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Irrégularités et  dérapages médiatiques avant, pendant et après… CSAC : Neuf  médias  convoqués aujourd’hui pour une séance technique et pédagogique

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a, dans un communiqué publié le samedi 23 décembre 2023, invité neuf médias du pays pour une séance technique et   pédagogique. La rencontre est prévue ce mercredi 27 décembre au siège de cette institution d’appui à la démocratie dans la commune de la Gombe.

Dans son communiqué, le CSAC  a affirmé avoir suivi avec attention, à travers son centre de monitoring, les différentes productions médiatiques avant, pendant et après le scrutin du 20 décembre 2023.

D’après le CSAC, son centre de monitoring a révélé et documentés des irrégularités et dérapages dans les productions et publications réalisées par certains médias.

Il s’agit, entre autres, de NYOTA  TV, PERFECT  Télévision, BOSOLO  TV, CCTV, 10ème Rue TV, DAN TV, FACE Télévision, le Magazine Tac au Tac diffusé sur Congo Web TV et  AfricaNews.

A cet effet, le Bureau du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication a invité les directeurs des programmes des médias susmentionnés ainsi que l’animatrice du Magazine Tac au Tac et le Directeur de publication de trihebdomadaire AfricaNews à une séance technique et pédagogique prévue le mercredi 27 décembre 2023 en son siège dans la commune de la Gombe.

Le CSAC a tenu néanmoins à rappeler aux responsables des médias convoqués que la non observance de cette invitation, exposera les absents à des sanctions exemplaires.

Toutefois, l’autorité de Régulation des Médias  en RDC a félicité les médias audiovisuels, écrits et en ligne qui ont fait montre de professionnalisme et de respect des dispositions de la loi électorale et de la directive sur la campagne électorale à travers les médias.

Nelly Somba

 

 

 

 

 

Irrégularités et  dérapages médiatiques avant, pendant et après… CSAC : Neuf  médias  convoqués aujourd’hui pour une séance technique et pédagogique
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Deuxième mandat de Fatshi, Gécamines : Placide Nkala met de l’étron sur le béton !

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Autocratie, mégestion, détournement, corruption, usurpation du pouvoir de l’ARSP et trafic d’influence…Pourquoi l’IGF et la Ministre d’Etat au Portefeuille gardent-ils silence face au DG de la GECAMINES Placide Nkala ? Comment le DG de la Gécamines peut-il individuellement transformer une mission de contrôle de l’IGF en contrat de consultance pour une campagne budgétaire ? Pourquoi ce DG à la Gécamines peut-il se permettre d’usurper le pouvoir de l’ARSP en recommandant les sous-traitants de son choix auprès des entreprises partenaires à la Gécamines ?

La situation à la Gécamines ne cesse d’inquiéter bon nombre de Congolais, sans oublier les employés de cette entreprise du portefeuille de l’Etat. A la base, une mégestion dénoncée notamment, par l’Inspection générale des finances (IGF), qui n’a pas manqué de citer toutes les personnalités impliquées. Mais, pour une certaine frange, si mégestion il y en avait, elle doit être imputable au Directeur général, celui-là même qui gère l’entreprise au quotidien. Sinon, comment justifier la mégestion au moment où Gécamines est en processus d’encadrement de l’IGF ?

Répondre à cette question revient à scruter en profondeur la gestion de cette entreprise, pour se rendre compte que tout commence avec la lettre de l’Inspection générale des finances (IGF) du 7 novembre 2023 dans laquelle M. Jules Alingete, Inspecteur général et Chef de service envoie une mission de consultance auprès de la Générale des carrières et des Mines (GECAMINES), dans la province du Haut Katanga. Et ce, dans l’objectif de renforcer les procédures budgétaires, financières, de contrôle interne existantes au sein de la Gécamines ; redynamiser les mécanismes de contrôle interne dans les sites de production et usines de la Gécamines ; contribuer à l’implémentation de la loi relative aux marchés publics ; procéder au renforcement des capacités du personnel de la Gécamines en matière de gestion des procédures budgétaires, financières, de contrôle interne et de passation des marchés publics. 

Qu’est-ce qui fait qu’à 28 jours seulement, soit le 31 octobre de la même année, que le DG Placide Nkala soit obligé d’écrire à l’IGF pour solliciter un contrat de consultance dans le cadre de la campagne qu’il s’apprêtait à lancer le 1er octobre 2023, en vue du renforcement des procédures budgétaires et financières, de l’effectivité du fonctionnement de la Cellule de passation de marchés publics et de la redynamisation de l’Audit interne ?

