Le Gouvernement de la République appelle l’ensemble de la population de Kinshasa à ne pas céder, un seul instant, à la panique et à la manipulation. Au lendemain de la tentative du coup d’Etat, il rassure que toutes les dispositions sont prises, à tous les niveaux, pour maintenir la paix au niveau de la Capitale, assurer le fonctionnement régulier des Institutions et faire échec à tout complot insurrectionnel. Dans un communiqué publié dimanche 20 mai 2024, par Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et médias, le Gouvernement salue le travail abattu par les Forces de défense et de sécurité qui ont neutralisé les miliciens ayant pris d’assaut le Palais de la Nation, toute en affirmant que, pour l’instant, les enquêtes sont en cours pour permettre de rétablir toute la vérité dans ce dossier.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne la tentative de déstabilisation des Institutions
Kinshasa, le 19 mai 2024 - Le Gouvernement de la République condamne la tentative de déstabilisation des Institutions du pays qui s’est manifestée, aux petites heures de ce dimanche 19 mai 2024, par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, perpétrée par un groupe d’assaillants dirigé par Christian Malanga et comptant plusieurs nationalités. Peu avant, ils ont également pris d’assaut, à quelques mètres de là, la résidence de l’Honorable Vital Kamerhe. Deux de nos vaillants policiers commis à la garde de ce dernier sont tombés sur le coup. Le Gouvernement de la République salue la prompte réaction de nos forces de défense et de sécurité qui ont déjoué cette aventure hasardeuse et mis en déroute ces assaillants. En attendant les résultats des enquêtes en cours, le Gouvernement tient à rassurer l’opinion nationale que les mesures ont été prises pour renforcer à la fois la sécurité des Institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa. Le Gouvernement de la République appelle la population à la vigilance pour dénoncer tout mouvement suspect des ennemis de la paix ainsi que leurs complices. Enfin, le Gouvernement de la République rassure tous les Congolais de sa détermination de lutter sans relâche, ni faiblesse ni concession pour leur sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo, quoi qu’il en coûte.
Sous l’œil vigilant de son président, Dieudonné Kamuleta, la plus haute institution du pays siégeant en matière de contentieux des résultats provisoires des élections sénatoriales a déclaré neuf requêtes irrecevables, neuf autres recevables mais non fondées et deux désistements. Au total 20 requêtes ont été introduites par les candidats malheureux aux sénatoriales. Cette annonce a été faite à l’issue d’une audience publique tenue jeudi 16 mai dernier à Kinshasa-Gombe.
Le 29 avril dernier de l’année en cours, la commission nationale électorale indépendante avait organisé un scrutin sénatorial afin de renouveler les membres du sénat. Les députés provinciaux ont jeté leurs dévolus sur les candidats ci-après : au Maniema (Omane Bitika Pascal, Kalumba Mwana Ngongo justin ,Luanga Makela justin, Afani Idrissa Mangala) ; Kasaï oriental ( Guy Kabombo, Alphonse Ngoyi Kasanji, José Mpanda Kabangu, Kalala Wa Kalala ) ; Mongala ( Sakombi Molendo, Jean-Pierre Lihau, Lingepu, Elysée Bokumwana ; Haut Lomami( Danny Banza, Grace Yamba, Kabamba Isabelle, Alain Kitombolwe); Kasaï( Joseph Ngalamume, Clément Muya, Nkole Tshimuanga, Bushabua ) ; Tshopo (Jean Baminisa, Darunwezi, Kyala…) ; Haut- Katanga( Salomon Kalonda, Sama Lukonde, Jacques kyabula Katwe, Jean-Felix Mupanda) ; Lomami ( Kalambayi Katshiobo Jonas, Lumanu Mulenda Bwana