Arrivée de la V/R Félix Tshisekedi Tshilombo au port de Goma après 2h30’ de voyage au départ de Bukavu. Cette vedette a eu le privilège d'embarquer son parrain de Chef de l'Etat dont elle porte le prestigieux nom.
Ce dimanche 10 décembre 2023, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Candidat n°20 à la Présidentielle du 20 décembre 2023, a remis quatre canots rapides à la Société Nationale des Chemins de Fer (SNCC) à Bukavu.
Pour ce faire, au cours d’une cérémonie riche en enseignements, il s’est rendu personnellement au port de la SNCC de Bukavu pour procéder à la remise de ces engins qui, désormais, fluidifieront le transport lacustre entre Bukavu et Goma.
Pour Théo Ngwabidje Kasi, Gouverneur du Sud-Kivu : "Il avait promis à la population du Sud-Kivu 4 vedettes modernes. Et, maintenant, nous venons de faire une inauguration aujourd'hui. Donc, le Président est dans les actions pendant que d'autres sont dans les paroles".
Pour l’essentiel, il y a lieu de noter que, pour la première fois, ces quatre canots rapides ont été utilisés pour assurer le déplacement du couple présidentiel ainsi que de son équipe de campagne de Bukavu à Goma.
Mot Introductif L’offre politique de Monsieur Adolphe MUZITO, Candidat à l’élection présidentielle et du Nouvel Elan comprend 5 parties. La première partie présentel’état des lieux et le diagnostic. La deuxième partie porte sur les réformes concernant le Président de la République, le Gouvernement ainsi que lesprovinces. La troisième partie concerne les coûts et les modes de financement des réformes ainsi que des investissements àréaliser. La quatrième partie donne les perspectives du développement de la RDC au cours de 3 prochaines décennies. Quant à la cinquième partie, elle présente le fonds souverain ainsi que le potentiel congolais relatif auxressources naturelles dusoletdusous-sol.
Etat des lieux et diagnostic sur la nation congolaise 1.1. Etat de lieux et diagnostic sur la superstructure étatique du Congo. Il s’agit : - del’Etat et ses attributs de souveraineté ; - durégime social : la République et la séparation deses 4 pouvoirs ; - du régime politique, c’est-à-dire du rapport entre l’Exécutif et les pouvoirs législatif et judiciaire. 1.1.1. L’Etat Congolais • L’Etat c’est quoi ? L’Etat est une personne morale de droit international qui comprend 3 attributs qui caractérisent sa souveraineté. Comme tout Etat, l’Etat Congolais est censé disposer les attributs ci- après : - La défense et la sécurité ; - La diplomatie; - La monnaie. • L’Etat Congolais exerce-t-il totalement des attributs de souveraineté ? La RDC est un Etat en transition, parce qu’ : -Elle est en train de construire sa défense, elle n’a pas encore le contrôle de ses frontières ni de ses ressources naturelles frontalières; -Elle n’a pas de monnaie convertible sur le plan international; -Elle ne pèse pas sur le plan diplomatique, parce qu’elle est économiquement et militairement faible, elle recourt à la tutelle des autres Etats puissants ou voisins pour faire valoir ses intérêts stratégiques, sécuritaires, militaires et économiques. 1.1.2. La République Démocratique du Congo • Quels sont les éléments constitutifs de la République ? Ce sont : - Le pouvoir exécutif; - Le pouvoir législatif ; - Le pouvoir judiciaire. • Le Congo est-il une République ? La RDC est une République en transition, car il n’y a pas l’équilibre de 3 pouvoirs. Il y a vassalisation du pouvoir judiciaire par les pouvoirs exécutif et législatif. Les deux pouvoirs s’accaparent du gros des ressources budgétaires, privant ainsi le pouvoir judiciaire des moyens pouvant lui permettre d’accomplir ses missions.
Un contrôle mutuel de ces trois pouvoirs aurait créé un équilibre entre eux. Comment arriver à ce contrôle mutuel ? C’est l’objet des réformes que nous proposons dans ce programme en vue de faire du Congo une véritable République. A ces trois pouvoirs s’ajoute le 4ème qui est la presse. 1.1.3. Quel est le régime politique Congolais ? C’est le semi-parlementaire avec deux têtes de l’Exécutif. Les 3 échelons du pouvoir exécutif, à savoir : - Le Président de la République ; - Le Gouvernement central ; - Les Provinces et Entités Territoriales Décentralisées. Sa démarche est triple. Elle part : 1° du diagnostic ou évaluation de chacun des échelons du pouvoir; 2° de l’élaboration des réformes en réponses aux constats faits lors du diagnostic d’une part et d’autre part au choix des investissements à réaliser; 3° du chiffrage et de l’identification des modes de financement desdites réformes? En plus des ressources du Trésor public national, il est à noter que notre offre identifie et évalue un fonds souverain. Celui-ci est constitué des ressources minières et minérales à titriser et à fixer comme gage ou hypothèque au profit des financements des projets du programme et pour l’avenir. 1.1.4. Le Congo démocratique • C’est quoi un Etat démocratique ? C’est un Etat où le peuple est la seule source de légalité et de légitimité du pouvoir de l’Etat ; où la loi est la source de droit, où il y a rapport des forces sociales (capitaliste face aux syndicats de travailleurs, en ce compris le paysannat face à la classe bourgeoise). C’est un Etat en transition démocratique. · Quelles sont les réformes pour faire du Congo un Etat démocratique? Un Etat démocratique moderne ne se limite plus à l’existence des 3 pouvoirs traditionnels. Il dispose en plus des contre-pouvoirs que sont les médias. Les médias libres, forts et économiquement forts et viables, capables de faire le contrepoids pour éviter les abus du pouvoir. Les médias rendent le pouvoir politique redevable au quotidien et constituent le chien de garde de la démocratie. 1.1.5. La forme de l’Etat congolais • Quelle est la forme de l’Etat congolais et ses faiblesses ? La forme de l’Etat congolais est le régionalisme constitutionnel. Elle s’oppose à la forme fédérale de l’Etat. Il s’agit d’une forme hybride à mi-chemin entre la forme fédérale et la forme unitaire décentralisée de l’Etat. • La forme de l’Etat congolais est-elle respectée ? Non, parce que le pouvoir central ne respecte pas son obligation de transférer aux provinces et entités territoriales décentralisées leurs compétences et leurs ressources dévolues par la Constitution. 1.2. Etat des lieux du point de vue économique de la RDC 1.2.0. Introduction Qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où irons- nous dans l’état actuel ? et où devrons-nous aller selon la vision du Nouvel Elan. Le défi de la pauvreté et du faible revenu des populations des pays sous-développés en général, et de la RDC, en particulier, tire ses causes dans plusieurs autres défis qui ont entre eux des effets réciproques. Cependant, comme nous pouvons le lire dans le tableau n°1 ci-après, le cas de la RDC sort du commun. Son PIB par tête d’habitant est le plus bas pour un pays de sa taille démographique (nombre d’habitants) et géographique (superficie), soit 590 $US par an par habitant dans l’échantillon ci-après des pays pauvres relevés en 2022, contre une moyenne africaine au Sud du Sahara de 2.000 $US. Il s’en suit qu’un Congolais vit avec 1,60 $US par jour, il est sous- pauvre, parce qu’il vit en dessous du seuil de pauvreté tel que nouvellement défini par les Nations-Unies, lequel seuil se situe à 2,00 $US, tandis qu’un Africain moyen au Sud du Sahara vit avec 3,40 $US par jour. Tableau n°1 : PIB des pays pauvres dont la RDC en 2022
La situation de la pauvreté du pays et du Congolais impose plusieurs défis. Une dizaine des défis évoqués dans la présente offre dont quelques uns seront analysés dans les lignes qui suivent.
Il s’agit: 1) Le défi de la pauvreté et du chômage de masse ; 2) Le défi d’intégration de l’économie et de sa forte dépendance de l’économie internationale; 3) Le défi lié à la faillite de ses finances publiques et de son système financier ; 4) Le défi des infrastructures ; 5) Le défi de l’exploitation du potentiel de ses ressources naturelles; 6) Le défi de la gouvernance ; 7) Le défi de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC); 8) Le défi énergétique ; 9) Le défi climatique ; 10) Le défi de la paix. 1.2.1. Le défi de la pauvreté et du chômage de masse v Le PIB, le taux de croissance et le budget de l’Etat · PIB de la RDC et son évolution Tableau n°2 : PIB et son évolution
Taux de croissance de la RDC et son évolution Tableau n°3 : Taux de croissance et son évolution
Budget de la RDC et son évolution Tableau n°4 : Budget et son évolution
1.2.2. Le défi d’intégration de l’économie et de sa forte dépendance de l’économie internationale A la faiblesse particulièrement manifeste de ses finances comme pour toutes les économies pauvres, s’ajoute pour la RDC le défi d’un Etat à réorganiser. Il s’agit de la faillite de son économie publique et celle de ses finances. Toutes les entreprises du portefeuille de l’Etat congolais sont en faillite et doivent être restructurées. (Tableau n°5) Tableau n°5 : SITUATION D’EXPLOITATION DES ENTREPRISES PUBLIQUES (en milliers de USD en 2018)
Source : Evaluations et études internes du parti Les résultats nets de l’exercice des entreprises publiques tels qu’ils apparaissent dans le tableau ci-haut, montrent combien ceux-ci se dégradent au fil des ans. Toutes ces entreprises doivent être liquidées, car elles sont toutes en faillite, à l’exception de la GECAMINES. L’économie publique congolaise, en plus de l’opacité historique à développer des infrastructures de base pour le pays, est elle aussi, à travers les entreprises et établissements publics, en faillite. Toutes les entreprises de l’Etat sont en cessation de paiements et sont également en dessous du seuil de fermeture. L’économie congolaise a donc les caractéristiques suivantes : - Une absence de modèle national d’intégration sous régionale due à l’absence des infrastructures de transport reliant le pays à ses voisins de la Sous-région, principalement de l’Afrique centrale ; - Absence ou déficit d’infrastructures de transport pouvant permettre la connexion entre provinces. D’où une économie désarticulée ; - Une inaptitude au renouvellement de l’outil de production du fait d’un passif handicapant. Le défi de la faible intégration de l’économie de la RDC traduit en fait le défi de son modèle économique. L’économie congolaise ne dispose pas d’une matrice interindustrielle susceptible de favoriser la complémentarité ainsi que les échanges entre les secteurs et branches d’activité de l’économie nationale. On peut le voir à travers la structure de sa croissance économique et celle de ses exportations.
