de l’ancien et l’actuel président de la République, mais également des décideurs aussi bien politiques qu’économiques. Dans la province de la Tshuapa dont il est originaire, il est apprécié par les populations, surtout les jeunes, pour de multiples plaidoyers qu’il n’a jamais cessé de mener auprès des instances tant nationales que provinciales en rapport avec des projets socioéconomiques élaborés en vue du développement de cette entité politico-administrative, et le bien-être des populations. 5. Aimé Molendo Sakombi: 55% Fils de l’inoubliable Dominique Sakombi Inongo, Aimé Sakombi Molendo, a annoncé sa candidature à la députation nationale pour le siège de Lisala ville. Déterminé à assurer le deuxième mandat au président de la République, le ministre des Affaires foncières a aussi mobilisé la base de l’UNC à voter massivement Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2023. Pendant son séjour et à toutes les rencontres qu’il a eues avec les représentants des différentes couches sociales, il n’a cessé de lancer: Mongala pour Félix Tshisekedi en 2023. Depuis le début de cette année 2023, le ministre s’est énormément investi de plusieurs manières afin de vitaliser efficacement l’UNC dans la Mongala, notamment en dotant les bureaux de ses 3 territoires d’un siège digne du parti, à savoir Lisala, Bumba et Bongandanga. KONGO CENTRAL 1. Atou Matubwana: 70%, Généralement présenté comme l’homme le plus populaire du Kongo central, l’ancien gouverneur demeure fermement attaché au chef de l’Etat Félix Tshisekedi qu’il considère comme son maître et lui le bon élève. Ainsi, dans le cadre de son parti politique Ingeta, membre du regroupement AAAP, il mène un travail énorme apprécié de tout le monde. Atou Matubuana continue à prouver à l’opinion nationale que l’on peut aussi compter sur lui pour toute action en faveur du président de la République. Totalement impliqué dans la vision du chef de l’Etat, cet acteur politique ne jure que par sa réélection à la tête de la RDC en décembre 2023. Pour cela, il mobilise l’électorat du Kongo Central partout où il passe. 2. Fabrice Puela: 68% Le ministre des droits humains avait déjà plébiscité au Kongo-Central précisément à Matadi, Félix Tshisekedi comme candidat naturel de son parti politique «Congo Nova» à la présidentielle de 2023. A ce sujet, il avait fait savoir aux populations de Matadi que le gouvernement Sama Lukonde est en train de travailler sur plusieurs plans dont son ministère des droits humains où, à travers la justice transitionnelle, il a fait adopter plusieurs lois à l’Assemblée nationale qui ont conduit à la consultation nationale pour la réparation des victimes de crimes graves avec l’accompagnement de la première Dame, Denise Nyakeru. En outre, le ministre des Droits humains avait justifié son choix de Félix Tshisekedi par le fait que son parti Congo Nova partage avec l’UDPS non seulement la même vision celle du «peuple d’abord», mais également la même idéologie politique. 3. Nefertiti Ngudianza: 61%,5 Elle avait brigué, en 2022, le poste de gouverneur de la province du Kongo central. N’ayant pas été élue, la sénatrice Néfertiti Ngudianza Bayokisa Kisulu, a continué à marquer sa présence dans toutes les activités politiques de cette partie du pays. Licenciée en droit de l’Université de Kinshasa, elle entame sa carrière professionnelle en 1999 après avoir passé dans un cabinet d’expertise pendant 6 mois à Kinshasa. Très écoutée, elle est capable de mener une véritable campagne électorale, à la manière du pays de l’Oncle Sam où elle a grandi, pour la réélection de Félix Tshisekedi en décembre 2023. 4. Guy Bandu: 58% Le gouverneur du Kongo Central, membre de l’union sacrée, avait regroupé dans une salle de la ville portuaire de Matadi plusieurs personnalités politiques locales pour vulgariser la charte de l’Union sacrée, après son adoption le 5 avril 2023 à Kinshasa par les partis membres. Guy Bandu a exprimé son souhait de voir tout le monde se mobiliser pour faire réélire Félix Tshisekedi au Kongo Central. Conscient de cette situation, l’autorité provinciale mobilise déjà toutes les couches sociales afin de marquer l’histoire en assurant pour la première fois une large victoire au président de la République. GRAND KASAI 1. She Okitundu: 80% Le parti social-démocrate vert s’est récemment prononcé en faveur de la candidature de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de décembre 2023. L’annonce a été faite à la clôture de sa première convention tenue du 5 au 7 septembre dernier à Kinshasa. A l’issue de ces travaux, les membres ont exprimé «la nécessité d’avoir un leadership éclairé au sommet de l’Etat », afin de relever efficacement les multiples défis que connait la RDC. Signalons que She Okitundu avait été directeur de cabinet et ministre des Affaires étrangères de l’ex-président Joseph Kabila. En tant membre de la l’ex-Majorité présidentielle, il avait été co-fondateur du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie. En cette qualité, il avait été élu en 2019 sénateur du Sankuru. 2. Denis Kambayi 78% Le sénateur Dénis Kambayi est président international de la synergie des notables et associations du Grand Kasaï. Lors de son séjour à Mbuji-Mayi, il a procédé à l’installation du comité local de sa structure et encouragé les Kasaïens, toutes tendances confondues, à se lever pour soutenir le deuxième mandat du président Tshisekedi en 2023. Et de lancer: « En dépit de nos appartenances politiques, nous devons accompagner le chef de l’Etat parce que nous avons besoin qu’il puisse faire le deuxième mandat, ce qui n’a pas été fait depuis plus de 60 ans. L’ancien gouverneur du Kasaï central a déjà mené la même campagne au Kongo central, Kinshasa, Kwango, Kwilu, Kasaï (Tshikapa), Kasaï central (Kananga). Après Kasaï oriental (Mbuji-Mayi), Dénis Kambayi entend mettre le cap sur Lomami, Sankuru, avant de « projeter une grande descente dans l’espace du grand Kivu ou le grand Katanga, le grand Équateur ou le grand Oriental. 