Reçu en audience ce mardi 23 janvier par le Président Paul NSAPU, André Flahaut, Ministre d'État Belge a salué l'apport de la CNDH, en ce qui concerne le déploiement des moniteurs des Droits de l'Homme sur le terrain pendant les élections du 20 décembre 2023 en RDC.
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Joseph Boakaï
Le nouveau président du Libéria, Joseph Boakaï, n'a pas pu terminer son discours d'investiture après être tombé malade lors de la cérémonie ce lundi 22 janvier 2024 qui s'est déroulée dans la capitale Monrovia. Alors qu'il parlait depuis environ 30 minutes, Boakaï a commencé à avoir de plus en plus de difficultés à s'exprimer avant d'être entouré de ses assistants et des membres du Service exécutif de protection qui l'ont ensuite escorté hors du Capitole, qui est le siège de la législature. Cérémonie d’investiture suspendue.
(Par KOSI KAYINZA Charles, Un patriote francophone, initié en philosophie et en théologie)
Un patriote francophone, initié en philosophie et en théologie, KOSI KAYINZA Charles à Kinshasa, écrit : Nous présentons toutes nos félicitations à Mr le Président de la République (Félix Tshisekedi Thsilombo) et lui souhaitons un fructueux mandat (dernier) au plus grand bien du Congo et des Congolais.
Permettez-moi alors Mr le Président de réfléchir à haute voix : Point n'est besoin pour moi de revenir sur les ratés du processus électoral de 2023 et sur les conséquences de légitimité du pouvoir. Car, un adage dit : le vin est tiré, il ne nous reste plus qu'à le boire. Donc, le pays et ses habitants doivent avancer au lieu de rester là à contempler le Christ qui s'en est allé.
Mr le Président, l'heure est maintenant au travail, pas à la fête. Il n'y a plus de blocage, plus de bouc émissaire, plus de FCC, plus de crise de légitimité (au moins en apparence).
Il n'y a plus de bénéfice du doute, plus les "je n'étais pas au courant, je ne suis pas informé". Ce n'est plus le moment des excuses multipliées, ni de pleurnicher en longueur des journées.
Ce n'est plus le moment de nous dire le régime précédent n'a rien fait, on a trouvé le pays par terre. Plus question, car le régime précédent c'est désormais le vôtre, celui de l'Union Sacrée de la Nation. Elle sera la référence ultime au passé lorsque nous évaluerons votre second et dernier mandat.
Mr le Président, nous n'aimerions plus et plus jamais entendre le "Je suis mal entouré". Entourez-vous comme il faut dès maintenant, non pas d'un club de copains pauvres, prêts à brader le pays pour s'enrichir. Entourez-vous plutôt de vrais spécialistes maîtrisant des questions sociales, économiques, financières, sécuritaires (et j'en passe) de notre pays. Entourez-vous des personnes qui, au-delà de leur expertise, dispose en plus d'un minimum d'éthique politique, d'un certain sens du bien commun et qui peuvent travailler avec abnégation en cherchant en tout le bien-être du peuple congolais.
Mr le Président, vous avez le choix entre vous enraciner dans la médiocrité ou viser l'excellence. Quoi qu'il en soit, l'entourage n'est plus une excuse. Il n'y a donc plus rien qui empêche l'Union Sacrée à faire mieux qu'hier.
Ce que je vous demande, c'est de revisiter les acquis. Je ne parle pas de les consolider, parce que les acquis, on en a pas vraiment. Il y a plutôt des initiatives isolées ça et là qui n'ont pas abouti et dont les résultats sont peu palpables. Je parle, moi, de revisiter, de renforcer ces initiatives pour en faire de véritables acquis. (Maternité et éducation gratuites, finaliser la mise en œuvre du programme de 145 Territoires, relancer la lutte contre l'impunité, détribaliser les nominations, privilégier les compétences en lieu et place de la régionalisation et du népotisme, les paliers restants d'augmentation de salaire des enseignants). Il est également temps de construire une armée forte, disciplinée et dissuasive au lieu d'une armée dirigée par des officiers efféminés, multimillionnaires plus préoccupés par leurs mafias, mais incapables de reprendre entre les mains des rebelles un seul centimètre du territoire national occupé et exploité par les étrangers.