N’sefu Adolphe, Muabilu Mbayu Mukala Pius, Florence Muleka bajika) ; Kongo central (Néfertiti, Kinduelo, Bidimbu, Vangu Kisoso) ; Sud-Kivu( Modeste Bahati, Eustache Muhanzi, Kantintima, Shosho Frank) ; Kasaï central ( Taupin Kabongo, Muntuamba, Tshisekedi Jean, Ngindu Cedrick) ; Bas-Uéle ( Carole Agito, Aminata Namasia, Eddy Pascal Sinango, Norbert Taragotoro); Sankuru( Kalala, Mpetshi, Lutundula, Lodi) ; Kinshasa( Augustin Kabuya, Ivan kazadi, Gecoco Mulumba, Micke kabasele, Bahati Tito Arlette, Jacques Lungwana, Anne Mbuguje, Gentiny Ngobila) ; Tanganyika ( Vicky Katumwa, Maman Christine, Ramazani Masudi Kilele, Mupungwe Luyongola) ; Kwango ( Simon Ikamba, Lusundi Bitwisila, Justin Kapenda Kasuku, Platini Kidid Luheto) ; Lualaba (Masuka Fifi, Michel Kanyimbu, Celestin, Mashata, Nawejo) ; Tshuapa (Guy Luando, Pancrace Boongo Nkoyi, Moise Ekumbo, Martin Isenge) ; Sud-Ubangi ( Jean-Lucien Bussa, Alexis Mondonge Bambulu, Françoise Bemba, Andy Bemba). Cependant, ces élections ont été organisées dans un texte contexte tendu. Outre la guerre qui prévaut à l’est du pays et l’invalidation de certains candidats, il faut ajouter les dénonciations multiples sur un spectre de corruption qui aurait poussé les députés à voter non pas par leurs propres convictions mais suite à quelques billets de banque. Cette énième alerte vient de s’ajouter parmi tant d’autres qui ont été faite dans les législatives antérieurs.
Par ailleurs, étant la juridiction suprême censée de régler de mécontentements électoraux, la Cour constitutionnelle vient à ce jour dissiper tous soupçons allant dans le sens de remettre en cause l’organisation des élections faite par la Centrale électorales et les résultants y en ferrants. Les candidats malheureux ne pourront que patienter jusqu’au prochain cycle électoral de 2028 pour retenter d’obtenir un siège au sein de la chambre haute du parlement.
Une fausse alerte a été lancée cette semaine contre Barnabé Muakadi Muamba, DG de la Direction Générale des Impôts autour d'un prétendu déguerpissement irrégulier des occupants de l'immeuble Avé Maria situé dans la commune de la Gombe.
Il s'agit d'une cabale montée par des escrocs. L'immeuble Avé Maria sur l'avenue Colonel Ebeya dans la commune de la Gombe, au centre ville appartient bel et bien à la famille Barnabé Muakadi dont son fils et son épouse. Elle l'a acheté en bonne et due forme auprès de Monsieur Hubert Mampengu depuis deux ans.
Après la transaction, la mutation a été faite au nom de la famille Barnabé Muakadi, nouvel acquéreur et détentrice de tous les titres de propriété dont l'inattaquable certificat d'enregistrement.
Une bande de malfaiteurs à la manœuvre
Deux ans après l’acquisition de l'immeuble, Barnabé Muakadi Muamba est désagréablement surpris par l'apparition des présumés enfants de l’ancien propriétaire Mampengu, aujourd'hui âgé de 92 ans.
Ce qui est drôle et curieux est que ces enfants ne contestent pas la légalité et la transparence de la vente de l'immeuble. Ils réclament plutôt une somme supplémentaire au montant convenu avec le vendeur lors de la transaction. Une véritable arnaque. Pire encore, ces fameux enfants ne sont mentionnés dans aucun document légal concernant ce bâtiment. L'ancien propriétaire avait d'ailleurs confié la charge de la transaction à son avocat-conseil pour éviter les contingences, les intrigues et les intrusions. La procuration et le mandat donnés à l'avocat par Mampengu pour vendre l'immeuble existent. Les images (photos) de Mr Mampengu avec l'acheteur au Cadastre et les actes notariés constituent des preuves irréfutables de cette transaction.
