Gérard NJOYA, journaliste et rédacteur en chef à Actu Chine-Cameroun, et Tricya Musansi Basilubo, journaliste au quotidien Le Forum des AS en RDC, ont été invités par CGTN Français à discuter du développement durable avec des jeunes africains et chinois, mettant en avant la gestion responsable des ressources naturelles, la réduction de la pollution, et l'égalité sociale.
Ils ont souligné l'importance de la coopération Afrique-Chine pour préserver les forêts et partager des expériences. Innovation agricole, protection des forêts et développement vert sont essentiels pour un avenir durable.
*Après la disparition d’Ebrahim Raïssi, président de la République islamique d’Iran, et du ministre des Affaires étrangères iranien dans un accident d'hélicoptère ce dimanche, le Saint-Père a envoyé un télégramme de condoléances adressé à l'ayatollah Sayyed Ali Hosseini Khamenei, Guide suprême de la République islamique d'Iran. Le Pape assure à l'Iran et aux familles des victimes de sa proximité dans ces moments difficiles.
Informé de la mort brutale duprésident Ebrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian le 19 mai dernier dans le crash d’un hélicoptère, le Pape a adressé ses condoléances dans un télégramme envoyé à Ali Khamenei, chef suprême de la République islamique d'Iran. Le Souverain pontife confie «les âmes des défunts à la miséricorde du Tout-Puissant», «avec des prières pour ceux qui pleurent leur perte, en particulier leurs familles». François «assure de sa proximité spirituelle à la nation iranienne en ce moment difficile».
Un accident d'hélicoptère
L'appareil à bord duquel se trouvait le président Raïssi, ainsi que huit autres personnes, dont le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, s'est écrasé dimanche dans les montagnes du nord-ouest de la province iranienne d’Azerbaïdjan, d'où il revenait. Seule la queue de l'hélicoptère est restée intacte, tandis que le cockpit a été carbonisé. Les circonstances du crash n'ont pas encore été élucidés, bien que l'on soupçonne que la cause de l'accident présumé soit attribuable aux mauvaises conditions météorologiques qui sévissaient dans la région, ce qui a rendu les opérations de sauvetage extrêmement difficiles, avec plus de 70 équipes travaillant immédiatement après la catastrophe. C'est un drone envoyé de Turquie qui a repéré la zone de l'accident.
Cérémonies funéraires
Mardi 21 mai, le long processus des célébrations funéraires du président débutera par une première cérémonie à Tabriz. Il s'achèvera jeudi à Mashhad, lorsque la dépouille du président Raïssi rejoindra le sanctuaire de l'imam Reeza, la plus grande mosquée du monde en termes de superficie. Les premières funérailles auront lieu à Tabriz, ville proche du lieu de l'accident; dans la soirée, il y aura une cérémonie funéraire à Qom, le lieu où le jeune Raissi a été formé au séminaire. Mercredi, la cérémonie se déroulera à Téhéran, la capitale, a déclaré le vice-président Mahsen Mansouri à la télévision. Dans la matinée du 23 mai, ils se rendront dans le sud du Khorasan avant d'arriver au sanctuaire de l'imam Reza.
Voici le communiqué (20/05/2024) de presse du porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 ;
- Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une Guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
- Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR) ;
La NNSA (ou National Nuclear Security Administration ou agence nationale de sécurité nucléaire; agence semi-autonome au sein du Département de l’Energie établie en 2000, _NDLR_ ) des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d'Amérique; occupants du sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, _NDLR_ ) a déclaré récemment (17/05/2024) que son Pays a effectué le 3ème (14/05/2024) essai nucléaire subcritique depuis l'accession au pouvoir de l'actuelle Administration US.
C’est un acte fort dangereux de nature à ;
- rendre plus instable la sécurité planétaire qui empire à l'extrême
- exercer une grave influence négative sur l'équilibre stratégique entre les principales Puissances nucléaires.
Les USA sont le seul Pays à avoir employé l'arme nucléaire sur notre Planète. De même, ils possèdent le plus grand arsenal nucléaire et ont effectué le plus grand nombre d'essais nucléaires dans le monde. Ils n'ont donc pas le droit de parler d'une menace de guerre nucléaire de quelqu'un d’autres.
