Le gouvernement argentin du président Alberto Fernandez a accordé vendredi sa dernière récompense étrangère à la Chine. Shen Haixiong, vice-ministre du département de la communication du Comité central du Parti communiste chinois et président de China Media Group (CMG), a ainsi reçu le « Prix argentin pour réalisations exceptionnelles en matière d'échanges culturels internationaux et de coopération » et une médaille. Cet honneur lui a été fait en reconnaissance de sa contribution à la promotion des échanges culturels entre l'Argentine et la Chine et sa contribution au renforcement de l'amitié entre les deux peuples. Le président Fernandez a prononcé un discours à cet égard.
Le « Prix argentin pour réalisations exceptionnelles en matière d'échanges culturels internationaux et de coopération » vise à récompenser de hauts responsables étrangers qui ont apporté des contributions exceptionnelles au renforcement de la confiance politique mutuelle et à la promotion des échanges culturels entre l'Argentine et d'autres pays du monde.
La Société Nationale d’Electricité (SNEL SA), sous le leadership de Fabrice Lusinde wa Kabemba, poursuit ses efforts pour améliorer,
la desserte en énergie électrique à travers le pays. La ville de Kindu et ses environs viennent de bénéficier de réparations et remises en service des stations électriques, avec la mise en service d’un groupe électrogène de 500 KVA d’une centrale thermique au Maniema. La cérémonie de mise en service a été marquée par la présence du ministre provincial des travaux publics, représentant le gouverneur de province. Cette action s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, qui place l’accès à l’électricité pour la population congolaise au cœur de ses actions.
Soucieux d’améliorer la desserte en énergie électrique sur toute l’étendue du territoire national de la République Démocratique du Congo, la Société nationale d’électricité, sous le leadership de Fabrice Lusinde wa Kabemba, son directeur général, multiplie les actions de réparation et de remise en service des stations électriques à travers le pays.
Cette fois-ci, c’est le tour des habitants de la ville de Kindu et ses environs qui viennent d’être servis. La centrale thermique (centre régional de distribution) du Maniema, qui venait d’être doté d’un groupe électrogène de 500 KVA par le Directeur Général de la SNEL, a été remise en service avec une reprise partielle.
La cérémonie de mise en service a été marquée par la présence du ministre provincial des travaux publics, représentant le gouverneur de province. Cette action s’inscrit dans la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui place l’accès à l’électricité pour la population congolaise au cœur de ses actions.
En parallèle, le Directeur Général s’est également rendu au Camp Laurent-Désiré Kabila (ex Camp Mobutu), à Kinshasa, où deux nouvelles cabines de décharge sont en cours d’installation pour bénéficier à plus de 25.000 habitants du camp.
Ces actions s’inscrivent dans la volonté de la SNEL de garantir une stabilité en électricité et une connexion au réseau électrique sur toute l’étendue du territoire. En plus du Maniema, le Sud-Ubangi et le Bas-Uélé ont également été mis en lumière, avec la promesse de poursuivre cet élan vers les provinces de Mongala et Kwango.
Aussi, ces actions sur le terrain concrétisent les promesses de la SNEL d’améliorer l’accès à l’électricité en RDC, comme l’a affirmé son Directeur Général Fabrice Lusinde : «Ça sera désormais ainsi pour chaque coin du pays», a-t-il révélée, marquant ainsi son engagement à ne laisser aucun secteur dans l’obscurité.
La stratégie de la SNEL sous la direction de Fabrice Lusinde semble pragmatique, chaque avancée étant consolidée par des visites de terrain. Cette proximité avec les réalités locales est perçue comme un gage de confiance par une population confrontée à des coupures récurrentes et à un déficit en infrastructure énergétique.
