Le jour de l’ouverture sera marqué par le baptême du livre « Congo biographie, Gouvernements de la République, de l’indépendance à nos jours ». 420 pages.
C’est en fait le troisième tome de Congo biographie du même auteur.
En dix ans ces éditions kinoises ont publié une vingtaine de livres de différents auteurs congolais.
Mais, le constat fait après ces dix ans est alarmant : le Congolais ne lit pas, il n’achète pas le livre, et encore moins le livre congolais. Ayant édité aussi des pièces de théâtre, les éditions OCM constatent avec amertume que le théâtre classique congolais est sinistré : pas de salles de spectacles, pas de festivals, presque pas de pièces de théâtre classiques en circulation.
Pour un grand pays comme la RD. Congo, c’est une honte.
Au lieu de baisser les bras, pour cette nouvelle saison, les Editions ont conçu deux actions.
1. Ils ont invité le dramaturge congolais vivant à Bruxelles Cheik FITA devenir parrainer et monter cinq spectacles de théâtre classique : trois pour le jeune public, deux pour le secondaire, l’université et le grand public.
2. Ils ont créé un Diplôme d’honneur de mécénat culturel à délivrer aux Personnalités qui ont soutenu, soutiennent ou soutiendront le livre congolais ainsi que le théâtre classique Congolais.
Tout juge de cassation ou de la Cour Constitutionnelle en RDC ne peut se déclarer saisi qu’au vu, par lui, d’une notification faite par l’huissier de la juridiction au domicile élu visé par la loi, en l’occurrence les seuls articles 3 et 5 du Titre I de la seule procédure devant la Cour Suprême de Justice. Hors de ces articles, le juge de cassation ou de la Cour Constitutionnelle doit se déclarer non saisi à l’égard tant du requérant que des défenseurs.
C’est ce que l’on découvre dans tous les dossiers RPP et RR où aucune notification n’est faite au cabinet d’un avocat près la Cour Suprême de Justice, au nom du requérant.
En toutes ces procédures de toutes les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution, la saisine déclarée, jusque-là, par les hauts magistrats est nulle surtout que l’article 12 CPC, procédure ordinaire qu’aucune disposition desdites hautes juridictions n’a appelé devant elles, n’est pas d’application devant toutes les hautes juridictions si la notification n’est pas faite au cabinet d’un avocat à la Cour Suprême de Justice et portée à l’audience par ce même avocat ou un autre, toujours avocat de cassation, mandaté par lui.
Le droit procédural est formaliste.
Dura lex, sed lex !
KALALA MUENA MPALA
• Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau.
• Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
• Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
La République démocratique du Congo n’est pas que riche en minerais et forêts. Elle est également très riche en capital humain. Seulement, il faille l’encadrer, l’orienter et le former pour booster les talents. Voilà pourquoi, CUSO International et ses différents partenaires notamment, l'agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), l'affaire mondiale Canada (AMC) ont, à travers le projet « Talents Pluriels», formé une crème de jeunes entrepreneurs de toutes les 24 communes de la ville-province de Kinshasa durant 3 mois dans différents domaines. Ce, dans sa vision d'aider à construire des sociétés plus inclusives dans lesquelles tout individu est en mesure de réaliser son potentiel, de développer sa compétence et participer pleinement au progrès de sa communauté. Pour ce faire, quatre-vingt (80) jeunes formés sur l'entrepreneuriat sûr, inclusif et sensible au genre par CUSO international et ses partenaires, ont reçu, au cours d'une cérémonie, mardi 17 octobre 2023, leurs certificats de fin formation. C'était dans la salle polyvalente du centre culturel Roméo Golf, à Kinshasa où 64 sur 80 jeunes formés ont reçu leurs certificats, et seul 17 parmi eux ayant des meilleurs micro-projets entrepreneurials ont obtenu des chèques suite à leurs projets qui ont ébloui le jury.
En substance, le fonds de subvention a été à la hauteur de 19.000 USD détaillé de la manière suivante : 3 projets portés par des jeunes de la catégorie A avec 2.000 USD par projet, 4 projets portés par des jeunes de la catégorie B avec 1.500 USD par projet, 4 projets portés par les jeunes de la catégorie C avec 1.000 USD par projet et 6 projets portés par les jeunes de la catégorie D avec 500 USD par projet.
«Grâce aux formations données par CUSO International, aujourd'hui je peux monter ma propre entreprise pour y vendre mes propres créations, des habits que j'ai eu à coudre avec mes propres mains. Je remercie énormément CUSO International pour cette initiative qui m'a permis de me découvrir, et de découvrir ce que je pourrais apporter à la société congolaise, ainsi que de quoi j'étais capable surtout pour nous les personnes vivant avec handicap, il est difficile d'être reconnu et être valorisé dans la société», s'est exprimé Charlie Solo, une couturière formée par CUSO International.
