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30 ans, ça suffit. La communauté internationale n’a jamais considéré la République Démocratique du Congo comme un pays indépendant. Les affres de l’Est que subit la population de cette partie orientale de la RDC, n’est nullement l’affaire de ces prétendus internationaux. Le Rwanda, pays voisin et agresseur de la RD Congo, fête ses 30 ans de génocide et vient de signer un accord de coopération avec la France sur le développement.
Dans une émission à la Radiotélévision nationale Congolaise, plusieurs thématiques autour du silence de la communauté internationale et son regard partisan sur le pays agresseur de la RD Congo ont été abordées par les différents analystes et professeurs.
Pour sa part, le professeur Isidore Ndaywel fait remarquer que la communauté internationale apprend comment produire ses propres richesses pour devenir économiquement fort pendant qu’on nous colle l’étiquette des pays pauvres.
Depuis plus de 30 ans que l’Est de la RD Congo est victime de l’occupation des groupes armés, des violences à répétition, des tueries… dans l’indifférence de la communauté internationale.
Cette communauté internationale veut faire de la République démocratique du Congo, une caisse de résonnance à cause de son immense territoire, ses multiples richesses et ses potentialités. L’Est de RD Congo est vu par l’occident comme une partie génératrice des ressources au regard de ce dont il regorge. Depuis 30 ans, les groupes armés opèrent dans la partie est de RDC avec l’appui de Kagame, l’homme au cœur d’acier et au visage impitoyable. Il veut à tout prix que la partie Est de la RD Congo soit sous son contrôle.
Les raisons de silence de la Communauté internationale
Depuis son accession à l’indépendance, la question de la souveraineté de la RD Congo reste ambigüe d’autant plus que cette souveraineté est quelque fois remise en cause par l’étranger et aussi par les Congolais eux- mêmes.
La RDC serait ainsi une victime offerte à l’étranger à cause de ce qu’elle présente au monde comme potentialités à travers son immense territoire qui fait d’elle une véritable proie. Son histoire ressemble à la récitation du « Corbeau et le Renard » ; tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute.
Le Congo est considéré comme une affaire à rentabiliser. La perception occidentale face à la RD Congo est que celle-ci doit demeurer un pays éternellement assisté, non, considéré le Congo comme un Etat.
Michel Okaso
Le Centre d'Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS) de Kinshasa-Gombe a accueilli l'ouverture du Conclave sur le Bassin du Congo ce lundi 22 avril 2024. Un événement majeur réunissant 130 participants venant de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Mme L'Ambassadeur Lucy Tamlyn a honoré de sa présence la cérémonie d'ouverture, marquant ainsi l'importance de cette initiative. Ce conclave de 3 jours offre une plateforme unique aux acteurs locaux pour se connecter, partager des meilleures pratiques et collaborer afin de trouver des solutions adaptées aux défis spécifiques de la région. En mettant l'accent sur le développement local et la participation citoyenne, les participants auront l'opportunité de concevoir des projets novateurs qui répondent aux besoins des populations des pays du Bassin du Congo.
Protection de la biodiversité du Bassin du Congo
L'Ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo, Mme Lucy Tamlyn, a prononcé un discours poignant lors de l'ouverture du Conclave sur le Bassin du Congo, mettant en lumière l'importance cruciale de la coopération régionale pour la préservation de cet écosystème vital. Soulignant l'engagement des Etats-Unis à soutenir les efforts de conservation et de développement durable dans la région, elle a mis en avant le Programme CARPE comme un outil essentiel pour la protection de la biodiversité du Bassin du Congo.
Entre ces lignes, elle a exprimé sa confiance dans la capacité des participants à travailler ensemble pour garantir un avenir durable pour le Bassin du Congo, malgré les menaces croissantes qui pèsent sur cette région. Elle a souligné la nécessité du partenariat et de la coordination entre les différents acteurs engagés dans la préservation de cet écosystème vital, appelant à une action concertée pour faire face aux défis environnementaux auxquels la région est confrontée.
De plus, Mme Lucy Tamlyn a insisté sur l'urgence d'agir pour protéger le Bassin du Congo, qui abrite une biodiversité exceptionnelle et fournit des services écosystémiques essentiels à la population locale et mondiale. Elle a appelé à une mobilisation collective pour lutter contre la déforestation, la chasse illégale et d'autres activités préjudiciables à cet écosystème fragile.
Enfin de compte, elle a exhorté tous les acteurs concernés à unir leurs efforts pour assurer la préservation à long terme du Bassin du Congo, soulignant que la protection de cet écosystème vital est non seulement une responsabilité régionale, mais aussi mondiale. Son discours a mis en lumière l'engagement des Etats-Unis à soutenir les efforts de conservation dans la région et a souligné l'importance de la coopération internationale pour relever les défis environnementaux actuels.
Préservation des forêts
Le Professeur Malasi, Conseiller Politique, Diplomatique et en charge du changement climatique de son excellence Mme la Ministre d'Etat en charge de l'Environnement, a souligné l'importance des peuples autochtones comme gardiens traditionnels des forêts du Bassin du Congo. Il a rappelé que les communautés locales sont les véritables propriétaires des forêts, ayant vécu en harmonie avec ces écosystèmes pendant des millénaires.
Il a également évoqué l’aspect de l'unité régionale autour de la protection des forêts du Bassin du Congo. Au-delà des frontières nationales et des différences idéologiques, la forêt est devenue un symbole d'unification et de collaboration pour les pays de la région. La lutte contre les changements climatiques et la préservation des ressources forestières sont des objectifs communs qui rassemblent les nations.
