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RDC : Sama Lukonde convié à une réunion de l’EAC sur le mandat de la force régionale au Nord-Kivu

Jean-Michel Sama Lukonde, en marge du premier Sommet Africain sur le Climat 2023, a eu ce mercredi 6 septembre 2023 à Nairobi, une réunion de sécurité avec les Etats de l’EAC (African Community East) au sujet des opérations des forces de sécurité de cette organisation engagée depuis quelque temps dans la province du Nord-Kivu pour imposer la paix, suite à l’insécurité créée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. Au sortir de cette réunion où il a participé avec le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de cette séance de travail avec les Etats membres de l’EAC.
« A côté de ce sommet sur le climat, nous avons eu une rencontre de l’East African Community, l’EAC. Comme vous le savez, nous discutons de la situation sécuritaire à l’est de la République démocratique du Congo. Nous, nous avons mis en exergue le besoin d’avoir un examen des rapports produits par nos ministres de la Défense, parce que c’est ça qui doit nous déterminer par la suite, ainsi qu’un amendement que nous voulons avoir dans le SOFA en ce qui concerne les questions de mandat même des forces de l’EAC. Nous avons dit, qu’en attendant que nous puissions avoir cet examen, que nous prenions une disposition transitoire pour que les opérations militaires se poursuivent sur le terrain jusqu’à ce que nous ayons pris une décision, en toute responsabilité, de la suite, en tenant compte de ce que nous avons sur le terrain », a confié le Chef du Gouvernement Congolais depuis Nairobi où il participait au premier Sommet Africain sur le Climat.
A noter que la Communauté d'Afrique de l'Est est une organisation internationale de sept pays d'Afrique de l'Est comprenant le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la République démocratique du Congo.
La Pros.

 

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Au cours du 15ème sommet des BRICS : Plaidoyer fort de Xi Jinping pour l’Afrique

Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine a marqué par sa présence le 15ème sommet des BRICS tenu en Afrique du Sud du 22 au 24 août 2023. L’un des 3 Chefs d’Etat à y avoir pris part aux côtés de ses homologues brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et sud-africain Cyril Ramaphosa ainsi que du Premier ministre indien Narendra Modi et du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, il s’est distingué par son esprit d’ouverture à l’égard de tous les pays présents, particulièrement les Etats africains. Il s’est d’ailleurs adressé le 24 août 2023 à eux lors du Dialogue des dirigeants chinois et africains, se déclarant « très heureux de revoir face à face mes amis africains cinq ans après pour procéder à des échanges sur l’amitié et la coopération sino-africaines. Je vous remercie d’être venus au dialogue et je voudrais adresser mes salutations cordiales aux dirigeants africains qui ne sont pas présents aujourd’hui »…

            Qualifiant à juste titre le continent noir de « terre d’espoir au 21e siècle », Xi Jinping a mis l’accent sur les avancées, réalisées au cours des 60 dernières années, « à grandes enjambées vers une Afrique indépendante, unie, forte et intégrée, en démontrant la force de l’Afrique dans la lutte pour préserver le multilatéralisme et défendre les intérêts communs des pays en développement ».

            Il s’est félicité de la progression solide de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, citant en exemple le lancement de la ZLECAf (Zone de libre-échange continentale africaine) avec la coordination des organisations sous-régionales.

« L’Afrique devient un pôle important doté d’une influence mondiale », a-t-il fait observer.

            De son premier déplacement sur le continent en 2013 au dernier en date, il s’est écoulé une décennie au cours de laquelle il a retenu « le principe de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi pour les relations sino-africaines ».

Il a souligné que combien cela a « œuvré à la lumière de ce principe avec nos amis africains pour puiser la force dans l’esprit d’amitié et de coopération Chine-Afrique, avancer résolument sur la voie de la solidarité et de la coopération, défendre fermement la justice malgré les aléas internationaux et nous entraider face aux impacts de la COVID-19 ».

            Ainsi, sous son mandat, les relations sino-africaines ont-elles été portée à « de nouvelles hauteurs et dans la nouvelle phase de la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».

            Xi Jinping a affirmé par la suite que « La Chine avance aujourd’hui vers la réalisation de l’objectif du deuxième centenaire, à savoir faire de la Chine un grand pays socialiste moderne dans tous les domaines qui soit prospère, puissant, démocratique, hautement civilisé, harmonieux et beau d’ici le centenaire de la fondation de la Chine nouvelle et promouvoir sur tous les plans le grand renouveau de la nation chinoise par la modernisation à la chinoise ».

