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Rapatriement des reliques de Feu Patrice Lumumba, RDC : Sama Lukonde salue l’acte patriotique de Félix Tshisekedi

Après Mzee Laurent-Désiré Kabila le 16 janvier, c'est le tour de Patrice Emery Lumumba de recevoir les hommages du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, ce mercredi 17 janvier, jour commémoratif de l'assassinat du tout Premier premier Ministre de la République démocratique du Congo. 63 ans après, les congolais se souviennent du combat mené par ce digne fils du pays pour l'accession de la RDC à sa souveraineté nationale et internationale. En présence de quelques membres du Gouvernement, de diverses personnalités politiques, de la société civile et des membres de la famille Lumumba ainsi que de la Fondation Mzee Laurent-Désiré Kabila, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a déposé une gerbe des fleurs au mausolée de cette illustre personnalité. 

Se confiant à la presse, le Chef du Gouvernement salué le combat de Lumumba. Il a aussi rendu hommage au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir rapatrié les reliques de ce digne fils au pays de ses ancêtres.

« Je voudrais d'abord dire ici que le 17 janvier nous rappelle cet héros que nous avons, Patrice Emery Lumumba, le premier Premier Ministre de la République démocratique du Congo. Ici, je viens d'abord, au nom du gouvernement, pour l'honorer mais surtout rappeler cet acte important posé par le Président de la République, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui aura permis le retour de ce héros national sur la terre de ses ancêtres. L'année passée nous avons été ici pour commémorer le premier anniversaire depuis son retour. Aujourd'hui, il était de bon aloi que nous revenions pour l'honorer une fois encore. Pour moi, c'est un double honneur parce que  j'honore le premier d'entre nous, le premier Premier ministre de la RDC. Ici, je souhaite vraiment que son sacrifice soit connu de tous. Qu'il soit un exemple pour notre jeunesse, pour les congolaises et les congolais en ce qui concerne notre pays, notre indépendance et surtout notre avenir glorieux. Il a dit : "le Congo doit écrire son histoire et je pense que c'est ce à quoi nous sommes à l'œuvre maintenant », a dit en substance Jean-Michel Sama Lukonde.

La Pros.

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63ème anniversaire de l’assassinat de Patrice Emery Lumumba : Isidore Kwandja : « Un peuple qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre »

 Le Premier Ministre Jean-Michel SAMA LUKONDE est allé déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de son prédécesseur à l’échangeur de Limete.

L’actuel Premier Ministre a rappelé l'acte important posé par le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de rapatrier de la Belgique à Kinshasa, les reliques de notre Premier Premier Ministre.

IKN

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Législatives nationales 2023, RDC : la CENI annonce le début du traitement des contentieux des résultats provisoires pour le 22 janvier 2024

La Cour Constitutionnelle entamera, sauf changement de dernière minute, le traitement des contentieux des résultats provisoires des législatives nationales, en attendant la publication des résultats des élections provinciales, ce 22 janvier 2024. C’est la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui l’a confirmé, la semaine dernière, dans un communiqué signé par Patricia Nseya, son rapporteur. La Centrale électorale confirme, en même temps, la publication des résultats définitifs de ces mêmes scrutins pour le 23 mars 2024.