3. Lambert Mende Omalanga: 64% Celui qui fut plusieurs fois ministre, dont celui de la Communication et Médias de 2008 à 2012, puis de 2014 à 2019, est le président national du parti politique Convention des Congolais Unis-CCU. Originaire de Lodja dans le district de Sankuru, il a fait des études de droit à l’Université nationale du Zaïre (campus de Kinshasa), mais ne les finit pas. Il part ensuite en Belgique, où il décroche une licence en criminologie de l’Université libre de Bruxelles (ULB). En 2005, Mende a été élu député national de la circonscription de Lodja comme membre du RCD/K-ML. Il fut le Rapporteur du Sénat pendant la transition (2003 à 2007), et vice-Premier ministre, ministre des Transports et Communications. Nommé ministre des Hydrocarbures dans le gouvernement Gizenga en février 2007, il n’a pas hésité à révoquer une partie de la licence qui avait été attribuée à Heritage Oil et Tullow Oil, deux sociétés qui veulent exploiter des gisements autour de lac Albert. Début 2019, il n’a pas réussi à se faire élire gouverneur de la province du Sankuru. Celui qui avait été traité par un défunt artiste-musicien congolais de « l’homme au verbe facile», est capable de parler, de mobiliser et de convaincre l’électorat en faveur de Félix Tshisekedi. 4. Nicolas Kazadi: 56% Le ministre des Finances est le membre du gouvernement Sama Lukonde le plus performant et le mieux apprécié des Congolais. Avant lui, les finances publiques ne se sont jamais si bien portées. Avec des réserves de change dépassant plusieurs milliards de dollars, le ministre a redonné de l’air à une économie balbutiante. S’appuyant sur l’excellent travail de l’Inspection générale des finances, l’argentier national se pose comme le régulateur, bien plus qu’un simple gestionnaire, des finances publiques. Il a hérité d’un plan de trésorerie peu reluisant, qui présentait la RDC comme un État, financièrement, au bord du gouffre. Aujourd’hui, les institutions de Bretton Woods sont d’avis que la RDC a réussi sa marche vers la résilience. Grâce au savoir-faire de Nicolas Kazadi, le FMI qui avait tourné le dos à la RDC suite à la gabegie financière, a renoué avec notre pays et s’est engagé à financer pour trois ans le programme économique du gouvernement. Il en est de même de la Banque mondiale avec un décaissement de 3 milliards de dollars échelonnés sur 18 mois en faveur de la RDC. Ces performances plaident évidemment en faveur du chef de l’Etat Félix Tshisekedi. GRAND KIVU 1. Aimé Boji: 72% Depuis son arrivée au ministère du Budget, Aimé Boji Sangara se fait remarquer par sa surveillance accrue de la qualité des dépenses publiques, et à leur stricte conformité aux instructions relatives à leur exécution. Cette orthodoxie dans la gestion des Finances publiques a permis le retour de la stabilité de la situation économique, ainsi que la mobilisation des recettes publiques observées actuellement en RDC. Tout le monde salue le renforcement par ce ministre de la gouvernance budgétaire, et sa rigueur pour ce qui est des dépenses et recettes de l’État. En outre, il est félicité pour sa volonté d’améliorer le cadre et des structures de l’administration du Budget. Enfin, dans le cadre de la vision portée par le chef de l’Etat, ce technocrate pose des actes socioéconomiques au profit de sa communauté, tout en l’encourageant à soutenir Félix Tshisekedi pour un second mandat à la tête du pays. 2. Honorable Singoma Mwanza 70% Le président du Caucus des élus du Nord-Kivu contribue énormément au retour de la paix dans la partie est du pays. C’est dans ce cadre qu’il prend part à toutes les initiatives du gouvernement visant la fin de la guerre, la démobilisation des rebelles, et le retour des déplacés dans leurs communautés respectives. Membre du regroupement politique AAB, l’élu du Nyirangongo souhaite vivement que la dynamique qui s’est mise en place permette rapidement de traiter la situation difficile que vit la population congolaise en général, et celle du Kivu en particulier. A cet effet, il soutient fermement le Premier ministre pour bien concrétiser la vision du chef de l’État. 3. Honorable Olive Mudekereza: 68% Le député national Olive Mudekereza encourage fortement la reprise effective des activités agricoles dans le Sud-Kivu. Il estime qu’après les guerres qui endeuillent les populations, l’agriculture sera la principale activité qui permettra aux déplacés de lutter contre la faim et de constituer des réserves. Pour cette raison, il se rend à des intervalles réguliers dans le territoire de Walungu avec des étudiants de l’Institut supérieur de développement rural –ISDR/Bukavu, les experts agricoles et autres jeunes entrepreneurs du milieu; ce dans l’objectif de vulgariser les nouvelles techniques agricoles. Sur place, le député national a profité de son champ pour partager son expérience d’entrepreneur avec ces étudiants et chercheurs. Pour lui, l’objectif est de voir ces étudiants accueillir des nouvelles connaissances sur l’agribusiness. Il sied de noter que l’émergence de nouveaux entrepreneurs congolais est un des volets de la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. 4. Théo Ngwabidje: 57% Le gouverneur du Sud-Kivu a demandé à la population de sa province, de renouveler sa confiance au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Dans ses propos, il a salué le processus électoral en cours, ce dans l’objectif de faire le bon choix lors des élections générales de décembre 2023. A son avis, il faudrait élire des dirigeants qui peuvent réellement être au service du peuple, ceux qui mettent les intérêts de la population au centre de leurs préoccupations. Le gouverneur, haut cadre du parti présidentiel, estime qu’il serait sage pour le peuple de renouveler sa pleine confiance à “Fatshi Béton” afin qu’il continue sur la même lancée du développement. MANIEMA 1. Justin Kalumba: 75% Le ministre des classes moyennes, petites et moyennes entreprises et artisanats, avait mis un accent particulier sur la publication des listes des candidats gagnants au concours des plans d'affaires –COPA-, une première initiative en RDC chargée de subventionner les petites et moyennes entreprises. Ce concours est un projet qui avait rassemblé plus de 1000 candidatures, mais auquel uniquement près de 500 candidatures pertinentes avaient été retenues, réparties dans différentes villes de Kinshasa, Matadi, Lubumbashi et Goma. Notons que l’émergence de la classe moyenne dans notre pays est la volonté maintes fois exprimée par le président de la République. 