Selon une source digne de foi, un commençant asiatique (indo-pakistanais), tireur de ficelle est derrière cette affaire. C'est lui qui a contacté la famille Mampengu en lui proposant un montant supérieur à celui versé jadis par la famille Muakadi. C'est la main noire qui tente désespérément de récupérer cette bâtisse.
Un gros canular et une manipulation avec intention de nuire
Depuis l’acquisition de l'immeuble, Barnabé Muakadi a suivi la procédure légale. Il n'a jamais chassé les locataires de l'immeuble. Bien au contraire, il s'est montré patient, tolérant et clément envers les occupants. Un préavis leur a même été accordé. Dommage, il est largement dépassé et aucun locataire n'a quitté le bâtiment. Pendant ce temps, les supposés enfants de Mampengu percevaient mensuellement l'argent du loyer auprès des locataires. Pourtant, le paiement devrait s'effectuer auprès du nouvel acquéreur.
Excédé par ce comportement, Barnabé Muakadi a saisi la justice. Le jugement a été rendu en sa faveur après le procès. Hubert Mampengu même avait reconnu et confirmé la vente de son immeuble à Muakadi devant la justice. Il est encore en vie. Mais malgré la décision de justice, personne n'a quitté cet immeuble, alors que nul n'est au-dessus de la loi.
Pour mettre un terme à cette situation, le parquet a dépêché la police pour déguerpir légalement les occupants après l'expiration du préavis. Mais la police a été butée à une forte résistance des occupants. Or, la force reste à la loi et la patience à des limites, dit-on.
Face à la véracité des faits, les supposés enfants du vendeur de l'immeuble, instrumentalisent et manipulent les occupants du bâtiment, certains médias à la recherche du buzz et tentent d'influencer l'opinion publique. Ils dénigrent et vilipendent la justice en criant à l'injustice.
Tentative d'escroquerie, stratégie de diversion et de victimisation
Pour s'abriter derrière la forfaiture, ces individus avancent l'argument selon lequel la famille du président Tshisekedi serait derrière le dossier. Faux et archifaux !
Pour preuve, ils ont abusivement cité le nom de Marthe Kasalu, mère biologique du chef de l'État dans ce dossier. Heureusement, eux-mêmes l'ont contactée. Ironie du sort, cette dame n'est au courant de rien selon leurs propres aveux, auprès d'une source proche du dossier.
Et si ces individus étaient poursuivis par la justice pour diffamation, imputations dommageables à l'endroit de Maman Marthe ? Et s'ils étaient sanctionnés pour refus d'obtempérer à une décision de justice et outrage à magistrat ? Le ciel serait probablement tombé en RDC. Les ONG de défense des droits de l'homme seraient entrées dans la danse. La presse aurait trouvé la matière.
Des raccordements frauduleux et de faux arguments
Ce dossier n'est pas politique ou lié à une province comme les prétendent certaines langues. C'est une affaire privée. Les pseudo-enfants de Mampengu accusent aussi la Force du progrès, un mouvement de la jeunesse de l'UDPS de procéder au déguerpissement forcé des occupants de l'immeuble. Questions : un déguerpissement en deux phases ou concomitant ? C'est-à-dire la phase du parquet avec la police et celle de la Force du progrès ou une action simultanée de la police et de la jeunesse de l'UDPS ? Pure intox !