            Aussi, en a-t-il appelé à l’union des efforts entre la Chine et le continent africain « en vue d’une nouvelle Afrique pacifique, unie, prospère et forte » et à la création d’un environnement qui soit favorable « réalisation des visions de développement de l’une et de l’autre ».

            D’où les trois crédos consistant, le premier, à « Favoriser ensemble un ordre international juste et équitable », le deuxième à « Préserver ensemble un environnement mondial de paix et de sécurité » et le troisième « Bâtir ensemble une économie mondiale ouverte et inclusive ».

            Pour le premier crédo, il est, entre autres, question de « faire valoir l’esprit de solidarité, porter le véritable multilatéralisme, rejeter sans équivoque les vestiges du colonialisme et toutes sortes d’actes hégémoniques ».

            Pour le deuxième, exhortation est faite à l’Afrique d’œuvre à l’objectif de « faire taire les armes ». « Nous sommes prêts à travailler avec l’Afrique pour traduire en actes la nouvelle vision de sécurité commune, intégrée, coopérative et durable, préconiser la résolution de divergences et de conflits par le dialogue et la coopération, et favoriser le règlement politique des points chauds régionaux et internationaux, de sorte à préserver la paix et la stabilité dans le monde », a déclaré le Chef de l’Etat de la Chine.

            Pour le troisième crédo, l’objectif est « briser les barrières et non ériger des murs, rechercher l’ouverture et non la fermeture ».

TRILOGIE SOUTIEN A L’INDUSTRIALISATION, MODERNISATION DE L’AGRICULTYRE ET DEVELOPPEMENT DES TALENTS

            Le Président Xi Jinping est pour la multiplication des voies menant à la modernisation. Il s’est convaincu que « Les peuples africains sont les mieux placés pour dire quelle voie de développement est la plus adaptée à l’Afrique ».

            Dans cette optique, la Chine est disposée à assurer à l’Afrique un accompagnement conséquent. « Depuis des années, la Chine a aidé l’Afrique à construire de nombreuses infrastructures d’interconnexion et développé de larges coopérations avec l’UA et les organisations sous-régionales, avec la construction des projets panafricains emblématiques comme le Centre de Conférence de l’UA et le siège du CDC africain », a déclaré en substance le N°1 Chinois, réaffirmant la volonté de son pays à travailler avec l’Afrique au renforcement de l’articulation de leurs stratégies de développement. 

Pour ce faire, Pékin va s’appuyer « sur la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) et en synergie avec l’Agenda 2063 de l’UA… ». Et de renchérir : « La Chine continuera de soutenir les efforts de l’Afrique visant à parler d’une seule voix dans les affaires internationales et à rehausser sa place internationale, tout comme de travailler « activement au Sommet du G20 du mois prochain à ce que l’UA devienne membre à part entière du G20 » et de soutenir « l’adoption de dispositions spéciales permettant de répondre en priorité aux aspirations de l’Afrique sur la question de la réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies, non sans demander aux institutions financières multilatérales de renforcer le droit à la parole des pays africains.

Xi Jinping a avancé trois propositions rendues en ces termes : primo «La Chine lancera l’Initiative pour le soutien à l’industrialisation de l’Afrique » ; secundo, « La Chine lancera le Programme d’assistance à la modernisation de l’agriculture de l’Afrique » et, tertio, « La Chine lancera le Plan de coopération sino-africaine pour le développement des talents ».

Pour la première proposition, il est question de mobiliser « des ressources de sa coopération avec l’Afrique et l’initiative des entreprises chinoises pour soutenir le développement du secteur manufacturier et la réalisation de l’industrialisation et de la diversification économique du continent », y compris la mise en œuvre des « neuf programmes » du FCSA et de l’orientation des « ressources en matière d’aides, d’investissement et de financement vers les projets d’industrialisation ».

            Pour la deuxième, le but pour la Chine est d’accompagner « l’Afrique dans l’extension de ses cultures céréalières », encourager « les entreprises chinoises à accroître leurs investissements dans l’agriculture en Afrique » et renforcer « la coopération sur les technologies agricoles, dont celles liées aux semences, en vue de contribuer à la transformation et à la montée en gamme de l’agriculture en Afrique ».