2. Honorable Tunda 66% Le député national Prosper Tunda Kasongo, a procédé à l’installation de son parti membre de l’Union Sacrée à Goma, il a aussi sensibilisé et galvanisé ses militants et de centaines de nouveaux membres. ‘’Le Congo doit rester un et indivisible’’, a insisté l’honorable Tunda en véritable patriote devant de centaines de militants. Lors de cette activité, l’honorable a insisté sur l’apport du peuple dans la consolidation de la démocratie, socle de l’émergence de la RDC. Il a exhorté ses partisans, et à travers eux toute la population du Nord-Kivu, à un soutien sans faille aux FARDC et au chef de l’Etat Félix Tshisekedi. GRAND KATANGA 1. Sama Lukonde: 80% Le regroupement politique « Agissons et Bâtissons » -AB- dont il est l’autorité morale, a tenu une réunion stratégique le jeudi 28 septembre 2023 à Kinshasa. Cet événement qui a réuni les présidents des différents partis membres de cette famille politique, avait pour but de mettre en place des stratégies en vue d’aller aux élections de décembre prochain, de la plus belle manière. Dans son allocution, Sama Lukonde, en sa qualité d’autorité morale de ce regroupement, a réaffirmé le soutien et l'engagement de la coalition à accompagner Félix Tshisekedi pour sa réélection à la présidentielle du 20 décembre. 2. Fifi Masuka : 76% Au cours d’un point de presse, Marie-Louise Epoli, haut cadre du Front des indépendants pour la démocratie chrétienne –FIDEC-, a affirmé que le parti de Fifi Masuka soutient la candidature de Félix Tshisekedi aux élections présidentielles de 2023. De même, madame Epoli a précisé que le parti de la femme forte du Lualaba alignera des candidats aux élections législatives nationales et provinciales, ainsi qu’aux élections locales pour y rafler la majorité. 3. Jacques Kyabula: 75% Le gouverneur du Haut-Katanga a lancé plusieurs chantiers d’infrastructures routières. Il s’agit des actions visant la reconstruction de cette entité politico-administrative. Il y a quelques semaines, l’autorité provinciale a dit avoir mis de l’accent sur la qualité des infrastructures routières. Ainsi, à Likasi comme à Lubumbashi où la plupart des routes datent de l’époque coloniale, le chef de l’Exécutif provincial a construit des routes ou avenues plus agrandies. Les matériaux utilisés, selon les ingénieurs, sont plus durables. Ces ouvrages sont munis de canalisation et de systèmes d’éclairage public. Dans le secteur alimentaire, le gouverneur a réalisé une bonne récolte des graines de maïs au cours de l’année culturale 2021-2022. Pour cela, il a organisé une visite de suivi de l’opération de remboursement des sacs de maïs pour les fermiers ayant bénéficié des intrants agricoles. Après avoir visité les dépôts de stock de maïs, il a annoncé l’instauration d’une journée dédiée aux agriculteurs. Ces sacs de maïs entreposés dans l’enceinte du Gouvernorat, seront transférés vers la minoterie pour la farine de maïs made in Haut- Katanga. Voilà donc une personnalité politique qui matérialise à merveille la vision de Félix Tshisekedi pour qui il est disposé à se mobiliser en vue de sa réélection en décembre 2023. 4. Danny Banza: 68% L’ambassadeur itinérant Dany Banza apparait incontestablement comme l’un des leaders incontestés de l’espace Grand Katanga. Alors que les enjeux électoraux de 2023 se dessinent clairement à l’horizon, Dany Banza Maloba qui a retrouvé enfin les insignes et les couleurs de son parti Avenir du Congo –ACO- à la suite de la mise à jour, par le Secrétariat général du Ministère de l’Intérieur en charge des partis politiques autorisés à fonctionner en République Démocratique du Congo, peut à présent se mobiliser dans la sérénité, dans le cadre de l’Union sacrée de la nation, avec pour objectif final de faire réélire Félix Tshisekedi aux élections présidentielles de 2023. 5. Serge Khonde: 65% L’ancien ministre des sports et loisirs est originaire du territoire de Sakania, dans le Haut-Katanga. Ayant repris son siège de député national, il ne manque jamais de rassurer les fils et filles de ce territoire de l’implication du gouvernement dans la modernisation de cette partie du pays dans le cadre du programme des 145 territoires initié par le chef de l’État. Pour ce faire, il échange souvent avec des jeunes, des vieux, des femmes, des associations socio-culturelles pour leur expliquer l’attention que porte le chef de l’Etat sur les problèmes ayant trait à ce territoire, tout en leur demandant de tout faire pour lui accorder un second mandat à la tête du pays. KINSHASA: 1. Ngobila Mbaka: 82% L’Alliance des Congolais progressistes –ACP- de Gentiny Ngobila Mbaka s'est engagé à soutenir la candidature du président de la République Félix Tshisekedi à l'élection présidentielle de décembre 2023. C'est ce qui ressort du congrès extraordinaire du parti organisé mercredi 6 septembre à Béatrice Hôtel de Kinshasa/Gombe. A cette occasion, le parti de Gentiny Ngobila a désigné Félix Tshisekedi comme son candidat président. L’autorité morale du parti, a expliqué les raisons de son choix. Selon lui, le progressisme qui est l'identité de l'ACP, cadre avec la vision socio-démocrate du chef de l'État Félix Tshisekedi. Ce dernier a, depuis son accession au pouvoir, initié des réformes importantes qui ont impacté la vie sociale des Congolais. Il a entamé des réformes qui ont permis de quadrupler le budget national en quatre ans, susceptible de financer le programme des 145 territoires ainsi que la construction et la rénovation des infrastructures de base. L'ACP juge positif le bilan du président et lui exprime son soutien et sa loyauté. Le parti a pris l'engagement ferme et irrévocable de tout mettre en œuvre pour faire triompher le président Félix Tshisekedi lors de l'élection présidentielle qui pointe à l'horizon. 