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Alors qu’un plan d’urgence est en cours pour sauver Congo Airways , RDC : vers la création d’une nouvelle compagnie d’aviation en partenariat avec Ethiopian Airlines

Gouvernement Sama II (Photo d’archives)
*‘’La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille et le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement ont présenté deux points d’information portant respectivement sur l’actualisation du dossier de création de la nouvelle compagnie aérienne Air-Congo et sur le Processus de sortie de la République Démocratique du Congo des listes d’exclusion aérienne internationale. S’agissant du premier point d’information, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a rappelé que le Gouvernement, par le biais du Ministère des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, avait conclu un protocole d’accord avec Ethiopian Airlines Group visant à mettre en œuvre un partenariat stratégique entre les deux parties pour favoriser le développement des investissements dans le domaine aéronautique, la consolidation de l'exploitation des réseaux ainsi que le renforcement des capacités sur les plans technique et opérationnel.
Elle a rassuré que la création de la nouvelle compagnie nationale et une exploitation rapide des lignes internationales par notre pays ne se fera pas au détriment de Congo Airways dont la mise en œuvre du Plan d’urgence et de stabilisation est en cours avec notamment, la location d’un avion en leasing et l’acquisition d’un autre.
La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été complétée par le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement qui a présenté le Business plan qui projette une évaluation des capacités économiques, financières et juridiques de la nouvelle compagnie.
Le chronogramme reprenant les 22 actions programmées à exécuter en 157 jours, avant la création de la compagnie jusqu’au lancement du processus d’obtention du Certificat de Transporteur Aérien (CTA), a été également passé en revue. Autorisé à poursuivre, le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté au Conseil le deuxième point sus-évoqué.
En effet, notre pays est engagé dans le processus d’atteinte des normes de sécurité et de sûreté dans l’exploitation de l'espace aérien international afin de sortir de la liste noire de l’Union Européenne.
C’est pour cela, a – t – il indiqué, qu’un audit a eu lieu en vue d'évaluer la capacité de notre pays à mettre en application les normes internationales en matière d'aviation civile et à assurer efficacement la supervision de la sécurité aérienne.
A l’issue de cet audit, la République Démocratique du Congo a obtenu 64,07% contrairement au 50% de 2018. Fort de la bonne progression des résultats de l’audit, des contacts préliminaires ont été pris avec la Commission de l’Union Européenne pour entamer le processus de sortie des compagnies aériennes Congolaises de la liste noire sur laquelle elles sont inscrites depuis 2006, suite au mauvais score enregistré lors des audits précédents.
Ainsi, après la réception du Rapport Final de l’audit, tous les services audités s'attèlent maintenant à préparer les plans d’actions correctives visant à résoudre les constatations et recommandations de l'audit en vue de les soumettre à l’OACI dans les prochains jours’’, lit-on, dans le compte rendu du Conseil des Ministres du vendredi 22 septembre 2023, tenu sous la férule de Jean-Michel Sama Lukonde, le Premier Ministre. Bien d’autres questions ont été abordés, y compris la rencontre de Côte d’Ivoire mieux connue sous l’appellation de Makutano à laquelle la RD. Congo, pour des raisons diverses, a vivement participé.
LPM
COMPTE RENDU DE LA CENT-QUATORZIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 22 septembre 2023
Sur instruction de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, en mission aux Etats-Unis d’Amérique, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-quatorzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 22 septembre 2023.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PREMIER MINISTRE
La communication du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a porté essentiellement sur quatre (04) points, à savoir :
1. De la 78ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies Au nom du Gouvernement, le Premier Ministre a rendu un vibrant hommage au Président de la République, Chef de l’Etat, pour son discours prononcé, le 20 septembre 2023, à la 78ème Assemblée Générale des Nations Unies. Aussi, a – t – il salué l’engagement renouvelé du Chef de l’Etat pour la tenue des élections transparentes, inclusives et crédibles et pour sa détermination à garantir la sécurité de notre pays face aux agresseurs. Grâce à la diplomatie agissante impulsée par le Chef de l’Etat, a rappelé le Premier Ministre, les Etats-Unis ont infligé les sanctions au Rwanda pour son soutien au groupe terroriste M23.
Il a également salué l’appel à la coopération multilatérale lancé par le Président de la République pour faire face aux différentes menaces existentielles telles que la crise alimentaire, le changement climatique, le terrorisme, les pandémies et la prolifération nucléaire.
A propos du réchauffement climatique et de l’économie du futur, plus verte et responsable, le Chef de l’Etat a une nouvelle fois rappelé notre place exceptionnelle en tant que pays-solution.
Enfin, le Premier Ministre a noté le rappel fait au Gouvernement afin de poursuivre l’exécution du Plan de retrait accéléré et ordonné de la MONUSCO, lequel doit commencer dès la fin de cette année.
2. Des Mouvements de grève des administratifs et professionnels de la santé
Le Premier Ministre a informé le Conseil que le Gouvernement de la République suit avec la plus grande attention les mouvements de grève menés par des Administratifs et certaines catégories des professionnels de la santé dans les hôpitaux publics.
Au regard de l’importance de la question, il a spécialement invité le Vice-ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention à en faire le point, séance tenante. Prenant la parole, le Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a explicité à l’intention des membres du Conseil, les revendications des professionnels et administratifs du secteur de la santé en grève depuis le 22 août 2023 qui portent principalement sur :
- L’alignement de la prime de risque professionnel pour le deuxième et troisième trimestre 2023 ;
- La paie complémentaire d’avril, mai et juin 2023 ;
- La poursuite du processus de régularisation de la situation administrative des agents et cadres de santé. A cet égard, le Conseil des Ministres a exhorté les Ministres impliqués dans les concertations avec les syndicats de reprendre le dialogue en vue de trouver des réponses aux différentes revendications pendantes afin, notamment, de ne pas compromettre le programme de la gratuité de la maternité et des soins des nouveaux nés.
3. De son récent séjour en Côte d’Ivoire
Le Premier Ministre revient d’Abidjan où il a été représenter le Président de la République, Chef de l’Etat, à la 9ème édition du Forum d’affaires Makutano. Avec la délégation gouvernementale qui l’accompagnait et les Chefs d’entreprises, investisseurs et membres du patronat congolais, il a eu des échanges fructueux avec le Premier Ministre, les membres du Gouvernement, les chefs d’entreprises et le patronat ivoiriens invités à ce forum. Ces discussions ont porté essentiellement sur les opportunités d’investissement, en scrutant les possibilités de faciliter les échanges économiques pour le développement de nos deux pays en particulier et de l’Afrique en général.
En marge de ce forum, le Premier Ministre a eu des entretiens avec le Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire et son homologue ivoirien, lequel s’est dit très honoré de sa présence et qui a transmis les amitiés de Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, à son Homologue congolais, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat.
Leurs échanges se sont faits dans la continuité des bases posées lors de la visite du Premier Ministre ivoirien à Kinshasa à l’occasion des IXèmes Jeux de la Francophonie. Il s’agit du renforcement des relations bilatérales entre nos pays et l’ouverture de nos marchés respectifs pour des opportunités d’investissements.
4. Du sinistre de Lisala dans la province de la Mongala
Le Premier Ministre a informé le Conseil de la catastrophe naturelle qui s’est produite dans la ville de Lisala, province de la Mongala, dans la nuit du 16 au 17 septembre 2023.
Un glissement de terre, survenu suite à des pluies diluviennes, a causé la mort de plus de 17 personnes et a emporté des maisons d’habitation, laissant ainsi plusieurs sinistrés.
Pour répondre à ce sinistre de plus, une mission du Gouvernement, par le biais du Ministère des Affaires sociales et Actions Humanitaires, a été dépêchée sur place afin d’apporter le premier soutien du Gouvernement aux sinistrés et d’assurer l’enterrement de nos compatriotes qui ont perdu la vie.
D’autres missions sont envoyées dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu et dans trois territoires du Kasaï central qui ont aussi connu des sinistres dus aux catastrophes naturelles.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, le rapport sur l’état et l’administration du territoire national. Celui-ci est caractérisé par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et de la Police Nationale Congolaise, dans le cadre de l’état de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été notamment marqué par :
- La satisfaction de l’opinion nationale sur l’adresse du Président de la République à la tribune de la 78ème session de l’Assemblée des Nations Unies au sujet des grandes préoccupations concernant la sécurité en Afrique et particulièrement l'insécurité dans la partie Est du pays, confirmant la fermeté de la position tenue à travers plusieurs forums ;
- Les réactions et commentaires positifs de l’opinion sur l’échange du Chef de l’Etat avec la presse américaine et internationale lors de son passage à New-York ;
- La volonté manifestée par la population de voir les forces de sécurité continuer la lutte sans relâche contre le phénomène « Kuluna » dans les villes de Kinshasa et Matadi ;
- L’inquiétude face au regain de l’activisme des insurgés Mobondo dans la zone périphérique de la ville de Kinshasa, dans les territoires de Kenge et Popokabaka, province du Kwango.
Sur le plan politique, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a évoqué des cas de troubles à l’ordre public résultant de l’incivisme des membres de certaines formations politiques, principalement dans les provinces de Haut-Katanga, Sankuru, Kinshasa, Maï-Ndombe et Lualaba.
Il a saisi cette occasion pour rappeler aux Leaders des groupements et formations politiques l’obligation de l’encadrement civique de leurs membres, surtout en cette période du processus électoral. Sur un autre volet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières est également revenu sur le déroulement des funérailles des victimes des événements malheureux survenus à Goma le 30 août 2023.
Il a signalé avoir personnellement représenté le Gouvernement à ces funérailles pour honorer la mémoire des victimes et compatir avec leurs familles respectives. Il a terminé son rapport par informer le Conseil de sa participation aux travaux de la 12ème Session Ordinaire de la Commission Mixte Défense et Sécurité, tenus à Lubumbashi du 11 au 15 septembre 2023 entre la République Démocratique du Congo et la République de Zambie.
Plusieurs résolutions ont été prises dans les différents secteurs de la sécurité concernant les préoccupations sécuritaires le long de la frontière commune. Le Conseil en a pris acte.
II.2. Situation sécuritaire
De son côté, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a passé en revue la situation sécuritaire du pays qui reste globalement calme, sauf dans la partie Est où les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ne ménagent aucun effort pour défendre la patrie contre la coalition M23/RDF et poursuivre la traque ainsi que le démantèlement des groupes armés.
A l’Ouest du pays, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a mis en exergue l’arrestation par les FARDC de 13 assaillants Mobondo le 17 septembre 2023 dans le secteur de Lulameka en territoire de Kimvula dans la province du Kongo Central. Pour terminer, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a porté à la connaissance du Conseil, l’organisation, l’année prochaine à Kinshasa, à une date qui reste à déterminer, de la première édition des Jeux de la solidarité pour la paix des pays de la région des Grands Lacs.
