La décision prise par le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Kashal Katemb, a été lue au Journal de la télévision nationale RTNC pour annoncer la suspension de ces 11 sous-traitants inéligibles et l’annulation pure et simple de 3 attestations d’enregistrement des sous-traitants en conflit avec la Loi.
L’objectif poursuivi par le DG de l’ARSP est de permettre aux sociétés éligibles de compétir à chances égales afin d’accéder aux marchés récupérés et participer à l’émergence de la classe moyenne, vision du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Entre-temps, Félix Tshisekedi se déclare favorable à la facilitation Denis Sassou N'Guesso sans dire mot de la facilitation Joao Lourenço…
La semaine s'achève avec pour information-clé pour les va-t-en-guerre qui gravitent autour du Chef de l'Etat le go donné par le Conseil de sécurité de l'Onu à la force régionale de la Sadc (SAMIDRC) d'engager une offensive militaire contre toutes les forces déstabilisant l'Est de la RDC. En suivant les médias étrangers dans les éditions africaines au cours de ces dix derniers jours, rien n'est dit ce sens. Dans son compte X, SADC News précise le 10 mai 2024 : "Conformément au mandat de SAMIDRC, en coopération avec les FARDC, SAMIDRC mènera des opérations pour neutraliser les forces négatives et les groupes armés illégaux dans l'est de la RDC afin de restaurer et de maintenir la paix et la sécurité, de créer un environnement sûr et de protéger les civils et leurs biens en cas de menaces ou d'attaques imminentes" et ajoute : Les opérations visent à ouvrir les voies d'approvisionnement et à faire en sorte que les civils soient à l'abri des intimidations, des déplacements et des meurtres, afin que les communautés puissent mener leur vie quotidienne sans interférence ni menace".
Ainsi, les va-t-en-guerre affûtent-ils plumes et micros pour devenir "reporters de guerre" sur base des reportages qui seront réalisés par procuration...
DE FAÇON CONCRÈTE, IL FAUT LA GUERRE CONTRE LES UNS ET LES AUTRES
Pourtant, à l'analyse de cet ex-tweet, ils devraient se demander où classe-t-on l'armée rwandaise ! Est-ce parmi les forces négatives ? Ou plutôt les groupes armés !
C'est un devoir important car si l'armée rwandaise n'est ni citée, ni classée par la SAMIDRC comme force à combattre, la conséquence logique sera le constat de dénégation de l'agression de la part aussi de la Sadc. Exactement comme le font le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'Union européenne, l'Otan et même l'Union africaine, la Ceeac et l'Eac. Tous reconnaissent la présence des troupes rwandaises sur le sol congolais ; personne cependant n'utilise le terme agression; personne n'en appelle à des sanctions à l'encontre de l'Etat rwandais.
Et puisque le M23, selon la déclaration de Félix Tshisekedi à Paris, "n'est qu'une coquille vide !" et "ne compte peut-être que 500 miliciens" et puisqu'en réalité, selon ses propres termes, "ce sont des militaires rwandais qui sèment la mort sur notre sol", cela veut revient à dire que la SAMIDRC va devoir concomitamment désarmer les premiers et les seconds. De façon concrète, il faut la guerre contre les uns et les autres.
Or, aucun des Chefs d'Etat de la Sadc, même ceux dont les pays ont des troupes dans le cadre de la Brigade internationale de la Monusco (Afrique du Sud, Tanzanie et Malawi) ne sont dans le schéma de la guerre. Tous sont pour une solution politique entre Kinshasa et Kigali. D'où leur appui au Processus de Luanda.
Que pourrait-il alors arriver ?
CE QU'IL FAUT LUI DÉCONSEILLER
Ce qui pourrait arriver est tout ce qu'il y a de prévisible, de planifié. Et cela se ferait en deux temps.
Premier temps : sécuriser Goma au travers d'un déploiement en ceinture. C'est la seule façon de permettre aux Fardc d'être en contact direct avec les forces négatives et les groupes armés, si vraiment il faut utiliser la force.
Personne n'est dupe pour voir les troupes de la SAMIDRC, avec ou sans les Fardc à leurs côtés, affronter les troupes gouvernementales rwandaises. Du reste, elles ne voudraient du concours ni des Wazalendos, ni des Fdlr.
