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RDC : Félix Tshisekedi réceptionne les lettres de créance des Ambassadeurs de la Hongrie, du Danemark et du Pakistan

Pose avec Zsolt Mészáros, Ambassadeur de la Hongrie

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Pose avec Signe Winding Albjerg, Ambassadrice du Danemark

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Pose avec Murad Baseer, Ambassadeur du Pakistan

Au cours d’une cérémonie organisée jeudi 23 mai dernier, à la Cité de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a reçu les lettres de créance des ambassadeurs de  la Hongrie, du Danemark et  du Pakistan, tous non-résidents à Kinshasa.

Le premier, M. Zsolt Mészáros, est un diplomate hongrois avec résidence à Nairobi, au Kenya, où il représente également son pays depuis le 2 décembre 2020. Avant d’occuper ce poste, il a été Attaché commercial dans la même ambassade de 2015 à 2020. Bien avant, entre 2009 et 2015, il était Responsable des Opérations à « International Testing and Training services LTD » à Budapest, en Hongrie. Il est détenteur d’un doctorat en Histoire, une maitrise en Philologie et Pédagogie espagnole ainsi qu’un diplôme de premier cycle en économie internationale. « Mbote Mokonzi, c’est avec un grand plaisir que je viens présenter à Kinshasa les lettres de créance. Merci beaucoup pour cette occasion ; les relations bilatérales entre notre pays, la Hongrie et la RDC sont plus que jamais dynamiques », a écrit le diplomate hongrois dans le livre d’or.

Il a fait savoir que chaque année, son pays accorde 10 bourses d’études aux jeunes congolais. Il s’est félicité de la décision de son pays d’avoir ouvert un bureau diplomatique à Kinshasa depuis 2023.

De son côté, Mme Signe Winding Albjerg, Ambassadrice du Danemark, est résidente à Kampala, en Ouganda. Depuis août 2021, elle occupe le poste de Directeur pour l'Afrique, la Politique et le Développement au sein du ministère danois des Affaires étrangères, après avoir été Directeur de la Diplomatie verte et du Climat depuis 2020.

Elle est diplomate de carrière et travaille au ministère des Affaires étrangères à Copenhague et à l'étranger depuis plus d'une décennie. À l'étranger, elle a travaillé à l'ambassade du Danemark à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, et en tant que Chargée d'Affaires à la représentation danoise à Harare, au Zimbabwe. Elle est titulaire d'une maîtrise en Sciences politiques.

« J’espère sincèrement et j’ai l’intention de renforcer la bonne coopération entre nos pays au cours de mon mandat », a-t-elle écrit dans le livre d’or.

Enfin, M. Murad Baseer est ambassadeur du Pakistan. Il réside à Harare, au Zimbabwe et est également accrédité auprès de l'Angola, de la Zambie et du Malawi. C’est un diplomate de carrière du service extérieur de son pays. Il a travaillé à différents titres au sein du ministère des Affaires étrangères d'Islamabad et de la mission du Pakistan à l'étranger depuis 2003 : Directeur général (2021-22), Chef adjoint du protocole (2019), Conseiller à l’ambassade du Pakistan à Doha, au Qatar (2018-2019) et à Bern, en Suisse (2016-17), etc.

Il est titulaire d'une maîtrise en Sciences de Défense et Études stratégiques, ainsi que d’un diplôme pré-doctoral en master de Philosophie des Relations internationales.

La Pros.

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Quelle que soit la religion, voyez comment le Pape François a magnifiquement écrit sur la famille

 FAMILLE, LIEU DE PARDON...

 Il n'y a pas de famille parfaite.

 Nous n'avons pas de parents parfaits,

 - vous n'êtes pas parfait vous-même.

 Nous n'épousons pas une personne parfaite ou nous n'avons pas d'enfants parfaits.

Nous avons des plaintes les uns des autres. 

On ne peut pas vivre ensemble sans s'offenser.

Nous sommes constamment déçus.  Oui, pour tant de raisons à des moments différents, nous sommes déçus les uns des autres.

Il n'y a pas de mariage sain ou de famille saine sans l'exercice du pardon.  Le pardon est le médicament de la joie et du bonheur familiaux.

