Dans un monde en constante évolution, où les défis politiques, économiques et sociaux se multiplient, il est crucial de se tourner vers des réformes salvatrices pour assurer un avenir prospère. C'est dans cet esprit de renouveau et de transformation que l'évangéliste Colin NZOLANTIMA nous exhorte à réfléchir, à agir et à nous réinventer.
L'influence de la mentalité gréco-latine est un héritage complexe qui a façonné les structures de pouvoir et les mentalités pendant des siècles. Cette centralisation du pouvoir, cette quête de domination et cette recherche effrénée du profit au détriment de l'intérêt commun ont marqué nos sociétés. Il est temps de se libérer de ces schémas dépassés, de se tourner vers des valeurs plus humbles, plus justes et plus solidaires.
La Torah, source de sagesse millénaire, nous rappelle l'importance de revenir aux principes divins pour guider nos actions dans tous les domaines de la société. La transformation ne peut se faire sans une réelle intégration des commandements de Dieu dans nos vies, nos institutions, nos pratiques. C'est en faisant de la politique, de la religion, de l'économie, de la science, de la famille et de l'éducation des terrains où la sagesse divine s'épanouit que nous pourrons bâtir un avenir solide et durable.
La délégation du pouvoir et la division du travail sont des principes anciens mais ô combien actuels. En favorisant la collaboration, en encourageant la diversité et en valorisant la créativité de chacun, nous pouvons construire des sociétés plus justes, plus équitables et plus prospères. La réussite du modèle japonais en est un exemple probant, où le respect de la hiérarchie et la consultation de tous les acteurs ont permis des avancées extraordinaires.
La formation des disciples, dans les affaires comme dans la vie spirituelle, est un pilier essentiel pour assurer la transmission des savoirs, des valeurs et des compétences. En s'entourant de mentors, de guides et de modèles, nous pouvons apprendre, grandir et nous élever vers l'excellence. L'apprentissage, la formation continue et le partage de connaissances sont les clés de la réussite individuelle et collective.
En République Démocratique du Congo, comme dans de nombreux autres pays, des réformes cruciales sont nécessaires pour assurer un avenir meilleur. La sélection de personnalités compétentes, intègres et dévouées aux intérêts collectifs dans les sphères politiques, économiques et sociales est un premier pas indispensable. L'IGF et d'autres organes de contrôle ont un rôle crucial à jouer pour garantir une gestion transparente, efficace et responsable des ressources publiques.
En conclusion, la clé d'un avenir prospère réside dans notre capacité à unir nos forces, à valoriser nos ressources et à agir avec intégrité et vertu. En choisissant la voie de la transformation profonde, en optant pour des réformes audacieuses et en plaçant l'humain et la nature au centre de nos préoccupations, nous pouvons bâtir des sociétés plus justes, plus solidaires et plus durables.
La République Démocratique du Congo (RDC) se trouve dans un carrefour critique, confrontée à une guerre qui menace son intégrité territoriale et sa cohésion nationale. Les récents événements ont mis en lumière la nécessité impérieuse d'une unité nationale face à l'agression extérieure, une unité souvent éclipsée par les divergences internes et les débats politiques.
L'agression extérieure: une réalité indéniable
Depuis des décennies, la RDC fait face à des défis sécuritaires majeurs, exacerbés par l'ingérence de voisins tels que le Rwanda et l'Ouganda. Ces interventions, souvent perçues comme des tentatives de balkanisation, ont pour objectif avoué ou inavoué de s'approprier les richesses minières congolaises. La prise de position ferme du Cardinal archevêque de Kinshasa, qui a récemment dénoncé l'accord «EU-Rwanda», souligne l'urgence d'une réponse unifiée.
La discorde interne: un obstacle à surmonter
Cependant, la guerre n'est pas seulement menée sur les fronts extérieurs; elle se manifeste également dans les salons de discussion et les plateformes médiatiques de Kinshasa. Les débats houleux sur les responsabilités historiques et actuelles détournent l'attention de l'objectif commun: la paix et la stabilité. La confrontation récente sur le plateau de la chaîne Congo buzz en est un exemple frappant, révélant une nation en quête de son identité et de sa direction.
Vers une stratégie commune
Il est impératif de reconnaître que l'étalage de nos divergences ne fait que renforcer la position de nos adversaires. Comme l'a noté Sun Tse il y a plus de vingt siècles, la discorde est une arme de guerre efficace. Aujourd'hui, alors que nous sommes pleinement conscients des enjeux de l'agression à l'Est, il est temps de mettre de côté nos antagonismes pour forger une stratégie commune.