Ayant introduit l'année dernière (18/07/2023) leur sous-marin nucléaire stratégique (l'USS Kentucky SSBN-737, l'un de leurs SNLE ou sous-marin nucléaire lanceur d'engins de classe Ohio de l'US Marine Corps; long de 170 m, équipé des ICBM Trident II D5 d'une portée maximale de plus de 12.000km pouvant contenir jusqu'à 8 têtes nucléaires, d'une vitesse de 46km/h ayant un déplacement de 19.000t et transportant les torpilles MK-48, _NDLR_ ) dans la Péninsule coréenne pour la 1ère fois depuis une quarantaine d'années (1981), ils ont fait fonctionner souvent le NCG (ou Nuclear Consultative Group ou groupe de consultation nucléaire) USA-ROK destiné à comploter l'utilisation d'armes nucléaires contre la RPDC et comptent effectuer en août 2024 avec la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord - qui tire son origine, avec siège à l'étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) des exercices d'opérations nucléaires réelles.
L'instabilité stratégique régionale et mondiale causée par la conduite unilatérale des USA nous oblige à reconsidérer les mesures nécessaires à améliorer notre dispositif de dissuasion nucléaire général dans le cadre de notre souveraineté et de notre option possible.
La RPDC ;
- ne tolérera pas l'apparition d'un déséquilibre stratégique et d'un vide de sécurité dans la Péninsule coréenne
- sauvegardera efficacement la sécurité de l'État ainsi que ses droits et intérêts grâce à une puissante action de dissuasion face aux menaces nucléaires des USA.
Ce dimanche 19 Mai 2024, le successeur de Marcel Madila Basanguka, désigné par le Vatican, a été installé par la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) à la tête de cette province ecclésiastique, comprenant neuf diocèses éparpillés dans le grand Kasaï.
Au cours d’une cérémonie grandeur nature de prise de possession canonique sur l’esplanade de la pro cathédrale Saint Clément de Kananga, le nouvel ordinaire du lieu a lancé sa devise épiscopale: « Un seul cœur, une seule âme», qu’il présente comme fil conducteur de son action pour relever les défis actuels de l’église locale.
Félicien Ntambwe Kasembe s’est engagé à tout donner pour notamment : Une communion retrouvée au sein de l’église de Kananga , une évangélisation renouvelée et pour une gestion qu’il veut "prévoyante, transparente, professionnelle et rigoureuse " .
" Un seul cœur, une seule âme est une marque distinctive de la première communauté chrétienne et critère d’authenticité de notre vie dans l’esprit, de notre vie comme disciples de Jésus-Christ ; ça veut donc , signifier cette unité profonde qui va au-delà de tout signe extérieur et des clivages de toute sorte. Cette devise épiscopale est pour moi l’inspiration profonde reçue du seigneur pour mon ministère, l’appel fondamental qu’il m’adresse partout et la ligne directrice de ce ministère épiscopal " a-t-il clarifié.
Et de préciser :
"Nous allons ensemble travailler pour l’unité de notre église, pour ramener l’évangélisation dans les confins de notre archidiocèse ; Enfin , tout en cherchant de nouveaux moyens pour la mission évangélisatrice de notre église, il nous faudra apprendre à bien gérer ce que nous avons déjà, en vue d’offrir à l’église et à nos populations des meilleurs infrastructures pour des services diversifiés et viables " Félicien Ntambwe Kasembe succès à Marcel Madila Basanguka, à la tête de l’épiscopat de Kananga. Il a d’abord été nommé Administrateur apostolique de l’archidiocèse en 2022 après la renonciation aux charges épiscopales de l’ancien archevêque avant l’âge canonique. Il a été confirmé archevêque de Kananga le 19 Mars 2024 par la décision du Saint-Siège.
Un lot d'engrais chimiques, don de son Excellence Monsieur le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est désormais disponible au Bureau du Programme National du Riz (PNR) à N'Djili.
Cette annonce émane du Ministère de l’Agriculture, dirigé par M. José Mpanda, qui précise que seules les Structures enregistrées au budget économiques 2024 sont concernées par cette dotation. La même source renseigne que la livraison de ces produits chimiques aura lieu, aux alentours de 10 heures, ce mercredi 22 mai 2024, au Bureau du Programme National Riz, situé dans la commune de N’djili, dans la partie Est de la Kinshasa.
