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COP28 : Dubaï, capitale mondiale du climat

La ville de Dubaï aux Emirats Arabes Unis abrite depuis le 30 novembre la 28e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique. Un rendez-vous des plus de 180 Etats, signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique qui, pour la première fois, cherche à établir le bilan de leurs engagements pris depuis la signature de l’Accord de Paris en 2015 dont l'objectif est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, voire 2°C.

La grande avancée, 30 ans après, c'est l'adoption du Fonds sur «les Pertes et Préjudices»

La  concrétisation du fonds créé lors de la COP27 à Sharm -el sheck, en Egypte, destiné à compenser les «pertes et dommages» des pays particulièrement vulnérables face aux impacts négatifs dus aux changements climatiques pourtant historiquement moins responsables du dérèglement planétaire.

L’annonce de la mise en œuvre du fonds «Pertes et Dommages» a été suivi par des gestes symbolisant la volonté des pays pollueurs notamment, les Emirats Arabes Unis, pays hôte, les États-Unis d'Amérique etc..., cette fois de passer de simples mots à la réalisation.  Les Etats-Unis d'Amérique disent intervenir avec un apport de 17,5 millions de dollars (16 millions d’euros), le Japon, 10 millions de dollars (9 millions d’euros) qui seront versés. Une goutte d’eau tant les besoins en argent sont criants : les dommages irréversibles causés par les tempêtes, inondations, sécheresses, canicules ou montée du niveau de l’océan pourraient atteindre 580 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour les pays vulnérables.

La dette. Pour la République Démocratique du Congo, Pays -solution grâce à son couvent forestier, son réseau hydraulique, ses minerais stratégiques ainsi sa biodiversité, elle (la RDC) dit s'engager à soutenir la création des fonds de la riposte au changement climatique et souhaiterait au nom de trois bassins de la RDC, du Brésil et de l'Indonésie revoir à la hausse le prix du crédit carbone.

COP28 : Dubaï, capitale mondiale du climat
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COP28 : les dirigeants africains appellent à un financement robuste pour l’adaptation du continent au changement climatique

Les dirigeants mondiaux qui participent à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques 2023 à Dubaï ont exhorté vendredi à une réponse qui soit plus globale aux besoins de financement de l’adaptation du continent afin de lutter contre les impacts des changements climatiques et renforcer la résilience.

S’exprimant lors du Sommet sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique, au deuxième jour de la COP28, les dirigeants ont déclaré que le financement de l’adaptation au climat, qui représente actuellement 39 % de tous les flux de financement climatique vers l’Afrique, doit rapidement augmenter.

La session de haut niveau réunissait notamment le président des Comores et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, le président du Sénégal, Macky Sall, le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Cameron, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, ainsi que le philanthrope Bill Gates.

Dans son allocution, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a souligné les initiatives prises par son institution pour répondre aux besoins de l’Afrique en matière d’adaptation aux changements climatiques, notamment le lancement d’un Guichet d’action climatique visant à mobiliser jusqu’à 14 milliards de dollars pour soutenir l’adaptation de 37 pays à faible revenu.

« Je suis heureux d’annoncer ici aujourd’hui que l’opérationnalisation du Guichet d’action climatique commence ici même, lors de cette COP, avec le lancement du premier appel à propositions cette semaine », a déclaré M. Adesina.

Il a appelé les donateurs et les investisseurs à rejoindre le Guichet d’action climatique pour fournir des technologies agricoles résilientes au climat à 20 millions d’agriculteurs ; procurer une assurance contre les risques météorologiques à 20 millions d’agriculteurs ; réhabiliter un million d’hectares de terres dégradées ; fournir de l’eau, des services d’assainissement et de santé à 18 millions de personnes, et de l’énergie renouvelable à près de 10 millions de personnes.

