Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, Porte-Parole du Gouvernement de la RDC
*Tout en encourageant la Centrale électorale à prendre des dispositions pour permettre à chaque Congolais d’exercer son droit de vote et à donner des réponses à quelques difficultés rencontrées, le Gouvernement de la RD. Congo félicite le Peuple Congolais pour s’être mobilisé afin de participer aux élections qui se déroulent globalement bien sur toute l’étendue du territoire national.
Bien plus, le Gouvernement de la République salue les efforts et la détermination de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à organiser les élections à la date prévue dans son calendrier. Ainsi, le Gouvernement de la République invite-t-il la population au calme et à ne pas se fier aux rumeurs répandues sur les réseaux sociaux dans l’objectif de perturber le processus électoral en cours.
Le Gouvernement salue la mobilisation massive de l’électorat pour les scrutins combinés du 20 décembre 2023
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo félicite le Peuple Congolais pour s’être mobilisé afin de participer aux élections qui se déroulent globalement bien sur toute l’étendue du territoire national.
Le Gouvernement de la République salue les efforts et la détermination de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à organiser les élections à la date prévue dans son calendrier.
Au regard du retard constaté dans l’ouverture de certains bureaux de vote, le Gouvernement encourage la Centrale électorale à prendre des dispositions pour permettre à chaque Congolais d’exercer son droit de vote et à donner des réponses à quelques difficultés rencontrées.
Le Gouvernement de la République invite la population au calme et à ne pas se fier aux rumeurs répandues sur les réseaux sociaux dans l’objectif de perturber le processus électoral en cours.
Le Gouvernement condamne les actes de vandalisme observés durant la journée et répertoriés à travers le territoire national.
Il invite la Police à redoubler de vigilance et la Justice à poursuivre tous les auteurs de ces actes décriés.
En réponse à la demande faite par le gouvernement de la République démocratique congolais d'un retrait accéléré de la Mission des Nations Unies dans ce pays, la MONUSCO, le Conseil de sécurité s'est déclaré prêt à décider d'un « retrait progressif, responsable et durable » de cette mission.
Après des semaines de consultations intensives entre le gouvernement et la MONUSCO, la cheffe de la Mission, Bintou Keita, a signé avec le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, un Plan conjoint de désengagement le 21 novembre 2023, qui a été soumis au Conseil de sécurité le 23 novembre.
Bintou Keita était cette semaine à New York pour faire le point notamment devant le Conseil de sécurité de la situation dans le pays. ONU info l'a reçue dans ses studios pour un entretien.
Dans cet entretien, elle revient sur l'appui de la MONUSCO au gouvernement pour préparer les élections générales du 20 décembre 2023, ainsi que sur le plan de désengagement de la mission. Selon elle, les autorités congolaises en signant ce plan ont décidé d'avoir « un modèle de retrait réussi d'une mission de maintien de la paix de l'ONU ».
*Les Kinoises et Kinois venus de différents coins de la capitale ont, samedi 16 décembre 2023, répondu à l’appel du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, pour une journée de prière dénommée « Kinshasa na losambo », en vue de la consécration de la ville de Kinshasa en cette période électorale. L'esplanade du Palais du peuple dans la commune de Lingwala a servi de cadre pour cette activité spirituelle. Plusieurs serviteurs de Dieu de différentes confessions ont pris part à cette cérémonie.
Dans son mot de circonstance, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, en sa qualité de premier citoyen de la ville, a d’abord exprimé son vœu de voir Kinshasa se mettre dans les mains de Dieu, avant de donner le sens de cette journée : « Cette journée est un jour de consécration de la ville de Kinshasa entre les mains de Dieu. A travers cette prière, nous avons imploré la grâce divine pendant cette période électorale. Nous voulons une ville calme et surtout apaisée pendant le scrutin du 20 décembre ». Il a ainsi invité le peuple de Dieu à soutenir le Président de la République par leurs prières et lui donner des voix pour son second mandat.
Les hommes de Dieu présents à cette activité ont d’abord fait la dédicace de la ville ainsi que de toutes les autorités du pays. Puis, ils ont prié pour les prochaines élections, pour qu’il n’y ait pas de troubles et que tout se passe dans la paix.
Les pasteurs des confessions religieuses chrétiennes ont remercié le Seigneur pour l’amour qu’il ne cesse de démontrer au pays.