Mr le Président, restez désormais loin des discours de campagne, loin des promesses qui endorment, des pleurniches. Il est temps aujourd'hui, Mr le Président, de déconstruire le mythe de Wazalendo et de construire une véritable réserve armée de la Défense. Ce qui suppose de former les Wazalendo dûment démobilisés, sur les B.A.BA de l'armée (techniques de guerre, maniement des armes, endurance physique au front, Droit international humanitaire, idéologie etc.) avant de compter sur eux pour défendre l'intégrité du territoire national.
Il est temps, Mr le Président, de revisiter nos efforts diplomatiques, ce qui suppose de vous entourer des personnes qui comprennent les enjeux de la sous région, de la région ainsi que les enjeux internationaux... Les accords ne se signent pas à la légèreté. Il faut pour cela des études préalables qui peuvent durer des mois, voire des années. Les réunions internationales et régionales ne sont pas des occasions de donner accès aux frais de mission à votre entourage. Ces réunions ne sont pas des opportunités de tourisme et d'enrichissement. Ce ne sont pas non plus des occasions de faire des selfies ou des amplettes. C'est avant tout des moments d'intenses réflexions sur les retombées positives de leurs conclusions sur la RDC et sur les Congolais.
Ceux qui ne sont pas capables de s'élever à ce niveau de réflexion ne devraient pas prendre part à ces réunions.
Il est de temps, Mr le Président, de construire des routes... Il est temps de prendre en compte le contexte de chaque province et d'agir en conséquence (route et insécurité au Sud Kivu, conflit armé au Nord Kivu et à Kwamouth) . Il est temps de renforcer l'unité nationale notamment au Kasaï et au Katanga, de créer dans le chef des Congolais le sentiment d'appartenance à une même nation. Le bon exemple viendra d'en haut si vous même Monsieur le Président vous vous dépassez et envisagez la diversité socio-culturelle et intellectuelle de la RDC comme une richesse. Pour construire cette unité, il vous faudra relier les provinces, désenclaver le Sankuru et plein d'autres secteurs/chefferies oubliés pour permettre les rencontres interculturelles, les échanges économiques et une véritable intégration interne etc.
Mr le Président, il est temps d'améliorer la gouvernance politique et administrative de la RDC. Temps de faire de la décentralisation une opportunité pour développer le pays. Ayez un œil sur les députés provinciaux corrompus convaincus que les budgets des provinces sont constitués de leur argent de poche. Mais laisser aussi à eux la lattitude de sanctionner les gouverneurs incompétents, inefficaces. On souhaiterait moins d'interférences du ministère de l'intérieur dans la gestion des provinces et d'autres entités décentralisées.
Bref, il est temps de rattraper tous les ratés de vos cinq premières années. Ce qui vous oblige de vous concentrer sur les solutions aux problèmes du pays que de chercher avant tout à vous enrichir, à enrichir vos membres de famille, vos amis et connaissances et vos alliés politiques.
Ce qui exige aussi des sacrifices : moins de fêtes, de champagne et du caviar ; plus de travail. Ce qui suppose réduire, de façon drastique, le train de vie des institutions, de toutes les institutions alors.
Soit au cours de ces cinq prochaines années, la RDC sombrera définitivement et succombera aux démons internes et externes de la balkanisation. Soit au cours de ces cinq prochaines années, les congolais jetteront les bases de la reconstruction de leur pays. Il n'y aura certainement plus d'excuses, ni de tâtonnements essaies et erreurs ; pas de résultats approximatifs au sommet de l'Etat.
Pour finir, je réitère mes félicitations Mr le Président et vous souhaite un mandat plus fructueux pour le plus grand bien du Congo et des congolais. En tout, que le Congo gagne et non un individu ou un groupe d'individus.
