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Nord-Kivu: remise officielle de la maternité du Centre de Santé Lume par UNFPA et Caritas Butembo-Beni

L’UNFPA avec son partenaire de mise en œuvre Caritas Butembo-Beni ont procédé mardi 12 décembre 2023, à la remise officielle de la maternité du Centre de Santé de référence de Lume en Territoire de Beni, au Nord-Kivu. C’est un bloc dont les travaux de réhabilitation et d’équipement avaient commencé en septembre 2023 avec le financement du Fonds Humanitaire en République Démocratique du Congo. Cette construction intervient plus d’une année après son incendie par les présumés rebelles ADF.

Pour le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et la Caritas Butembo-Beni, c’est un honneur de voir que ce projet ait pu être achevé. Un résultat positif à l’issue duquel les femmes enceintes de Lume vont accoucher dans les conditions qui protègent la santé des accoucheuses et des enfants, en respectant leur dignité.

« Je suis très joyeux, parce que ce qui était un rêve depuis le 13 septembre 2023 devient une réalité aujourd’hui. Ça veut dire les femmes vont commencer à utiliser cette maternité que nous avons réhabilité, plus d’une année après son incendie », s’est réjoui François Kaputu, Responsable du Programme à la Caritas Butembo-Beni.

Plus particulièrement, le partenaire technique se félicite de voir ses efforts aboutir à ce résultat. M. Fiston, se réjouit de voir que les femmes enceintes ne vont plus parcourir de longues distance pour accéder au service d’accouchement. Il recommande cependant aux services de sécurité d’impliquer tout le monde sécuriser cette maternité.

 « Nous sommes ravis de joie de mettre à Lume, en zone de santé de Mutwanga une maternité qui répond aux normes internationales. Les femmes qui partaient accoucher très loin vont accoucher à Lume, avec tous les services de la prise en charge des victimes des violences sexuelles. Nous recommandons aux autorités de bien prendre soin de ce bâtiment et d’impliquer toujours la communauté afin d’éviter que cette maternité soit encore une fois victime de vandalisme comme cela l’a été dans le passé » souhaite Fiston, responsable de UNFPA dans le Grand Nord.

Cet achèvement qui marque le début des accouchements dans ce bloque de la maternité. Mensuellement, le Centre de Santé de Référence de Lume reçoit en moyenne 60 à 70 femmes accoucheuses.

« C’est un honneur et une joie de participer à cette activité d’inauguration de ce nouveau bâtiment et des matériels donnés par UNFPA à travers Caritas Butembo-Beni pour notre maternité qui avait été incendié par les ADF. Le centre de santé de référence de Lume avait un déficit pour les accouchements. Heureusement, les partenaires ont répondu à notre besoin et nous les remercions » félicite Dr Tsongo Mahamba Jérémie, médecin traitant au CSR de Lume.

 Cette maternité présente plusieurs enjeux pour les femmes enceintes de Lume et ses villages environnants. Des femmes enceintes croisées ici pour les accouchements et les consultations prénatales félicitent pour la réhabilitation. Mais, des inquiétudes règnent toujours pour assurer la sécurité de ce site.

 « Vous me croisez dans cette salle, je suis venu commencer de la CPN (consultation prénatale). C’est ma deuxième fois de commencer ma CPN dans ce centre de santé. Nous avions eu un sentiment de regret lorsque nous avons appris que notre maternité a été incendiée. Nous sommes joyeuses de voir que Caritas Butembo-Beni et UNFPA réhabilitent notre maternité selon les bonnes normes d’accouchement. Néanmoins, nous avons toujours des inquiétudes par rapport à la sécurisation de cette nouvelle maternité » s’exprime Sifa Musumba, une femme enceinte rencontrée au centre de santé.

Les Autorités Politico-Administratives présentes à cette activité ont cependant rassuré qu’elles restent actives pour assurer la protection et sécurité de ce bâtiment.

CellCette activité s’est tenue dans le cadre du projet « Renforcement de l’accès aux soins de santé primaires, de santé reproductive et aux services de prise en charge de violences basées sur le genre, en réponse aux besoins vitaux des communautés affectées par la crise humanitaire dans les zones de santé de Oicha et Mutwanga au Nord-Kivu et Komanda, en Ituri ». Il a deux volets, la santé et la protection.