Tout en appelant à l'unité des Congo, les hommes de Dieu ont remercié le patron de la ville de Kinshasa pour cette initiative combien louable.
Les nombreux chrétiens présents à cette activité spirituelle ont loué et adoré Dieu en vue de le remercier pour la paix et sa grâce dans la ville de Kinshasa.
Noël Tshiani a annoncé son désistement en faveur du candidat n°20, Félix Tshisekedi, à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. C’était lors d’une conférence organisée samedi 16 décembre 2023. Il devient, ainsi, le troisième candidat président à se rallier à Félix Tshisekedi, après Joëlle Bile et Patrice Majondo. Pour le candidat malheureux de 2018, Félix Tshisekedi est le candidat qui maîtrise le mieux la politique.
Le candidat n°19 a justifié son choix de rejoindre le président sortant et candidat à sa propre succession, par le fait que leurs programmes présentent de nombreuses similitudes, affirmant n’avoir pas voulu se précipiter pour se prononcer au sujet de son ralliement. ‘’ Je me suis dit qu’il fallait se désister, mais à un moment donné. Si je l’avais fait dès le départ, je n’aurais pas su ce que pensait la population. J’ai pris conscience qu’il faut que nous nous mettions ensemble, qu’on mette de côté nos intérêts privés, pour offrir au peuple congolais les solutions réelles aux défis auxquels il fait face tous les jours ’’, a-t-il déclaré. Et de poursuivre : ‘‘Moi, je suis souverainiste, indépendantiste, je poursuis la même idéologie que Patrice Emery Lumumba. Par conséquent, entre les deux camps, le choix était clair. J’ai choisi le camp de mes frères et sœurs congolais d’origine, qui veulent que le Congo continue à être un pays souverain’’.
Par ailleurs, dans son speech, Noël Tshiani a demandé aux autorités congolaises de suspendre leur participation à l’EAC, de se retirer de cette communauté. Il voudrait que le Kenya soit considéré comme pays ennemi au même titre que le Rwanda. ‘’ Pour que le Kenya permette aux rebelles d’aller là-bas, de circuler librement et de faire une déclaration qui attaque la RDC et qui met en péril la sécurité du peuple congolais, j’estime que le Kenya a perdu la crédibilité en tant que pays partenaire. Nous devons le traiter au même titre qu’un pays ennemi comme le Rwanda’’, a-t-il expliqué.
Le nouvel allié du chef de l’Etat a fait quelques propositions de réformes. Ainsi, il pense que la CENI devrait être un organe au sein du ministère de l’Intérieur au lieu qu’elle soit une institution composée des personnes venues de partout, où tout le monde a un agenda caché. Pour les partis politiques, la délimitation de leur nombre à 3 ou 4, car ne voyant pas la différence existant entre les 900 que compte le pays actuellement. Il a poursuivi, en décriant l’implication de l’église dans la gestion de l’Etat, qui se comporterait comme un parti d’opposition. ‘’
Les professionnels des médias et des jeunes étudiantes en journalisme ayant participé à la journée de réflexion sur les mécanismes de prévention des violences numériques à l'égard des femmes et des jeunes filles ont invité mercredi 13 décembre 2023, l'ensemble de la corporation à s'approprier de la loi portant code Numérique pour une vulgarisation générale des textes pouvant limiter les dégâts des bavures dans les réseaux sociaux.
Les participants ont recommandé au ministère du Numérique de mettre en place des mesures d’application de la loi portant code numérique afin de garantir une meilleure protection; d’amplifier les campagnes de sensibilisation nationale visant à informer le public sur les violences numériques, leurs conséquences et les mesures de prévention ;d’organiser une campagne de vulgarisation de la loi portant code numérique à travers toute la République et encourager les victimes à dénoncer les abus subis; de mettre en place des points focaux protection contre les violences numériques au niveau de la base, maison communale par exemple, favorisant la dénonciation ;de mettre en place un programme d’éducation numérique.
Aux CSAC, d’amplifier le contrôle des différents médias en ligne afin de prévenir et protéger contre les violences numériques.