«La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), par la Décision n° 002/CENI/AP/2024 du 13 janvier 2024, publie les résultats provisoires des élections législatives nationales du 20 décembre 2023 conformément au calendrier réaménagé du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales rendu public par la Décision n° 044/CENI/AP/2022 du 26 novembre 2022. Conformément à l'article 68 de la Loi n° 22/029 du 29 juin 2022 modifiant la Loi n° 06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, aussitôt les opérations de vote terminées, les Bureaux de Vote ont procédé immédiatement au dépouillement des bulletins de vote et ont affiché les résultats devant chaque Bureau de Vote et de Dépouillement. Les résultats ont été rendus publics et affichés devant les Bureaux de Vote (Article 67 de la Loi électorale). A l'issue des opérations de dépouillement et de compilation des résultats, la CENI a reçu les résultats des différents Bureaux de Vote et de Dépouillement tels que centralisés par les Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR). Elle a procédé au calcul du nombre total des suffrages valablement exprimés pour l'ensemble du territoire national. Elle a déterminé, pour chaque liste, le nombre total des voix obtenues au niveau national. Seules les listes des candidats identifiées et publiées comme ayant atteint le seuil légal de représentativité sont éligibles à l'attribution des sièges au niveau de leurs circonscriptions électorales respectives suivant les modalités ci-après: Dans les circonscriptions a un siège à pourvoir, le vote a lieu au scrutin majoritaire simple. Le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix a été proclamé élu; Dans les circonscriptions comptant deux sièges ou plus à pourvoir, les sièges sont attribués suivant le mode de la proportionnelle des listes ouvertes à une seule voix préférentielle avec application du plus fort reste. Toutes les dispositions utiles ont été prises par la CENI pour une transmission rapide et sécurisée de ces résultats afin de garantir la vérité des urnes (Article 67 de la Loi électorale). Après centralisation des résultats, l'Assemblée Plénière de la CENI a dressé le procès-verbal des résultats provisoires des élections législatives nationales du 20 décembre 2023. Les résultats provisoires de l'élection des Députés Nationaux sont publiés par circonscription électorale, sauf pour les circonscriptions de Budjala (Province du Sud-Ubangi), de Bomongo et de Makanza (Province de l'Equateur) faisant objet d'enquête », a souligné la Centrale électorale, qui insiste, à l’attention des candidats qui seraient lésés par les résultats publiés, sur le respect strict du délai.

«La CENI rappelle aux candidats indépendants, partis et regroupements politiques ayant concouru aux élections législatives nationales du 20 décembre 2023 que, conformément à l'article 73 de la Loi électorale, les recours en contestation des résultats provisoires ainsi publiés sont à déposer auprès de la Cour Constitutionnelle dans un délai de huit jours après l'annonce par la Commission Electorale Nationale Indépendante. Le délai d'examen du contentieux des élections législatives nationales est de deux mois à compter de la date de saisine de la Cour Constitutionnelle (Article 74 de la Loi électorale) », précise, plus loin, la CENI, dans son communiqué.

La Pros.

 

 

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Pour une séance de travail aujourd’hui : Ngobila convoque les bourgmestres, les chefs de quartiers et les chefs de rues

Repris sur la liste de fraudeurs dans les scrutins de décembre 2023, Gentiny Ngobila a choisi de faire la résistance. En dépit de la décision du Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur de confier la direction de la capitale à un gouverneur intérimaire depuis jeudi 11 novembre dernier, Ngobila refuse de céder.

Il vient de convoquer les bourgmestres, les chefs de quartiers et les chefs de rue à une séance de travail aujourd’hui jeudi 18 janvier à 9heures dans la Grande salle de la paroisse Notre Dame de Fatima. Même si l’ordre du jour n’a pas été expressément indiqué, on croit savoir qu’il se rapporte aux préparatifs de la cérémonie de prestation du Chef de l’Etat samedi 20 janvier prochain.

Pour rappel, le vice-gouverneur Gecoco Mulumba, il assume les fonctions de son titulaire démis de ses fonctions par le Vice-premier ministre en charge de  l’Intérieur à la suite de la décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante de le radier de la liste des candidats députés.

Par ailleurs, Gentiny Ngobila Mbaka a, dans une lettre au Premier ministre, exhorté le Chef du gouvernement à instruire le Vice-premier ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières de rapporter le message télégramme de son vice-ministre. Pour Gentiny Ngobila, cette décision est de nature, «à mettre en mal la cohésion post-électorale voulue par tous».

Emma Muntu

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RDC : la démocratie pour laquelle Patrice Lumumba et Mzee Laurent-Désiré Kabila ont sacrifié leurs vies de nouveau au fond du caniveau !