a) Défi lié à la qualité de croissance et à son inclusivité Comme on le voit dans le tableau n°6 ci-après, la croissance de l’économie congolaise est dépendante du secteur minier, qui ce dernier est totalement tributaire de l’économie internationale que de l’économie nationale. Tableau n°6 : CONTRIBUTION A LA CROISSANCE (en points de croissance)
Dans la configuration de la croissance du PIB de la RDC, pour la période 2020-2022, comme cela apparait dans le tableau n°6 ci-haut, sur un taux de croissance moyen de 5,08%, le secteur primaire de l’économie congolaise contribue pour 3,61%. Dans cette contribution du secteur primaire, la part de la branche extractive est de 3,21% sur un total de 3,61%, soit 89% du total du secteur, tandis que la branche agricole ne représente que 0,40%, soit 11% du total du secteur primaire. La contribution du secteur industriel congolais dans la croissance PIB s’élève pour la période à 0,8%. Cela signifie tout simplement que la RDC n’a pas de tissu industriel et que celui-ci n’a contribué que faiblement à la croissance du PIB dans la période. Bien que le tertiaire a contribué pour 1,38%, ce secteur reste extraverti en amont, car ses transactions portent essentiellement sur une production industrielle et agricole d’origine extérieure. Le pays produit ce qu’il ne consomme pas et consomme ce qu’il ne produit pas. Ce qui bloque toutes les perspectives de croissance. b) Défi d’intégration lié à la structure des exportations congolaises Comme on voit dans le tableau n°7, sur un total de 22,2 milliards de USD d’exportations congolaises en 2021, le secteur minier et des hydrocarbures contribuent à lui seul avec 21,9 milliards de USD, soit 99,1%. Quant aux secteurs agricole et industriel, ils contribuent, respectivement pour 0,92% et 0,1% aux recettes d’exportation réalisées par le pays en 2021. Cela signifie que la RDC n’a ni secteur industriel, ni secteur agricole, capables de lui rapporter des avoirs extérieurs pour compenser ses importations. Il se pose donc un problème de la compétitivité de l’économie congolaise sur le plan international qui ne dépende que des ressources minières et autres. Tableau n°7 : STRUCTURE DES EXPORTATIONS (en millions de USD)
Une moindre diminution des prix des matières premières, dont le cuivre et le cobalt, sur le marché international, constitue un choc dont l’impact est direct sur : - Les avoirs extérieurs du pays ; - Les réserves de change ; - Les recettes fiscales ; - La valeur interne ou externe de la monnaie nationale. C’est cette situation de faible intégration de l’économie qui est, entre autres, à la base du problème de la récession que connait actuellement le pays et dont nous parlerons plus loin. Une économie de marché, sociale soit-elle, comme le dit le Professeur MABI MULUMBA, repose sur le principe de la concurrence effective. Une économie exige l’existence d’un nombre suffisamment élevé d’entreprises jouissant d’une liberté d’actions. Il s’agit de favoriser une structure compétitive du marché et décourager la naissance des monopoles. Il revient à l’Etat de mettre en place une législation protégeant la concurrence pour une meilleure régulation de l’activité économique. D’une manière générale, l’économie congolaise est caractérisée par des monopoles de fait. Pour ne citer que quelques exemples, il nous faut relever la libéralisation, depuis 2014, du secteur des assurances, des secteurs de l’électricité et de l’eau, de transport constituant des monopoles d’Etat dont la mauvaise qualité du produit ainsi que son coût sont loin de donner satisfaction aux consommateurs. La faillite d’un Etat dans une économie, c’est son incapacité à payer ses dettes et ses obligations à court et à moyen terme. Dettes vis-à-vis : - de son personnel de la Fonction Publique ; - de ses administrations, provinces et entités décentralisées ; - de ses services publics : cas des entreprises publiques ; - des tiers : dette intérieure. C’est aussi son incapacité à faire face à ses obligations économiques et sociales, en termes d’infrastructures économiques et sociales de base. Bref, c’est son incapacité à s’acquitter de ses fonctions régaliennes. D’où le défi de la pauvreté et du faible revenu des populations dans les économies sous-développées qui tire les causes dans plusieurs autres défis qui ont entre eux des effets réciproques. 1.2.3. Le défi lié à la faillite de ses finances publiques et de son système financier L’Etat congolais, avec un budget de 10 milliards de $ US en recettes propres en 2022, est à peine en train de sortir du seuil de pauvreté au niveau du Gouvernement central. Mais il reste pauvre au niveau des provinces, des entités publiques locales et des entreprises et établissements publics. Comparée à l’Angola, au Nigéria et à l’Afrique du Sud dont les budgets tournent ou varient entre 50 et 100 milliards de $ US, la RDC a un gap important à combler. Le budget de l’Etat congolais ne couvre pas les dépenses contraignantes telles que : - Les rémunérations du personnel enseignant ; - Les pensions des retraites des fonctionnaires ; - Les factures de l’eau et de l’électricité ; - Les subsides aux hôpitaux, écoles, universités et divers services et entreprises publiques. La faillite des provinces et entités locales, en plus de ses causes structurelles liées à la faiblesse de leurs tissus économiques et d’infrastructures de base, est aggravée par la trop forte centralisation des ressources publiques par le Gouvernement central du fait de la non rétrocession par ce dernier aux provinces et entités locales des allocations leur destinées en vertu de la loi. Voici quelques faiblesses liées aux finances de la RDC : - Une faible ouverture à la communauté financière internationale ; - Un PIB/hab de plus ou moins 600 $; - Un niveau de pauvreté caractérisé par un PIB de 1,60 $ US par jour par Congolais, soit 590 $ US par an ; - Les tailles des budgets faibles et une répartition des ressources propres disproportionnées entre provinces. a) La monnaie et le crédit Tableau n°8 : Evolution du taux de change de 2006-2023
Tableau n°9 : Dépréciation du FC
b) Le financement de l’économie : Masse monétaire en pourcentage du PIB et coût crédit en 2021 Tableau n°10 : Masse monétaire de la RDC en % du PIB et taux d’intérêt en 2022
La situation monétaire de la RDC est caractérisée par : 1) l’inexistence d’un marché financier ; 2) le faible taux de bancarisation de l’économie, soit 6% en 2022 et une épargne locale faible (4 milliards de $ US) ; 3) le faible niveau de dépôts ou de crédits, respectivement de 11 milliards $ US et 3,6 milliards de $ US ; 4) le déséquilibre géographique et sectoriel de la répartition de la masse monétaire et des crédits à l’économie. L’ensemble du crédit (soit 90%) est absorbé par la capitale Kinshasa, les provinces du Kongo-Central, le Haut-Katanga et le Lualaba. A ces déséquilibres des finances publiques s’ajoutent l’instabilité de la monnaie congolaise et la faiblesse de son système financier. La RDC n’a pas une monnaie stable et convertible. Le Franc congolais, depuis sa date d’émission en 1997 à ce jour, a perdu 99,9% de sa valeur, alimentant le spectre de la dollarisation. En effet, le citoyen congolais qui détenait en 1997 100 FC avait la contre-valeur de 100$US, aujourd’hui 100 FC équivalent à quatre cents (0,04), soit une perte de 100 $US - 0,04$US (dix cents) = 99,96 $US, soit : 99,96/100 = 99,96%. Le Franc congolais est faiblement bancarisé, soit 2% de la population ont un compte bancaire en monnaie nationale. La Banque centrale, comme autorité monétaire, n’a pas de contrôle sur la masse monétaire. La gestion de la monnaie nationale lui échappe. La monnaie nationale ne représente que 20% de la masse monétaire en circulation qui se chiffre à 11,8 milliards $US, en 2021. Les crédits à l’économie s’évaluent à 2,240 milliards $US. Rapporté au PIB, il représentait 6,7% en 2021, à cause des facteurs des risques du secteur financier. Et pourtant, l’économie congolaise avec son PIB qui s’évalue à 65 milliards $US dispose d’un fort potentiel de dépôts et de crédits bancaires qui, si son taux de mobilisation se situait au niveau de la moyenne de l’Afrique Subsaharienne, soit 35%, s’élèverait à 23 milliards $US contre 3,6 milliards $US aujourd’hui, soit un manque à gagner de 19,4 milliards $US nécessaires au financement de l’économie. Les dépôts bancaires en monnaies étrangères s’évaluent à 11 milliards d’USD à fin juin 2021 dont 85% sont en monnaie étrangère.
Tableau n°11 : Masse monétaire en % du PIB et Taux d’intérêt en 2021 de quelques pays
N.B : Le taux d’intérêt en RDC est passé de 8% en 2021 à 23% en 2023, sur proposition du comité de politique monétaire.
Tableau n°12 : Masse monétaire en millions de CDF
c) Le taux de bancarisation de la monnaie nationale Un faible taux de bancarisation de l’économie, soit 18% dans un environnement dépourvu du marché des capitaux en 2021.
d) La géographie de dépôts à vue et à terme Tableau n° 13 : Dépôts à vue en 2021 (en millions de FC et de USD)
Comme on le voit dans le tableau n°13 ci-haut l’essentiel des dépôts à vue circulent à Kinshasa à plus de 60%, au Katanga 28% (Haut-Katanga et Lualaba), dans le Kivu 4% (Nord et Sud-Kivu) et au Kongo central 1%. Tableau n°14 : Dépôts à terme en 2021 (en millions de FC et de USD)
Concernant le dépôt à terme, Kinshasa s’accapare de 74% en 2021, suivi du Katanga 20%, de l’espace Oriental 2,8% et Grand Kivu (Nord et Sud-Kivu et Maniema) 2,3%. Le Bandundu, l’Equateur et les deux Kasaï sont des déserts monétaires en termes de crédits et dépôts. Ce qui explique les disparités en termes d’opportunités d’affaires entre les provinces. La dollarisation de l’économie est manifeste au point que le pays connait 2 monnaies ayant de fait cours légal. - 85% des dépôts sont en monnaie étrangère ; - 95% des crédits sont octroyés en devises étrangères contre 5% en monnaie nationale.
Du fait de la dollarisation de l’économie, les banques commerciales ressentent des difficultés de liquidités et sont menacées de banqueroute en face d’une Autorité monétaire qui ne peut les refinancer significativement avec ses faibles réserves en monnaies internationales. e) La décapitalisation de la Banque centrale et sa faible autonomie face au Gouvernement La réforme relative à la recapitalisation de la BCC engagée dans la période 2015-2022, par le Gouvernement sous l’égide du FMI et la Banque mondiale, a atteint sa vitesse de croisière avec l’émission par le Gouvernement au profit de la BCC d’un titre de 1 milliard de $US qui a épongé ses pertes, amélioré ses avoirs et amorcé le processus de sa recapitalisation qui avait commencé par l’amélioration des fonds propres. Malheureusement, ce mouvement a été stoppé au courant du quinquennat finissant. La Banque centrale s’est replongée dans des pertes d’exploitation et s’est engagée une fois de plus dans le processus de sa décapitalisation comme on le voit dans le tableau n°15 ci-après, avec des pertes qui sont allées jusqu’à 11,8 milliards de FC en 2019. L’institution se voit de plus en plus incapable d’engager de manière autonome des interventions en faveur du secteur bancaire parce que dépendant de la trésorerie du Gouvernement. Tableau n°15. BCC : Résultat de la période à affecter en millions de FC
f) Le déficit du marché des capitaux en RDC L’ensemble des institutions financières non bancaires ayant mission de donner des crédits à long terme à l’économie sont en faillite aujourd’hui depuis de nombreuses années, mais aussi en déficit d’exploitation. Il s’agit, comme on le voit, dans le tableau n°5 ci-haut, de la SONAS, la SOFIDE et la CADECO. Aussi pour la CNSS, selon le Rapport BCC 2022, sur 60 millions de la population active occupée, 352.000 seulement, soit 1,8%, sont affiliés à la CNSS et les 1.200.000 agents de l’Administration publique ont la couverture sociale avec la CNSAP.