La Chine annonce la tenue du 2ème Forum sino-africain sur la coopération agricole en novembre 2023 à Hainan.

            Pour la troisième proposition,  la Chine se prononce pour un programme de formation, chaque année, de « 500 directeurs et enseignants performants des écoles professionnelles » et « 10.000 talents qui maîtrisent la langue chinoise et les compétences professionnelles », outre l’invitation réservée à « 20.000 officiels gouvernementaux et professionnels techniques des pays africains à des séminaires ou forums ».

Ce n’est pas tout. Pour renforcer les capacités africaines dans les domaines-clés des sciences, de l’éducation et de l’innovation, la Chine, a révélé le Président Xi Jinping, veut mettre « en œuvre le Programme de coopération entre 100 établissements d’enseignement supérieur chinois et africains et lancera 10 projets pilotes entre les instituts de recherche chinois et africains partenaires ».

            Face aux problèmes de déficit de développement, de réponse au dilemme de sécurité et de renforcement de l’inspiration mutuelle entre civilisations, le Président de la République Populaire de Chine a annoncé plusieurs initiatives auxquelles il porte beaucoup d’importation. Il s’agit, respectivement, de « l’Initiative pour le développement mondial, de « l’Initiative pour la sécurité mondiale » et de « l’Initiative pour la civilisation mondiale ».

Aussi, a-t-il préconisé la promotion de la paix, du développement, de la coopération et du bénéfice mutuel ; ce qui a pour effet positif d’œuvrer « à la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité ». Il s’est réjoui du large soutien reçu des dirigeants africains.

Résultat : en 2024, la Chine organise la conférence du FCSA considérée comme « une nouvelle occasion pour la Chine et l’Afrique de se réunir et d’envisager le développement futur ». Pékin en attend beaucoup. Ce qui a fait dire à Xi Jinping : « Je suis convaincu que la Chine et l’Afrique feront rayonner davantage leur amitié traditionnelle, approfondiront leur solidarité et coopération, et favoriseront un développement vigoureux de leur coopération dans différents domaines ».

En guise de mot de la fin, Xi Jinping va déclarer : « L’engagement commun de la Chine et de l’Afrique à promouvoir la modernisation permettra certainement de créer un avenir plus radieux pour les peuples chinois et africains et de donner l’exemple dans la construction de la communauté d’avenir partagé pour l’humanité ».

Simon Mutombo

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A l’occasion du 75ème Anniversaire de la Fondation de la République Populaire Démocratique de Corée

KIM IL SUNG (1912-1994),
Fondateur de la Corée socialiste,
Eternel Président de la République Populaire Démocratique de Corée

