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Notable de l’espace Grand Equateur et acteur politique influent, Jean-Lucien Bussa Tongba, Autorité Morale de la Convention des Démocrates, a effectué une grande tournée électorale dans le secteur de Ndolo-Liboko, territoire de Budjala, province du Sud-Ubangi.
De Gemena à Akula, en passant par Budjala, Gwaka, Kuma, Bolinga, Kutu, Bosanga, Ngbelenge, Ngbondo, Bopeka, Bosokwele et sa terre natale Likaw, ce cadre de l’Union Sacrée de la Nation a prêché un même sermon : tous derrière la candidature de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle.
Sur place, face à des milliers des compatriotes ayant répondu à son meeting, le Président national du parti politique CDER a vanté les réalisations de l’actuel Président Tshisekedi dans cette partie du pays. « Est-ce que vous aviez à Gemena une route moderne ? Depuis l’aéroport jusqu’ici, la route est bétonnée », a déclaré Jean-Lucien Bussa.
Il a juré, en plus, qu’il ne quitterait pas la scène politique tant qu’il n’aura pas accompli des œuvres palpables à travers le Sud-Ubangi, sa province d’origine, pour le bien-être communautaire.
Des stades, routes ainsi que de nombreuses surprises, a-t-il dit, attendent cette population au rendez-vous de l’histoire.
Il a promis, par ailleurs, de revenir dans son terroir, après la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle 2023, le 20 décembre 2023, pour célébrer ses partisans le choix de la consolidation des acquis.
Peu avant de clore son meeting, il a appelé la même population à voter massivement pour sa propre candidature aux législatives nationales ainsi que de celles de tous les candidats membres de sa formation et de son regroupement politique.
La Pros.
C’est chose faite. Fini la confusion, le doute ou, même, le mystère ! La République démocratique du Congo dispose, désormais, d’une Carte d’identité, conçue dans les normes modernes. Une première depuis près de quatre décennies. Il aura fallu un peu plus de volonté pour que, finalement, le Gouvernement de la République, dirigé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, vienne à bout de ce défi, sous l’impulsion de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat. Cette carte d’identité va permettre notamment, d’élaborer un fichier général de la population dans l’optique de la planification du développement. La première phase du processus de sa délivrance a débuté le week-end dernier. C’est le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, qui l’a officiellement annoncé, vendredi 15 décembre, après avoir attrapé la sienne, au cours d’un briefing en direct, comme à l’accoutumé, sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).
Il était accompagné du Directeur Général ai de l’Office National de l’Identification de la Population (ONIP), Stanislas Kenza, et du Directeur-Afrique de Idemia, leader mondial des technologies d’identité. Il ressort de cet exercice de redevabilité que toutes les dispositions sont prises afin que tous les congolais, où qu’ils se trouvent sur le territoire national, soient, gratuitement, servis. Mais, dans un premier temps, d’après le DG de l’ONIP, les formalités liées à son obtention se font au Ministère de l’Intérieur, à Kinshasa, aussi bien pour des personnalités publiques que pour la population. Il faudra, cependant, se munir d’une carte d’électeur ou d’un passeport. En cas de perte de ces pièces, se faire accompagner de trois témoins.
Qui sont concernés ?
«C’est tout le monde qui sera identifié. Du nouveau-né jusqu’au dernier. Comment on va se présenter ? On peut avoir sa carte d’électeur, on peut avoir son passeport. Si on ne peut pas avoir ces documents là, nous devons faire appel à trois témoins pour confirmer votre nationalité congolaise », a informé M. Stanislas Kenza. Pour sa part, le responsable de l’Entreprise Idemia s’est appesanti, lui, sur quelques spécificités importantes dont est dotée cette nouvelle carte d’identité congolaise. « Idemia est très honorée et très fière de pouvoir apporter sa technologie à la carte d’identité congolaise. On va voir les différents éléments de sécurité de cette carte qui l’amènent à un niveau de standard international. Idemia est une entreprise qui agit dans le monde. La carte est durable. Elle est faite pour résister aux intempéries et aider les citoyens à apporter leur identité partout ils sont », a-t-il rassuré.
Pour le Ministre Patrick Muyaya, c’est une action grandeur nature. Il a rendu hommage au Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour avoir matérialisé sa promesse, en si peu de temps à la tête du pays, celle de restituer aux congolais leur identité.