Second temps : encourager le Pouvoir central (Kinshasa) à un dialogue interne.
Ce n'est pas une nouveauté
La Sadc avait utilisé cette tactique en 1999. Elle avait sécurisé Kinshasa (régime Mzee L-D. Kabila) pour favoriser le Dialogue intercongolais pour une transition arrivée à terme en 2006, sous le régime 1+4 mis en place en 2003.
Ainsi, les troupes angolaises, zimbabwennes et namibiennes s'étaient déployées dans le territoire sous contrôle du Gouvernement.
Aujourd'hui, la singularité est qu'avec les élections de 2023, Félix Tshisekedi s'est mis dans un mandat quinquennal. Les choses peuvent se corser, même si la jurisprudence instaurée par l'article 70 lui est favorable.
Faudrait-il toutefois qu'il s'abstienne, à défaut d'un dialogue inclusif, de prendre des initiatives susceptibles de l'isoler. C'est à déconseiller.
Et pour cause !
DOUCHER L'ENTHOUSIASME DE LA SAMIDRC
Au sein comme en dehors de l'Usn (par rapport à la mise en place des institutions), de l'Etat congolais (par rapport aux forces politiques et sociales qui ne se reconnaissent pas dans les élections de 2023) et de la communauté internationale (par rapport au double standard macronien), Kinshasa semble espérer mieux régner en divisant, donnant l'impression de ne rassurer personne.
La dernière preuve en date est la facilitation congo-brazzavilloise annoncée par Félix Tshisekedi comme pour doubler la facilitation angolaise.
Le samedi 11 mai 2024, en séjour-éclair à Oyo où il a rencontré Denis Sassou Nguesso, le Chef de l'Etat rdcongolais s'est clairement exprimé sur ses attentes : "Ce que j’attends de lui, c’est d’user comme d’habitude de sa sagesse. Il est très préoccupé par la situation. Il l’a manifesté, il a pris mes avis, mes considérations. Il a promis rester au contact de la situation, au contact de ces acteurs de la région pour essayer d’aller dans le sens de la facilitation. Il est resté égal à lui-même, engagé pour la paix et la stabilité dans la région».
C'est une position qui nécessite rapidement éclaircissement, car elle de nature à doucher l'enthousiasme de la SAMIDRC, en plein déploiement au Nord Kivu, quand on connaît le poids de l'Angola au sein de la Sadc !
Déjà, Brazzaville - de tout temps - a toujours été idéologiquement plus proche de Luanda que de Kinshasa.
Quel est le mercenaire pour ton mari, pour ta femme, pour ton enfant ? Que faire pour devenir bon berger, vrai pasteur ?
Frères et sœurs,
La responsabilité oblige l'amour, la confiance et la connaissance.
Seul celui qui connaît, qui aime est capable de bien gérer et de bien éduquer. Ce berger est capable de donner sa vie, capable du sacrifice afin de conduire et protéger dans l'Alliance en faisant de nous enfants de Dieu.
Jésus est ce bon Berger et ce vrai Pasteur qui veille sur son peuple, le protège, le défend, le nourrit de sa Parole et de son pain de la vie. Il soigne chaque brebis pour qu'elle ait la vie en la délivrant du mercenaire, du démon le diable Satan et ses conjurations.
Le bon berger et le vrai pasteur demeure salut pour l'humanité à cause de sa tendresse, son amour responsable, sa confiance, son sacrifice et sa sollicitude paternelle.
Que Dieu nous donne la grâce de conduire son peuple sur un bon chemin de la foi. Qu'il nous illumine afin de devenir Bon Berger et Vrai Pasteur pour son peuple dans la Lumière et dans la Vérité.
Ce 13 mai, dans une lettre officielle portant signature du Professeur Modeste Bahati Lukwebo, Président national et autorité morale du Regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A, a saisi le Président du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale, pour l’informer de la substitution Serge Bahati Maygende, au poste de questeur de l’Assemblée nationale au profit de Polipoli Lunda Chimène.