Pays du peuple
La République populaire démocratique de Corée (RPDC), premier Etat populaire démocratique de l’Orient, célèbre son 75e anniversaire (le 9 septembre 1948). Pendant 75 ans de son existence, elle a mis tout au service du peuple, maître de tout, et fait valoir son caractère populaire.
Tout au service du peuple
Mettre tout au service des masses populaires est le trait essentiel de la politique de la RPDC.
Les masses populaires sont le maître de la politique tandis que la politique sert entièrement leurs intérêts.
Le Président Kim Il Sung (1912-1994) a eu recours à la force des masses populaires en dirigeant la lutte pour réaliser l’œuvre historique d’édification de l’Etat et les a érigées en maîtres du pays. Dès lors, la nouvelle histoire a été inaugurée où les gens du commun tels ouvriers, paysans, intellectuels sont élus comme députés des organes du pouvoir de tous les échelons, notamment l’Assemblée populaire suprême, et participent activement à la politique de l’Etat.
Quant aux députés de la 14e Assemblée populaire suprême de la RPDC élus en 2019, les ouvriers occupent 16,2 %, les cultivateurs 9,6 %, les gens ayant le niveau intellectuel de diplômé universitaire 94,8 %.
Il est certes qu’on mettra en vigueur la politique au service des intérêts du peuple puisque celui-ci est le maître de la politique. Par exemple, l’Etat fournit à ses frais aux enfants de tout le pays des produits laitiers.
Lors de la 8e session plénière du 8e Comité central du Parti du travail de Corée tenue en juin dernier, le Secrétaire général Kim Jong Un a pris soin de délibérer de l’amélioration de la modalité d’élection des députés aux assemblées populaires de tous les échelons pour renforcer le pouvoir populaire et d’adopter une décision correspondante. L’adoption de cette décision permet aux masses populaires d’exercer pleinement des responsabilités et droits dignes de maîtres authentiques de l’Etat et de la société conformément au caractère populaire du pouvoir de la RPDC, et au système d’élection démocratique basé sur le principe de centralisme de se renforcer.
En RPDC, l’économie et la culture aussi servent le peuple.
Elle propose comme une politique importante de construire, pendant le plan quinquennal de développement de l’économie nationale (2021-2025), chaque année à Pyongyang 10 000 logements, dans chaque province une ferme en serres d’envergure et dans les campagnes des maisons d’habitation modernes afin de faire changer d’aspect tous les villages ruraux du pays. Que l’Etat distribue à titre gratuit aux citoyens des habitations modernes témoigne du caractère populaire de la politique de ce pays.
Son système d’enseignement obligatoire de douze années pour tous et son système de soins médicaux gratuits mis en vigueur toujours depuis 70 ans assurent la réalisation des besoins, aspirations et intérêts du peuple. Ses littérature, arts et sports se font une mission essentielle de transformer tous les hommes en des gens développés sur tous les plans avec une idéologie saine et une robustesse physique. De là, les activités artistiques et sportives de masse s’y font activement.
Il en est de même pour le secteur de la défense nationale. Ses forces armées stratégiques en développement rapide garantissent la sécurité du pays et le bien-être du peuple. De gros effectifs de l’Armée populaire participent activement à l’édification économique, notamment la construction de nouvelles cités, l’agriculture et la protection du territoire et de l’environnement du pays, jouant ainsi un rôle d’avant-garde dans la lutte pour le bonheur du peuple.
Tout avec l’appui des masses populaires
Recourir aux masses populaires, c’est-à-dire à leur force, à leur enthousiasme créateur et à leur intelligence, pour résoudre tous les problèmes posés par l’édification du socialisme est l’autre caractéristique importante de la politique de la RPDC.
Le Président Kim Il Sung a créé les idées du Juche axées sur l’homme, libéré son pays du joug colonial japonais en faisant appel à la force unie des masses populaires, édifié une économie nationale indépendante et transformé son pays en un Etat socialiste puissant. Ayant approfondi les idées du Juche, le Dirigeant Kim Jong Il (1942-2011) a fait le plus grand cas de l’union étroite entre le Parti et les masses en s’appuyant sur la force du peuple.
Ils ont poursuivi leur direction sur place pour trouver des moyens d’avoir raison de tous les défis rencontrés en écoutant le peuple. Les mesures politiques du Parti du travail de Corée et du gouvernement de la RPDC reflétant la volonté et les besoins du peuple font l’objet du soutien et de l’approbation de celui-ci, qui se dressa comme un seul homme pour les appliquer.
Ces dix dernières années, la RPDC a rencontré de nombreux défis, notamment calamités naturelles. Lors des inondations de 2016 qui ont frappé surtout la région septentrionale de la province du Hamgyong du Nord, le Secrétaire général Kim Jong Un a mobilisé tout le peuple dans l’effort pour la construction de maisons d’habitation destinées aux sinistrés. Bon nombre de volontaires ont obtenu des succès notables sur le chantier de réparation des dégâts dans la région nord sinistrée. Ainsi, pas un foyer sinistré n’a passé l’hiver de cette année sans maison.
En 2022, la RPDC a contrôlé la crise épidémique en plus de 90 jours seulement et proclamé sa victoire dans la guerre contre l’épidémie. Ce succès prodigieux est redevable à la participation unanime de larges masses à la bataille antiépidémique en soutenant la politique du Parti du travail de Corée en la matière.
En RPDC qui aspire à l’édification d’une puissance socialiste, se déroule l’effort de développement économique dans le grand intérêt et la participation active de tout le peuple.
Par exemple, un haut fourneau par chauffage à l’oxygène économe en énergie construit dans le Complexe sidérurgique Kim Chaek a été achevé non pas seulement grâce à la force des ouvriers et techniciens mais encore nombre de gens venus du pays entier leurs ont donné sans réserve une assistance matérielle et morale, y compris des activités artistiques.
Le mouvement patriotique socialiste et celui de masse se déploient dans le cadre de tout le pays, et la coutume de s’entraider et de se soutenir se règne dans la société. Cette réalité montre la politique propre au Parti du travail de Corée qui surmonte toutes les difficultés en recourant à la force inépuisable des masses populaires.
Nul ne peut barrer la force unie du peuple, telle est la vérité prouvée par l’Histoire. Voilà la raison de l’invincibilité de la RPDC, pays du peuple.