Elie Kasereka

Cellule de Communication Caritas Butembo-Beni

 

 

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Pour avoir été placé à la tête de l’Alliance Fleuve Congo : Adolphe Muzito appelle Corneille Nangaa à se ressaisir

En tournée de sa campagne électorale, le candidat président Adolphe Muzito a, devant la presse lundi 18 décembre dernier, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, émis son point de vue sur la création d’un groupe politico-militaire par l’ex-président de la centrale électorale, Corneille Nangaa qui se dit en désaccord avec la gouvernance du régime en place.

« Si Corneille Nangaa avait mon parcours, il n’allait pas faire ça. Ceux qui nous ont précédés en politique ont été instrumentalisés parce qu’ils manquaient de maturité. On les avait divisés et nous sommes même parvenus à perdre MZee Laurent-Désiré Kabila parce que lui quand même avait compris le jeu de l’ennemi. Je pense que Monsieur Corneille Nangaa doit être instrumentalisé, certes, il a des revendications mais il doit éviter cette voie de la rébellion », a précisé le leader du parti Nouvel élan.

Le candidat n°24 appelle le chef de l’alliance fleuve Congo à faire marche-arrière et se ressaisir en tant que patriote. « S’il est patriote, il reviendra à la raison et finira peut-être par négocier. Je pense qu’il est instrumentalisé, peut-être, avec pour mission d’affaiblir le régime en place. Il est de la province orientale, il a de l’expérience dans la lutte, je mets ça dans le compte de ses moyens de pressions tout en espérant qu’il finira par se ressaisir », a-t-il ajouté.

Après l’annonce de la création du mouvement politico-militaire, Alliance fleuve Congo, plusieurs voix se sont levées au sein de la classe politique pour condamner cette initiative qui vient encore enfoncer la RDC dans une impasse, alors qu’elle en souffre déjà.

Doudou Cibambe

 

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Délivrance de la carte d’identité aux Congolais, Peter Kazadi vante cette innovation sous le mandat de Félix Tshisekedi

Figurant parmi les promesses du président sortant pendant son mandat qui vient de s’achever, la délivrance de la carte d’identité est rendue possible et s’inscrit dans le cadre de grandes réalisations du Chef de l’Etat qui, à travers cet acte, redonne au peuple congolais leur dignité perdue depuis des décennies. Cette information est confirmée par le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi après avoir reçu sa carte des mains des agents de l’office national d’identification de la population (ONIP).

Appelant le peuple congolais à se faire enregistrer pour obtenir la carte d’identité après avoir palpé du doigt cette réalité, Peter Kazadi salue ce geste et invite les Congolais à faire comme lui. « J’invite la population à être prête pour aller se faire enregistrer afin d’obtenir ce document, qui est d’une grande utilité », a-t-il précisé.

Et de poursuivre : « Il faut comprendre qu’il y a deux étapes : la première, c’est celle de se rendre à l’endroit fixé pour s’enregistrer à partir de vos coordonnées et puis, après quelques jours, le timing sera fixé par l’ONIP pour vous délivrer votre carte en bonne et due forme».

Encourageant cet exploit irréaliste depuis la deuxième république, le patron en charge de l’intérieur vante le mérite du Chef de l’Etat et se dit cette fois-ci fière d’être identifié comme Congolais partout dans le monde. « Ça, c’est l’innovation sous le mandant du Président Félix Tshisekedi. Sentiment de joie, parce que maintenant je me sens pleinement citoyen congolais. Je serai identifié comme Congolais partout où je me rendrai », a-t-il renchéri.

 Il a aussi évoqué l’apport sécuritaire de cette carte qui fait barrière à tout celui qui tenterait de tenir plusieurs identités. « Vous avez un numéro d’identité unique que vous aurez jusqu’à la fin de votre vie sur terre. Ça veut dire que ça ne sera pas possible d’avoir plusieurs identités pour une seule personne », a-t-il martelé.

A titre de rappel, la carte d’identité délivrée aux Congolais sous la deuxième République a été remplacée par celle d’électeur avec la relance du processus électoral en 2006. Pour remédier à la situation, le président Félix--Antoine Tshisekedi avait lancé la cérémonie d’octroi de la carte d’identité nationale le 30 juin 2023.