Charlie Solo, patronne de Solo Mode, a saisi cette opportunité pour lancer un appel vibrant à CUSO international de toujours accompagner la jeunesse qui regorge des talents énormes.
«J'avais besoin d'un financement. Je suis tellement heureuse d'avoir suivi cette formation. J'ai suivi une formation sur la mode. J'ai appris beaucoup de choses. Il faut aimer le travail. Je demande à CUSO international d'accompagner la jeunesse».
Très satisfaite de sa subvention de 2.000 USD, Edith Matondo, une jeune dame qui fabrique le savon de qualité pour les personnes atteintes d’albinisme, a vivement remercié CUSO International pour la formation de qualité et l’inclusion de toutes les catégories de personnes.
«J'ai un sentiment de joie. C'était comme un rêve pour moi, j'ai reçu le prix de 2000 USD. Je remercie CUSO international», s'est-elle exclamée.
La même joie a été observée sur le visage de Laurence Ilunga, responsable de l’entreprise Mil-Style qui fabrique des chaussures et babouches en cuir. Cette dernière a encouragé les jeunes à extérioriser leurs talents et oser faire quelque chose.
«Je remercie sincèrement CUSO International qui m’a appris beaucoup de choses. J’ai appris qu’avec ma marque, je pourrai aussi aider beaucoup de jeunes qui sont dans le chômage pour avoir un gagne-pain un jour. Aussi, j’ai appris que faire mes créations à la maison ne profite pas à mon pays. Il faudrait que je puisse légaliser mon entreprise afin que mon pays puisse gagner quelque chose, en payant des impôts et donner des emplois à d’autres jeunes», a laissé entendre Laurence Ilunga.
Il y a lieu de souligner que toute l’assistance à cette cérémonie a eu à visiter les stands des nominés qui offrent un bel aperçu des leurs réalisations très innovantes.
A son tour, la représentante-pays de CUSO International, Mme Richine Masengo Kapinga, a exprimé sa satisfaction face à la fin de ces formations. Elle a remercié vivement les partenaires de mise en œuvre dudit projet Talents Pluriels, à savoir : ‘’Jeunialissime", "Si jeunesse savait" et "Sodeico Développement" ainsi les partenaires stratégiques, à savoir : les ministères de la jeunesse, des petites et moyennes entreprises, du genre et de l'emploi, travail et prévoyance sociale pour le travail abattu. A cette occasion, elle a invité les bénéficiaires des chèques à plus de responsabilités et à utiliser ces fonds reçus à bon escient.
«C'est énorme ! Talents Pluriels est un projet qui se heurte avec plusieurs difficultés notamment, la communauté qui doit comprendre est-ce que c'est encore pour exploitation de la population, des jeunes, où c'est réellement pour promouvoir les jeunes ? Il y a aussi l'incompréhension du processus où des questions s’élèvent : pourquoi ce n'est pas lui qui est sélectionné ? ou pourquoi c'est lui qui est sélectionné? Et, il y a aussi ces problèmes liés à notre environnement où il y a des jeunes qui sont passionnés dans un domaine entrepreneurial qui ont besoins des matériels et la logistique appropriés. Ainsi, comment faire pour booster leurs capacités, il faut trouver les formateurs qu'il faut. Mais, aujourd’hui, c'était un plaisir pour nous de former et d'accompagner ces jeunes de la première et deuxième cohorte venus de toutes les communes de la ville de Kinshasa. Ces derniers étaient marginalisés avant, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Merci aux partenaires qui nous ont soutenus», a dit Richine Masengo Kapinga. Ce, avant de poursuivre : « Ceux qui sont dans la transformation par exemple, ces jeunes qui produisent des savons afin de venir répondre aux problèmes des personnes atteintes d'albinisme qui, sous notre soleil ardent, ne vivent pas pleinement leurs vies mais là c'est une réponse afin de ne plus importer mais plutôt de produire localement et faire confiance à ces jeunes entrepreneurs».
CUSO International est une organisation non gouvernementale active dans le secteur du développement international depuis sa création en 1961, qui a pour mission de contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Dans le cadre de ses activités en RDC, CUSO International et ses partenaires de mise en œuvre met en œuvre le projet Talents Pluriels en vue d'améliorer une croissance économique sûre, inclusive et équitable pour les jeunes vulnérables et plus particulièrement les minorités sexuelles dans les villes de Bukavu, Kinshasa et Lubumbashi.
Ce projet de 4 ans, soit de 2021 à 2025, est financé par l'agence suédoise de coopération internationale au développement et les affaires mondiales de Canada.
