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Elections 2023 : Malin Björk dévoile le calendrier de déploiement des observateurs de l’UE

Malin Björk, cheffe de mission d’observation électorale de l’Union Européen, MOE UE, a, dans le cadre du lancement de la mission d’observation en RDC, dévoilé ce 21 novembre, le calendrier du déploiement et du mandat de cette mission électorale. 

L’eurodéputée suédoise a laissé entendre qu’actuellement, il y a une dizaine d’experts électoraux qui sont en cours de déploiement en RDC et une quarantaine d’observateurs à long terme. ‘’Ces observateurs sont arrivés le 17 novembre et sont présentement  en formation. Au moment venu, ils  seront déployés dans 17 provinces’’,  a-t-elle précisé.

D’après la cheffe de la MOE UE, le suivi de la campagne électorale, les préparatifs et du déroulement du scrutin, la compilation des résultats et les recours éventuels, seront  les rôles qu’ils joueront dans leurs zones d’observation.  A cet effet, ils rencontreront les candidats et partis politiques, l’administration électorale, les membres des bureaux de vote, la société civile et les médias. Donc, ‘’Ils seront nos yeux et nos oreilles sur le terrain’’,  a renchéri L’eurodéputée.

Elle a également indiqué que ces observateurs seront renforcés quelques jours avant le scrutin par 12 observateurs dits de courte durée ainsi que par des diplomates de l’Union européenne et des États membres en poste à Kinshasa.

Etant donné que l’UE espère déployer près d’une centaine de personnes, la cheffe  de la MOE UE a affirmé que le  jour du vote, ils seront rejoints par des observateurs de court terme. A l’en croire, ces observateurs  seront issus de 24 des 27 États membres de l’Union européenne ainsi que de la Norvège, de la Suisse et du Canada. De plus, une délégation de sept députés du Parlement européen se joindra à ladite mission

Elle a par ailleurs tenu à rassurer sur l’impartialité et l’indépendance du  travail de ces observateurs. ‘’Ces observateurs qui passeront six semaines dans le pays rempliront  leur mission en toute impartialité et indépendance’ ’, a-t-elle rassuré.

Malin Björk  a également  assuré de la présence de plusieurs autres missions internationales pour ce scrutin. Il s’agit notamment de  l’Union africaine (UA), de  la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ainsi que  Le Centre Carter  qui est aussi en cours de déploiement à Kinshasa. ‘’Ce sont celles qui vont finalement quadriller le mieux le territoire’’, a affirmé la cheffe de cette mission.

Plusieurs organisations de la société civiles regroupées en plusieurs plateformes en feront également partie.

Pour elle,  la plus importante, sera la mission commune des églises catholiques et protestante. La Cenco et l’ECC annoncent pouvoir déployer 60 000 observateurs pour ce vote.

Et en cette période où la campagne électorale bat son plein dans le pays, la MOE UE  a invité  les candidats et les militants à la tolérance et d’éviter toutes sortes de violences qui risquent de plonger le pays dans le chao. ‘’En cette période de campagne, nous appelons au respect des libertés d’expression et de réunion ainsi qu’au rejet de la violence et des messages de haine. Notre objectif est de contribuer positivement à des élections générales que nous souhaitons inclusives, libres, transparentes et apaisées. L’Union européenne est pleinement engagée dans un processus d’accompagnement de la consolidation démocratique en RDC ‘’, a insisté  Malin Björk.

Lors de sa  visite de deux jours en République Démocratique du Congo, Malin Björk a déclaré avoir rencontré les acteurs politiques du pouvoir, de l’opposition et le président de la Commission nationale électorale indépendante.

La Suédoise a tenu à informer que l’UE se trouve en RDC sur invitation des autorités congolaises.  Elle a néanmoins  incité les autorités à décaisser au plus vite les fonds dont a besoin la Céni pour aller au bout de ce processus.

Il  faut signaler que  Malin Björk arrive à la tête de la mission d’observation électorale de l’Union Européen  en RDC après avoir  suivi comme observatrice de la dernière présidentielle au Libéria.