La présidente Hassan de Tanzanie a annoncé que le Centre mondial pour l’adaptation allait formaliser des partenariats dans le cadre du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique pour fournir un soutien technique afin de mobiliser 700 millions de dollars en obligations vertes émises par deux banques commerciales tanzaniennes en vue de financer l’adaptation au climat. « En Tanzanie, nous montrons la voie à suivre sur la manière de générer des fonds pour l’adaptation et l’atténuation », a-t-elle déclaré lors de la session, animée par Patrick Verkooijen, PDG du Centre mondial pour l’adaptation.

Le président sénégalais Macky Sall a proposé que le Fonds monétaire international et d’autres partenaires explorent la possibilité de financer des projets verts, notamment d’adaptation, avec des ressources initialement réservées au remboursement de la dette.

« L’Afrique reste à la traîne dans le processus d’adaptation parce qu’elle bénéficie très peu des financements concessionnels et des investissements verts », a-t-il déclaré. « En conséquence, les pays africains s’endettent lourdement pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins. L’Afrique ne demande pas une faveur spéciale, mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique ».

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a pour sa part insufflé un sentiment d’urgence : « En Afrique aujourd’hui, la question n’est pas de savoir ce qui pourrait être nécessaire à l’avenir, mais ce qui est nécessaire aujourd’hui. C’est aujourd’hui que les récoltes sont mauvaises, c’est aujourd’hui que les sols se dégradent, c’est aujourd’hui que les populations migrent, c’est aujourd’hui que les agriculteurs sont en difficulté, c’est aujourd’hui que l’eau vient à manquer. C’est la raison pour laquelle l’adaptation est si essentielle. »

Il a indiqué que les dépenses du Royaume-Uni en matière d’adaptation en Afrique atteindraient 1,5 milliard de livres sterling (1,89 milliard de dollars) d’ici 2025, une somme qui servira à financer des programmes vitaux tels que les prévisions météorologiques pour les agriculteurs. Il a ajouté que pour intensifier encore davantage leur action, les gouvernements des pays riches doivent collaborer avec les banques multilatérales de développement pour mettre suffisamment d’argent sur la table. Pour aider à combler le déficit de financement, le continent a lancé en 2021 le plus grand programme d’adaptation au monde, le Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique de 25 milliards de dollars. Il est dirigé par le Groupe de la Banque africaine de développement, la Commission de l’Union africaine et le Centre mondial pour l’adaptation, afin de concrétiser la vision de l’Initiative d’adaptation pour l’Afrique.

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a déclaré que l’adaptation offrait de formidables opportunités d’investissement. Il a exhorté les autres pays à redoubler d’efforts en matière de financement de l’adaptation, ajoutant que la gestion des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les sécheresses, doit être un élément clé de tout budget national.

Bill Gates a déclaré que, comparée à l’atténuation, l’adaptation était comme « l’enfant orphelin » du financement climatique, car elle est inadéquate et nécessite une action urgente. « Nous avons besoin de fonds supplémentaires pour l’adaptation au climat. La grande majorité des personnes qui souffrent des changements climatiques sont de petits exploitants agricoles. Mais il n’y a aucune raison pour que nous ne soyons pas en mesure de doubler la productivité dans des régions comme l’Asie du Sud ou l’Afrique subsaharienne », a-t-il déclaré.

En marge de la réunion, le président de la Banque, M. Adesina, a félicité Karen Wanjiru Kimani, ambassadrice kényane de l’environnement âgée de 12 ans, qui a planté à ce jour plus de 10 000 plants d’arbres et prévoit d’ouvrir une usine de production de bouteilles biodégradables.

La COP (conférence des parties) est la plus grande plateforme mondiale permettant aux Etats de négocier un accord sur la marche à suivre pour lutter contre les changements climatiques. Elle réunit également les principaux acteurs engagés dans la lutte contre les changements climatiques : les gouvernements, le secteur privé, la jeunesse et la société civile. Le thème de la conférence de cette année est « S’unir, agir, délivrer ».