Côté gouvernement congolais, le Directeur général Adjoint de l'Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais (ANADEC), M. Mathieu Tshimbumbu Muboyayi, a rassuré que CUSO International est un partenaire de l’ANADEC au niveau de la qualité de la formation et au niveau de la formalisation des entrepreneurs. Il a félicité la qualité des projets que les jeunes formés par CUSO International ont eu à présenter pour le bonheur des congolaises et congolais.
Il convient de signaler que cette cérémonie a connu la présence du Représentant régional de CUSO International.
En prévision des élections qui s’annoncent en décembre 2023, le programme d’éducation civique et électorale de la section de la diplomatie publique de l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, a procédé au lancement officiel du programme américain sur l’éducation civique et électorale des jeunes dénommé «SPACES ELECTION PROGRAMMING». C’était jeudi 19 octobre dernier à Kinshasa au sein de l’Université Protestante du Congo (UPC). Le but principal est de sensibiliser les jeunes à avoir confiance aux élections et à y prendre part.
Cette activité s’est déroulée en présence de l’ambassadrice des Etats-Unis près la RDC, Madame Lucy Tamlyn et de la conseillère et cheffe de section des affaires publiques, Madame Monica Shie. Ce programme est effectif dans d’autres provinces de la RDC telles que le Kwilu, à Lubumbashi, au Haut-Katanga et à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï Oriental, avant d’être ouvert à Kinshasa.
«SPACES ELECTION PROGRAMMING» est un programme du centre culturel américain qui vise à renforcer les capacités des jeunes dans l’engagement civique en prévision des élections qui s’annoncent en décembre 2023. Le travail important est de sensibiliser les jeunes à comprendre leur droit de vote pour voir comment utiliser leurs capacités à choisir les dirigeants qui seront à mesure de répondre aux problèmes du pays. Pour faciliter le travail de terrain, ils ont formé 15 facilitateurs et modérateurs qui ont reçu leurs brevets dans le but d’organiser le café citoyen à la rencontre de la communauté. Ce, en vue de former des citoyens qui pourront exprimer le jour du vote leur choix de façon responsable.
Les Etats-Unis soutiennent les élections transparentes, pacifiques et crédibles en aidant les jeunes à comprendre le devoir civique, à savoir : comment aller voter et quels en sont les enjeux avant de les conscientiser sur le système électoral. Les Etats-Unis apportent une assistance importante en termes d’aide à la société civile appelée à jouer son rôle comme activité surtout dans celle consistant à appuyer la jeunesse pour voter en respectant le droit civique.
«Promouvant un processus électoral plus pacifique, démocratique et inclusif, le programme vise à conscientiser les jeunes dans leur ensemble et les jeunes leaders activistes influenceurs sur des questions civiques et électorales afin qu’ils votent en toute conscience lors des élections générales de 2023. Que le taux de vote des jeunes soit accru d’au moins 30%, ce qui augmenterait leur fréquence, comparativement aux trois précédentes années électorales, en 2006, 2011, et 2018», s’est exprimée l’ambassadrice des Etats-Unis, Madame Lucy Tamlyn.
Notons que pour la ville de Kinshasa, c’est l’Américain Corn de l’UPC qui est une extension du centre culturel américain et des anciens boursiers de YALI pour l’Afrique de l’Est qui organisent cette session de sensibilisation. YALI est un programme du département d’Etat qui forme les jeunes âgés de 18 à 35 ans en leadership, en l’entreprenariat, en l’organisation citoyenne qui est l’objet de cette campagne et le management publique.
Le programme est déployé pour 12 provinces, l’objet est d’atteindre environ près de 50.000 personnes physiquement et sur les plateformes numériques et pour faciliter les tâches. Ils vont travailler avec les maisons communales pour avoir une forte participation des jeunes dans les 24 communes de Kinshasa.
«En tant que partenaire, nous réitérons notre soutien à la République Démocratique du Congo au cours de derniers mois pour ce cycle électoral et notons que les élections de décembre représentent une occasion cruciale pour le Congo en vue de consolider ses importants acquis démocratiques et de construire un avenir plus prospère pour le peuple congolais », a déclaré Madame Lucy Tamlyn.
Enfin, elle a félicité tous les partenaires de mise en œuvre de ce programme dans toutes les régions ciblées, et les facilitateurs récemment formés à Kinshasa et demande à ce qu’ils puissent accomplir leurs missions dans l’accompagnement de la jeunesse congolaise dans ce processus de leur droit à la fois civil et civique et les souhaite plein succès sur le terrain de sensibilisation.
Des soldats de la MONUSCO se saluent lors d'un voyage dans la province du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo.
En réponse à la demande faite par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) d’un retrait accéléré de la Mission des Nations Unies dans ce pays, la MONUSCO, à partir de la fin de 2023, le Conseil de sécurité s’est déclaré lundi « prêt à décider, d’ici la fin de 2023, de l’avenir de la MONUSCO, de son retrait progressif, responsable et durable et des mesures concrètes et réalistes à prendre en priorité pour mener à bien ce retrait ».