A quelques encablures de la tenue effective des élections du 20 décembre 2023, l’heure du choix décisif s’approche. Ce week-end, en effet, Denis Kadima Kazadi, le Président de la CENI, l’unique Instance qualifiée à organiser les élections en RD. Congo, a confirmé, une fois de plus, ce rendez-vous historique. Car, selon lui, à l’exception des bulletins de vote encore en cours d’impression en Chine, tous les autres matériels (urnes, isoloirs, encres et autres) sont déjà là et seront déployés vers les bureaux de vote. Et, si cela sera necessaire, les avions des FARDC seront mis en contribution pour l’acheminement des Kits jusqu’aux confins de l’ensemble du terriroire national de la RD. Congo. D’ailleurs, jusqu’à ce jour, les principaux responsables provinciaux de la CENI sont en pleine formation à Kinshasa sur l’utilisation adequate du DEV, dispositif électoral de vote. Ce sont eux qui, en définitive, seront chargés de transmettre les enseignements et les instructions ainsi reçus aux autres agents électoraux au niveau des centres, des antennes et des bureaux de vote. D’où, il n’y a plus rien à craindre, ni à céder aux effets toxiques des surenchères, de l’hyperbole politique ou du chantage béat. Par contre, après la campagne, celle-là même qui aura permis, d’une manière ou d’une autre, aux Congolais de se faire une idée de ce que chacun des candidats engagés dans la course à la Présidentielle 2023 pense faire de la RD. Congo, une fois élu, il n’y a plus qu’un seul cri, une seule voie royale: ‘’Allons aux élections”. Que le meilleur gagne!
Vers un jour férié…
Mercredi 20 décembre 2023, les élections, telles que prévues par la CENI, auront lieu. Ce jour-là, en effet, les Congolais seront appelés à trancher pour l’avenir de leur pays. Ce sera, d’ailleurs, un jour férié, selon des sources crédibles.
Vingt-deux candidats sont restés en lice à la Présidentielle 2023, s’il faut prendre en compte le dernier ralliement de Delly Sesanga, le Président de l’Envol, à Moïse Katumbi, le Candidat n°3 et Président d’Ensemble pour la République.
Il s’agira de la Présidentielle jumêlée aux législatives nationales, provinciales ainsi qu’à l’élection des Conseillers Communaux.
Tous les candidats à différents niveaux ont droit de se faire assister par leurs des témoins. Tout comme, le concours de tous les observateurs aussi bien nationaux qu’internationaux sera, lui aussi, le bienvenu.
Car, la crédibilité, la fiabilité ainsi que la traçabilité des résultats en dépendent étroitement.
31 décembre 2023: qui sera élu à la Présidentielle?
Après le vote, il faudra que les Congolais prennent leur mal en patience, pour connaître qui, finalement, aura été élu, pour présider à la destinée de la RD. Congo, pour les cinq prochaines années.
A en croire l’almanach de la CENI, la proclamation de la CENI prévoit la publication des résultats de la Présidentielle 2023, le 31 décembre 2023. En attendant, les électeurs sont tenus de se préparer à tous ces rendez-vous dans le calme et la sérenité. Voilà pourquoi, des appels à la paix et à la tolérance se multiplient. Dans ce cadre, Paul Nsapu, le Président de la CNDH a lancé ce même week-end, un vibrant aux candidats afin de tenir d’éviter des discours de la haine qui risquent d’envenimer inutilement le climat politique et, surtout, de perturber le déroulement normal de la campagne électorale qui prend fin, le 18 décembre 2023.
Une note sur le retrait accéléré, progressif, ordonné et responsable de la Monusco de la RDC contenant un plan et un chronogramme de désengagement complet a été signé mardi 22 novembre dernier à Kinshasa entre le Vice-premier ministre congolais, en charge des affaires étrangères et de la Francophonie, M. Christophe Lutundula et la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et cheffe de la Monusco, Mme Bitou Keita. Cette note concernait le retrait de la Monusco sur le territoire de la RDC. Le président congolais Félix Tshisekedi, dans son discours à la 78e Assemblée générale de l’ONU à New York le 20 septembre dernier, avait affirmé avoir demandé à son gouvernement d’entamer des discussions avec la Monusco afin d’accélérer le processus de retrait des casques bleus sur le sol congolais d’ici décembre 2023.
