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Glissement de terre et mort d'hommes à Kananga , RDC : Jean-Michel Sama Lukonde a reçu le Gouverneur du Kasaï central et promet d'intervenir en urgence

*Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, ce jeudi 28 décembre 2023, à la Primature, le gouverneur de Kasaï central, John Kabeya Shikayi. Il est venu tabler avec le Chef du Gouvernement sur la situation de catastrophe naturelle survenue à Kananga, ayant causé mort d'hommes. 

Ces glissements de terre provoqués par une pluie torrentielle ont fait au moins 22 morts à Kananga dans le Kasaï central, la nuit du 25 au 26 décembre dernier, une situation désastreuse qui a endeuillé la ville. Après avoir écouté religieusement le numéro 1 de la province du Kasaï central, le Chef du Gouvernement a promis de tout mettre en œuvre pour des solutions idoines en urgence. 

Se confiant à la presse, le gouverneur du Kasaï central John Kabeya s'est exprimé en ces termes:

"Notre échange a tourné au tour de la situation désastreuse que nous avons connue dans notre province. La journée du 25 au 26, il y a eu une très forte pluie, qui s'est abattue sur toute la province. Nous avons enregistré 22 morts et des dégâts matériels importants. Je peux évoquer le cas de l'usine de captage de la Regideso, qui est noyée et la route tracée pour accéder à cette usine. Nous sommes au niveau du quartier Kanuyka. Nous avons la situation de Bianki. Je peux dire que c'est mon quartier, là où j'habite. Il y a un ravin qui s'est développé. Il a ravagé à peu près 15 ménages. Nous avons la route de l'Académie militaire, ex-EFO. Nous avons l'Avenue Kamwandu, là où il y a le cimetière et pour enterrer les gens ça pose problème aujourd'hui. Il y a la voie ferrée qui est coupée en deux parties, quand je vous parle là, la mesurette des maïs qui coûtait 2500 Fc a remonté jusqu'à 8500  Fc. Tous ça, ce sont des conséquences de cette pluie, qui a détruit vraiment toute la province. Il y a même des églises. Il y a même l'avenue Kasa-vubu qui est très touché, il y a aussi une école qui est très touchée dans la commune de Nganza. C'est-à-dire que dans l'ensemble, nous avons passé en revue, avec le Premier Ministre, toutes ces questions, mais à son tour, il a promis d'intervenir en urgence, le plus vite que possible ".

(Avec la Cellcom/Primature)

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Kikwit : Pas de troubles après la publication des résultats des élections, la population réclame la réduction du taux de dollars

Contrairement à janvier 2019 où il y avait des troubles, des casses, des morts et des blessés après publication des résultats des élections présidentielles, il n'y a pas eu de désordre,  cette fois-ci,  à Kikwit, ville économico-politique de la province du Kwilu dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo,  après la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avec 73,34 pourcentage.

La population est demeurée calme et a bien accueilli les résultats tels que publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI),  le 31 décembre 2023.

C'est le résultat de plusieurs séances de sensibilisation menées par la police et l'autorité urbaine afin que cette ville de plus d'un million d'habitants puisse être dans la quiétude.

Un autre élément qui a contribué à ce résultat, c'est le fait que plusieurs éléments de la police avaient déjà été déployés aux différents points chauds de la ville quelques jours avant la publication des résultats.

Quant à elle, la population fait confiance au président réélu et lui demande principalement,  de tout faire pour réduire le taux de dollars qui enflamme la vie.

"Le dollar n'est pas notre monnaie. Pourquoi,  il nous colonise ? Il faut que le président réélu fasse  tout pour réduire le taux de cette devise étrangère et les prix sur le marché baisse ", déclare Beaudouin Yongi, un débrouillard.

Même son de cloche pour Jeanine Dimpa, infirmière. "Le dollar doit baisser. L'économie est le poumon même de la vie sociale. Si le président Tshisekedi réussit cette bataille, il aura résolu un de grands problèmes qui minent le pays", note-elle.

De son côté, Maylogue Muke, enseignant, exige la mécanisation de plusieurs enseignants ‘’nouvelles unités’’ qui pataugent  dans la misère.

"Cette mécanisation  va sauver des vies. Que le Président Tshisekedi réalise ses promesses de la campagne : sécurité, emplois etc.", indique -il.