Par ailleurs, le DG Muakadi Muamba fait l'objet d'une campagne de diabolisation, alors qu'il est dans ses droits. Sa gestion de la DGI n'a aucun lien avec cette affaire. Aucune faute de gestion ou un acte d'indélicatesse ne lui est imputé depuis qu'il est à la tête de cette régie financière. L'IGF y est omniprésente pour exercer le contrôle. Barnabé Muakadi Muamba s'est particulièrement distingué. Il est considéré comme meilleur gestionnaire depuis la création de la DGI et depuis l'accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Les chiffres sont très éloquents. Les performances sont remarquables. La DGI mobilise presque la moitié des recettes du budget du pays chaque année depuis 2020. Le Parlement a reconnu Muakadi comme meilleur manager.
Il faut noter que Barnabé Muakadi a été vérificateur d'Impôts pendant 27 ans avant d'être nommé DG. De plus, son épouse est dans le business. Sa famille ne peut-elle pas acquérir un bâtiment en ville? Quel est le texte qui interdit à un mandataire d'une entreprise publique l'achat légal d'une maison au centre ville? Le droit doit être dit.
Halte à l'escroquerie et à la diabolisation ! Nous y reviendrons.
Contrairement à ce que raconte l’intersyndicale de l’ex-ONATRA qui, du reste, est aux abois, il n’y aura pas licenciement de 5.000 agents, mais l’engagement de tous ceux qui travaillent au port. Pendant qu’une forte délégation du concessionnaire se trouve à Kinshasa pour les formalités d’entrer dans le terminal, l’intersyndicale refuse tout dialogue et se livre à la propagation de fausses informations. Voilà qui pousse certains à se questionner : Pour qui roule l’intersyndicale qui s’oppose à un projet inscrit dans la vision du Président de la République ? N’ayant pas le soutien des agents de l’ONATRA, des sources renseignent que l’intersyndicale s’en est allé chercher le soutien dans la population des jeunes désœuvrés n’ayant aucune information sur la concession.
Lentement mais surement, l’on s’approche vers le début des travaux de modernisation du port de Matadi. Une modernisation qui n’a pas manqué de rencontrer la résistance des agents de l’ONATRA, dont certains visent à faire perdurer l’ancien système. Mieux, nombreux sont les congolais qui se sont habitués à l’enrichissement facile au détriment de l’Etat congolais. Dans ce contexte, l’on peut multiplier et entretenir des ports illégaux, tout en s’attaquant à toute initiative de modernisation du port de Matadi.
Et pourtant, tout le monde est d’avis que c’est depuis 2016 que l'ONATRA a perdu 75% de ses volumes de conteneurs traités au profit d'autres ports. Cette baisse d'activité a entraîné une diminution importante de ses revenus, ce qui a entraîné un manque d'investissements dans les infrastructures et les équipements, affectant considérablement la productivité et les performances du terminal.
C’est cet état des lieux qui motivé la concession des activités conteneurs au port de Matadi, conclue entre le gouvernement congolais et le consortium comprenant le géant mondial de l'armement MSC Mediterranean Shipping Company (MSC), qui permettra sans nul doute de réduire de manière significative les coûts d'importation et d'exportation, ce qui profitera considérablement à la population.
Pour un atterrissage en douceur
C’est dans ce sens qu’il s’est tenue à Kinshasa une réunion technique entre le ministère du Portefeuille, l’ONATRA et le concessionnaire Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs. L’objectif était de partager la bonne information sur la concession, mais aussi rassurer les agents de l’ONATRA qui sont alimentés à longueur des journées par des rumeurs infondées.
Ceci, surtout que Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs est déterminé à transformer le terminal du port maritime international de Matadi de fond en comble et en faire un modèle de partenariat gagnant-gagnant entre la Rdc et le Qatar. Ce projet qui a été sur la table des discussions entre l’Emir du Qatar et le président Félix Tshisekedi, est l’une des retombées positives de la visite du chef de l’Etat aux Emiras Arabes Unis.
Pour sa part, LCT, leader mondial du transport maritime avec une forte connaissance dans la gestion des terminaux à conteneurs, voudrait transposer son expérience de longue durée et partager ses connaissances aux usagers de grand pool économique de la ville portuaire de Matadi. Ce groupe avec plus de 800 bateaux dans le monde et qui assure le transport des milliers des conteneurs, va permettre à la Rdc d’être mieux connectées aux autres parties de la planète pour faire l’import et l’export.