L'unité comme force
La RDC se trouve à un moment décisif de son histoire. Les échanges passionnés et parfois mesquins doivent céder la place à une solidarité nationale. Seule une véritable unité pourra envoyer un message fort à la communauté internationale et transformer les rires en respect. C'est dans cette unité retrouvée que réside la clé de la force et de la prospérité du Congo.
Dans l'ombre des montagnes qui surplombent les villes de Sake et Goma, l'écho des armes résonne, rappelant douloureusement aux habitants de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) la fragilité de la paix. La région, marquée par des décennies de conflits, est de nouveau le théâtre d'une escalade de violence qui suscite l'inquiétude internationale.
L'Union européenne (UE), dans un communiqué récent, tire la sonnette d’alarme face à la situation humanitaire qui se détériore, mettant en péril la vie de millions de personnes. Les droits de l'homme sont bafoués, les déplacements forcés se multiplient, et les violences basées sur le genre s'intensifient. Cette préoccupation est partagée par de nombreux médias, qui rapportent l'appel de l'UE à toutes les parties pour qu'elles évitent "toute rhétorique conflictuelle et incendiaire".
Cependant, la confiance dans l'engagement des acteurs internationaux est ébranlée. Infos27 souligne l'ambiguïté de l'UE, récemment critiquée pour son accord avec le Rwanda concernant les minerais stratégiques et critiques. Pour les observateurs et les Congolais eux-mêmes, ce rapprochement est perçu comme une récompense de l'impunité, renforçant le sentiment d'une complicité internationale dans les souffrances endurées par la population de l'est de la RDC.
Face à ces déclarations qui semblent sans lendemain, le peuple congolais attend des actions concrètes. Des mesures qui pourraient contraindre les acteurs impliqués dans le conflit, en particulier le Rwanda, à rechercher une résolution pacifique.
Dans un autre registre, mais tout aussi significatif de la tension politique, la cour d'appel de Kinshasa/Gombe a récemment tenu une audience cruciale. Elle a promis de rendre, le 14 mars, ses arrêts sur les contestations des résultats provisoires des législatives provinciales. Parmi les affaires en délibération, celle du Mouvement de Libération (MLC) contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI) retient l'attention. Le MLC conteste la victoire de Fiston Musengo Lukwebo, accusé d'avoir usé de "manœuvres frauduleuses" pour s'assurer un siège au parlement.
Alors que la RDC se trouve à la croisée des chemins, entre espoir de paix et risque de conflit, l'appel de l'UE au dialogue entre Kinshasa et Kigali pourrait être un pas vers la stabilité. Mais pour les Congolais, lassés des promesses non tenues, seuls les actes pourront attester de la sincérité des engagements internationaux et ouvrir la voie à une paix durable.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, ce lundi 4 mars 2024, dans son cabinet de travail, à la Primature, une délégation de la Confédération africaine de Handball venue le rassurer que la haute instance continentale de cette discipline sportive a jeté son dévolu sur Kinshasa pour abriter sa 26ème édition de la compétition. 15 nations se donnent ainsi rendez-vous à Kinshasa pour sortir le prochain champion continental de Handball dame. A cet effet, Sama Lukonde a instruit Claude François Kabulo, Ministre des Sports, et ses services de se donner à fond pour la réussite de ce rendez-vous. Car, dans la nouvelle philosophie du Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, concernant le sport en RDC, rien ne peut être laissé au hasard. Aucun sport ne peut être négligé, tel que l'a souligné le Ministre Kabulo.
Arrivée à Kinshasa pour signer le protocole d'accord y relatif, qui a eu lieu, ce 4 mars 2024, entre la confédération représentée par son président, Mansourou Arémou, et la Fédération de handball du Congo (Fehand), représenté par son président, Amos Mbayo, sous la supervision du ministre des Sports Kabulo muana Kabulo, cette délégation a été impressionnée par les nouvelles installations récemment construites au stade des martyrs, lesquelles abriteront la compétition.
Le ministre des Sports, François-Claude Kabulo Mwana Kabulo, qui a livré le secret de cette visite à la presse, affirme que Kinshasa suscite l'intérêt de toutes les instances sportives continentales depuis l'organisation réussie des 9èmes jeux de la francophonie.
« Nous avons tenu à présenter au Premier Ministre et chef du gouvernement, la délégation de la Confédération africaine de Handball, qui est venue à Kinshasa pour la signature du protocole d'accord concernant l'organisation, en novembre prochain, de la 26ème Coupe d'Afrique des Nations, qu'on appelle CAN en Handball dame. Ce sera ici à Kinshasa dans les nouvelles installations au stade des martyrs. Depuis que nous avons organisé les 9èmes jeux de la francophonie, l'engouement est total. C'est toute l'Afrique qui se bouscule. Tout le monde veut venir ici. Et, à l'unanimité, à l'Assemblée générale de la confédération, toute l'Afrique a désigné Kinshasa pour abriter, cette fois-ci, cette compétition. C'est pourquoi la délégation est venue. Avant de venir ici à la Primature, elle a visité les installations au stade des martyrs. Elle était très impressionnée. Le président est vraiment très fier d'avoir des installations dignes d'une compétition internationale. Le président a confirmé qu'effectivement la confédération donne le quitus à la RDC pour abriter cette compétition », s'est-il réjoui.