1.2.4. Le défi des infrastructures Le pays ne dispose pas d’infrastructures de base : - Routes : o Routes d’intérêt national : 20.000 km dont 2.801 km bitumées ; o Routes d’intérêt provincial prioritaire : 20.000 km ; o Routes d’intérêt provincial secondaire : 17.000 km ; o Routes d’intérêt local en desserte agricole : 86.871 km ; o Voiries urbaines : 7.400 km. - Routes : moins de 5%, soit 3.000 km sont modernisées et asphaltées sur un total des routes d’intérêt général, estimé à 58.000 km ; - Le chemin de fer : 5.033 km dont 858 km électrifiés et dans un état de vétusté avancé; - Ponts : 1.050 ponts ; - Centrales hydroélectrique : 2.417,34 MW installés dont 1.775 à Inga I et II ; - Non intégration géographique due à l’absence d’une trans-nationale ; - Une desserte en eau potable et en électricité respectivement de 20 % et 9 % (Inga, Zongo,…); - Un taux de modernisation des infrastructures routières représentant 5 % des routes d’intérêt général,… ; - Energie solaire : déficit total. Le besoin minimal en infrastructures économiques de base implique un coût de 100 milliards $US, ventilé comme suit : Tableau n°16 : Ventilation des besoins minima des infrastructures
1.2.5. Le défi d’exploitation du potentiel des ressources naturelles du pays Tableau n°17 : Les potentiels en ressources naturelles et leur niveau d’exploitation
En conclusion, - Bien que non inclusif et robuste, le taux de croissance de l’économie congolaise approche les deux chiffres ; - Le pays dispose de grandes potentialités au plan des ressources naturelles et humaines ; - Un portefeuille de l’Etat considérable ; - Une position géostratégique intéressante ; - Un marché de 120 millions d’habitants. 1.3. Etat des lieux du point de vue social et autres v Faiblesses, défis et opportunités a) Emploi, chômage et politique salariale b) Agriculture et alimentation c) Sécurité sociale d) Education e) Santé publique f) Transport g) Sport et Médias h) Logement i)Desserte en eau potable j) Desserte en électricité k) Transition numérique l)Transition écologique
Voici la pyramide des âges en RDC
NOTE
(1) : % de la population passive : les enfants et jeunes de moins de 20 ans (2) : % de la population active (20 à 64 ans) (3) : % de la population passive : vieux à la retraite (65 à 100 ans). La première pyramide d’âges a trait à la population de l’Afrique subsaharienne (RDC). Il se dégage que la tranche des enfants et jeunes de moins de 20 ans représente 47%, la tranche de vieillards à la retraite 3% et forme un total de 50% supportés par une population active représentant 50% dont la quasi-totalité soit 85% ne travaillent pas, tandis que 15% seulement de la population active a un emploi et supporte 85% de la population (enfants, jeunes, vieillards et sans emplois). La deuxième pyramide d’âges représente la population européenne (France), la tranche de la population active (55%) dont 95% supportent la population passive (21%) des enfants et jeunes de moins de 20 ans ainsi que les retraités (24%), a un emploi et contribuent pour sa retraite en supportant les deux tranches. 1.3.1. Emploi, chômage et politique salariale Les défis de l’emploi, du chômage et de la politique salariale en République démocratique du Congo (RDC) sont nombreux. La RDC fait face à un taux de chômage élevé, en particulier parmi les jeunes, ainsi qu’à des défis en matière de création d’emplois formels. De plus, la politique salariale est souvent affectée par des facteurs tels que l’inflation, la compétitivité économique et les pressions sociales. Le taux de chômage en RDC, selon les chiffres du Gouvernement, s’élève en 2023 à 40% de la population active.
La qualité de la croissance de l’économie congolaise faiblement inclusive, impulsée essentiellement par le secteur minier, secteur à capital intensif, est caractérisée par une faible capacité à créer des emplois et à réduire la pauvreté. Le défi du chômage et de l’emploi se situe à plusieurs niveaux, entre autres, celui de l’augmentation accélérée de la population en général et de la population active, en particulier. La population congolaise s’élève, selon les estimations, à 120 millions d’habitant en 2023, avec un taux de croissance moyen de 3,5%. Elle va doubler à l’horizon 2045, en passant de 120 millions à 250 millions. Quant à la population active, elle va passer de 60 millions en 2023 à 120 millions sur un total de 250 millions de la population totale en 2045. Il y a donc une forte pression sociale à gérer avec une masse importante de la population active à caser pour maintenir l’équilibre social et résorber le chômage. Ce qui pose la nécessité d’une politique salariale incitative pour faire de la rémunération un véritable levier de la croissance économique. 1.3.2. Agriculture et alimentation Les défis de l’agriculture et de l’alimentation en République démocratique du Congo (RDC) comprennent la faible productivité agricole due à un manque d’infrastructures, de technologies et de financement, ainsi que des problèmes liés à la sécurité alimentaire et à la nutrition. La RDC est confrontée à des défis tels que la déforestation, la perte de biodiversité, la pauvreté rurale et l’insécurité alimentaire. Il s’agit d’un grand défi pour nourrir cette grande population. Avec plus de 80% des terres arables, une hydro-graphie favorable et un climat diversifié sur l’ensemble de son territoire, la RDC est en mesure de relever ce défi, c’est-à-dire créer les bases d’une agriculture capable d’assurer l’autosuffisance alimentaire. 1.3.3. Sécurité sociale Les défis de la sécurité sociale en République Démocratique du Congo (RDC) comprennent des problèmes tels que le financement insuffisant, la mauvaise gouvernance, la corruption, la faible couverture et l’accès limité aux services de santé. Ces défis ont un impact sur la capacité du système de sécurité sociale à fournir une protection adéquate aux travailleurs et à leurs familles. La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, « CNSS », unique établissement public de sécurité sociale, relevant du reste du droit public, est en perte de vitesse et la sécurité sociale est non assurée pour toute la République. Le total de ses affiliés s’élève à plus ou moins 300.000 membres, représentant moins de 2% des salariés du secteur privé et para- étatique. En RDC, les personnes de troisième âge, faisant partie de la population non-active, sont toutes dépourvues de couverture sociale, soit pour n’avoir jamais eu d’emplois formels pendant leur période d’activité, soit pour n’avoir pas cotisé, du fait des faibles revenus ayant constitué leurs rémunérations. Il faut rappeler qu’en RDC, le SMIG se situe autour de 60 $ US. La CNSSAP (Caisse nationale de sécurité sociale des agents de l’administration publique), de création récente, est encore en phase de déploiement sur le territoire national. Avec plus d’un million d’agents et fonctionnaires de l’Etat, sans compter tout le personnel politique qui émarge du budget de l’Etat, il y a donc moyen d’élargir le champ d’action de la CNSSAP pour la faire fonctionner un support important de la sécurité sociale de l’agent du secteur public. 1.3.4. Education Le secteur de l’éducation a été toujours le parent pauvre des politiques publiques, bénéficiant d’une faible allocation des ressources du budget de l’Etat. Le secteur de l’éducation en République démocratique du Congo (RDC) fait face à de nombreux défis, notamment en ce qui concerne l’accès à l’éducation, la qualité de l’enseignement et la formation des enseignants. Le pays a un taux d’alphabétisation relativement faible et de nombreuses écoles manquent d’infrastructures adéquates. En outre, le système éducatif en RDC est confronté à des problèmes tels que le manque de financement, les inégalités régionales en matière d’accès à l’éducation, et la langue d’enseignement, qui est souvent différente de la langue maternelle des élèves. Les principaux indicateurs du secteur de l’enseignement primaire et secondaire sont : Tableau n°18 : Annuaire statistique EPST/2020-2021
- Effets population scolarisable Pré-primaire, Primaire, Secondaire : 45.000.000 ; - Effectifs des élèves (Pré-primaire, Primaire et Secondaire) 2021 : 28.253.003 ; - Effectifs des élèves en 2023-2024 (Estimation) : 30.000.000 ; - Effectifs des élèves des écoles publiques (2021) : 24.506.665 ; - Nombre total d’enseignants du secteur public : 927.629 - Nombre total d’enseignants payés : 689.399 - Nombre d’enseignants non payés : 238.230 - Masse salariale mensuelle totale : 236.794.289.695 CDF (Salaire Moyen : 220.000.00 CDF) Il en ressort de ce tableau, ce qui suit : 1) Estimation des besoins annuels en infrastructures scolaires résultant de la croissance démographique annuelle estimé à 3,3% Tableau n°19 : Besoins infrastructures/EPST
2) Estimation des besoins annuels en enseignants Hypothèses : - Suppression de zone salariale - Salaire moyen minimum: 200.00 $US Tableau n°20 : Besoins personnels/EPST
Dépenses annuelles dans le sous–secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique : - Salaires des enseignants actuels et à recruter chaque année. o Masse salariale annuelle totale de 927.629 enseignants actuels aux taux de 200 $US en 2024 : (463.840.500.000.00 CDF) : 2.226.307.600 $US o Masse salariale annuelle des 33.310 enseignants à recruter : 79.940.000 $US Total : 2.306.249.600 $US - Agrément et construction de nouvelles écoles : 821.875.000 $US - Construction des écoles existantes (déficit à combler) : à déterminer. Dépenses annuelles totales (EPST) : 3.128.124.600 $US non compris le coût de construction des anciennes écoles. Quant à l’enseignement primaire, secondaire et universitaire où les infrastructures héritées de l’époque coloniale sont à l’abandon, le niveau ne fait que baisser au point qu’aucune université congolaise n’est classée dans les 100 meilleures universités d’Afrique. Au primaire et secondaire, avec une population à scolariser, 23 millions seulement sont scolarisés, les milliers d’autres enfants n’ont pas accès aux études. Avec 922.313 enseignants près de 50% seulement sont payés par l’EPSP, le niveau de prise en charge est faible. Le besoin d’enseignants se chiffrait à 1.000.000 en 2015. Il est projeté à 2.000.0000 en 2035. A l’enseignement supérieur et universitaire, la population estudiantine s’élève à 1.000.000 pour 2.000 professeurs ou personnel académique. Ce qui représente une faible capacité de prise en charge, soit 500 étudiants par professeur. Le défi aujourd’hui est de multiplier par 5 le nombre des professeurs d’université pour améliorer le niveau d’encadrement académique. 1.3.5. Santé publique A l’instar de l’éducation, le secteur de la santé bénéficie d’une faible attention des pouvoirs publics. La part des allocations budgétaires au secteur de la santé est dérisoire, loin de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, soit 15%. En 2021, la République Démocratique du Congo a alloué environ 5,7% de son budget national à la santé, ce qui est en dessous de la recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est d'au moins 15% pour les pays en développement. Cela a un impact sur la capacité du pays à fournir des services de santé adéquats à sa population. Les statistiques de la santé de la RDC : - Mortalité : 9,6 morts/10.000 ; - Taux de mortalité infantile : 68,2/1.000 ; - Espérance de vie : 57,7 ans ; - Accès aux soins de santé : 28,7 % ; - Enfants de moins de 5 ans en sous poids, malnutrition : 23,4% ; - Nombre de Zone de Santé : 519 ; - Nombre d'établissements de santé dans le pays : 12050 ; - Hôpitaux territoires : 3 ; - Hôpitaux provinciaux à 150 lits : 6 ; - Hôpitaux généraux de référence à 100 lits : 390 ; - Centres de santé en matériaux durables : 1.006 ; - Capacité de lit : 0,8/1.000 lits ; - Vétusté des équipements et matériels ; - Non-approvisionnement en médicaments ; - Personnel pro-santé et de santé sous payé. Sur le plan social, les secteurs de la Santé publique et de l’assainissement sont à l’abandon. Les rares hôpitaux centraux laissés par la colonisation sont en état de délabrement avancé. Le seul hôpital de Panzi, qui fait la fierté du pays avec son Médecin-Directeur, lauréat du prix Nobel de la paix en 2018, croule sous le poids des impôts que lui réclame l’Etat congolais sans pitié ni humanité pour ces femmes chaque jour violées et violentées que cet hôpital soigne. Les rares latrines hygiéniques du milieu rural qui compte environ 70 % de la population sont construites, pince sans rire, par l’UNICEF, devant un Etat indifférent qui n’y songe même pas. Aucun bassin d’épuration n’existe au pays pour traiter les eaux usées industrielles, agricoles et domestiques déversées dans la nature comme tel, causant les maladies hydriques (choléra, dysenterie, etc.) et autres toxiques (consommation des métaux lourds cancérigènes dans les zones industrielles du pays) qui déciment annuellement des dizaines de milliers de personnes au pays. 1.3.6. Transport Le transport reste un sérieux goulot d’étranglement pour des échanges intra-provinces. Alors que la RDC est partie prenante à la ZLECAf (Zone de Libre-Echange Continental Africain), le pays a toujours du mal à relier ses provinces par divers moyens de transport pour faciliter les échanges internes. Comment envisager des échanges au niveau continental si on ne sait pas garantir la libre circulation des biens et des personnes à l’intérieur des frontières nationales. Le transport en commun dans nos grandes villes, où se concurrencent taxis et motocyclettes devant des foules angoissées, est un véritable cauchemar. Les défis de transport en RDC sont nombreux et comprennent des infrastructures routières inadéquates, des problèmes de sécurité, des coûts élevés, des réglementations complexes, des pénuries de véhicules et de carburant, et des problèmes de gestion. Ces défis entravent le commerce et le développement économique du pays. 1.3.7. Sport et Médias Le secteur sportif en République Démocratique du Congo (RDC) est en plein développement, avec un intérêt croissant pour les sports tels que le football, le basketball, le rugby et la boxe. Le pays a produit de nombreux athlètes de renommée mondiale dans ces disciplines. Cependant, le secteur sportif en RDC est confronté à des défis tels que le manque d'infrastructures adéquates, de financement et de soutien gouvernemental. En République Démocratique du Congo, seul le football – avec des maigres investissements dans le secteur – tente encore de survivre. Des disciplines sportives, qui faisaient autrefois la fierté du pays, notamment le football et le basket-ball, sont aujourd’hui méconnaissables. Dans le secteur sportif, l’Etat est presque démissionnaire, intervenant par à-coups, juste pour colmater les brèches. La seule équipe du pays qui gagne encore des coupes en Afrique est persécutée par le pouvoir pour des motivations purement politiques. Le secteur des médias en RDC est confronté à de nombreux défis, notamment en ce qui concerne la liberté d'expression et l'indépendance des médias. Les journalistes et les professionnels des médias font souvent l'objet d'intimidation, de harcèlement et de violence, ce qui entrave leur capacité à faire leur travail de manière libre et impartiale. En outre, la concentration de la propriété des médias entre les mains de quelques acteurs puissants limite la diversité des voix et des perspectives dans le paysage médiatique congolais. Les médias publics font également face à des défis en termes de financement et d'indépendance éditoriale. Le secteur des Médias est abandonné à son triste sort. Les médias publics et privés sont tous logés à la même enseigne. Sans subventions conséquentes de l’ETAT, la presse ne sait plus exercer pleinement son rôle de 4ème pouvoir et de ferment à la démocratie.