Propos d'un libre penseur enseignant francophone, philosophe et théologien.
Un peuple qui se ment n'aura pas la paix ni être dans une situation de cohésion sociale, la paix, la sécurité et le changement social, c'est d'abord une question endogène et de valeurs cardinales sociétales.
C'est aussi une affaire pluridisciplinaire (politique, culturelle, sociale, économique, spirituelle, technologique, etc.) donc, il faut l'implication directe ou indirecte de tous et de toute pour y arriver.
On ne peut pas construire la paix et la cohésion nationale dans un pays où la tribu remplace la nation, dont plusieurs démagogues et anciens seigneurs des guerres sont devenus des ministres d'État, dans un pays où on peut devenir député sans beaucoup d’effort, ni de conditions de la part des institutions habiletés.
Je profite de cette occasion via cet article pour interpeller la conscience de tous les congolais, que la guerre persiste à l'Est du pays car nous sommes en majorité spectateurs impuissants et mercenaires pessimistes de monter en puissance des groupes et mouvements des rebellions et des terroristes de 1996 à nos jours.
La période où nous allons décider de s'unir vigoureusement pour mettre fin à ces guerres prédatrices et par procuration.
Je rassure que c’est le moment où nous trouverons aussi des moyens financiers, humains, logistiques, technologiques et organisationnels, pour finir avec cette guerre et terrorisme.
Retenez bien cela et prenons les dispositions car notre avenir est en danger.
Très souvent, la plupart des membres du gouvernement congolais, une grande partie de la population congolaise et presque tous les partenaires internes et externes, nous jouons le jeu, depuis les décennies. C'est l'extérieur qui profite et qui dicte les mesures apprendre malgré une dizaine de millions des morts en RDC.
Mobilisons-nous pour fragiliser et mettre fin à ce mouvement du M23, c'est difficile mais possible.
Que les services de sécurité congolaise et les instances judiciaires, travailler en collaboration étroite avec les organisations de la société civile de bonne foi et la population locale pour appréhender les complices et les commanditaires de ces mouvements.
Quand nous comprendront le sens de l'unité, de coopération nationale et de patriotisme, l'ennemi va fuir.
Et voilà le début de la paix et du développement durable pour la RDC.
Que le Dieu de nos ancêtres nous inspire davantage pour impacter positivement cette terre de Kimbangu, de Kimpa vita, de Kashamura, de Lumumba, Antoine Gizenga, de Mobutu, de Laurent-Désiré Kabila, d’Etienne Tshisekedi.
Chers compatriotes, pensons et agissons patriotiquement pour la reconstruction du Congo Kinshasa.
Demandez-vous dans quel domaine où vous êtes vraiment engagé pour aider cette nation du cardinal Joseph Malula, à sortir du gouffre?
A chacun sa réponse et ensemble dans la diversité nationale.
Mapenzi Manyebwa
Coordonnateur, Ecrivain, Expert santé et en Développement Communautaire
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a affirmé, lundi 22 janvier 2024, lors de son passage sur les antennes de France24, que cette mandature du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sera consacrée aux réformes de grande envergure. Il a indiqué également que le Chef de l’Etat, après son investiture, s’emploie à tout mettre en œuvre pour, justement, venir à bout des défis auxquels la RDC reste confrontée, bien au-delà des efforts inlassables déployés durant le premier quinquennat à la tête du pays. En ce qui concerne, par exemple, la problématique de l’insécurité dans l’Est du pays, il assuré que les vaillants éléments des FARDC, sous l’impulsion du Commandant suprême, sont déterminés à faire échec à toutes formes des manœuvres des infâmes pour imposer la paix dans cette partie du territoire national. Pour lui, en effet, la RDC est sur la bonne voie. Après la tenue des élections, en décembre 2023, conformément aux délais constitutionnels, il est convaincu que la démocratie se consolide de la manière la plus belle.