Doudou Cibambe

 

 

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RDC : la CENCO et l'ECC déplorent les irrégularités des élections

*Engouement matinal mais énervement dans les files d'attente. Tel est le climat dans lequel les congolais de RDC ont commencé à voter mercredi 20 décembre 2023 pour les élections présidentielles et législatives ; une grande déception pour les milliers d’électeurs qui attendent de remplir leur devoir patriotique. Sur ce, la CENCO-ECC a publié une déclaration, en la même date, déplorant l’organisation de ces élections émaillées de beaucoup d’irrégularités.

Le vote pour les élections présidentielles, législatives, provinciales et locales en République Démocratique du Congo (RDC) a débuté dans la matinée du mercredi 20 décembre 2023, mais pas partout et, d’une manière générale, avec des retards et dysfonctionnements plus ou moins importants.

Tel qu’annoncé dans sa déclaration du mardi 19 décembre 2023, la Mission d’observation électorale (MOE) CENCO-ECC, constituée de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC - une coalition de 64 églises protestantes et évangéliques de la RDC), «a déployé 25 000 observateurs dans tous les centres de vote prévus dans la cartographie électorale de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) afin d’observer, entre autres, l’aménagement et l’ouverture des bureaux de vote en ce 20 décembre». C’est ce qu’a révélé le message publié par la CENCO-ECC, conjointement signé par Mgr Donatien Nshole, pour la CENCO, et le Révérend Eric Nsenga, pour l’ECC.

Par ailleurs, le secrétaire général de la CENCO, Mgr Nshole, a précisé que sur les 25 000 observateurs, «23 994 sont des observateurs électoraux de court terme, et les 1 056, des observateurs de court terme de la compilation parallèle de vote, et 500 observateurs de long terme », soulignant qu’«il ne s’agit pas de concurrencer la Commission nationale électorale indépendante (CENI), seule institution républicaine habilitée à publier les résultats provisoires des élections».

Des élections chaotiques

Environ 44 millions des 100 millions de citoyens congolais étaient attendus aux urnes pour élire le président de la république, parmi 19 candidats, 485 des 500 députés de l’assemblée nationale, ainsi que les 780 députés provinciaux, et une partie des conseillers municipaux de plus 300 communes. Fort malheureusement, tel qu’on peut le lire dans la déclaration de la CENCO-ECC de ce mercredi, « jusqu’à 09h40’, heure de Kinshasa, la MOE CENCO-ECC a exploité les rapports reçus de 22,1 % de ses observateurs, déployés dans les villes et chefs-lieux des territoires en attendant les données provenant des observateurs déployés dans les secteurs et chefferies ».

Les rapports ont relevé «31 ,37% de bureaux de vote non ouverts; 45,1 % de bureaux de vote où le dysfonctionnement du Dispositif Electronique de Vote (DEV) a causé l'interruption du vote; 9 870 de bureaux de vote où les Observateurs ont été interdits d'accès; 7,84% de Bureaux qui ont enregistré de cas de violences, dont 5,88% de cas des bureaux de vote saccagés; 3,92 % de bureaux de vote où les scrutins ont été perturbés par la pluie; et 1 % de bureaux de vote où les électeurs admissibles au vote ont été empêchés de voter».

Quelques recommandations de la MOE CENCO-ECC

Au regard de ce qui précède, la Mission d’observation électorale CENCO-ECC a fait part de quelques suggestions à la CENI, au gouvernement et à la population de la République Démocratique du Congo, afin que des mesures nécessaires soient davantage prises pour aboutir à des élections crédibles et transparentes. A la Commission électorale nationale indépendante, il a été recommandé de «de clarifier ce qu'elle compte faire pour les bureaux de vote non ouverts ou qui ont ouvert tardivement, considérant que le scrutin se déroule de 6 heures à 17 heures, heure locale, conformément aux articles 52 de la loi électorale et 64 des mesures d'application de la loi électorale ; et de garantir l'accès aux bureaux de vote à tous les observateurs, témoins et journalistes accrédités ».

Aux autorités étatiques congolaises, la CENCO-ECC exige «de prendre davantage des mesures nécessaires pour assurer la sécurité des électeurs, du personnel de la CENI, des observateurs, des journalistes et des témoins accrédités ».