Badylon Kawanda

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Inongo : la SNEL apporte un groupe électrogène de 500 KVA à la population locale 

A Inongo, Chef-lieu du Maï-Ndombe est, désormais, bénéficiaire des actions palpables de l’équipe de Fabrice Lusinde. Ce week-end, alors que l’attention de tous les congolais était rivé sur la publication des résultats provisoires de la Présidentielle, un bateau imposant transportant, à son bord, des équipements, y compris un groupe électrogène d'une capacité de 500 KVA,  ainsi que le personnel commis à la tâche d’installation, y est arrivé à la grande satisfaction de la population locale. 

Ainsi, la Société Nationale d'Electricité (SNEL SA), en charge de l'électrification de l'ensemble du territoire congolais, concrétise-t-elle  l’un des promesses  du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi,  le  jour même  de la proclamation de sa réélection à la Présidentielle 2023.

Les travaux d'installation et de mise en service débuteront,  dès cette  première semaine de 2024.

Ce groupe électrogène desservira, en effet, Inongo et ses environs.

Tel est le pari de la  SNEL SA qui est déterminée à  poursuivre son plan d'électrification dans plusieurs autres villes et territoires du pays, offrant ainsi un nouvel élan de développement grâce à l'accès à l'électricité.

La Pros.

 

 

 

 

Inongo : la SNEL apporte un groupe électrogène de 500 KVA à la population locale 
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En RDC, faire d’un procès un exemple de lutte contre l’impunité

 Une projection du documentaire sur le procès du chef de guerre Sheka, organisée dans un hôtel de Kinshasa, en RD Congo.

Treize villages et une coalition de groupes armés : le Nduma Defense of Congo (NDC), du tristement célèbre chef de guerre Ntabo Ntaberi, dit « Sheka ». Tel est le décor du drame survenu en 2010 dans les territoires de Walikale et de Masisi, au Nord-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo.

Près de 400 personnes, parmi lesquelles des enfants, ont été violées par les miliciens sous les ordres de Sheka. L’enfer a duré quatre jours.

Treize années plus tard, début décembre 2023, un film-documentaire sur le procès de ce chef de guerre est projeté à Kinshasa, dans la salle de conférence de l’hôtel Fleuve Congo. Il s’intitule : « En RDC, traduire un criminel de guerre devant la justice ».

Dans la salle plongée dans la pénombre, l’émotion est à son comble. Certains invités peinent à retenir leurs larmes face aux faits insoutenables. Le film révèle une réalité crue. Chaque image, chaque témoignage résonne comme un appel à l'action contre l'impunité. Au fur et à mesure qu’il se déroule, les spectateurs se trouvent transportés au cœur de cette quête de vérité, confrontés à la cruauté du monde mais aussi inspirés par la résilience de ceux qui luttent pour la justice.

Une victoire pour les victimes

Le documentaire est le fruit d’un partenariat entre la Haute cour militaire et l’Auditorat général des Forces armées de la RDC (FARDC), avec la MONUSCO, à travers sa Section d’appui à la justice (JSS), et le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’Homme (BCNUDH). Sa projection est donc le résultat d’un projet mené conjointement par ces instances.

Ce n’est pas un deuil mais une célébration des efforts conduits par les autorités judiciaires militaires congolaises pour lutter contre l’impunité des crimes de guerre et crimes internationaux. En effet, en 2020, au terme d’un procès tenu entre le 27 novembre 2018 et 23 novembre 2020, Ntabo Ntaberi Sheka est condamné à la prison à perpétuité pour crimes de guerre, y compris pour viol et esclavage sexuel, au titre de sa responsabilité individuelle et de sa responsabilité de supérieur hiérarchique. Une victoire pour les victimes ainsi que pour la justice militaire congolaise, dans sa lutte contre l’impunité.

« Votre présence témoigne de l’intérêt que vous ne cessez de porter à la marche de la justice militaire congolaise », a déclaré le général-major Joseph Mutombo, premier président de la Haute cour militaire, s’adressant à l’audience présente.

Face à lui, des représentants des juridictions militaires congolaises, de la présidence et du gouvernement congolais, notamment des ministères de la Justice, de la Défense et des Droits humains, ainsi que de la société civile, et enfin des représentants de la communauté internationale, dont le système des Nations Unies.

Pour les organisateurs, la projection de ce film-documentaire vise à « présenter le résultat d’une justice engagée et fonctionnelle, dès lors que les efforts sont mobilisés par les juridictions nationales pour la poursuite et le jugement des crimes internationaux ». Il s’agit en même temps de « sensibiliser une large audience à l’impact de ce dossier dans la lutte contre l’impunité des crimes graves, et d’illustrer le principe de complémentarité de la justice pénale internationale ».