SUITE 1.3.8. Logement Le défi du logement dans la ville de Kinshasa est un problème majeur en raison de la croissance rapide de la population et de l'urbanisation. Les habitants de Kinshasa sont confrontés à des difficultés pour trouver des logements abordables, sûrs et de qualité. Les quartiers informels (ou bidonvilles) se sont développés pour répondre à la demande croissante de logements, mais ils sont souvent surpeuplés et manquent d'infrastructures de base telles que l'eau potable et les installations sanitaires. Les villes congolaises n’ont pas de plan d’urbanisation, la plupart étant des agglomérations ruralisées et ne disposant pas d’habitation digne de ce nom. La problématique des logements sociaux en République Démocratique du Congo est un enjeu majeur, avec une pénurie de logements abordables pour la population. Les logements sociaux sont souvent inexistants ou de mauvaise qualité, ce qui entraîne une surpopulation dans les quartiers informels et des conditions de vie précaires pour de nombreuses familles. Cette situation est exacerbée par la croissance rapide de la population urbaine et le manque d'investissement dans le secteur du logement social. Les politiques de logement existantes ne parviennent pas à répondre à la demande croissante, et de nombreuses personnes se retrouvent sans logement adéquat. Les logements sociaux sont inexistants en RDC et le pays n’a pas de politique de crédit à ce propos, embourbé dans une réelle, confusion entre les ministères de l’urbanisme et habitat ainsi que celui de l’aménagement du territoire. 1.3.9. Desserte en eau potable La desserte en eau potable en République Démocratique du Congo (RDC) est un problème majeur, avec une grande partie de la population n'ayant pas accès à de l'eau potable. Les infrastructures sont souvent défaillantes et la qualité de l'eau est souvent préoccupante. Des organisations internationales et des ONG travaillent activement pour améliorer la situation en RDC. La moyenne nationale du taux de desserte en eau potable est de 28%. La seule société de distribution d’eau, la Regideso éprouve d’énormes difficultés de remplir sa mission. 1.3.10. Desserte en électricité La desserte électrique en République Démocratique du Congo (RDC) est un sujet complexe en raison des défis liés à l'approvisionnement en électricité dans le pays. La RDC possède un potentiel hydroélectrique important, mais l'accès à l'électricité reste limité pour de nombreuses personnes. Le manque d'infrastructures, les problèmes de gouvernance, la corruption et les conflits armés ont tous contribué à la difficulté de fournir une desserte électrique fiable à la population congolaise. Cependant, des efforts sont en cours pour améliorer la situation, notamment par le biais de projets de construction de nouvelles centrales hydroélectriques et de modernisation des réseaux électriques. La moyenne nationale du taux de desserte en électricité s’élève à 9%. La plus grande société d’électricité de la RDC, SNEL, dispose d’une capacité de production de 2.400 Mw ; mais elle ne produit que 500 Mw, sur les 14 groupes dont elle dispose sur le Site d’INGA (I et II), deux seulement fonctionnent. 1.3.11. Transition numérique La RDC fait face à de nombreux défis dans le domaine de la révolution numérique, tels que l'accessibilité à internet, la formation des travailleurs qualifiés dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, et la mise en place d'infrastructures adéquates pour soutenir le développement numérique. Ces défis sont importants à relever pour permettre à la RDC de bénéficier des avantages de la révolution numérique. La transition numérique en République démocratique du Congo (RDC) fait référence au processus de passage d'une économie traditionnelle à une économie basée sur les technologies numériques. Cela implique l'adoption de nouvelles technologies, la numérisation des processus et la promotion de l'innovation dans les secteurs clés tels que la santé, l'éducation, les services financiers, etc. En RDC, la transition numérique est un enjeu majeur pour le développement économique et social du pays. Elle offre des opportunités pour améliorer l'efficacité des services, stimuler la croissance économique, et accroître l'accès à l'information et aux opportunités pour les citoyens. 1.3.12. Transition écologique La transition écologique en RDC implique la mise en place de politiques et de mesures visant à promouvoir un développement durable, à protéger les écosystèmes fragiles et à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Cela passe par la promotion des énergies renouvelables, la lutte contre la déforestation, la gestion durable des ressources naturelles, et la sensibilisation de la population à l'importance de la préservation de l'environnement. 1.4. Etat des lieux du point de vue politique v Faiblesses, défis et opportunités des institutions politiques et de l’administration congolaise. 1.4.1. Régime politique Le régime politique en RDC est une République semi-présidentielle avec un système multipartite. Le président est à la fois chef de l'État et chef du gouvernement, tandis que le pouvoir législatif est exercé par le gouvernement et les deux chambres du parlement. Le système judiciaire est indépendant du pouvoir exécutif et législatif. L’on se retrouve avec : - Un exécutif (Président de la République et Premier Ministre) et un Parlement bicéphale ; - Un régime politique bicéphale avec circuit de décisions assez long pour un pays à construire ; - Des coalitions politiques hétéroclites sans cohésion idéologique et une crise interne animée par plus de 900 partis politiques sans ancrage dans le peuple, … 1.4.2. Partis politiques Les partis politiques en RDC sont nombreux et variés. Les partis politiques en RDC ont souvent été critiqués pour leur manque de transparence et de démocratie interne, ainsi que pour leur tendance à être dirigés par des personnalités fortes plutôt que par des idéologies claires. Les partis politiques sont faibles, avec une vision idéologique préoccupée par le souci d’accession au pouvoir plutôt que par des convictions politiques. Sur le plan politique, les libertés fondamentales ne sont pas respectées, les cachots des services de sécurité sont remplis d’innocents qui disparaissent chaque jour pour un oui ou et un non. Création de partis politiques fantômes qui apparaissent seulement le jour de vote et disparaissent tout de suite après (cas de l’UDPS et ses partis et regroupements satellites). Au même moment, les vrais partis politiques ne perçoivent pas leur payement légal tel que prévu par la loi. L’organisation répétitive de parodies d’élections. Les gouvernements sans vision où les médiocres sont occupés à se remplir les poches au détriment du peuple affamé. Un Parlement sourd, aphone aux cris de détresse des électeurs où les parlementaires issus des votes truqués n’exercent, sur l’exécutif, aucun contrôle assorti de sanctions. Une justice aux ordres du pouvoir, présentée comme l’une des plus corrompues au monde. La défense nationale avec des militaires mal payés poussés à rançonner et à terroriser les civils qu’ils devraient au contraire protéger, aptes plutôt à brader les armes de guerre destinées à défendre le territoire national maintes fois agressé. Une diplomatie apathique avec des diplomates impayés, affamés, surendettés, délogés et humiliés. 1.4.3. Décentralisation Les provinces sont plus de simples subdivisions administratives que des institutions ayant des compétences politiques et des objectifs socio-économiques. Non transfert des ressources et pouvoirs politiques par le Gouvernement central. Sur l’administration du territoire national, l’absence de l’Etat se voit mieux à travers l’administration du territoire incapable de remplir une des moindres fonctions à lui reconnue, à savoir : le recensement de la population nationale. En effet, depuis plus de vingt ans, l’administration du pays n’a pas réussi à fournir à ses citoyens de simples cartes d’identité. La RDC est l’unique pays au monde où les cartes d’électeurs, les passeports, les permis de conduire, les cartes d’élèves ou mêmes les numéros de téléphone servent d’identifiants des citoyens. Serait-ce pour faciliter l’infiltration des étrangers qui finiront un jour par demander l’autonomie des territoires qu’ils occupent aujourd’hui en massacrant les populations autochtones. Les agents de la Fonction publique sont délibérément mal payés pour qu’ils ne fassent pas comme il faut leur travail d’administration du territoire. Il ne leur reste plus que les larmes qu’ils versent au quotidien sur la place Golgotha (Esplanade du bâtiment habitant la Fonction Publique à Kinshasa). Les défis de la décentralisation en RDC sont nombreux, notamment : La faible capacité institutionnelle des Entités territoriales décentralisées (ETD) : les ETD sont souvent confrontées à des problèmes de ressources humaines, financières et matérielles qui limitent leur capacité à remplir leurs missions. Le manque de coordination entre les différentes structures décentralisées : la coordination entre les ETD, les services techniques déconcentrés et les ministères sectoriels est souvent insuffisante, ce qui entrave la mise en œuvre des politiques publiques. La faible participation citoyenne : la participation citoyenne dans les processus de prise de décision reste limitée, ce qui réduit l'efficacité de la décentralisation. La corruption et la mauvaise gouvernance : la décentralisation peut être utilisée comme un moyen de favoriser la corruption et la mauvaise gouvernance, notamment dans la gestion des ressources naturelles. Les conflits fonciers : la décentralisation peut entraîner des conflits fonciers entre les différentes communautés locales. 1.4.4. Justice Les défis d'une justice indépendante en RDC sont nombreux et comprennent notamment la corruption, l'ingérence politique, le manque de moyens financiers et matériels, ainsi que la faiblesse des capacités techniques et professionnelles des acteurs judiciaires. Ces défis ont un impact négatif sur l'efficacité de la justice et sur la protection des droits fondamentaux des citoyens. 1.4.5. Diplomatie Les défis d'une diplomatie au service du développement en République Démocratique du Congo (RDC) sont nombreux et complexes. La RDC est confrontée à des défis tels que la pauvreté, les conflits armés, la corruption, les infrastructures insuffisantes, l'accès limité aux services de base tels que l'éducation et la santé, et la dégradation de l'environnement. La diplomatie au service du développement en RDC doit donc relever ces défis en travaillant à la fois sur des questions politiques, économiques, sociales et environnementales. Cela implique de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement congolais, la société civile, les organisations internationales et les partenaires au développement pour trouver des solutions durables et inclusives. 1.4.6. Défense et sécurité Une armée en construction, faiblement équipée et mal entrainée du fait de longs cycles des guerres issues de la fusion de plusieurs anciens groupes armés, etc. Pour tout dire, le problème de la gouvernance politique peut se résumer en quelques points et cadre avec l’économie sociale de marché suivants : - la non séparation des pouvoirs ; - l’inexistence de vrais partis politiques ayant un réel ancrage sociologique national et une vision à court et long terme pour le pays ; - le faible leadership des partis politiques sur leurs cadres désignés au sein des institutions ; - la pauvreté des partis politiques ; - l’inexistence des corps intermédiaires ou sociaux viables (syndicats, églises, organisations patronales, presse,...). Les défis de la défense et de la sécurité en RDC sont tout aussi nombreux que complexes. Ils comprennent la lutte contre les groupes armés, la réforme des forces de sécurité, la protection des civils, la gestion des ressources naturelles, et bien d'autres. La RDC est confrontée à des défis de sécurité depuis des décennies, en raison de conflits armés, de la présence de groupes armés actifs dans le pays, de la faiblesse des forces de sécurité et de l'instabilité politique. Ces défis ont un impact direct sur la population civile, qui est souvent victime de violences et d'insécurité. 1.5. Etat des lieux du point de vue culturel v Faiblesses, défis et opportunités du pays 1.5.1. Identité culturelle Le processus d’édification de la Nation congolaise ne repose pas sur un souci : - d’intégration culturelle nationale, grâce à des échanges culturels entre les communautés de base ; - de recherche et de construction d’une identité nationale fondée sur les valeurs ancestrales comme apport à la civilisation universelle. La RDC est un pays diversifié sur le plan culturel, avec plus de 200 groupes ethniques et une grande variété de langues et de traditions. Cependant, les conflits politiques, les migrations, la mondialisation et d'autres facteurs ont contribué à la perte et à la dilution de certaines traditions culturelles, ce qui a entraîné des défis pour préserver et promouvoir l'identité culturelle congolaise. Certains des défis spécifiques auxquels la RDC est confrontée en matière d'identité culturelle comprennent la perte de langues et de traditions, la marginalisation des groupes ethniques minoritaires, la domination culturelle étrangère, et la difficulté à concilier les traditions culturelles avec les pressions de la modernité. 1.5.2. Diversité culturelle La diversité culturelle se fonde sur la promotion de la culture et des arts en allant à l’International en préservant notre authenticité, nos valeurs et notre originalité. De ce point de vue, les défis de la diversité culturelle en RDC prennent en compte la grande variété de groupes ethniques et de langues présents dans le pays. Ces défis incluent la coexistence pacifique entre les différents groupes, la préservation des traditions culturelles, la promotion de l'égalité et de la justice pour tous les citoyens, et la lutte contre la discrimination et le racisme. La RDC a connu des conflits ethniques et des tensions intercommunautaires, ce qui rend la gestion de la diversité culturelle encore plus complexe. La promotion du dialogue interculturel, de l'éducation multiculturelle et de la sensibilisation à la diversité culturelle est essentielle pour relever ces défis.
