Présent à la 78è session de l'Assemblée générale de l'ONU aux USA, Félix Tshisekedi a touché, dans son discours, pas mal de questions d'importance capitale pour son pays. Du haut de la tribune où il prononçait son allocution en présence du Président américain, Joe Biden, et des représentants d’autres pays, le président congolais a réitéré la disponibilité de son pays à coopérer avec tout partenaire, public ou privé en vue de valoriser les minerais stratégiques congolais, gage de transition écologique dans le monde.
Félix Tshisekedi a souligné que la République démocratique du Congo reste disponible à tisser des relations de coopérations gagnant-gagnant avec tout partenaire, public ou privé, en vue de permettre la mise en valeur des minerais stratégiques pour la transition écologique.
Dans le même élan, le Chef de l’Etat a rappelé que la République démocratique du Congo a d'ores et déjà pris des engagements courageux notamment, ceux de consacrer 30% de la superficie de son territoire national à la préservation de la Biodiversité et de déposer une contribution prévue, déterminée comportant des mesures d’atténuation axées sur 4 secteurs prioritaires : l’agriculture, les forêts, l’énergie et les transferts de technologie ainsi que des mesures d’adaptation.
Félix Tshisekedi a relevé, à ce même propos, la nécessité de la création d'un marché de Carbone équitable et des prises incitatives, tout en renforçant l’efficacité de financement climatique. Il a, par ailleurs, soutenu que son pays espère une opérationnalisation rapide de l’article 6 de l’accord de Paris et soutient l’idée des partenariats mutuellement bénéfiques entre l’Etat et les secteurs publics.
Comme chaque année, l'Assemblée Générale des Nations Unies offre aux Premières dames des plateformes de discussions et d'échanges sur l'avenir de leur organisation qui est dirigée par Monica Geingos, Première Dame de la Namibie en tant que Présidente et Denise Nyakeru Tshisekedi, First Lady de la RDC, en tant que Vice-présidente. Les échanges ont lieu ce mercredi 20 septembre 2023, à New-York. Pour cette fois, l'Organisation de Premières Dames d'Afrique pour le Développement, « OPDAD » en sigle, a examiné les résultats de la campagne unificatrice pour l'égalité des sexes en Afrique lancée en juin dernier lors de la célébration des 20 ans d'existence de l'Opdad à Kinshasa. «Nous sommes tous égaux : Combler le fossé entre les sexes en Afrique », c'est autour de ce thème que les first ladies présentes à cette conférence ont tablé sur les actions menées dans leurs pays respectifs notamment dans les secteurs de l'éducation, la santé maternelle et infantile, l' autonomisation économique de la femmes, la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre mais aussi sur les questions du leadership féminin pour plus d'équité. Vice-présidente de cette organisation, Denise Nyakeru Tshisekedi a rappelé, à cet effet, les 10 engagements pris avec ses paires pour combler le fossé entre les sexes en Afrique. « Ne sacrifions pas nos engagements sur l'autel de l'inaction, les générations futures nous jugeront », a-t-elle insisté. Une responsabilisation collective à laquelle l'épouse du Chef de l'État congolais appelle ses collègues. Au cours de ces assises, Jill Biden, Première dame des États-Unis d'Amérique était l'invitée de marque qui, par sa présence s'est engagée au côté des premières dames d'Afrique à combattre toutes formes de discriminations à l'endroit des femmes. Pour rappel, la campagne unificatrice qui a pris fin le 14 Septembre dernier a été passée au peigne fin et les nouvelles perspectives ont été envisagées à l'issu des échanges de New-York. La campagne s'est déroulée dans quelques pays africains pour le bien être du continent. La Pros.