Au terme de leur déclaration, la Conférence épiscopale congolaise et l’Église du Christ au Congo ont appelé la population de la RDC « à persévérer pour exercer son droit de vote, assurer la surveillance du vote jusqu'à l'affichage des résultats devant les bureaux de vote en dépits des sacrifices, et de ne pas céder à la violence ».

(Christian Losambe, SJ – Cité du Vatican)

 

 

 

 

 

 

RDC : la CENCO et l'ECC déplorent les irrégularités des élections
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Votant depuis Kasenga-Centre au Haut-Katanga, Sama Lukonde : « Pari pris, pari tenu pour moi de voir ces élections se tenir dans le respect de notre constitution »

En bon citoyen, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a accompli son devoir civique, ce mercredi 20 décembre 2023, en se rendant dans un Centre de vote en territoire de Kasenga où il est à la fois Candidat Député National et Provincial. Se confiant à la presse, le Chef du Gouvernement a exprimé sa joie de voir ce jour tant attendu qui consacre la bonne marche de la démocratie en RDC. Il a salué le calme et l'engouement autour de ces élections organisées par la CENI.

« Nous voici arriver à ce grand jour du 20 décembre 2023, journée qui marque l'élection tant au niveau de la présidentielle que des législatives nationales, provinciales et des municipales. Pour ma part, je suis venu m'acquitter de ce devoir civique ici à Kasenga, dans ma circonscription, à double titre, d'abord pour voir dans les milieux ruraux comment est-ce que les élections se déroulent, pour voir que non seulement il y a l'engouement, mais les choses se passent plutôt dans le calme. Ensuite pour exprimer mon vote sur les choix déjà annoncés que j'avais faits tant au niveau de la présidentielle qu'au niveau des législatives nationales et provinciales dans cette circonscription où je suis candidat. Pari pris, pari tenu pour moi de voir ces élections se tenir dans le respect de notre constitution. Maintenant, je souhaite bonne chance à tous. Que Dieu continue de garder et de bénir la République démocratique du Congo. Moi, je le dis, mes choix, c'était le numéro 20 en ce qui concerne la présidence de la République et moi-même à d'autres niveaux tant national que provincial. Je suis vraiment très heureux de voir ce jour. Je vais demander une grande adhésion à notre peuple par rapport à ce processus qui marque la démocratie dans notre pays », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

Rappelons que c'est ce mercredi 20 décembre 2023 que le peuple congolais s'est rendu aux urnes pour se choisir ses dirigeants à différents niveaux. Ces scrutins se déroulent sur l'ensemble du territoire national conformément à la Constitution.

La Pros.

 

 

 

 

 

 

 

 

Votant depuis Kasenga-Centre au Haut-Katanga, Sama Lukonde : « Pari pris, pari tenu pour moi de voir ces élections se tenir dans le respect de notre constitution »
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Elections 2023 : le Centre Carter publie son premier rapport ce vendredi

  Catherine Samba

La Mission d’observation du Centre Carter va publier, ce vendredi 22 décembre, son premier rapport sur les élections du 20 décembre 2023. Ce sera au cours d’un point de presse qui aura lieu au chapiteau du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa. Catherine Samba Panza, Chef d’Etat honoraire de la RCA et responsable de cette Mission, l’a annoncé, mercredi, lors de sa visite au site de vote de la Haute Ecole de Commerce de Kinshasa, ex ISC/Gombe. Le Centre Carter a déployé, depuis le mois de novembre, au total, 24 observateurs repartis en 12 équipes, a informé, sur place, Catherine Samba Panza.

«Le Centre Carter a reçu une invitation officielle du Gouvernement congolais pour observer les élections du 20 décembre qui se déroule aujourd’hui. En réponse à cette invitation, nous avons déployé des experts et des observateurs. En septembre, on a déployé 7 experts africains et européens qui sont venus observer. On n’a pas voulu nous consacrer seulement à quelques jours des scrutins… Au mois de novembre, les premiers observateurs sont encore arrivés indépendamment des experts. Donc, on a 24 observateurs repartis en 12 équipes, qui sont là depuis le mois de novembre. On a observé tout le processus qui est mis en place», a-t-elle déclaré, tout en précisant que le Centre Carter s’appuie également sur observateurs citoyens congolais disséminés sur le territoire national pour produire un travail de qualité.

