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30 ans de génocide au Rwanda - 30 ans d’occupation de la RDC : La Communauté internationale veut faire de la RDC un pays éternellement assisté

30 ans, ça suffit. La communauté internationale n’a jamais considéré la République Démocratique du Congo comme un pays indépendant. Les affres de l’Est que subit la population de cette partie orientale de la RDC, n’est nullement l’affaire de ces prétendus internationaux. Le Rwanda, pays voisin et agresseur de la RD Congo, fête ses 30 ans de génocide et vient de signer un accord de coopération avec la France sur le développement.

Dans une émission à la Radiotélévision nationale Congolaise, plusieurs thématiques autour du silence de la communauté internationale et son regard partisan sur le pays agresseur de la RD Congo ont été abordées par les différents analystes et professeurs.

Pour sa part, le professeur Isidore Ndaywel fait remarquer que la communauté internationale apprend comment produire ses propres richesses pour devenir économiquement fort pendant qu’on nous colle l’étiquette des pays pauvres.

Depuis plus de 30 ans que l’Est de la RD Congo est victime de l’occupation des groupes armés, des violences à répétition, des tueries… dans l’indifférence de la communauté internationale.

Cette communauté internationale veut faire de la République démocratique du Congo, une caisse de résonnance à cause de son immense territoire, ses multiples richesses et ses potentialités. L’Est de RD Congo est vu par l’occident comme une partie génératrice des ressources au regard de ce dont il regorge. Depuis 30 ans, les groupes armés opèrent dans la partie est de RDC avec l’appui de  Kagame, l’homme au cœur d’acier et au visage impitoyable. Il veut à tout prix que la partie Est de la RD Congo soit sous son contrôle.

Les raisons de silence de la Communauté internationale

Depuis son accession à l’indépendance, la question de la souveraineté de la RD Congo reste ambigüe d’autant plus que cette souveraineté est quelque fois remise en cause par l’étranger et aussi par les Congolais eux- mêmes.

La RDC serait ainsi une victime offerte à l’étranger à cause de ce qu’elle présente au monde comme potentialités à travers son immense territoire qui  fait d’elle une véritable proie. Son histoire ressemble à la récitation du « Corbeau et le Renard » ; tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute.

Le Congo est considéré comme une affaire à rentabiliser. La perception occidentale face à la RD Congo est que celle-ci doit demeurer un pays éternellement assisté, non, considéré le Congo comme un Etat.

Michel Okaso

 

 

30 ans de génocide au Rwanda - 30 ans d’occupation de la RDC : La Communauté internationale veut faire de la RDC un pays éternellement assisté
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RDC : Ouverture du Conclave sur le Bassin du Congo pour la promotion d’un avenir durable

Le Centre d'Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS) de Kinshasa-Gombe a accueilli l'ouverture du Conclave sur le Bassin du Congo ce lundi 22 avril 2024. Un événement majeur réunissant 130 participants venant de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Mme L'Ambassadeur Lucy Tamlyn a honoré de sa présence la cérémonie d'ouverture, marquant ainsi l'importance de cette initiative. Ce conclave de 3 jours offre une plateforme unique aux acteurs locaux pour se connecter, partager des meilleures pratiques et collaborer afin de trouver des solutions adaptées aux défis spécifiques de la région. En mettant l'accent sur le développement local et la participation citoyenne, les participants auront l'opportunité de concevoir des projets novateurs qui répondent aux besoins des populations des pays du Bassin du Congo.

Protection de la biodiversité du Bassin du Congo

L'Ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo, Mme Lucy Tamlyn, a prononcé un discours poignant lors de l'ouverture du Conclave sur le Bassin du Congo, mettant en lumière l'importance cruciale de la coopération régionale pour la préservation de cet écosystème vital. Soulignant l'engagement des Etats-Unis à soutenir les efforts de conservation et de développement durable dans la région, elle a mis en avant le Programme CARPE comme un outil essentiel pour la protection de la biodiversité du Bassin du Congo.

Entre ces lignes, elle a exprimé sa confiance dans la capacité des participants à travailler ensemble pour garantir un avenir durable pour le Bassin du Congo, malgré les menaces croissantes qui pèsent sur cette région. Elle a souligné la nécessité du partenariat et de la coordination entre les différents acteurs engagés dans la préservation de cet écosystème vital, appelant à une action concertée pour faire face aux défis environnementaux auxquels la région est confrontée.

De plus, Mme Lucy Tamlyn a insisté sur l'urgence d'agir pour protéger le Bassin du Congo, qui abrite une biodiversité exceptionnelle et fournit des services écosystémiques essentiels à la population locale et mondiale. Elle a appelé à une mobilisation collective pour lutter contre la déforestation, la chasse illégale et d'autres activités préjudiciables à cet écosystème fragile.