Ce projet de modernisation du port de Matadi qui est estimé à plus de 300 millions de dollars Us, s’échelonne sur deux étapes. La première de 180 millions va s’étendre sur trois à quatre ans. Elle va consister à rénover et à moderniser le port de Matadi. La 2ème de 120 millions de dollars, va servir à rénover et à moderniser les équipements afin de permettre aux conteneurs grues de faire les mouvements sans incidents.
« Certainement rassurer l’ensemble des agents de l’ONATRA. Nous sommes là pour travailler main dans la main. C’est un investissement conséquent de près de 300 millions de dollars Us sur toute la durée de la concession. Nous sommes pour venir améliorer la qualité des services des armateurs. Nous sommes là pour moderniser les infrastructures, apporter des équipements neufs, permettre aux agents de l’ONATRA qui vont travailler dans le terminal de travailler dans les meilleurs conditions possibles avec la sécurité au maximum, parce que la priorité du groupe, c’est toujours la sécurité », indique Thibault Chaudet-Filmont, Manager Terminal Investments.
Du côté Onatra, il y a deux sortes des retombées : la redevance fixe qui se fait annuellement et la redevance variable qui marche en fonction du nombre des conteneurs.
« Nous sommes toujours à la recherche du développement intégral de notre pays et les infrastructures comme les ports et les aéroports en font parties. Et que tous les partenariats qui peuvent encourager ce développement sont les bienvenus à conditions que ça soit du gagnant-gagnant. Nous sommes en train de travailler avec le partenaire pour que nous puissions atteindre ce niveau-là du gagnant-gagnant et rassurer les Congolais, surtout les travailleurs de l’ONATRA que la direction générale et le conseil d’administration sont à pied d’œuvre pour finaliser ce travaille dans la vision fixée clairement par l’autorité du pays.
MCTC est déterminé à renforcer les capacités des congolais, car il compte utiliser la main d’œuvre locale dans un partenariat gagnant-gagnant avec l’ONATRA pour redorer l’image de marque du port public de Matadi.
Créer un fond social
Contrairement à ce raconte un syndicaliste qui visiblement s’oppose à la vision du chef de l’Etat, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l'acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l'État et l'ONATRA sous forme de redevances de concession. De plus, la concession prévoit la formation et le renforcement des capacités des travailleurs ainsi que le transfert de technologie, ce qui permettra d'améliorer les compétences et l'efficacité des opérations portuaires.
La concession permettra de sécuriser et de pérenniser les emplois des travailleurs de l'ONATRA. En effet, la MCTC s'est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l'ONATRA au fur et à mesure de ses besoins opérationnels.
Signalons que dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fond social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.
Pour rappel, les ambitions de MCTC sont alignées avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. MCTC est fier et honoré de contribuer à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l'État. Cette collaboration reflète l'engagement de MCTC à soutenir le développement et la modernisation des infrastructures en République Démocratique du Congo, en accord avec les objectifs du gouvernement pour le progrès et la prospérité du pays.
La décision prise par le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a été lue au Journal de la télévision nationale RTNC pour annoncer la suspension de ces 11 sous-traitants inéligibles et l’annulation pure et simple de 3 attestations d’enregistrement des sous-traitants en conflit avec la Loi.