2.1.DES REFORMES REGALIENNES DE L’INSTITUTION PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE Libérer le Congo et le Congolais, 2.1.1. En lui restituant sa souveraineté et son indépendance du point de vue de : • la défense et de la sécurité face aux autres Etats dont les Etats voisins; • la diplomatie, dans le concert des nations; • la convertibilité internationale de sa monnaie, le Franc congolais. D’où les mesures suivantes : Augmenter les budgets de la défense et de la sécurité; Augmenter les budgets de fonctionnement et de rémunération des diplomates; Prendre des mesures pour améliorer la bancarisation de l’économie. A titre d’illustration : L’économie de la RDC est dollarisée à 90 % de sa masse monétaire; ce qui pose un problème de sa souveraineté monétaire et de la convertibilité internationale de ladite monnaie. 2.1.2. En affectant 10% du budget du Gouvernement central à l’armée et aux services de sécurité pour la défense et la sécurité du territoire national. 2.1.3. Du point de vue de la coopération sous régionale, en relançant les communautés économiques sous régionales à l’Est, à l’Ouest, au Nord et au Sud de la RDC, pour éviter les conflits avec nos voisins ou l’insécurité ou l’exploitation frauduleuse par eux des ressources naturelles frontalières. Cas du pétrole sur le plateau continental, sur le lac Albert, le gaz sur le lac Kivu,... 2.1.4. En faisant une République réelle, par la prise des mesures garantissant la répartition équitable des ressources budgétaires au profit de trois pouvoirs : Exécutif, Législatif et Judiciaire. Il s’agit des budgets de fonctionnement, d’investissement et de rémunération en vue de garantir la séparation des pouvoirs et l’équilibre entre les 3 pouvoirs. 2.1.5. En construisant d’une part un mur de séparation entre la RDC et le Rwanda et entre la RDC et l’Ouganda, d’autre part. 2.1.6. En garantissant l’indépendance de la justice et en mettant fin à la vassalisation du pouvoir judiciaire par les deux autres pouvoirs : L’Exécutif et le Législatif. Et mettre ainsi fin à l’oligarchie au pouvoir en RDC, par une vraie séparation entre les 3 pouvoirs, lesquels doivent se contrôler mutuellement : L’Exécutif, le Judiciaire et le Législatif, selon les mécanismes prévus par la loi. 2.1.7. En instaurant la démocratie et le rapport des forces entre les 2 classes sociales : la bourgeoisie et le prolétariat (ouvrieretpaysan). Libérer le Congo et le Congolais, 2.1.8. En lui faisant franchir son seuil de souveraineté d’un budget minimal de 10 milliards de $US en ressources propres et doter l’armée de 10% des ressources du budget interne de l’Etat. 2.1.9. En négociant un partenariat stratégique et diplomatique, gagnant-gagnant, avec nos partenaires traditionnels occidentaux pour la construction et la défense nationale. 2.1.10. En mettant en place une armée restructurée, équipée et dissuasive face aux velléités de potentiels groupes armés internes ou sous contrôle des puissances extérieures dont les pays voisins.
2.2. LES REFORMES ECONOMIQUES, SOCIALES ET CULTURELLES DU GOUVERNEMENT Libérer le Congo et le Congolais, 2.2.1. En sortant socialement le Congolais du seuil de pauvreté de 2,5$US/jour à la fin de 5 prochaines années. 2.2.2. En titrisant en faveur des communautés locales les terres locales avec comme conséquence la révision de la Constitution et de la Loi foncière. 2.2.3. En donnant à chaque citoyen, à l’Etat, aux provinces, aux communautés locales traditionnelles la possibilité d’intégrer dans le capital des entreprises minières. 2.2.4. En associant les communautés locales à la répartition des revenus des ressources naturelles, en plus de l’Etat, les provinces et les communautés locales. 2.2.5. En décentralisant de façon efficiente et efficace grâce à une nouvelle clé de répartition des ressources internes de l’Etat, entre celui-ci et les provinces, respectivement à 40% pour l’Etat, 50% pour les provinces et 10% pour le fonds de péréquation en faveur des provinces défavorisées, provinces dites pauvres. Ici, il y a une préconisation de la révision de la Constitution pour intégrer la nouvelle clé de répartition. 2.2.6. En révisant ou changeant la Constitution pour passer du régime semi-présidentiel au régime parlementaire, avec un Président de la République, chef du gouvernement, élu au second degré avec son gouvernement, appartenant à la coalition de la majorité parlementaire. 2.2.7. En augmentant les ressources de FONER au profit des routes de desserte agricole et la mobilisation d’une brigade de cantonniers pour son entretien. 2.2.8. En mobilisant les ressources extérieures, par un endettement massif au profit de l’Etat et des provinces, à un taux minimal de 30% et maximal de 50% du PIB, pour financer les infrastructures de base ci-après : • Les barrages hydroélectriques, • L’adduction d’eau potable, • La construction des routes, des aéroports, des ponts, de rails,... 2.2.9. En promouvant une politique d’incitation de création d’une ou des banques commerciales entièrement congolaises. A cela s’ajoute la réduction du taux d’intérêt débiteur de 25% à 10%, la dédollarisation de l’économie et de la masse monétaire de 80% à moins de 50%. 2.2.10. En mettant en place une politique gouvernementale visant à passer d’un taux de croissance à un chiffre à celui de deux chiffres ainsi que d’une pression fiscale de 15% à 20%. Et en réduisant grâce à cette politique le taux d’intérêt de 25% à 10%.
Libérer le Congo et le Congolais, 2.2.11. En augmentant la part de la production agricole dans la croissance du PIB, grâce à une politique d’incitation de l’activité rurale et agricole (monde paysan). Fait qui aura pour corollaire l’augmentation du volume des exportations agricoles dans la balance commerciale du pays. 2.2.12. En mettant en place un plan de modernisation des villes et des communes rurales par le lancement d’un programme de voirie et des logements sociaux. 2.2.13. En subventionnant la presse, les syndicats de travailleurs, les partis politiques, les ONG et églises. 2.2.14. En ouvrant le capital des installations sportives et culturelles au profit des clubs sportifs et des entreprises culturelles. 2.2.15. En améliorant les salaires des : · Enseignants : Mettre fin à la discrimination de barèmes de paie dans l’enseignement entre les chefs-lieux de provinces, les autres villes ainsi que le monde rural ; · Professeurs d’université et autres catégories scientifique et technique ; · Magistrats ; · Médecins et de l’ensemble des Fonctionnaires,... 2.2.16. En augmentant le PIB de la République par la transformation sur place des produits miniers et autres. 2.2.17. En affectant les économies à réaliser sur le coût des élections au profit des salaires de l’EPST, Santé et professionnels de santé, Professeurs d’université et Personnels scientifiques et techniques, Médecins, Magistrats,.. 2.2.18. En redimensionnant les entreprises du portefeuille actuel et l’ouverture du capital des nouvelles entreprises au profit des investisseurs privés. 2.2.19. En mobilisant et en affectant la créance de 2,2 milliards $US de l’Etat Congolais sur les entreprises chinoises comme levier au profit de la construction des infrastructures, telle que cautionnée par le Gouvernement chinois ainsi que la renégociation de la valeur de la mine affectée à la SICOMINES. 2.2.20. En renversant, endéans 10 ans, de 15% à 50% de la population active, la courbe du chômage. 2.2.21. En sécurisant socialement les retraités des secteurs public et privé ainsi que du secteur informel et en imposant un salaire minimum garanti dans les secteurs public et privé. 2.2.22. En encadrant la sous-traitance et le petit commerce. Libérer le Congo et le Congolais, 2.2.23. En diversifiant l’économie et son taux de croissance dont le secteur minier représente aujourd’hui 98%. 2.2.24. En diversifiant ses exportations dont le secteur minier représente encore sur la balance commerciale 98% du total tandis que l’agriculture ne représente que 1% et l’industrie 1%. 2.2.25. En encourageant l’émergence d’une classe ouvrière et paysanne au plan national, en construisant en 10 ans: - 55.000 km de routes nationales; - 90.000 km de routes de desserte agricole; - 6.000 km de chemin de fer; - Ponts, ports et aéroports. 2.2.26. En mettant fin à un Exécutif à deux têtes par une réforme constitutionnelle ou en changeant la Constitution par la mise en place d’une constituante élue pour la rédaction de la nouvelle constitution. 1) Un Président de la République élu, mais sans pouvoir de gestion du pays, cependant, par abus de pouvoir, confisque les pouvoirs du Premier Ministre. 2) Un Premier Ministre, sans mandat du peuple, mais chef du Gouvernement, et dont le pouvoir est confisqué par le Président de la République, entouré d’un gouvernement parallèle. 3) Nous préconisons un régime parlementaire. Avec un Président de la République, Chef du Gouvernement élu avec son gouvernement au second degré. 2.2.27. En créant un fonds souverain assis sur la valeur économique des actifs miniers, forestiers et autres à sortir du domaine public de l’Etat au profit de son portefeuille. 2.2.28. En mettant en place un service d’audit interne à la disposition du Gouvernement sous la tutelle du Ministre ayant les finances dans ses attributions. Ainsi, l’Etat Congolais aura deux services d’audit, l’un au niveau de la Présidence de la République (Audit externe) et l’autre au niveau du Gouvernement (Audit interne). 2.2.29. En mettant en place des réformes dans différents domaines tels que l’infrastructure technologique, la formation des professionnels du numérique, la réglementation et la gouvernance des données, ainsi que la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. 2.2.30. En favorisant l’accès à internet et le développement de politiques visant à réduire la fracture numérique entre les zones urbaines et rurales. En outre, il est crucial d’investir dans la recherche et le développement pour stimuler l’innovation technologique et favoriser l’émergence de start-ups dans le secteur numérique. Libérer le Congo et le Congolais, 2.2.31. En renforçant les lois et réglementations favorables à l’essor de l’économie numérique, ainsi que des mesures visant à renforcer la cyber sécurité et à protéger la vie privée des citoyens en ligne. 2.2.32. En promouvant l’agriculture durable et la gestion forestière responsable pour réduire la déforestation et la dégradation des terres par l’utilisation de biomasse et des foyers améliorés. 2.2.33. En investissant dans chaque province, dans les énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire et éolienne, les roues hydrauliques (hydrolienne), la pico hydroélectricité, pour réduire la dépendance aux combustibles fossiles. 2.2.34. En mettant en place des politiques visant à protéger les écosystèmes fragiles, tels que les zones humides, les mangroves, les récifs coralliens, les politiques de conservation et de transformation des produits locaux. 