Nelly Somba

Elections 2023 : Malin Björk dévoile le calendrier de déploiement des observateurs de l’UE
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Elections 2023, RDC : la CENI fixe l’opinion sur la procédure d’obtention d’accréditation

Les partis et regroupements politiques, les candidats indépendants, les missions d’observation électorale ainsi que les journalistes désireux d’obtenir une accréditation pour les scrutins combines du 20 décembre 2023 peuvent désormais, pour ce faire, introduire leurs requêtes via la consultation du site internet de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), www.ceni.cd, au lien https://portal.accreditation-ceni.com/login/.

C’est ce que notifie le ‘’COMMUNIQUE DE PRESSE N°065/CENI/2023’’ de la centrale électorale congolaise du jeudi 16 novembre 2023 signé par son Rapporteur-adjoint, Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa.

Il est, en outre, prescrit aux requérants de se faire enregistrer au préalable avant de procéder au téléchargement des formulaires de demande d’accréditation et aux autres formalités d’usage.

Le Guide des procédures d’identification et d’accréditation des témoins, observateurs et journalistes, renseigne enfin le communiqué, est disponible sur la même plateforme.

Samy Bosongo

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Moanda : un journaliste arrêté sur ordre d’un Administrateur du territoire 

Raphaël Ngoma Mabonzo, journaliste à la Radio communautaire de Moanda, une station émettant dans la ville côtière de Moanda, dans la province du Kongo Central, a passé sa première nuit de détention au cachot du Parquet du Tribunal de paix de Moanda.

Bien avant son arrestation ce jeudi 09 novembre 2023, le journaliste avait été auditionné et entendu sur procès-verbal par l’Agence nationale des renseignements (ANR) qui a transmis son dossier au Parquet. 

Selon des informations recueillies par JED, Raphaël Ngoma est accusé par l’Administrateur du territoire, Madame Amina Panda, pour avoir diffusé une fausse information sur l’interdiction d’un meeting prévu par le candidat président de la République, Monsieur Matata Ponyo. Une information qui a été démenti quelques heures après par le journaliste lui-même après un appel et des menaces reçus de la part de l’Administrateur. 

Joint par le correspondant de JED sur place, le journaliste explique que « Dans mon article publié dans les réseaux sociaux et sur les ondes de ma radio, je n'ai pas parlé de l’interdiction de ce meeting, mais plutôt que l’autorisation de ce meeting n’avait été encore notifiée aux organisateurs de ce meeting. Mais,  malgré cela l’Administrateur m’a appelé pour me menacer en me disant que je dois faire attention à ma vie...Je dénonce ces menaces de mort ainsi que la tentative d’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité qui sont sous son autorité » déclaré le journaliste. 

Journaliste en danger (JED) dénonce également cette arrestation et rappelle qu’aux termes de la nouvelle Loi sur la presse en RD Congo, la publication par le média d’un droit de réponse équivaut à la réparation pour la personne qui s’estime lésée par un article de presse. JED demande au Tribunal de paix de Moanda de considérer cette plainte comme sans objet et d’ordonner la libération sans conditions du journaliste Raphaël Ngoma Mabonzo.

                                                            

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Elections 2023 : la CENI répond aux observations de la MOE CENCO-ECC sur le fichier électoral

A travers un communiqué de presse du 15 novembre 2023, la CENI a répondu aux observations soulevées par la mission d’observation électorale CENCO-ECC sur le fichier électoral. Accusée  d’avoir commis des erreurs notamment, dans la communication du nombre d’électeurs et les données publiées dans la cartographie des bureaux de vote, la CENI dément et donne des précisions.

La CENI explique que dans son communiqué de presse n°024/CENI/2023 du 22 mai 2023, le nombre d’électeurs repris est de 43.955.181, inclus les 13.290 électeurs enrôlés dans la diaspora. Cette différence des chiffres constaté par la   MOE se justifie par le fait que les électeurs de la diaspora ne sont pas pris en compte dans la répartition des sièges au niveau des Assemblées à tous les niveaux, ce qui amène à soustraire 13.290 électeurs enrôlés dans la diaspora, et qui donne le total (enrôlés sur le territoire national+ Diaspora)– 13.290 (total enrôlés dans la diaspora) = 43.941.891.