«Le gouvernement de la RDC reconnaît l'importance de soutenir les initiatives des artistes et des acteurs de la société civile qui promeuvent des pratiques durables et respectueuses de l'environnement. En encourageant la créativité et l'innovation, cherche à tirer parti de ces partenariats pour trouver des solutions concrètes aux défis environnementaux auxquels le pays est confronté», a-t-il ajouté.
Par conséquent, la participation des artistes et de la société civile dans la préservation des forêts du Bassin du Congo est cruciale pour lutter contre le changement climatique et assurer un avenir durable pour la région. Etant donné que les communautés locales dépendent des ressources forestières pour leur survie, mais il est essentiel de trouver des alternatives à la déforestation pour préserver ces écosystèmes fragiles.
Cette initiative d'inclure les artistes dans le Conclave a été saluée comme un pas significatif vers une sensibilisation plus large et plus efficace. En effet, la culture orale des peuples bantous joue un rôle essentiel dans la transmission des valeurs et des connaissances, renforçant ainsi l'engagement communautaire en faveur de la préservation de la biodiversité.
Mais aussi par la sensibilisation du public et la promotion de modes de vie respectueux de l'environnement. De ce fait, Le gouvernement est prêt à soutenir les projets et les idées des artistes qui contribuent à la protection des forêts, à la lutte contre le changement climatique et à la recherche de financements internationaux pour ces initiatives.
Au cours des prochains jours, les participants travailleront ensemble pour identifier des domaines prioritaires et formuler des propositions concrètes visant à investir dans le bien-être et le développement des communautés locales. Ces projets contribueront à renforcer les capacités des acteurs locaux, à promouvoir la durabilité environnementale et à favoriser une croissance économique inclusive dans la région.
Niclette Ngoie
Sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouvernement de la République, par l’entremise du Ministère du Travail, que dirige Claudine Ndusi, organise un grand rassemblement au Palais du peuple, à Lingwala, en date du 01er mai 2024, à l’occasion de la fête du travail. Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et médias, qui a annoncé cette nouvelle, a indiqué que l’l’occasion sera ainsi donnée, ce jour-là, à tous les travailleurs pour passer un message fort face à la situation de crise sécuritaire qui frappe le pays dans sa partie Est, à la suite de l’agression imposée par le Rwanda et exprimer leur soutien aux efforts de paix entrepris par les dirigeants. Le Gouvernement de la République, celui qui expédie les affaires courantes, a adopté cette initiative lors de la 133ème réunion du Conseil des ministres, tenue à la Cité de l’Union Africaine, le vendredi 19 avril 2024, sous la conduite du Président Tshisekedi. « Paix et sécurité, gage de la promotion de l’emploi. », c’est le thème retenu pour la célébration de cette journée internationale du Travail.
«La deuxième note d’information a porté sur l’organisation de la fête du 1er mai 2024, journée Internationale du Travail. Depuis plus de 9 éditions, a – t – elle rappelé, le défilé traditionnel organisé en marge de ces festivités a été remplacé par un grand rassemblement des masses laborieuses. La célébration officielle de cette année qui restera dans la tradition de ces dernières années se fera au Palais du Peuple à Kinshasa. Si le thème international retenu depuis quatre ans, en attendant le communiqué de l’Organisation internationale du travail OIT est : « Promouvoir le travail décent dans un monde en mutation », et partant du fait que l’emploi figure au premier rang de six priorités pour son second quinquennat d’une part ; et, de la situation que traverse le pays d’autre part, la Ministre du Travail et les partenaires ont proposé le thème suivant au plan national : « Paix et sécurité, gage de la promotion de l’emploi. » Les travailleurs en République Démocratique du Congo étant victimes des affres de la guerre d’agression menée par le Rwanda vont apporter un message fort face à cette situation pour soutenir les efforts de pacification entrepris par le Président de la République et le Gouvernement », a rapporté le Porte-parole du Gouvernement, dans le traditionnel compte rendu du Conseil des ministres.
La Pros.
COMPTE RENDU DE LA CENT TRENTE-TROISIEME REUNION
ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 19 avril 2024
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, FélixAntoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent trente-troisième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 19 avril 2024.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres ; IV. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté essentiellement sur trois (03) points, à savoir :
1. Des mesures à prendre pour lutter contre les catastrophes naturelles provoquées par les pluies diluviennes
A chaque saison pluvieuse, il se constate malheureusement des dégâts matériels et humains de plus en plus importants suite au dérèglement climatique, induit par le réchauffement de la planète.
Le Président de la République a évoqué notamment le cas des grandes précipitations qui ont provoqué des inondations d’une grande ampleur en décembre 2023 et en janvier 2024 ; tout comme celui observé en ce mois d’avril où de fortes pluies et des vents violents ont causé la désolation dans plusieurs familles à travers la République, tel qu’à Kinshasa ou encore à Kalemie.
Outre les dures réalités météorologiques contre lesquelles l’action globale nécessite d’être intensifiée, l’importance de ces dégâts provient également de la désinvolture et du comportement répréhensible affichés par certains individus qui se distinguent par le non-respect de la réglementation en vigueur en matière d’urbanisme et d’habitat ainsi que des normes et des principes relatifs à l’aménagement du territoire.
Pour ne rien arranger, les canalisations aménagées le long des avenues nouvellement construites au sein de ces extensions urbaines ou péri-urbaines, sont systématiquement transformées, par les riverains et les passants, en décharges pour déchets solides, particulièrement des déchets plastiques, sans pour autant susciter la moindre réaction des autorités urbaines et municipales.