«Il faut que ce soit un modèle de retrait qui va nous donner davantage de respectabilité internationale. Ce qui va contribuer à améliorer l’image de notre pays. Ce document contient un volet plan de désengagement de la force et un volet de transfert des responsabilités ainsi des charges de la Monusco vers le gouvernement. Il y a aussi un mécanisme d’évaluation trimestriel pour nous permettre de faire un état des lieux régulier et minimiser toutes les ruptures brutales qui pourraient créer un vide sécuritaire», a déclaré M. Christophe Lutundula.
En guise de rappel, il a été élaboré des équipes techniques du gouvernement et de la Monusco. Ce plan sera mis en œuvre conjointement en trois phases avec le soutien des partenaires internationaux et nationaux de la RDC.
La cheffe de la Monusco, Mme Bintou Keita a, pour sa part, indiqué que la Monusco reste déterminé à travailler avec les autorités congolaises en vue d’un retrait accéléré qui consolide les acquis obtenus pendant sa mission en RDC.
«Nous remercions nos partenaires congolais pour la signature de ce plan de désengagement qui marque l’aboutissement d’un long processus. Nous avons travaillé conjointement et dans un esprit constructif de la collaboration et de respect mutuel pour atteindre ensemble cet objectif fixé par le Conseil de Sécurité», a-t-elle conclu.
CENI-CIME dans le cadre de concercation (Photo d’archives)
*La Commission d’intégrité et médiation électorales (CIME) a, dans un communiqué rendu public, le 21 novembre 2023, interpellé les parties prenantes aux élections du 20 décembre 2023, à jouer convenablement leur rôle et à plus de responsabilité pour un processus électoral apaisé.
A cet effet, cette structure technique de la plateforme de confessions religieuses chargée de la prévention, de la médiation et de la résolution des conflits électoraux a invité les candidats aux élections à tous les niveaux au comportement civique et patriotique, au sens du fair-play, d’élégance et à s’abstenir des discours de haine, tribale et ethnique, des discours de division, des provocations, des injures, de la manipulation des masses populaires, des actes d’intolérance et de vandalisme, etc. D’après elle, il s’agit du respect des règles qui régissent cette période de la campagne électorale.
C’est pour ces résultats que la CIME a formulé quelques recommandations à toutes les parties prenantes.
Au Gouvernement congolais, ‘’de renforcer la sécurisation des élections, des candidats ainsi que les paisibles citoyens et leurs biens contre les actes de vandalisme, d’intolérance, des actes de haine tribale pendant cette période de la campagne électorale, le jour des scrutins et de publication des résultats’’. Et plus particulièrement sur’’ la sécurisation des structures opérationnelles de la CENI lors du déploiement et du ramassage des agents et matériels électoraux le jour de scrutins’’, a-t-elle insisté. Lui prescrivant aussi ‘’ de parachever le plan de décaissement des fonds liés au reste des opérations électorales’’.
Les partis et regroupements politiques dont les témoins font l’observation électorale partisane et les Organisations de la société civile qui accompagnent et suivent le processus électoral, notamment les Missions d’observation électoral (MOE), qui font l’observation non partisane, la CIME les a appelés à faire preuve de professionnalisme et d’impartialité.
Elle a, par la même occasion, encouragé la surveillance citoyenne des élections. D’après la structure, c’est une appropriation importante du processus électoral par les parties prenantes. Néanmoins, afin de consolider la jeune démocratie du pays, la CIME a rappelé aux parties prenantes qu’il est important de ne pas jeter délibérément la confusion dans l’opinion des électeurs, qui risquent de considérer la victoire d’un candidat dans un bureau de son fief électoral comme la victoire définitive.
Les élections étant du domaine technique, la CIME a appelé les parties prenantes à s’informer sur le système proportionnel pour éviter les équivoques susceptibles d’occasionner les tensions et de discréditer le processus électoral. A cet effet, elle a demandé à la CENI de vulgariser et de prendre le temps d’expliquer aux citoyens congolais, le système électoral appliqué dans notre pays.