Il sied de signaler que c’est au cours de la 7ème Assemblée Générale des Représentants des Pays membres de l’Organisation du Sport Militaire en Afrique (OSMA) tenue du 19 au 27 février 2022 à Freetown, que les participants, ayant fait constat et déploré la persistance de l’insécurité sur le continent africain et les conflits entre certains pays africains qu’il convient urgemment d’arrêter, ont désigné à l'unanimité la République Démocratique du Congo en vue de l’Organisation de cette première édition. Participeront à ces Jeux l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, le Sud-Soudan, l’Ouganda, la Tanzanie et la Zambie. Les pays invités sont le Nigéria et le Cameroun. Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Deux Notes d’information relatives au secteur des Transports
La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille et le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement ont présenté deux points d’information portant respectivement sur l’actualisation du dossier de création de la nouvelle compagnie aérienne Air-Congo et sur le Processus de sortie de la République Démocratique du Congo des listes d’exclusion aérienne internationale. S’agissant du premier point d’information, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a rappelé que le Gouvernement, par le biais du Ministère des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement, avait conclu un protocole d’accord avec Ethiopian Airlines Group visant à mettre en œuvre un partenariat stratégique entre les deux parties pour favoriser le développement des investissements dans le domaine aéronautique, la consolidation de l'exploitation des réseaux ainsi que le renforcement des capacités sur les plans technique et opérationnel.
Elle a rassuré que la création de la nouvelle compagnie nationale et une exploitation rapide des lignes internationales par notre pays ne se fera pas au détriment de Congo Airways dont la mise en œuvre du Plan d’urgence et de stabilisation est en cours avec notamment la location d’un avion en leasing et l’acquisition d’un autre.
La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été complétée par le Ministre des Transports, Voies de Communication et de Désenclavement qui a présenté le Business plan qui projette une évaluation des capacités économiques, financières et juridiques de la nouvelle compagnie.
Le chronogramme reprenant les 22 actions programmées à exécuter en 157 jours, avant la création de la compagnie jusqu’au lancement du processus d’obtention du Certificat de Transporteur Aérien (CTA), a été également passé en revue. Autorisé à poursuivre, le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a présenté au Conseil le deuxième point sus-évoqué.
En effet, notre pays est engagé dans le processus d’atteinte des normes de sécurité et de sûreté dans l’exploitation de l'espace aérien international afin de sortir de la liste noire de l’Union Européenne.
C’est pour cela, a – t – il indiqué, qu’un audit a eu lieu en vue d'évaluer la capacité de notre pays à mettre en application les normes internationales en matière d'aviation civile et à assurer efficacement la supervision de la sécurité aérienne.
A l’issue de cet audit, la République Démocratique du Congo a obtenu 64,07% contrairement au 50% de 2018. Fort de la bonne progression des résultats de l’audit, des contacts préliminaires ont été pris avec la Commission de l’Union Européenne pour entamer le processus de sortie des compagnies aériennes Congolaises de la liste noire sur laquelle elles sont inscrites depuis 2006, suite au mauvais score enregistré lors des audits précédents.
Ainsi, après la réception du Rapport Final de l’audit, tous les services audités s'attèlent maintenant à préparer les plans d’actions correctives visant à résoudre les constatations et recommandations de l'audit en vue de les soumettre à l’OACI dans les prochains jours. Le Conseil a pris acte de ces deux Notes d’information.
II.4. Deux Notes d’information des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale
Le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale a présenté au Conseil deux Notes d’information. 8 La première a porté sur l’organisation prochaine à Kinshasa de la Conférence Internationale des Partenaires du Programme d’Urgence Intégré de Développement Communautaire sous le thème : « Dynamiser et moderniser la gouvernance socio-économique des entités territoriales décentralisées en RDC : enjeux et perspectives pour un développement communautaire participatif ».
Après avoir fait le rapport des travaux préparatoires, le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale a indiqué que ces assises rassembleront environ 150 participants en présentiel et plus ou moins 300 en virtuel. Le temps fort de cette conférence sera le lancement officiel par le Président de la République du modèle de promotion de l’entrepreneuriat rural et communautaire porté par le PUIDC basé sur l’agrobusiness et la remise symbolique du canevas du Plan Local de Développement Communautaire (PLDC) des Entités Territoriales Décentralisées aux Bourgmestres, aux Maires des villes et aux Gouverneurs des provinces.
Le répertoire des Métiers Innovants du PUIDC préparé sur base de la liste des filières priorisées par province, le recueil des normes et standards des infrastructures et équipements collectifs productifs des ETD ainsi que le processus de ratification par la RDC de la charte africaine sur des valeurs et des principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local feront partie des résultats à obtenir au terme de ces assises. La deuxième Note a concerné l’Atelier de validation de la Stratégie Nationale de Réduction des Risques et des Catastrophes dont l'objectif global poursuivi est de « Parvenir au terme des cinq prochaines années à doter le pays de tous les instruments et mécanismes stratégiques et opérationnels devant aider à la Réduction des Risques et des Catastrophes et à s'équiper d'outils de prévention, d'atténuation ainsi qu’à s'assurer d'une préparation sûre face aux catastrophes ».
La mise en œuvre de la Stratégie de Réduction et des Catastrophes exige, considérant sa transversalité, une meilleure coordination des interventions et des acteurs pour plus de synergie et complémentarité sous le leadership du Gouvernement. Elle reposera sur cinq principes directeurs, à savoir : (i) l’Approche centrée sur les communautés et leurs besoins ; (ii) l’Approche systémique de renforcement institutionnel ; (iii) la Multisectorialité et intégration ; (iv) la Flexibilité et adaptabilité ; et, (v) la Décentralisation.
Le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale a précisé que le financement de la RRC sera assuré par le Gouvernement et l'appui des partenaires et financiers engagés dans les projets de réduction des risques des catastrophes. Quelle qu'en soit la forme et leur provenance, tous les fonds affectés pour la gestion des risques de catastrophes seront intégrés dans le budget et gérés selon les principes de la comptabilité publique. Il a conclu en soulignant que les orientations pertinentes de suivi et évaluations des performances sont développées pour permettre aux différents acteurs de (i) vérifier le niveau d'exécution de programmes et d’actions ; (il) évaluer et partager les avancées et les résultats obtenus ainsi que les difficultés rencontrées ; (i) adopter une approche commune de solutions et (iv) formuler des recommandations pour une mise en œuvre et un suivi-évaluation efficaces. Le Conseil a pris acte ces Notes d’information.
III.APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de sa 113ème réunion tenue le vendredi 15 septembre 2023.
IV. EXAMEN ET ADOPTION DE 04 TEXTES
IV.1. Projet de Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet de Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 29 septembre 2023.
Cette prorogation va permettre aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo de poursuivre la traque contre les groupes armés tels que le Zaire, le Codeco et les terroristes ADF/MTM et M23/RDF afin de stopper leur aventure dans cette partie du pays. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi. 10 IV.2. Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité Stratégique pour la supervision du Projet d’Extension de la ville de Kinshasa Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat a présenté aux membres du Conseil pour examen et adoption, le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité Stratégique pour la Supervision du Projet d’Extension de la ville Province de Kinshasa (CSSPEVK).
Ainsi, au regard de sa finalité étroitement liée à l’intérêt général au sens matériel d’une part, et pour une opérationnalisation efficiente dudit projet, d’autre part, il s'est avéré nécessaire de mettre en place un cadre de gouvernance par Décret du Premier Ministre qui intégrerait les différents intervenants issus d’horizons divers. Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Urbanisme et Habitat a précisé que ce moteur de gouvernance comprendrait en son sein un Comité de pilotage, son organe politique, une Coordination dirigée par un (01) Coordonnateur principal assisté de trois (03) adjoints, un (01) Secrétariat technique avec un (01) Secrétaire technique principal avec ses deux (02) adjoints ainsi que les Directions réparties en trois (03) sections, entre autres : la Direction Juridique et administrative ; la Direction Financière et budgétaire ; ainsi que la Direction Technique et opérationnelle.
Ce cadre de gouvernance aura, in fine, la charge de conduire à bon port ce gigantesque Projet d’extension de la ville de Kinshasa, ultime réponse à la saturation de cette mégalopole. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce texte.
IV.3. Projet de Loi de ratification
La Ministre de la Formation Professionnelle et Métiers a fait l’économie du Projet de Loi autorisant la ratification de la Convention de l’UNESCO sur l’Enseignement Technique et Professionnel par la République Démocratique du Congo. Il s’agit de concrétiser la volonté du Gouvernement à renforcer le rôle de la formation professionnelle et des métiers dans les efforts de développement socio-économique de notre pays.
A cette occasion, elle a annoncé l’organisation de la première Table Ronde des Ministres de l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle de la SADC dans le but d’examiner les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des décisions ministérielles en cette matière. Cette première Table Ronde devra comporter des échanges et partage d’expérience sur les priorités de la Communauté afin de promouvoir la création des connaissances, aptitudes et compétences permettant d’améliorer l’employabilité, l’adaptabilité et la transition verte et numérique. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce projet Loi de ratification et pris acte de l’organisation de cette première Table Ronde.
IV.4. Projet de Décret fixant les modalités d’application de la représentation des personnes avec handicap dans les institutions
La Ministre Déléguée près le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, chargée des Personnes vivant avec Handicap et autres Personnes Vulnérables a soumis au Conseil, pour examen et adoption, le Projet de Décret fixant les modalités d’application de la représentation des personnes avec handicap dans les institutions en République Démocratique du Congo.
En effet, la Constitution du 15 février 2006 telle que revue dans certaines de ses dispositions en 2011 met en exergue, en son article 49, le droit à la promotion, protection et à la participation des personnes avec handicap. Grâce à la vision du Président de la République, des efforts ont été déployés 16 ans plus tard, soit en 2022, pour mettre en application cette disposition de la Constitution, notamment par l'adoption et promulgation de Loi organique portant protection et promotion des droits de la personne avec handicap. Cette dernière, en ses articles 3, 28, 30, 43 et 46, introduit un certain nombre des mesures pratiques répondant au principe constitutionnel de la représentation des personnes avec handicap au sein des institutions nationales, provinciales et locales du pays.
Plus précisément en son article 43, la Loi organique appelle à la signature du Décret par le Premier Ministre pour définir les modalités pratiques de la représentation des personnes avec handicap dans les institutions du pays.
Ainsi, le Présent Projet de Décret, en tant que mesure d'application de ladite Loi organique, a pour objet de déterminer ces modalités pratiques desdits droits. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.
Commencée à 13h15’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 16h55’.
Pour le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement en mission,
Catherine Katungu Furaha
Ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine

 

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78ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, RDC : Félix Tshisekedi confirme la tenue des élections et invite l’ONU à participer à la mission d’observation électorale

Au cours de la tenue de la 78èmesession de l’Assemblée générale des Nations Unies, Félix Tshisekedi a répondu aux préoccupations en rapport avec les prochaines échéances électorales. Sur ce, le Chef de l’Etat de la RDC, a confirmé la tenue des élections générales qui seront organisées en décembre 2023. Il a également invité toutes les institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière à mandater leurs missions d’observation électorale.
D’entrée de jeu, Félix Tshisekedi fait savoir: «Je voudrais confirmer, une fois de plus, qu’à la fin de cette année, des élections générales seront organisées en République Démocratique du Congo dans les institutions à mandat électif jusqu’au niveau des communes. En vue de garantir leur succès, toutes les parties impliquées se mobilisent activement. La Commission Électorale Nationale Indépendante, la CENI a déjà convoqué le corps électoral et publié les listes des candidats pour les législatives nationales et provinciales et les municipales ».
A l’en croire, des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité de prochains scrutins. Ainsi, il a lancé des invitations, aux institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière pour mandater leurs missions d’observation électorale afin d’accompagner ledit processus et d’aider l’État congolais à consolider sa jeune démocratie. L’ONU est invitée aussi à y jouer un rôle important par ses institutions spécialisées. Il a, par ailleurs, précisé que la République Démocratique du Congo demeure convaincue que l’ONU reste le cadre le approprié pour discuter de l’avenir de la planète terre et des relations aussi bien entre les Peuples qu’entre les États.
Insécurité à l’Est
Félix Tshisekedi, a déploré que les missions de maintien de la paix déployée sous une forme ou une autre depuis vingt-cinq ans en République Démocratique du Congo n’aient pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent la partie Est de la RDC et la région des Grands Lacs ou encore à protéger les populations civiles. De ce fait, il souhaite le retrait de la Monusco du territoire congolais avant de réitérer sa demande au Conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner toutes personnes physiques et morales reconnues comme auteurs, co-auteurs et complices, matériels et intellectuels des crimes de guerre et contre l’humanité ainsi que des violations graves des droits de l’Homme, du droit international et de la Charte des Nations Unies sur le territoire congolais.
«L’accélération du retrait de la MONUSCO devient une nécessité impérieuse pour apaiser les tensions entre cette dernière et nos concitoyens. Il est temps pour mon pays d’explorer de nouveaux mécanismes de collaboration stratégique avec les Nations Unies, davantage en phase avec nos réalités actuelles», a-t-il declaré.
Et d’insister : «C’est pourquoi, en ma qualité de garant constitutionnel de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de l’indépendance de mon pays, de la bonne tenue de notre Nation ainsi que du bien-être de mes concitoyens, j’ai instruit le Gouvernement de la République d’entamer des discussions avec les autorités onusiennes pour un retrait accéléré de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo en ramenant le début de ce retrait progressif de décembre 2024 à décembre 2023».
Ronsard Malumalu

 

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RDC : le gouvernement et les partenaires financiers veulent relever les défis

Jean-Michel Sama Lukonde, le Premier Ministre

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Une réunion de concertation gouvernement-partenaires techniques et financiers sur les projets de développement en RDC
Ce lundi 25 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement à Kinshasa, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une réunion de concertation gouvernement-partenaires techniques et financiers. Organisée par le Ministère des Finances, cette rencontre avait pour but de discuter sur les défis de l'exécution des projets de développement financés par des bailleurs étrangers en RDC.
Au cours de cette rencontre, Jean-Michel Sama Lukonde a appelé les partenaires techniques et financiers à mettre sur pied des modèles innovants dans les financements des projets afin de concilier « Croissance, financement et impact réel dans le vécu quotidien du peuple congolais ».
Il a souligné, par ailleurs, l'importance d'une gestion efficace et efficiente des financements extérieurs pour atteindre les résultats de développement des projets financés par les bailleurs.
Il a également rappelé le cadre de gestion efficace des projets d'investissement public énoncé dans le décret n°23/18 du 31 mars 2023. Il a précisé les différentes attributions des ministères et institutions concernés dans la gestion des projets. Il a ainsi appelé à une responsabilité partagée entre le gouvernement et les partenaires financiers pour la mise en œuvre des projets alignés par la politique du gouvernement.
Jean-Michel Sama Lukonde a, ensuite, évoqué les défis auxquels sont confrontés les projets de financement extérieur tels que le niveau de décaissement, la périodicité de financement, et l'atteinte des objectifs dans le temps imparti.
Il a, enfin, invité les participants à trouver des solutions pour accroître le niveau de mobilisation sur les enveloppes allouées et pour concilier croissance, financement et impact réel des projets dans la vie quotidienne de la population congolaise.
Ainsi, les partenaires financiers et techniques ont-ils été appelés à travailler ensemble pour mettre sur pied des modèles innovants de financement de projets en RDC afin de garantir le développement durable du pays et l'amélioration de la qualité de vie de la population.
Célestin Lubo

RDC : le gouvernement et les partenaires financiers veulent relever les défis
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Dieudonné Kamuleta s’en tient à la procédure, Cour Constitutionnelle : Matata Ponyo absent !

*Il n’était pas là. Matata Ponyo, ancien Premier Ministre, Sénateur et aujourd’hui, Candidat engagé dans la course à la Présidentielle 2023, n’a donc pas comparu, comme prévu, hier devant la Cour Constitutionnelle. Lors de cette énième audience, l’homme à la cravate rouge a brillé par l’absence. Mais, dans les faits, ses Avocats ont, eux, brandi un document médical dûment signé par son médecin-traitant, comme pour vider l’essentiel de ce que pouvaient penser les juges constitutionnels. Criant aux manœuvres dilatoires, le Procureur Général du Parquet près la Cour Constitutionnelle s’y est opposé, séance tenante.
Entretemps, les Avocats de la Défense, sous la bannière de leur Collectif, demandaient, pour leur part, une remise raisonnable de 45 jours, pour permettre à leur client déclaré malade, de se remettre en forme et d’être au point de se présenter, comme il se doit, devant ses juges, le moment venu.
Mais, la Cour Constitutionnelle, sous la direction de Dieudonné Kamuleta, son Président, très respectueux de la procédure, après un temps de suspension de l’audience, a plutôt remis l’affaire au 16 octobre 2023.
Exégèse
L’opinion se souviendra, en effet, que dans cette affaire qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, Matata Ponyo, Grobler Christopher Stephanus, Déogratias Mutombo et, même, peu avant, Patrice Kitebi sont poursuivis en raison de la débâcle liée notamment, à la non-concrétisation du projet de construction du Parc Agro-Industriel de Bukanga-Lonzo, dans le versant Est de Kinshasa, la capitale de la RD. Congo.
Sous l’ère Kabila, il s’agissait-là d’un investissement important ayant coûté une grassouillette somme oscillant autour de 285 millions de dollars américains.
En son temps, cette même affaire avait été déjà instruite, les autorisations furent sollicitées auprès du Sénat pour la levée des immunités de Matata ainsi que l’engagement des poursuites à son encontre.
Plus loin, dans cette même affaire, Patrice Kitebi alors ancien Ministre des Finances au moment de l’initiation de ce projet fabuleux, a été avait mis hors cause.
Mais, par la suite, le Procureur Général du Parquet près la Cour Constitutionnelle, ayant compulsé de nouveaux éléments, avait émis, par deux fois, un nouveau mandat de comparution contre Matata qui apparaît, à ses yeux, comme le principal accusé.
A son tour, Matata avait déposé une plainte contre le Procureur près la Cour Constitutionnelle devant la Cour de Cassation.
Risque…
Donc, ceci expliquant cela, ce dossier risque de tirer tellement en longueur que toutes les prochaines convocations ultérieures risquent de trouver Matata en pleine campagne électorale, puisqu’il est prétendant à la succession de Tshisekedi dans son strapontin de Chef d’Etat qu’il occupe, depuis le 24 janvier 2019, après la passation civilisée des fanions avec Joseph Kabila Kabange, son prédécesseur.
LPM