Pour le Président de la République, les services publics doivent prendre leurs responsabilités afin de réduire au maximum les dégâts causés par les inondations. Les énormes quantités d’eau de ruissèlement qui ne cessent de s’accroitre d’année en année, à Kinshasa et dans toutes les grandes villes congolaises, doivent être maîtrisées, notamment par l’installation de nouveaux systèmes de drainage ou encore le redimensionnement conséquent des systèmes actuels conçus, dans leur grande majorité, durant l’époque coloniale, pour une population plus de dix fois moins importante et pour un espace urbain beaucoup plus petit.
Les autorités et autres agents de l’Etat qui s’adonnent à la délivrance de titres fonciers pour usage résidentiel sur des terrains qui ne devraient pas recevoir d’habitations, tout comme ceux délivrant des autorisations de bâtir sur ce type de terrain, doivent désormais subir la rigueur de la loi.
Les Ministères de l’aménagement du Territoire, des Affaires foncières, de l’Urbanisme et Habitat, du Transport, ainsi que des Infrastructures et Travaux Publics, sous le pilotage du Premier ministre et avec l’appui de son Cabinet, devraient, sans plus tarder, s’atteler à résoudre ce problème.
2. De la nécessité de renforcer la gouvernance de la REGIDESO et de la SNEL
L’amélioration significative des conditions de vie de la population Congolaise, par l’atteinte de six engagements, parmi lesquels figurent notamment le renforcement de l’efficacité des services publics et l’amélioration de l’accès aux services de base, est l’un des objectifs de ce quinquennat.
Face aux diverses plaintes formulées par la population, indexant autant la performance des entités en charge de la fourniture de services de base qu’elle fustige, le Président de la République tient au renforcement de l’efficacité des services publics et à l’amélioration de l’accès aux services de base qui découle du renforcement qualitatif des Comités de gestion, de même que l’adoption d’un mode de gestion axé sur la qualité et la performance au sein de ces structures.
Faisant de la primauté de la compétence un principe intangible et inaliénable, il compte s’assurer que les mandataires publics appelés à siéger à la SNEL et à la REGIDESO soient sélectionnés à l’issue d’un processus compétitif, transparent et équitable où seuls les meilleurs profils, et ce, sans aucun préjudice au principe d’attribution de siège garanti par les accords politiques, seront considérés.
Il est donc impérieux, pour rencontrer ces objectifs et surtout renforcer l’action publique, qu’à terme, les aspirants aux fonctions de gestion puissent faire preuve de compétences avérées, qu’il s’agisse des candidats aux postes actifs ou encore passifs.
Le principe ayant déjà été mis en œuvre au niveau de la sélection du Président du Conseil d’administration et des Mandataires actifs au sein de ces deux entreprises, il conviendrait dès lors d’y instaurer une phase pilote d’élargissement de cette pratique aux mandataires non-actifs.
Par conséquent, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été chargée de demander au Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques de présenter, dans un bref délai, une note conceptuelle pour la mise en œuvre de cette disposition et des projets de textes devant pérenniser cette pratique.
3. De la réglementation de l’élevage et de la possession des chiens d’attaque et de défense
Le Président de la République a été informé de la prolifération inquiétante de la possession, par les ménages, de chiens d’attaque et de défense, particulièrement ceux de types molossoïdes tels que : le Pitbull ou encore le Boerboel (Boerbull), réputés pour leur agressivité et leur dangerosité.
Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il s’observe que ces chiens sont à première vue détenus par une population jeune et non avertie des risques et des dangers qu’ils peuvent représenter ; et que bien souvent, les conditions prévalant à leur domestication, tout comme leur dressage demeurent si pas sommaires, bâclées.
Purement et simplement interdit de possession sous d’autres cieux ou uniquement tolérés, au moyen d’une réglementation stricte assortie d’un contrôle obligatoire sur les aspirants propriétaires ; ces chiens peuvent être à l’origine de biens des drames souvent graves et parfois mortels.
Il vous souviendra, par exemple, le triste accident survenu à Kinshasa, le 24 février 2023, dans le district de la Tshangu, où un enfant d’un an perdait la vie des suites d’une attaque d’un pitbull ; attaque, qui en son temps avait suscité l’émoi de toute une population et qui appelait à une réaction des autorités publiques demeurées silencieuses à ce sujet.
Alimentée par la prolifération d’élevages non répertoriés, la reproduction clandestine et l’absence de réglementation quant à leur vente et à leur possession ; la prolifération de ces chiens inquiète d’autant plus qu’elle se mue progressivement en un phénomène de mode encouragé notamment par l’organisation, au grand jour, d’activités foraines où les propriétaires canins, parfois encore mineurs, mettent en exergue, souvent avec peu de précautions, les propriétés de leurs canidés.
Face à cette situation, et afin de prévenir tout risque au sein de la population, le Président de la République a insisté l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement, à travers le Ministère de l’Intérieur avec le concours du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, d’œuvrer à la mise au jour d’une nomenclature permettant la classification des chiens de races et domestiques.
Il devrait également se pencher, en urgence, avec le concours des Gouvernements de provinces ainsi que des Conseils communaux, sur l’adoption d’une réglementation ainsi que des mécanismes y afférents, couvrant les domaines de l’élevage, de l’importation, de la reproduction, de la vente et enfin de la possession de chiens domestiques, particulièrement ceux de types molossoïdes ou encore de défense et d’attaque.
Intervention du Premier Ministre :
Dans la suite de la communication du Président de la République, Chef de l’Etat, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement est revenu sur la visite en République Démocratique du Congo de Monsieur Volker Turc, HautCommissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme. Visite qui a porté sur la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays.