«(…), Beaucoup pensaient qu’on aurait eu un glissement. C’est ici l’occasion de rendre hommage à Monsieur Denis Kadima et à tous les congolais qui ont travaillé avec lui au sein de la Commission électorale nationale indépendante parce qu’ils ont réussi à tenir les élections dans les délais. Ce qui renforce notre engagement constitutionnel. Dans ce mandat qui commence, nous ferons beaucoup de réformes. Le Président de la République a plus ou moins donné l’indication. Il n’y a aucune réforme qui se fera sans que les congolais puissent être en mesure de se prononcer pour donner leurs avis », a-t-il expliqué, tout en appelant à la confiance aux efforts en cours de réalisation pour la restauration effective et totale de la paix.
« Il y a d’abord une première recette que le Président de la République applique. C’est d’assurer la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo. Je crois que ça sera suffisant avec les efforts qui seront poursuivis dans le cadre de ce nouveau mandat. Ce qu’il faut noter ici c’est que le problème perdure depuis près de 25 ans. Il ne faut pas qu’on se trompe. Ce n’est pas en cinq ans que vous réglez des problèmes qui durent depuis 25 ans. Il ne faut pas oublier le chapitre des trois premières années où le Président de la République a pensé, justement, qu’on pouvait avoir des relations diplomatiques saines avec des voisins, principalement le Rwanda. Mais, on a vu qu’en face des appétits gloutons du régime rwandais, le dialogue tel que voulu par le Président de la République n’était pas la voie qui était souhaité. Mais, aujourd’hui, bien avant qu’on recoure aux Forces de la SADC, nous avons une stratégie qui repousse nos cinq piliers. Il y a une stratégie militaire, il y a une stratégie économique, il y a une stratégie judiciaire. Aujourd’hui, tous les congolais connaissent qui est l’ennemi », a-t-il commenté.
Victoire méritée
Revenant sur le déroulement des scrutins, il s’est félicité de la large victoire de Félix Tshisekedi qui, selon lui, est un signe visible de l’adhésion massive de la population à sa vision de bâtir un Congo plus fort.
« Le Président de la République a été brillamment réélu par les congolais dans toute la République démocratique du Congo. J’ai eu le privilège de faire quelques étapes durant sa campagne électorale. C’était juste phénoménal. Vous avez vu pour la première fois depuis 2006, nous avons eu un processus électoral qui a été jugé équitable par le Centre Carter. Tous ceux qui voulaient être candidats l’ont été. Tous ceux qui pouvaient faire campagne l’ont fait et à la fin, les congolais l’ont plébiscité parce que, justement, il a un plan clair, que ça soit sur la question du retour de la sécurité dans l’Est de la RDC, sur des questions économiques, de développement, sur la place de la femme, la place des jeunes. Je crois que les efforts que le Président de la République a portés, c’est ce qui a justifié ce raz-de-marée qu’il a obtenu à la fois au niveau présidentiel mais aussi au niveau des législatives nationales et provinciales. Et donc, le Président de la République, avec toute cette légitimité, s’est toujours dit endetté par les congolais. La prise de pouvoir ce 20 janvier marque le début du travail et je peux vous assurer que l’énergie a encore été multipliée », a souligné le Porte-parole du Gouvernement.
La Mission conjointe ECC-Cenco rattrapée par la vérité des urnes
«Ce qui est bien en République démocratique du Congo c’est que nous sommes en train de consolider notre démocratie. La même mission d’observation électorale mandatée par l’Eglise catholique a dit qu’il y avait un candidat qui dépassait largement tous les autres. Il n’y a pas de polémique à avoir sur la réélection massive du Président de la République. Ici, il faut qu’on note que nous sommes à notre quatrième processus électoral… Vous avez vu aussi que tous ces candidats étaient à la base de tout ce qu’on a observé comme cas de fraude, d’irrégularité. Aujourd’hui, il faut qu’on tire les conséquences pour qu’on améliore pour l’avenir. C’est cela qui est plus important que vouloir verser dans une forme de polémique, ne voir du noir. Il y a eu beaucoup de bonnes choses qui se sont passées le 20 décembre. Il faut aussi le reconnaitre », a explicité, plus loin, le Ministre Patrick Muyaya, doublement élu aux législatives du 20 décembre 2023.