«Nous avons des observateurs de longue durée qu’on a déployés dans 11 chefs-lieux de préfecture. Moi, j’ai rejoint l’équipe la semaine dernière. Ceux qui sont à l’intérieur vont nous apporter un certain nombre d’éléments d’information, mais nous travaillons également avec des observateurs citoyens congolais… Nous recueillons les données que nous observons aujourd’hui et nous allons également tenir compte des observations pendant le long terme. Le vendredi, nous avons une conférence de presse. Nous allons donc donner connaissance de notre déclaration préliminaire en attendant la déclaration définitive qui sera publiée par la suite. Dans cette déclaration préliminaire, nous allons expliquer ce nous avons observé depuis que nous avons notre mission en RD. Congo et formuler les recommandations pour donner une certaine transparence au processus. C’est ça notre rôle. Ce n’est pas à nous de juger mais nous allons donner les conseils qu’il faut, les recommandations qu’il faut pour aider la République démocratique du Congo à améliorer son processus», a-t-elle ajouté.

Tous pour l’impartialité, la neutralité et la crédibilité

«Le Centre Carter est en République démocratique du Congo depuis déjà un certain nombre d’années. Le Centre Carter a été déjà déployé pour les élections de 2006 et pour les élections de 2018. Le Centre Carter a déjà une certaine expérience du déroulement des élections en RDC. Le Centre Carter est connu pour sa neutralité, pour son professionnalisme puisqu’il a déjà observé au moins 115 processus électoraux dans environ une quarantaine de pays. Donc, le Centre Carter est connu pour sa neutralité, impartialité et son professionnalisme», a rassuré Catherine Samba, comme pour en appeler à la confiance, avant la publication du rapport final du Centre Carter qui interviendra, surement, dans les tout prochains jours.

La Pros.

 

 

 

 

 

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Le Renadhoc dénonce et condamne avec la plus grande fermeté l’exploitation et la mise en scène sinistre, affreuse et violente des enfants du CTO/Goma

*Le Réseau National des ONG des Droits de l’Homme en RDC, RENADHOC en sigle, est outré par la mise en scène éhontée des enfants sortis des groupes armés et encadrés par l’ONG CAJED (financé par l’UNICEF) dans son Centre de Transit et d’Orientation (CTO) à Goma, dans la Province du Nord-Kivu.

En effet, dans un film produit par Hélico tronc et RTBF dont le RENADHOC a pris connaissance grâce à ses partenaires à l’étranger ; et après l’avoir visionné plus d’une fois et avec une attention soutenue, on y voit des enfants vulnérables et en situation difficile reproduire des scènes de violence et d’horreur, susceptibles d’accentuer et d’aggraver leur traumatisme, et par conséquent, de compromettre leur avenir !

Alors que la mission première (telle que définie dans ses statuts) de l’ONG CAJED (Concert d’Actions pour Jeunes et Enfants Défavorisés), censés les encadrer, est par contre d’accompagner ces enfants sortis des groupes armés et en situation d’extrême vulnérabilité vers leur resocialisation, à travers une prise en charge comprenant des services de protection, l’accès aux services de santé, une éducation, un soutien psychosocial et d’opportunités de réinsertion.

La finalité étant d’aider ces enfants à surmonter leur traumatisme et la violence.

Or, le film, de bout en bout, n’a mis en évidence que des actes de violence et d’horreur, notamment des scènes de guerre, de vol, de bagarres (dans lesquelles d’ailleurs un enfant a même été blessé et a gardé son bandage/pansement jusqu’à la fin du film), d’agression verbale, d’égorgement de bêtes, …, reproduits par des enfants censés pourtant jouir d’une protection spéciale compte tenu de leur situation exceptionnelle.

L’article 39 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant martèle à ce sujet que la réadaptation et la réinsertion de cette catégorie d’enfants devraient se dérouler dans des conditions qui favorisent la santé, le respect de soi et la dignité de l’enfant.

Pour le RENADHOC, ce film viole gravement les droits de l’enfant énoncés dans la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, dans la mesure où dans ses dispositions, celle-ci met un accent appuyé sur l’intérêt supérieur des enfants dans toutes les actions et mesures les concernant.