Aux professionnels des médias, de promouvoir l’éducation numérique à travers des animations des émissions pour sensibiliser la population à l’utilisation responsable du numérique ;d’organiser des campagnes de vulgarisation de la loi portant code numérique à travers les médias ;de mettre en place des mécanismes internes de protection et favorisant la dénonciation de toutes formes de répression des violences numériques à l'égard des femmes journalistes de leur organe de presse.
Aux partenaires techniques et financiers, d’appuyer la vulgarisation de la loi portant code numérique; de mettre en place et appuyer les mécanismes de soutien et d'assistance des femmes et jeunes filles victimes de violences numériques.
Ces recommandations ont été formulées à l’issue de la journée de réflexion des professionnels des médias et étudiants en communication organisée par JEMAH Association et ACOFEPE (Association des femmes congolaises) dans le cadre du projet “ Voix et Leadership des Femmes (VLF)” financé par les Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par le Centre Carter.
A l’ère où les nouvelles technologies de l’information sont devenues incontournables et les réseaux sociaux, les violences numériques sont devenues une menace croissante pour les femmes et les jeunes filles. Elles sont souvent victimes de harcèlement, de cyberintimidation, de chantage, de piratage, de vol d'identité et d'autres formes de violence en ligne. Et ce, en raison de leur identité de genre ou de leur statut socioéconomique.
Les violences numériques engendrent des conséquences graves sur la santé mentale, la sécurité et la dignité des femmes et des jeunes filles, ainsi que sur leur participation à la vie publique et politique.
Or, la loi du 13 mars portant Code Numérique a déjà été promulguée par le président de la République, Félix Tshisekedi, champion de la masculinité positive.
Le Code du numérique entend prévenir et poursuivre les délits numériques tout en protégeant les données personnelles.
L’article 360 de ladite loi dispose que : « Quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par les biais des réseaux sociaux, des systèmes informatiques, des réseaux de communication électronique de ou de toute forme de support électronique, est puni d’une servitude pénale de un à six mois et d’une amende de cinq cent mille à un million de francs congolais ou de l’une de ses peines seulement ».
C’est sur ordre du Gouvernement congolais, étant donné la détermination de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à conduire le processus électoral jusqu’à son terme, que le Représentant permanent de la RDC, l’Ambassadeur Zénon Mukongo Ngay, a écrit à José Javier De la Gaaca Lopez Domininguez, Président du Conseil de sécurité des Nations unies, le 12 décembre 2023 à New York.
Dans la lettre y relative N°132.61/RDCONU/AS/873/23, Zénon Mukongo a justifié la démarche congolaise par la conditionnalité de mener à terme ledit processus électoral. ‘’ Pour y parvenir’’, y lit-on, ‘’ elle doit finaliser, dans le délai, l’acheminement du matériel électoral et des équipements électoraux vers les sites à accès difficiles et permettre ainsi l’organisation des élections sur toute l’étendue du territoire national le même jour (20 décembre 2023)’’.
‘’Raison pour laquelle’’ poursuit la lettre, ‘’ tout en remerciant les Nations unies de leur appui au processus électoral dans l’acheminement de matériel électoral dans les provinces de l’Ituri ainsi que du Nord et Sud-Kivu, le Gouvernement saurait gré au Conseil de sécurité de bien vouloir autoriser la Monusco à étendre cet appui logistique dans d’autres provinces de la République démocratique du Congo.
Zénon Mukongo a, par ailleurs, sollicité l’implication du président du Conseil de sécurité des Nations unies pour faire circuler cette lettre comme document du Conseil de sécurité. ‘’ Je vous saurai gré de bien vouloir faire circuler ladite lettre comme document du Conseil de sécurité’’ lui a-t-il demandé, non sans le prier de croire en l’assurance de sa parfaite considération.
*Une lueur d’espoir brille à Gbadolite alors que la Société nationale d’électricité (SNEL) annonçait, le rétablissement de l’électricité dans la ville, après une période d’obscurité due à l’arrêt de la centrale hydraulique de Mobayi-Mbongo. La population locale a été privée de courant, depuis lundi 4 décembre 2023 en raison de problèmes liés notamment, à l’infiltration des eaux de la rivière Ubangi.
La bonne nouvelle a été confirmée par les équipes dévouées de la SNEL qui ont travaillé sans relâche pour remettre en service la centrale. La cause de l’interruption a été identifiée comme l’effondrement du mur séparant la première phase du barrage de la deuxième, provoquant l’infiltration des eaux de la rivière Ubangi dans la salle de commande. Cet incident a entraîné l’arrêt du générateur pour permettre l’évacuation des eaux inondant la salle de commande.