Dans le cadre de la répartition des postes revenant à la majorité parlementaire, il a été à l’AFDC-A, le poste de questeur de l’Assemblée nationale. Restant strictement dans cette logique, cette structure politique aligne la candidate Polipoli Lunda Chimène, élue de Malemba-Nkulu, dans la province du Haut-Lomami sur la liste AFDC-A, en remplacement du candidat Serge Bahati Maygende, élu de Kabare au Sud-Kivu, a précisé le Président national et autorité morale de ladite structure dans un communiqué.
Le candidat 1er vice-président du bureau définitif, Alphonse Ngoyi Kasanji, défie l’Union pour la Démocratie et Progrès Social (UDPS) en déposant sa candidature lundi 13 mai dernier. Ce poste est réservé à l’UDPS pour son poids politique conformément au choix du présidium de l’Union sacrée de la nation. Cette décision de Ngoyi Kasanji vient alourdir un climat déjà morose au sein de la majorité parlementaire dont le ticket présenté par le présidium a été foulé au pied par plusieurs députés nationaux.
En effet, de 220 députés membres de l’Union sacrée ont apposé leurs signatures pour boycotter le ticket de leur plateforme politique lors de l’élection des membres du bureau définitif de cette chambre législative. «On ne peut pas nous imposer des candidats à élire. On devrait plutôt nous consulter pour prendre une décision concertée. Personne n’a été élu sous le label de l’Union sacrée. Chacun a son parti ou regroupement politique. Le 18 mai, nous allons élire des personnes qui ont de bons projets de société… », a déclaré un député national de l’Union sacrée de la nation.
Cela présage de la confusion au sein de cette méga plateforme qui risque de porter atteinte au second mandat du Président réélu Félix Tshisekedi. Déjà, en dehors du candidat Président de l’Assemblée nationale qui a remporté les primaires de l’Union sacrée de la nation, tous les autres candidats de cette plateforme politique devront se disputer les postes de 1er vice-président, 2ème vice-président, questeur, questeur adjoint, rapporteur et rapporteur adjoint avec d’autres, toujours de l’Union sacrée, mais qui ne figurent pas dans le ticket validé par Augustin Kabuya, Jean-Pierre Bemba, Mboso, Bahati et Sama Lukonde.
Malko Bujiriri, Jeune leader et porteur d’opinionNous, Leader de l’opinion congolaise et jeune cadre du Congo, soutenons à 100% la candidature de l’Honorable Serge BAHATI au poste de la Questure de l’Assemblée Nationale de notre pays pour plusieurs raisons, parmi lesquelles nous citons :
1) Serge BAHATI est parmi les jeunes congolais qui ont brisé la peur et a pris le courage depuis des années à travailler avec la Communauté à KABARE jusqu’à ce faire élire comme Député national, meilleur élu de la circonscription de KABARE avec plus de 15.000 voix
2) Se référant à la volonté du Chef de l’Etat, celui de vouloir le rajeunissement de la classe politique congolaise, nous pensons et faisons appel à tous les jeunes congolais de soutenir la candidature de l’Honorable Serge BAHATI, qui jetant un coup d’œil sur le ticket gagnant de l’Union Sacrée est le seul jeune parmi les 7 membres du bureau.
3) L’Honorable Serge BAHATI est un jeune compétent, expérimenté et animé par le souci du changement.
Avec son parcours scolaire et académique, son savoir-faire et savoir-être que tous les jeunes témoignent aujourd’hui, une fois au bureau de l’Assemblée Nationale, il sera une motivation pour toute la jeunesse congolaise.
4) Loin de penser que Serge BAHATI est le fruit du favoritisme ou népotisme ; clientélisme de la part de son père ; Serge BAHATI est un cadre de l’AFDC qui se bat, qui cotise, qui a milité, qui a mouillé le maillot les années durant pour l’intérêt de sa famille politique et de ses camarades ; et donc, il mérite de bénéficier des opportunités comme tout autre camarade du parti sans discrimination « évitons de minimiser les efforts des autres
5) Enfin, Nous soutenons la vision du Chef de l’Etat pour le rajeunissement de la classe politique et souhaitons que d’autres jeunes à l’instar de Serge BAHATI se retrouvent au Gouvernement prochain.