La Pros.
Dimanche, 17 décembre 2023-Opposant radical, Franck Diongo a délié sa langue 24 heures après sa séquestration par les forces du progrès, groupement membre de l’Udps. Droit dans ses bottes, le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste dénonce un plan de son élimination physique par le régime Tshisekedi. A la Demiap, dit-il, ‘‘on m’avait injecté des produits contre ma volonté à l’absence de ma famille, de mon médecin et de mes avocats dans la cellule’’.
Il s’est révélé, a-t-il dévoilé, après tous les examens effectués en Europe, qu’il y a des signes d’empoisonnement suite à des piqûres et injections de la DEMIAP.
«Après l’assassinat de Chérubin Okende, Roselyne Mbombo qui est la cousine directe de Monsieur Tshisekedi Tshilombo a publié sur les réseaux sociaux que Franck Diongo abiki na Liwa (Franck Diongo est sauvé de la Mort). Elle dit avoir lu quelque part. Cela démontre qu’ils en ont parlé dans leur famille pour mon élimination physique », dénonce ce proche de Moïse Katumbi.
Pour Diongo, Félix Tshisekedi ne supporte pas de le voir aux côtés de Moïse Katumbi.
«A Muanda, avec Katumbi, dans un meeting, on nous a tirés à balles réelles. On a eu la vie sauve grâce à Dieu et avec la vigilance de nos policiers et gardes qui ont assuré notre sécurité. Les forces du progrès avaient reçu mission de nous éliminer physiquement et ils le disaient clairement. Ils se sont ramenés avec des couteaux, machettes, ferrailles, Cocktail Molotov, chevrons, bars de fer, et autres éléments tranchant, à tel point que pour atteindre leur objectif, ils ont même mis du feu pour nous calciner», a-t-il relaté.
Et de poursuivre : «Ils ont pillé et incendié l’église là où on était retranché comme lieu de refuge. Miraculeusement, je me suis échappé pour me retrouver dans la maison du pasteur dans la même concession».
Plus de 300 assaillants à la trousse de Diongo…
Selon l’opposant, le nombre des assaillants est évalué à plus de 300 personnes alors qu’il n’avait que 5 policiers.
«Pendant que j’étais assiégé, un grand nombre de la force du progrès était dans la résidence. Ils ont détruit mes véhicules, saccagés tous mes biens. Cela démontre le caractère planifié et organisé de cet assassinat raté. Dieu a été de notre côté. Cette situation n’a rien avoir avec l’affaire des photos ou affiches de la campagne électorale. Il s’agit là d’un plan déjà tracé depuis très longtemps contre ma personne physique. Pour l’UDPS et Félix Tshisekedi, le fait que Franck Diongo soutienne Katumbi, va amener le régime à perdre le pouvoir», a-t-il argué.
Le président du MLP estime qu’il est un élément nuisible pour le régime de Tshisekedi «qui tient à m’abattre physiquement».
La Force du progrès, une milice de l’UDPS ?
«A Ngaliema, les Forces du Progrès qui sont une milice de l’UDPS se comportent comme un service public de l’État en matière de sécurité. Ils ont leurs cachots, ils arrêtent les militaires et policiers et ils perçoivent des taxes. Ils font la loi, des jugements et même des condamnations. Pire, ils fixent des amendes avant d’être libérés. Et ce, aux yeux et au su de tout le monde. Ils se comportent comme des gens qui ont un terrain conquis. Ils arrêtent même des motos et taxis. Tous les services de l’État sont inefficaces », dénonce-t-il.
A lui de poursuivre : «C’est le cas de ce qui m’est arrivé hier. Toutes les interventions sollicitées n’ont pas répondu favorablement pendant plus de 4 heures. Ils m’ont dit ouvertement qu’aucune personne n’interviendra. J’ai été contraint de céder à la demande de donner une déclaration qu’ils ont demandé pour sauver des vies d’abord de ceux qui m’ont accueilli notamment le Pasteur, sa femme et ses enfants. Il s’agit là d’une intelligence stratégique pour sortir de cette situation et non d’une conviction personnelle. C’est à cause du soutien à Katumbi que l’UDPS cherche à nuire à Franck Diongo. ils ont difficile à digérer le fait que je soutienne Moïse Katumbi et non Fatshi ».