L’objectif poursuivi par le DG de l’ARSP est de permettre aux sociétés éligibles de compétir à chances égales afin d’accéder aux marchés récupérés et participer à l’émergence de la classe moyenne, vision du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Entre-temps, Félix Tshisekedi se déclare favorable à la facilitation Denis Sassou N'Guesso sans dire mot de la facilitation Joao Lourenço…
La semaine s'achève avec pour information-clé pour les va-t-en-guerre qui gravitent autour du Chef de l'Etat le go donné par le Conseil de sécurité de l'Onu à la force régionale de la Sadc (SAMIDRC) d'engager une offensive militaire contre toutes les forces déstabilisant l'Est de la RDC. En suivant les médias étrangers dans les éditions africaines au cours de ces dix derniers jours, rien n'est dit ce sens. Dans son compte X, SADC News précise le 10 mai 2024 : "Conformément au mandat de SAMIDRC, en coopération avec les FARDC, SAMIDRC mènera des opérations pour neutraliser les forces négatives et les groupes armés illégaux dans l'est de la RDC afin de restaurer et de maintenir la paix et la sécurité, de créer un environnement sûr et de protéger les civils et leurs biens en cas de menaces ou d'attaques imminentes" et ajoute : Les opérations visent à ouvrir les voies d'approvisionnement et à faire en sorte que les civils soient à l'abri des intimidations, des déplacements et des meurtres, afin que les communautés puissent mener leur vie quotidienne sans interférence ni menace".
Ainsi, les va-t-en-guerre affûtent-ils plumes et micros pour devenir "reporters de guerre" sur base des reportages qui seront réalisés par procuration...
DE FAÇON CONCRÈTE, IL FAUT LA GUERRE CONTRE LES UNS ET LES AUTRES
Pourtant, à l'analyse de cet ex-tweet, ils devraient se demander où classe-t-on l'armée rwandaise ! Est-ce parmi les forces négatives ? Ou plutôt les groupes armés !
C'est un devoir important car si l'armée rwandaise n'est ni citée, ni classée par la SAMIDRC comme force à combattre, la conséquence logique sera le constat de dénégation de l'agression de la part aussi de la Sadc. Exactement comme le font le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Union européenne, l'Otan et même l'Union africaine, la Ceeac et l'Eac. Tous reconnaissent la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais ; personne cependant n'utilise le terme agression; personne n'en appelle à des sanctions à l'encontre de l'Etat rwandais.
Et puisque le M23, selon la déclaration de Félix Tshisekedi à Paris, "n'est qu'une coquille vide !" et "ne compte peut-être que 500 miliciens" et puisqu'en réalité, selon ses propres termes, "ce sont des militaires rwandais qui sèment la mort sur notre sol", cela veut revient à dire que la SAMIDRC va devoir concomitamment désarmer les premiers et les seconds. De façon concrète, il faut la guerre contre les uns et les autres.
Or, aucun des Chefs d'Etat de la Sadc, même ceux dont les pays ont des troupes dans le cadre de la Brigade internationale de la Monusco (Afrique du Sud, Tanzanie et Malawi) ne sont dans le schéma de la guerre. Tous sont pour une solution politique entre Kinshasa et Kigali. D'où leur appui au Processus de Luanda.
Que pourrait-il alors arriver ?
CE QU'IL FAUT LUI DÉCONSEILLER
Ce qui pourrait arriver est tout ce qu'il y a de prévisible, de planifié. Et cela se ferait en deux temps.
Premier temps : sécuriser Goma au travers d'un déploiement en ceinture. C'est la seule façon de permettre aux Fardc d'être en contact direct avec les forces négatives et les groupes armés, si vraiment il faut utiliser la force.
Personne n'est dupe pour voir les troupes de la SAMIDRC, avec ou sans les Fardc à leurs côtés, affronter les troupes gouvernementales rwandaises. Du reste, elles ne voudraient du concours ni des Wazalendos, ni des Fdlr.
Second temps : encourager le Pouvoir central (Kinshasa) à un dialogue interne.
Ce n'est pas une nouveauté
La Sadc avait utilisé cette tactique en 1999. Elle avait sécurisé Kinshasa (régime Mzee L-D. Kabila) pour favoriser le Dialogue intercongolais pour une transition arrivée à terme en 2006, sous le régime 1+4 mis en place en 2003.