Au terme d’une visite dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), un Haut responsable de l’UNICEF a souligné lundi les préoccupations croissantes concernant la protection des droits des enfants et la protection des civils et a appelé à une action urgente pour renforcer les solutions diplomatiques et à long terme.
Le Directeur général adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) pour l'action humanitaire et les opérations d'approvisionnement, Ted Chaiban, a conclu une visite de cinq jours dans l'est de la RDC où il a rencontré les autorités et a été le témoin direct de l'impact dévastateur de l'escalade du conflit sur les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, a indiqué l’UNICEF dans un communiqué de presse.
Des millions de déplacés
« L'ampleur du conflit dans l'est du pays a atteint de nouveaux sommets, déplaçant des millions de personnes et créant la pire crise humanitaire dans le pays depuis 2003 », a déclaré Ted Chaiban. « Les enfants sont tués, mutilés, enlevés et recrutés par les groupes armés, les violations graves vérifiées étant les plus nombreuses jamais enregistrées ; leurs droits à l'éducation et à une enfance sûre ont été anéantis ».
Le haut responsable de l'UNICEF a visité les sites de personnes déplacées de Bulengo et de Lushagala, à la périphérie de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, où vivent plus de 36.500 familles. « L'intensification des combats au cours des derniers mois a aggravé la situation déjà précaire des enfants et des familles dans les camps », a-t-il souligné.
Il a également rencontré des familles déplacées à Minova, dans la province du Sud-Kivu, où l'accès est de plus en plus restreint et où l'afflux récent de plus de 250.000 personnes fuyant les conflits a ajouté une pression immense sur des communautés d'accueil déjà vulnérables.
Acheminement de l'aide humanitaire
« La seule façon de réduire ces souffrances est de redoubler les efforts des acteurs régionaux et de la communauté internationale pour négocier une solution politique au conflit, y compris le processus de Luanda, le dialogue de Nairobi et d'autres efforts diplomatiques », a souligné Ted Chaiban. « La détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et de l'Ituri a un impact significatif sur l'acheminement de l'aide humanitaire ».
« Nous condamnons fermement les bombardements de la semaine dernière sur trois sites pour personnes déplacées dans les quartiers de Lac-vert, Lushagala et Mugunga près de Goma, qui ont entraîné la perte tragique de 35 vies et fait plus de 20 blessés, principalement des femmes et des enfants », a-t-il ajouté.
L'UNICEF demande instamment à toutes les parties de maintenir les installations, les armes et les opérations militaires à l'écart des zones civiles.
L'agence onusienne réaffirme la nécessité d'accorder une place centrale à la protection dans cette crise. « L'UNICEF reste déterminé à faire en sorte que le droit de chaque enfant à la santé, à l'éducation et à la protection soit respecté », a réitéré le Directeur général adjoint de l'UNICEF.
Deux jeunes garçons transportent de l'aide alimentaire à vélo à Beni, au Nord-Kivu, en RDC.
Pour des communautés plus résilientes
Avec la baisse des fonds humanitaires, les interventions humanitaires menées par l'UNICEF se concentrent sur les plus vulnérables.
« Répondre à l'ensemble des besoins et apporter des solutions durables ne peut se faire que si le gouvernement prend la responsabilité principale de fournir des services de base dans ces contextes difficiles, avec notre soutien collectif », a dit Ted Chaiban. « Le soutien aux systèmes gouvernementaux pour que les communautés soient plus résilientes est le seul moyen de réduire les besoins humanitaires ».
Il a souligné l'importance d'un financement flexible comme l'un des principaux catalyseurs. L'UNICEF travaille en étroite collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et d'autres agences pour améliorer la résilience et la cohésion sociale, en liant les interventions humanitaires au développement et à la paix.
Ted Chaiban a visité des réseaux d'eau dans le territoire de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, montrant que les solutions durables sont la façon dont on peut et doit travailler, même dans les zones de conflit et les camps de personnes déplacées, comme l'extension du réseau d'eau de Goma à Kanyaruchinya.