Franck Diongo a profité de l’occasion pour rappeler qu’il y a peu, les forces du progrès s’étaient également attaquées aux militants de Fayulu et il n’y a eu aucune intervention.
«J’ai même appelé Peter Kazadi pour dénoncer le fait que ces forces se livrent à la destruction de mes affiches, mais il n’y a eu aucune réaction. Politiquement, Fatshi sait que ma présence aux côtés de Moïse Katumbi est une menace contre lui et son régime », a-t-il dit avec regret.
Rappelons que Franck Diongo avait été séquestré pendant plusieurs heures par les forces du progrès le vendredi 15 décembre dernier.
ITK
En prévision des élections prévues le 20 décembre 2023, Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission nationale des droits de l'homme, CNDH, s’est entretenu le mardi 12 décembre 2023 avec Mgr Donatien N’shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO. La rencontre s’est tenue au centre interdiocésain catholique de Kinshasa, dans la commune de la Gombe.
A l’issue des échanges, le président de la CNDH a laissé entendre que cette tournée est à la fois sociale et diplomatique pour la structure, en tant qu’institution d'appui à la démocratie.
A l’en croire, la démarche consiste en la consultation des acteurs impliqués dans le processus de préparation de l'organisation des élections autour, bien sûr, du pouvoir organisationnel qui est la Commission électorale nationale indépendante, CENI.
Et la rencontre avec Mgr N’shole était l’occasion de faire savoir aux acteurs impliqués dans ce processus la mission de la CNDH en cette période. Pour l’occasion, la CNDH va déployer ses moniteurs en matière des droits de l'homme sur terrain et intensifier son monitoring sur les questions des élections pour encadrer ce processus électoral ", a-t-il déclaré.
Paul Nsapu a expliqué que la CNDH, à travers ses moniteurs, va apercevoir les comportements des acteurs impliqués dans le processus électoral. Il s’agit entre autres des candidats indépendants, des formations politiques, des observateurs électoraux de la société civile, des confessions religieuses et autres.
" Nous allons également regarder du côté du pouvoir organisationnel, la CENI, si elle applique correctement les prescrits au regard des instruments internationaux, des dispositions de notre constitution et de la loi électorale par rapport à la promotion des élections libres, transparentes et démocratiques ", a-t-il martelé, tout en soulignant que’’ ces acteurs feront l'objet du monitoring de la CNDH, y compris la population électrice’’.
Pour le président de la CNDH, son institution est prête et très avancée sur le terrain, en faisant son travail habituel.
Se penchant sur la question des élections, le secrétaire général de la CENCO, a pour sa part invité cette institution d'appui à la démocratie à attirer l'attention de la CENI sur le respect des droits des élections.
" Je crois qu'autour des élections, l'homme congolais a plusieurs droits. Il a droit au vote; il doit voter, il a droit que son vote soit reconnu; vérité des urnes, et il a droit à certaines informations du point de vue légal ", a relevé Mgr Nshole.
Il a profité de l'occasion pour donner quelques conseils au président de la CNDH. "Mieux vaut prévenir que guérir", a-t-il dit.
Il a également relevé qu'il y a ceux qui se demandent s'il y aura des élections ou pas?
" La plus grande inquiétude pour ces électeurs, c'est la capacité de déploiement des matériels dans les bureaux de vote du pays", a-t-il relayé ces inquiétudes des électeurs congolais.
Pour lui, il faut éviter que le jour du vote certains bureaux ne s'ouvrent pas parce que les matériels ne sont pas arrivés. Selon lui, de cette manière, ‘’on aura empiété sur le droit de vote de ceux qui s'étaient enrôlés dans ces bureaux ", a averti Mgr Nshole.
Pour le secrétaire général de la CENCO, la CNDH doit faire œuvre utile d'attirer l'attention de son institution sœur sur certains droits des élections.
Nelly Somba
L’équipe de campagne électorale du candidat Félix Tshisekedi a annoncé, lundi 11 décembre dernier à Kinshasa, la mise en place de la plateforme «Fatshivar». Cette application retrace les actions et réalisations du Président Félix Tshisekedi dans différents secteurs de la vie à travers tous les territoires de la République. C’est aussi un moyen qui permet de vulgariser son bilan.