L’origine d’un traumatisme

Sheka est d’abord un opérateur économique dans le domaine des mines. En 2009, il devient seigneur de guerre et prend la tête du NDC. La coalition des groupes armés qu’il dirige est active dans le territoire de Walikale, une région forestière peu peuplée du Nord-Kivu. Son groupe se distingue alors par des viols systématiques, commis dans tous les villages où il passe.

Ces agressions sexuelles répétées ont eu de graves conséquences sur les victimes, qui sont essentiellement des femmes et des filles, ainsi que sur leurs communautés. Et ce n’est pas un cas isolé. Pendant plus de vingt ans, l’est de la République démocratique du Congo a été instable en raison de conflits armés, impliquant de multiples groupes armés nationaux et internationaux. Tous sont auteurs de plusieurs violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’Homme, dont des crimes graves.

Malgré les obstacles, les autorités judiciaires congolaises, celles militaires en particulier, s'engagent dans la lutte contre l'impunité pour faciliter l'accès à une réponse judicaire.

Pour le colonel Hyppolite Ndaka, auditeur supérieur de la cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu en charge des poursuites dans le cadre de l’affaire Sheka, ces efforts sont essentiels pour promouvoir la paix, la réconciliation au sein des communautés meurtries par des décennies de conflits, mais aussi pour renforcer la confiance entre celles-ci et les institutions étatiques.

« C’est un motif d’encouragement pour nous mobiliser davantage afin de garantir l’accès à la justice des autres crimes qui sont encore en attente dans différents tiroirs », estime pour sa part Me Nadine Sayiba, avocate au barreau du Nord-Kivu, représentante des parties civiles lors du procès.

Quant au Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, coordonnateur résident et humanitaire des Nations Unies en RDC, Bruno Lemarquis, il a estimé que « le film témoigne de la détermination des autorités congolaises à mener un combat essentiel contre les criminels de guerre en RDC ». 

Ainsi, il a encouragé la justice congolaise à poursuivre ses efforts pour faciliter l'accès des victimes ainsi que leur pleine participation au processus judiciaire, ainsi que les partenaires nationaux et internationaux à participer à la dynamique engagée par le gouvernement congolais dans la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves, y compris dans le cadre de la justice transitionnelle en faveur d’une paix durable.

MONUSCO et Jean-Claude Wenga

En RDC, faire d’un procès un exemple de lutte contre l’impunité
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Gestion des contentieux électoraux, RDC : le Cadre de Concertation invite la CENI et les juridictions impliquées au sens de responsabilité

Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour Constitutionnelle

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Denis Kadima, le Président de la CENI

*‘’En perspective de la publication des résultats provisoires et définitifs, nous en appelons au sens de responsabilité de la CENI et de toutes les juridictions impliquées dans la gestion des contentieux électoraux’’, soutient, dans une déclaration, le Cadre de Concertation du Processus électoral en RDC.

PRISE DE POSITION DU CADRE DE CONCERTATION AU REGARD DU PROCESSUS ELECTORAL EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO (RDC)

Nous, parties prenantes du Cadre de concertation au processus électoral (Pool de Kinshasa), plateforme qui regorge à son sein plusieurs organisations issues de la société civile de la RDC à savoir les Syndicats, les ONGDH, les Eglises, les journalistes, les Maraichers, les organisations des jeunes et les Organisations partenaires du réseau Service Civil pour la Paix (SCP).

Conformément au calendrier électoral, nous félicitons la Commission Nationale Electorale nationale Indépendante (CENI) pour la tenue des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales ainsi que celle des conseillers communaux dans le délai constitutionnel en date du 20 décembre 2023 en République Démocratique du Congo. Le Cadre de concertation salue l’engouement et la détermination de la population à se choisir ses futurs dirigeants. Cependant, ce rendez-vous historique a connu quelques dysfonctionnements d’ordre technique et logistique ainsi que des irrégularités et incidents rapportés ici et là.

Eu égard aux tensions qui caractérisent l’attente des résultats, le Cadre de concertation pool de Kinshasa lance un appel à l’ensemble de la population congolaise et aux parties prenantes (acteurs politiques et ceux de la société civile) à s’engager dans la dynamique de la paix en vue de préserver la cohésion nationale et de consolider la démocratie en RDC.