2. Henriette Wamu: 80% Députée nationale, Autorité morale de l’Alliance pour le progrès du Congo –APC-, parti allié de l’UDPS, Henriette Wamu, candidate aux législatives nationales dans le district de Funa à Kinshasa, a réaffirmé son total soutien au candidat de l’UDPS à la présidentielle de décembre 2023. « J’afirme avec force et conviction que mon parti est allié à I’UDPS. Et c’est dans cette logique que j’apporte personnellement un soutien enraciné au candidat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. J’en profite pour vous dire que I’APC mon parti croit fermement aux valeurs politiques pour lesquelles, feu Étienne Tshisekedi a donné le meilleur de lui-même durant sa vie», a-t-elle déclaré. 3. Patrick Muyaya: 72% La délégation du parti politique Bloc des Bâtisseurs du Congo –BBLOC- conduite par son président national, Jimmy Mukendi Tshimanga, a dernièrement échangé avec le ministre de la Communication et médias Patrick Muyaya, sur des questions liées au processus électoral. Pour les cadres de ce parti membre de l'Union sacrée, cet échange avec le porte-parole du gouvernement avait pour premier objectif de s’informer à la source du bilan du président de la République Félix Tshisekedi. Il était aussi question d’avoir une connaissance globale de ce qu’a mené le chef de l’État auprès des militants, sa base et la population afin de mieux battre campagne pour la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2023. Pour sa part, le ministre Patrick Muyaya a loué la démarche menée par la délégation de ce parti politique. Il a fait voir aux membres de BBLOC les différentes pistes qui mèneront à bon port les actions concrètes de sensibilisation et de vulgarisation pendant la campagne électorale du président de la République. 4. Samuel Mbemba: 65%, Les travaux visant le désengagement du quartier Camp Luka par la construction de plusieurs routes et ponts ont pris une vitesse de croisière, et seront entièrement achevés dans quelques mois au grand bonheur de la population de cette contrée qui a tant souffert. Si le gouvernement a financé ce projet, l’on reconnaît néanmoins à Maître Samuel Mbemba Kabuya Tanda le mérite d’avoir plaidé la cause de cette entité qui non seulement l’a voté massivement lors des élections de 2018, mais aussi l’a vu naître. 5. Patcho Panda: 60% L’AGAPE compte parmi les partis politiques qui se mobilisent pour la réélection de Félix Tshisekedi à la présidence de la République en 2023, Pour cette raison, le président de cette formation politique, Patcho Panda, a présidé une réunion stratégique à laquelle les présidents provinciaux de l’AGAPE ont tous pris part. Objectif: le réarmement moral des membres en vue de bien affronter les échéances électorales qui pointent à l’horizon. Le président national a saisi cette occasion pour expliquer clairement les raisons qui ont motivé la création de ce parti ayant l’ambition de bouger le microcosme politique congolais. Il a demandé à tous les membres de s’engager comme un seul homme pour accompagner le chef de l’État dans son élan de libérer totalement notre pays. GRANDE ORIENTALE: 1. Carole Agito: 80%, Après la désignation et l'investiture du président Félix Tshisekedi comme unique candidat de l'Union sacrée de la nation à la présidentielle de décembre 2023, au terme du premier congrès de cette méga plateforme, la sénatrice Carole Agito Amela a sonné la cloche de la victoire de sa haute Autorité politique avec un résultat sans précédent dans la Grande Orientale, en général, et le Bas-Uélé en particulier. Aujourd'hui, il ne fait l'ombre d'aucun doute que Carole Agito se présente comme l'architecte de la victoire de Fatshi en 2023 dans le Bas-Uélé pour notamment son engagement depuis 4 ans à soutenir l'éducation de la jeunesse en payant les frais de participation à l'examen d'État de tous les finalistes de sa province avec un effectif annuel qui varie entre 3.500 et 4.000 candidats, en ce compris les autodidactes, à financer et promouvoir la formation de la femme et de la jeune fille pour son autonomisation à travers la fondation Carole Agito qui a construit des centres de formation à Buta sur le site de son siège national, ses différentes œuvres au profit de la population dans le secteur de la santé, des infrastructures de base, etc. 2. Baseane Naanga: 70% Dans la province du Haut-Uélé, Christophe Baseane Nangaa a prôné l’unité autour de la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi à qui il dit devoir son bilan politique à la tête du Haut-Uélé. En sa qualité du chef de fil de l’Union sacrée de la nation dans sa juridiction, il n’a pas trahi sa philosophie politique: le pragmatisme en octroyant une Land Cruiser à Bouzo Zamani qu’il a, dans l’entre-temps désigné comme son Directeur de campagne pour les prochaines élections législatives où il compte se présenter à la députation nationale et provinciale. Pour lui, non seulement l’actuel locataire du Palais de la Nation doit rempiler, mais en plus il faudra remporter la majorité des sièges dans les différentes chambres parlementaires pour lui permettre de poursuivre son œuvre salvatrice du développement du pays. 3. Constant Lomata: 67% « Action pour la Bonne Gouvernance et l’émergence (ABGE) », parti politique de Constant Lomata Kongoli, gouverneur honoraire de la province de la Tshopo, se place en ordre de choix au sein de la plateforme politique Alliance des acteurs attachés au peuple –AAAP. Ce regroupement politique soutient la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi et sa réélection en décembre 2023. 