Dieudonné Kamuleta s’en tient à la procédure, Cour Constitutionnelle : Matata Ponyo absent !
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Chine : Xi Jinping lance la 19ème édition des Jeux asiatiques à Hangzhou

Xi Jinping, le Président de la République Populaire de Chine, a officiellement donné le go, le samedi 23 septembre 2023, de la 19ème édition des Jeux asiatiques qui se tiennent à Hangzhou, Chef-lieu de la Province de Zhejiang, dans la partie orientale de la Chine, à plus de 1000 Kms de Beijing. C'était au cours d'une cérémonie tenue à Hangzhou sports Park, devant près de quatre-vingt mille spectateurs.
Environ 45 pays d'Asie et du Moyen-Orient participent à cette grand-messe sportive qui offre l'occasion au pays de Xi Jinping de mettre en lumière, du 23 septembre au 08 octobre prochain, son nouveau visage après trois années de crise due à la pandémie à Coronavirus.
La cérémonie du lancement a été marquée par la présence de plusieurs Chefs d'Etat et de gouvernement de quelques pays en lice dont la Corée, représentée par son premier ministre, la Syrie, représentée par son Président Bashar Al -Assad.
Présent également au stade, Thomas Bach, président du Comité international olympique, a salué les efforts fournis par les autorités chinoises pour assurer la réussite totale des Jeux.
Il a apprécié, bien plus, la touche numérique apportée à cette édition qui, d'après lui, restera à jamais gravée dans la mémoire des athlètes.
« Les Jeux asiatiques vont établir de nouvelles normes. Nous allons découvrir un grand nombre de nouveaux sports. Nous allons voir une organisation qui fait appel à toute l'expertise numérique de la Chine et de Hangzhou notamment, à ce que le siège d'Alibaba a à offrir. Nous allons assister à des Jeux organisés de manière responsable, avec une réduction de l'empreinte carbone et une gestion poussée des déchets, des Jeux que les athlètes vont apprécier. », a indiqué, en outre, Thomas Bach.
Il convient de relever que ces XIXès Jeux asiatiques devraient se tenir en 2022. Ils avaient été reportés en raison des restrictions dues à la Covid-19. Parmi les pays présents au rendez-vous, il y a notamment, l'Inde, le Japon, l'Arabie Saoudite, le Népal...
Gloire Mfemfere,
Envoyé spécial à Pékin

 

Chine : Xi Jinping lance la 19ème édition des Jeux asiatiques à Hangzhou
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En marge de la célébration du 74ème anniversaire de son pays, Zhao Bin : ‘’ La Chine continuera à soutenir les efforts de la RDC visant à préserver sa souveraineté nationale, sa sécurité et son intégrité territoriale’’