« Aussi, serait-il impérieux de convertir l’équipe d’encadrement et de contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF) à la Gécamines en une simple « équipe sous contrat de consultance, qui devra travailler avec mes services, afin de réactiver les procédures existantes dans les domaines financier, budgétaire et de contrôle interne…», indique la lettre. 

Trafic d’influence et usurpation du pouvoir de l’ARSP

Qui a donné le pouvoir à ce DG de la GECAMINES de faire le trafic d’influence en usurpant le pouvoir de l’ARSP ? De quel droit peut-il recommander unilatéralement ses propres sous-traitants auprès de certaines entreprises partenaires à la GECAMINES sans passer par l’ARSP ?  Sur base de quels critères de sélection se choisit-il tel sous-traitant au détriment de l’autre ? Pour preuve, en date du 19 octobre 2023, par sa lettre N°7295/DG/23, ayant comme objet : Nouveau sous-traitant DALONG SARL à TFM SA, le DG Placide Nkala Basadilua écrit une lettre au Directeur Général de TFM SA : « Nous avons l’honneur de vous recommander DALONG SARL comme nouveau sous-traitant dans le domaine de d’exploration minière à votre société. Nous vous rappelons que TFM SA doit absolument se mettre en règle avec les dispositions de la loi 17/001 du 08 février 2017 fixant les dispositions applicables à la sous-traitance dans le secteur privé », a-t-il intimé l’ordre à TFM en ces termes en usurpant les prérogatives du DG de l’ARSP Miguel Kashal qui n‘était même pas consulté.

Sans s’arrêter là, le DG de la Gécamines écrit encore à TFM le 14 décembre, par sa lettre N° 5815/DG/23 pour proposer un nouveau sous-traitant Kalu SARL dans le domaine de l’exploration minière à la société TFM SA sans donner les motifs qui annule et remplace celle référée 7295/DG/23. Dans cette lettre, il recommande encore un nouveau sous-traitant KALU SARL en annulant sa lettre N°7295/DG/23 du 19 octobre 2023, sans donner des raisons de ce revirement brusque. Mais, des sources concordantes témoignent qu’il n’aurait pas perçu sa récompense. Quelle grave violation des dispositions légales de l’ARSP !

Quid des allégations de détournement

Un document circulant surtout sur la toile attribué à l’IGF a allégué des actes de détournement commis par Gécamines en 2022, relatifs à des virements réalisés par SIMCO au profit des mandataires et agents de Gécamines entre octobre et décembre 2020.

Gécamines a rejeté en bloc ces allégations, précisant notamment que …les discussions ont abouti à un paiement de dividende de 211 millions USD en faveur de Gécamines au titre de l’exercice 2021, constituant le premier versement de dividendes jamais effectué par KCC en 20 années d’existence et le plus important dividende jamais perçu par Gécamines dans un de ses partenariats.

« C’est au regard du résultat exceptionnel et inédit obtenu, qu’une gratification avait été autorisée par le Conseil d’administration de Gécamines et payée entre octobre et décembre 2022 aux membres de la Commission Ad hoc et aux agents ayant concouru à la réalisation de cet heureux détournement », indique une mise au point faite à ce sujet, avant d’ajouter que ce montant de 211 millions de dollars américains a généré des taxes et impôts pour un total de 71 millions de dollars pour le Trésor public.

Le DG de Gécamines est-il un frein à l’épanouissement de cette entreprise ?

Nombreux sont les griefs portés à charge du Directeur général de la Gécamines, dont le comportement serait à la base de la contre-performance de cette entreprise du portefeuille de l’Etat. C’est ce qui fait que les comptes de l’entreprise seraient en rouge et lors de la réunion des grands directeurs, le DG s’était même permis de dire que les salaires ne seront pas payés. Et suite à cet état des choses, on apprend que certaines banques ne veulent plus travailler avec le DG actuel.

Le DG est aussi accusé par un certain Kasongo Mabwisha de bloquer pour des raisons inavouées sa mise à la retraite. «J’avais demandé depuis le mois de juillet 2023 ma retraite, car je remplis les conditions, mais le Directeur général a donné l’ordre au Directeur de gestion du personnel de bloquer ma notification », dénonce-t-il.

Ce comportement, à n’en point douter, est assimilable à quelqu’un qui manquerait de respect envers ses travailleurs. C’est qui est grave dans ce dossier, c’est le fait de constater l’implication de l’IGF dans la gestion au quotidien de cette entreprise qui étonne, elle dont la mission est de faire un contrôle concomitant.