En séjour de travail à Abidjan en Côte d'Ivoire, où il prend part à la 9ᵉ édition du Forum économique Makutano, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a rendu une visite de courtoisie à son homologue ivoirien, Patrick Achi, avec qui il a poursuivi les échanges déjà entamés à Kinshasa en juillet dernier pour le renforcement de la coopération entre la République démocratique du Congo et la République de Côte d'Ivoire. Se confiant à la presse au terme de ces échanges, le Chef du Gouvernement congolais s'est exprimé en ces termes : « Je voudrais mentionner qu'en premier lieu, je suis venu transmettre les salutations de son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo à son frère et homologue, à travers le Premier Ministre Patrick Achi, toutes ses salutations au Président Alassane Ouattara. Et c'était aussi pour moi, à l'occasion de cette venue, où nous sommes là pour encourager le secteur privé, qui a un Forum ici de rencontre d'investisseurs tant de la République démocratique du Congo que de la République de Côte d'Ivoire et finalement du continent africain ici à Abidjan, ville sœur de Kinshasa. Une occasion aussi de poursuivre les discussions que nous avions déjà engagées. C'était à Kinshasa en ce moment-là, à l'occasion des Jeux de la Francophonie où nous avions eu l'honneur de recevoir le Premier Ministre Patrick Achi qui Représentait le Président Alassane Ouattara à cette grande rencontre francophone. Nous avions déjà commencé à parler des échanges entre nos deux pays, surtout au niveau économique, mais aussi au niveau du partage d'expériences. Parce que finalement, nous avons beaucoup de similitudes. Aujourd'hui, Dieu a permis que ces discussions puissent se poursuivre ici alors que je conduis une grande délégation des membres du Gouvernement de la République démocratique du Congo qui vont avoir l'occasion d'échanger tant dans le domaine économique et financier que de l'agriculture, de l'aménagement du territoire comme de la construction et des infrastructures, comme les finances aussi. Nous pensons que c'est vraiment le début de grandes rencontres qui vont permettre plus d'échanges. Parce que le constat est clair. Nous avons des échanges. Mais que nous avions toutes les opportunités pour en avoir davantage. Donc, le pont aérien étant déjà entre nos deux pays, ça va faire que s'accentuer. Donc, nous avons pensé aussi déjà à avoir un Forum économique qui pourra suivre cette rencontre de Makutano que nous sommes venus encourager et comme ça. On est certain de permettre, tous les jours, à nos deux économies de s'accroître au vu du potentiel de nos deux pays. C'était vraiment ça qui était au cœur de nos échanges tout à l'heure. Et, comme on a déjà réussi deux belles rencontres, une à Kinshasa, une autre ici à Abidjan, nous sommes convaincus que nous allons certainement avoir d'autres avec mon frère. Que vive la relation entre la République démocratique du Congo et la République de Côte d'Ivoire ». Pour sa part, le Premier Ministre ivoirien Patrick Achi s'est montré ouvert et très disponible à bâtir avec la RDC des relations de coopération économique bénéfiques. Il a, par ailleurs, encouragé le secteur privé de la RDC et de la Côte d'Ivoire. « Quand on regarde le monde francophone sur le continent africain, la Côte d'Ivoire et le Congo sont assurément deux centres névralgiques essentiels qui, s'ils savent unir ce qu'ils ont en commun, ils sont capables de réaliser des choses importantes et faire rayonner le continent tout en faisant bénéficier leurs populations des avantages de ces acquis-là. La deuxième chose qui est également importante, ce n'est pas une rencontre au sommet d'officiels politiques. C'est une rencontre des secteurs privés, ceux qui sont au cœur de nos économies, qu'en fait, nous sommes venus accompagner et leur transmettre un message qui est de dire : c'est vous qui allez transformer les sociétés. C'est vous qui allez créer la richesse. Nous voudrions que vous sachiez que vos Etats sont à côté de vous pour vous accompagner », a déclaré le Premier Ministre Patrick Achi. Peter Ngoyi