2.2.35. En sensibilisant la population à l’importance de la conservation de l’environnement et de la biodiversité. 2.2.36. En encourageant la recherche et le développement de technologies propres, techniques appropriées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. 2.2.37. En mettant en place une agence nationale pour les changements climatiques (ANCC), afin de suivre et monitorer les décisions internationales, établir des bilans des efforts fournis, canaliser les financements reçus dans le cadre du Fonds vert pour le climat. 2.2.38. En renforçant les capacités des institutions locales pour assurer une gestion efficace des ressources naturelles. 2.2.39. En réformant le système financier international par la mise en place d’un système de taxation internationale pour financer le développement des pays pauvres. 2.2.40. En améliorant des fonds de construction et de développement pour les pays pauvres, à taux zéro, à des prêts ou des dons. 2.3. LES REFORMES SUR LES PROVINCES ET ENTITES ADMINISTRATIVES DECENTRALISEES (Provinces, villes, communes urbaines et rurales, secteurs et chefferies) Libérer le Congo et le Congolais, 2.3.1. En engageant des réformes dans les domaines ci-après, en vue de rendre effectif le transfert des compétences et des ressources en faveur des provinces et des entités décentralisées subalternes. Il s’agit de : - L’enseignement primaire et secondaire; - La santé; - L’agriculture et les routes de desserte agricole; - Le pouvoir coutumier. 2.3.2. En organisant l’administration foncière, forestière, minière au niveau provincial, communal, de secteur, de chefferie et de groupement pour une prise en charge des titrisations des terres au niveau local. 2.3.3. En organisant l’administration territoriale au niveau des secteurs et chefferies sur le plan agricole, sanitaire, coutumier et des routes de desserte agricole,... 2.3.4. En procédant à un recoupement territorial tenant compte de la densité démographique de manière à réussir une bonne prise en charge des populations, soit en moyenne 300 à 500 mille habitants par territoire ou commune urbaine. 2.3.5. En construisant une banque d’économie mixte dans chaque province avec succursales dans chaque ville, territoire, secteur et chefferie. 2.3.6. En construisant des routes provinciales. 2.3.7. En décentralisant la représentation et la gestion de ressources du FONER par territoire au profit des routes de desserte agricole. 2.3.8. En rendant exclusif le petit commerce aux Congolais (Commerce au détail). 2.3.9. En améliorant la desserte en eau et électricité par la construction de microbarrages et bornes fontaines dans les milieux ruraux et urbains. 2.3.10. En mettant un barème du personnel relevant du pouvoir provincial et du secteur social (provincial et national)
Tableau n°21 : Barème social (en $US)- les minima
III.LE CADRAGE MACROECONOMIQUE 3.1. Cadrage Le programme du Candidat Adolphe Muzito et du Parti Nouvel Elan porte sur trois échelons du pouvoir et comprend des réformes à mettre en place et des projets à mettre en œuvre. Lesdites réformes et projets impliquent un coût évalué dans le programme dont il faut rechercher le financement. Les trois échelons du pouvoir : - L’échelon régalien du Chef de l’Etat et Président de la République; - L’échelon exécutif du Gouvernement central de la République; - L’échelon des gouvernements provinciaux et des entités territoriales décentralisées. Ledit programme comprend trois volets, à savoir : - Le volet des réformes et mesures d’application; - Le volet projet d’investissement que nécessitent certaines réformes ainsi que leurs coûts de financement; - Le volet sources de financement du programme. 3.2. Le Coût de financement du programme et son mode de financement Le coût de financement du programme du Nouvel Elan et du Candidat Adolphe Muzito s’inscrit sur un double horizon temporel, l’horizon décennal 2024-2033 (10 ans) ; comprenant deux quinquennats, correspondant aux deux périodes suivantes: · 2024-2028 : 1er quinquennat · 2029-2033 : 2ème quinquennat Le coût décennal (2024-2033) du programme est évalué à 300 milliards $ US. a) Le coût décennal de financement total du programme de Nouvel Elan s’élève ainsi à 300 milliards $US et est ventilé comme ci-après : - Coût décennal en politique inchangée : 100 milliards $US - Coût décennal des réformes : 100 milliards $US - Coût décennal des infrastructures : 100 milliards $US Total : 300 milliards $US b) Les coûts pour les 2 quinquennats se présentent comme suit : - Quinquennat 2024-2028 : 120 milliards $US - Quinquennat 2029-2033 : 180 milliards $US Total : 300 milliards $US 3.3. Les sources de financement du programme 3.3.1. Pour la décennie 2024-2033 - Ressources propres : 240 milliards $US - Ressources d’emprunt : 60 milliards $US 3.3.2. Pour les deux quinquennats * 2024-2028 : 120 milliards $US - Ressources propres : 90 milliards $US - Ressources d’emprunt : 30 milliards $US * 2029-2033 : 180 milliards $US - Ressources propres : 150 milliards $US - Ressources d’emprunt : 30 milliards $US 3.4. Coût de financement des dépenses par nature 3.4.1. Décennie 2024-2033 Total coût décennie : 300 milliards $US * Dépenses en politique inchangée : 100 milliards $US - Financement récurrent : 100 milliards $US * Dépenses relatives aux réformes : 100 milliards $US - Financement interne : 100 milliards $US * Dépenses d’investissement : 100 milliards $US - Financement interne : 40 milliards $US - Emprunt : 60 milliards $US 3.4.2. Quinquennat 2024-2028 Coût total quinquennat : 120 milliards $US * Dépenses récurrentes : 50 milliards $US o Financement interne : 50 milliards $US * Dépenses réformes : 20 milliards $US o Financement interne : 20 milliards $US * Dépenses d’investissement : 50 milliards $US o Financement interne : 20 milliards $US o Emprunt : 30 milliards $US 3.4.3. Quinquennat 2029-2033 Coût total quinquennat : 180 milliards $US * Dépenses récurrentes : 50 milliards $US o Financement interne : 50 milliards $US * Dépenses réformes : 80 milliards $US o Financement interne : 80 milliards $US * Dépenses d’investissement : 50 milliards $US o Financement interne : 20 milliards $US o Emprunt : 30 milliards $US 3.5. Indicateurs et paramètres macroéconomique « 2024-2033 » Tableau n°22 : La population et son taux de croissance de 2024 à 2033
Tableau n°23 : Le PIB et son taux de croissance de 2024 à 2033
Tableau n°24 : Le PIB par habitat par an et par jour de 2024 à 2033
Tableau n°25 : La pression fiscale de 2024 à 2033
Tableau n°26 : Les budgets internes de 2024 à 2033
Tableau n°27 : Le taux d’intérêt des financements 2024 à 2033
Tableau n°28 : Le délai de grâce pour les financements 2024 à 2033
Tableau n°29 : SYNTHESE PROJET QUINQUENNAL (2024-2028) en milliards $US
Tableau n°30 : ETUDE DU PROJET QUINQUENNAL (2024-2028) en milliards $US
I. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES SUR RESSOURCES INTERNES (2024-2028) (en milliards $US) Tableau n°31
II. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES INTERNES (2024-2028) (en milliards $US) Tableau n°32
III. BUDGET QUINQUENNAL D’INVESTISSEMENT (2024-2028) (en milliards $US) Tableau n°33
IV. RESSOURCES QUINQUENNALES EXTERIEURES (2024-2028) (en milliards $US) Tableau n°34
V. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES TOTALES (2024-2028) (en milliards $US) Tableau n°35
VI. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES (2024-2028) (en milliards $US) Tableau n°36
SYNTHESE PROJET QUINQUENNAL (2029-2033) en milliards $US Tableau n°37
ETUDE DU PROJET QUINQUENNAL (2029-2033) en milliards $US Tableau n°38
I. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES SUR RESSOURCES INTERNES (2029-2033) en milliards $US
Tableau n°39
II. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES INTERNES (2029-2033) (en milliards $US) Tableau n°40
III. BUDGET QUINQUENNAL D’INVESTISSEMENT (2029-2033) (en milliards $US) Tableau n°41
IV. RESSOURCES QUINQUENNALES EXTERIEURES (2029-2033) (en milliards $US) Tableau n°42
Source : Evaluations et études internes du parti V. BUDGET QUINQUENNAL DES DEPENSES TOTALES (2029-2033) (en milliards $US) Tableau n°43
VII. BUDGET QUINQUENNAL DES RESSOURCES (2029-2033) (en milliards $US) Tableau n°44
SYNTHESE PROJET DECENNAL (2024-2033) en milliards $US Tableau n°45
ETUDE DU PROJET DECENNAL (2024-2033) en milliards $US Tableau n°46
I. BUDGET DECENNAL DES DEPENSES SUR RESSOURCES INTERNES (2024-2033) en milliards $US Tableau n°47
II. BUDGET DECENNAL DES RESSOURCES INTERNES (2024-2033) (en milliards $US) Tableau n°48
III. BUDGET DECENNAL D’INVESTISSEMENT (2024-2033) (en milliards $US) Tableau n°49
IV. RESSOURCES DECENNALES EXTERIEURES (2024-2033) (en milliards $US) Tableau n°50
V. BUDGET DECENNAL DES DEPENSES TOTALES (2024-2033) (en milliards $US) Tableau n°51
VI. BUDGET DECENNAL DES RESSOURCES TOTALES (2024-2033) (en milliards $US) Tableau n°52
L’EVOLUTION STRATEGIQUE DE LA RDC DANS LE CONCERT DES NATIONS AU COURS DES 30 PROCHAINES ANNEES EN TERMES DE PIB 1. Quinquennat 2019-2023, avec un PIB de 69 milliards $US fin 2023, la RDC est 10ième dans le top des pays africains. Tableau n°53 : Les PIB de 10 premiers pays africains
2. Quinquennat 2024-2028, avec un PIB de 120 milliards $US à fin 2028, selon les projections du Nouvel Elan et 117 milliards $US selon FMI, la RDC sera 7ième dans le top 10 des principaux pays africains. Tableau n°54
3. Décennie 2024-2033, avec un taux de croissance moyen de 9,6% et un PIB de 200 milliards $US à fin 2033, la RDC sera dans le top 5 de principaux pays africains avec un PIB/hab/an de 1 139 $US et un budget de 38,5 milliards $US; 4. A la fin de la décennie 2034-2043, un taux de croissance moyen de 11% et un PIB de 524 milliards $US à fin 2043, la RDC sera dans le top 3 de principaux pays africains avec un PIB/hab/an de 2 114 $US et un budget de 105 milliards $US; 5. A la fin de la décennie 2044-2053, un taux de croissance moyen de 11% et un PIB de 1.370 milliards $US à fin 2053, la RDC sera le premier pays africains et va figurer à cet horizon dans le top 10 des pays européens, avec un PIB/hab/an de 3 923 $US et un budget de 274 milliards $US. Tableau n°55 : BUDGET RESSOURCES DECENNAL « 2024-2033 »(en milliards $US)
LE FONDS SOUVERAIN DE LA RDC ET CAUTION POUR LES INFRASTRUCTURES DE BASE A ce jour, les ressources du sol et sous-sol Congolais s’élèvent à 11.000 milliards de dollars américains comme repris dans le tableau ci-après. En vue de servir de caution pour la mobilisation des ressources destinées à la construction de ses infrastructures de base et autres dépenses de souveraineté prévues par le programme du Candidat Adolphe MUZITO et du Parti Nouvel Elan, nous programmons de tirer de ses ressources naturelles du domaine public de l’Etat, des actifs (à évaluer) à affecter au portefeuille de l’Etat, comme fonds souverains pour une valeur de 1.000 milliards $US. Certifiez les fonds souverains avec le concours des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale,…). Tableau n°58 : VALEUR DU SOUS-SOL CONGOLAIS AU 17/10/2023