La Pros.
Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre du Commerce Extérieur au sein du gouvernement de la République que dirige le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a réaffirmé, mardi 23 janvier 2024, sa détermination à accompagner le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à mettre en œuvre sa vision pour la RDC au cours de ce nouveau quinquennat. Il l’a fait par le biais de son adhésion, au cours d’une activité tenue à Kinshasa, Capitale de la RDC, au Pacte pour un Congo Renouvelé (PCR), une nouvelle alliance de soutien au Chef de l’Etat issue des entrailles de l’Union Sacrée de la Nation. Hormis le visionnaire de la CODE et de CDER, Vital Kamerhe, Julien Paluku et Tony Kanku, respectivement leaders des Regroupements AA/UNC, AB50 et AAAP, occupent la ligne d’attaque de cette plate-forme.
Dans son mot, l’Elu de Budjala a souligné que l’enjeu principal de la création du Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR) se justifie par l’impérieuse nécessité d’appuyer, après l’étape d’investiture, les initiatives du Commandant suprême afin de lui permettre d’accomplir sa mission de bâtir un Congo nouveau durant cette mandature. « On est ici après la proclamation des résultats des élections générales. On est ici après le discours d’investiture du Président de la République, Chef de l’Etat… La vision du Président est là, elle est donc la nôtre… Et donc, la plate-forme qui vient d’être créée a l’ambition de pouvoir mieux décliner cette vision, l’ambition de pouvoir être le stratège pour mieux implémenter cette vision mais en même temps d’assurer la meilleure gestion de la chose publique dans l’intérêt de tous nos compatriotes. Voilà la raison d’être de notre alliance », a soulevé Jean Lucien Bussa. Intervenant à son tour, Vital Kamerhe a embouché la trompette. Pour le VPM en charge de l’Economie, l’avènement du PCR est un signal fort au sein de l’Union sacrée de la Nation, où il sera question, avant comme après la mise en place du prochain gouvernement de la République, de consolider l’unité et la mobilisation autour du Président Tshisekedi. Saisissant l’occasion, il a remercié ses pairs pour leur sens élevé de patriotisme et de collaboration
« Je tiens ici à remercier mes pairs, responsables des regroupements et partis politiques qui, par leur sens élevé de patriotisme et d’homme d’Etat, ont su faire preuve de dépassement de soi en privilégiant l’intérêt supérieur de la Nation pour rendre possible la mise en place de cette Alliance, Pacte pour un Congo Retrouvé, PCR en sigle. A mes collègues Tony Kanku Shiku, Julien Paluku Kahongya, Jean-Lucien Bussa Tongba, je dis sincèrement du fond du cœur merci pour la confiance que nous nous faisons mutuellement sans laquelle cette Alliance n’aurait pu voir le jour, Alliance qui vient de naitre et qui va grandir car la porte reste ouverte à celles et ceux qui désireraient se joindre à nous pour accompagner le Président de la République. Ma gratitude s’adresse aussi à tous les députés nationaux et provinciaux élus de nos différents regroupements et partis politiques, car ils ont été la véritable cheville ouvrière de l’Alliance que nous constituons ce jour. Je ne saurais terminer ce mot sans affirmer haut et fort que la Coalition que nous formons aujourd’hui est une grande contribution au renforcement de la cohésion au sein de notre grande famille politique, l’Union Sacrée pour la Nation. Que vive notre Alliance, que vive le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, que vive le peuple congolais, que vive la République démocratique du Congo, que Dieu bénisse la République démocratique du Congo. Je vous remercie, a indiqué l’Honorable Vital Kamarhe, la Pacificateur pour les intimes.
La Pros.