Dr Marie-Claire Mutanda Mikobi *Dr Marie-Claire Mutanda Mikobi appelle à l'action pour améliorer les infrastructures routières en RDC et soutient les projets de développement du Président Tshisekedi. Dr Marie-Claire Mutanda Mikobi, actrice politique et membre du Rassemblement des démocrates Tshisekedistes, a été invitée ce week-end, sur le antennes de la Radio Okapi, en sa qualité d’actrice politique pour commenter le discours du Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi, tenu lors de la 78ème Assemblée des Nations Unies à New York. Dans son intervention, elle a abordé divers sujets d’actualité notamment, la question de la sécurité et la situation de paix menacée en République Démocratique du Congo (RDC). Le discours du président Tshisekedi a été salué par Mme le Docteur Marie-Claire Mutanda qui, particulièrement, a apprécié son appel à l'assemblée générale de l’Onu de prendre en considération la situation de la paix en RD. Congo et, surtout, à agir pour dissuader le Rwanda, qu'il considère comme étant à l'origine de cette déstabilisation de la paix. Elle a également exprimé son soutien aux projets annoncés par le Président Félix Tshisekedi, lors de son intervention, tout en soulignant son engagement à prêter sa voix et à travailler dans cette dynamique progressiste pour la construction du Congo. Cependant, elle a également fait part des difficultés qu'elle a rencontrées sur le terrain notamment, à Mweka, dans la Province du Kasaï où la population traverse des moments extrêmement difficiles et de précarité ambiante exacerbée par des multiples déficits dus au manque d'infrastructures routières adéquates et des conditions de vie devenues délétères. Des garçons, contraints à transporter des charges lourdes à vélo, se retrouvent confrontés à des routes en mauvais état, parsemées des sables et des montagnes qui, pour les dépasser, exigent, à la fois, des efforts physiques incommensurables, sans compter des fortes capacités de résistance des moyens utilisés. Pour parcourir une distance de 30 kilomètres, ils mettent souvent 2 à 3 jours, et pour une distance de 100 kilomètres, une semaine entière est si souvent nécessaire. De plus, le manque de gros camions pour transporter les récoltes vers d'autres régions constitue un autre défi majeur en raison de l'état des routes piteux. Dr Marie-Claire Mutanda, en tant que femme politique et candidate à la Députation Nationale, a exprimé ainsi sa volonté à travailler activement pour remédier à ces problèmes et contribuer au développement du Congo. Elle reconnaît, certes, les efforts du Président Félix Tshisekedi en faveur du pays et est déterminée, à son tour, à soutenir sa vision progressiste. Cet appel à l'action en faveur du développement et de l'amélioration des infrastructures routières en RDC est un sujet crucial qui mérite, selon elle, une attention somme toute particulière. Enfin, elle insiste sur l’urgence de prendre des mesures concrètes pour résoudre ces problèmes et améliorer la qualité de vie de la population congolaise. Son témoignage met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux habitants de la Province du Kasaï et appelle, par conséquent, à une mobilisation collective pour apporter des solutions durables. Célestin Lubo
*Recueil des Communications du Président de la République en Conseil des Ministres : un pas vers la Cohérence Nationale. L'Administration de la Reconstruction annonce la publication annuelle des orientations stratégiques du Chef de l'Etat pour une reconstruction harmonieuse. L'Administration de la Reconstruction, dirigée par le Secrétaire Général Alexis Kaluwa Mwangala, a récemment annoncé la publication d'un recueil des Communications du Président de la République, Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors des réunions du Conseil des Ministres. Cette initiative vise à regrouper et publier chaque année les orientations stratégiques du Président dans divers secteurs de la vie nationale, offrant ainsi une vision cohérente et unifiée. Le Secrétariat Général à la Reconstruction, conformément à l'Ordonnance N°22/003 du 07 janvier 2022, a pour mission de définir la politique nationale de la Reconstruction en collaboration avec les Ministères concernés. Il s'agit d'identifier les besoins, les