La Céni confirme ce nombre suite à son communiqué de presse sus-évoqué et à l’avant- projet de loi portant répartition des sièges transmis au parlement, et demande à quiconque aurait des doutes ‘’d’aller vérifier cela au parlement’’.

Faisant référence à une erreur de transcription déjà relevée, la CENI donne cet éclaircissement. «La CENI avait déjà relevé une erreur de transcription dans la loi n°23/025 du 15 juin 2023 portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales, telle que publiée au journal officiel, dans son numéro spécial du 24 juin 2023. En effet, à l’annexe I : de la répartition des sièges pour l’élection des députés nationaux, à la page 7, référence est faite à 43.491.891 plutôt que 43.941.891. Les allégations de la mission d’observation électorale conjointe CENCO-ECC se rapporte manifestement à cette coquille plutôt qu’aux données constantes publiées officiellement par la CENI ».

Ainsi, contrairement au nombre publié, « la CENI tient la MOE CENCO-ECC responsable du nombre de 44.541.683 électeurs qu’elle a avancé selon ces combinaisons mathématiques qu’elle peut seule clarifié ».

Concernant la cartographie des bureaux de vote et du territoire de Kailo dans la province du Maniema, la CENI porte à la connaissance de la MOE CENCO-ECC que le nombre de bureaux de vote et de dépouillement (BVD) est de 75.478, y compris les cinq pays à l’Etranger et non 76.486 tel que mentionné dans son communiqué et que Kailo figure bel et bien dans la cartographie électorale à l’instar d’autres territoires de la RDC.

Pour conclure, la Céni salue l’invitation lancée particulièrement aux électeurs par la MOE CENCO-ECC de consulter la liste provisoire des électeurs, la cartographie des bureaux de vote et la liste définitive des électeurs dès qu’elle sera affichée. En plus, elle invite la MOE CENCO-ECC à se rapprocher au préalable d’elle afin d’obtenir des informations correctes à la source sur ledit processus avant de lancer des communiqués au public ; ce qui éviterait de créer une confusion tendant à discréditer inopportunément le processus électoral.

Doudou Cibambe

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Kinshasa : Sama Lukonde réceptionne un lot de bus Mercedes-Benz Transco produits localement

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a réceptionné, ce vendredi 17 novembre 2023, un lot de 21 bus Mercedes-Benz, destinés à la Société des Transports au Congo (Transco), des bus montés sur place à Kinshasa, par l'entreprise Suprême Automobile à travers son usine de la 12ᵉ rue Limete industrielle. C'était au cours d'une cérémonie officielle à la place Le Royal. 

C'est des mains du Directeur général de Suprême Automobile, Monsieur Harish Jagtani que le Chef du Gouvernement a réceptionné symboliquement les clés de ces bus. Pour sa part, il a remis ces clés au Ministre des Transports, Marc Ekila qui les remettra, à son tour, au Directeur général de Transco.

C'était en présence du Ministre d'État en charge de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando,  du Gouverneur de la province de l'Équateur, de la Gouverneure de la province du Kasaï-Oriental, et des agents et cadres de Transco ainsi que de l'entreprise Suprême Automobile. 

Il faut souligner que Suprême automobile est partenaire de la République démocratique du Congo. En juin dernier, le Président Félix Tshisekedi avait procédé à l'inauguration de son usine de Limete. Cette usine est dotée de toute la chaîne de montage pour produire des bus Mercedes-Benz devant servir dans le transport en commun en RDC.

A titre de rappel, il était prévu que dans sa première phase, cette usine puisse produire 25 bus par mois et elle devrait employer environ 500 travailleurs, dont des mécaniciens congolais formés par la maison mère, Mercedes-Benz. 

Peter Ngoyi

Kinshasa : Sama Lukonde réceptionne un lot de bus Mercedes-Benz Transco produits localement
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Dans un Stade de Martyrs plein à craquer : Félix Tshisekedi demande au peuple congolais un deuxième mandat !