Par ailleurs, la CIME a encouragé la CENI à plus d’efforts pour la transparence et l’intégrité du processus. C’est ainsi qu’elle a salué et apprécié l’initiative prise par la CENI de convoquer des cadres de concertation avec les parties prenantes au processus électoral en vue de les éclairer sur les étapes du processus déjà franchies et celles liées à la préparation des scrutins du 20 décembre 2023. Non sans exhorter la CENI à poursuivre, sans relâche, la réalisation des opérations successives telles que déclinées dans le calendrier électoral en cours d’exécution et de prendre en compte les contributions objectives pertinentes provenant des parties prenantes.
A la population congolaise, la Commission d’intégrité et médiation Electorales a appelé, non seulement à la tolérance, à la vigilance, au comportement responsable mais aussi, à s’abstenir de la haine tribale et des casses, de privilégier l’unité, la concorde et la cohésion nationale. Et à opérer un choix judicieux lors des élections du 20 décembre 2023.
*A la lumière des Saintes Ecritures, Emmanuel Mbaga Zola, journaliste de son état, consultant en plusieurs domaines de la vie sociale, appelle à la tenue d’une Conférence nationale sur le Plan de Dieu axé sur la délivrance du Congo-Kinshasa. Dans un livre qu’il va, très bientôt, porter sur les fonts baptismaux, il scrute tous les aspects liés notamment, à la sortie du Congo-Kinshasa de l’auberge, en sondant les secrets de la voie divine en vue de ce qu’il appelle, lui-même, la ‘’guérison de la nation’’.
Emmanuel Mbaga Zola, 56 ans, en disciple de Jésus-Christ, veut bien que les congo lais se convertissent en l’idéal de la mise en œuvre des valeurs chrétiennes aussi bien dans la gestion de la RD. Congo que dans la recherche effrénée de son développement intégrale.
Pour lui, dans son intime conviction, tous ceux qui, aujourd’hui ou demain, veulent construire, reconstruire ou alors, moderniser la RD. Congo, ne doivent nullement oublier les traits caractéristiques de la pierre angulaire qu’est Jésus-Christ, ni fouler aux pies ses enseignements dont les vertus cardinales ne sont pas plus à rappeler à travers le monde.
Aux amoureux de la lecture, aux chrétiens du monde, aux politiciens ainsi qu’à tous les curieux, aussi nombreux qu’ils puissent être, de prendre un rendez-vous avec Emmanuel Mbaga Zola, pour acheter ce livre, pour en cerner les méandres et en tirer des leçons.
*A la lumière des Saintes Ecritures, Emmanuel Mbaga Zola, journaliste de son état, consultant en plusieurs domaines de la vie sociale, appelle à la tenue d’une Conférence nationale sur le Plan de Dieu axé sur la délivrance du Congo-Kinshasa. Dans un livre qu’il va, très bientôt, porter sur les fonts baptismaux, il scrute tous les aspects liés notamment, à la sortie du Congo-Kinshasa de l’auberge, en sondant les secrets de la voie divine en vue de ce qu’il appelle, lui-même, la ‘’guérison de la nation’’.
Emmanuel Mbaga Zola, 56 ans, en disciple de Jésus-Christ, veut bien que les congo lais se convertissent en l’idéal de la mise en œuvre des valeurs chrétiennes aussi bien dans la gestion de la RD. Congo que dans la recherche effrénée de son développement intégrale.
Pour lui, dans son intime conviction, tous ceux qui, aujourd’hui ou demain, veulent construire, reconstruire ou alors, moderniser la RD. Congo, ne doivent nullement oublier les traits caractéristiques de la pierre angulaire qu’est Jésus-Christ, ni fouler aux pies ses enseignements dont les vertus cardinales ne sont pas plus à rappeler à travers le monde.
Aux amoureux de la lecture, aux chrétiens du monde, aux politiciens ainsi qu’à tous les curieux, aussi nombreux qu’ils puissent être, de prendre un rendez-vous avec Emmanuel Mbaga Zola, pour acheter ce livre, pour en cerner les méandres et en tirer des leçons.