objectifs et les stratégies de la reconstruction, qui englobe les secteurs essentiels de la vie nationale, abordés dans les Communications du Président de la République. Lors de la réunion du mardi 19 septembre 2023, outre la communication du Président de la République et les points d'information du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d'autres informations ont été discutées, notamment les activités du Ministre d'Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro Muvunyi, ainsi que les dossiers des Directions et les structures chargées de mettre en œuvre les missions de l'Administration de la Reconstruction. Le rôle transversal de l'Administration de la Reconstruction implique une synergie de travail avec les autres Ministères. Ses missions spécifiques consistent à définir les besoins, les objectifs et les stratégies de la Reconstruction en concertation avec les Ministères concernés. Elle se charge également d'identifier les mesures à prendre et les actions à mener pour atteindre les objectifs fixés, de diffuser des informations afin de sensibiliser la population et d'obtenir son adhésion, d'encadrer les actions des différents Ministères pour accomplir les objectifs de la reconstruction, et d'assurer le suivi-évaluation des projets en utilisant des indicateurs de performance basés sur des données statistiques. En outre, l'Administration de la Reconstruction s'engage à promouvoir l'éducation à la citoyenneté et la reconversion des mentalités, ainsi qu'à formuler les politiques et les stratégies sectorielles de la Reconstruction. Le Secrétaire Général à la Reconstruction souligne l'importance des Communications du Président de la République, qu'elles soient faites en Conseil des Ministres, au Parlement ou dans d'autres instances, car elles fournissent des orientations stratégiques cruciales. Pour atteindre ses missions, l'Administration de la Reconstruction travaille à la conception de projets, seul ou en partenariat. Elle accompagne leur mise en œuvre en collaboration avec les ministères sectoriels concernés, tout en assurant un suivi-évaluation rigoureux. Ce soutien peut prendre la forme d'une gestion directe ou d'un partenariat public-privé, en adoptant une approche d'expérimentation à petite échelle, d'évaluation, de duplication et de généralisation des initiatives réussies. La publication du recueil des Communications du Président de la République en Conseil des Ministres marque une étape significative vers une cohérence nationale dans la reconstruction du pays. En rassemblant ces orientations stratégiques, le recueil offre une vision globale des priorités fixées par le Chef de l'Etat, favorisant ainsi une mise en œuvre harmonieuse des actions entreprises pour le développement et la prospérité de la République. A.K/CP
La semaine dernière, les dirigeants de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC S.A) ont accueilli, en visite d’affaires, une délégation importante angolaise composée des dirigeants de la société Lobito Atlantico Railways, nouvelle firme qui a racheté l'ancienne société Chemin de Fer de Benguela (CFB). Déroulée en temps, cette visite a débuté au siège du Conseil d’Administration de la SNCC S.A où le Président de cet organe, Monsieur Jean Ladis Umba Lungange, s’est entretenu avec ladite délégation angolaise, et pour s’achever au siège de la Direction Générale sous les auspices du Directeur Général, Fabien Mutomb Kan kato. Moyennant une projection cinématographique, il sied d’indiquer que les responsables de la firme LAR ont brossé l'historique de la motivation ayant conduit à l'achat des actions de CFB. Par la suite, ils ont émis le vœu d'une collaboration devant régir la SNCC SA et la nouvelle société. Ainsi, signale-t-on, du côté SNCC S.A, la journée de mardi 19 septembre dernier était consacrée à la rédaction d'une convention d'affaires soumise au potentiel partenaire angolais. Du nombre de la délégation hôte, il y a lieu de souligner les présences de Monsieur Nicolas Grégoir et Madame Magguy Bazola Hermabessiere de Impala Terminals RDC SARL, partenaire à la SNCC S.A. Un dîner offert au restaurant bush camp a ponctué la rencontre entre les deux parties.