Le Ministre des sports a insisté sur le travail qui doit être fait en amont dès à présent.
«Nous devons nous mettre au travail, dès aujourd'hui, pour réussir l'organisation de cette grande compétition. Ce sera un test pour nous aussi. Parce que ce sera la première grande compétition que nous organiserons après les jeux de la francophonie. C'est le premier test pour la RDC. Nous allons abriter cette compétition, qui va rassembler 15 pays. La nouvelle philosophie du président de la République, chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est de ne rien laisser au hasard. Aucun sport ne peut être négligé. Nous devons nous donner à fond. C'est dans le contexte de cette nouvelle philosophie, cette nouvelle vision que nous allons abriter cette compétition. Et le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a passé, lui-même, des heures et des heures pour sortir de terre ces belles installations, est visiblement satisfait. Il a apporté son concours à la confédération et à notre fédération. Il a dit que pour ce genre de compétition, il faut commencer tout de suite à travailler pour que la RDC présente un visage positif au mois de novembre prochain. Je confirme à nos compatriotes que nous abriterons la 26ème Coupe d'Afrique des Nations de Handball dame ici à Kinshasa en novembre prochain », a conclu Claude Kabulo.
Le Chef du Gouvernement sait qu'il y a un travail à faire, et qui devra commencer dès à présent. C'est pourquoi, il appelle tous les services concernés à se mettre au travail tout de suite pour que la RDC présente, une fois de plus, un visage positif, au mois de novembre prochain, lors de cette rencontre continentale.
La justice congolaise a conclu au « suicide » de l'opposant Chérubin Okende sans vraiment convaincre les proches de l'ancien ministre des Transports. Une mort suspecte qui rejoint les décès problématiques de l'ex-patron des renseignements militaires, Delphin Kahimbi, ou du juge du procès des « 100 jours », Raphaël Yanyi.
«Chérubin Okende s'est suicidé». La déclaration du Procureur Général, Firmin Mvonde, le 29 février dernier sur la mort de l'opposant Chérubin Okende, a pris tout le monde de court à Kinshasa. Depuis la découverte, le 13 juillet 2023, du corps sans vie, dans sa voiture, criblé de balles, du porte-parole du parti Ensemble, personne n’avait évoqué une autre hypothèse qu’un très probable « assassinat », comme le déclarait le porte-parole du gouvernement. Les photos qui avaient circulé sur les réseaux sociaux du corps et de l’intérieur du véhicule de l'ancien député laissaient peu de doute sur les circonstances qui avaient conduit à sa mort. La justice s'était même focalisée sur le garde du corps de Chérubin Okende, un temps accusé d'avoir tué son Patron. A ce jour, le garde du corps est toujours étrangement incarcéré. Après sept mois d'enquête en pointillé, notamment avec une longue trêve pendant l'élection présidentielle de décembre, les conclusions de l'enquête et l'annonce du suicide de l’opposant ont fait l'effet d'une bombe.
Une seule balle et un agenda
Lors de sa conférence de presse, le procureur général a tenté d'expliquer le virage à 180 degrés de la justice congolaise. Selon l'autopsie, « le corps de Chérubin Okende n'a subi aucun traumatisme. Son corps n'était pas criblé de balles, mais plutôt d'une seule balle tirée par lui-même ». Pour valider la thèse du suicide, le procureur a indiqué qu'une perquisition avait été effectuée dans le bureau privé de Chérubin Okende, « en présence de son épouse », et « qu'un agenda dans lequel Chérubin Okende aurait écrit 72 heures avant sa mort : " je suis au bout du rouleau », avait été saisi lors de cette opération. Les autres pages de l'agenda ont été mystérieusement arrachées.
Pas de rendez-vous à la Cour constitutionnelle
Avant de retrouver le corps sans vie de Chérubin Okende, son parti, Ensemble pour la République de l'opposant Moïse Katumbi, avait alerté la veille de sa disparition, que son porte-parole avait rendez-vous à la Cour constitutionnelle. Pour ses proches, cette convocation suivie de son assassinat, étayaient la thèse d'un « traquenard » mise en place pour éliminer l'opposant et d'un « crime politique ». Sur ce point, le rapport d'enquête dévoilé par le procureur a révélé que le porte-parole d'Ensemble ne se trouvait pas à la Cour constitutionnelle à 16 heures, la veille de sa mort. Son portable ayant borné bien plus loin, sur l'avenue Sendwe à Kalamu.