Nous invitons également tous les congolais en général et tous les acteurs politiques en particulier à ne pas s’engager dans des activités susceptibles d’embraser le pays après la publication des résultats provisoires et définitifs des élections du 20 décembre 2023. En cas de contestation de ceux-ci, il serait préférable de s’engager dans la voie légale plutôt que de mener des actions susceptibles d’entrainer la violence.

En perspective de la publication des résultats provisoires et définitifs, nous en appelons au sens de responsabilité de la CENI et de toutes les juridictions impliquées dans la gestion des contentieux électoraux. 

Fait à Kinshasa, le 29/12/2023

Le Cadre de concertation

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L’OMS dénonce la « pandémie » de cigarettes électroniques chez les jeunes dans le monde

 Une femme fume une cigarette électronique.

L’Agence de santé des Nations Unies appelle les Etats à prendre des « mesures urgentes » pour contrôler l’usage de la cigarette électronique afin de protéger les enfants. 

« Ce qu'on peut dire aujourd’hui, c’est que c'est vraiment urgent. A l'heure actuelle, il y a 88 pays qui n’ont pas encore régulé le marketing autour des cigarettes électroniques, et ce sont surtout les enfants, les très jeunes enfants, à partir de 8 ans, qui utilisent en nombre ce type de cigarettes »,  explique le Dr Rüdiger Krech, Directeur pour la promotion de la santé à l’OMS, au micro d’ONU Info.

Inefficaces pour arrêter de fumer

Les cigarettes électroniques sont inefficaces pour arrêter de fumer, contrairement aux déclarations de leurs concepteurs. Au lieu de cela, « des preuves alarmantes ont émergé sur les effets néfastes sur la santé de la population », souligne l’OMS.

L’industrie du tabac est responsable du décès de près 8 millions de personnes par an, rappelle le Dr Krech, « et dès que qu’elle constate qu’il y a une diminution de fumeurs, la tactique de cette l'industrie est d’en recruter des nouveaux pour l'avenir et pour ce faire, elle essaie notamment de promouvoir les cigarettes électroniques ». Les jeunes deviennent ainsi les victimes de pratiques commerciales très agressives pour les inciter à « vapoter ».

« Les cigarettes électroniques ciblent les enfants par le biais des médias sociaux et des influenceurs, avec au moins 16.000 saveurs. Certains de ces produits utilisent des personnages de dessins animés ou ont des designs élégants, qui plaisent à la jeune génération », regrette le Dr Krech.

Les enfants piégés dès leur plus jeune âge

« Les enfants sont recrutés et piégés dès leur plus jeune âge pour utiliser des cigarettes électroniques et peuvent devenir accros à la nicotine », dénonce le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l'OMS dans un communiqué publié ce jeudi. 

Ces campagnes marketing agressives fonctionnent. L’OMS a ainsi constaté une nette augmentation de l’utilisation de la cigarette électronique chez les jeunes. Au Canada par exemple, le taux d'utilisation chez les 16-19 ans a doublé entre 2017 et 2022, et a triplé chez les jeunes au Royaume-Uni au cours des trois dernières années.

Cause de cancers 

Les cigarettes électroniques qui contiennent de la nicotine créent une forte dépendance et sont nocives pour la santé. Bien que les effets à long terme sur la santé ne soient pas entièrement compris, il a été établi qu’elles génèrent des substances toxiques, dont certaines sont connues pour causer des cancers ou augmenter le risque de troubles cardiaques et pulmonaires. L'utilisation de cigarettes électroniques peut également affecter le développement du cerveau et entraîner des troubles de l'apprentissage chez les jeunes, insiste l’OMS. 

Dans ce contexte, l’agence de santé des Nations Unies appelle les Etats à prendre des mesures fortes et décisives pour empêcher la consommation de cigarettes électroniques chez les jeunes en prônant notamment l’interdiction des arômes.

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Afrique : le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl a échangé avec la Directrice de la Caritas Afrique du Sud à Johannesburg

*En visite de courtoisie en République Sud-Africaine (RSA), Monsieur l’Abbé Edouard Makimba Milambo, Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl, a échangé, le  vendredi 29 décembre 2023,  avec la Directrice de la Caritas du pays de Nelson Mandela, la Révérende Sœur Maria de Lurdes Lodi Rissini. Cet échange de travail et d’expériences s’est déroulé dans un esprit plein de cordialité et de fraternité, au bureau de la Caritas Afrique du Sud, situé au sein de la Cathédrale Christ Roi de Johannesburg.