Le pardon est vital pour notre santé émotionnelle et notre survie spirituelle.  Peu importe l'infraction ou qui est l'agresseur.  Sans pardon, la famille devient une arène de conflit et une forteresse du mal.

 Sans pardon, la famille devient malade et malsaine.

Le pardon est l'asepsie de l'âme, la purification de l'esprit et la libération du cœur.  Aucun péché n'est trop grand pour être pardonné.

 Celui qui ne pardonne pas n'a pas la paix dans son âme et ne peut pas avoir la communion avec Dieu.

 Impitoyable est le Mal et un poison qui enivre et tue celui qui refuse de pardonner.

 Garder le chagrin d'impitoyable dans son cœur est un geste autodestructeur.  C'est de l'autophagie.

Ceux qui ne pardonnent pas sont physiquement, émotionnellement et spirituellement malades.  Et ils souffriront de deux manières.

Pour cette raison, la famille doit être un lieu de vie et non un lieu de mort ; un lieu de pardon, un lieu de paradis et non un lieu d'enfer ; 

Un territoire de guérison et non une maladie;  un stage de pardon et non de culpabilité.

Le pardon apporte la joie là où le chagrin a apporté la tristesse ; 

De Guérir là où le chagrin a causé la maladie.

Une famille est un lieu de soutien et non de commérages et de calomnies les uns envers les autres. 

Ce doit être un lieu d'accueil et non un lieu de rejet. 

Honte à ceux qui sèment le mal chez les autres.  Nous sommes une famille et non des ennemis.

Quand quelqu'un traverse une épreuve, tout ce dont il a besoin, c'est de soutien.

Veuillez envoyer à toutes les familles que vous connaissez.  Cela pourrait aider à guérir certaines blessures familiales et à régler certaines batailles !

Quelle que soit la religion, voyez comment le Pape François a magnifiquement écrit sur la famille
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En présence des illustres personnalités et professionnels du secteur, FONAREDD : Bavon N’sa Mputu dresse le bilan et les perspectives du partenariat RDC-CAFI

 Secrétaire exécutif du Fonds National REDD, Bavon N’sa Mputu a livré un exposé magistral portant sur le bilan d’actions de la 1ère phase et les perspectives de la 2ème phase du partenariat entre la RD. Congo et CAFI. Particulièrement, dans le cadre de cette 2ème phase, il a affirmé que le Gouvernement de la République et CAFI souhaitent ainsi mettre en place un programme de PSE en faveur des forêts et des populations de la RDC (la Stratégie-cadre nationale REDD+ de la RDC, 2012).

Les attentes

«Les PSE visent à la fois à responsabiliser et à inciter les utilisateurs des ressources foncières et forestières à adopter des pratiques plus durables. Réduction de pressions sur les forêts et reconstitutions de stocks de carbone 25 26. Au-delà des avantages environnementaux évidents, mais aussi financiers, c’est-à-dire, les PSE peuvent être un mécanisme important pour promouvoir une croissance inclusive via le transfert des ressources monétaires nécessaires directement aux groupes appauvris. Le mécanisme des PSE -basé sur la performance-  permet par ailleurs de responsabiliser les acteurs de toute la chaîne de mise en œuvre des PSE : les bénéficiaires directs mais également les multiples organisations qui les appuient et les encadrent… Pour toutes ces raisons, il s’agit d’un chantier prioritaire du Gouvernement dans le cadre du Partenariat RDC-CAFI», a déclaré Bavon N’sa Mputu face à l’assemblée réunie pour la circonstance.

Rappel des objectifs

«Pour rappel, la République Démocratique du Congo (RDC), a adhéré en septembre 2015 à l’initiative pour la Forêt de l’Afrique Centrale (CAFI), en marge de la 69ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, ce après un consensus national sur les moteurs de la déforestation ci-dessous, dans l’ordre : Agriculture, Energie, Exploitation forestière, Aménagement du territoire, Foncier, Démographie. Le Fonds national REDD a été identifié dans le cadre du plan national de préparation à la REDD comme un mécanisme financier permettant d’assurer le financement du plan national d’investissement REDD+, et a été capitalisé à ce jour par 2 deux partenariats entre CAFI et le Gouvernement de la RDC. CAFI consiste en un partenariat pour adresser de manière intégrée les moteurs de la déforestation, et concerne six (6) pays forestiers d’Afrique centrale (Gabon, République du Congo, Guinée Equatoriale, Cameroun, République Centrafricaine et République Démocratique du Congo) », a-t-il présenté d’entrée de jeu.