 

 

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COP28 : Eve Bazaïba rassure la création des fonds de la riposte au changement climatique

La République démocratique du Congo, à travers son ministère en charge de l'Environnement et du développement durable participe à la 28ème Conférence cadre des Nations Unies sur le changement climatique à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Présente à ces assises, Eve Bazaïba, Ministre d'État en charge de l'environnement et développement durable, représentante du Chef de l'Etat congolais, a signalé que la RDC s'engage à soutenir la création des fonds de la riposte au changement climatique.

A la cérémonie d'ouverture, la RDC a exprimé l'espoir que les pays vulnérables soient les véritables bénéficiaires du fonds qui doivent être gérés de manière transparente. Ainsi, la représentante du Chef de l'Etat congolais, Eve Bazaïba a annoncé que les 3 régions du bassin forestier tropical envisagent de contribuer au fonds qui nécessite une révision à la hausse du prix du carbone afin de mobiliser des ressources permettant aux pays de mettre en œuvre des projets nationaux d'adaptation et d'atténuation tout en soutenant les pays vulnérables. Ensuite, elle a indiqué que la RDC est la solution face au dérèglement climatique et souhaiterait au nom de trois bassins, celui Congo, de l’Amazonie et de l'Indonésie, revoir à la hausse le prix du crédit carbone.

Outre la RDC, quelques pays ont annoncé de contribuer au fonds «pertes et dommages» pour un montant de 300 millions de dollars, dont l’Allemagne avec un montant de 100 millions de dollars, les émirats arabes unis avec 100millions également, la Grande Bretagne pour un montant de 75 millions, les Etats-Unis avec un apport de 24,5 millions de dollars et le Japon avec 10 millions de dollars.

Par ailleurs, Eve Bazaïba, a également prit part à un panel intitulé: «initiative internationale d’approfondissement du droit pour le climat». Ce panel a permis aux intervenants de discuter sur la situation de crimes environnementaux perpétrés et par les braconniers et part les territoires comme le cas en RDC.

En gros, la Cop 28 permet aux États signataires de faire l'évaluation sur la mise en œuvre de l'accord de Paris étalé sur 5 axes, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'adaptation, l'atténuation, le financement et les pertes et dommages. Il y a lieu de signaler que, pour la première fois, au cours de cette 28eme édition, les pays feront le bilan de leurs engagements depuis la signature de l’accord de Paris en 2015, pour tenter de limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C, voire 2°C. Plus de 200 pays prennent part à ces assises de haute portée qui vont se clôturer le 12 décembre prochain. L’un des enjeux de ce sommet sera de concrétiser le fonds créé lors de la COP27 en Egypte, destiné à compenser les «pertes et dommages» des pays vulnérables face aux désastres climatiques et historiquement moins responsables du réchauffement planétaire.

Jules Ntambwe

 

 

 

COP28 : Eve Bazaïba rassure la création des fonds de la riposte au changement climatique
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Argentine : le gouvernement de Fernandez décerne sa dernière récompense étrangère au président de China Media Group

Le gouvernement argentin du président Alberto Fernandez a accordé vendredi sa dernière récompense étrangère à la Chine. Shen Haixiong, vice-ministre du département de la communication du Comité central du Parti communiste chinois et président de China Media Group (CMG), a ainsi reçu le « Prix argentin pour réalisations exceptionnelles en matière d'échanges culturels internationaux et de coopération » et une médaille. Cet honneur lui a été fait en reconnaissance de sa contribution à la promotion des échanges culturels entre l'Argentine et la Chine et sa contribution au renforcement de l'amitié entre les deux peuples. Le président Fernandez a prononcé un discours à cet égard.

Le « Prix argentin pour réalisations exceptionnelles en matière d'échanges culturels internationaux et de coopération » vise à récompenser de hauts responsables étrangers qui ont apporté des contributions exceptionnelles au renforcement de la confiance politique mutuelle et à la promotion des échanges culturels entre l'Argentine et d'autres pays du monde.

 

 

 

 

 

 

 

Argentine : le gouvernement de Fernandez décerne sa dernière récompense étrangère au président de China Media Group
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