« Le Ministre de l’Agriculture, Son Excellence Maître José MPANDA KABANGU, porte à la connaissance de toutes les structures enregistrées au budget d’interventions économiques 2024 au Ministère de l’Agriculture, qu’un lot d’engrais chimiques, don de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, est disponible au bureau du Programme National Riz (PNR), à N’djili, et que ce lot d’engrais leur sera distribué ce mercredi 22 mai 2024 à partir de 10h00 », rapporte le communiqué de la Cellule de communication du Ministère de l’Agriculture, qui flotte sur la toile, depuis le début de la semaine en cours.
La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) condamne fermement la tentative de coup d'Etat survenue, aux petites heures du dimanche 19 mai dernier, à Kinshasa. Elle félicite vivement les Forces armées de la République démocratique du Congo pour le travail accompli pour étouffer cette initiative insurrectionnelle. La SADC invite, par ailleurs, la communauté internationale à apporter son soutien à la population congolaise et exhorte les Etats membres à adhérer au protocole qui la régit, sur la coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, et qui vise à promouvoir la paix et la sécurité dans la Région, à protéger les populations de la Région de toute instabilité découlant des atteintes à l'ordre public, à formuler une politique étrangère commune en faveur de la Région et à coopérer dans les domaines de sécurité et de défense.
Rappelons que la SADC est une organisation de 16 États membres (Afrique du Sud, Angola, Botswana, Comores, RDC, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Tanzanie, Zambie, et Zimbabwe) créé en 1980 sous le nom de Conférence de coordination du développement de l'Afrique australe (SADCC) et transformée en août 1992 en Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC). Elle a pour mission de promouvoir la croissance économique et le développement socio-économique durable et équitable par le biais de systèmes efficients et productifs, du renforcement de la coopération et de l’intégration, de la bonne gouvernance et de la paix et de la sécurité durables, afin que la Région s’impose comme un acteur compétitif et efficace sur la scène des relations internationales et au sein de l’économie mondiale.
(Par Paul Van den Waer, Professeur associé à l’IRAC, Institut de Recherche sur l’Afrique Centrale, Géopoliticien, spécialiste des questions de sécurité en Afrique)
Vital Kamerhe, la cible ratée ou victime expiatoire ?
*Dimanche 19 mai 2024, Kinshasa a été secouée par une tentative de coup d’Etat qui a révélé les fragilités et les tensions au sein du pouvoir en République Démocratique du Congo (RDC). Cette tentative visait à éliminer l’allié clé du Président de la République, Vital Kamerhe, Vice-Premier Ministre chargé de l’Economie et pressenti Président de la toute nouvelle Assemblée Nationale.
Tentative de Coup d’Etat militaire ?
Les événements de la nuit du 19 mai ont débuté par des tirs et une confusion autour de la résidence de Vital Kamerhe, d’abord, et du Palais de la Nation, deux lieux hautement symboliques. Les forces de sécurité ont rapidement réagi, neutralisant les putschistes qui avaient attaqué la résidence privée de Vital Kamerhe. Première conclusion partielle : c’est bien Vital Kamerhe qui été visé. Mais, pourquoi vouloir éliminer cette figure de la vie politique congolaise ?
Un Coup d’Etat qui n’en est pas un
Etant donnés la situation sécuritaire à l’Est de la RDC et les risques de guerre avec le Rwanda, on pense à un coup d’Etat militaire téléguidé par des puissances étrangères. L’hypothèse existe, mais elle est peu probable, lorsqu’on regarde ce qu’il s’est passé le 19 mai. Les putschistes, attelage hétéroclite de Congolais, d’étrangers et de va-nu-pieds, sont peu nombreux (une quarantaine) et on les dépose exactement devant le domicile de Vital Kamerhe. Mis en échec, les putschistes se replieront vers le Palais de la Nation, sans pour autant pénétrer dans le bureau du PR et le saccager. Manifestement, le PR n’était pas, ce jour-là, la cible ultime. Seul, Vital Kamerhe était visé.
Pourquoi vouloir éliminer Vital Kamerhe ?
Cet attentat contre Vital Kamerhe met en lumière plusieurs enjeux politiques et personnels. Vital Kamerhe est une figure politique influente. Ancien directeur de cabinet du président de la République, acteur clé de la gouvernance Tshisekedi et de son administration, Vital Kamerhe a conduit des réformes économiques majeures.
Son élection à la présidence de l’Assemblée nationale en fait une menace pour certains acteurs politiques nationaux qui voient en lui un rival dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. Installé au perchoir de l’AN, un poste clé, Vital Kamerhe peut nouer des liens de confiance avec la représentation parlementaire, s’il est le président de tous les députés, ce qui est son intention, d’après ses dernières déclarations et son discours de candidature à la présidence de l’AN. Il entend donner à l’opposition les moyens de jouer pleinement son rôle entre les colonnes de la Chambre basse.