Par la suite, Bavon N’sa Mputu a rappelé que la première phase du partenariat RDC-CAFI, signée en 2016 par une Lettre d’Intention, était estimée à un financement de 190 millions USD. Tandis que la seconde lettre d’Intention portant sur le renouvellement et l’élargissement d’un partenariat pour un Développement Vert, est endossée depuis le 2 novembre 2021, en marge de la COP 26, par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et le Premier Ministre Britannique Boris Johnson, au nom du Conseil d’Administration de CAFI.

«Pour la LOI 2, une allocation initiale de 500 millions USD en provenance du Fonds Fiduciaire de CAFI pour la RDC sur la période 2021-2026. Au travers de ce partenariat, le Gouvernement de la RDC s’est engagé d’assurer les réformes structurelles du cadre-macroéconomique dans les secteurs moteurs de la déforestation et d’implémenter les investissements territoriaux PIREDD de mise à niveau des pratiques vertueuses dans la production Agricole, conservation et protection des écosystèmes forestiers », a-t-il rajouté.

Objectifs du nouveau partenariat

Poursuivant son intervention, Bavon N’sa Mputu a indiqué que le nouveau partenariat RDC-CAFI, inscrit dans la période 2021-2023, vise à stabiliser le couvert forestier à 63,50% ainsi qu’à réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie à matérialiser selon les politiques sectorielles et habilitation du cadre macro-économique à savoir : politique agricole, politique énergétique, politique d’aménagement du territoire et politique démographique.

La Pros.

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Avec l’appui technique du COREF : La RDC tient sa première évaluation de la performance des administrations fiscales provinciales selon la méthodologie TADAT

 Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie du renforcement de la décentralisation financière, le Gouvernement de la RDC, en collaboration avec les Partenaires Techniques et Financiers dont la Délégation de l’Union Européenne et l’UNCDF, une formation de mise à niveau sur les outils de ladite méthodologie a été organisée du 20 au 24 mai 2024 au siège du Comité de Pilotage et d’Orientation de la Réforme des Finances Publiques (COREF). Cette rencontre s’est tenue en prélude d’une évaluation de la performance des Administrations Financières décentralisées suivant la méthodologie TADAT Infranational, prévue du 28 mai au 11 juin 2024 dans 3 provinces Pilotes, à savoir : le Kongo Central, le Kasaï Central ainsi que le Tanganyika. La ladite rencontre a permis aux participants de mieux évaluer la santé et la maturité du système de gestion des administrations fiscales conformément aux bonnes pratiques admises selon les standards internationaux. 

Vers une administration fiscale plus performante

La RDC étant le premier pays francophone à expérimenter le TADAT, cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement congolais à renforcer la transparence et la redevabilité dans la gestion des finances publiques au niveau local.

A cet effet,  3 experts internationaux certifiés TADAT ont été recrutés pour animer ces séances de formation, dont les axes respectivement abordés ont permis de favoriser la compréhension des forces et faiblesses d’une administration fiscale, lesquelles permettent d’identifier les domaines prioritaires d’amélioration qui nécessitent plus d’attention ainsi que les acquis à consolider.

Mais aussi dans la définition d’une stratégie de réforme, avec des objectifs clairs, des actions prioritaires, des indicateurs de mesures et un calendrier de mise en œuvre séquencée.

Le contenu dispensé pendant la présente formation a porté sur tous les domaines d’organisation et de fonctionnement de l’administration fiscale et composé de plusieurs domaines d’analyse, notamment ; l’intégrité du registre des contribuables, la gestion efficace des risques, la promotion du civisme fiscal, le dépôt des déclarations fiscales dans les délais.

Suivi du paiement des impôts dans les délais, l’exactitude des informations déclarées, du règlement efficace des contentieux, la gestion efficiente des recettes,  la redevabilité  et la transparence.