Ensuite, il a fait le point sur le suivi que le Gouvernement assure du processus électoral particulièrement les élections des Sénateurs et des Gouverneurs annoncées pour le 29 avril 2024. Le Gouvernement met à disposition les moyens nécessaires pour permettre le parachèvement du processus électoral.
Le Premier Ministre a conclu son propos en relevant un point d’alerte sur l’évolution des paramètres des prix des produits pétroliers dans les trois zones. Le Ministre d’Etat, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, faisant l’intérim du Ministre de l’Economie Nationale, a été chargé de suivre de près cette situation.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a passé en revue l’état et l’administration du territoire national qui restent globalement dominés par l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été notamment marqué par :
- Les commentaires en sens divers suite à des tensions enregistrées au sein des Assemblées Provinciales de certaines provinces, notamment autour de l'élection des membres des Bureaux définitifs et des Gouverneurs des provinces ;
- L'accueil favorable de la population des avancées significatives enregistrées dans les consultations entamées par Son Excellence Madame la Première Ministre ;
- La poursuite des opérations militaires pour le retour de la paix et de la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l'Ituri.
A propos du banditisme et de la criminalité dans quelques villes et agglomérations, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a salué le bon déroulement de l'opération de grande envergure dénommée « Panthère noire », conduite par la Légion Nationale d'Intervention (LNI) en appui aux Unités Territoriales, pour sécuriser les quartiers de Kinshasa et d’autres villes du pays en proie à l’insécurité.
Les rapports du terrain font état de plusieurs arrestations et démantèlement des gangs « Kuluna » à la grande satisfaction de la population. La population a été encouragée à continuer à collaborer avec les forces de l'ordre pour dénoncer tout comportement suspicieux.
Sur un autre volet, les membres du Gouvernement ont été informés de la proposition du Gouvernement Zambien de tenir à Lubumbashi, à la quatrième semaine d'avril 2024, une Réunion Bilatérale pour discuter et finaliser les projets des dispositions des Accords Bilatéraux pour les postes Frontaliers Guichet Unique de Sakania, Kambimba et Kipushi, entre la Zambie et la République Démocratique du Congo.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a, au nom du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, présenté la situation sécuritaire qui prévaut dans l'Est de notre pays marquée par la poursuite d’opérations de défense de Forces Armées de la République Démocratique du Congo face aux attaques récurrentes de la coalition M23/RDF mais aussi aux incursions suivies des tueries et incendies des maisons par les terroristes ADF/MTN en territoire de Beni.
Dans l'Ouest du pays, la situation est sous contrôle des Forces de Défense et de Sécurité. Le retour des populations se poursuit progressivement dans leurs localités d'origine.
Sur tous les fronts, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo maintiennent leur engagement patriotique indéfectible dans la mission de pacification de toutes les poches d’insécurité concernées à travers le territoire national.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Situation des corps abandonnés dans les morgues de Kinshasa
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé le Conseil de la situation des corps abandonnés dans les morgues de la ville de Kinshasa.
A cet effet, le Rapport de mission de l’Inspection Générale de la Santé fait état d'une situation alarmante des morgues dans la capitale Congolaise. Il a été dénombré 2.287 corps abandonnés depuis plusieurs années.
Une autre mission d'identification et d'enterrement des corps abandonnés dans toutes les morgues de Kinshasa a été diligentée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention dont le rapport, à mi-parcours, a confirmé cet état de choses tout en mentionnant des pesanteurs notamment du fait de la faible collaboration des services relevant de la province.
C'est pourquoi, vu l'urgence, le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa a été saisi en vue de faire le point sur la situation générale à ce sujet et de formuler des propositions concrètes pour résoudre ce problème qui constitue une urgence de santé publique.
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a rappelé que les morgues sont des installations spécialisées servant de réception, de stockage et examen des corps post-mortem, leur environnement est contrôlé suivant les dispositifs de réfrigération des corps. A l'exception des cas qui requièrent une enquête judiciaire, il est inadmissible qu'une dépouille mortelle soit gardée pendant plus de 10 jours dans une morgue.
Le Conseil a pris acte de cette note d’information.
II.4. Deux notes d’information
La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a présenté au Conseil deux notes d’information.
La première a concerné le rapport relatif à la participation de la délégation de la République Démocratique du Congo à la réunion des Ministres en charge de l’Emploi et du Travail et des Partenaires Sociaux de la SADC tenue à Lubango, en Angola du 27 au 28 mars 2024.
Elle a rapporté les décisions qui ont été prises lors de ces travaux allant dans le sens d'améliorer et de renforcer les capacités des Etats membres en matière des stratégies macroéconomiques et sectorielles favorables à l'emploi et au développement des politiques communes relatives à l'emploi.
Au sujet du Rapport sur l'état du marché du travail dans la SADC et sur les stratégies macroéconomiques et sectorielles en faveur de l'emploi pour les Etats membres, notre pays a insisté sur deux objectifs, à savoir : la gouvernance du marché du travail et la mise en place des stratégies macroéconomiques et sectorielles en faveur de l'emploi qui ne peuvent efficacement être atteints que dans un environnement de paix.
En ce qui concerne le Projet de protocole de la SADC sur l'emploi et le travail et des Conventions prioritaires qui a été adopté à Kinshasa en mars 2023, acquis du mandat de la RDC à la tête de la SADC, les Etats ont été encouragés à finaliser le processus de sa ratification autant qu’une série de conventions prioritaires recensées.