Le Stade de Martyrs a reçu le dimanche 19 novembre, le premier présidentiable de 2023. Candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi, candidat numéro 20, a fait carton plein. Plus de 80.000 personnes arrivées de partout sous la bannière de différents partis de l’Union sacrée ont répondu au lancement de la campagne électorale pour un second quinquennat. Aux premières heures de la matinée, les voies conduisant au stade de Martyrs étaient bondées de monde. Les fanfares agrémentaient cette descente vers le stade au rythme des chants et danses à la gloire du candidat numéro 20.

C’est dans l’après-midi que Tshisekedi, ovationné par ce public, a foulé la pelouse du stade. Une véritable de démonstration de force avec plusieurs milliers de partisans qui ne pouvaient plus entrer étant donné que le stade était rempli comme un œuf.

De blanc vêtu et coiffé d’un képi de la même couleur, Tshisekedi a emballé la foule par son discours en indiquant : « Mon amour pour le Congo m'a poussé à mettre mes idées au programme que je vais vous présenter ».

Candidat à sa propre succession, il a commencé par vanter son bilan notamment, dans les secteurs de l’éducation avec la gratuité de l’école primaire, de la santé avec la gratuité des soins de maternité et du nouveau-né, des infrastructures avec le projet de développement des 145 territoires dans le cadre duquel plus de 1400 écoles et entre 800 et 900 centres de santé ont été déjà construits, selon ses chiffres.

Félix Tshisekedi a surtout prévenu les électeurs contre ceux qu’ils qualifient de «candidats de l’étranger» avant de poursuivre : «Nous avons des candidats de l’étranger. Ils veulent nous emmener à la ruine, à l’esclavage. Comment peut-on les identifier ? Ils ne condamnent pas nommément le Rwanda. Ils vous disent qu’ils vont finir la guerre en six mois.

Entretemps,  Katumbi qui, dans son programme d’actions, prévoit de mettre fin à la guerre de l’Est, qui sévit depuis environ trois décennies, en 6 mois, une fois élu. « Qu’il vous dise comment il va s’y prendre», a  déclaré Félix Tshisekedi qui a qualifié cette promesse de démagogie.

Et de renchérir : « Ils vont vous promettre monts et merveilles, mais ils ne feront rien. Certains ont gouverné, mais ils n’ont construit ni d’écoles ni de routes ».

Devant près de 80.000 personnes réunies dans cette enceinte sportive au cœur de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession pour un second mandat a réitéré sa détermination de « mourir » pour les congolais.

Et de rassurer ses partisans : « Moi votre candidat numéro 20, moi Président de la République, sachez que jusqu’à ma mort je ne cesserai jamais de vous aimer, d’aimer mon pays, je donnerai ma vie à cause du Congo… Nous souffrons nous Congolais. Vous êtes au centre de ma préoccupation, de mon souci. Si le congolais rentre au centre de nos actions, il va construire son pays », a lancé Félix Tshisekedi.

"Que ceux qui ont cru que le Congo leur appartient, qu'ils se préparent. La RD-Congo est à nous tous. Ça appartient à Dieu. Ils n'ont rien compris le sens de notre démarche, celle de consacrer ce pays entre les mains de Dieu", a-t-il indiqué.

En conclusion, Tshisekedi a rappelé : "Nous avons le choix entre donner le pouvoir aux Congolais qui vont amener le pays dans la perdition ou consolider les acquis. Nous avons des candidats de l'étranger, qui vont nous conduire à l'esclavage. Soyez prudents".

Comme en 2018

Félix Tshisekedi s’est rendu, quelques heures avant,  au mausolée de son père, Étienne Tshisekedi à N’sele pour un recueillement avant le lancement officiel de sa campagne pour l’élection présidentielle prévue le 20 décembre prochain.

En 2018 déjà, alors qu’il se présentait pour la première fois, il s’était recueilli devant le cercueil de son père exposé à Bruxelles, avant de partir en campagne. Aujourd’hui, cinq ans plus tard et à quelques heures du meeting de lancement au stade des Martyrs de Kinshasa, Félix Tshisekedi a tenu à honorer la mémoire de son illustre père et continuateur de son combat politique.

Emma Muntu

Dans un Stade de Martyrs plein à craquer : Félix Tshisekedi demande au peuple congolais un deuxième mandat !
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