Initiative du Professeur Jody Ngongo, il s’est dit inspiré de la rhétorique sportive qui veut que, « lorsqu’il y a un doute sur une action, on fasse appel à des preuves tangibles pour permettre à l’arbitre, de prendre une décision avisée ». Il a signalé aussi que cette plateforme FATSHIVAR, est une structure qui se présente sous forme d’un site web et une application qui regroupe toutes les actions du candidat numéro 20 à la présidence. «Ce projet ne va pas seulement s’arrêter pour la campagne électorale mais il restera pour l’avenir même si le candidat numéro 20 n’est pas réélu», a-t-il indiqué.
Pour sa part, Myoto Liyolo, directrice de communication de l’équipe de campagne du candidat Félix-Antoine Tshisekedi, a souligné le bien-fondé de l’application qui répond, selon elle, au besoin d’information de citoyens congolais et vulgarise le bilan du Chef de l’Etat, candidat à sa propre succession.
«Nous sommes-là pour accompagner le lancement de l’application dénommée « FATSHIVAR » qui est une application d’éveil citoyen qui reprend en image géo-localisée toutes les actions et réalisations du Président de la République dans différents domaines de la vie du pays et à travers tous les territoires de la République», a-t-elle dit.
Et de poursuivre : «La plateforme n’a pas été lancée auparavant car le site a été une initiative privée et lorsque nous l’avons audité et discuté avec le créateur, nous nous sommes rendu compte de sa grande valeur pour combattre la désinformation qui circule en vitesse gravée en ce moment dans les réseaux sociaux et souvent à la radio et à la télé », a expliqué Myoto Liyolo. Tout en appelant la population congolaise à s’en approprier ladite application.
Par la suite, elle a précisé que FATSHIVAR sera un outil entre les mains des chevaliers de la plume, des communicateurs politiques ainsi que de tout citoyen en quête d’informations détaillées et certifiées sur la marche de la RDC impulsée par Felix Tshisekedi.
Ronsard Malumalu
Le Cabinet d’études La Firme, spécialisé notamment, en management des services publics en République démocratique du Congo, s’inscrit, désormais, dans une démarche patriotique visant à apporter son expertise pour l’amélioration des conditions de vie des populations congolaises, telles que disséminées sur l’ensemble du territoire national, en termes des stratégies et orientations diverses pouvant faciliter la mise en œuvre des projets de grande envergure. Après de multiples recherches menées, à Kinshasa comme en provinces voire à l’étranger, au niveau des pays aux économies puissantes, ce cabinet attire l’attention des dirigeants congolais, principalement celle du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la nécessité d’appliquer ‘’l’intelligence économique’’, qui n’est rien d’autre que, en des termes simples, la capacité, dans tout pays qui se veut émergent, de capitaliser les différents atouts en vue de produire des richesses ou autres services susceptibles de soulager la population. Au niveau de la RDC, de façon concrète et réaliste, La Firme appelle à la relance du Projet Grand Inga, un vaste projet laissé dans les tiroirs, pourtant capable de mettre fin à l’obscurité en RDC. D’après un expert du Cabinet qui s’est confié récemment à La Prospérité, le Projet Grand Inga peut permettre d’alimenter non seulement tout le territoire congolais, mais aussi certains pays de la région, qui pourraient ainsi payer des royalties à l’Etat congolais.
Selon cet expert, la mise en œuvre du Projet Grand Inga va, à coup sûr, permettre à la République démocratique du Congo de se conformer à la transition énergétique, en produisant suffisamment de l’hydrogène, en tant que pays-solution climatiquement parlant.
« Nous avons laissé au niveau du Cabinet ce segment là de l’intelligence économique. Nous allons continuer à réfléchir sur les aspects de la vie économique pour pouvoir apporter notre contribution. A titre d’exemple, on a échangé sur la manière dont le Gouvernement a conduit le Projet Inga jusqu’à ce jour, un projet qui dans un environnement de transition énergétique, offre des opportunités d’ampleur… C’est une décision qu’il faut prendre le plus tôt possible », a-t-il affirmé.