SB/CP

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RDC : le Conseil de sécurité renouvelle le mandat de la MONUSCO jusqu’au 20 décembre 2024

A la veille des élections générales en République démocratique du Congo (RDC), le Conseil de sécurité a prorogé, mardi, pour un an, jusqu’au 20 décembre 2024, le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), tout en décidant d’initier son « retrait progressif, responsable et durable » du pays et de transférer progressivement les tâches qui lui incombent au Gouvernement congolais, a annoncé l’ONU sur son site.

En vertu de la résolution 2717 (2023), adoptée à l’unanimité de ses 15 membres, le Conseil a donc entériné un plan de retrait discuté à plusieurs reprises cette année, en décidant que la MONUSCO maintiendra, jusqu’au 30 juin 2024, un effectif maximum autorisé de 13 500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1 410 membres d’unités de police constituées. A partir du 1er juillet 2024, ces effectifs seront réduits à 11 500 militaires, 600 observateurs militaires et officiers d’état-major, 443 policiers et 1 270 membres d’unités de police constituées, précise l'ONU dans un communiqué.

Le représentant congolais a salué un texte qui consacre la mise en œuvre du dispositif agréé par l’ONU et Kinshasa en vue du retrait de la MONUSCO, remerciant aussi le Conseil d’avoir étendu son mandat au soutien logistique dans les provinces qui ne faisaient pas partie de sa zone de déploiement, afin d’y accompagner le processus électoral, indique la même source.

L'ONU précise à ce propos qu'il a été décidé que l’une des priorités de la Mission reste la protection « efficace, rapide, dynamique et intégrée » des populations civiles menacées de violences physiques, en prenant « toutes les mesures nécessaires ».

En vertu de cette résolution, le Conseil exige de tous les groupes armés qu’ils mettent immédiatement fin à toutes les formes de violence et aux autres activités déstabilisatrices, à l’exploitation et au commerce illégaux des ressources naturelles.

Il est exigé du M23 qu’il s’acquitte immédiatement et pleinement des engagements qu’il a pris concernant son retrait immédiat de toutes les zones occupées et son cantonnement, conformément au processus de Luanda approuvé par l’Union africaine (UA), souligne l'ONU.

Le Conseil estime, par ailleurs, que l’élimination de la menace posée par les groupes armés, "doit passer par une stratégie régionale intégrée et un engagement politique fort de la part du Gouvernement congolais, de l’Union africaine (UA), de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC)".

 

 

 

 

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RDC : António Guterres souhaite aux congolais la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives

A la veille des élections présidentielles, législatives, provinciales et municipales prévues ce mercredi 20 décembre en République démocratique du Congo, le chef de l’ONU a fait part la veille du vote du soutien de l’ONU au peuple congolais.

« Le Secrétaire général réaffirme le soutien continu des Nations Unies au peuple congolais, par l'intermédiaire de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, et souhaite la tenue d'élections pacifiques, transparentes et inclusives qui consolideront les institutions démocratiques du pays et le mettront sur la voie de la prospérité économique », a indiqué mardi son porte-parole dans une déclaration.

Un accès libre et sûr

« A cette fin, António Guterres appelle les autorités de la République démocratique du Congo, les leaders politiques, la société civile et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à s'assurer que tous les électeurs aient accès aux bureaux de vote et votent librement, sans crainte d'intimidation ou de persécution politique », a souligné Stephane Dujarric.

Le Secrétaire général déplore les épisodes de violence enregistrés au cours de la campagne électorale et exhorte tous les acteurs politiques et leurs partisans à s'abstenir de toute action susceptible d'inciter davantage à la violence ou d'exacerber les discours de haine à l'encontre de certaines communautés ou de certains groupes et les attaques contre les femmes candidates.

Pour un processus électoral apaisé

Il encourage toutes les parties à faire preuve de retenue dans leurs propos et leurs actions.

Des propos qui ont fait l’écho à ceux tenus par la Représentante de l’ONU pour la RDC Bintou Keita, qui, après avoir suivi « avec préoccupation » l’escalade de la violence, des actes de vandalisme et de destruction de matériel de campagne ainsi que les discours de haine qui ont émaillé la campagne électorale, a exhorté samedi les autorités à « diligenter des enquêtes et à engager des poursuites contre les auteurs de ces actes ».

« J’appelle les candidats et leurs militants à la retenue, à s’abstenir de l’usage de la violence et des groupes armés dans le cadre de la campagne électorale », a déclaré sur son compte X la cheffe de la MONUSCO.

« J’encourage les autorités à garantir le bon déroulement du processus et à prendre toutes les mesures préventives pour un processus électoral apaisé », a conclu Bintou Keita.

 

 

 

 

 

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