Remise de l’attestation de participation aux auditeurs
Alain-Serge Lubelo prononçant son mot de clôture
Remise de l’attestation de participation aux auditeurs
Trois jours auront suffi à l’Institut des Auditeurs Internes du Congo (IIA Congo), guidé avec poigne par M. Alain-Serge Lubelo, son Président en exercice, pour mobiliser, recycler et outiller les participants à sa 6ème Conférence Nationale, sur l’importance de l’audit interne en tant que levier de redevabilité pour la performance des organisations du secteur privé et institutions du secteur public en RDC. Déroulée à la Salle Naomi de Béatrice Hôtel, à la Gombe, cette 6ème Conférence Nationale a atteint, avec satisfecit, ses objectifs de partage d’expériences, d’échanges et débats sur cette thématique qui a fait mouche, déjà, dès son annonce. Clôture solennelle En sa qualité de Président de l’IIA Congo, Alain-Serge Lubelo a prononcé solennellement ses mots de clôture de la 6ème Conférence Nationale sur l’audit interne. « Je déclare clos les travaux de la 6ème Conférence Nationale de l’audit interne qui avait pour thème ‘’Audit Interne : levier de redevabilité pour la performance des Organisations du secteur privé et institutions du secteur Public en République Démocratique du Congo’’. », a-t-il déclaré, samedi dernier, sur la tribune. Ponctuant sa courte intervention, ce dernier a souligné la disponibilité de sa structure, l’IIA Congo, à accueillir de nouveau les heureux participants à la présente Conférence Nationale dans d’autres cadres d’échanges et de débats. «Nous allons nous retrouver dans des différentes conférences que nous organisons et les formations appropriées sur les thématiques spécifiques pour ceux qui vont manifester l’intérêt. Les portes de l’IIA Congo restent grandement ouvertes pour vous», s’est-il prononcé. Lecture du rapport Désigné Rapporteur pour la circonstance, Monsieur Emile Kakesse est revenu, d’entrée de jeu, sur les objectifs de cette 6ème Conférence Nationale dont les résultats sont satisfaisants. «L’objectif était de permettre aux participants d’échanger les expériences et de débattre sur la fonction audit interne entant que levier de redevabilité et de performance dans les organisations. Pour ce faire, l’approche ci-dessous a été suivie pour aborder cette thématique et atteindre notre objectif : écouter les Orateurs qualifiés du Secteur Public et Secteur privé, résumer les points clés de l’exposé, débattre à la fin de chaque exposé, et lecture du rapport synthèse des travaux. », a-t-il souligné. Pour lui, « la conférence a permis aux participants de se connaitre et de partager leurs expériences professionnelles conformément à la devise de l’Institut des Auditeurs Internes, IIA Global : « L’Impact qui élève » (Elevating Impact). Les participants ont bénéficié des exposés faits par les acteurs de l’audit interne et des métiers associés provenant des Institutions publiques et organisations du secteur privé. Les sous-thèmes retenus ont été développé avec brio et professionnalisme par les hommes de terrain ». Dans la suite, Emile Kakesse a brossé neuf grands points marquant les assises clôturées à savoir, d’une part, les normes d’audit interne et leur évolution, l’audit interne comme outil de redevabilité de l’utilisation des fonds publics, la cartographie et maîtrise des risques fiscaux au regard des nouvelles dispositions apportées par les lois des finances en matière de l’Impôt Professionnel sur les Rémunérations, l’audit interne et l’analyse des données. De l’autre, la pratique de l’assurance combinée dans les organisations, la complémentarité de l’audit interne et audit externe pour la redevabilité dans l’atteinte des objectifs ; les réformes fiscales, la redevabilité et l’audit interne à la Direction Générale des Impôts ; le suivi de la mise en œuvre des recommandations d’une mission d’audit interne ; et enfin de l’IIA Academy et de la certification « Certified Internal Auditor » (CIA). Il y a lieu de souligner, dans la série de panels tenus, les interventions de Monsieur Norbert Kitenge, Membre du Comité Directeur de l’IIA Congo, qui a respectivement présenté le Module de formation IIA Congo ainsi que exposé sur le mécanisme de suivi de mise en œuvre des recommandations d’Audit interne. La Pros.
Dans un Communiqué Officiel n°004/CAB/MIN.COM.EXT/2023, le Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba, a pris des mesures préventives d’urgence stoppant l’importation, la commercialisation et la consommation en RDC des 48 cartons de barres de sésame et chocolat noir marque « Jannis » en provenance de la Grèce. Dans cette note reprise in extenso dans les lignes qui suivent, il ressort que ces produits de confiserie comporteraient des risques sanitaires et une menace réelle pour la santé humaine. Saisissant les autorités compétentes et habiletées, le Ministre Bussa a décidé de la consignation aux frontières de toute cargaison contenant ces produits ainsi que de leur retrait du marché et leur destruction dans le respect des normes.
MINISTERE DU COMMERCE EXTERIEUR
Le Ministre
COMMUNIQUE OFFICIEL N°004/CAB/MIN.COM.EXT/2023
Me référant à la lettre de la Délégation de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo référencée PK/pka Ares (2023) : 9616679 du 22 septembre 2023 portant notification de la Direction Générale Santé et Sécurité Alimentaire relative à l’alerte du Système d’Alerte Rapide pour les Produits Alimentaires et pour les Aliments pour Animaux « RASFF » » : 2023.6081 du 6 septembre 2023, faisant état d’une expédition à destination de la République Démocratique d’un lot de 48 cartons de barres de sésame et de chocolat noir de marque Jannis en provenance de la Grèce, contenant les traces d’un ingrédient laitier allergène non déclaré.