Il sied de signaler que la Caritas Afrique du Sud a été fondée en 1970 pour répondre à la pauvreté de la population pendant l’apartheid. Elle se concentre sur la justice sociale, la paix et la réconciliation, le développement humain  et le changement climatique. Elle s’engage à permettre aux personnes de toutes religions, origines et milieux, de réaliser tout leur potentiel et de contribuer au bien commun.

Etant donné les attaques xénophobes en Afrique du Sud, le besoin d’intégrer les demandeurs d’asile et les migrants dans les communautés sud-africaines a pris une nouvelle importance.

La Révérende Sœur Maria de Lurdes Lodi Rissini a parlé de ces programmes les plus importants de la Caritas Afrique du Sud à son hôte, avec de la documentation à l’appui, au cours de leur entretien de plus d’une heure, suivi d’un repas fraternel, vendredi 29 décembre 2023.

Sr Rissini recevant le prix de l’Ambassadeur italien (Ph. ACI Afrique)

Pour mémoire, ACI Afrique signale que Sœur Maria de Lurdes Lodi Rissini a reçu le 10 mars 2022 l’Ordre de l’Étoile d’Italie, en sa qualité de Coordinatrice de Caritas Afrique du Sud et du Bureau des migrants et des réfugiés de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique du Sud (SACBC), reconnaissant ainsi son engagement et ses efforts en faveur des migrants, des réfugiés et des pauvres.

Une des stratégies de la Vision de l’Abbé Edouard : s’approcher aussi des Caritas d’Afrique

 A son tour, l’Abbé Edouard Makimba a présenté la Caritas Congo Asbl et ses différentes interventions pour la promotion du Développement durable, de la Santé ainsi que la réponse humanitaire /Social, à travers ses 48 Caritas-Développement diocésaines, opérationnelles sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo (RDC). Le prêtre a également partagé avec la Directrice de la Caritas Afrique du Sud sa Vision à 5 axes, basée sur la construction d’une Caritas en RDC plus forte, plus crédible et transparente, axée sur la promotion de l’Ethique et la bonne Gouvernance financière, le professionnalisme en vue de la redynamisation du Réseau Caritas et de la mobilisation de plus de ressources pour répondre aux besoins des populations vulnérables.  

« Dans ma stratégie de mise en œuvre de ma Vision, je voudrais aussi m’approcher de certaines Caritas  Sœurs d’Afrique. Après mon voyage auprès des Caritas Sœurs du Nord (en Europe particulièrement), je saisis des opportunités comme celle-ci pour m’approcher des Caritas de la Région Afrique, autres que celles appartenant à la Zone ACEAC (Caritas Burundi, RDC et Rwanda) avec qui nous nous sommes rencontrés récemment à Bujumbura. Je l’ai fait à Brazzaville auprès de la Caritas Congo ; et me voici ici en Afrique du Sud », a indiqué l’Abbé Edouard Makimba.

Ce dernier a profité de sa présence en RSA pour inviter d’ores et déjà la Révérende Sœur Mariade Lurdes à prendre part au grand Forum que Caritas Congo Asbl va organiser dans le contexte de sa Vision en octobre-novembre 2024 à Kinshasa.

C’est le premier contact officiel entre ces deux Caritas nationales, toutes appartenant à la Caritas Africa (l’une de 7 Régions de la Confédération Caritas Internationalis) qui compte 46 Caritas nationales d’Afrique subsaharienne.

GMK/Caritasdev.cd

Afrique : le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo Asbl a échangé avec la Directrice de la Caritas Afrique du Sud à Johannesburg
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RDC : Félix Tshisekedi réélu avec 73 % des voix

 C’est à 16 h02 (1 heure de plus dans les provinces de l’Est de la RDC) sous la lumière du jour que le président de la CENI, Denis Kadima, a débuté la lecture de la décision 130 de la CENI portant proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.

Entouré des membres de la centrale électorale, Denis Kadima a indiqué que le candidat Félix Tshisekedi a totalisé 13 millions des voix sur 18 millions des votants soit 73% des voix.

« Est élu provisoirement Président de la République, le Candidat Felix Tshisekedi Tshilombo », a dit Denis Kadima.

Réélu pour un second mandat, le Président Tshisekedi est suivi de Moise Katumbi ayant totalisé 3 millions des voix, soit 18%.

Martin Fayulu s’en sort avec 3% des voix tandis que Denis Mukwege a obtenu 0,22% des suffrages.

Cellcom/Présidentielle

RDC : Félix Tshisekedi réélu avec 73 % des voix
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