Dans une déclaration de la Présidence du Conseil, adoptée par les quinze membres, le Conseil encourage le gouvernement congolais et l’ONU, dans le cadre du groupe de travail conjoint composé du gouvernement, de la MONUSCO et de l’équipe de pays des Nations Unies, à élaborer d’ici novembre « un plan de désengagement complet ».
Il demande aussi des propositions sur la chronologie du retrait progressif et ordonné des contingents de la MONUSCO ; la réduction progressive des effectifs de la Mission ; la définition des modalités pratiques du transfert graduel des responsabilités ; l’élaboration du plan opérationnel de mise en place du retrait et la définition des tâches devant être accomplies dans le cadre de la transition de la Mission.
Dialogue avec le Rwanda
S’agissant de la situation au niveau régional, le Conseil de sécurité a lancé « un appel au calme et à une intensification du dialogue entre la République démocratique du Congo et le Rwanda pour faire avancer une paix durable dans la région ».
Dans sa déclaration, le Conseil souligne l’importance de parvenir à un règlement politique de la crise actuelle, réaffirme son appui à l’action menée au niveau régional et demande instamment à tous les groupes armés congolais d’y participer sans conditions.
Le Conseil souligne l’importance de la coordination et de la complémentarité entre les initiatives politiques et militaires mises en œuvre en RDC.
Mettre fin à toute nouvelle avancée du M23
S’agissant des groupes armés, le Conseil de sécurité « exige qu’il soit mis fin à toute nouvelle avancée du M23, visé par des sanctions de l’ONU, et que les engagements pris en faveur du retrait du groupe de tous les secteurs occupés et de son cantonnement soient immédiatement et pleinement mis en œuvre ».
Le Conseil « condamne le soutien apporté au M23 par toute partie extérieure » et exige de toutes ces parties qu’elles y mettent un terme et se retirent immédiatement de la RDC.
Il condamne également le soutien apporté à certains groupes armés, tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), visées par des sanctions de l’ONU, et exige qu’il y soit mis un terme.
Le Conseil de sécurité se déclare profondément préoccupé par les informations présentées dans le rapport annuel du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo concernant l’appui militaire extérieur fourni au M23 et le soutien apporté également aux FDLR par des forces militaires.
Il condamne énergiquement la poursuite des violences et des atteintes aux droits humains par tous les groupes armés, notamment les exécutions sommaires, la violence sexuelle et fondée sur le genre et le recrutement et l’utilisation d’enfants à grande échelle, et demeure vivement préoccupé par l’intensification de la mésinformation et de la désinformation.
Faciliter des élections libres
S'agissant des élections qui doivent avoir lieu en décembre 2023, le Conseil de sécurité encourage les autorités congolaises à continuer de mettre en place, avec l'appui de la MONUSCO, « des processus pacifiques, transparents et crédibles » dans l'ensemble du pays pour faciliter « des élections libres et régulières et garantir la participation pleine, égale, effective et véritable des femmes, à toutes les étapes de ce processus, tant des candidates que des électrices ».
Il engage la RDC à garantir « un espace civique libre et demande à toutes les parties de privilégier le dialogue et le consensus ».
La clôture de la session de l’assemblée plénière de juillet de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), est intervenue lundi 23 octobre. Dirigée par Gisèle Kapinga, elle a la première pris la parole en s’adressant à tous les commissaires nationaux, aux cadres et agents de cette institution d’appui à la démocratie. Elle a commencé par rendre un vibrant hommage au Président de la République, pour tous les sacrifices consentis pour l’avènement d’un véritable Etat de droit dans lequel le respect des droits humains est considéré comme une disposition cardinale.
Et de remercier ensuite chacun des membres pour la marque de confiance à sa personne. Cette cérémonie consacrée à la clôture de la session de l’assemblée plénière de juillet 2023, a débuté le 2 août et devait se terminer le 9 septembre de l’année en cours.
Cette date de clôture est intervenue un peu plus tôt que prévue à la suite de la crise qui a élu domicile dans cette institution. Ladite session a été marquée par le changement à la tête de cette institution. Après réflexion et examen sur cette crise sur la conduite des affaires et la gestion des finances de la CNDH, il y a eu remise-reprise avec l’équipe sortante. Les commissaires nationaux ont apporté soutien en choisissant Gisèle Kapinga.
A cette occasion, elle a réaffirmé son engagement à travailler en parfaite collaboration avec chacun pour porter haut l’étendard de cette institution, qui est un outil de promotion et de protection des droits humains en République démocratique du Congo.