4. Emile Bongeli: 65% Le professeur Emile Bongeli a formulé des propositions pour que l’Union sacrée mise en place par le chef de l’Etat ne retombe pas dans les erreurs du passé de la politique congolaise. «Nous ne devrions pas réfléchir en termes de celui-ci a autant de députés nous lui donnons autant de postes. Si nous allons dans ce sens-là, ça ne sera pas quelque chose de nouveau, parce que le Congo n'a connu que ça. Il faut plutôt identifier les personnes compétentes capables de changer les choses», a expliqué l'ancien ministre de l'information. Le professeur Bongeli invite les décideurs à se «remettre en question» et à réfléchir sur le développement du pays. 5. Thomas Lubanga: 62% Le parti politique de Thomas Lubanga, l'Union des Patriotes Congolais –UPC- adhère à la vision de l'Union sacrée de la nation initiée par Félix Tshisekedi. L'UPC encourage donc le chef de l’Etat à poursuivre son combat pour sauver la nation du "naufrage inéluctable dans lequel il est en train de sombrer". L'UPC se dit prête à mobiliser sa base en Ituri et partout en RDC afin de soutenir les réformes entrevues par Félix Tshisekedi à travers l'Union Sacrée. GRAND BANDUNDU: 1. Abdon Etina: 78% L’Autorité morale de l’Alliance des paysans, ouvriers et de la classe moyenne -APOCM- se mobilise pour la réélection de Félix Tshisekedi en 2023. Ce choix est justifié par sa conviction et sa détermination à voir l’actuel président de la République être reconduit à ce poste. C’est cela qui explique ses appels incessants à l’endroit de la jeunesse et, ensuite à toute la population congolaise à se mobiliser et à s’enrôler pour soutenir la candidature de Félix Tshisekedi de manière à le reconduire pour un second mandat. Le discours de ce parti qui se défini comme étant celui de proximité et du peuple par le peuple ou pour le peuple, séduit les Congolais de l’Est à l’0uest. 2. Christophe Mboso: 73% Dans une réunion tenue le vendredi 29 septembre au sein de l’Union sacrée de la nation, le président de l’Assemblée nationale a réaffirmé avec conviction le rôle central des députés nationaux dans la campagne pour la réélection du président Félix Tshisekedi pour un second mandat. Selon lui le numéro un de la Chambre basse du parlement, les parlementaires seront les “acteurs majeurs” qui “œuvreront sur le terrain”, couvrant l’ensemble de la République avec une “connaissance approfondie des réalités locales”. Christophe Mboso a souligné que les députés nationaux jouent un “rôle essentiel” en tant que représentants du peuple, étant présents dans tous les coins du pays. Leur proximité avec les citoyens leur confère une compréhension précise des “enjeux locaux” et une capacité à mobiliser les électeurs en faveur de la réélection de Félix Tshisekedi. 3. Ritha Bola: 55% A quelques mois seulement des élections présidentielles en RDC, les femmes gouverneures se donnent fermement un défi à relever dans leurs provinces respectives, celui de la réélection du président Félix Tshisekedi. C’est le cas de Rita Bola, gouverneure du Maï-Ndombe et Madeleine Nikomba, à la Tshopo. Dans un point de presse conjoint animé à Kisangani, les deux personnalités n’ont pas manqué de réitérer leur soutien indéfectibles à l’actuel pouvoir qui a fait confiance à cinq gouverneures femmes en RDC. Pour Rita Bola, aussi présidente du Caucus des femmes gouverneures, ces dernières font la fierté du chef de l’État dans leurs entités respectives. Dès lors, des stratégies sont déjà en place afin que le caucus travaille durement pour sa réélection à la tête du pays. Le Peuple d’abord
*Fabien Mutomb Kan Kato, Directeur Général de la SNCC S.A, a vanté le confort des voitures à voyageurs neuves avant d'inviter le Chef de l'état à embarquer à bord. Mais, avant de palper personnellement ce bijou, voire ce fleuron du traffic des voyageurs, le Père de la Nation congolaise a procédé à la coupure du ruban symbolique en guise de remise officielle de cette série de 22 voitures à voyageurs neuves et de 100 wagons porte-conteneurs et 4 vedettes à la SNCC.SA. C'était en présence de nombreuses personnalités tant nationales que provinciales, à l’instar du Ministre national de communication et médias, Patrick Muyaya, du gouverneur de province du Haut katanga, Jacques kyabula katwe. Jean Ladis Umba Lungange, le Président du Conseil d'Administration de la SNCC.SA, était également présent à côté de l'initiateur du vaste programme de redressement et de modernisation de la SNCC SA. Programme en vertu duquel la SNCC.SA a repris progressivement mais sûrement du poil de la bête, et a pris de l'élan pour monter en puissance. Et ce, sous les acclamations nourries des membres du CODIR, des directeurs et agents de la SNCC.SA, y compris les cheminots qui ont ajouté de l'ambiance à la fête. C'en était une à la faveur de cette visite historique du Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Fabien Mutomb Kan Kato, le Directeur Général de la SNCC S.A, a, en effet, salué l'acquisition de 4 vedettes rapides de ligne et donné à l'hôte de marque des informations sur l' acheminement vers Bukavu de ces engins moteurs. Une autre réalisation de la promesse du Chef de l'Etat que le numéro un de la SNCC.SA a souligné, en outre, à l'intention de Félix Tshisekedi, c’est le réaménagement de la place de la Gare de Lubumbashi qui arbore, depuis quarante huit heures, un décor particulier enrichi par des messages de gratitude envers lui qui a toujours accordé toute sa sollicitude à l'endroit des conditions de travail des cheminots et même, à l'amélioration de l'outil de production de l'entreprise de transport multimodal. Quoi que brève, de 30 minutes environ, la visite du Président de la République a marqué les esprits des agents de la SNCC.SA qui ont encore frais en mémoire le fait que c'est grâce à la décision de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu'ils ont le bonheur de toucher régulièrement leur paie, depuis 2019. Il y a lieu de relever que le Dg Fabien Mutomb Kan Kato a guidé le Chef de l'état dans sa visite de ce nouvel outil stationné en gare voyageurs en compagnie notamment, du Ministre Ekila des Transports, Voies de communication et Désenclavement. Ainsi, la date du 4 octobre 2023 sera-t-elle, désormais, mémorable pour la SNCC.SA. C’est une date marquée dans les annales de l'histoire du chemin de fer comme celle où le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, en effectuant cette visite, a démontré son attachement ainsi que sa ferme volonté de remettre la SNCC S.A sur les rails. La Pros.
*Albert Yuma, Président de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC, appelle les entreprises à collaborer avec les Inspecteurs de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance du secteur privé, ARSP en sigle.