Quant au Plan d'action sur la migration de la main-d'œuvre de la SADC (LMAP) (2020-2025), les Ministres et les Partenaires Sociaux ont exhorté les Etats à poursuivre sa mise en œuvre. Une réunion réunissant les délégués des Ministères du Travail et de l’Intérieur sera organisée au courant de l'année 2024 pour aborder cette problématique.
Enfin, une visite ministérielle officielle a été organisée au Centre local d'entrepreneuriat de LUBANGO (CLESE). Ce centre a attiré l'attention de la délégation Congolaise sur le fait qu'il propose des solutions globales en vue de promouvoir l'entrepreneuriat et de favoriser l'innovation ; la croissance et la prospérité des petites et moyennes entreprises afin de les aider à devenir le moteur du développement économique.
La deuxième note d’information a porté sur l’organisation de la fête du 1er mai 2024, journée Internationale du Travail. Depuis plus de 9 éditions, a – t – elle rappelé, le défilé traditionnel organisé en marge de ces festivités a été remplacé par un grand rassemblement des masses laborieuses. La célébration officielle de cette année qui restera dans la tradition de ces dernières années se fera au Palais du Peuple à Kinshasa.
Si le thème international retenu depuis quatre ans, en attendant le communiqué de l’Organisation internationale du travail OIT est : « Promouvoir le travail décent dans un monde en mutation », et partant du fait que l’emploi figure au premier rang de six priorités pour son second quinquennat d’une part ; et, de la situation que traverse le pays d’autre part, la Ministre du Travail et les partenaires ont proposé le thème suivant au plan national : « Paix et sécurité, gage de la promotion de l’emploi. »
Les travailleurs en République Démocratique du Congo étant victimes des affres de la guerre d’agression menée par le Rwanda vont apporter un message fort face à cette situation pour soutenir les efforts de pacification entrepris par le Président de la République et le Gouvernement.
Le Conseil a pris acte de ces Notes d’information.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté les relevés de décisions prises lors de la 132ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres du 12 avril 2024.
IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN TEXTE
IV.1. Projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 27 avril 2024.
Elle a soutenu que cette prorogation permettra à nos forces de défense et de sécurité de faire face à l’activisme de la coalition M23/RDF, des terroristes ADF/MTN et d’autres groupes armés qui insécurisent nos populations dans quelques coins de cette partie du pays.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance-Loi.
Commencée à 15h39’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 17h24’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE
Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement
Après une longue période de polémique, de confusion et, même, de campagne fratricide à l’interne, l’Union sacrée de la Nation décide d’organiser, finalement, ce mardi 23 avril 2024, l’élection primaire pour désigner et présenter officiellement son candidat dans la course au perchoir de l’Assemblée nationale.
D’après Augustin Kabuya Tshilumba, qui a confirmé ce rendez-vous, en sa qualité de Responsable de la première force politique de cette coalition majoritaire, la bataille se déroulera au Palais du peuple et concerne trois fauves. Il s’agit de Modeste Bahati Lukwebo, Vital Kamerhe et Christophe Mboso N’kodia Mpwanga. Il est préférable de rappeler, en toute objectivité, que chacun de ces challengers charrie une longue et riche expérience politique. Modeste Bahati Lukwebo, Président de l’AFDC-A, a exercé plusieurs fois les fonctions ministérielles en RD. Congo sous Joseph Kabila. Il venait, tout récemment, d’occuper le perchoir de la Chambre haute du Parlement. C’est donc une valeur sure à ne pas négliger. Pour sa part Vital Kamerhe, Président de l’UNC, a visiblement du vent en poupe. Après avoir occupé le poste de Ministre de l’Economie au sein du Gouvernement Sama, l’homme cherchera à briguer la Présidence de la Représentation nationale, poste qu’il a occupé par le passé. Entretemps, l’enjeu pour Christophe Mboso sera de succéder à lui-même, lui qui a occupé ce fauteuil au lendemain de la destitution du Bureau Mabunda. Les députés de l’Union sacrée sont donc face à une série d’équations. Vivement la ‘‘démocratie’’.
La Pros.
Au cours de son audience publique tenue ce lundi 22 avril 2024, la Cour Constitutionnelle, siégeant en matière de correction des erreurs matérielles, a tranché en faveur de 19 élus nationaux seulement. Leurs requêtes ont été déclarées, après un travail laborieux, fondées et recevables. La Haute Cour avait, par contre, réceptionné, en bonne et due forme, au total, 134 dossiers.
Parmi les députés repêchés figurent, entre autres, Serge Bahati, Séraphine Kilubu et Jean Bakomito. Ils sont respectivement élus des territoires de Kabare, Tshangu et Isiro. On retiendra que Joseph Muteba Kasambay a été, lui aussi, repêché pour le compte de la circonscription électorale de Lubumbashi. Olivier Nsendula Kazadi l’a été, plutôt, pour la circonscription de Katanda. Pour le cas de Tshilenge, c’est le député Mukendi Fontshi Kanyinda qui a, finalement, récupéré son siège à l’Assemblée nationale. Robert Niondo Toko, s’apprêtera, lui, à représenter la population de Moanda au cours de cette quatrième législature. Ce n’est pas tout. Pour la circonscription de Kibombo, la Cour a donné raison à Prosper Tunda Kasongo. Pendant ce temps, Sudi Al Amin Zimamoto prendra soin de siéger pour la circonscription de Kasongo. S’agissant d’Irumu, c’est le député Célestin Mbodina Irumu qui a récupéré son siège. Pour avoir réussi à convaincre la Haute Cour avec des preuves tangibles, Jacques Titako aura, lui, la charge de la circonscription de Poko. Et la liste n’est pas exhaustive.