Elle a poursuivi en ces termes : ‘‘Notre mandat devra s’inscrire dans l’optique d’accompagner toutes les institutions de la République dans la lutte menée sans relâche pour rendre ce pays une terre ou le respect des droits humains doit demeurer au centre des préoccupations des uns et des autres’’.
Et d’enchainer que le dernier trimestre de l’année qui reste, l’essentiel des activités sera focalisé sur le processus électoral et autres activités qu’ils sont en train de mener notamment, le monitoring dans des prisons, monitoring sur le VBG jusqu’à la fin de l’année, des séminaires et des formations pour le renforcement des capacités en matière électorale afin d’assurer le respect des droits humains avant, pendant et après la période électorale.
Pour finir, Gisèle Kapinga a informé aux cadres et agents de la CNDH, de la tenue dans le prochain jour d’un atelier d’échanges, de toutes les institutions nationales des droits de l’homme de l’espace francophone.
Avec tous les cadres de l'administration publique du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a présidé, lundi 23 octobre 2023, dans la salle de réunions de la Radio-Télé de l'Education située dans la commune de la Gombe à Kinshasa, la 25ème réunion hebdomadaire, et ce après avoir répondu à ses obligations académiques à l'Université de Kinshasa, étant un passionné de l'enseignement.
S'étant déroulée en présence de Mme Christine Nepa Nepa et de M. Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire général à l'EPST et Inspecteur général de l'EPST, cette réunion a connu 5 points à l'ordre du jour, entre autres, : (i) la communication du Ministre ; (ii) la lecture et adoption du PV de la 24ème réunion hebdomadaire; les points d'information au nombre de 7 dont la présentation du plan d'action de l'implantation des cantines scolaires dans les écoles pilotes, tel qu'instruit par le Président de la République, lors du tout dernier Conseil des Ministres; évaluation des activités certificatives, exercice 2022-2023; (iii) Etat des lieux des résolutions de la Table Ronde des ETP; (iv) Rapport à mi-parcours de l'avancement des travaux de réhabilitation des écoles; (v) Etat des lieux du suivi de la paie des primes du personnel de l'Administration Centrale; Organisation du championnat scolaire national; audit administratif du Personnel des services centraux et, enfin, les divers avec un seul point dont l'organisation de la marche de santé.
Introduit par Mme Secrétaire Général, le Ministre de l'EPST a exprimé sa reconnaissance, au nom de la Vice-ministre et en son nom personnel, aux cadres du Secrétariat Général pour leur accompagnement dans l'accomplissement des missions dévolues au Ministère. Revenant sur l'objet de cette rencontre, il a rappelé que la Stratégie sectorielle de l'éducation et de la formation définit les priorités d'actions pour le secteur de l'éducation pendant une période de dix ans, et elle comprend trois axes, dont l'accès, la gouvernance et la qualité.
Après avoir assis la gratuité de l'enseignement primaire dans les établissements publics, il est donc primordial dès maintenant de concentrer les efforts sur le troisième axe de cette stratégie qu'est tout simplement l'amélioration de la qualité de l'enseignement.
Il faut noter que cette Stratégie sectorielle concerne une période allant de 2016 à 2025.
«Après la réussite de la gratuité de l'enseignement primaire dans les établissements publics, nous allons nous atteler sur le document concernant les mécanismes et stratégies sur la mise en œuvre de la qualité de l'enseignement», a déclaré le Ministre de l'EPST, avant de préciser que : « Notre stratégie Sectorielle prévoit les trois axes. Après l'accès, dont la mise en œuvre avait été encore rendue possible grâce à la gratuité de l'enseignement primaire prévoit la qualité de l'enseignement. Au jour d'aujourd'hui et bien avant que la gratuité ne soit décrétée, il se pose un problème sérieux sur la qualité de l'enseignement. Je pense qu'il est donc temps, surtout que la Stratégie Sectorielle à sa fin en 2025. Nous risquons d'arriver en 2025 sans que la mise en œuvre de cette Stratégie Sectorielle ne soit réussie », a-t-il avancé.
A ce sujet, il a indiqué : « Peut-être du point de vue de l'accès, je le dis, la gratuité a essayé d'accélérer les choses. Mais, il est temps, je pense que nous puissions nous focaliser beaucoup plus sur la qualité de l'enseignement et qui va de soi avec la gouvernance. Le dossier a été présenté et même adopté. C'est pourquoi je vais demander au Directeur national de la DINACOPE de nous aider à multiplier et à distribuer la feuille de route qui était annexée à ce projet que j'avais présenté au Conseil des ministres, et surtout à tous les services concernés par sa mise en œuvre, en commençant par moi-même. Donc, côté du Gouvernement par rapport aux moyens qui doivent être réunis, par rapport à tout ce qui doit être fait, pour que chacun en ce qui le concerne, au niveau national, au niveau provincial, au niveau sous-provincial, que chacun puisse jouer son rôle pour que l'axe qualité puisse entrer en œuvre dès maintenant. Moi je crois qu'il n'y a pas de délai. On doit déjà faire un effort et démarrer », a insisté le Ministre de l'EPST.