Enfin de compte, elle a exhorté tous les acteurs concernés à unir leurs efforts pour assurer la préservation à long terme du Bassin du Congo, soulignant que la protection de cet écosystème vital est non seulement une responsabilité régionale, mais aussi mondiale. Son discours a mis en lumière l'engagement des Etats-Unis à soutenir les efforts de conservation dans la région et a souligné l'importance de la coopération internationale pour relever les défis environnementaux actuels.

Préservation des forêts

Le Professeur Malasi, Conseiller Politique, Diplomatique et en charge du changement climatique de son excellence Mme la Ministre d'Etat en charge de l'Environnement, a souligné l'importance des peuples autochtones comme gardiens traditionnels des forêts du Bassin du Congo. Il a rappelé que les communautés locales sont les véritables propriétaires des forêts, ayant vécu en harmonie avec ces écosystèmes pendant des millénaires.

Il a également évoqué l’aspect de l'unité régionale autour de la protection des forêts du Bassin du Congo. Au-delà des frontières nationales et des différences idéologiques, la forêt est devenue un symbole d'unification et de collaboration pour les pays de la région. La lutte contre les changements climatiques et la préservation des ressources forestières sont des objectifs communs qui rassemblent les nations.

«Le gouvernement de la RDC reconnaît l'importance de soutenir les initiatives des artistes et des acteurs de la société civile qui promeuvent des pratiques durables et respectueuses de l'environnement. En encourageant la créativité et l'innovation, cherche à tirer parti de ces partenariats pour trouver des solutions concrètes aux défis environnementaux auxquels le pays est confronté», a-t-il ajouté.

Par conséquent, la participation des artistes et de la société civile dans la préservation des forêts du Bassin du Congo est cruciale pour lutter contre le changement climatique et assurer un avenir durable pour la région. Etant donné que les communautés locales dépendent des ressources forestières pour leur survie, mais il est essentiel de trouver des alternatives à la déforestation pour préserver ces écosystèmes fragiles.

Cette initiative d'inclure les artistes dans le Conclave a été saluée comme un pas significatif vers une sensibilisation plus large et plus efficace. En effet, la culture orale des peuples bantous joue un rôle essentiel dans la transmission des valeurs et des connaissances, renforçant ainsi l'engagement communautaire en faveur de la préservation de la biodiversité.

Mais aussi par la sensibilisation du public et la promotion de modes de vie respectueux de l'environnement. De ce fait, Le gouvernement est prêt à soutenir les projets et les idées des artistes qui contribuent à la protection des forêts, à la lutte contre le changement climatique et à la recherche de financements internationaux pour ces initiatives.

Au cours des prochains jours, les participants travailleront ensemble pour identifier des domaines prioritaires et formuler des propositions concrètes visant à investir dans le bien-être et le développement des communautés locales. Ces projets contribueront à renforcer les capacités des acteurs locaux, à promouvoir la durabilité environnementale et à favoriser une croissance économique inclusive dans la région.

Niclette Ngoie

RDC : Ouverture du Conclave sur le Bassin du Congo pour la promotion d’un avenir durable
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Félix Tshisekedi, situation sécuritaire à l'Est et " temps de la visitation’’

 

*On ne dit jamais NON sans envisager l'alternative du OUI, et vice-versa !

Dans toutes les relations humaines - quels qu'en soient les domaines et les niveaux - on décide du OUI ou du NON par rapport à une situation donnée. 

Cette situation est cependant tributaire des enjeux en présence, enjeux qui, les plus souvent, ne sont pas statiques en raison des dynamiques internes ou externes sur lesquelles, généralement, les humains que nous sommes n’ont aucun contrôle absolu. 

Il nous arrive, en conjoints, de nous dire la nuit NON pour telle initiative ou telle autre (Honni soit mal qui y pense !).

Mais, ce NON-là peut se transformer en "OUI, MAIS" à midi et en "OUI" le soir.

La raison est simple : nous sommes dotés de facultés correctives après mûre réflexion. 

Depuis son accession à l'indépendance le 30 juin 1960, la partie orientale du pays comprenant la Province Orientale, le Kivu et le Katanga n'a jamais été véritablement en paix sur un minimum de deux décennies. 

Son Guinness World Records comprend des premières : 

- première sécession au Katanga avec Tshombe,

- première rébellion en Province Orientale avec Lumumba,

- première agression au Kivu, région écumée actuellement par pas moins d'une centaine de groupes armés, surtout ces trois dernières décennies. 

Que faire alors ? 

La recette indiquée, en l'occurrence le DIALOGUE, a servi à toutes les sauces, si bien que sevrée, une bonne partie de l'opinion congolaise ne veut plus en entendre parler. C'est une posture normale.

Malheureusement, ces temps derniers, si on ne veut pas " perdre la nationalité congolaise pour se faire attribuer la nationalité rwandaise ", il est interdit aux Congolais de plaider pour le Dialogue !