(Par Dr.  Prof Antoine Roger Lokongo)

Dr.  Prof Antoine Roger Lokongo

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Patrice Emery Lumumba

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Mzee Laurent-Désiré Kabila

Deux titres de deux articles parus dans deux grandes publications belges récemment, mettant en avant « une élection de façade » en RDC, ont été synchronisés sous forme de question-réponse comme par accord. Tout d’abord, le titre de l’article de Jean-Claude Mputu, Congolo-Belge je présume, publié en ligne sur BELGICATHO, un blog de réinformation proposé par des laïcs catholiques belges, a été formulé sous forme d’une question, notamment : « Le Congo n’est pas digne de la démocratie ? « Trois jours plus tard, c’est Hubert Leclercq qui publie son édito dans La Libre Belgique/Afrique et formule son titre sous forme d’une réponse catégorique à la question déjà posée par Jean-Claude Mputu trois jours plutôt : « Non, le Congo n’est pas digne de la démocratie », titre-t-il. Je vous recommande d’aller sur Google pour tirer ces deux articles, les lires et y déceler le contraste vous-mêmes. 

Là où je veux en venir, c'est que de tels articles insultent notre dignité en tant que pays et peuple certes car ils ne font que manifester l’idiosyncrasie coloniale occidentale en général et belge en particulier à notre égard. Dire que le Congo n’est pas digne de la démocratie c’est traiter tous les Congolais de sous-hommes, encore qu’il faut définir la sorte de démocratie dont il s’agit. Celle dictée par l’occidentalisme ?

En effet, Dominique de Villepin définit l’occidentalisme comme « l’idée que l’Occident qui a pendant cinq siècles géré les affaires du monde va pouvoir tranquillement continuer à le faire ». Cela y compris en soutenant des régimes dictatoriaux en Afrique comme ceux de Museveni et de Kagame pour envahir et piller les richesses du Congo pour le compte des « occidentalistes » et pour leur propre compte et utiliser le butin ainsi accumulé pour balkaniser le Congo avec la complicité des décideurs Congolais.

Qui oubliera qu’avant l’arrivée des Européens, nos sociétés, nos empires et nos royaumes étaient dirigés sur base du consensus et par conséquent très démocratiques ? En effet, le chef ne décidait pas seul. Au Royaume Kuba par exemple, toutes les tribus mais aussi les femmes étaient représentées au gouvernement. 

Mais,  si l’on est arrivé là où on est arrivé, si nous sommes devenus la risée du monde entier, jusqu’à être considérés comme des animaux, ce qui se justifie par de tels titres de la Libre Belgique/Afrique, c’est parce que Felix Tshisekedi, en organisant des élections chaotiques et falsifiées pour s’octroyer un deuxième mandat et ainsi se maintenir au pouvoir, vient de plonger notre jeune démocratie au fond du caniveau, au fond du gouffre; et vient de planter le dernier clou dans le cercueil de la démocratie congolaise, comme Mobutu l’a fait après l’assassinat de Patrice Lumumba.

En effet, comme par coïncidence, le fils de l’auteur du Manifeste de la N’sele, en séjour dans la région natale de Patrice Lumumba même, n’y a-t-il pas déclaré sans vergogne que « le Congo est mort il y a déjà longtemps » ?  

Quel contraste avec Patrice Lumumba qui, dans sa dernière lettre à son aimable épouse Maman Pauline Opango a écrit et je cite : « Ma foi reste inébranlable. Je sais et je sens au fond de moi même que tôt ou tard mon peuple se débarrassera de tous ses ennemis intérieurs et extérieurs, qu’il se lèvera comme un seul homme pour dire non au capitalisme dégradant et honteux, et pour reprendre sa dignité sous un soleil pur. Ne me pleure pas, ma compagne. Moi,  je sais que mon pays, qui souffre tant, saura défendre son indépendance et sa liberté… Des  millions des  congolais n’abandonneront la lutte que le jour où il n’y aura plus de colonisateurs et leurs mercenaires dans notre pays. A mes enfants que je laisse, et que peut-être je ne reverrai plus, je veux qu’on dise que l’avenir du Congo est beau et qu’il attend d’eux, comme il attend de chaque Congolais, d’accomplir la tâche sacrée de la reconstruction de notre indépendance et de notre souveraineté, car sans dignité il n’y a pas de liberté, sans justice il n’y a pas de dignité, et sans indépendance il n’y a pas d’hommes libres».  Fin de citation.