Reprenant la parole, Mme le Secrétaire Général à l'EPST a procédé à la présentation du plan d'action de l'implantation des cantines scolaires dans les écoles pilotes.
Dans l’objectif d’éviter les manquements et toute forme des dérapages dans les médias pendant la campagne électorale de 2023, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC, a initié une série de rencontres sur la vulgarisation des textes essentiels du CSAC relatifs aux contenus médiatiques à diffuser. Au cours de ces échanges qui ont eu lieu mardi 24 octobre 2023 avec les délégués des professionnels de la presse écrite et des médias en ligne, le CSAC a sensibilisé sur la diffusion des messages incitant à la Haine. La rencontre s’est tenue au siège du CSAC dans la Commune de la Gombe, en présence de Christian Bosembe, président de ladite institution.
A cet effet, le président du CSAC a tenu à rappeler aux professionnels de la presse écrite et en ligne que le journalisme est une profession noble. D’après lui, cette noblesse est caractérisée dans la recherche, la collecte, le traitement et dans la diffusion.
Il a ainsi demandé au journaliste de vérifier son information avant chaque publication pour éviter de participer à la construction du mensonge. Car, a-t-il dit, le journaliste n’est pas menteur ni calomniateur.
C’est ainsi qu’à l’approche de la campagne électorale, le CSAC a demandé au journaliste d’être responsable, animé d’un esprit de bon sens, donc de l’éthique et l’équité.
Et pendant cette période, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication a exhorté les professionnels des médias à faire en sorte que les différents acteurs intervenants dans les médias ne puissent pas utiliser le journaliste comme marchepied pour servir de canal de discours de haine, d’incitation à la violence, de nature à faire l’apologie de certains et liée au tribalisme… Pour lui, chaque candidat doit tenir un discours responsable.
Le président du CSAC a, par ailleurs, regretté l’attitude de certains médias qui font déjà passer les messages de campagne. Et pourtant, la CENI n’a pas encore publié la date de début de la campagne électorale.
A l’en croire, le message de campagne c’est lorsqu’on donne les numéros, la circonscription des candidats. Donc, les journalistes doivent attendre le moment de campagne.
Egalement présent à cette rencontre, Gaudens Banza Tiefolo, membre du conseil, a, pour sa part, rappelé le rôle du CASC qui est d’abord de veiller à ce que les contenus médiatiques soient conformes aux textes et règlements. Et, il a deux missions essentielles. Il s’agit de garantir la liberté de la Presse dans le respect de la loi et de veiller au respect de la déontologie en matière de l’information. Dans l’exercice du métier de journaliste, il faut toujours promouvoir l’excellence et cela ne peut être possible que grâce au respect des textes règlementaires liés à la déontologie journalistique.
Il a également laissé entendre que c’est depuis le 21 juin 2023, lors de sa sixième session extraordinaire que le Conseil avait mis en place quelque directive sur la campagne électorale dans les médias.
C’est ainsi qu’il a insisté sur le respect des textes pour éviter des sanctions. Car, si l’UNPC ne réagit pas pour les cas de flagrance, le CSAC va maintenant sanctionner sévèrement les professionnels de médias, a-t-il prévenu.
La République démocratique du Congo a, enfin, eu le ‘’OUI’’ de l'Organisation des Nations Unies sur le départ de la MONUSCO de son territoire. Dans la déclaration du président du Conseil de sécurité des Nations Unies dont l'extrait était lu le lundi 23 octobre 2023 par le Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, qui co-animait un briefing presse en direct de la Radiotélévision nationale congolaise avec son collègue de la communication et médias, porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, il a été convenu au niveau des Nations Unies que les éléments de la mission onusienne en RDC et tous les effectifs de la mission vont quitter de manière accéléré, progressif et responsable le sol congolais à partir de décembre 2023.
Le ministre des affaires étrangères a, d’emblée, restitué ce qu’a été l’essentiel de sa mission à New York, les discussions avec les responsables de l’ONU sur le départ de la MONUSCO du sol congolais. «Nous avons été à New York, mandaté par le Chef de l’Etat et le Gouvernement de la République, nous avons travaillé pendant une semaine, nous avons pris des contacts avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Russie, Grande Bretagne, Etats-Unis, France et Chine), nous avons eu des contacts aussi avec les trois pays africains qui nous représentent comme membres non permanant : le Gabon, le Mozambique et le Ghana sans compter d’autres membres. Le Chef de l’Etat lui-même a fait une adresse assez forte à la 78è session de l’Assemblée générale des Nations Unies et il a parlé du retrait. Nous avons rencontré aussi Monsieur Jean-Pierre Lacroix et nous avions le même entendement de ce que nous devons faire et de la manière dont la MONUCO doit partir», a restitué le VPM Lutundula.