A l’occasion du 75ème Anniversaire de la Fondation de la République Populaire Démocratique de Corée
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Elections 2023 : des Organisations de la Société Civile réfléchissent sur la problématique de l'acceptation des résultats


La société civile de la République Démocratique du Congo, a organisé ce mercredi 30 août 2023, dans la salle Maiko, à Gombe, le Forum national sur l’autonomisation de la société civile, la consolidation de la paix, l’égalité du genre et le processus électoral. La société civile a co-organisé cette activité avec la synergie multi acteur ‘’Agir pour les élections Transparentes et Apaisées’’ (AETA) ; Nouvelle société civile Congolaise (NSSC), l’Association Africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), CONAFED, CRONGD/Kasaï Occidental.
«Cet atelier intervient dans un contexte des enjeux politiques de l’organisation des élections qui vont se dérouler dans un environnement sociopolitique critique. Et qui dit élections, dit la participation citoyenne, qui dit élections, dit la promotion du genre, qui dit élection voit accroitre le taux de participation pas seulement de la population, mais surtout des femmes, qui dit élections, dit la paix. Comment consolider cette paix ? Nous ne pouvons pas arriver à avoir les élections apaisées si nous ne travaillons pas dans la synergie pour contribuer à l’apaisement’’, a circonscrit Jérôme Bonso, un des participants.
En effet, selon lui, à ce stade d’approche aux élections, le plus grand défi de tous est l'acceptation des résultats après publication. Ainsi, soutient-il, les participants à ce forum réfléchiront aussi sur cette problématique de l'acceptation des résultats des élections. «Durant ces trois jours, nous devons réfléchir et repartir avec des résolutions que nous allons essayer de mettre en application tout en sachant que le contexte est très compliqué. Mais, la capacité d'êtres humains est celle d'introduire des facteurs correctifs pour arriver aux résultats. Nous devons arriver aux résultats. Pour ce faire, il y a un prix à payer qu'est l'engagement. Quand on s'engage, on se sacrifie. Quand on se sacrifie, on arrive aux résultats. L'acceptation des résultats électoraux est précédée par ce qu'on appelle la courtoisie électorale qui consiste en ce que le candidat qui a perdu présente les félicitations au candidat qui a gagné et que l'organisation puisse être Impeccable. Nous devons faire attention car les élections est un moment très difficile qui peut faire basculer les choses ", a-t-il ajouté.
A son avis, «On doit être autonome pour faire face aux partenaires politiques, pour faire face aux partenaires économiques, techniques et financiers. Mais si nous recevons les financements du gouvernement de la République ; si nous continuons à recevoir les financements des partenaires, ces derniers peuvent influencer nos décisions, notre prise de position pour dire ne dites pas ça, dites ceci ».
Et à Jérôme Bonso de conclure : «On va réfléchir pour voir quelles stratégies adoptées pour jouir de notre autonomie, travailler dans l'égalité de genre et dans le respect du processus électoral pour que nous puissions nous en sortir. Et nous disons que nous devons faire un choix. Il faudra savoir anticiper. L'anticipation stratégique. Il ne faut pas attendre que les élections du 20 décembre, que vous puissiez être surpris. Non, nous devons anticiper au regard de ce qui se passe sous d'autres cieux ».
Grâce Daro

Elections 2023 : des Organisations de la Société Civile réfléchissent sur la problématique de l'acceptation des résultats
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Confusion et désordre à la MIBA : que dit la Ministre du Portefeuille?