Voici les noms des Députés concernés :
1. MUTEBA KASAMBAY Joseph : Lubumbashi
2. NSENDULA KAZADI Olivier : KATANDA
3. MUKENDI FONTSHI KANYINDA : TSHILENGE
4. NIONDO TOKO Robert : MOANDA
5. TUNDA KASONGO LUKALI Prosper : KIBOMBO
6. SUDI AL AMIN ZIMAMOTO : KASONGO
7. KILUBU KUTUNA Séraphine : TSHANGU
8. MBODINA IRIBI Pierre Célestin : IRUMU
9. TITAKO ONGOKI Jacques : POKO
10. KOLONGO DARUWEZI Élie : UBUNDU
11. BAHATI MAYGENDE Serge: KABARE
12. MWINA KYANGEBENI Joseph: Mont amba
13. KAWEN KABWIT Francine : LUBUDI.
14. NDJAZA LINDE Jean Marie : DJUGU
15. MUYOMBI TSHIMBU Jethro : LUBUMBASHI
16. BAKOMITO GAMBU Jean : ISIRO
17. SHAKASAKA TETE : TSHANGU
18. LOTIKA LIKWELA Theoveul : KISANGANI
19. MUNGANGA GADIMBA Cleophas : BULUNGU
La Pros.
*On ne dit jamais NON sans envisager l'alternative du OUI, et vice-versa !
Dans toutes les relations humaines - quels qu'en soient les domaines et les niveaux - on décide du OUI ou du NON par rapport à une situation donnée.
Cette situation est cependant tributaire des enjeux en présence, enjeux qui, les plus souvent, ne sont pas statiques en raison des dynamiques internes ou externes sur lesquelles, généralement, les humains que nous sommes n’ont aucun contrôle absolu.
Il nous arrive, en conjoints, de nous dire la nuit NON pour telle initiative ou telle autre (Honni soit mal qui y pense !).
Mais, ce NON-là peut se transformer en "OUI, MAIS" à midi et en "OUI" le soir.
La raison est simple : nous sommes dotés de facultés correctives après mûre réflexion.
Depuis son accession à l'indépendance le 30 juin 1960, la partie orientale du pays comprenant la Province Orientale, le Kivu et le Katanga n'a jamais été véritablement en paix sur un minimum de deux décennies.
Son Guinness World Records comprend des premières :
- première sécession au Katanga avec Tshombe,
- première rébellion en Province Orientale avec Lumumba,
- première agression au Kivu, région écumée actuellement par pas moins d'une centaine de groupes armés, surtout ces trois dernières décennies.
Que faire alors ?
La recette indiquée, en l'occurrence le DIALOGUE, a servi à toutes les sauces, si bien que sevrée, une bonne partie de l'opinion congolaise ne veut plus en entendre parler. C'est une posture normale.
Malheureusement, ces temps derniers, si on ne veut pas " perdre la nationalité congolaise pour se faire attribuer la nationalité rwandaise ", il est interdit aux Congolais de plaider pour le Dialogue !
Pourtant, on finira bien par se mettre tôt ou tard autour d'une table. Pour paraphraser celui dont le nom est interdit d'être prononcé sur la place publique avec garantie d'une pendaison par clameur publique, *"L'histoire a en effet abondamment démontré que même en cas de victoire militaire, la consolidation de la paix se fait toujours autour d'une table".
Du leadership naturel de la RDC, c'est encore lui qui disait une année plus tôt : "Dans ce monde, qui est devenu un grand village, l'avenir de la République Démocratique du Congo dépend également de ses relations internationales.
Aussi, de par sa position géostratégique au cœur de l'Afrique, elle doit reprendre sa place pour jouer le rôle que l'Afrique et le monde attendent d'elle".
Et aussi, tenez bien : "Puisque c'est sur le territoire congolais que se déroulent ces conflits et que ce sont les populations congolaises qui en souffrent le plus, la République Démocratique du Congo doit assumer le leadership dans la quête d'une solution véritable et durable".
Cet orateur, on s'en doute : c'est Joseph Kabila.
Or, à bien circonscrire le contexte politique, diplomatique et sécuritaire (on peut d'ailleurs ajouter économique) dans les Grands Lacs, jamais depuis 1960 ou même depuis 1990 Kinshasa n'a été aussi en meilleure position pour en finir avec la crise sécuritaire à l'Est que maintenant, sous Félix Tshisekedi, et cela par la voie inéluctable du Dialogue.
Tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux nous y poussent : Sadc, Cééac, Cae (East africa community), mais aussi UA, Onu, UE, Otan.
Déjà, aucun des neuf pays voisins de la RDC n'y est formellement opposé.
Preuve que la communauté internationale y est pour.
Que gagne alors Kinshasa d'une intransigeance tous azimuts, en s'isolant en même temps diplomatiquement ?
La Chine et la Russie - deux des cinq pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies aujourd'hui plus proches de la RDC que les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne, ont des relations d'Etat à Etat avec Kigali et Kampala.
Qu'est-ce que Kinshasa, siège des Institutions, doit encore faire qui ne soit connu du public !
Tout l'est...
Aussi, quand on est en pole position et on veut obtenir le résultat escompté, on prend soin de ne pas humilier l'autre. Simplement parce que personne ne maîtrise l'avenir. "Les vaincus d'aujourd'hui peuvent devenir les vainqueurs d'hier", nous avait prévenus en son temps le Maréchal Mobutu.