Selon le ministre des affaires étrangères, les Nations Unies sont totalement partantes du retrait de la MONUSCO de la RDC. Cela peut s’expliquer, dit il, de par la réponse du secrétaire général de l’ONU au Président Tshisekedi lors de la 78è session de l’Assemblée générale des Nations Unies disant : « Vous avez demandé que la MONUSCO parte, moi je vous dis que je suis prêt à m’en aller », propos repris par le VPM Lutundula.
Plus loin, Christophe Lutundula est revenu sur le travail conjoint effectué par la RDC à travers le ministère des affaires étrangères et les Etats Unis d’Amérique via l’ambassadeur Xénon. « Nous avons encore travaillé, moi à partir d’ici, l’ambassadeur Xénon et son équipe à partir de News York pour avoir la déclaration du président du Conseil ».
Dans la déclaration du président du conseil des nations unies, il est écrit concernant la MONUSCO que «le Conseil prend bonne note du rapport daté du 2 août 2023 que le secrétaire général des Nations Unies lui a présenté conformément au paragraphe 44 de sa résolution 2666/2022 ainsi que de la lettre émanant de la lettre du Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula Pen’Apala, en date du premier septembre 2023 sur le retrait accéléré de la MONUSCO à partir de la fin de 2023. Le conseil se dit prêt à décider d’ici à la fin de 2023 de l’avenir de la MONUSCO et de son retrait progressif et durable et des mesures concrètes, réalistes à prendre en priorité pour mener à bien ce retrait. Le Conseil encourage le gouvernement congolais et l’ONU dans le cadre du groupe de travail conjoint composé du Gouvernement, de la MONUSCO et de l’équipe des pays des Nations Unies à élaborer d’ici novembre, en coordination avec les parties prenantes concernées et en s’inspirant des efforts déployés pour réviser le plan commun de transition et conformément aux quatre jalons retenus dans la version actualisée, à savoir : la sécurité, la protection des civiles, l’appui aux élections et le programme de désarmement et de démobilisation de relèvement communautaire de stabilisation, un plan de désengorgement complet et des propositions sur la chronologie du retrait progressif et ordonné des contingents de la MONUSCO. La réduction progressive des effectifs de la Mission, la définition des modalités pratiques du transfert graduel des responsabilités, l’élaboration du plan opérationnel de mise en place du retrait et la définition des tâches devant être accomplie dans le cadre de la transition de la mission».
Ce qui reste à faire
D’ici le 15 novembre 2023, la RDC, d’un coté, et la MONUSCO, d’un autre, vont entamer l’étape de la proposition des plans de retrait de la MONUSCO. Notamment, le plan de désengorgement, de la modalité pratique des activités accomplies par la mission onusienne que la RDC va continuer, l’élaboration de la réduction progressive des effectifs de la MONUSCO, élaborer un document programme qui montre comment l’ensemble des dispositifs que la MONUSCO va commencer à partir et enfin, préciser ce que la MONUSCO fera pendant son retrait notamment, dans la sécurité, la protection des civiles, l’accompagnement du Gouvernement congolais dans son programme de PDDRCS etc.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion 9ue, l’accréditation des témoins des partis ou regroupements politiques, des candidats indépendants, des observateurs nationaux et internationaux ainsi que des journalistes nationaux et internationaux pour les scrutins combinés du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo (RDC) est prévue du 23 octobre au 05 décembre 2023, conformément aux articles 37 à 45 de la Loi électorale, 87 à 107 des Mesures d’application de la Loi électorale et à la Décision no 044/CENIIAPI2O22 du 26 novembre 2022 portant publication du calendrier des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.
La CENI invite les partis et regroupements politiques, les candidats indépendants, les
organisations de la société civile nationales ainsi que les organes de presse nationaux, désireux de participer à la couverture médiatique ou à l’observation des élections du Président de la République, des Députés Nationaux et Provinciaux ainsi que des Conseillers Communaux de bien vouloir prendre contact avec les Secrétariats Exécutifs Provinciaux (SEP) situés aux chefs-lieux de province et les Antennes de la CENI situées au niveau des Territoires et Villes de la RDC.
Selon les prescrits de l’article I 1 5 des Mesures d’application de la Loi électorale, les observateurs internationaux sollicitent leur invitation auprès du Gouvernement de la République, par l’entremise du Ministère des Affaires Etrangères, en vue de leur accréditation conséquente par la CENI.
L’accréditation des observateurs et journalistes internationaux s’effectue au Siège de la CENI sis sur Boulevard du 30 juin N° 4471, dans la Commune de la Gombe, à Kinshasa.