Il a rappelé que le monde a besoin d'un Congo pacifique et productif qui, avec sa forêt tropicale et ses minéraux verts, est essentiel à la lutte contre le changement climatique mondial. « La République démocratique du Congo est trop importante pour échouer. Nous avons besoin de paix et de sécurité pour que les personnes déplacées puissent rentrer chez elles, cultiver leurs champs et ramener leurs enfants à l'école », a-t-il conclu.
La Sénatrice Anne Muguje alerte la Classe politique et dénonce, avec la dernière énergie, un complot visant son invalidation à la Cour Constitutionnelle. Prenant l’opinion publique à témoin, elle accuse, en effet, Rose Mutombo Kiese, la Ministre d’Etat sortante en charge de la Justice, de vouloir arracher frauduleusement son siège qu’elle a pourtant mérité, en toute transparence, lors de l’élection du 29 avril 2024, au niveau de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, où elle avait été valablement élue avec 4 voix. D’après des sources concordantes, la Ministre Rose Mutombo aurait du mal à digérer sa défaite et serait déterminée, comme jamais auparavant, à s’appuyer son influence ainsi que ses nombreux contacts professionnels, en tant que membre du Gouvernement de la République sortant, pour venir à bout de sa démarche, avant la validation des mandats des Sénateurs qui, par ailleurs, ont débuté hier, mardi 14 mai 2024, en bonne et due forme, la session extraordinaire inaugurale, dans le cadre de la quatrième législature.
Pourquoi l’acharnement contre Anne Mbuguje ?
« A travers une requête sans preuves déposée à la Cour Constitutionnelle, Rose Mutombo prétend que Anne Mbuguje, qui a recouvré sa nationalité congolaise d’origine en février 2024, l’Attestation signée de la main de Rose Mutombo faisant foi, aurait voyagé le 10 mai dernier avec un passeport belge, prétendant ainsi qu’elle détiendrait encore la nationalité belge et qu’elle aurait brigué le mandat de sénateur en violation de la loi. Devant la Cour Constitutionnelle, la Ministre d’Etat n’a pas pu brandir bi fournir la moindre pièce obtenue de la DGM tendant à corroborer ses allégations mais le Ministère public a entrepris de lui prêter main forte en demandant à la Cour de déclarer fondée et recevable sa requête, contre les droits de la Sénatrice Muguje. Ancienne magistrale au Conseil d’Etat, Rose Mutombo est mieux placée pour ne pas oublier que la charge de la preuve incombe au demandeur», précisent des canaux proches de ce dossier, dans les couloirs de la Haute Cour.
Aussitôt revenu à Kinshasa, après un bref séjour en Europe où il a accompagné le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans une bataille diplomatique de tous les enjeux, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, s’est prêté à un exercice de redevabilité, lundi 13 mai 2024, sur les ondes de la Radio Okapi, dans le cadre de l’émission Parole aux Auditeurs. Cette sortie médiatique était pour lui l’occasion indiquée pour faire toute la lumière sur la stratégie mise en place au niveau du Gouvernement de la République, dont il est le Porte-parole, dans l’optique d’apporter des solutions aux problèmes des congolais. En premier lieu, le Ministre Muyaya est revenu sur la crise sécuritaire qui caractérise la partie Est du territoire national à la suite de l’agression imposée par le Rwanda, qui opère, en permanence, sous la couverture du M23. Il a condamné cette forme de guerre injuste et a rassuré sur la détermination du Commandant suprême, le Président Tshisekedi, à tout mettre en œuvre pour imposer la paix. Pour Patrick Muyaya, la RD. Congo ne cédera aucun centimètre de son sol peu importe la nature de la menace contre sa souveraineté et son intégrité territoriale.
Halte à l’agression du Rwanda !