Une opération de déstabilisation qui vise à fragiliser Félix Tshisekedi
Renverser Félix Tshisekedi, alors qu’il vient d’être élu pour un second mandat et qu’il incarne, aux yeux de nombreux Congolais, une figure de rassemblement, reste une opération difficile. Renverser Félix Tshisekedi, non, mais, affaiblir et déstabiliser le gouvernement, créer un vide de pouvoir autour du PR en éliminant ses soutiens, tel est le calcul de ceux qui ont « armé » le bras de Christian Malanga, rapidement éliminé (par qui ?), comme s’il fallait l’empêcher de parler.
Tout laisse à penser que le président Félix Tshisekedi était indirectement visé dans cette opération. Réélu pour un second mandat, Tshisekedi doit faire face à la complexité de la scène politique congolaise et des rivalités qui existent au sein de l’Alliance sacrée. Quatre mois après son élection, Félix Tshisekedi n’a toujours pas pu former son gouvernement et il s’est contenté de nommer, 3 mois après son élection, une Première ministre par intérim, Mme Judith Suminwa Tuluka.
Madame Suminwa Tuluka pourra-t-elle former son gouvernement mettre en œuvre les engagements du second mandat de Félix Tshisekedi, dans un contexte socio-sécuritaire toujours aussi tendu ?
En réalité, la tentative de coup d’État révèle les divisions et les conflits d’intérêts au sein de la mouvance présidentielle, où certaines factions pourraient chercher à affaiblir le président pour leurs propres gains politiques. Alors qu’il était pressenti pour être candidat unique de l’Union sacrée au poste de président de l’assemblée nationale, Vital Kamerhe a dû, ce qui est inédit, affronter deux de ses alliés dans une élection primaire.
Il semble évident que l’alliance Tshisekedi- Kamerhe contrarie les ambitions politiques de certains.
Complicités Internes et fragilités du Pouvoir
La tentative de coup d’Etat, même si elle est l’œuvre de putschistes « amateurs », suggère l’existence de complicités au sein même de l’appareil d’État et de la mouvance présidentielle. Des éléments de l’armée et de la sécurité, censés protéger les dirigeants, pourraient être impliqués, indiquant une déstabilisation interne. Cette situation reflète les fragilités actuelles du pouvoir en RDC, où les loyautés sont souvent changeantes et les alliances politiques volatiles.
Conséquences Politiques
Le président Félix Tshisekedi a condamné fermement cette tentative et a promis de renforcer la sécurité nationale. Vital Kamerhe, de son côté, a appelé à l’unité et à la vigilance, soulignant la nécessité de maintenir la stabilité, afin de poursuivre les réformes économiques et sociales. Cependant, cette tentative de coup d’Etat pourrait avoir des répercussions durables sur la scène politique congolaise.
Elle expose les vulnérabilités du régime actuel et pourrait entraîner une réévaluation des stratégies de sécurité et de gouvernance. Pour Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, le défi sera de renforcer la cohésion au sein de leurs rangs tout en rassurant la population et les partenaires internationaux sur la stabilité du pays.
Les événements du 19 mai 2024 sont un rappel brutal des tensions politiques qui existent en RDC. Ils mettent en lumière les risques auxquels sont exposés les dirigeants actuels et l’instabilité chronique qui menace le pays, ce dont pourraient profiter des puissances étrangères, proches (Rwanda, Ouganda) ou lointaines (Chine, Russie).
Je vois aussi dans ces événements, une opportunité qui permet à Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe de consolider leur alliance, à condition qu’ils mettent en œuvre les réformes qui leur permettront de garder la confiance du peuple congolais dans leur capacité à gouverner ensemble dans l’intérêt de la nation et des populations.
Tshilumbayi Musawu Isaac Jean-Claude, à la Première Vice-Présidence
Christophe Mboso N’kodia Pwanga, à la deuxième Vice-Présidence
Jacques Djoli au poste de Rapporteur
Constant Mutamba et Dominique Munongo s’affronteront devant les Députés Nationaux pour le poste de Rapporteur Adjoint
Mme Dominique Munongo
Aux dernières minutes, pour le poste de Questeur Adjoint, Caroline Bemba recalée et remplacée par Grâce Neema du CODE, le Parti de Jean Lucien Bussa Tongba.