Tableau n°59 : AUTRES VALEURS DU SOUS-SOL CONGOLAIS
TABLE DES MATIERES Mot Introductif 4 01. ETAT DES LIEUX ET DIAGNOSTIC SUR LA NATION CONGOLAISE 6 1.1. Etat de lieux et diagnostic sur la superstructure étatique du Congo 6 1.1.1. L’Etat Congolais 6 1.1.2. La République Démocratique du Congo 6 1.1.3. Quel est le régime politique Congolais ? 7 1.1.4. Le Congo démocratique 7 1.1.5. La forme de l’Etat congolais 7 1.2. Etat des lieux du point de vue économique de la RDC 8 1.2.0. Introduction 8 1.2.1. Le défi de la pauvreté et du chômage de masse 9 1.2.2. Le défi d’intégration de l’économie et de sa forte dépendancedel’économieinternationale 11 1.2.3. Le défi lié à la faillite de ses finances publiques et de son système financier 15 1.2.4. Le défi des infrastructures 24 1.2.5. Le défi d’exploitation du potentiel des ressources naturelles du pays 25 1.3. Etat des lieux du point de vue social 27 1.4. Etat des lieux du point de vue politique 35 1.4.1. Régime politique 35 1.4.2. Partis politiques 36 1.4.3. Décentralisation 36 1.4.4. Justice 37 1.4.5. Diplomatie 37 1.4.6. Défense et sécurité 37 1.5. Etat des lieux du point de vue culturel 38 02. LES REFORMES 39 2.1. DES REFORMES REGALIENNES DE L’INSTITUTION PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 40 2.2. DES REFORMES DU GOUVERNEMENT 40 2.3. LES REFORMES SUR LES PROVINCES ET ENTITES ADMINISTRATIVES DECENTRALISEES 46 03. LE CADRAGE MACROECONOMIQUE 49 3.1. Cadrage 49 3.2. Le Coût de financement du programme et son mode de financement 49 3.3. Les sources de financement du programme 49 3.3.1. Pour la décennie 2024-2033 49 3.3.2. Pour les deux quinquennats 50 3.4. Coût de financement des dépenses par nature 50 3.4.1. Décennie 2024-2033 50 3.4.2. Quinquennat 2024-2028 50 3.4.3. Quinquennat 2029-2033 50 3.5. Indicateurs et paramètres macroéconomique « 2024-2033 » 51 04. L’EVOLUTION STRATEGIQUE DE LA RDC DANS LE CONCERT DES NATIONS AU COURS DES 30 PROCHAINES ANNEES EN TERMES DE PIB 69 05. LE FONDS SOUVERAIN DE LA RDC ET CAUTION POUR LES INFRASTRUCTURES DE BASE 73 TABLE DES MATIERES 7
Après une longue période de méditation stratégique et d’analyse profonde des enjeux de l’heure, Clément Kanku Bukasa, Président du Mouvement pour le Renouveau (MR), candidat N°74 dans le territoire de Dibaya, au Kasaï-Central, a, finalement, brisé l’omerta, hier mardi 12 décembre 2023, pour demander aux congolais, d’ici comme ceux de l’étranger, de renouveler au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession, par la voie des urnes, le 20 décembre prochain, son bail au Palais de la Nation.
Pour lui, en tout cas, c’est l’unique choix de la rationalité et de l’objectivité dans un contexte de consolidation des acquis, tels que la gratuité de l’enseignement de base, la couverture santé universelle, la gratuité de la maternité, le Programme de développement des 145 Territoires et l’instauration de l’Etat de droit en République démocratique du Congo. Dans une interview exclusive accordée à la presse à Kinshasa, cet ancien Député national a appelé à un sursaut patriotique. Il a brandi l’urgence de bannir la haine et la division pour renforcer davantage la cohésion nationale autour de celui qui présente, aujourd’hui plus qu’hier, un profil d’espoir. «Nous devons un moment réfléchir sur ce qui est important. C’est comme ça que j’ai fait le choix de soutenir la candidature du Président Tshisekedi, qui me parait appropriée parce que l’homme jouit d’une certaine expérience, il vient de passer quelques années à la tête de ce pays. Ce n’est pas parce que les autres ne le méritent pas, mais parce que c’est lui qui est porteur d’un véritable espoir pour ce peuple », a indiqué Clément Kanku qui, un peu plus loin, a insisté, à l’attention des acteurs politiques, en général, et aux candidats à la Présidentielle, en particulier, à privilégier l’intérêt du plus grand nombre, en adhérant à l’idée d’un Camp de la Patrie. «Je lance donc cet appel à ceux qui aiment ce pays. Imaginez que nous ayons un jour Noël Tshiani à la Banque Centrale et un gouvernement avec Fayulu aux Finances ou Muzito… Je pense que le Chef de l’Etat devrait un jour ouvrir la porte pour constituer ce camp de la Patrie, ceux qui vont défendre ce pays contre la main mise que veut avoir aujourd’hui une certaine Communauté internationale ou certains étrangers sur le Congo. Je pense donc que mon appel s’adresse au Chef de l’Etat et aux autres candidats pour qu’ensemble, nous puissions regarder dans la même direction et avoir un Gouvernement efficace. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous mettre ensemble. C’est pourquoi, j’ai jugé bon de ne pas m’engager dans la course à la présidentielle pour soutenir celui sur qui nous pouvons compter, en lui rappelant de ne plus tomber dans les erreurs du passé parce qu’il a de lourdes responsabilités sur ses épaules, parce que c’est le fils de celui qui a combattu pour la démocratie et pour le bien de ce pays », a-t-il ajouté. C’était là juste avant d’appeler à la mobilisation des siens, mais surtout de tous ses compatriotes, derrière le dossard 20 à la Présidentielle du 20 décembre 2023.
«Je vous annonce officiellement que je soutiens la candidature du N°20. Je demande à tous ceux qui croient encore en moi, ceux qui pensent que je leur ai toujours montré une bonne direction, de soutenir la candidature de Monsieur Tshisekedi Tshilombo Félix. C’est un choix de la rationalité et de l’objectivité. Aujourd’hui, c’est le seul qui peut faire face à cette attaque que nous avons dans l’Est du pays. Il l’a prouvé plus d’une fois. Le Congo est en danger. Il faut que nous puissions nous mettre ensemble pour sauver le peu qui nous reste pour donner la chance aux nouvelles générations d’avoir un Congo où les gens vivront de leurs richesses, un Congo où les gens vivront des jours meilleurs, un Congo en paix », a, une fois de plus, déclaré l’ancien ministre de la coopération, qui n’a cessé de rappeler, au cours de cette sortie médiatique, au Chef de l’Etat de prendre en compte toutes les failles pour rectifier le tir, en s’appuyant, par exemple, sur des têtes expérimentées, une fois reconduit à la magistrature suprême.
La ville de Dubaï aux Emirats Arabes Unis abrite depuis le 30 novembre la 28e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique. Un rendez-vous des plus de 180 Etats, signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui, pour la première fois, cherche à établir le bilan de leurs engagements pris depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015 dont l'objectif est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, voire 2°C.
La grande avancée, 30 ans après, c'est l'adoption du Fonds sur «les Pertes et Préjudices»
La concrétisation du fonds créé lors de la COP27 à Sharm -el sheck, en Egypte, destiné à compenser les «pertes et dommages» des pays particulièrement vulnérables face aux impacts négatifs dus aux changements climatiques pourtant historiquement moins responsables du dérèglement planétaire.
L’annonce de la mise en œuvre du fonds «Pertes et Dommages» a été suivi par des gestes symbolisant la volonté des pays pollueurs notamment, les Emirats Arabes Unis, pays hôte, les États-Unis d'Amérique etc..., cette fois de passer de simples mots à la réalisation. Les Etats-Unis d'Amérique disent intervenir avec un apport de 17,5 millions de dollars (16 millions d’euros), le Japon, 10 millions de dollars (9 millions d’euros) qui seront versés. Une goutte d’eau tant les besoins en argent sont criants : les dommages irréversibles causés par les tempêtes, inondations, sécheresses, canicules ou montée du niveau de l’océan pourraient atteindre 580 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour les pays vulnérables.
La dette. Pour la République Démocratique du Congo, Pays -solution grâce à son couvent forestier, son réseau hydraulique, ses minerais stratégiques ainsi sa biodiversité, elle (la RDC) dit s'engager à soutenir la création des fonds de la riposte au changement climatique et souhaiterait au nom de trois bassins de la RDC, du Brésil et de l'Indonésie revoir à la hausse le prix du crédit carbone.
C.2. SECTEUR SOCIAL ET CULTUREL : « ETAT SOLIDAIRE » Le secteur de social et culturel comprend cinq piliers, à savoir : (i) l’amélioration des conditions sociales : Logement, Santé, Education et Emploi (pilier 11) ; (ii) le développement du secteur de l'eau et de l'électricité (pilier 12) ; (iii) la lutte contre la pauvreté et la marginalisation sociale (pilier 13) ; (iv) l’autonomisation de la femme et promotion de la jeunesse (pilier 14) ; (v) la promotion de la culture, des arts, du sport et des centres de loisirs (pilier 15). C.2.1. Réalisations et actions stratégiques en cours du pilier 11
C.3. SECTEUR POLITIQUE, DEFENSE ET SECURITE : « ETAT FORT » Le secteur de politique, défense et sécurité comprend quatre piliers, à savoir : (i) Pacification du pays et promotion de la réconciliation, de la cohésion et de l’unité nationales (pilier 1) ; (ii) renforcement de l'autorité de l'Etat, promotion de l'Etat de droit et de la démocratie (pilier 2) ; (iii) Participation au leadership, à la consolidation de la paix, à la stabilité et au développement de l’Afrique ; redynamisation de la diplomatie et réhabilitation de l'image de marque du pays (pilier 3) et (iv) la lutte contre la corruption et les crimes économiques (pilier 4).
C.4. SECTEUR ECONOMIE ET FINANCES : « ETAT PROSPERE » Le secteur Economie et Finances comprend trois piliers, à savoir : (i) l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, des entreprises du portefeuille et des finances de l’Etat (pilier 5) ; (ii) l’amélioration du climat des affaires et la promotion de l'entrepreneuriat et de la classe moyenne (pilier 6) ; (iii) la diversification de l'économie et la création des conditions d'une croissance inclusive (pilier 7).
Fait à Kinshasa, le 14 novembre 2023 François Muamba Tshishimbi Coordonnateur
La ville de Beni a été choisie par l’Eglise du Christ au Congo (ECC), pour y lancer la campagne de sensibilisation du peuple ‘’pour un vote utile ‘’ lors des élections du 20 décembre prochain. Sous le thème ‘’Engagement à opérer un choix responsable pour un avenir meilleur’’, cette campagne a ciblé les quartiers et églises de Beni.
Outre l’objectif de cette campagne qui, aux dires du Pasteur Honoré Bunduki de l’ECC et Recteur de l’Université bilingue du Congo vise à "… préparer tous (les Congolais) à opérer des choix qui vont permettre que notre nation voie un avenir meilleur et que nous puissions avoir une nation meilleure à léguer à la postérité », la raison de l’organisation de cette campagne par l’ECC a aussi été dévoilée à l’opinion.
A en croire le pasteur, ‘’L'église fait partie intégrante de la société civile et, donc, de nos communautés. Et, il est important que l’église, dans son rôle prophétique, continue à préparer le peuple de Dieu pour opérer le choix responsable».