« (…), je ne souhaite plus que vous puissiez parler du M23 parce que ce groupe n’existe pas en réalité. Ce qui existe c’est l’armée rwandaise qui opère sous couvert du M23. Cela a été plusieurs fois démontré, cela doit être bien clair. Vous savez, je suis Radio Okapi depuis plus de vingt ans. Justement, il y a un travail qui est en cours pour pouvoir restaurer la paix dans cette partie du territoire. Il y a eu des progrès, mais il y a eu beaucoup de régression parce que lorsque vous regardez cette nouvelle agression rwandaise qui se fait sur fond d’une guerre économique. On va parler de l’occupation de Rubaya. Cela vous donne une indication de véritables motivations. Le Président de la République l’a dit et redit plusieurs fois et le Gouvernement y travaille au quotidien pour pouvoir apporter des remèdes aux différents problèmes que cela soulève. Il faut dire qu’il y a le problème principal qui est lié à l’agression. Mais, il y a aussi des problèmes corollaires. Par exemple, la situation humanitaire, les conséquences sur la scolarité des enfants et bien d’autres d’ailleurs. Pour chaque point, le Gouvernement travaille à apporter des solutions. Bien évidemment, les solutions que nous apportons à l’instant ne seront jamais suffisantes pour les populations qui sont déplacées parce qu’ils ne sont pas dans leurs milieux ordinaires où ils peuvent vaquer à leurs occupations quotidiennes. Ça c’était dans la partie Nord-Kivu tout au moins dans la partie qui concerne l’agression rwandaise », a-t-il souligné, dans sa communication.
Plusieurs fronts pour vaincre la guerre
Restant dans le même volet de la problématique, le Porte-parole du Gouvernement a indiqué que les Forces armées de la République démocratique du Congo restent engagées, sur le front militaire, à défendre efficacement le pays au prix de leur sang, parallèlement aux efforts en cours d’accomplissement sur le plan diplomatique notamment. « Pour ce qui concerne les ADF, c’est un autre type de problème parce qu’il s’agit des groupes terroristes… Nous les combattons en mutualisant nos forces avec l’Ouganda. Nous faisons des progrès, mais lorsque vous combattez un mouvement aussi tentaculaire qui existe depuis des années, chaque moindre silence donne l’impression qu’on n’a pas de progrès, mais en réalité, nous en avons beaucoup eu. Il y a une ou deux semaines, le Chef d’Etat-major congolais a rencontré son homologue ougandais pour faire le point de l’évolution de la situation… Ici, je vous dis que nous faisons face à une agression. C’est un pays étranger qui a décidé de faire la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo. Les problèmes, nous sommes en train de les régler. Mais, pour y parvenir, il y a plusieurs phases. Il y a évidemment la phase la plus importante, qui a un coup important, c’est la phase militaire. Il ne faut pas oublier que nous n’évoluons pas comme une entité isolée. Nous évoluons dans une Communauté de Nations. Nous sommes engagés dans des Processus. La première condition généralement dans les Processus, on vous dit que c’est un cessez-le-feu pour voir comment nous pourrons discuter et avancer sur un certain nombre de sujets. Parallèlement à cela, nous ne baissons pas les bras pour ce qui concerne les efforts, notamment pour la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo. Ça prend du temps, mais c’est un processus qui est en cours. Il y a des progrès qui ont été faits sur terrain, à Bitonga par exemple, où on a anéanti quelques colonnes des officiers rwandais qui circulaient dans cette partie. Ça prend du temps, mais nous pensons que nous sommes dans la voie qui va nous conduire à sa solution. Et, nous ne restons pas que sur le front militaire. Nous avons également le front diplomatique. Nous avons pensé qu’il faut activer le front judiciaire parce qu’il n’y aura jamais de garantie de non répétition. Nous avons le front économique. Vous avez vu la mise en demeure que nous avons adressée contre APPLE qui concerne à la fois le volet judiciaire, le volet économique et le volet médiatique. Evidemment, nous avons la question médiatique qui fait qu’aujourd’hui, tous les congolais sont conscients, ils savent qui est l’adversaire. Pour le reste, c’est un chantier sur lequel nous travaillons au quotidien. Nous espérons que dans un avenir proche, nous pourrons trouver des solutions. Il ne faut pas oublier que c’est un problème qui existe depuis une vingtaine d’années et que la solution à trouver ne pouvait pas se faire malheureusement sur un coup de bâton magique », a ajouté l’homme du changement de narratif.