Comme pour les élus nationaux, au terme d’un processus fastidieux de compilation de voix issues de différentes circonscriptions électorales, le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), sous la Présidence de Denis Kadima, a publié, officiellement, dimanche 21 janvier 2024, les résultats provisoires des législatives provinciales de l’ensemble du pays. Considérant sa décision portant annulation, dans quelques circonscriptions, des suffrages notamment, pour fraude électorale et détention illégale des dispositifs électroniques de vote, la Centrale électorale a dévoilé, au total, 688 heureux élus sur les 780 attendus. Plusieurs membres du gouvernement et gouverneurs de province ont été élus. C’est le cas de Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, pour la ville de Kinshasa, précisément dans la circonscription de Bandalungwa. Didier Budimbu, Ministre en charge des Hydrocarbures, a été élu au niveau du Kongo Central. Fifi Masuka, gouverneur du Lualaba, a également raflé un siège au niveau de sa province. Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga, n’a pas fait exception. Découvrez, ici, les noms de tous les élus provinciaux.
Veuillez cliquer ici pour télécharger le document
https://drive.google.com/file/d/1lWSOhQxa1N5euH70SwdLS6LWO1ygHEGf/view
Lors de la grandiose cérémonie d'investiture du Président Félix-Antoine Tshisekedi, la Société Nationale d'Électricité (SNEL SA) a émergé comme un véritable héros dans l'ombre, jouant un rôle essentiel pour assurer le succès de cet événement historique.
Elu avec distinction lors de l'élection présidentielle du 20 décembre 2023, le Président Tshisekedi a pris ses fonctions dans une atmosphère électrique, rendue possible par le travail acharné des techniciens de la SNEL.
En dépit des défis considérables liés à la demande croissante en électricité, les équipes mobilisées par la SNEL ont travaillé sans relâche pour garantir que ce rendez-vous majeur se déroule sans accroc. La couverture électrique de la cérémonie de prestation de serment du Président de la République a été une mission cruciale, relevée avec brio par la SNEL.
A la tête de cette entreprise déterminante, le Directeur Général de la SNEL, Fabrice Lusinde, s'est révélé être un homme de terrain infatigable. Supervisant personnellement les travaux au Stade de Martyrs et sur les sites d'alimentation électrique du stade, Lusinde a joué un rôle central dans l'assurance du bon déroulement de l'événement.
Son engagement sans faille et sa vision stratégique ont été des éléments clés dans la réalisation de cet exploit électrique.
Face aux enjeux majeurs du moment, où la demande en électricité représente un défi colossal, la SNEL a démontré sa capacité à relever les défis et à être un acteur incontournable dans la garantie de l'accès à l'électricité lors d'occasions cruciales. La réussite de la cérémonie d'investiture du Président Tshisekedi a ainsi mis en lumière le rôle essentiel de la SNEL dans la construction d'une nation électrifiée et tournée vers l'avenir.
La Pros.
Ce lundi 29 janvier 2024, Assemblée Nationale : Christophe Mboso convoque une session extraordinaire
Dans un communiqué publié le 15 janvier dernier, le Président de l’Assemblée nationale de la législature passée, l’Honorable Christophe Mboso N’kodia, invite tous les députés provisoirement élus à prendre part à l’ouverture de la session extraordinaire de la nouvelle législature, qui se tiendra au Palais du peuple, le 29 janvier prochain.
Cette séance plénière sera conduite par le Secrétaire Général de l'Assemblée nationale, conformément au règlement intérieur de la chambre basse du parlement.
«Conformément aux dispositions de l’article 114 de la Constitution de notre pays, le Bureau de l’Assemblée Nationale invite tous les Députés nationaux proclamés provisoirement élus, le dimanche 14 janvier 2024, par la commission électorale national indépendante (CENI), à prendre part à la séance d’ouverture de la session extraordinaire du début de la législature 2024-2028 qui aura lieu au Palais du Peuple, le lundi 29 janvier 2024 à 13 heures précises, sous la présidence du Secrétaire général de l’Assemblée nationale », peut-on lire dans le communiqué de cette institution.