Le Directeur provincial de la SNEL, Ir Maurice, a souligné que la centrale, en service depuis 1989 avec trois machines initiales et des perspectives d’expansion, a réussi à éviter l’inondation malgré la crue de la rivière Ubangi et les infiltrations d’eau massives. La turbine a été remise en service avec succès le samedi 16 décembre 2023, marquant ainsi la fin de la période sombre pour Gbadolite.
Pendant la période de maintenance, afin de ne pas pénaliser davantage la population, la SNEL a activé ses deux groupes de secours situés dans la ville pour fournir de l’électricité à une partie de la population, en fonction de la puissance de ces groupes.
Cette mesure temporaire a permis d’atténuer les inconvénients en attendant la réhabilitation de la deuxième phase de la centrale de Mobayi-Mbongo perturbée par les eaux de la rivière.
Avec la remise en service de la deuxième phase et de deux groupes initialement hors service, la centrale hydraulique est désormais en mesure de desservir les villes de Businga, Gemena, Lisala et Bumba. La résilience démontrée par les équipes de la SNEL témoigne de leur engagement envers la population et souligne l’importance cruciale de maintenir et de réhabiliter les infrastructures pour garantir un approvisionnement électrique fiable.
La ville de Gbadolite peut enfin respirer un soupir de soulagement alors que les lumières scintillent à nouveau, mettant fin à une période d’incertitude et de désagrément.
La SNEL continue à travailler pour renforcer la résilience de ses installations et assurer un service électrique stable pour l’ensemble de la population congolaise.
A la tête de la Direction Générale à Kinshasa, Fabrice Lusinde s’investit pleinement dans la concrétisation de son projet d’électrification de la RDC.
En homme de terrain, il demeure constamment aux côtés de ses équipes, œuvrant sans relâche pour apporter des solutions adaptées à l’ensemble de la population congolaise.
Dimanche, 17 décembre 2023-Opposant radical, Franck Diongo a délié sa langue 24 heures après sa séquestration par les forces du progrès, groupement membre de l’Udps. Droit dans ses bottes, le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste dénonce un plan de son élimination physique . A la Demiap, dit-il, ‘‘on m’avait injecté des produits contre ma volonté à l’absence de ma famille, de mon médecin et de mes avocats dans la cellule’’.
Il s’est révélé, a-t-il dévoilé, après tous les examens effectués en Europe, qu’il y a des signes d’empoisonnement suite à des piqûres et injections de la DEMIAP.
«Après l’assassinat de Chérubin Okende, Roselyne Mbombo qui est la cousine directe de Monsieur Tshisekedi Tshilombo a publié sur les réseaux sociaux que Franck Diongo abiki na Liwa (Franck Diongo est sauvé de la Mort). Elle dit avoir lu quelque part. Cela démontre qu’ils en ont parlé dans leur famille pour mon élimination physique », dénonce ce proche de Moïse Katumbi.
Pour Diongo, Félix Tshisekedi ne supporte pas de le voir aux côtés de Moïse Katumbi.
«A Muanda, avec Katumbi, dans un meeting, on nous a tirés à balles réelles. On a eu la vie sauve grâce à Dieu et avec la vigilance de nos policiers et gardes qui ont assuré notre sécurité. Les forces du progrès avaient reçu mission de nous éliminer physiquement et ils le disaient clairement. Ils se sont ramenés avec des couteaux, machettes, ferrailles, Cocktail Molotov, chevrons, bars de fer, et autres éléments tranchant, à tel point que pour atteindre leur objectif, ils ont même mis du feu pour nous calciner», a-t-il relaté.
Et de poursuivre : «Ils ont pillé et incendié l’église là où on était retranché comme lieu de refuge. Miraculeusement, je me suis échappé pour me retrouver dans la maison du pasteur dans la même concession».
Plus de 300 assaillants à la trousse de Diongo…
Selon l’opposant, le nombre des assaillants est évalué à plus de 300 personnes alors qu’il n’avait que 5 policiers.