Jean-Michel Sama Lukonde, le Premier Ministre de la RD. Congo, a profité de son séjour à Kolwezi, Chef-lieu de la Province du Lualaba, où il est allé battre campagne pour le candidat numéro 20, le Président Félix Tshisekedi, pour rendre visite aux élèves de Mutoshi, l'école qui avait subi un incendie tout dernièrement. Sur place, en sa qualité d'ancien élève de Mutoshi, le Chef du Gouvernement a tenu une causerie de conscientisation avec les élèves, les exhortant à plus de travail.
« Je suis ici d'abord comme ancien élève de Mutoshi comme vous. Mais aussi, comme ancien DG de la Gécamines où on était soucieux de voir des écoles bien évoluer. Je me suis dit que c'était utile que je puisse vous adresser un petit mot, un mot d'encouragement, surtout par rapport à la peine causée par cet incendie qui est venu détruire cette belle installation de réfectoire que nous avions. Le petit mot d'encouragement, c'est juste un rappel. Un rappel qui m'avait été donné ici même. C'était là où nous avions le salut au drapeau. À cette époque, le directeur s'appelait Monsieur Muganga. Il est toujours agent Gécamines à Kinshasa pour le moment. Je venais d'arriver élève interne en 1ʳᵉ année. Il nous a regardés, nous qui étions en 1ʳᵉ, pour nous dire, vous avez du chemin en tant que les meilleurs, parce qu'il n'y a que les meilleurs, ceux qui se donnent les plus, qui pourront faire la différence et y arriver. Et c'est ça le conseil que je vous donne aujourd'hui. Vous devez toujours vous battre pour être les meilleurs. Vous devez vous impliquer. Parce que c'est ça qui va vous forger. Et ensuite, les autres conseils, c'est que vous devez vous impliquer dans les activités. Moi, j'ai été dans la troupe théâtrale. J'ai été dans la chorale. J'ai été lecteur ici à l'église. Et donc, impliquez-vous dans les activités et gardez à l'esprit de rester les meilleurs. Donc, je ne pourrai pas donner un message plus long que celui-là si ce n'est que vous encourager à faire mieux. Parce que ce sont ces efforts qui m'ont permis aujourd'hui de parcourir ce chemin. À l'époque, nous tous, nous rêvions d'être à la Gécamines. J'y étais. J'ai pu atteindre le plus haut niveau. C'est-à-dire, j'ai pu atteindre le poste du DG de la Gécamines. Et aujourd'hui, je peux être Premier Ministre de la République démocratique du Congo. Si je peux l'être aujourd'hui, ça veut dire qu'il est possible que l'un ou l'une parmi vous, devienne aussi Premier Ministre plus tard. Le dernier conseil, moi souvent, je les appelle les faux prophètes, toujours la prière. Vous devez prier, moi, je reste toujours dans la prière. Qu'on ne puisse pas venir vous tromper, qu'il y a un autre chemin tortueux qui va vous amener au pouvoir. Restez concentrés sur la croix de Jésus et continuez à prier », a lancé le Premier Ministre aux élèves de Mutoshi.
Il y a lieu de signaler, enfin, que sur instruction du Chef du gouvernement, toutes les dispositions ont été prises pour doter cette école de nouveaux matériels du réfectoire en remplacement de tous ceux calcinés: frigos, congélateurs ainsi que des vivres, y compris un devis dûment validé pour la construction de nouveaux bâtiments.
Les Députés Nationaux, déjà en campagne électorale, ont retrouvé le chemin de l'hémicycle, pour examiner en urgence, le projet de loi portant autorisation de la proposition de l'état de siège sur une partie du territoire de la RDC. A cette occasion, Christophe Mboso, Président de l'Assemblée Nationale, a précisé qu'en principe les plénières ont été suspendues pour permettre aux différents candidats d'aller battre campagne, mais officiellement la session se clôture le 15 décembre prochain.