Tenant compte du fait que ces barres de sésame et de chocolat noir contiennent les traces d’une protéine de lait allergène, et que ces denrées alimentaires ont fait l’objet d’un contrôle officiel sur le marché et réitérés du marché grec ;
Considérant les risques sanitaires et le danger que représente ces produits de confiserie pour la santé humaine ;
Eu égard aux prérogatives lui dévolues par la loi n°73-009 du 5 janvier 1973 dite particulière sur le Commerce en ses articles 11 et & 13, telle que modifiée et complétée à ce jour, et par l’Ordonnance n°22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères ;
Le Comité Interministériel des Mesures Sanitaires et Phytosanitaires (Comité SPS) sur les aspects commerciaux entendu par son avis du 20 septembre 2023 ;
Le Ministère du Commerce Extérieur rend public les mesures préventives urgentes suivantes :
1. L’interdiction formelle de toute importation, commercialisation et consommation, sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, des barres de sésame et de chocolat noir de 30.0 g de Poids, Marque Jannis, Lot de production : 3L121222, Date de péremption : 12 juin 2024 ;
2. L’instruction à tous les Services opérant aux frontières de consigner toute cargaison contenant ces produits ;
3. L’instruction aux Services habiletés de procéder au retrait du marché et à la destruction desdits produits dans le respect des normes ;
4. Les Secrétaires Généraux au Commerce Extérieur, à l’Economie Nationale, à l’Agriculture et à la Santé Publique ; le Directeur Général de l’Office Congolais de Contrôle, le Directeur Général de la Direction Générale des Douanes et Accises, ainsi que le Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution de ces mesures.
«Par mon entremise, l’IIA Congo vous remercie de cet intérêt que vous portez, non seulement à l’audit interne, mais aussi et surtout à ses pratiques professionnelles encadrées par les normes internationales. Certains d’entre vous le savent, l’audit interne est un corps de métier qui réunit, au niveau international, 320.000 membres qui le pratiquent au sein des instituts comme l’IIA Congo et chapitrent sur 115 pays et territoires à travers la planète », a souligné, de prime abord, Monsieur Alain-Serge Lubelo, Président de l’Institut des Auditeurs Internes du Congo (IIA Congo), dans son allocution lue à l’ouverture de la 6ème Conférence Nationale de l’audit interne. Face à de nombreux auditeurs ayant répondu présent à ces assises, hier jeudi 21 septembre 2023, à Béatrice Hôtel, il a dégagé l’asymétrie existant entre la notion de la redevabilité et la fonction de l’audit interne au sein des institutions du secteur public et des organisations privées.
*‘’Je voudrais confirmer une fois de plus qu’à la fin de cette année des élections générales seront organisées en RD. Congo dans les institutions à mandat électif jusqu’au niveau des Communes. En vue de garantir leur succès, toutes les parties impliquées se mobilisent activement. La Commission Electorale Nationale Indépendante, la CENI a déjà convoqué le corps électoral et publié les listes des candidats pour les législatives nationales et provinciales et les municipales. Des dispositions sont prises pour assurer la transparence, l’inclusivité, l’égalité des chances et la crédibilité des prochains scrutins. Des invitations ont été déjà lancées aux institutions internationales et organisations non gouvernementales spécialisées en la matière pour mandater leurs missions d’observation électorale afin d’accompagner le processus et d’aider l’Etat congolais à consolider sa jeune démocratie. L’ONU est invitée aussi à y jouer un rôle important par ses institutions spécialisées. Le Gouvernement congolais remercie déjà celles des institutions et ONG invitées qui sont déjà à pied d’œuvre’’, a déclaré, le mercredi 20 septembre 2023, Félix Tshisekedi, Président de la RD. Congo, du haut de la tribune des Nations Unies, en guise de conclusion de son allocution reprise, ci-dessous.