Les Chrétiens connaissent le moment subliminal appelé : "temps de la visitation ".
C'est souvent dans l'euphorie de la distraction des" bénéficiaires " qu'il arrive. Et passe...inaperçu.
Ce moment, Kinshasa est en train de le vivre.
L'objectif de l'ennemi ou de l'adversaire est connu depuis la nuit des temps : ramener le vainqueur potentiel dans la situation antérieure.
Celle de la mauvaise posture.
On y est de plain-pied !
Omer Nsongo die Lema/CP
Mise au point de la Cellule de Communication de l'EPST : ni mandat d'amener, ni une quelconque arrestation de Mme le Secrétaire Général à l'EPST
Une vidéo viralement partagée ce matin dans les réseaux sociaux fait état d'une arrestation de Mme le Secrétaire Général de l'EPST, Christine NEPA NEPA pour détournements sur fond d'un mandat d'amener.
La Cellule de Communication du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, apporte un cinglant démenti et indique qu'il s'agit d'une vieille vidéo datant de 2023, prise par des hors-la-loi lorsque la patronne de l'Administration à l'EPST était menacée, agressée et injuriée par des Syndicalistes de TJS, une structure habituée à vandaliser et diffamer sans mandat les autorités de l'EPST.
Mme Christine NEPA NEPA, un haut cadre de l'Administration a été suspendue par le Vice-premier Ministre et Ministre de la Fonction publique en cette période d'expédition des affaires courantes, elle a introduit son recours gracieux et attend la réponse.
Elle n'a jamais été ni interpellée, ni mise aux arrêts à ce jour.
Il s'agit d'une fausse information fabriquée dans les laboratoires qui tentent par tous les moyens à salir le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique après avoir échoué de le déboulonner par toutes sortes de mensonges, d'intox, de désinformation et de diffamation ou calomnie à son égard.
Fait à Kinshasa, le 19 avril 2024
La Cellule de Commun
Dans le cadre de la mission scientifique du Cadastre Minier, son Directeur Général, Monsieur Popol Mabolia Yenga a été l’intervenant principal d’une conférence organisée par la structure estudiantine «Agora Juridique» ce vendredi 19 avril 2024 à l’Université Protestante du Congo (UPC), sous le thème: « Le secteur minier de la République démocratique du Congo: enjeux et perspectives ». Dans son intervention devant les étudiants en droit, pour la plupart, le DG du CAMI a premièrement présenté l’aperçu du secteur minier, avant d’appeler ces jeunes à se préparer, en tant que génération future, à reprendre le contrôle de l’exploitation minière industrielle qui est actuellement presque par terre, afin de relever le défi du développement du pays.
«Nous sommes une génération qui passe. Et la vôtre doit apprendre ce que c’est le secteur minier, ce que c’est le Code Minier. Nous sommes venus ici dans le cadre de notre mission scientifique, pour que vous soyez de ceux qui auront comme bagage une meilleure idée du secteur minier. Nous allons financer les meilleurs sujets de vos travaux de fin d’études ayant trait aux problèmes que nous rencontrons dans ce secteur, nous sommes certains que certains d’entre eux auront des propositions de solutions concrètes », a indiqué le Directeur général du Cadastre Minier.
Puis d’expliquer que : « Le secteur artisanal, ce sont les individus qui l’alimentent, et ils sont plus de 2 millions de personnes. En 1960, on produisait 300.000 tonnes du cuivre, et aujourd’hui on produit 4.500 tonnes. C’est pour vous faire comprendre la performance des congolais que nous sommes. Ça, c’est l’exemple de la GECAMINES. Vous devez savoir que les compagnies minières congolaises ne performent pas du tout. Il y a Kibali Gold qui fait 23 tonnes et la SOKIMO qui fait zéro tonne. Vous, les générations futures, devez reprendre le contrôle de l’exploitation minière industrielle. Si ça continue comme ça, vous allez vous rendre compte plus tard que tout appartient aux étrangers, pas aux congolais ».
Répondant aux questions des étudiants sur la problématique des enfants dans les mines, le patron de la porte d’entrée du secteur minier a laissé entendre que celle-ci est liée à la pauvreté. Monsieur Mabolia n’était pas le seul intervenant de cette conférence. À ses côtés, il y avait également Monsieur Jivet Ndela Kubokoso, professeur en Droit Minier à l'UPC ainsi que Monsieur Cyrille Mutombo, Vice-président de la Chambre des mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC).
Réagissant aux propos des étudiants qui ont, pendant leur débat contradictoire, estimé que le Code Minier de 2018 ne lutte pas totalement contre la pauvreté des communautés locales, le professeur Jivet Ndela a affirmé que le Code Minier de 2002 n’avait pas beaucoup d’instruments juridiques. Alors que celui de 2018 a développé beaucoup d’instruments afin de faire bénéficier au pays et aux congolais des avantages liés au secteur des mines. « Tout est là pour permettre à ce que les congolais bénéficient du nouveau code minier. Il y a plutôt déficit de formation des congolais sur le secteur minier afin qu’ils bénéficient de ce Code », a-t-il indiqué.
A son tour, Monsieur Mutombo s’est attelé à la stigmatisation du secteur minier. « Nous avons tous stigmatisé ce secteur, oubliant nos responsabilités. Nous oublions que le développement d’un pays est un exercice qui se conjugue par plusieurs personnes ou plusieurs secteurs. L’exploration pour trouver un gisement des mines, prend 5 années… Nous devons impérativement dissocier le développement du pays du secteur minier. La qualité des acteurs détermine la qualité de la lutte », a-t-il fait observer aux étudiants.