Quel contraste avec Mzee Laurent Désiré Kabila qui a déclaré dans son allocution aux Congolais de Libreville en 1999 que, et je cite : « Moi je n’ai pas de chef. Mon seul chef c’est mon peuple !». Fin de citation. Par-là, il a réaffirmé la définition simple de la démocratie : pouvoir du peuple pour le peuple et par le peuple.

Patrice Lumumba et Mzee Laurent Désiré Kabila avaient une même et seule vision : « NE JAMAIS TRAHIR LE CONGO ET LE PEUPLE !».  Qu’on se le dise !

Pour paraphraser Patrice Lumumba, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que même si la poubelle de l’histoire est tellement grande, elle ne peut pas contenir tous les présidents Africains anciens et présents fantoches de l’impérialisme.

 

 

 

 

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2024, dernière ligne droite, Monusco : le Gouvernement confirme le départ !

 Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, et Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO, ont exprimé leur engagement  de travailler pour un retrait pacifique et ordonné  des troupes onusiennes du sol congolais, d’ici la fin de l’année en cours. Au cours d’un point de presse tenu samedi 12 janvier à l’immeuble du gouvernement, les deux responsables ont affirmé leur volonté de faire de cet évènement historique, un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies.

Prenant la parole devant les officiels de la MONUSCO et les officiers des FARDC présents dans la salle, le VPM Christophe Lutundula a déclaré clos, le débat sur le retrait de la MONUSCO, en termes d’engagement et de la volonté manifestés par les deux parties. Le chef de la diplomatie congolaise a fait comprendre que le désengagement des forces de la mission des Nations Unies sera séquentiel et se fera dans le calme, sans aucune célérité. ‘’Le retrait a commencé parce que nous sommes à pied d’œuvre pour fixer les modalités pratiques. Il sera civilisé et non précipité’’, a indiqué Christophe Lutundula. Et de poursuivre :’’ Nos équipes ont travaillé en synergie, dans un esprit constructif et avec beaucoup de sens de responsabilité. Elles ont produit un plan de désengagement pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la MONUSCO et fixé des modalités de transfert des tâches de la MONUSCO au Gouvernement congolais. Le Conseil de sécurité a endossé ce plan et nous allons mettre ensemble en œuvre cette stratégie de désengagement pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat de faire du retrait de la MONUSCO un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies’’.  

Pour sa part, Bintou Keita a remercié le Gouvernement congolais pour avoir accompagné le dialogue sur le désengagement de la MONUSCO et le Conseil de sécurité de l’ONU pour avoir pavé le chemin. La cheffe de la mission de l’ONU en RDC a fait état de 3 phases pour parvenir au désengagement total des troupes. La première consiste au retrait de la force des Nations Unies de la province du Sud-Kivu. Cette phase se terminera à la fin du mois d’avril. Ensuite, va débuter la deuxième phase, où la MONUSCO va quitter le Nord-Kivu, puis la troisième phase par départ de celle-ci de la province de l’Ituri. ‘’On considérera que la MONUSCO en tant que mission sera complètement retirée de la RDC, lorsque nous aurons mis en œuvre la phase 3’’, a déclaré Bintou Keita.

A noter que des évaluations auront lieu à la fin de chaque phase, avant de procéder à la suivante, et seront sanctionnées par des conférences de presse pour rendre compte de l’exécution des phases, tel que demandé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Par ailleurs, la représentante du Secrétaire Générale de l’ONU assure que la MONUSCO fera tout pour veiller à la situation des déplacés internes et appelle par la même occasion tous les groupes armés à déposer les armes.

Arrivée en RDC en 1999, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo aura passé 25 ans sur sol congolais.

Nathan Mundele    

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