«Pendant que j’étais assiégé, un grand nombre de la force du progrès était dans la résidence. Ils ont détruit mes véhicules, saccagés tous mes biens. Cela démontre le caractère planifié et organisé de cet assassinat raté. Dieu a été de notre côté. Cette situation n’a rien avoir avec l’affaire des photos ou affiches de la campagne électorale. Il s’agit là d’un plan déjà tracé depuis très longtemps contre ma personne physique. Pour l’UDPS et Félix Tshisekedi, le fait que Franck Diongo soutienne Katumbi, va amener le régime à perdre le pouvoir», a-t-il argué.
Le président du MLP estime qu’il est un élément nuisible pour le régime de Tshisekedi «qui tient à m’abattre physiquement».
La Force du progrès, une milice de l’UDPS ?
«A Ngaliema, les Forces du Progrès qui sont une milice de l’UDPS se comportent comme un service public de l’État en matière de sécurité. Ils ont leurs cachots, ils arrêtent les militaires et policiers et ils perçoivent des taxes. Ils font la loi, des jugements et même des condamnations. Pire, ils fixent des amendes avant d’être libérés. Et ce, aux yeux et au su de tout le monde. Ils se comportent comme des gens qui ont un terrain conquis. Ils arrêtent même des motos et taxis. Tous les services de l’État sont inefficaces », dénonce-t-il.
A lui de poursuivre : «C’est le cas de ce qui m’est arrivé hier. Toutes les interventions sollicitées n’ont pas répondu favorablement pendant plus de 4 heures. Ils m’ont dit ouvertement qu’aucune personne n’interviendra. J’ai été contraint de céder à la demande de donner une déclaration qu’ils ont demandé pour sauver des vies d’abord de ceux qui m’ont accueilli notamment le Pasteur, sa femme et ses enfants. Il s’agit là d’une intelligence stratégique pour sortir de cette situation et non d’une conviction personnelle. C’est à cause du soutien à Katumbi que l’UDPS cherche à nuire à Franck Diongo. ils ont difficile à digérer le fait que je soutienne Moïse Katumbi et non Fatshi ».
Franck Diongo a profité de l’occasion pour rappeler qu’il y a peu, les forces du progrès s’étaient également attaquées aux militants de Fayulu et il n’y a eu aucune intervention.
«J’ai même appelé Peter Kazadi pour dénoncer le fait que ces forces se livrent à la destruction de mes affiches, mais il n’y a eu aucune réaction. Politiquement, Fatshi sait que ma présence aux côtés de Moïse Katumbi est une menace contre lui et son régime », a-t-il dit avec regret.
Rappelons que Franck Diongo avait été séquestré pendant plusieurs heures par les forces du progrès le vendredi 15 décembre dernier.
Notable de l’espace Grand Equateur et acteur politique influent, Jean-Lucien Bussa Tongba, Autorité Morale de la Convention des Démocrates, a effectué une grande tournée électorale dans le secteur de Ndolo-Liboko, territoire de Budjala, province du Sud-Ubangi.
De Gemena à Akula, en passant par Budjala, Gwaka, Kuma, Bolinga, Kutu, Bosanga, Ngbelenge, Ngbondo, Bopeka, Bosokwele et sa terre natale Likaw, ce cadre de l’Union Sacrée de la Nation a prêché un même sermon : tous derrière la candidature de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle.
Sur place, face à des milliers des compatriotes ayant répondu à son meeting, le Président national du parti politique CDER a vanté les réalisations de l’actuel Président Tshisekedi dans cette partie du pays. « Est-ce que vous aviez à Gemena une route moderne ? Depuis l’aéroport jusqu’ici, la route est bétonnée », a déclaré Jean-Lucien Bussa.
Il a juré, en plus, qu’il ne quitterait pas la scène politique tant qu’il n’aura pas accompli des œuvres palpables à travers le Sud-Ubangi, sa province d’origine, pour le bien-être communautaire.
Des stades, routes ainsi que de nombreuses surprises, a-t-il dit, attendent cette population au rendez-vous de l’histoire.
Il a promis, par ailleurs, de revenir dans son terroir, après la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle 2023, le 20 décembre 2023, pour célébrer ses partisans le choix de la consolidation des acquis.
Peu avant de clore son meeting, il a appelé la même population à voter massivement pour sa propre candidature aux législatives nationales ainsi que de celles de tous les candidats membres de sa formation et de son regroupement politique.