Un rapport d'autopsie jamais communiqué
« Ridicules », « ahurissantes », « aberrantes » ... Les proches de Chérubin Okende n'ont pas de mots assez durs pour qualifier les conclusions de l'enquête par le parquet de Kinshasa. Car le hic, c'est que la justice n'a jamais communiqué le rapport d'autopsie à la famille ou à ses avocats.
Pourtant des experts congolais, sud-africains et belges ont bien participé à l'autopsie. « La version sidérante du parquet ne repose sur aucun élément procédural. Seul le rapport d'autopsie relate les causes et les circonstances probables de la mort » , a dénoncé Hervé Diakiese, le porte-parole d'Ensemble. Les avocats de la famille Okende, demandent donc la communication des procès-verbaux du dossier et du rapport d'autopsie. L'Association congolaise pour l'accès à la justice (Acaj) sollicite même une contre- expertise pour la manifestation de la vérité »
Affaires sensibles
La mort violente de Chérubin Okende n'est pas la seule affaire suspecte sous la présidence de Félix Tshisekedi. On se souvient de la mort brutale de l’ancien patron du renseignement militaire, Delphin Kahimbi, en février 2020. Un suicide pour la version officielle. Un probable empoisonnement pour ses proches - voir notre article. Avant sa disparition, on accusait Kahimbi d'avoir mis sur écoute le président Félix Tshisekedi et certains de ses collaborateurs. En mai 2020, le juge Raphaël Yanyi, à la tête du méga-procès anti-corruption du « programme des 100 jours » décède lui aussi brutalement. On parle d'abord d'une crise cardiaque, puis d'empoisonnement avant de découvrir que le magistrat avait reçu « des coups à un endroit très sensible du crâne ». Voir notre article. Dans chacune de ses affaires, comme dans la mort de Chérubin Okende, la justice a multiplié les versions sans rendre public les rapports d'expertise.
Le journaliste Stanis Bujakera toujours en prison
La mort de Chérubin Okende a également mis sous pression la presse congolaise. Stanis Bujakera, le journaliste le plus suivi sur les réseaux sociaux, directeur adjoint du site Actualité.cd et correspondant de Reuters en RDC, se trouve depuis septembre 2023 derrière les barreaux de la tristement célèbre prison de Makala, à Kinshasa. Son forfait : avoir divulgué une note des renseignements congolais (ANR) évoquant le rôle joué par les services de renseignements militaires dans l'assassinat de Chérubin Okende. Le plus étonnant, c'est que Stanis Bujakera n’a pas signé l'article publié par Jeune Afrique. Voir notre article. Les autorités congolaises ont également démenti l'authenticité de la note de l'ANR. Mais depuis 5 mois, malgré les appels à sa libération, toutes les demandes de mise en liberté provisoire ont été refusées.
Une « justice malade »
Avec l'annonce du « suicide » de Chérubin Okende et l’indignation suscitée, le Procureur Général de Kinshasa n'a pas hésité à remettre un coup de pression sur les journalistes congolais, au cas où le message de l'incarcération de Stanis Bujakera n’aurait pas été reçu cinq sur cinq. « Il est toujours mieux de garder sa langue que de livrer au public les informations qui sont en fait de la désinformation, a fustigé Firmin Mvonde. Et c'est là où le ministère public peut trouver que vous avez franchi les bornes tolérables de la légalité et cela devient un faux bruit et nous pouvons vous mettre la main dessus». Dans une conférence de presse, le 22 février dernier, Félix Tshisekedi avait avoué, en référence à l'affaire Stanis Bujakera, que la justice congolaise était « malade ». Visiblement la liberté de la presse également.
*Suite à la terreur semée à l’Est du Congo par le groupe terroriste M23, aux massacres et attaques à répétition qui passent sous silence, les congolais de Rome sont décidés à faire entendre leur voix pour dénoncer «cette hémorragie qui décime nos populations». Pour cela, l’aumônerie congolaise de Rome organise dimanche 10 mars 2024, «une messe et une marche en faveur de la paix», qui aboutira sur la Place Saint-Pierre où ils prieront l’Angélus avec le Pape François.
«De nombreux massacres et déplacés internes et externes des populations dans la partie Est et Nord-Est de la République Démocratique du Congo (RDC) sont perpétrés sous le regard silencieux, indifférent et complice de la communauté internationale», écrit l’aumônerie catholique congolaise de Rome dans son communiqué. Pour dénoncer ces atrocités et ce silence complice, et pour concrétiser le message de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (Cenco) du 16 février demandant d’intensifier la prière pour la paix dans ce vaste pays d’Afrique centrale, la communauté congolaise de Rome organise une messe et une marche en faveur de la paix ce quatrième dimanche de Carême.