Zhao Bin, l’Ambassadeur de Chine, lors de la lecture de son discours

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Modeste Bahati, le Président du Sénat
*Devant Modeste Bahati, le Président du Sénat, Augustin Kabuya, le Secrétaire Général de l’Udps ainsi qu’une série d’invités de marque, venus de tous les horizons, le vendredi 22 septembre dernier à Fleuve Congo Hôtel, à la lisière de la Gombe, Zhao Bin, le tout nouvel Ambassadeur de la Chine en RD. Congo, est vivement revenu sur la dernière visite d’Etat qu’avait effectuée, au mois de mai dernier, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à Pékin.
Il a rappelé, à ce sujet, qu’en vertu des échanges avec son Homologue Xi Jinping, les deux Chefs d’Etat avaient décidé de porter les relations bilatérales au niveau le plus élevé de coopération stratégique et global.
Et qu’à ce titre, la Chine, 74 ans après, est et demeure déterminée à aider la RD. Congo à sortir de sa situation actuelle jusqu’à recouvrer l’intégrité de son territoire, sa souveraineté nationale et sa sécurité de ses frontières.
Plus loin, dans son discours, Zhao Bin a relevé également sur d’autres aspects de cette coopération notamment, dans les domaines de la culture, de l’économie et du social.
Il a énuméré, à titre purement illustratif, quelques cas sur lesquels la Chine est, actuellement, en train de travailler en vue de matérialiser cette volonté, longtemps exprimée par les deux Chefs d’Etat, allusion faite ici, à Félix Tshisekedi, le Président de la RD. Congo et, Xi Jinping, le Président Chinois, de marcher ensemble pour relever les défis aussi bien du développement que toutes les pandémies, catastrophes et effets pervers de tous les chocs devant tenter de joncher le parcours, si transcendantal, de ces deux pays, dans l’intérêt de deux peuples, pour rejoindre les sphères de l’émergence.
Ce discours, selon ce qui a été permis d’être retenu, démontre, à tout le moins, cet engagement sans cesse croissant de consolider ces relations RDC-Chine et, pourquoi pas, d’en faire les exemplaires à l’échelle planétaire.
Des extraits, aussi larges soient-ils, que La Prospérité relaie, ci-dessous, en disent long. Mais, à la même occasion, il y a lieu de noter que Modeste Bahati, au nom de la RD. Congo, a réitéré la foi du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et du peuple congolais, de poursuivre ce partenariat stratégique.
Tout en saluant les progrès accomplis en Chine, en 74 ans depuis la fondation de cette République Populaire, et le Président du Sénat congolais a souhaité, en même temps, que ces mêmes exploits-là se réalisent en RD. Congo, surtout qu’en raison de plusieurs facteurs socio-économiques, on en a le plus besoin aujourd’hui plus qu’hier.
Extraits du discours…
*‘’En mai dernier, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a effectué une visite d’Etat de plein succès en Chine. Les deux Chefs d’Etat ont décidé conjointement d’élever les relations sino-congolaises au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a ouvert un nouveau chapitre dans nos relations bilatérales et en a tracé de nouvelles perspectives. Au cours des quatre mois écoulés, sous la conduite des deux Chefs d’État et grâce aux efforts conjoints de nos deux parties, les relations sino-congolaises ont enregistré de nouveaux progrès encourageants.
Nous avons renforcé encore davantage la confiance politique mutuelle. Les contacts et rencontres à présentiel aux différents niveaux et dans différents domaines se sont repris. Les départements gouvernementaux, les partis politiques et les associations sociales de nos deux pays ont relancé les échanges et la coopération dans un esprit d’inspiration mutuelle, ce qui a permis une consolidation continue de la base politique du partenariat stratégique global Chine-RDC. Nous avons fait progresser, à pas assuré, les projets de coopération bilatérale. Les départements concernés de nos deux pays ont maintenu une communication et une coordination étroites et travaillé activement à la mise en œuvre des accords de coopération dans les domaines de l’aide, de l’investissement, de l’économie verte et de l’économie numérique, signés en présence de nos deux Chefs d’État en mai dernier. Les projets d’aide du Gouvernement chinois à la RDC ont réalisé des importantes avancées, illustrées par le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, le Centre de formation professionnelle et technique à Kolwezi (Institut national de préparation professionnelle, INPP) et le Centre de démonstration des technologies agricoles. Une discussion amicale pour régler adéquatement la divergence bilatérale est en cours dans le but de consolider le grand édifice de la coopération réciproquement avantageuse.
Nous avons accéléré la reprise des échanges interhumains. Avec la mise en place des mesures facilitant les échanges avec l’extérieur, de plus en plus d’amis congolais ont pu voyager et étudier en Chine. Pendant les 9 premiers mois de cette année, les visas délivrés par l’Ambassade de Chine en RDC se sont multipliés par 54 par rapport à la même période de l’année dernière. Environs 200 cadres congolais ont participé aux différentes formations en Chine. Récemment, des étudiants congolais d’excellence ont décroché des bourses chinoises. Un jeune artiste congolais a vu son œuvre exposer dans la station spatiale chinoise. L’Institut Conficius de l’Académie Diplomatique Congolaise a célébré son 5e anniversaire. De plus en plus de jeunes Congolais ambitionnent de maîtriser la langue chinoise, de mieux comprendre la Chine et d’œuvrer à la cause de l’amitié sino-congolaise. Il y a plus de trois mois, je suis arrivé en RDC avec pleine confiance. Aujourd’hui, je suis encore plus convaincu que les relations sino-congolaises sont prometteuses et parviendront à de nouveaux succès. La Chine continuera à soutenir les efforts de la RDC visant à préserver sa souveraineté nationale, sa sécurité et son intégrité territoriale. Elle accompagnera la RDC dans son développement économique et social pour se développer et progresser ensemble dans le développement et le redressement’’. (Fin de citation).
Discours de l’Ambassadeur ZHAO Bin
lors de la réception de la célébration du
74e anniversaire de la fondation de
La République Populaire de Chine
Honorable le Président du Sénat de la République Démocratique du Congo,
Excellence Mesdames et Messieurs les Ministres,
Excellence Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique en RDC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Bonsoir à tous !
C’est pour moi un grand plaisir de me retrouver parmi vous pour célébrer le 74e anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine. Depuis ma prise de fonction en RDC il y a plus de trois mois, j’ai rencontré de nombreux amis de tous les milieux qui œuvrent au développement des relations sino-congolaises et fait des visites sur le terrain comme dans les zones minières du Sud-est.
En ce moment heureux, sachant que dans quelques jours viendront la fête traditionnelle chinoise de la mi- automne et la fête nationale chinoise, je tiens à adresser mes remerciements à tous les amis qui ont soutenu le développement de la Chine et favorisé l’amitié sino-congolaise et à exprimer mes meilleurs vœux et ma sincère salutation à tous mes compatriotes ici en RDC.
En mai dernier, le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a effectué une visite d’Etat de plein succès en Chine. Les deux Chefs d’Etat ont décidé conjointement d’élever les relations sino-congolaises au niveau de coopération globale et de partenariat stratégique, ce qui a ouvert un nouveau chapitre dans nos relations bilatérales et en a tracé de nouvelles perspectives.
Au cours des quatre mois écoulés, sous la conduite des deux Chefs d’État et grâce aux efforts conjoints de nos deux parties, les relations sino-congolaises ont enregistré de nouveaux progrès encourageants.
Nous avons renforcé encore davantage la confiance politique mutuelle. Les contacts et rencontres à présentiel aux différents niveaux et dans différents domaines se sont repris. Les départements gouvernementaux, les partis politiques et les associations sociales de nos deux pays ont relancé les échanges et la coopération dans un esprit d’inspiration mutuelle, ce qui a permis une consolidation continue de la base politique du partenariat stratégique global Chine-RDC.