*Après l'étape de Kinshasa, la Direction Générale de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), avec le soutien de la Fédération des Entreprises du Congo, (FEC), a lancé le contrôle dans l’espace Grand Katanga. Durant 30 jours, soit un mois, les Inspecteurs de l’ARSP vont procéder au contrôle de conformité aux exigences de la loi sur la sous-traitance ainsi que ses mesures d’application qui stipulent que dans les entreprises de sous-traitance, les congolais doivent détenir 51% des parts sociales et 49% pour leurs partenaires étrangers. «Le contrôle va s’étendre à toute l’étendue du territoire national. Nous avons commencé dans la Ville -Province de Kinshasa et là, nous allons dans l’espace Grand Katanga et après, nous irons au Haut-Uélé, Sud-Kivu, Nord-Kivu et aussi dans l’espace du Grand-Kasaï, afin de pouvoir mettre de l’ordre dans ce secteur. Nous sommes en train de matérialiser la vision du Chef de l’Etat qui avait émis le vœu de protéger les opérateurs économiques congolais, les aider à s’épanouir afin de pouvoir diversifier l’économie nationale », a déclaré Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l'ARSP. Pour lui, en effet, L’objectif visé est que la sous-traitance soit, à capitaux majoritairement congolais, tel que la loi le stipule. Il faut que 51% d’actions reviennent aux congolais et 49% aux expatriés. La loi n’exclut pas les expatriés mais, elle parle plutôt d’un partenariat gagnant-gagnant entre les nationaux et les expatriés. Sur le continent, plusieurs pays sont sur ces traces et qui ont réussi sur cette voie, et ceci prouve que nous sommes sur la bonne voie. C’est le cas du Nigeria, de l’Afrique du Sud et aujourd’hui, on parle aussi de l’Ethiopie ». Albert Yuma, le président de la FEC a, quant à lui, encouragé ses membres à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP. « La FEC est partenaire de l’ARSP, nous avons signé un protocole d’accord de collaboration pour que quand l’ARSP se met en mission, la FEC est informée et prévient ses membres. Nous avons été informé qu’après Kinshasa, il y aurait le contrôle dans l’espace Grand Katanga. Nous disons à tous nos membres que nous sommes informés. Accepter le contrôle et conformez-vous. Le contrôle ne veut pas dire sanction ou décision contre vos activités’’, a-t-il rappelé. La Pros.
Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’Etat, a inauguré, ce mardi 3 octobre 2023, un ensemble d’infrastructures de dont un bâtiment moderne de 2.600 mètres carrés abritant les services intervenants et équipé de tous les matériels opérationnels nécessaires au poste douanier de Kasumbalesa à la frontière avec la Zambie. Dans le lot de ces infrastructures douanières, il y a également la route de contournement de 8 kilomètres construite en béton armé, le couloir transfrontalier, les entrepôts sous-douane, deux parkings import - export de plus de 250.000 mètres capables d’accueillir 1.500 camions ainsi que des logements pour douaniers. Pour Bernard Kabese, Directeur général de la DGDA, la modernisation du poste frontalier de Kasumbalesa va permettre la célérité dans le traitement des dossiers douaniers et une accélération de la vitesse de rotation de véhicules. La régie financière a réalisé ce projet avec ses capitaux propres mobilisés grâce à son partenariat avec la société TRAFIGO SARL, une société congolaise dirigée par Madame Magalie Kayitesa Raway. Cette entrepreneure congolaise a mis en place un dispositif fiable et sécurisé 100% congolais de maximisation des recettes douanières au poste douanier de Kasumbalesa. La DGDA a réalisé ce projet avec ses capitaux propres grâce à son partenariat avec la firme TRAFIGO SARL, une société congolaise, qui est dirigée par Magalie Kayitesa Raway. « Excellence Monsieur le Président de la République, nous avions le privilège d’accompagner la DGDA dans ce grand challenge que vous lui avez confié, celui de moderniser les postes frontaliers. Actuellement, 100% des usagers de la frontière de Kasumbalesa utilisent le dispositif électronique pour s’acquitter des frais de passage. La DGDA reçoit, en temps réel, au travers de la plateforme SYDONIA, les paiements des passages transfrontaliers », a déclaré Magalie Kayitesa, lors de la cérémonie d’inauguration. Pour TRAFIGO SARL, il s’agit d’un défi pour lequel elle s’est attelée avec la confiance des banques locales qui ont accordé le préfinancement de ces infrastructures sur fonds propres et totalement remboursés à ce jour. En effet, cette entrepreneure congolaise, Magali Kayitesi Raway, a mis en place un dispositif fiable et sécurisé 100% congolais de maximisation des recettes douanières au poste de Kasumbalesa. Dès la première année d’implémentation, ce dispositif anti-coulage a permis à la DGDA de voir ses recettes augmenter en moyenne de 700 à 1.000%. Et l’accroissement a été fulgurant. En effet, ledit dispositif est constitué d’un logiciel performant de traçabilité et de récolte des différentes taxes et redevances annexes imposées aux usagers, de procédures transparentes intégrées au système bancaire ainsi que d’une politique de gestion axée sur l’éthique et la formation des ressources humaines. La canalisation sécurisée des recettes de l’Etat à ce poste frontalier a rendu possible l’accroissement de mobilisation des ressources requis pour répondre aux défis de cette frontière de la Rd Congo et de toute l’Afrique australe en vue de faciliter et fluidifier les échanges transfrontaliers, par conséquent, impulser le développement. Des analystes sont d’avis qu’il s’agit d’un véritable cas d’école en matière de lutte contre le coulage des recettes dans les opérations douanières dans la sous-région. « Lors de l’un de vos précédents passages ici dans le Haut-Katanga, Monsieur le Président de la République, vous m’aviez affirmé que l’un de vos objectifs est de promouvoir l’entrepreneuriat féminin congolais. Vous m’aviez fortement encouragé à poursuivre ces efforts et à donner des résultats concrets », a rappelé Magalie Kayitesi Raway. D’une vision claire aux résultats concrets, bénéfiques à toutes les parties prenantes et à dupliquer dans d’autres postes douaniers, la population locale a exprimé sa joie de voir cette expérience congolaise réussie quant à l’entreprenariat impulsé par la gent féminine, et ce, grâce au partenariat public-privé conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive. La Pros.