Ainsi, la plénière a voté la loi d'habilitation du bureau de l'Assemblée nationale pour proroger l'état de siège en décembre prochain. S'agissant de la loi portant prorogation de l'état de siège, Madame Rose Mutombo Kiese, Ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des sceaux, a fait savoir que depuis plus de deux décennies la RD. Congo est confrontée, dans sa partie Est à des violences et autres atrocités de tous ordres perpétrées par les groupes armés locaux et étrangers tels que le CODECO, les ADF/MTM et la coalition M23/RDF qui s'adonnent, notamment à des tueries et viols de masse, des massacres, pillages et incendies provoquant des déplacements massifs des populations.
Dans la perspective d'anéantir complètement ces groupes armés et de rétablir une paix durable, le président de la République a proclamé l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, les plus touchées par cette situation d'insécurité.
Depuis son instauration, cette mesure exceptionnelle est prorogée tous les quinze jours, conformément à l'article 144, alinéa 5 de la Constitution. Etant donné que la situation opérationnelle sur le terrain est actuellement caractérisée, d'une part, par d'intenses affrontements entre nos Forces armées et la coalition M23/RDF dans quelques zones des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, et, d'autre part, par l'activisme des CODECO en Ituri et d'incessantes incursions des ADF/ MTM.
Après débat et délibération, la plénière a voté en séance subséquente le projet de loi portant prorogation de l'état de l'état de siège. Les 243 Députés ayant pris part à la plénière, l'ont voté à l'unanimité.
La pression monte entre l’Eglise catholique après les doutes émis par l’archevêque de Kinshasa Fridolin Ambongo sur la tenue de prochaines élections. Le prélat catholique a affirmé: "Au niveau de la CENI, nous n'avons pas de preuves qu'il y aura des élections le 20 décembre 2023. Et même si elles se tenaient, nous n'avons pas de certitude qu'elles vont se dérouler dans les meilleures conditions de transparence."
Tout en déplorant les propos tenus devant la jeunesse catholique dimanche 26 novembre dernier, la centrale électorale en République démocratique du Congo a qualifié les propos du Cardinal Ambongo de "procès d'intention" et a estimé qu'ils risquent de démobiliser les acteurs impliqués dans le processus électoral. Elle a également évoqué un risque de semer la division et la confusion parmi la population.
La CENI a tenu à réaffirmer sa détermination à mener à bien son mandat, assurant que tous les efforts sont entrepris pour que les élections aient lieu conformément aux délais constitutionnels. Elle a souligné qu'aucun élément tangible ne remet en question la tenue des scrutins combinés le 20 décembre 2023.
Les déclarations du Cardinal Ambongo risquent, selon la CENI, d'impacter négativement la relation de confiance entre la CENI et la Mission d'Observation Électorale conjointe de la CENCO/ECC. En réponse, la centrale électorale a appelé cet
te mission à se dissocier publiquement des propos tenus par le Cardinal Ambongo, surtout durant la période cruciale de la campagne électorale, où l'influence sur les jeunes électeurs est significative.
La CENI qui a vivement réagi aux récentes déclarations du Cardinal Fridolin Ambongo, a appelé la Mission d'Observation Électorale conjointe de la CENCO/ECC à se désolidariser des propos du prélat catholique jugés "inopportuns, incendiaires et non constructifs".
L’Ue sur le qui-vive
L'Union européenne (UE) qui est un partenaire au processus électorale en RDC apporte son lot dans cette situation déjà tendue entre la CENI et l’Eglise catholique. Ce, concernant le déploiement de sa mission d'observation électorale en République démocratique du Congo, la mission de l’Ue n'a pas obtenu l'autorisation nécessaire pour déployer ses équipements de communication, notamment les téléphones satellitaires. Néanmoins, les contacts en cours se poursuivent en vue d’un accord.
Le gouvernement congolais a, de ce fait, engagé des pourparlers directs avec l'UE pour tenter de décanter cette situation. Cependant, en cas de désaccord aujourd'hui, il deviendra difficile pour la mission de poursuivre ses activités d’observation électorale en RDC.
La mission de l'UE, composée de 13 experts électoraux, est complétée par l'ajout de 42 observateurs à long terme. Ces observateurs sont prévus pour être déployés dans tout le pays afin de surveiller les opérations électorales.