M. Katiela Abdou Mai Moussa, Conseiller Technique Régional de l’UNCDF a encouragé cette première formation inaugurée en RDC en collaboration avec le COREF, institution en charge de cette problématique. « Dans cette perspective, nous tenons à faire de cet outil un levier du développement de la situation fiscale dans les provinces, raison pour laquelle nous mutualisons nos expertises et nos efforts avec le gouvernement pour emmener le niveau provincial à s’inscrire dans une dynamique de développement afin de favoriser l’expansion de son espace fiscale ». a-t-il affirmé.  

Un outil d’évaluation performant

Par ailleurs, il sied de rappeler que le TADAT est un outil d’évaluation objective et standardisée des grandes composantes du système d’administration fiscale, qui permet de prioriser les domaines d’amélioration et de définir une stratégie de réforme cohérente.

Niclette Ngoie

Avec l’appui technique du COREF : La RDC tient sa première évaluation de la performance des administrations fiscales provinciales selon la méthodologie TADAT
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RDC : l’AETA et le CREFDL appellent à la création d’un Tribunal Spécial anti-corruption !

Roland Mumbala, Secrétaire Général

*‘’Face aux dangers que présente la corruption électorale sur le développement de la RDC, l’AETA et le CREFDL estiment que seul le citoyen peut pousser au changement.  Ainsi, la synergie recommande à la population l’accroissement du contrôle pour l'inscription à l’ordre du jour et le vote d’une loi anti-corruption en RDC ;  la révision du code pénal congolais afin de redéfinir les indices de corruption et renforcer les peines ;  la création d’un tribunal spécial anti-corruption ;  l’inscription et le vote d’une loi relative à l’accès à l’information publique ;  le renforcement des mesures de prévention et de répression par le pouvoir public’’, relèvent  l’AETA et le CREFDL, dans un communiqué publié ce jeudi 23 mai 2024 à Kinshasa et  dans lequel sont mentionnés tous les griefs ainsi que de nombreuses observations pernicieuses dans le déroulement des scrutins, tels qu’organisés, le   20 décembre 2023  et le  29 avril 2024 en RD. Congo. 

COMMUNIQUE N°001/AETA-CREFDL/2024

La corruption électorale et ses dangers sur le développement de la RDC

Agir pour des Elections Transparentes et Apaisées (AETA) et le Centre de Recherche en Finances publiques et Développement Local (CREFDL) ont analysé le processus démocratique en RDC, depuis l’organisation des dernières élections générales de décembre 2023 jusqu’aux élections du second degré, l’installation des animateurs des Assemblées provinciales et de la chambre basse du parlement.

AETA et CREFDL relèvent que ces processus ont été faussés à partir de leur organisation.

Des politiciens recourent à des pratiques de corruption, à la fraude et à la tricherie pour espérer remporter les élections et occuper des postes politiques. Le plus grand danger, c’est de voir comment s’organise la corruption lors de l’installation des animateurs des institutions démocratiques.

Ce comportement des acteurs politiques détruit l’image du pays à l’intérieur tout comme à l’extérieur. Après monitoring, AETA et CREFDL constatent que cette corruption électorale prend plusieurs formes en RD Congo.

Il s’agit notamment, de :

1. La remise des cadeaux aux électeurs favorisant un clientélisme électoral (voire même par certaines églises ou associations) ;

2. Le monnayage des votes par les grands électeurs (Vote des sénateurs, gouverneurs, membres des bureaux des deux chambres du parlement) ;

3. Le versement des pots de vin aux membres de la CENI (Chefs d’antennes, Membres des CLCR, Présidents des centres, autres agents électoraux et policiers) ;

La surfacturation du matériel de vote ;

5. Le non-respect des procédures de passation des marchés publics lors de l’acquisition du matériel électoral (opérations « retour » lors de l’attribution des marchés publics entraînant la mauvaise qualité des produits) ;

6. Le recrutement des militants des partis politiques au poste d’agent électoral ;

7. Le financement des candidats par les responsables des entreprises privées ;

8. Le monnayage des arrêts et décisions judiciaires pendant les contentieux électoraux ;

9. La commande expresse du matériel de vote en excès favorisant l’octroi gracieux des excédents aux candidats moyennant un paiement ;

10. Le monnayage de l’octroi des cartes d’électeurs et duplicatas ;

11. Le financement occulte des partis politiques ;

12. L’utilisation des moyens de l’Etat pour les candidats membres de la coalition au pouvoir : (Obligation faite aux chefs d’établissements et gestionnaires d’entreprises publiques de contribuer à la campagne électorale avec l’argent de ces entreprises).