Ainsi, les troupes angolaises, zimbabwennes et namibiennes s'étaient déployées dans le territoire sous contrôle du Gouvernement.
Aujourd'hui, la singularité est qu'avec les élections de 2023, Félix Tshisekedi s'est mis dans un mandat quinquennal. Les choses peuvent se corser, même si la jurisprudence instaurée par l'article 70 lui est favorable.
Faudrait-il toutefois qu'il s'abstienne, à défaut d'un dialogue inclusif, de prendre des initiatives susceptibles de l'isoler. C'est à déconseiller.
Et pour cause !
DOUCHER L'ENTHOUSIASME DE LA SAMIDRC
Au sein comme en dehors de l'Usn (par rapport à la mise en place des institutions), de l'Etat congolais (par rapport aux forces politiques et sociales qui ne se reconnaissent pas dans les élections de 2023) et de la communauté internationale (par rapport au double standard macronien), Kinshasa semble espérer mieux régner en divisant, donnant l'impression de ne rassurer personne.
La dernière preuve en date est la facilitation congo-brazzavilloise annoncée par Félix Tshisekedi comme pour doubler la facilitation angolaise.
Le samedi 11 mai 2024, en séjour-éclair à Oyo où il a rencontré Denis Sassou Nguesso, le Chef de l'Etat rdcongolais s'est clairement exprimé sur ses attentes : "Ce que j’attends de lui, c’est d’user comme d’habitude de sa sagesse. Il est très préoccupé par la situation. Il l’a manifesté, il a pris mes avis, mes considérations. Il a promis rester au contact de la situation, au contact de ces acteurs de la région pour essayer d’aller dans le sens de la facilitation. Il est resté égal à lui-même, engagé pour la paix et la stabilité dans la région».
C'est une position qui nécessite rapidement éclaircissement, car elle de nature à doucher l'enthousiasme de la SAMIDRC, en plein déploiement au Nord Kivu, quand on connaît le poids de l'Angola au sein de la Sadc !
Déjà, Brazzaville - de tout temps - a toujours été idéologiquement plus proche de Luanda que de Kinshasa.
Quel est le mercenaire pour ton mari, pour ta femme, pour ton enfant ? Que faire pour devenir bon berger, vrai pasteur ?
Frères et sœurs,
La responsabilité oblige l'amour, la confiance et la connaissance.
Seul celui qui connaît, qui aime est capable de bien gérer et de bien éduquer. Ce berger est capable de donner sa vie, capable du sacrifice afin de conduire et protéger dans l'Alliance en faisant de nous enfants de Dieu.
Jésus est ce bon Berger et ce vrai Pasteur qui veille sur son peuple, le protège, le défend, le nourrit de sa Parole et de son pain de la vie. Il soigne chaque brebis pour qu'elle ait la vie en la délivrant du mercenaire, du démon le diable Satan et ses conjurations.
Le bon berger et le vrai pasteur demeure salut pour l'humanité à cause de sa tendresse, son amour responsable, sa confiance, son sacrifice et sa sollicitude paternelle.
Que Dieu nous donne la grâce de conduire son peuple sur un bon chemin de la foi. Qu'il nous illumine afin de devenir Bon Berger et Vrai Pasteur pour son peuple dans la Lumière et dans la Vérité.
Ce 13 mai, dans une lettre officielle portant signature du Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Président national et autorité morale du Regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A, a saisi le Président du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale, pour l’informer de la substitution Serge Bahati Maygende, au poste de questeur de l’Assemblée nationale au profit de Polipoli Lunda Chimène.
Dans le cadre de la répartition des postes revenant à la majorité parlementaire, il a été à l’AFDC-A, le poste de questeur de l’Assemblée nationale. Restant strictement dans cette logique, cette structure politique aligne la candidate Polipoli Lunda Chimène, élue de Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami sur la liste AFDC-A, en remplacement du candidat Serge Bahati Maygende, élu de Kabare au Sud-Kivu, a précisé le Président national et autorité morale de ladite structure dans un communiqué.