Nous avons fait progresser, à pas assuré, les projets de coopération bilatérale. Les départements concernés de nos deux pays ont maintenu une communication et une coordination étroites et travaillé activement à la mise en œuvre des accords de coopération dans les domaines de l’aide, de l’investissement, de l’économie verte et de l’économie numérique, signés en présence de nos deux Chefs d’État en mai dernier. Les projets d’aide du Gouvernement chinois à la RDC ont réalisé des importantes avancées, illustrées par le Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale, le Centre de formation professionnelle et technique à Kolwezi (Institut national de préparation professionnelle, INPP) et le Centre de démonstration des technologies agricoles. Une discussion amicale pour régler adéquatement la divergence bilatérale est en cours dans le but de consolider le grand édifice de la coopération réciproquement avantageuse.
Nous avons accéléré la reprise des échanges interhumains. Avec la mise en place des mesures facilitant les échanges avec l’extérieur, de plus en plus d’amis congolais ont pu voyager et étudier en Chine. Pendant les 9 premiers mois de cette année, les visas délivrés par l’Ambassade de Chine en RDC se sont multipliés par 54 par rapport à la même période de l’année dernière. Environs 200 cadres congolais ont participé aux différentes formations en Chine. Récemment, des étudiants congolais d’excellence ont décroché des bourses chinoises. Un jeune artiste congolais a vu son œuvre exposer dans la station spatiale chinoise. L’Institut Conficius de l’Académie Diplomatique Congolaise a célébré son 5e anniversaire. De plus en plus de jeunes Congolais ambitionnent de maîtriser la langue chinoise, de mieux comprendre la Chine et d’œuvrer à la cause de l’amitié sino-congolaise.
Il y a plus de trois mois, je suis arrivé en RDC avec pleine confiance. Aujourd’hui, je suis encore plus convaincu que les relations sino-congolaises sont prometteuses et parviendront à de nouveaux succès. La Chine continuera à soutenir les efforts de la RDC visant à préserver sa souveraineté nationale, sa sécurité et son intégrité territoriale. Elle accompagnera la RDC dans son développement économique et social pour se développer et progresser ensemble dans le développement et le redressement.
Mes Chers Compatriotes, Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Au cours des 74 ans écoulés depuis la fondation de la République Populaire de Chine, le Parti communiste chinois (PCC) ne cesse de rassembler autour de lui le peuple chinois afin de surmonter les défis et difficultés et de travailler d’arrache-pied à la construction du pays, réalisant ainsi deux miracles chinois que sont le développement économique rapide et la stabilité sociale de long terme. Notamment depuis le XVIIIe Congrès national du PCC, sous la direction du Secrétaire général XI Jinping, le socialisme aux caractéristiques chinoises est entré dans une nouvelle ère et la Chine a enregistré des accomplissements historiques et réalisé des transformations historiques dans son développement. Elle a réussi la lutte contre la pauvreté de la plus grande ampleur dans l’histoire de l’humanité, en sortant presque 800 millions de Chinois de la pauvreté pendant des décennies.
De plus, la Chine a établi les plus grands systèmes d’assurance de vieillissement et d’assurance maladie dans le monde qui couvrent respectivement plus de 1 milliard de citoyens chinois et 95% de la population chinoise. Depuis la fondation de la nouvelle Chine jusqu’à aujourd’hui, son PIB par habitant est passé de moins de 23 USD à plus de 11 mille USD, et l’espérance de vie en moyenne des Chinois, de 35 ans à 78,2 ans.
Aujourd’hui, après avoir parachevé l’édification d’une société de moyenne aisance et réalisé l’objectif du premier centenaire, la Chine s’efforcera à réaliser son objectif du deuxième centenaire, à savoir le parachèvement de la construction d’un pays socialiste moderne puissant au milieu de ce siècle, et poursuivra sur tous les plans le grand renouveau de la nation chinoise par la modernisation chinoise.
Depuis le début de cette année, alors que la reprise de l’économie mondiale a éprouvé des difficultés, la Chine a adopté une nouvelle approche et œuvré à créer un nouvel essor de développement.
L’économie chinoise a poursuivi la dynamique de reprise et garde une forte résilience, un énorme potentiel et une grande vitalité. Les fondamentaux permettant à l’économie chinoise une croissance de long terme n’ont rien changé. Voici trois mots-clés expliquant cette belle performance de l’économie chinoise.
D’abord, l’innovation. Pendant la première moitié de cette année, les exportations chinoises des véhicules électriques, des batteries lithium-ion et des batteries solaires ont au total augmenté de 61,6% sur un an. Selon l’Agence internationale de l'énergie, si la Chine représentait 4,2% dans l’exportation mondiale des véhicules électriques en 2018, ce taux est monté à 35% en 2022. Le nouveau téléphone portable de Huawei, Mate60, a attiré les consommateurs du monde entier. Tout cela démontre la détermination et la capacité de la Chine dans la sauvegarde de son autonomie et dans l’innovation scientifiques et technologiques.
Ensuite, l’ouverture. Au moment où la mondialisation économique est confrontée à des contre-courants, la Chine continue à promouvoir son ouverture vers l’extérieur de haut niveau pour partager les opportunités de développement avec les autres pays du monde.
Malgré un niveau globalement faible de l’investissement international, les puissances économies du monde, telle que la France, le Royaume-Uni, le Japon et l’Allemagne, ont augmenté leurs investissements en Chine pendant les premiers six mois de cette année, respectivement de 173,3%, de 135,3%, de 53% et de 14.2%. On dénombre 24 mille entreprises à capitaux étranger nouvellement installées en Chine, soit une augmentation de 35,7% sur un an.
Enfin, la réforme.
Le Gouvernement chinois continue d’enrichir et d’améliorer ses politiques économiques, renforce le contrôle macroéconomique pour assurer la stabilité de son économie, et répond aux problèmes dans le développement à travers l’approfondissement de la réforme, l’élargissement de l’ouverture et la promotion de l’innovation. Comme cela a été le cas depuis de nombreuses années, l’économie chinoise demeure une des locomotives de la croissance économique mondiale.
Dans son développement, la Chine a toujours su garder une vision mondiale. Cette année marque le 10e anniversaire du lancement de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et celle sur la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité. Jusqu’en juin 2023, 152 pays, dont la RDC, et 32 organisations internationales ont signé avec la Chine plus de 200 documents de coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». En octobre prochain, la Chine organisera le troisième Forum « la Ceinture et la Route » pour la Coopération internationale.
Elle entend approfondir les échanges et la coopération dans divers domaines avec les différentes parties pour apporter une plus grande contribution à la cause du développement mondial.
Cette année marque également le 10ème anniversaire du lancement par le Président XI Jinping du principe de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi pour les relations sino-africaines. Depuis les dix dernières années, face aux transformations et aux instabilités du monde extérieur et dans le contexte de l’accélération des changements du monde jamais vus depuis un siècle, la Chine est restée attachée à ce principe et travaillé avec les amis africains à porter les relations sino-africaines au niveau plus élevé, au plus grand bénéfice des peuples africains.
A l’occasion du Dialogue des dirigeants chinois et africains tenu en Afrique du Sud le 24 août dernier, le Président XI Jinping a annoncé trois nouvelles mesures importantes pour soutenir l’Afrique dans l’industrialisation, la modernisation agricole et la formation des talents qui contribueront à l’accélération de l’intégration et de la modernisation de l’Afrique.
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
La Chine et la RDC sont liées par une amitié profonde et une fraternité étroite. Comme le dit un proverbe congolais, « Tozabiso nionso Bana y’a libota moko » (Nous sommes tous enfants d’une même famille).
Et dans l’avenir, il nous appartient, à nos deux parties, de transmettre l’amitié sino-congolaise aux générations futures, d’approfondir la coopération et de réaliser un meilleur développement en commun.
Je n’ai aucun doute sur les belles perspectives qui s’ouvriront pour nos deux peuples et pour la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau Chine-Afrique !
Pour terminer, je propose un toast,
Vive la République Populaire de Chine !
Vive la République Démocratique du Congo !
Vive l’amitié sino-congolaise et sino-africaine !
Je vous remercie.