Par ailleurs, au terme de cette conférence hautement appréciée, les intervenants ont procédé à la remise des brevets aux étudiants ayant participé au débat contradictoire organisé conjointement par le Cadastre Minier et l'« Agora Juridique », structure estudiantine qui regroupe les étudiants de l'UPC et l'Université Catholique du Congo (UCC).
MB
‘’A cette fin, la RD. Congo doit envisager et étudier une action holistique dans tous les domaines pour forcer le Rwanda à accepter un dialogue stratégique avec lui sur base d’égalité et de respect mutuel. Sinon, la pieuvre KAGAME risque d’étouffer le Grand Congo par strangulation. Crier ou prier est lâche, seul le silence est grand! Disait Alfred de Vigny dans: ‘‘La mort du loup’’, écrit l’Ambassadeur André-Alain Atundu, dans une nouvelle tribune reprise, ci-dessous, au sujet des relations devenues très tendues entre Kinshasa et Kigali. Bien plus, il y déconseille toute sorte de méprise à l’effet contreproductif et, même, dangereux pour l’avenir de la RD. Congo et l’ensemble de la Régions des Grands Lacs.
Une méprise contreproductive et dangereuse
(Par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo)
Pour les congolais, le Rwanda est un Etat minus habens sinor carrément nihil habens, et KAGAME un crapaud nain qui veut se faire aussi gros que le bœuf, au risque d’exploser. Hélas, avec le temps, le Rwanda a réussi à se forger une stature internationale des pays sûrs et fiables en affaire, notamment par la vente du coltan auprès de certaines sociétés internationales et grâce à la signature d’un MOU sur les matières stratégiques.
Entretemps, KAGAME s’est révélé une dangereuse pieuvre étendant ses puissants tentacules sur l’Afrique subsaharienne et dans les milieux des grands centres de décisions internationales comme l’ONU et l’UE.
Dans cet ordre d’idées, KAGAME a conclu des accords militaires et d’affaires au point d’être présent au Mozambique, en RCA, au Benin, en Pologne, en RSA, au Zimbabwe, en Zambie, en Guinée Equatoriale et en République du Congo; sous le couvert des sociétés écrans qu’il dirige depuis KIGALI aidé, en cela, par l’activisme débordant de la Diaspora Tutsi.
Ces Etats et partenaires deviennent ainsi, par la force des choses, ses alliés au détriment de la République Démocratique du Congo. C’est ce qui explique la condamnation de l’agression rwandaise que du bout des lèvres, malgré tous les efforts diplomatiques du Président TSHISEKEDI.
A la vérité, il faut reconnaître que KAGAME a, patiemment et méthodiquement, construit son ambition hégémoniste: d’abord en s’imposant comme technicien et expert dans l’armée ougandaise formé dans les écoles militaires aux USA, ensuite comme meneur d’homme d’Ouganda jusqu’à la conquête du pouvoir à Kigali.
Grâce à sa victoire éclaire sur le régime de Kinshasa sous le couvert de l’AFDL, il s’est révélé un chef militaire efficace et avisé.
Enfin, en accédant au poste de Chef d’Etat, il s’est confirmé comme un leader ayant une vision sur l’avenir de l’Afrique et capable d’exercer un leadership en Afrique ou, tout au moins, sur la partie de l’Afrique où il est présent par la présence de ses contingents dans les différentes missions de l’ONU en Afrique par l’accord sur les réfugiés expulsés de Grande Bretagne et par la signature de MOU avec l’UE sur les produits stratégiques que son sous-sol ne détient pas, Kagame s’est affirmé comme un stratège.
Car, en effet, cet accord avec la Grande Bretagne, par exemple a, non seulement, résolu le problème d’immigrés indésirables dans ce pays, mais aussi, par conséquent et éventuellement, dans les autres pays européens.
D’où, leur silence stratégique.
Par ailleurs, l’histoire de l’humanité est remplie des cas de David tuant Goliath. La leçon à tirer de cette histoire, est qu’une victoire est plus une question d’option stratégique et de réalisme tactique plutôt que de force ou de rage.
Comprendre la nature d’un problème constitue un pas décisif dans la recherche d’une solution adéquate.
Et, au regard de la situation actuelle au Moyen-Orient ou en Ukraine, il apparaît qu’aucun Etat n’enverra ses citoyens à la mort pour les beaux yeux d’un Chef ou d’un Pays.
La défense de l’intégrité territoriale et de l’intégrité physique est d’abord, sinon exclusivement, de la responsabilité des citoyens du Pays agressé ou en danger.
Tout au plus, certains Etats pourraient intervenir en cas de victoire pour sanctuariser le territoire conquis.
En tout état de cause, la République Démocratique du Congo devrait s’employer, par tous les moyens, à couper toutes les sources d’approvisionnement du Rwanda grâce aux accords militaires, économiques ou d’affaires.
Car, l’atavisme de notre histoire grandiose et de notre glorieux passé ne suffit pas à nous garantir une victoire décisive sur le Rwanda.
A cette fin, la République Démocratique du Congo doit envisager et étudier une action holistique dans tous les domaines pour forcer le Rwanda à accepter un dialogue stratégique avec lui sur base d’égalité et de respect mutuel.
Sinon, la pieuvre Kagame risque d’étouffer le Grand Congo par strangulation.
Crier ou prier est lâche, seul le silence est grand! Disait Alfred de Vigny dans ‘‘La mort du loup’’.
Fait à Kinshasa, le 19/04/2024
Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo
Bureau Stratégique