Dans ce communiqué, le speaker de l’Assemblée nationale demande aux autorités tant civiles, militaires que policières de leur faire bénéficier de toutes les facilités nécessaires afin de rejoindre Kinshasa dans les meilleurs délais ».
Il sied de noter que l’article 114 de la Constitution stipule que chaque Chambre du Parlement se réunit de plein droit en session extraordinaire le quinzième jour suivant la proclamation des résultats des élections législatives par la Commission électorale nationale indépendante en vue de l’installation du Bureau provisoire dirigé par le doyen d’âge assisté de deux moins âgés ; de la validation des pouvoirs ; de l’élection et de l’installation du Bureau définitif et enfin, de l’élaboration et de l’adoption du Règlement intérieur…la session extraordinaire prend fin à l’épuisement de l’ordre du jour ».
Notons que ces 477 élus nationaux ont été proclamés par la CENI pour cette nouvelle législature, en attendant quelques recours introduits à la justice par les candidats mécontents.
Hénoc Akano
Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula, et Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire Général de l’ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO, ont exprimé leur engagement de travailler pour un retrait pacifique et ordonné des troupes onusiennes du sol congolais, d’ici la fin de l’année en cours. Au cours d’un point de presse tenu samedi 12 janvier à l’immeuble du gouvernement, les deux responsables ont affirmé leur volonté de faire de cet évènement historique, un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies.
Prenant la parole devant les officiels de la MONUSCO et les officiers des FARDC présents dans la salle, le VPM Christophe Lutundula a déclaré clos, le débat sur le retrait de la MONUSCO, en termes d’engagement et de la volonté manifestés par les deux parties. Le chef de la diplomatie congolaise a fait comprendre que le désengagement des forces de la mission des Nations Unies sera séquentiel et se fera dans le calme, sans aucune célérité. ‘’Le retrait a commencé parce que nous sommes à pied d’œuvre pour fixer les modalités pratiques. Il sera civilisé et non précipité’’, a indiqué Christophe Lutundula. Et de poursuivre :’’ Nos équipes ont travaillé en synergie, dans un esprit constructif et avec beaucoup de sens de responsabilité. Elles ont produit un plan de désengagement pour un retrait progressif, responsable, honorable et exemplaire de la MONUSCO et fixé des modalités de transfert des tâches de la MONUSCO au Gouvernement congolais. Le Conseil de sécurité a endossé ce plan et nous allons mettre ensemble en œuvre cette stratégie de désengagement pour matérialiser la vision du Chef de l’Etat de faire du retrait de la MONUSCO un modèle de transition d’une opération de paix des Nations Unies’’.
Pour sa part, Bintou Keita a remercié le Gouvernement congolais pour avoir accompagné le dialogue sur le désengagement de la MONUSCO et le Conseil de sécurité de l’ONU pour avoir pavé le chemin. La cheffe de la mission de l’ONU en RDC a fait état de 3 phases pour parvenir au désengagement total des troupes. La première consiste au retrait de la force des Nations Unies de la province du Sud-Kivu. Cette phase se terminera à la fin du mois d’avril. Ensuite, va débuter la deuxième phase, où la MONUSCO va quitter le Nord-Kivu, puis la troisième phase par départ de celle-ci de la province de l’Ituri. ‘’On considérera que la MONUSCO en tant que mission sera complètement retirée de la RDC, lorsque nous aurons mis en œuvre la phase 3’’, a déclaré Bintou Keita.
A noter que des évaluations auront lieu à la fin de chaque phase, avant de procéder à la suivante, et seront sanctionnées par des conférences de presse pour rendre compte de l’exécution des phases, tel que demandé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Par ailleurs, la représentante du Secrétaire Générale de l’ONU assure que la MONUSCO fera tout pour veiller à la situation des déplacés internes et appelle par la même occasion tous les groupes armés à déposer les armes.
Arrivée en RDC en 1999, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo aura passé 25 ans sur sol congolais.
Nathan Mundele