Le cardinal Ambongo a célébré ce samedi 24 février une messe pour la paix dans l'Est de la RDC. Le peuple congolais massacré est abandonné à son triste sort, a-t-il déploré, ...
«Retirez vos mains de la République Démocratique du Congo»
Le communiqué signé par l’aumônier, le père Roger Balowe Tshimanga, précise que la marche commencera juste après la messe qui sera célébrée à 9h00 (heure de Rome), à l’aumônerie de la Communauté catholique congolaise de Rome. Les participants porteront des drapeaux et drapelets à la main, des calicots et des banderoles, des chapelets et entonneront des chants invoquant la paix. Ils se dirigeront vers la Place Saint Pierre pour participer à la prière de l’Angélus à 12h00 avec le Pape François. Sur les pancartes et calicots, tous sont invités à inscrire la phrase du pape François prononcée lors de sa visite en RDC du 31 janvier au 3 février 2023: «Giù le mani dalla Repubblica Democratica del Congo!» - «Retirez vos mains de la République Démocratique duCongo». Ce message du Saint Père, déclare le communiqué, «sensibilise toute la communauté humaine à ouvrir les yeux sur le drame inédit qui sévit à l’Est de la République Démocratique du Congo avec un silence complice de la communauté internationale».
Dès le début de son 40e voyage apostolique, le Pape François s’est élevé contre les multiples formes d’exploitation menées en Afrique et plus spécialement en République ...
La RD Congo, un pays martyr
Les Congolais de Rome rappellent que leur pays est simplement victime des ambitions et des appétits des pays étrangers qui continuent à exploiter illégalement leurs richesses, à travers leurs multinationales. Cette situation fait de la RDC «un pays martyr avant comme après la colonisation», et la plonge dans la pauvreté et la misère imméritées. Ainsi, tous veulent dire «NON» à ces puissants prédateurs qui pillent leurs richesses sans vergogne, mais aussi «à ces seigneurs des guerres et à leurs supplétifs qui signent les contrats sur nos richesses volées sans gêne». Ils veulent aussi «dénoncer le silence des médias corrompus et rendus muets devant les drames de l’humanité».
L’un des épicentres des combats intenses entre l’armée congolaise et le groupe armé M23, la ville de Sake s’est vidée de ses habitants. Ce lundi 19 février, comme les jours ...
«Le silence indifférent et complice de la communauté internationale»
En rappelant les atrocités que subissent les Congolais de la partie Est de la RDC, l’aumônerie congolaise de Rome souligne que l’activisme des groupes armés sème «terreurs et désolations», occasionnant des massacres et des déplacés internes et externes. Malheureusement, tout ceci se passe «sous le regard silencieux, indifférent et complice de la communauté internationale». Le sort de ces populations, «plus qu'alarmant… ne semble pas préoccuper les institutions internationales des droits humains, ni émouvoir la solidarité des nations, ni interpeller la conscience de la communauté humaine. Tout montre à suffisance que nous sommes victimes d’un complot international qui ne dit pas son nom», lit-on dans ce communiqué. C’est ainsi que le peuple congolais est résolu de se défendre et protéger l'intégrité de son territoire. Il est aussi déterminé à «faire entendre sa voix et stopper cette hémorragie qui décime nos populations, les opposent les uns contre les autres tout en faisant installer la culture de la haine aux conséquences non maîtrisables», écrit l’aumônerie congolaise.
Après la prière de l’Angélus dimanche 25 février, le Pape François s’est joint à la prière des évêques congolais pour la paix en souhaitant «un dialogue sincère et constructif».
«Une guerre imposée et un génocide qui passe sous silence»
La région Est de la RDC connaît des attaques et massacres des populations depuis bientôt trois décennies. Le nombre de morts est évalué à plusieurs millions, au point que de nombreuses voix parlent de «génocide congolais». Depuis plusieurs semaines, cette zone est encore le théâtre d’intenses combats entre l’armée congolaise et le groupe armé M23, majoritairement tutsi selon plusieurs rapports, qui a repris les armes fin 2021 et, qui, avec l'appui de l'armée rwandaise, selon les experts de l’ONU, s'est emparé de larges pans des territoires de Rutshuru et Masisi, jusqu'à couper début février toutes les voies d'accès terrestres menant à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, sauf celle de la frontière avec le Rwanda. Des combats intenses sont actuellement en cours entre l’armée congolaise et ces miliciens dans plusieurs villes et villages situés à environ 70 km plus au nord de Goma. Ce mercredi 6 mars, après deux jours de combats, la ville de Nyanzale est passée aux mains du M23, entraînant la fuite de «plus de 100.000 personnes», a indiqué OCHA, l'agence de coordination humanitaire de l'ONU.