Vers de nouveaux horizons sous l’impulsion du Président Félix Tshisekedi
Pour M. Patrick Muyaya, le passage du Président Tshisekedi à la tête de la RD. Congo a consacré un envol important du pays vers son développement. Il est convaincu que durant ce nouveau quinquennat, du reste placé sous le signe de la consolidation des acquis, le Chef de l’Etat engagera des réformes courageuses et travaillera davantage à améliorer, par un leadership exemplaire, les conditions de vie de ses milliers de compatriotes disséminés à travers l’étendue du territoire national. « Ça fait beaucoup d’années que dans ce pays, on n’a pas réglé des problèmes de fond. Je vais vous rappeler quatre actions qui peuvent vous rappeler que nous avons fait mieux que quiconque avant nous. Regardez l’action de la gratuité de l’enseignement. On n’en parle dans la Constitution depuis 2006 et on l’a appliquée qu’en 2019. Aujourd’hui, combien d’enfants sont retournés à l’école ? Deuxième exemple, le Programme de Développement Local de 145 Territoires. Aujourd’hui, on est à plus de 900 édifices livrés qui sont des écoles, bâtiments d’administration et hôpitaux. Je peux encore prendre l’exemple de la mise en place de la Couverture Santé Universelle. Permettre à tous les congolais d’avoir accès à des soins de santé à bas prix et des soins de qualité… Il s’agit des répondes de fond que nous apportons. La vérité c’est que pendant des longues années, beaucoup de gens n’ont pas regardé le pays dans le véritable état dans lequel il était. Ici, nous sommes dans une phase de refondation en ce qui concerne la Police, en ce qui concerne l’armée, en ce qui concerne le système éducatif, en ce qui concerne l’Administration publique. Avant de prétendre que nous avons échoué, il faut regarder le point de départ… Depuis que nous sommes aux responsabilités, nuit et jour, nous donnons notre meilleur pour améliorer l’existant », a rappelé, de manière déterminante, le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe.
Prof. Dr Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, Président de l’Assemblée Nationale
Dr Jean-Claude Tshilumbayi, Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale
Christophe Mboso N’kodia Pwanga, Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale
*‘’Il est inacceptable qu’une Province, une tribu ou un espace provincial occupe deux postes au sein du Bureau Définitif alors que tant d’autres sont absents’’, soutiennent, mordicus, les Députés Nationaux Républicains, dans une Déclaration tranchante parvenue hier, tard dans la soirée, à La Prospérité.
Constat
Selon eux, en effet, la composition de ce Bureau définitif doit, en principe, respecter, à la fois, la Constitution et le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale qui édictent le principe sacro-saint d’inclusivité et de représentation équitable des Provinces de la RD. Congo dans la mise en place de nouvelles institutions. D’où, se fondant sur sur ce même principe, les Députés Nationaux Républicains rappellent qu’en vertu des engagements auxquels le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a librement souscrit, le jour de son investiture, le 20 janvier 2024 au Stade de Martyrs de la Pentecôte, ce nouveau mandat sera consacré à la lutte contre les antivaleurs et, même, à la correction des erreurs du passé.
Cette option, à elle toute seule, place les Députés Nationaux Républicains dans l’impossible d’avaler n’importe quelles couleuvres, fussent-elles les tares et autres vibrions liés notamment, aux pratiques ataviques ainsi qu’aux mentalités du clientélisme politique, du népotisme ou du despotisme.
Où est Félix Tshisekedi ?
Voilà pourquoi, tout en demandant à l’Autorité de Référence de l’Union Sacrée de rejeter la Composition proposée par le Présidium et d’exiger la Représentation équitable des Provinces, le respect du poids politique et, surtout, de refuser toute tentative de consacrer l’émergence exponentielle d’une nouvelle caste dictactoriale, les Députés Nationaux Républicains, promettent de ne jamais voter pour des candidatures ayant dérogé au respect de ces principes d’équilibre géopolitique et de poids polititique.
Ici encore, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est appelé à trancher, s’il faut espérer l’embéllie au sein de l’Union Sacrée, sa propre méga structure politique née des cendres de la putréfaction de l’alliance entre le CACH et le FCC de Joseph Kabila Kabange.
Ils le disent si bien, dans la déclaration reprise, ci-dessous, en fac-similé.