Victor WAKWENDA, co-auteur et Pascal KABAMB'a, auteur
Guillaume Karogo, Directeur Chef de service des programmes scolaires portant ces ouvrages sur les fonts baptismaux L'auteur, Inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, présente quatre ouvrages lors d'une cérémonie de vernissage des ouvrages. Une avancée majeure dans le domaine de l'enseignement et de la santé en RDC. Samedi 30 septembre 2023, une cérémonie de vernissage des ouvrages a eu lieu, marquant la présentation de nouvelles réalisations dans le domaine des ouvrages. L'inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, auteur principal, et son co-auteur WAKWENDA BUKASA Victor ont présenté quatre ouvrages lors de cette occasion mémorable. La cérémonie a débuté par une prière d'ouverture prononcée par Monsieur le Curé de la Paroisse Saint Cyprien, suivie de l'hymne national. Thodd NYARUBASA a ensuite prononcé un mot de circonstance, exprimant sa gratitude envers tous les participants. Il a souligné que cette présentation d'ouvrages marquait la naissance d'une nouvelle ère dans le domaine de l'ouvrage et que quatre ouvrages allaient être présentés lors de cette cérémonie. L’Inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, qui compte plus de 50 ans d'expérience dans l'enseignement, a été présenté en tant qu'auteur principal des ouvrages. Originaire de la Province de Lomami, il a travaillé dans différentes institutions de l'enseignement au cours de sa carrière. Son co-auteur, WAKWENDA BUKASA Victor, également doté d'une expérience de plus de 50 ans dans l'enseignement, a participé à l'écriture de l'ouvrage intitulé "L'enseignement s'interroge". L'ouvrage "L'ENSEIGNEMENT S'INTERROGE ! Cas du Congo ex-Zaïre" offre, quant à lui, une analyse approfondie de l'état de l'enseignement en RDC, mettant en évidence les problems, tels que les déperditions scolaires massives, les difficultés rencontrées par les étudiants lors des examens nationaux et les pratiques d'antivaleurs généralisées. Les auteurs, en tant qu'inspecteurs du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, ont cherché à expliquer ces problèmes et à proposer des solutions réalistes. Ce livre est, en effet, une méditation et une alerte pour les parents, les acteurs pédagogiques, les planificateurs et les décideurs en matière d'enseignement et d'éducation en RDC. La collection "NOUS MANGEONS MAL !" met l'accent tout particulier sur l'importance de la santé et de l'éducation à la santé dès le plus jeune âge. Elle aborde divers aspects de la santé, allant de l'alimentation aux changements climatiques, en passant par les états psychologiques. L'initiateur de cette collection encourage les lecteurs à remettre en question leurs habitudes alimentaires et de consommation, en mettant à leur disposition les acquis scientifiques et les connaissances des spécialistes de la santé. Cette collection vise à sensibiliser les adultes à l'importance d'une alimentation saine et à promouvoir un changement de mentalité. La cérémonie de vernissage a été l'occasion, pour les invites, de poser des questions aux auteurs des ouvrages. Guillaume Karogo, Directeur Chef de service des programmes scolaires au Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé au vernissage des ouvrages, marquant ainsi leur officialisation. La cérémonie de vernissage des ouvrages a été, enfin, marquée par la présentation de nouvelles réalisations majeures dans le domaine de l'enseignement et de la santé en RDC. Les ouvrages présentés par l'inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal et son co-auteur WAKWENDA BUKASA Victor offrent des perspectives intéressantes sur les défis rencontrés par le système éducatif congolais et promeuvent une meilleure hygiène de vie grâce à une alimentation équilibrée. Ces ouvrages constituent une sorte de bréviaire pour tous les curieux et chercheurs du monde entier. Ils sont disponibles et accessibiles à tous sur le marché. Célestin Lubo
Après l’acquisition de plus de mille hectares à Songololo, dans la province du Kongo Central, pour le démarrage de son projet philanthropique ‘’Un hectare pour un étudiant’’, Patrick Onoya passe à la vitesse supérieure. Le samedi 30 septembre dernier, le lobbyiste et expert en investissement a présenté, devant les étudiants de l’Université de Kinshasa et le corps académique de cette Alma mater, quelques partenaires techniques pour la réalisation de ce projet. «Projet un hectare pour un étudiant : en quoi cela consiste et comment y remédier ? », était le thème retenu au cours de ce colloque. Sur place, l’initiateur dudit projet, Patrick Onoya Ntambwe, a souligné que le projet Un hectare pour un étudiant est dans la phase décisive. Celle de la réalisation proprement dite et des partenariats. Sur le champ, le lobbyiste a présenté les canaux pour atteindre le projet. Un site internet ‘’ www.unhectare-etudiant.com ’’ et une application mobile ‘’Mon Hectare’’. Poursuivant son intervention, Patrick Onoya a donné en grandes lignes, les raisons qui l’ont poussé à faire un échange dynamique avec les universitaires d’une autre faculté. « Il était plutôt question de s’armer des techniciens donc des agronomes; capables d’accompagner le projet dans sa phase pilote. Car, à Songololo, nous voulons cultiver 1.000 hectares de manioc pour entrer dans la dynamique du ministère de l’industrie en ce qui concerne notamment la fabrication ou la production des pains au travers la farine de manioc panifiable », a-t-il déclaré. De plus, à l’en croire, cette conférence a été tenue dans le but de « s’assurer que nous avons les partenaires techniques qui conviennent car ici c’est la sommité en matière d’agronomie en RDC. Et nous sommes en train d’espérer que le projet un Hectare pour un étudiant va pouvoir avoir l’accompagnement qui convient ». Après l’obtention récemment de plus de cent milles hectares des terres à Songololo, Patrick Onoya a précisé que la première campagne de ce projet sera lancée à partir du mois de décembre 2023. Fidel Songo