Lundi 4 mars, l'Union européenne, après les condamnations des Etats-Unis et de certains pays, a condamné «le soutien apporté par le Rwanda au M23» et a demandé à Kigali «de retirer immédiatement tout son personnel militaire de la RDC».
A Kinshasa, la capitale, comme dans plusieurs autres villes du pays, des manifestations ont été organisées mi-février pour dénoncer «une guerre imposée et un génocide qui passe sous silence», depuis trois décennies. Certaines manifestations ont visé la Monusco, la mission onusienne en RDC, et des ambassades des pays occidentaux, accusés de soutenir le Rwanda.
Cette Conférence qui va complètement fermer ses portes Vendredi 08 Mars réunie plus de 350 participants venus du monde entier pour échanger sur l'importance des Ntics dans la sécurité sociale.il s'agit pour les participants parmi lesquels les Directeurs généraux des institutions de la sécurité sociale d'apprendre comment utiliser les données envue d'améliorer le fonctionnement et les processus décisionnels des institutions de sécurité sociale afin qu'elles soient plus éfficientes, fiables et plus réactives.la République Démocratique du Congo y est Représentée par le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale Charles Mudiay kazadi à la tête d'une forte délégation. ICT 2024 est organisée par l'institution de sécurité sociale pour le secteur de la santé (BPJS kesehatan ).Notons par ailleurs que 3.30 millions des dollars américains sont décaissés chaque année pour la transformation numérique. L'utilisation des Tics permet non seulement de réduire les temps d'attente qui sont passés de 6 à 2h en Indonésie mais aussi et surtout d'améliorer la qualité des services de sécurité sociale. Cette cérémonie a été ouverte par le Ministre des Finances....
*‘’Pour mieux protéger les droits des citoyens que le service public pourraient enfreindre et veiller à ce que les entreprises et sociétés privées ne puissent continuer à porter atteinte aux intérêts de leurs clients, et ainsi mieux faire respecter le principe de redevabilité, je vais proposer à l'Assemblée provinciale de Kinshasa d'instituer un Ombudsman (médiateur de la ville) qui devra être à mesure de recevoir, d'examiner et d'enquêter sur les plaintes des habitants pour abus de pouvoir de la part des agents publics ou pour mauvaise qualité de service fourni par les privés dans la Ville de Kinshasa’’, explique Isidore Kwandja Ngembo, dans une nouvelle tribune d’expression libre.
Ainsi, ‘’l'Assemblée provinciale de Kinshasa devra-t-elle veiller à ce que l'indépendance et l'autonomie de l'Ombudsman soient garanties pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de médiateur, d'examiner toutes les questions entrant dans leur domaine de ses compétences, de veiller à la conduite éthique dans le service public et d'arbitrer des situations de conflits d'intérêts éventuels.
Dans les pays, en général, et les villes qui ont, en particulier, institués la fonction l'Ombudsman, l'expérience a montré qu'un tel système pouvait constituer une précieuse voie de recours pour obtenir réparation et bénéficier d'une protection pour les personnes qui estiment avoir été privées de leur droit à une protection juridique’’, précise-t-il.
D’ailleurs, ‘’en mentant en place une telle politique publique, je crois fermement que nous allons instaurer dans la Ville de Kinshasa, une gouvernance plus équitable, plus transparente et plus sensible aux besoins des habitants. Dans les jours qui suivent, je vais ainsi vous présenter petit à petit, un peu plus en détail, mon projet pour la ville de Kinshasa et vous expliquer le raisonnement qui le sous-tend, pour que vous puissiez avoir des bonnes raisons et trouver intérêt d'y adhérer, conclut-il.
LPM
Tribune d’expression libre
Une nouvelle ère pour la Ville Kinshasa, c'est possible
(Par Isidore Kwandja Ngembo)
Pendant près d'une vingtaine d'années, j’ai passé la plus grande partie de ma vie professionnelle dans une administration publique imprégnée d'une forte culture fondée sur les principes de bonne gouvernance et de l'utilisation efficace et efficiente des ressources humaines et financières, de la gestion caractérisée par la notion de responsabilité, de l'obligation de reddition des comptes, et ce, dans une approche axée sur l'obtention de résultats.
En tant qu'analyste des politiques publiques, j'ai passé la plupart de mon temps à analyser et à élaborer des politiques publiques et à évaluer efficacement leurs répercussions sur les citoyens. J'ai ainsi acquis des expériences utiles au cours des années et appris que pour obtenir des résultats, il faut se fixer des objectifs clairs, réalistes et concrets, à moyen et long terme, assortis d'une programmation permettant de les atteindre.