Quelles conséquences pour le développement de la RD Congo ?

AETA et CREFDL notent que cette corruption électorale constitue un frein au développement de la RDC. Ainsi, l'avenir des générations futures serait compromis, étant donné que :

1. Toute tentative de réforme visant à améliorer le bien-être collectif pourrait être bloquée par les élites politiques au niveau institutionnel ;

2. Le financement des investissements publics se fera sur base de motivation politique et de la géopolitique sans tenir compte de la démographie de la population ; 3. On assiste à l'inefficacité du contrôle de l’action du gouvernement central, provincial et des ETDs ;

4. Création des entités ad hoc pour gérer les fonds d’investissement public en violation du cadre règlementaire ;

5. L’accroissement de la pauvreté en milieux ruraux va provoquer un exode massif des populations vers les milieux urbains ;

6. La caporalisation des institutions et la prise en otage de la population par un clan de plus en plus visible ;

7. La capacité du gouvernement à satisfaire les besoins fondamentaux des citoyens sera réduite ;

8. L'attribution des postes sur fonds de clientélisme et népotisme sans tenir compte de la méritocratie ;

9. Bradage des ressources naturelles, opacité des procédures des marchés publics et des contrats de Partenariat public privé ;

10. L’enrichissement illicite et le renforcement des inégalités sociales ;

11. Détournement de denier public et abandon des projets sociaux ;

L’insécurité alimentaire et la prolifération des groupes armés.

Face aux dangers que présente la corruption électorale sur le développement de la RDC, AETA et CREFDL estiment que seul le citoyen peut pousser au changement.

Ainsi, la synergie recommande à la population l’accroissement du contrôle pour :

  • L'inscription à l’ordre du jour et le vote d’une loi anti-corruption en RDC ;
  • la révision du code pénal congolais afin de redéfinir les indices de corruption et renforcer les peines ;
  • La création d’un tribunal spécial anti-corruption ;
  • L’inscription et le vote d’une loi relative à l’accès à l’information publique ;
  • Le renforcement des mesures de prévention et de répression par le pouvoir public.

Kinshasa, le 23/05/2024 :

AETA,

Roland Mumbala

Secrétaire Général

CREFDL, 

Valery Madianga

Coordinateur National

Contacts : +243 818 108 421 ; +243 973 759 162

 

RDC : l’AETA et le CREFDL appellent à la création d’un Tribunal Spécial anti-corruption !
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Interdisant les magistrats de contrôler et de recouvrer des impôts, droits,… sans requête des régies financières : Le Procureur Général près la Cour de Cassation menace les récalcitrants des poursuites disciplinaires ou pénales

Le Procureur Général près la Cour de cassation interdit désormais les magistrats du Ministère Public de se saisir d’office lorsqu’ils ont une information en matière de fraude fiscale ou douanière de contrôle et de recouvrement des impôts, droits, taxes, et autres redevances dus à l’Etat sans requête des régies financières. Seules, ces régies financières ont le pouvoir exclusif de vérifier sur pièces ou sur place l’incertitude des déclarations

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Parquet Général près la Cour de Cassation

Le Procureur général

  • A Messieurs les Premiers Avocats Généraux près la Cour de Cassation.
  • A Mesdames et Messieurs les Avocats Généraux près la Cour de Cassation

(Tous) à KINSHASA/GOMBE

A Madame et Messieurs les Procureurs Généraux près les Cours d’Appel à BUKAVU- BANDUNDU-BOENDE-BUNIA-BUTA-GBADOLITE-GEMENA-GOMA-INONGO-ISIRO-KABINDA-KALEMIE-KAMINA-KANANGA-KENGE- KINSHASA /GOMBE-KINSHASA/LIMETE-KISANGANI-KINDU-KOLWEZI-LISALA-LUBUMBASHI-LUSAMBO-MATADI-MBANDAKA-MBUJI-MAYI-TSHIKAPA