En sus, la Loi N°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant insiste sur le caractère vulnérable de l’enfant et sur la prise en compte de son intérêt supérieur.

Dans son exposé des motifs, il est clairement indiqué que « La condition de l’enfant dans le monde en raison de sa vulnérabilité, de sa dépendance par rapport au milieu, de son manque de maturité physique, intellectuelle et émotionnelle, nécessitant de soins spéciaux et une protection particulière n’a cessé d’interpeller depuis un certain temps la communauté internationale et nationale ».

Et, dans son article 6, il est explicitement mentionné que « L’intérêt supérieur de l’enfant doit être une préoccupation primordiale dans toutes les décisions et mesures prises à son égard. Par intérêt supérieur de l’enfant, il faut entendre le souci de sauvegarder et de privilégier à tout prix ses droits. Sont pris en considération, avec les besoins moraux, affectifs et physiques de l’enfant, son âge, son état de santé, son milieu familial et les différents aspects relatifs à sa situation ».

Au vu de toutes ces dispositions, le RENADHOC s’interroge sur les motivations réelles et les objectifs visés par ce film ?

A première vue, cette production cinématographique aurait sans nul doute des visées mercantiles, d’autant plus que dans sa conclusion, une invitation est lancée aux personnes désireuses de parrainer un enfant sorti des groupes armés (www.katikabluu.org).

Le RENADHOC condamne ainsi fermement l’exploitation des enfants à des fins lucratives et prie, en conséquence, le gouvernement congolais à se pencher sur le dossier pour que les auteurs et coauteurs de ce film répondent de leurs actes devant la justice.

Car, il est incompréhensible, voire malsain de constater qu’un film produit en République Démocratique du Congo, avec des enfants congolais, ne soit pas diffusé dans le pays, et qu’il soit exclusivement destiné à la consommation extérieure !

Aussi, le RENADHOC ne comprend pas non plus l’indifférence et le silence de l’UNICEF/RDC sur la production et la diffusion dudit film, qui semble jeter un discrédit sur son image et sur son immense action en faveur des enfants congolais.

D’autant que ce film viole visiblement les principes cardinaux qui guident tout le travail de l’UNICEF, résumés dans ce slogan : « Pour chaque enfant, tous ses droits ».

Le RENADHOC note également que dans sa mission de favoriser le plein épanouissement des enfants, l’UNICEF œuvre pour que les droits de l’enfant s’inscrivent dans une éthique sociale et un code de conduite international en faveur des enfants, en vue de les protéger contre la violence, l’exploitation, les abus, la négligence et les pratiques néfastes.

De ce qui précède, le RENADHOC invite instamment l’UNICEF/RDC à prendre de toute urgence des mesures appropriées et correctives pour stopper la diffusion de ce film et sanctionner, le cas échéant, tous les membres de son personnel impliqués dans ce marchandage.

Par ailleurs, le RENADHOC prie le gouvernement congolais, et singulièrement les ministères ayant le bien-être de l’enfant dans leurs attributions, de jouer réellement et efficacement leur rôle pour assurer et garantir la protection sans faille des enfants congolais contre toutes sortes d’abus, et ce, conformément aux prescrits de la Loi portant protection de l’enfant et de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.

A cet effet, le RENADHOC rappelle à la meilleure attention du gouvernement, quelques dispositions pertinentes de la Loi portant protection de l’enfant, notamment :

- Article 72 : L’Etat garantit la protection, l’éducation et les soins nécessaires aux enfants affectés par les conflits armés, les tensions ou troubles civils, spécialement à ceux trouvés et non identifiés par rapport à leur milieu familial.

- Article 73 : L’Etat assure la réadaptation et la réinsertion de l’enfant en situation difficile et/ou exceptionnelle. Le rôle de l’Etat est également réaffirmé dans la Convention relative aux droits de l’enfant :

- Article 3 :

1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale.

2. (…)

3. Les Etats parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l’existence d’un contrôle approprié.

- Article 39 : Les Etats prennent toutes les mesures appropriées pour faciliter la réadaptation physique et psychologique et la réinsertion sociale de tout enfant victime de toute forme de négligence, d’exploitation ou de sévices, de torture ou de toute autre forme de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ou de conflit armé.