Contrairement à tous ceux qui se lancent dans cette course pour la gestion et l’administration de la ville de Kinshasa, soit par l'opportunisme pour servir les intérêts politiques partisans, soit simplement pour servir les intérêts financiers d'une poignée d'opérateurs économiques qui veulent garder une emprise totale sur la gestion de la ville et continuer d'exercer une influence plus forte sur la prise de décisions en leur faveur, je tiens à préciser que le seul leitmotiv de mon engagement est avant tout d’assurer la qualité et la performance du service public.
Si les Kinoises et Kinois me font confiance au plus profond de leur cœur, je veux réformer le service public de la ville de Kinshasa pour lui permettre de répondre efficacement et de manière non bureaucratique aux besoins de ses habitants. Cela veut dire que je vais entreprendre une série de réformes indispensables qui doivent être exécutées de toute urgence pour améliorer la qualité et la performance de service public pour le bien-être des citoyens, avec pour objectif l'introduction d'un management orienté sur les résultats. Je vais mettre la performance au cœur de mon action publique au bénéfice de mes concitoyens.
Pour ce faire, je vais mettre en place des mécanismes permettant de mobiliser efficacement les ressources financières nécessaires pour améliorer cette qualité et cette performance du secteur public voulu.
Comme, je l'ai annoncé dans ma lettre adressée aux Kinoises et aux Kinois, l'accent sera mis sur les trois priorités majeures répondant aux attentes des habitants de la ville de Kinshasa. Je vais réformer le système de (1) transport, de (2) gestion des déchets et celui de (3) sécurité dans la ville de Kinshasa. Je suis convaincu que les Kinois peuvent jouer un rôle absolument important et nécessaire pour réaliser ces trois priorités fondamentales, notamment en les écoutant, en les responsabilisant et en les associant à la gestion de leur ville.
En effet, il est largement reconnu qu'une bonne gestion d'une ville ne peut s'opérer efficacement que grâce à une transparence accrue au niveau de gestion et du processus de prise de décision, et grâce à une plus grande implication des habitants. Je vais donc m'atteler à mettre en œuvre des politiques publiques visant à rendre la ville de Kinshasa plus dynamique et créative, où règne la cohésion sociale.
Instituer un ombudsman de la Ville
Pour mieux protéger les droits des citoyens que le service public pourraient enfreindre et veiller à ce que les entreprises et sociétés privées ne puissent continuer à porter atteinte aux intérêts de leurs clients, et ainsi mieux faire respecter le principe de redevabilité, je vais proposer à l'Assemblée provinciale de Kinshasa d'instituer un Ombudsman (médiateur de la ville) qui devra être à mesure de recevoir, d'examiner et d'enquêter sur les plaintes des habitants pour abus de pouvoir de la part des agents publics ou pour mauvaise qualité de service fourni par les privés dans la ville de Kinshasa.
L'Assemblée provinciale de Kinshasa devra veiller à ce que l'indépendance et l'autonomie de l'Ombudsman soient garanties pour lui permettre de jouer pleinement son rôle de médiateur, d'examiner toutes les questions entrant dans leur domaine de ses compétences, de veiller à la conduite éthique dans le service public et d'arbitrer des situations de conflits d'intérêts éventuels.
Dans les pays, en général, et les villes qui ont, en particulier, institués la fonction l'Ombudsman, l'expérience a montré qu'un tel système pouvait constituer une précieuse voie de recours pour obtenir réparation et bénéficier d'une protection pour les personnes qui estiment avoir été privées de leur droit à une protection juridique.
En mentant en place une telle politique publique, je crois fermement que nous allons instaurer dans la Ville de Kinshasa, une gouvernance plus équitable, plus transparente et plus sensible aux besoins des habitants.
Dans les jours qui suivent, je vais ainsi vous présenter petit à petit, un peu plus en détail, mon projet pour la ville de Kinshasa et vous expliquer le raisonnement qui le sous-tend, pour que vous puissiez avoir des bonnes raisons et trouver intérêt d'y adhérer.
En prévision de l’organisation éventuelle de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2029), comme l’a souhaité le Président Félix Tshisekedi durant sa campagne présidentielle à Matadi notamment et lors de son premier point de presse avec les médias nationaux, la ville de Kinshasa a absolument besoin maintenant d’un Gouverneur bâtisseur, qui sera revêtu d’une mission de redorer l’image de la ville-capitale et de veiller scrupuleusement à la propreté, pour que Kinshasa redevienne véritablement la vitrine du pays.