La Firme, comme indiqué précédemment, est un cabinet d’études spécialisé en management des grands projets. Basé à Kinshasa, précisément sur le boulevard du 30 juin à l’immeuble Sanash, en face de la Chancellerie des Ordres nationaux, ce Cabinet travaille de manière transversale sur tous les domaines grâce, notamment aux profils de ses différents membres qui disposent d’une expérience avérée dans les différents domaines : droit public, droit privé, économie, finances publiques, droits des affaires et autres.
La Pros.
Révolu le temps où les électeurs congolais pouvaient s’affoler au sujet de localiser leurs Bureaux de vote. La Commission électorale nationale indépendante (CENI), vient d’innover et de faciliter cet exercice aux électeurs. C’est ce que son communiqué de presse N°078/CENI/2023, publié le vendredi 8 décembre par Patricia Nseya, le Rapporteur de cette institution d’appui à la démocratie, dévoile aux électeurs congolais.
Jean-Chrétien Ekambo Duasenge, professeur émérite et ancien Recteur de l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la Communication (IFASIC), est intervenu, le vendredi 8 décembre dernier, à l’Institut français de la Gombe, à la cérémonie de la présentation du livre ‘’Balobaki, la démocratie congolaise à l’heure des réseaux sociaux, des fake news et de la manipulation’’, écrit par la journaliste Ange Kasongo.
Dans son intervention, Jean-Chrétien Ekambo a indiqué que l’étude d’Ange Kasongo porte sur un problème de ‘’dire vrai’’ pour la conversation d’échange à travers les réseaux sociaux. Il a, en outre, défini le dire vrai comme étant une question qui date de l’existence de l’homme.
Il a indiqué que lorsque le chercheur sénégalais Cheik Anta Diop était arrivé à l’Université de Louvain en 1981 pour présenter sa thèse la « Radiotrottoir, il n’avait pas d’encadreur. Il a fait savoir que Cheik Anta Diop n’était pas reçu à l’Université de Sorbonne tout simplement car il n’avait pas de jury qui pourrait être constitué pour évaluer sa thèse. « Je connaissais cette histoire, je ne pourrais pas tomber dans ce piège quand je suis arrivé», a-t-il dit.
Revenant un petit peu dans sa thèse, il a indiqué que la rumeur ne pouvait pas prévaloir à la radiotrottoir. Il a également avancé qu’il étudiait la radiotrottoir comme pas un phénomène pathologique, phénomène marginal d’autant plus que dans leur Université, il y avait un professeur qui venait juste cette année de publier un livre sur la « rumeur »... « Avais-je le pouvoir et la capacité pour contredire le maître», s’est-il interrogé ?
Il a dévoilé le secret qui lui a permis de ne pas tomber sur le travail de Cheik Anta Diop car, dit-il, « J’ai su rassembler les cerveaux qui étaient à l’Université pour m’accompagner et accomplir le travail qui était le mieux contrairement à nos habitudes. Il y avait 7 membres du jury de différents domaines ».
Il a fait remarquer que la question de la rumeur est une question éternelle entre le vrai et le faux : « On ne peut avoir une idée ou une solution franchise », a-t-il clarifié. Cependant, il a noté que ce travail a été déjà pris en compte sur le plan scientifique au départ par les philosophes, les psychologues, les politologues…
Cependant, il a félicité l’auteure de cet ouvrage pour avoir réalisé un travail sur l’angle communicologique car, a-t-il expliqué, Ange Kasongo interroge le phénomène à travers la société. Pour ce faire, il a précisé que dans la communication, il y a toujours la présence de deux personnes : «Qui parle ? Et qui écoute ? ». Il a, aussitôt, communiqué que ce travail permet aux scientifiques de dépenser le paradigme de l’influence au paradigme des personnes qui sont venues voir, entendre et à prendre, eux-mêmes, leur propre décision.
Il sied de rappeler que dans ce livre, Ange Kasongo ajoute dans son panier deux aspects : «Journalistique et scientifique». C’est une œuvre qui tente de revisiter l’usage et l’appropriation des réseaux sociaux par les Congolais pendant la campagne électorale de 2018 en République Démocratique du Congo et la montée des fake news pendant la période postélectorale.
Objectivant le phénomène dans le pays où la communication numérique a pris une place prépondérante dans l’espace public, le récit entraîne le lecteur dans l’urgence et la complexité de la traque journalistique à l’heure de la désinformation, et des complots politiques inhérents aux séquences électorales.
Hénoc Akano