INSTRUCTION N° 001/D.008/IM/PGCCAS/SEC/2023 DU 23 JANVIER 2023 RAPPELANTL’INTERDICTION LEGALE AUX MAGISTRATS DU MINIST7RE PUBLIC DE POURSUIVRE LES MATIERES FISCALES ? DOUANIERES ET NON FISCALES SANS REQUISITION PREALABLE DES REGIES FINANCI7RES

  • Messieurs les Premiers Avocats Généraux,
  • Mesdames et Messieurs les Avocats Généraux,
  • Madame et Messieurs les Procureurs Généraux,

Il m’a été donné de constater que les magistrats du Ministère Public se saisissent d’office lorsqu’ils ont une information en matière de fraude fiscale ou douanière en violation du Décret n°12/029 du 23 août 2012 portant interdiction de contrôle et de recouvrement des impôts, droits, taxes, et autres redevances dus à l’Etat sans requête des régies financières

L’article 1er ce texte toujours en vigueur, stipule que les régies financières ont seules, le pouvoir exclusif de vérifier sur pièces ou sur place l’incertitude des déclarations de tous les impôts, droits, taxes et autres redevances dus à l’Etat par les redevables.

La combinaison des articles 2 et 4 permet de dégager que tout officier de police judiciaire, tout inspecteur de police judiciaire, tout service de sécurité et de renseignement, tout agent public ne peut mener des enquêtes en matières de contrôle et de recouvrement des impôts, droits, taxes et autres redevances dues à l’Etat qu’à la seule condition d’être requis par le Procureur de la République du ressort, lui-même « saisi » par l’administration des douanes, l’administration des impôts ou l’administration des recettes non fiscales.

Toute immixtion sans saisine préalable des régies financières expose son auteur à des poursuites disciplinaires, voire pénales

Firmin Mvonde Mambu

 

 

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Sud-Kivu : organisation des élections des animateurs territoriaux de la nouvelle société civile congolaise (NSCC)

La redynamisation territoriale de la nouvelle société civile congolaise, a été proposée, mardi, au cours d’une réunion à Kamanyola dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu à l’Est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP des sources locales.

«L’entretien de ce jour à Kamanyola entre les membres territoriaux de la nouvelle société civile congolaise, visait une réflexion sur le processus de redynamiser le comité territorial de notre structure citoyenne. Bien sûr que les animateurs actuels ont fait de leur mieux pour hisser haut les attentes de la NSCC, l’heure est au rendez-vous maintenant de faire plus beau notre structure dans le territoire de Walungu, en venant renforcer en ressources humaines la structure», a fait savoir la coordinatrice provinciale Sud-Kivu Nord de la NSCC, Me.Mireille Mirindi.

 «Grâce à cette redynamisation, il y a espoir que l’administration sera bien assi. Il y aura plus des cacophonies au sein des animateurs territoriaux et chacun aura a joué complètement son rôle. Voilà ce que la coordination tant nationale, provinciale attend des nouveaux animateurs qui seront dans les jours proches votés, avec comme mission de plaider les causes des opprimés et appuyez les développements de leur entité surtout le territoire de Walungu en général», a-t-elle ajouté.

Pendant cette rencontre, il a été convenu que les élections pour redynamiser ce comité auront lieu le 02 juillet 2024, dans l’un de 16 groupements de la chefferie de Ngweshe qui sera ciblé.

«C’est pour nous une grande joie d’accéder à cette redynamisation pour le fonctionnement normal de notre coordination territoriale de la nouvelle société civile congolaise. Nous allons accompagner les processus calmement jusqu’au bout. Toutefois, nous rassurons que le comité sera représentatif, c’est-à-dire sans distinction du genre. Chaque noyau de société civile peu importe l’endroit où il est implanté dans le territoire, aura le privilège de participer à ce vote», a précisé le président de la nouvelle société civile congolaise noyau de Kamanyola, M. Bisimwa Birindwa.

Au cours de cet entretien, il a été suggéré à la Nouvelle société civile congolaise d’implanter des rayons dans les coins où la structure n’existe pas dans le cadre d’épanouissement. 

ACP

Sud-Kivu : organisation des élections des animateurs territoriaux de la nouvelle société civile congolaise (NSCC)
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