Modalités d’accréditation
1. Retirer les formulaires de demande d’accréditation auprès de la CENI au Secrétariat Exécutif National pour les internationaux, aux SEP et aux Antennes pour les nationaux ou encore sur le site Internet de la Commission Electorale Nationale Indépendante à l’adresse : www.ceni.cd
2. Remplir correctement lesdits formulaires (formulaire bien rempli et signé, plus la copie des pièces d’identité à raison d’un exemplaire par personne) et les retourner aux lieux susmentionnés afin de permettre à la CENI de confectionner les cartes d’accréditation;
3. L’accréditation est faite pour les opérations de vote et de dépouillement. Autrement dit, une accréditation pour les opérations de vote et de dépouillement ne vaut pas pour les opérations de compilation des résultats;
4. Pour la compilation des résultats aux Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR), il faudra solliciter à la même occasion une autre accréditation;
Retirer les cartes d’accréditation aux mêmes lieux de dépôt, à la date qui leur sera indiquée au moment du dépôt de la demande.
Pour les témoins des partis, regroupements politiques ou des candidats indépendants
(Art. 87, alinéa 2 des Mesures d’application de la Loi électorale)
Pour être témoin, les conditions suivantes sont requises:
. Être inscrit sur la liste électorale ;
. Etre désigné par un parti ou regroupement politique légalement reconnu en RDC ou par un candidat indépendant.
Le parti, le regroupement politique ou le candidat indépendant qui sollicite l’accréditation doit au préalable signer le Code de bonne conduite des partis politiques, regroupements politiques ou des candidats indépendants aux élections en République Démocratique du Congo. Les témoins désignés par les partis, regroupements politiques et les candidats indépendants doivent signer l’Acte d’engagement du témoin.
Ne peut solliciter l’accréditation dans une circonscription électorale que le parti politique, le regroupement politique ou le candidat indépendant ayant présenté une liste dans celle-ci et le plan de déploiement des témoins.
Pour les observateurs
a) Observateurs nationaux (Art. 95, alinéa 1 point a des Mesures d’application de la Loi électorale)
• Avoir sa carte d’électeur;
• Produire un mandat en bonne et due forme délivré par l’organisme ou l’association qui le propose;
• Produire la preuve de la personnalité juridique de l’association requérante ou l’autorisation provisoire de fonctionner;
• Présenter deux photos format passeport récentes.
Les organisations de la société civile nationales et internationales qui sollicitent l:accréditation doivent au préalable signer la Charte de bonne conduite des observateurs électoraux en République Démocratique du Congo. Les observateurs nationaux ou internationaux mandatés doivent signer l’Acte d’engagement de l’observateur électoral.
b) Observateurs internationaux (Art. 95, alinéa I point b des Mesures d’application de la Loi électorale)
• Etre porteur d’une copie du passeport avec visa d’entrée en cours de validité et déposer une photocopie dudit passeport;
• Produire un mandat en bonne et due forme délivré par l’organisme ou l’association qui le propose;
• Présenter deux photos format passeport récentes.
Ne peut solliciter l’accréditation dans une circonscription électorale que les organisations de la société civile nationales et internationales ayant présenté le plan de déploiement des observateurs dans celle-ci.
Pour les journalistes
a) Journalistes nationaux : (Art. 103, alinéa 1I point A des Mesures d’application de la Loi électorale)
• Présenter une lettre de demande d’accréditation de l’organe de presse qui le mandate ou une demande individuelle d’accréditation pour le journaliste indépendant;
• Avoir une carte de presse valide;
• Être porteur d’une carte d’électeur ou d’un passeport valide;
• Présenter deux photos format passeport récentes identiques.
b) Journalistes internationaux (Art. 103, alinéa I point B des Mesures d’application de la
Loi électorale)
• Présenter une copie certifiée conforme de l’autorisation de prester en République
Démocratique du Congo délivrée par le Ministère ayant la presse dans ses attributions;
• Etre porteur d’une copie du passeport avec visa d’entrée en cours de validité et déposer une photocopie dudit passeport;
• Présenter deux photos format passeport récentes identiques.
Les journalistes nationaux et internationaux, qui sollicitent l’accréditation doivent au préalable signer la Charte de bonne conduite des journalistes en période électorale en République Démocratique du Congo.
Ne peut solliciter l’accréditation dans une circonscription électorale que les organes de presse ayant présenté le plan de déploiement des journalistes dans celle-ci.
La CENI rappelle aux uns et autres que les témoins dûment accrédités sont à la charge de ceux qui les ont désignés (article 38 de la Loi électorale) et que les observateurs ne sont ni à la charge du Gouvernement congolais, ni à la charge de la CENI (article 44 de la Loi électorale).