Pourtant, on finira bien par se mettre tôt ou tard autour d'une table. Pour paraphraser celui dont le nom est interdit d'être prononcé sur la place publique avec garantie d'une pendaison par clameur publique, *"L'histoire a en effet abondamment démontré que même en cas de victoire militaire, la consolidation de la paix se fait toujours autour d'une table". 

Du leadership naturel de la RDC, c'est encore lui qui disait une année plus tôt : "Dans ce monde, qui est devenu un grand village, l'avenir de la République Démocratique du Congo dépend également de ses relations internationales.

Aussi, de par sa position géostratégique au cœur de l'Afrique, elle doit reprendre sa place pour jouer le rôle que l'Afrique et le monde attendent d'elle".

Et aussi, tenez bien : "Puisque c'est sur le territoire congolais que se déroulent ces conflits et que ce sont les populations congolaises qui en souffrent le plus, la République Démocratique du Congo doit assumer le leadership dans la quête d'une solution véritable et durable".

Cet orateur, on s'en doute : c'est Joseph Kabila.

Or, à bien circonscrire le contexte politique, diplomatique et sécuritaire (on peut d'ailleurs ajouter économique) dans les Grands Lacs, jamais depuis 1960 ou même depuis 1990 Kinshasa n'a été aussi en meilleure position pour en finir avec la crise sécuritaire à l'Est que maintenant, sous Félix Tshisekedi, et cela par la voie inéluctable du Dialogue. 

Tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux nous y poussent : Sadc, Cééac, Cae (East africa community), mais aussi UA, Onu, UE, Otan.

Déjà, aucun des neuf pays voisins de la RDC n'y est formellement opposé. 

Preuve que la communauté internationale y est pour.

Que gagne alors Kinshasa d'une intransigeance tous azimuts, en s'isolant en même temps diplomatiquement ? 

La Chine et la Russie - deux des cinq pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies aujourd'hui plus proches de la RDC que les Etats-Unis, la France et la Grande Bretagne, ont des relations d'Etat à Etat avec Kigali et Kampala.

Qu'est-ce que Kinshasa, siège des Institutions, doit encore faire qui ne soit connu du public !

Tout l'est... 

Aussi, quand on est en pole position et on veut obtenir le résultat escompté, on prend soin de ne pas humilier l'autre. Simplement parce que personne ne maîtrise l'avenir. "Les vaincus d'aujourd'hui peuvent devenir les vainqueurs d'hier", nous avait prévenus en son temps le Maréchal Mobutu. 

Les Chrétiens connaissent le moment subliminal appelé :  "temps de la visitation ". 

C'est souvent dans l'euphorie de la distraction des" bénéficiaires " qu'il arrive. Et passe...inaperçu. 

Ce moment, Kinshasa est en train de le vivre.

L'objectif de l'ennemi ou de l'adversaire est connu depuis la nuit des temps : ramener le vainqueur potentiel dans la situation antérieure. 

Celle de la mauvaise posture.

On y est de plain-pied !

Omer Nsongo die Lema/CP

Félix Tshisekedi, situation sécuritaire à l'Est et " temps de la visitation’’
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Ni arrêtée, ni interpellée, EPST : Christine Nepa Nepa est totalement libre

 

Mise au point de la Cellule de Communication de l'EPST : ni mandat d'amener, ni une quelconque arrestation de Mme le Secrétaire Général à l'EPST

Une vidéo viralement partagée ce matin dans les réseaux sociaux fait état d'une arrestation de Mme le Secrétaire Général de l'EPST, Christine NEPA NEPA pour détournements sur fond d'un mandat d'amener. 

La Cellule de Communication du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, apporte un cinglant démenti et indique qu'il s'agit d'une vieille vidéo datant de 2023, prise par des hors-la-loi lorsque la patronne de l'Administration à l'EPST était menacée, agressée et injuriée par des Syndicalistes de TJS, une structure habituée à vandaliser et diffamer sans mandat les autorités de l'EPST. 

Mme Christine NEPA NEPA, un haut cadre de l'Administration a été suspendue par le Vice-premier Ministre et Ministre de la Fonction publique en cette période d'expédition des affaires courantes, elle a introduit son recours gracieux et attend la réponse. 

Elle n'a jamais été ni interpellée, ni mise aux arrêts à ce jour. 

Il s'agit d'une fausse information fabriquée dans les laboratoires qui tentent par tous les moyens à salir le professeur Tony Mwaba Kazadi, Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique après avoir échoué de le déboulonner par toutes sortes de mensonges, d'intox, de désinformation et de diffamation ou calomnie à son égard. 

Fait à Kinshasa, le 19 avril 2024

La Cellule de Commun

Ni arrêtée, ni interpellée, EPST : Christine Nepa Nepa est totalement libre
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