Plus d’un mois après la nomination de nouveaux dirigeants de la Minière de Bakwanga, MIBA en sigle, par ordonnance présidentielle, la Ministre du Portefeuille n’a toujours pas notifié ceux-ci pour la prise effective de leurs fonctions.
C’est ce que renseigne Aimé Kayembe Kaykong, dans un document nous parvenu. En effet, selon cet opérateur économique, cette «abstention coupable» dans le chef de la ministre du portefeuille qui ne veut pas agir alors que les circonstances le lui recommandent, freine la relance de cette enterprise. «Le fait de retarder la prise des fonctions de cette nouvelle équipe prive cette entreprise du Portefeuille de l’Etat du premier décaissement en vue de la relance effective de ses activités suivant le plan validé par le Comité de Pilotage de la réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat (COPIREP), le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique et le Conseil d’Administration de la MIBA. », lit-on dans le document sus-visé.
Aimé Kayembe a ainsi appelé les autorités compétentes à prendre des mesures afin d’endiguer cette situation : «que diverses conventions sur la prévention et la lutte contre la corruption répriment pareil comportement en ce qu’il constitue un accomplissement ou omission, par un agent public ou toute autre personne, d’un acte dans l’exercice de ses fonctions, aux fins d’obtenir des avantages illicites pour lui-même ou pour un tiers. Il s’agit en clair de l’utilisation d’une position administrative dans le but d’offrir de l’assistance préférentielle à des personnes d’un entourage proche en échange ou non d’un avantage.»
De plus, s’interroge Aimé Kayembe Kaykong, l’ancien comité de gestion serait-il en train d’étrangler en avance la trésorerie de l’entreprise sous l’égide du nouveau comité de gestion?
En effet, ce comité de gestion aurait procédé à une série de nominations au sein de la MIBA, une entreprise en faillite : « (…) par tribalisme, clientélisme, et népotisme, tous étant qualifiés des faits de corruption, l’ancien comité de gestion de la MIBA sous la direction de sieurs Georges Kabeya et Paulin Lukusa Mudiayi est en train de procéder, par des décisions antidatées, aux nominations en cascade, à la promotion des agents aux grades de commandement et aux engagements de nouveaux agents certainement en intelligence avec le ministère de tutelle alors qu’il est bien connu que cette entreprise est à ce jour défaillante au point que les agents et travailleurs de la MIBA comptent plus de 100 mois d’impaiement, son outil de production étant défaillant. »
Pour rappel, c’est depuis le mois de juillet que l’ordonnance présidentielle portant Jean-Charles Okoto (PCA), André Kabanda (DG) et Kazadi Mabika (DGA) avait été lue à la RTNC, abrogeant ainsi toutes les dispositions antérieures.
Déborah Nitu

 

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EPST : Tony Mwaba satisfait de l’effectivité de la rentrée scolaire 2023-2024 sur toute l’étendue du pays