Cette réadaptation et cette réinsertion se déroulent dans des conditions qui favorisent la santé, le respect de soi et la dignité de l’enfant.

En conclusion, et en ce mois de la célébration de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le RENADHOC demeure convaincu que pour l’intérieur supérieur des enfants, des mesures idoines et des décisions conséquentes seront prises dans le meilleur délai par l’Etat congolais et l’UNICEF/RDC pour que les enfants congolais et plus particulièrement ceux qui sont sortis des groupes armés soient mieux encadrés et que leur réadaptation et leur réinsertion dans la société soit une réussite totale, et qu’ils soient protégés contre toute sorte d’abus et d’exploitation de quelque nature que ce soit.

L’avenir du pays et de l’enfant en dépend largement ! Nous restons saisis de la question pour continuer à défendre tous les droits de l’homme en République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 14 décembre 2023

Pour le RENADHOC,

Franck Citende

Secrétaire Exécutif National

 

 

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Malgré les obstacles épinglés dans l’organisation des opérations de vote, Présidentielle 2023 : Matata Ponyo confiant en la victoire de Moïse Katumbi !

 

*Ouverture tardive des bureaux de vote. Problèmes techniques des machines de vote. Détournement de kits électoraux. Bureaux dépourvus de kits électoraux. Influence politique dans certains bureaux de vote. Corruption et achat de votes. Vote sans cartes électorales. Tels sont les sept griefs épinglés par Augustin Matata Ponyo Mapon, leader du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, à la suite des élections tenues hier mercredi 20 décembre 2023 sur l’étendue du territoire national. Anciennement en lice à la Présidentielle 2023, il a renouvelé sa confiance en la victoire de Moïse Katumbi Chapwe, candidat n°3, de qui il a affirmé les premières tendances octroyant un soutien massif.

Concerne : Irrégularités dans l’organisation des opérations de vote de ce mercredi 20 décembre 2023 en RDC

1. C’est avec une profonde préoccupation que je m’adresse à la Nation congolaise à la suite des irrégularités constatées dans l’organisation des opérations de vote de ce mercredi 20 décembre 2023, à travers le pays.

2. En ma qualité de Président du LGD et d’allié au Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe, je tiens à souligner les obstacles qui ont entravé la bonne marche de ce processus démocratique crucial.

2.1. Ouverture tardive des bureaux de vote : Nous regrettons les retards dans l’ouverture de certains bureaux de vote, entravant le déroulement fluide des opérations électorales dès les premières heures.

2.2. Problèmes techniques des machines de vote : Les difficultés persistantes avec les dispositifs électroniques de vote ont suscité des inquiétudes légitimes parmi les électeurs et doivent être abordées pour garantir l’équité du scrutin.

2.3. Détournement de kits électoraux : La découverte de kits électoraux appartenant à la CENI entre les mains de simples membres de l’Union Sacrée de la Nation souligne la nécessité de renforcer la sécurité du matériel électoral.

2.4. Bureaux dépourvus de kits électoraux : La présence de bureaux de vote sans kits électoraux constitue un défi majeur et compromet la crédibilité du processus de vote.

2.5. Influence politique dans certains bureaux : Des rapports indiquent que des agents de la CENI ont influencé les choix des électeurs dans certaines régions, ce qui nécessite une enquête approfondie.

2.6. Corruption et achat de votes : Nous condamnons fermement les actes de corruption, tels que le « monnayage » des voix, qui minent l’intégrité du processus électoral.

2.7. Vote sans cartes électorales : La participation de certains électeurs sans cartes électorales valides soulève des inquiétudes quant à la transparence et à l’identification des votants.

3. Malgré ces défis, les premières tendances indiquent un soutien massif en faveur du Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe. Nous saluons le patriotisme des citoyens et remercions nos témoins et superviseurs pour leur dévouement à la préservation de l’intégrité électorale.

4. En tant que Président du LGD et allié au Candidat Président no. 03, Moïse Katumbi Chapwe, je m’engage à rendre disponibles les éléments de preuve en ma possession sur ces incidents et à travailler en collaboration avec les autorités compétentes en vue d’une issue transparente et équitable au processus de vote.

 

 

 

Malgré les obstacles épinglés dans l’organisation des opérations de vote, Présidentielle 2023 : Matata Ponyo confiant en la victoire de Moïse Katumbi !
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