Tandis que pour le poste de Rapporteur Adjoint, Constant Mutamba et Dominique Munongo s’affronteront devant les Députés Nationaux.
Pour tous les autres postes, à savoir, Vital Kamerhe, à la Présidence, Tshilumbayi Musawu Isaac Jean-Claude, à la Première Vice-Présidence, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, à la deuxième Vice-Présidence, Jacques Djoli, au poste de Rapporteur et, enfin, Chimène Polipoli Lunda, pour les fonctions de Questeur, déjà abondamment annoncés, ont été confirmés.
Ainsi donc, à la séance d’aujourd’hui, telle qu’elle a été convoquée par Percy Nzuzi Umba, la Première Secrétaire, la Nouvelle Majorité parlementaire constituée essentiellement des Députés Nationaux de l’Union Sacrée dont l’appel à l’éveil des consciences a été lancé ce week-end lors d’une séance directe à la Cité de l’Union Africaine à Mont-Ngaliema, par Félix Tshisekedi, lui-même, n’auront qu’à entériner le ticket, tout en départageant Constant Mutamba et Dominique Munongo au poste de Rapporteur Adjoint qui, en principe, a été réservé à l’Opposition.
Dans la discussion de ce jour à l'égard du secteur mondial des nouvelles énergies, les allégations américaines liées à la "surcapacité" en Chine vont nettement à l'encontre de la réalité dominante d'une sous-capacité importante dans le secteur.
Face à la demande croissante de solutions énergétiques propres pour lutter contre le changement climatique, le paysage mondial présente un besoin urgent d'accroître les capacités de production plutôt qu'un excès.
La caractérisation de la surcapacité semble être particulière si l'on considère la nature du secteur des nouvelles énergies reposant sur l'innovation et la technologie, incarnant la tendance croissante de la transition énergétique. Ce secteur se trouve encore aux stades initiaux de croissance rapide, la demande de produits de nouvelles énergies dépassant la capacité mondiale actuelle.
D'après les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie, la demande de véhicules à énergie nouvelle devrait s'envoler pour atteindre 45 millions d'ici 2030, soit 4,5 fois plus que le volume enregistré en 2022. Une croissance exponentielle similaire est attendue pour la demande mondiale de nouvelles installations photovoltaïques. Conformément à ces prévisions, le consensus atteint lors de la 28e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques met également l'accent sur la nécessité urgente de tripler la capacité de production des énergies renouvelables d'ici 2030.
Il convient de souligner la Déclaration de Sunnylands sur le renforcement de la coopération pour faire face à la crise climatique, dans laquelle la Chine et les Etats-Unis ont réaffirmé leur engagement de déployer des efforts collaboratifs pour lutter contre le changement climatique, notamment en soutenant le triplement de la capacité de production d'énergie renouvelable à l'échelle mondiale d'ici 2030.
Malgré les allégations de surcapacité, il existe toujours une demande mondiale constante pour les produits chinois liés aux nouvelles énergies, tels que les véhicules et les batteries, comme en témoignent les nombreux pays qui recherchent des investissements de la part d'entreprises chinoises dans ce secteur. En outre, le soutien politique important des Etats-Unis, notamment par le biais d'initiatives telles que la Loi sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act), accentue encore plus cette disparité.
La demande croissante de nouvelles énergies dans tout le monde nécessite des efforts soutenus pour augmenter la capacité de production, le développement vigoureux de la Chine dans le secteur des nouvelles énergies jouant un rôle essentiel dans ce domaine. Le développement rapide de la Chine en matière de technologie des nouvelles énergies, combinés à son engagement en faveur de la qualité des produits, lui a valu une reconnaissance croissante dans le pays et à l'étranger.
La résilience et la compétitivité des produits chinois en matière de nouvelles énergies sont dues à plusieurs facteurs, notamment des investissements précoces dans la recherche et le développement, une chaîne industrielle globale, un vaste marché national, des infrastructures en évolution rapide, et une forte concurrence sur le marché englobant des entités publiques, privées et étrangères.
Les allégations liées à la surcapacité dans le secteur des nouvelles énergies en Chine semblent être motivées par des raisons protectionnistes. Au lieu de réduire la capacité de la Chine, la communauté mondiale doit s'efforcer d'accroître les investissements et l'accès aux produits chinois, afin d'accélérer la transition énergétique.