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De la nécessité de l’approche sur les droits des communautés m :Tenue à Kinshasa du forum régional sur les communautés locales et les peuples autochtones

 

Il s’est ouvert lundi 18 septembre dernier à l’hôtel Béatrice, le Forum régional sur la conservation et les droits des communautés locales et peuples autochtones. Co-organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) et le Centre d’Appui à la Gestion Durable des Forêts Tropicales (CAGDFT), avec le soutien de Tenure Facility (TF), ce forum a pour thème: « Conservation de la nature et Droits des communautés locales et peuples autochtones : Que pouvons-nous apprendre de la RDC ? ».

Ce rendez-vous a réuni durant trois jours, soit du 18 au 20 septembre, les représentants du gouvernement, de la société civile et les conservateurs, afin de dialoguer pour apprendre des réussites et des échecs de l’approche de conservation basée sur les droits des communautés en République Démocratique du Congo.

A l’ouverture, le Dr Nighisty Ghezero, chargée des Opérations de Tenure Facility, a tenu à souligner qu’au cours de ces assises, ils ont partagé les leçons et les expériences, approfondi leur compréhension des défis et des solutions existants. «En outre, nous discuterons des contributions vitales des peuples autochtones et des communautés locales en tant qu'intendants et gardiens de la nature. Et les sessions des groupes de travail se concentreront sur les autres mesures efficaces de conservation par zone en tant que mécanisme d'atteinte de l'objectif 30x30 », dit-il.

Pour sa part, le Directeur Exécutif du Centre d’Appui à la Gestion Durable des Forêts Tropicales (CAGDFT), M. Théophile GATA, s’est dit satisfait de cette organisation en ces termes : « C'est une première qu'un tel dialogue puisse se dérouler en RDC. On le conserve pour les communautés locales. Il faudra donc que, ceux qui sont au centre de conservation se retrouvent. Nous avons vu que depuis la colonisation, la conservation a imposé des restructurations des communautés locales et des peuples autochtones. Il est temps que ce paradigme change. Que ces communautés qui ont des méthodes traditionnelles de conservation, puissent le faire valoriser. Pour cela, il faut qu'on le place au centre de décisions ».