En sa qualité de Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba a participé à la 1ère réunion de la Coordination du Comité National de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en RDC (CN-ZLECAf), projet pour lequel il s’était mobilisé, il y a quelques années, pour son adoption au Parlement congolais par le truchement d’un face-à-face avec la représentation nationale. En effet, cette réunion s’est déroulée le jeudi 28 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement, et présidée par le Premier Ministre Sama Lukonde qui a formulé ses félicitations pour la tenue effective de cette rencontre, qui marque une phase décisive dans le démarrage des activités de la ZLECAF en RDC. Défis énormes Au sortir de cette importante séance de travail, face à la presse, Jean-Lucien Bussa a révélé que des défis des politiques macroéconomiques robustes, infrastructurels, de connectivité à l’intérieur du pays et les pays limitrophes se posent à la RDC. «On peut retenir deux choses, principalement la première, c'est le lancement officiel de l'opérationnalisation du Comité National de suivi de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Il s'est agi, pour le Premier Ministre, de nous donner des orientations très claires sur la manière dont nous devons nous y mettre afin que la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine soit l'occasion par laquelle la République démocratique du Congo tire son économie vers le haut en améliorant ses échanges, mais aussi en améliorant le volume des investissements. On a relevé beaucoup d'enjeux par rapport à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, l'enjeu le plus important, c'est que le revenu des Africains peut s'accroître lorsque la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est mise en œuvre de manière efficace. La pauvreté peut être réduite. Le coût des investissements peut aussi être réduit. Pour le prix des biens et services, l'enjeu est tel qu'aucun pays ne peut se permettre de pouvoir se rétracter. Et la République démocratique du Congo, qui occupe une position stratégique au cœur de l'Afrique, a intérêt à pouvoir capitaliser de sorte à tirer les meilleures parties de Zone de Libre-Échange Continentale Africaine », a-t-il affirmé. Mot du Premier Ministre En sa qualité de Président de cette importante commission nationale, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a rappelé, d’entrée de jeu, la nécessité de ce rendez-vous marquant l’opérationnalisation des projets de la ZLECAf en RDC. « Ce jour, je vous ai conviés à prendre part à ce grand rendez-vous officiel au cours duquel j'ai résolu de rendre opérationnel le comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle. Comme d'aucuns le savent, l'objectif principal de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, ZLECAF, est de créer un marché unique des biens et services pour faciliter la libre circulation des personnes et des investisseurs ainsi que de jeter les bases d'une union douanière continentale. Le rapport de la Banque Mondiale 2020 sur les effets économiques et distributionnels représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d'élargir l'inclusion économique dans les pays africains. En développant le commerce intra-africain, en abaissant le coût des échanges et en rationalisant les procédures aux frontières, la mise en œuvre effective de la ZLECAF aidera les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques et à mettre en place les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde. En effet, le Chef du Gouvernement a souligné que la mise en œuvre efficace de la ZLECAF dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. «Grâce à ce décor, vous noterez avec moi que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est une réelle opportunité. Sa mise en œuvre efficace dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. Dans son organisation et son fonctionnement, le CN-ZLECAF s'est plié à l'exigence de prendre en compte toutes les parties prenantes concernées, en l'occurrence le secteur public, le secteur productif, le secteur lié au développement des infrastructures et du secteur financier, le secteur privé, la société civile, le monde scientifique et les partenaires au développement. Il a pour mission d'assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) en République démocratique du Congo. Les ressources du CN-ZLECAF émargent aux budgets du ministère du Commerce extérieur. Elles proviennent aussi des contributions des partenaires au développement », a-t-il fait remarquer. Aussi, a-t-il salué la mobilisation des membres de la coordination de la mise en œuvre de la ZLECAF. « Votre présence à cette 1ʳᵉ réunion de la coordination du CN-ZLECAF, en qualité des membres de la coordination du CN-ZLECAF, justifie de votre engagement pour une mise en œuvre effective et cohérente de la ZLECAF au sein de la République. Je vous en félicite. Ainsi, je rends opérationnel, ce jour, le Comité de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle et vous invite, chacun dans sa sphère des compétences, à vous approprier cet outil de mise en œuvre de la ZLECAF en RDC », a conclu le Premier Ministre. La Pros.
Paul Nsapu Mukulu, Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), est intervenu, vendredi 29 septembre dernier, à la campagne de sensibilisation des femmes et jeunes filles à leurs droits en République Démocratique du Congo (RDC). Une initiative de la Fondation Chris Ngal, en collaboration avec la section Genre de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), la Société Civile ainsi que de la CNDH dans le cadre du projet « Zéro violation des droits des femmes à l'horizon 2050 », qui va s'étendre dans des écoles, des universités, des centres des femmes pour former le Réseau des femmes et jeunes filles défenseures de leurs droits. Observation objective A cette rencontre, Paul Nsapu a souligné le principe instituant l’accès aux droits fondamentaux par les femmes et les jeunes filles, au même titre que tous les autres citoyens. « En effet, parmi les principes qui sont à la base des droits de l'homme figurent aussi l'égalité et de non-discriminatoire. Il est donc clair qu'en vertu du droit international des droits de l'homme, et du droit de l'homme, toutes les femmes, jeunes filles y comprises doivent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux au même titre que les autres citoyens », a-t-il déclaré. Et d'ajouter : « Force est de constater que les femmes restent victimes des violations graves des droits de l'homme en raison des us et coutumes rétrogrades, des attitudes et pratiques qui reposent sur des idées préconçues de la supériorité ou de l'infériorité en fonction du sexe d'une personne, qui se traduit par l'adage: la femme est un être faible ». Appui des textes Dans son intervention, le Président de la CNDH a établi le pont avec les instruments internationaux et régionaux qui reconnaissent les droits de la femme. Il s'agit notamment de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, le protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique. « En RDC, le nouveau code de la famille révisé en 2016, apporte des avancées significatives sur le plan de l'égalité entre l'homme et la femme dans le domaine de la vie sociale. Je cite les articles 444, 445, 448, 451, etc. », a-t-il indiqué. Vœu de la CNDH Pour Paul Nsapu, le respect de la femme est un droit dont on ne peut lui priver. « La femme mérite honneur et respect, parce qu'elle est un être humain d'abord. Dans ce contexte lié au respect de la race humaine, la parité vaut son pesant d'or. Le vœu de la CNDH-RDC qui milite pour la promotion et la protection des droits de la femme est de voir ce forum examiner notamment comment l'ODD 5 peut être mis en œuvre par l'Etat congolais pour garantir les droits des femmes et des jeunes filles, comprendre et identifier les lacunes et les obstacles dans la mise en œuvre des droits reconnus aux femmes et aux jeunes filles par les instruments internationaux, régionaux et nationaux », a-t-il conclu. La Pros.