Un Gouverneur qui a déjà démontré un grand sens aigu du devoir et du service public, pleinement disposé à œuvrer pour changer de fond en comble la ville et le comportement de ses habitants.
Un Gouverneur rigoureux et capable d’user des moyens coercitifs possibles pour parvenir à restaurer l’ordre, la discipline et l’autorité de l’État dans la ville.
Aujourd’hui quand on arrive à Kinshasa, à première vue, les indices très apparents qui frappent à l’œil et qui attestent de la défaillance de l’autorité publique dans une ville, c’est notamment :
- la laideur, les odeurs et l’insalubrité généralisée dans toute la ville, les tas d’immondices entassés dans tous les coins des rues et sur les grandes artères publiques ;
- la dégradation et le très mauvais état des chaussées du réseau routier ;
- le non-respect du code de la route et surtout le nombre important des motocyclistes qui par ailleurs conduisent très mal et attestent le manque d’un réseau de transport commun efficace dans une agglomération de plus de quinze millions d’habitants ;
- l’impuissance des forces de l'ordre à sanctionner sévèrement les automobilistes et motocyclistes récalcitrants, etc.
Les Kinois vivent dans des conditions d’insalubrité effroyables au point qu’ils s’en accommodent et ne voient plus la saleté autour d’eux. Ils ont même perdu le sens du beau et de la propreté.
La première décision à prendre serait la mise en œuvre d’une politique publique rigoureuse qui interdise formellement la production, l’importation, la commercialisation et l’usage des sacs et autres emballages plastiques.
Les emballages plastiques et toutes les bouteilles en plastique jetées dans les caniveaux et les rivières, non seulement rendent la ville sale, sont à la base de plusieurs inondations dont les Kinois sont victimes.
OUI, NOUS POUVONS
La ville de Kinshasa a des moyens humains, financiers et matériels nécessaires pour relever ce défi. C’est une question de volonté politique.
Huawei Technologies (RDC) SARL et l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA)/Kinshasa ont signé un protocole d'accord pour la formation des diplômés, dans le cadre de son programme d'apprentissage et d'influence sociétale “Future Cheetahs”. La cérémonie s'est déroulée au sein de l'ISTA-KIN et a réuni le staff de Huawei, les autorités académiques et les étudiants.
Ce premier programme d'influence sociétale vise à améliorer les compétences des jeunes diplômés et étudiants en les formant aux postes les plus demandés sur le marché local des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). Il sera mis en œuvre en collaboration avec l'ISTA et l'INPP et permettra de former près de 200 diplômés en 2024.
Les formations, dispensées par des experts de Huawei et des enseignants de l'ISTA-KIN, porteront sur différents domaines, tels que : chef de projet, technicien, ingénieur sans fil, ingénieur en électricité et ingénieur en transmission. Elles utiliseront des méthodes d'apprentissage modernes et interactives, telles que : apprentissage actif, apprentissage et pratique sur site et ateliers.
L'objectif est de développer les compétences professionnelles des "Future Cheetahs" et de les préparer à une carrière réussie dans le secteur des TIC.
M. Deo Mutombo, Directeur Général de l'ISTA-KIN, a, en outre, relevé l'importance de ce partenariat pour l'université. "Ce programme permettra à nos étudiants d'acquérir les compétences nécessaires pour répondre aux besoins du marché du travail en constante évolution", a-t-il déclaré. "De plus, il contribuera à renforcer la réputation de l'ISTA-KIN comme l'une des meilleures institutions d'apprentissage d'ingénierie en RDC."
M. Duke Jiang, Vice-Président du Département des Services & Livraisons de Huawei RDC, a réaffirmé l'engagement de Huawei à investir dans le développement des talents locaux. "Le programme "Future Cheetahs" est une initiative phare de Huawei qui vise à développer les compétences des jeunes en Afrique", a-t-il déclaré. "Nous sommes impatients de certifier des milliers de jeunes avec de hautes qualifications et de fortes capacités, et de contribuer ainsi à la croissance du secteur des TIC en RDC."
Il y a lieu de souligner, par ailleurs, que le programme "Future Cheetahs" a été lancé en 2023 par Huawei dans le cadre de son engagement à investir dans le développement des talents en Afrique. Dans ce même élan, Huawei s'est engagé à investir 100 millions de dollars américains dans le développement des TIC en RDC au cours des cinq prochaines années. De l’autre côté, l'ISTA-KIN est l'une des plus grandes institutions d'apprentissage d'ingénierie en RDC. Elle a été créée en 1971 et compte aujourd'hui plus de 5 000 étudiants.
Ce partenariat entre Huawei et l'ISTA-KIN est une initiative prometteuse qui contribuera à la croissance du secteur des TIC en RDC et à l'autonomisation des jeunes congolais.