Le candidat 1er vice-président du bureau définitif, Alphonse Ngoyi Kasanji, défie l’Union pour la Démocratie et Progrès Social (UDPS) en déposant sa candidature lundi 13 mai dernier. Ce poste est réservé à l’UDPS pour son poids politique conformément au choix du présidium de l’Union sacrée de la nation. Cette décision de Ngoyi Kasanji vient alourdir un climat déjà morose au sein de la majorité parlementaire dont le ticket présenté par le présidium a été foulé au pied par plusieurs députés nationaux.
En effet, de 220 députés membres de l’Union sacrée ont apposé leurs signatures pour boycotter le ticket de leur plateforme politique lors de l’élection des membres du bureau définitif de cette chambre législative. «On ne peut pas nous imposer des candidats à élire. On devrait plutôt nous consulter pour prendre une décision concertée. Personne n’a été élu sous le label de l’Union sacrée. Chacun a son parti ou regroupement politique. Le 18 mai, nous allons élire des personnes qui ont de bons projets de société… », a déclaré un député national de l’Union sacrée de la nation.
Cela présage de la confusion au sein de cette méga plateforme qui risque de porter atteinte au second mandat du Président réélu Félix Tshisekedi. Déjà, en dehors du candidat Président de l’Assemblée nationale qui a remporté les primaires de l’Union sacrée de la nation, tous les autres candidats de cette plateforme politique devront se disputer les postes de 1er vice-président, 2ème vice-président, questeur, questeur adjoint, rapporteur et rapporteur adjoint avec d’autres, toujours de l’Union sacrée, mais qui ne figurent pas dans le ticket validé par Augustin Kabuya, Jean-Pierre Bemba, Mboso, Bahati et Sama Lukonde.
Malko Bujiriri, Jeune leader et porteur d’opinionNous, Leader de l’opinion congolaise et jeune cadre du Congo, soutenons à 100% la candidature de l’Honorable Serge BAHATI au poste de la Questure de l’Assemblée Nationale de notre pays pour plusieurs raisons, parmi lesquelles nous citons :
1) Serge BAHATI est parmi les jeunes congolais qui ont brisé la peur et a pris le courage depuis des années à travailler avec la Communauté à KABARE jusqu’à ce faire élire comme Député national, meilleur élu de la circonscription de KABARE avec plus de 15.000 voix
2) Se référant à la volonté du Chef de l’Etat, celui de vouloir le rajeunissement de la classe politique congolaise, nous pensons et faisons appel à tous les jeunes congolais de soutenir la candidature de l’Honorable Serge BAHATI, qui jetant un coup d’œil sur le ticket gagnant de l’Union Sacrée est le seul jeune parmi les 7 membres du bureau.
3) L’Honorable Serge BAHATI est un jeune compétent, expérimenté et animé par le souci du changement.
Avec son parcours scolaire et académique, son savoir-faire et savoir-être que tous les jeunes témoignent aujourd’hui, une fois au bureau de l’Assemblée Nationale, il sera une motivation pour toute la jeunesse congolaise.
4) Loin de penser que Serge BAHATI est le fruit du favoritisme ou népotisme ; clientélisme de la part de son père ; Serge BAHATI est un cadre de l’AFDC qui se bat, qui cotise, qui a milité, qui a mouillé le maillot les années durant pour l’intérêt de sa famille politique et de ses camarades ; et donc, il mérite de bénéficier des opportunités comme tout autre camarade du parti sans discrimination « évitons de minimiser les efforts des autres
5) Enfin, Nous soutenons la vision du Chef de l’Etat pour le rajeunissement de la classe politique et souhaitons que d’autres jeunes à l’instar de Serge BAHATI se retrouvent au Gouvernement prochain.