Entretemps, le Secrétaire général à l'Environnement, M. Benjamin Toirembe, a précisé qu’il faut parler droit, parce qu'il y a beaucoup de mesures mais qui souffrent de l'application. « Nous avons lancé ce Forum pour formuler des recommandations afin que, ce peuple autochtone puisse se retrouver sinon, tout ce que nous allons faire à l'extérieur ne sera que pour notre intérêt nous qui vivons dans des villes. Il faut qu'on arrive à bannir cette injustice qui ne dit pas son nom. Nous devons appliquer les lois que nous avons. Le code forestier, la loi sur la protection de l'environnement etc», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, pour le deuxième jour de ces assises, les échanges se sont basés sur les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales et conservation de la nature - apprentissage par le biais de cas, d’expériences et de témoignages sur le terrain.

Israël Mpoyi

 

De la nécessité de l’approche sur les droits des communautés m :Tenue à Kinshasa du forum régional sur les communautés locales et les peuples autochtones
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Après le ravage des Mobondo , Maluku Plateau : Bodrick Bisene assiste les écoles avec des matériels didactiques

Des matériels didactiques et fournitures scolaires ont été partagés pour le renforcement de la dispensation des cours et du bien-être des élèves dans certaines écoles de Maluku Plateau. Ceci est l’action posée par le notable de Maluku et candidat à la députation nationale, M. Bodrick Bisene Bakindey, le lundi 18 septembre dernier.
S’alignant dans la vision du Chef de l’Etat, Bodrick Bisene, coordonnateur national de l’ONG ‘’Ensemble pour l’Emergence et le Développement’’ (EED), accompagné de toute son équipe, a fait la ronde de trois écoles de la commune de Maluku. A 10h30, ensemble avec les siens, ils ont visité le quartier Inkene à l’école Révérend Nabwe. Après avoir remis les matériels aux autorités de cette école, ils se sont rendus au quartier Monaco zone 2, où l’école Emmanuel a bénéficié de leur générosité. La tournée a vu sa clôture à la zone 7, au complexe scolaire Bondeko.

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Se remettant aux médias, Bodrick Bisene a étalé ses desseins en ce terme : « Ce qui m'a motivé à organiser cette activité, est d'abord la rentrée scolaire. Vous savez, avec ce qui vient de se passer à Maluku avec l'histoire de Mobondo qui a ravagé la majorité de la population de Maluku plateau, par la guerre tribale, beaucoup de gens ont pris fuite, les écoles fermées, les parents sans position pour faire reprendre les enfants l'école. Alors, j'ai eu cette révélation d'assister les écoles par les matériels didactiques pouvant servir toutes les classes », a-t-il fait savoir.
A l’en croire, en sa qualité de numéro un de l’ONG EED, il poursuit des multiples objectifs, en vue du bien-être de l’homme congolais, entre autres, l'encadrement des jeunes, l'assistance des personnes vulnérables etc.
En outre, il a salué l’accueil des élèves et des autorités des écoles où il est passé. « Nous avons été chaleureusement accueillis partout où nous étions passés, les enseignants nous ont vraiment exprimé leur joie et nous ont promis de nous soutenir sans hésitation, surtout que je suis candidat aux élections législatives nationale ; ils ont dit, j'ai leur soutien indéfectible. Car les actes que nous avons posés, n'ont jamais existés à Maluku… »
Par ailleurs, ce notable de Maluku a tenu à souligner que son action posée ne sera pas la dernière. « Ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière fois de le faire. Chaque année, j'ai toujours pensé à la population de la Tshangu. Le lundi, je viens d'être à Maluku, le vendredi 22 septembre, je serai à Masina dans d'autres écoles, le lundi 25 septembre, je serai dans les écoles de Kimbanseke... Ce n'est pas la dernière fois de le faire. Le pays a besoin des élites et surtout des jeunes consciencieux qui ont le souci de la population et de servir la nation », a-t-il renchéri.
Israël Mpoyi

Après le ravage des Mobondo , Maluku Plateau : Bodrick Bisene assiste les écoles avec des matériels didactiques
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Conformément à la loi électorale congolaise, Législatives 2023 : la Cour Constitutionnelle invalide les candidatures de Thomas Lubanga et Yves Kawa !

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La Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo a invalidé les candidatures de Thomas Lubanga et Yves Kawa. Dans un arrêt rendu le 12 septembre 2023, ces deux anciens seigneurs de guerre qui voudraient se présenter aux élections législatives nationales ont été communiqués de leur incapacité de se présenter aux élections du fait des faits graves dont ils ont été tenus coupables.
Selon la loi électorale congolaise, ‘‘sont déclarés inéligibles à titre définitif, les personnes condamnées par une décision judiciaire irrévocable pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide’’.
Ainsi, statuant dans le cadre de l’examen du contentieux des candidatures, la Cour constitutionnelle a pris la décision d’invalider les candidatures des Thomas Lubanga, Président du parti politique UPC et Yves Kawa Panga, cadre du MLC, tous deux condamnés notamment pour crime de guerre.
Thomas Lubanga, lui, est un ancien détenu à la Cour pénale Internationale à La Haye, aux Pays-Bas. Il a été arrêté en 2006 en République Démocratique du Congo ensuite transféré au quartier pénitentiaire de la Cour Pénale Internationale de La Haye. A cet effet, le président du parti politique UPC a donc été condamné pour ‘’des crimes de guerre, de conscription et d’enrôlement d’enfants mineurs dans sa milice’’. C’est le 15 mars 2020 qu’il a ainsi recouvré la liberté après avoir purgé 14 ans d’emprisonnement.
Quant à Yves Kawa Panga, a-t-il été reconnu coupable notamment, des coups et blessures volontaires, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, détention d’armes de guerre, crime contre l’humanité et crime de guerre.
Ainsi, la Cour militaire de la Province Orientale l’avait condamné le 13 août 2014 à Kisangani, à 9 ans de servitude pénale principale.
Pour les mêmes faits, il avait été condamné au premier degré, en 2006, à 20 ans de prison par le tribunal militaire de garnison de l’Ituri.
Et après avoir purgé sa peine, il a regagné l’Ituri après quelques temps passés en Ouganda.
Il y a un peu plus d’un mois, le lieutenant Général Johnny Luboya N’kashama, gouverneur militaire de l’Ituri avait accusé Yves Kawa Panga d’être responsable de la résurgence de tueries dans le territoire de Djugu. D’après le gouverneur militaire, ‘’ en sa qualité du chef résidant à Tshomia, Yves Kawa se dit qu’il doit protéger sa communauté’’. Il a, par ailleurs, dit douté qu’il soit de Berunda comme l’affirme plusieurs personnes. Pour lui, ‘’l’ancien seigneur de guerre doit être dans les parages où il est en train de recruter et de mobiliser’’.
Il faut signaler qu’avant son adhésion au MLC le 17 mai dernier, Yves Kawa Panga dirigeait la chefferie de Bahema Banywagi, une entité coutumière dont il est le dépositaire du pouvoir ancestral. C’est en juin qu’il avait officiellement remis au gouvernement de la province de l’Ituri sa lettre de mise en disponibilité durant 7 ans de l’exercice du pouvoir coutumier de Bahema Banywagi pour embrasser la carrière politique.
Nelly Somba

 

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