La rentrée scolaire 2023-2024 a été lancée officiellement ce lundi 4 septembre 2023 sur toute l'étendue de la République. Le mot d'ordre du ministère de l'EPST a bien été respecté. Plus de 90% d'écoles ont ouvert les portes dans toutes les 60 provinces éducationnelles que compte la République démocratique du Congo. Un motif de satisfaction du ministre de l'enseignement primaire secondaire et technique, Tony Mwaba Kazadi, exprimé hier, lundi 4 septembre 2023, au cours d'un Briefing-presse co-animé avec son collègue de la communication et médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, en directe de la radiotélévision nationale congolaise.
Rentrée scolaire normale et effective !
Le ministre de l’ESPT a fait savoir que les bleu et blanc ont bel et bien regagné leurs salles de classe, conformément au communiqué confirmant l’ouverture de la nouvelle année scolaire le 4 septembre. C’est le cas, par exemple, de la province de l’Ituri. Néanmoins, le ministre a soulevé une timide rentrée scolaire dans quelques coins de la partie orientale du pays en proie à l’agression rwandaise. Dans ces entités, plusieurs écoles ont été incendiées par les rebelles, d’autres vandalisées, a confirmé le ministre. Par ailleurs, dans d’autres endroits comme à Goma, les élèves n’étaient pas à l’école ce lundi à cause de la journée ville-morte décrétée par la société civile, a confié le ministre.
Tony Mwaba a fait savoir que les dispositions seront prises pour que les enfants se trouvant dans les parties concernées par l’insécurité rejoignent le chemin de l’école. Il sera question, a-t-il dit, de déplacer les écoles dans les tentes, pour organiser l’année scolaire, en attendant que la situation se normalise.
Rentrée scolaire moins tumultueuse !
A la différence des années précédentes, cette rentrée scolaire n’a pas connu d’agitation et revendications des agents de l’EPST. A cette question, le ministre a révélé la recette mise en place par le gouvernement en vue de mettre d’accord toutes les parties. «On devrait s’habituer dans le cadre de la normalisation des choses. C’était des mauvaises habitudes, parce qu’à la veille de la rentrée, ça devenait des moments de pression et chantages. La recette c’est le dialogue permanent voulu par le président de la République et suivi régulièrement par le Premier ministre. Avant la rentrée, nous étions à Mbwela, dans le Kongo Central pour évaluer le degré de résolution des engagements que le gouvernement avait pris en faveur du banc syndical. Notre gouvernement a hérité d’une situation du Gouvernement passé : il y a des accords dits de Bibwa qui ont été signés entre le banc gouvernement et le banc syndical, et sans être exécutés. Et notre gouvernement est en train d’exécuter ça. A en croire Tony Mwaba, le gouvernement Sama a aujourd’hui réalisé à hauteur de 70% les engagements pris par leurs prédécesseurs.
Zoom sur la gratuité de l’enseignement
Comme pour couper court à toute confusion y afférente, le ministre de l’EPST est revenu sur la mesure de la gratuité de l’enseignement décrétée par le Président de la République. Il a souligné encore une fois que seuls les enseignements primaires dans les écoles officielles sont gratuits. «Au niveau secondaire, dans les écoles publiques tout comme à la maternelle, primaire et secondaire dans les écoles privées, il faut s’attendre à payer, il n’y a pas de gratuité. La gratuité est dans les écoles primaires publiques. Mais, il faut aussi faire la différence car, il y a des écoles primaires publiques conventionnées et les écoles non conventionnées ou officielles appartenant totalement à l’Etat », a dit le ministre. Selon lui, ces deux types d’écoles sont concernés par la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire.
Cependant, le ministre a conseillé les parents de bien s’informer sur le régime de gestion de chaque école bien avant d’envoyer son enfant car, « il y a aussi des écoles privées catholiques ou protestantes », qui fonctionnent comme des écoles privées, n’étant pas concernées par la gratuité de l’enseignement.
La qualité de l’enseignement
Par ailleurs, Tony Mwaba a souligné que le grand défi qui reste pour le moment à relever, c’est la qualité de l’enseignement à l’EPST. A l’entendre parler, la baisse de la qualité de l’enseignement devient un défi à relever et constitue une priorité pour laquelle le gouvernement va tout mettre en œuvre au cours de cette année scolaire, en vue d’une amélioration adéquate. Ce qui s’inscrit, a-t-il signalé, dans le cadre de la consolidation et la pérennisation de la gratuité de l’enseignement.
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RDC : Félix Tshisekedi donne le go du projet portant gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né

Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a lancé officiellement, ce mardi 5 septembre 2023 au Camp militaire colonel Tshatshi, le projet portant gratuité de la maternité et des soins aux nouveau-nés dans l'ensemble de la République. Ce programme qui est le premier paquet des soins de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle en RDC, est la réalisation de sa promesse faite lors de la campagne électorale de 2018.
Le président de la République a démontré, dans son discours, sa ferme volonté d’œuvrer dans le secteur de la santé publique, dont l’objectif principal est de garantir la couverture des soins de qualité dans toute la République. Néanmoins, ce premier paquet du projet concerne la province de Kinshasa, ensuite viendront les provinces du Kwilu, Kasaï, Kasaï Central, Sud-Kivu et 8 autres provinces d'ici la fin de l'année 2023. Le Chef de l’Etat a exprimé son souhait de la mise en œuvre de l’élargissement de ce projet d’intérêt général d’ici 2024 sur toute l’étendu du pays.
Félix Tshisekedi a souligné que «notre objectif ultime est de veiller à ce que nos mères ne perdent plus la vie en donnant la vie».
Présent sur le lieu, de son côté, le ministre de la santé publique, Hygiène et Prévention, Docteur Roger Kamba a fait savoir que ce programme dont le budget est évalué à 41.700.000 de dollars américains par an, va du moment où la femme tombe enceinte, jusqu’au premier mois du bébé, tout ce qui peut arriver en termes de soins de santé sera pris en charge.
A signaler que par la même occasion, une liste de 300 (trois cents) différents Hôpitaux a été rendue publique.
Fidel Songo

 

 

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