Expliquant davantage cette campagne, Honoré Bunduki a parlé d’un message à trois points importants qui sera livré aux Congolais de la ville. « Le premier point qui parle d’abord des élections, le choix c’est quoi ? Le second point qui nous donne trois exemples dans la Bible des choix de leaders, de cadres dans la Bible pour que cela nous inspire pour opérer des choix responsables. Et, ensuite, le dernier point, c’est de donner quelques caractéristiques d’un bon dirigeant", a-t-il détaillé.
Des initiatives dont le peuple a besoin plutôt que des appels à démobiliser les masses ou à les embrouiller au profit des causes inavouées.
Les dirigeants mondiaux qui participent à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2023 à Dubaï ont exhorté vendredi à une réponse qui soit plus globale aux besoins de financement de l’adaptation du continent afin de lutter contre les impacts des changements climatiques et renforcer la résilience.
S’exprimant lors du Sommet sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique, au deuxième jour de la COP28, les dirigeants ont déclaré que le financement de l’adaptation au climat, qui représente actuellement 39 % de tous les flux de financement climatique vers l’Afrique, doit rapidement augmenter.
La session de haut niveau réunissait notamment le président des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, le président du Sénégal, Macky Sall, le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Cameron, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, ainsi que le philanthrope Bill Gates.
Dans son allocution, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a souligné les initiatives prises par son institution pour répondre aux besoins de l’Afrique en matière d’adaptation aux changements climatiques, notamment le lancement d’un Guichet d’action climatique visant à mobiliser jusqu’à 14 milliards de dollars pour soutenir l’adaptation de 37 pays à faible revenu.
« Je suis heureux d’annoncer ici aujourd’hui que l’opérationnalisation du Guichet d’action climatique commence ici même, lors de cette COP, avec le lancement du premier appel à propositions cette semaine », a déclaré M. Adesina.
Il a appelé les donateurs et les investisseurs à rejoindre le Guichet d’action climatique pour fournir des technologies agricoles résilientes au climat à 20 millions d’agriculteurs ; procurer une assurance contre les risques météorologiques à 20 millions d’agriculteurs ; réhabiliter un million d’hectares de terres dégradées ; fournir de l’eau, des services d’assainissement et de santé à 18 millions de personnes, et de l’énergie renouvelable à près de 10 millions de personnes.
La présidente Hassan de Tanzanie a annoncé que le Centre mondial pour l’adaptation allait formaliser des partenariats dans le cadre du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique pour fournir un soutien technique afin de mobiliser 700 millions de dollars en obligations vertes émises par deux banques commerciales tanzaniennes en vue de financer l’adaptation au climat. « En Tanzanie, nous montrons la voie à suivre sur la manière de générer des fonds pour l’adaptation et l’atténuation », a-t-elle déclaré lors de la session, animée par Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l’adaptation.
Le président sénégalais Macky Sall a proposé que le Fonds monétaire international et d’autres partenaires explorent la possibilité de financer des projets verts, notamment d’adaptation, avec des ressources initialement réservées au remboursement de la dette.
« L’Afrique reste à la traîne dans le processus d’adaptation parce qu’elle bénéficie très peu des financements concessionnels et des investissements verts », a-t-il déclaré. « En conséquence, les pays africains s’endettent lourdement pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins. L’Afrique ne demande pas une faveur spéciale, mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique ».
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a pour sa part insufflé un sentiment d’urgence : « En Afrique aujourd’hui, la question n’est pas de savoir ce qui pourrait être nécessaire à l’avenir, mais ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est aujourd’hui que les récoltes sont mauvaises, c’est aujourd’hui que les sols se dégradent, c’est aujourd’hui que les populations migrent, c’est aujourd’hui que les agriculteurs sont en difficulté, c’est aujourd’hui que l’eau vient à manquer. C’est la raison pour laquelle l’adaptation est si essentielle. »
Il a indiqué que les dépenses du Royaume-Uni en matière d’adaptation en Afrique atteindraient 1,5 milliard de livres sterling (1,89 milliard de dollars) d’ici 2025, une somme qui servira à financer des programmes vitaux tels que les prévisions météorologiques pour les agriculteurs. Il a ajouté que pour intensifier encore davantage leur action, les gouvernements des pays riches doivent collaborer avec les banques multilatérales de développement pour mettre suffisamment d’argent sur la table. Pour aider à combler le déficit de financement, le continent a lancé en 2021 le plus grand programme d’adaptation au monde, le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique de 25 milliards de dollars. Il est dirigé par le Groupe de la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine et le Centre mondial pour l’adaptation, afin de concrétiser la vision de l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique.
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a déclaré que l’adaptation offrait de formidables opportunités d’investissement. Il a exhorté les autres pays à redoubler d’efforts en matière de financement de l’adaptation, ajoutant que la gestion des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les sécheresses, doit être un élément clé de tout budget national.
Bill Gates a déclaré que, comparée à l’atténuation, l’adaptation était comme « l’enfant orphelin » du financement climatique, car elle est inadéquate et nécessite une action urgente. « Nous avons besoin de fonds supplémentaires pour l’adaptation au climat. La grande majorité des personnes qui souffrent des changements climatiques sont de petits exploitants agricoles. Mais il n’y a aucune raison pour que nous ne soyons pas en mesure de doubler la productivité dans des régions comme l’Asie du Sud ou l’Afrique subsaharienne », a-t-il déclaré.
En marge de la réunion, le président de la Banque, M. Adesina, a félicité Karen Wanjiru Kimani, ambassadrice kényane de l’environnement âgée de 12 ans, qui a planté à ce jour plus de 10 000 plants d’arbres et prévoit d’ouvrir une usine de production de bouteilles biodégradables.
La COP (conférence des parties) est la plus grande plateforme mondiale permettant aux Etats de négocier un accord sur la marche à suivre pour lutter contre les changements climatiques. Elle réunit également les principaux acteurs engagés dans la lutte contre les changements climatiques : les gouvernements, le secteur privé, la jeunesse et la société civile. Le thème de la conférence de cette année est « S’unir, agir, délivrer ».
La République démocratique du Congo, à travers son ministère en charge de l'Environnement et du développement durable participe à la 28ème Conférence cadre des Nations Unies sur le changement climatique à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Présente à ces assises, Eve Bazaïba, Ministre d'État en charge de l'environnement et développement durable, représentante du Chef de l'Etat congolais, a signalé que la RDC s'engage à soutenir la création des fonds de la riposte au changement climatique.
A la cérémonie d'ouverture, la RDC a exprimé l'espoir que les pays vulnérables soient les véritables bénéficiaires du fonds qui doivent être gérés de manière transparente. Ainsi, la représentante du Chef de l'Etat congolais, Eve Bazaïba a annoncé que les 3 régions du bassin forestier tropical envisagent de contribuer au fonds qui nécessite une révision à la hausse du prix du carbone afin de mobiliser des ressources permettant aux pays de mettre en œuvre des projets nationaux d'adaptation et d'atténuation tout en soutenant les pays vulnérables. Ensuite, elle a indiqué que la RDC est la solution face au dérèglement climatique et souhaiterait au nom de trois bassins, celui Congo, de l’Amazonie et de l'Indonésie, revoir à la hausse le prix du crédit carbone.
Outre la RDC, quelques pays ont annoncé de contribuer au fonds «pertes et dommages» pour un montant de 300 millions de dollars, dont l’Allemagne avec un montant de 100 millions de dollars, les émirats arabes unis avec 100millions également, la Grande Bretagne pour un montant de 75 millions, les Etats-Unis avec un apport de 24,5 millions de dollars et le Japon avec 10 millions de dollars.
Par ailleurs, Eve Bazaïba, a également prit part à un panel intitulé: «initiative internationale d’approfondissement du droit pour le climat». Ce panel a permis aux intervenants de discuter sur la situation de crimes environnementaux perpétrés et par les braconniers et part les territoires comme le cas en RDC.
En gros, la Cop 28 permet aux États signataires de faire l'évaluation sur la mise en œuvre de l'accord de Paris étalé sur 5 axes, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adaptation, l'atténuation, le financement et les pertes et dommages. Il y a lieu de signaler que, pour la première fois, au cours de cette 28eme édition, les pays feront le bilan de leurs engagements depuis la signature de l’accord de Paris en 2015, pour tenter de limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C, voire 2°C. Plus de 200 pays prennent part à ces assises de haute portée qui vont se clôturer le 12 décembre prochain. L’un des enjeux de ce sommet sera de concrétiser le fonds créé lors de la COP27 en Egypte, destiné à compenser les «pertes et dommages» des pays vulnérables face aux désastres climatiques et historiquement moins responsables du réchauffement planétaire.
Le gouvernement argentin du président Alberto Fernandez a accordé vendredi sa dernière récompense étrangère à la Chine. Shen Haixiong, vice-ministre du département de la communication du Comité central du Parti communiste chinois et président de China Media Group (CMG), a ainsi reçu le « Prix argentin pour réalisations exceptionnelles en matière d'échanges culturels internationaux et de coopération » et une médaille. Cet honneur lui a été fait en reconnaissance de sa contribution à la promotion des échanges culturels entre l'Argentine et la Chine et sa contribution au renforcement de l'amitié entre les deux peuples. Le président Fernandez a prononcé un discours à cet égard.
Le « Prix argentin pour réalisations exceptionnelles en matière d'échanges culturels internationaux et de coopération » vise à récompenser de hauts responsables étrangers qui ont apporté des contributions exceptionnelles au renforcement de la confiance politique mutuelle et à la promotion des échanges culturels entre l'Argentine et d'autres pays du monde.
La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA), sous le leadership de Fabrice Lusinde wa Kabemba, poursuit ses efforts pour améliorer,
la desserte en énergie électrique à travers le pays. La ville de Kindu et ses environs viennent de bénéficier de réparations et remises en service des stations électriques, avec la mise en service d’un groupe électrogène de 500 KVA d’une centrale thermique au Maniema. La cérémonie de mise en service a été marquée par la présence du ministre provincial des travaux publics, représentant le gouverneur de province. Cette action s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui place l’accès à l’électricité pour la population congolaise au cœur de ses actions.
Soucieux d’améliorer la desserte en énergie électrique sur toute l’étendue du territoire national de la République Démocratique du Congo, la Société nationale d’électricité, sous le leadership de Fabrice Lusinde wa Kabemba, son directeur général, multiplie les actions de réparation et de remise en service des stations électriques à travers le pays.
Cette fois-ci, c’est le tour des habitants de la ville de Kindu et ses environs qui viennent d’être servis. La centrale thermique (centre régional de distribution) du Maniema, qui venait d’être doté d’un groupe électrogène de 500 KVA par le Directeur Général de la SNEL, a été remise en service avec une reprise partielle.
La cérémonie de mise en service a été marquée par la présence du ministre provincial des travaux publics, représentant le gouverneur de province. Cette action s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui place l’accès à l’électricité pour la population congolaise au cœur de ses actions.
En parallèle, le Directeur Général s’est également rendu au Camp Laurent-Désiré Kabila (ex Camp Mobutu), à Kinshasa, où deux nouvelles cabines de décharge sont en cours d’installation pour bénéficier à plus de 25.000 habitants du camp.
Ces actions s’inscrivent dans la volonté de la SNEL de garantir une stabilité en électricité et une connexion au réseau électrique sur toute l’étendue du territoire. En plus du Maniema, le Sud-Ubangi et le Bas-Uélé ont également été mis en lumière, avec la promesse de poursuivre cet élan vers les provinces de Mongala et Kwango.
Aussi, ces actions sur le terrain concrétisent les promesses de la SNEL d’améliorer l’accès à l’électricité en RDC, comme l’a affirmé son Directeur Général Fabrice Lusinde : «Ça sera désormais ainsi pour chaque coin du pays», a-t-il révélée, marquant ainsi son engagement à ne laisser aucun secteur dans l’obscurité.
La stratégie de la SNEL sous la direction de Fabrice Lusinde semble pragmatique, chaque avancée étant consolidée par des visites de terrain. Cette proximité avec les réalités locales est perçue comme un gage de confiance par une population confrontée à des coupures récurrentes et à un déficit en infrastructure énergétique.