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RDC : le Gouvernement déterminé à déférer devant la justice contre les auteurs des massacres de Goma

Le Gouvernement congolais veut bien aller jusqu’au bout pour avoir tous les détails sur les évènements malheureux survenus, le 30 août dernier, à Goma, Chef-lieu de la Province du Nord Kivu. Devant la presse, lors du briefing organisé ce mercredi 6 août 2023, Peter Kazadi, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et Sécurité, ainsi que Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, ont rassuré de l’engagement de l’autorité exécutive à déférer devant la justice toutes les responsables impliqués, militaires ou civiles. C’était en marge d’un échange autour des conclusions prises au terme de la descente d’une délégation intergouvernementale au lieu du drame.
Aperçu de la descente sur terrain
Dans son intervention, Peter Kazadi a indiqué que la délégation s’est rendue à Goma sur instruction du Chef de l’Etat dans le but de s’enquérir des faits qui se sont produits le 30 août dernier. « Notre délégation était composée de moi-même, du Vice-premier ministre de la Défense nationale. Il y avait également le Ministre des Droits humains ainsi que le Vice-ministre à la Justice et Garde des sceaux. Le dimanche 2 septembre, nous avons commencé à recevoir tous les responsables sécuritaires de la ville de Goma », a-t-il déclaré.
Sur place, le VPM à l’Intérieur a indiqué que la délégation a procédé par des consultations notamment, avec le Gouverneur militaire Constant Ndima, le Commandant de la 34ème zone de défense et tous ses adjoints. « Nous avons consulté le commandant de la police ainsi que certains membres de son équipe avant les responsables de l’ANR et de la DGM. Les membres de la société civile, les délégations de caucus inter-jeunes étaient de la partie », a rajouté Peter Kazadi.
A cet effet, il a souligné que la mission diligentée par le Président Félix Tshisekedi a permis, non seulement de s’enquérir sur le déroulé des évènements, tels qu’ils s’étaient produits, mais également de prendre des décisions y afférentes.
Pour l’instant, a-t-il insisté, « Le rapport sera soumis au Gouvernent et au Président de la République qui pourront envisager d’autres mesures ».
A ce stade, Peter Kazadi a confirmé que le bilan officiel établi indique le nombre de 51 personnes mortes et plusieurs autres blessées.
Velléités démesurées !
Cependant, le VPM Kazadi a révélé que les évènements du 30 août 2023 ne sont pas une première causée par la secte Walenzo. « Cette secte s’est déjà produite par deux fois. Son animateur est venu du Sud Kivu, il n’est pas du Nord- Kivu. Il a fui du Sud Kivu, puisqu’il avait des démêlés judiciaires. Il est allé s’installer à Goma où il a endoctriné des jeunes », a-t-il expliqué.
Selon lui, ce chef spirituel de ladite secte a avoué se trouver dans la phase de construire un royaume à partir de Goma, précisément là où sont implantés les soldats de la MONUSCO et ainsi l’étendre sur toute l’Afrique. « Les services ont compris que les adeptes de cette secte voulaient entrainer la population dans un combat contre la communauté internationale en s’attaquant aux institutions internationales dont la MONUSCO dans lesquelles notre pays fait membre ».
Et d’enchainer : « Lorsque ce mouvement a annoncé sa marche du 30 août dernier, l’armée s’est déployé à la grande et à la petite barrière de Goma. Ce qui a motivé nos services à monter le niveau de vigilance ».
A tout prendre, les éléments de l’armée nationale inspectaient tous les coins et recoins de la ville de Goma dans le but de prévenir tout mouvement suspect de l’autre côté du Rwanda. « Nous avons aussi sorti nos unités de lutte pour non pas s’attaquer à la population civile, mais pour une marche de dissuasion et lancer l’alerte face aux velléités bellicistes du Rwanda. Pour dire que nous étions prêts à toute éventualité. Mais, malheureusement, pendant qu’ils marchaient, un policier qui revenait de son poste a été kidnappé par les membres de ladite secte. Alertés, les militaires sont allés libérer le policier pris en otage. C’est à la suite d’une tentative d’arracher l’arme du militaire qui tentait de convaincre le chef de la bande que la situation a dégénéré », a expliqué le VPM qui, du reste, a réitéré la volonté du Gouvernement à engager des actions judiciaires pour traquer jusqu’au bout les auteurs des dernières atrocités et actes inhumains enregistrés à Goma.
La Pros.

 

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CNDH : Paul Nsapu favorable à la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante

Paul Nsapu, président de la Commission nationale des droits de l’homme, CNDH, s’est dit favorable à la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante afin d’apporter la lumière sur le drame survenu le 30 août 2023 à Goma dans la province du Nord-Kivu. Il a fait cette déclaration lundi 4 septembre dernier dans son cabinet de travail dans la commune de la Gombe. Une façon pour lui de tordre le cou aux folles rumeurs distillées dans les réseaux sociaux
En effet, le président Paul Nsapu s’est dit plus préoccupé par la situation dramatique qui a opposé certains éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, et les membres du groupe Wazalendo lors d’une manifestation dans la ville de Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Il a, à cette occasion, salué l’initiation du Gouvernement congolais, qui , à travers son Conseil des ministres, a mis en place une commission interministérielle pour s’atteler sur ce dossier.
A cet effet, Le Président de la CNDH s’est dit favorable à la mise sur pied d’une commission d'enquête indépendante pour apporter toute la lumière sur ce dossier.
Il a, cependant, encouragé ce qui a été fait, dans le cadre de l'audience foraine organisée dernièrement afin d’établir les responsabilités des uns et des autres dans cette affaire qui a fait couler le sang des Congolais.
Et en ce qui concerne la propagation des rumeurs sur sa destitution de la présidence de la Commission, Paul Nsapu a laissé entendre que ceux qui se livrent à la propagation de ces genres des rumeurs veulent la déstabilisation de la CNDH.
Pourtant , a-t-il affirmé, cette commission d’appui à la démocratie s’est désormais engagée dans la bonne dynamique sur la situation des droits de l’homme et d’accompagnement du processus électoral qui est dans son dernier virage vers les élections du 20 décembre prochain.
« Ainsi, à ceux qui se lancent dans la distraction, la diffamation et l’usurpation du pouvoir, l’avenir nous en dira plus » a-t-il conclu.
Nelly Somba

CNDH : Paul Nsapu favorable à la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante
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Alphonse Shungu : la Cellule de communication réitère ses efforts louables d’amélioration des conditions sociales des agents

« Scène de théâtre préméditée truffée de mensonges telle que les allégations des « 20 mois de salaire impayé » et bien d'autres ayant pour objectif de jeter le discrédit sur la nouvelle équipe dirigeante de la Régie des Voies Aériennes composée du Directeur Général, Monsieur Alphonse Shungu Mahungu, et du Directeur Général Adjoint (DGA), Dieudonné Mayaya Kawasa. Pourtant, c'est depuis son arrivée à la tête de la RVA il y a deux ans que le DG Shungu fournit des efforts louables pour payer les salaires des agents de quasiment tous les aéroports chaque mois et ce, à travers un mécanisme de péréquation qui a permis à ce que les aéroports qui produisent plus tels que N'Djili, Luano et Goma puissent venir en aide à ceux en difficulté. Une innovation managériale du DG Shungu visant à améliorer, tant soit peu, le social des agents de la RVA conformément à la vision du Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ». C’est ce qui ressort du message de clarification de la Cellule de communication de la Régie des Voies Aériennes (RVA), repris ci-dessous, suite au drame créé par un cadre de cette société qui déplorait, à travers une vidéo virale, ses « 20 mois de salaires impayés ».

Message de clarification concernant la vidéo mettant en évidence un agent de la RVA sur la piste de l’aéroport de Mbuji-Mayi devenue virale sur les réseaux sociaux
En date du 19-08-2023 vers 07h40, le Chef de Service Budget de l'aéroport de Mbuji-Mayi, Monsieur Bidumuetu Kabeya, en état d'ébriété très avancé, s'est fait accompagner d'une personne pour être filmé, un samedi matin pendant qu'il n'était pas de service. Il fut intercepté par la Police RVA et mis hors de la piste aussitôt.
Scène de théâtre préméditée truffée de mensonges telle que les allégations des « 20 mois de salaire impayé » et bien d'autres ayant pour objectif de jeter le discrédit sur la nouvelle équipe dirigeante de la Régie des Voies Aériennes composée du Directeur Général, Monsieur Alphonse Shungu Mahungu, et du Directeur Général Adjoint (DGA), Dieudonné Mayaya Kawasa.
Pourtant, c'est depuis son arrivée à la tête de la RVA il y a deux ans que le DG Shungu fournit des efforts louables pour payer les salaires des agents de quasiment tous les aéroports chaque mois et ce, à travers un mécanisme de péréquation qui a permis à ce que les aéroports qui produisent plus tels que N'Djili, Luano et Goma puissent venir en aide à ceux en difficulté.
Une innovation managériale du DG Shungu visant à améliorer, tant soit peu, le social des agents de la RVA conformément à la vision du Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Néanmoins, une commission d'Audit mixte avait déjà été dépêchée à Aéroport National de Mbuji-Mayi par le DG Shungu suivie d'une commission ad hoc composée des membres du Conseil d'Administration de la RVA.
Ces deux commissions ont séjournées à Mbuji-Mayi pour s'enquérir de la situation qui prévaut sur cette entité aéroportuaire afin d'avoir des bases objectives pour des sanctions disciplinaires appropriées s’il y échec.
Cellule de communication de la RVA

 

Alphonse Shungu : la Cellule de communication réitère ses efforts louables d’amélioration des conditions sociales des agents
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Dieu Merci Mayibanziluanga : « cela démontre à suffisance que le Chef de l’Etat est vraiment un vrai socialiste »

Le Président Felix Antoine Tshisekedi, a procédé ce mardi 05 septembre 2023, à l’hôpital militaire du camp Tshatshi, au lancement de la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né. Un programme qui est le 1er paquet de soins de la mise en œuvre de la couverture santé universelle en RDC. Prenant part à cette activité en sa qualité de bourgmestre de la commune de Ngaliema, M. Dieu Merci Mayibanziluanga a salué l’initiative réalisée par le Chef de l’Etat. Pour lui, l’action du Chef de l’Etat démontre à suffisance qu’il est ce socialiste qui met l’homme au centre de ses actions. Sur ce, il a invité les congolais au soutien aux actions du Chef de l’Etat.
« …L’homme au centre de tout et aujourd’hui il est en train de concrétiser. Au départ, il y avait d’abord la gratuité de l’enseignement et nous avons vu que cela a allégé notamment, les factures sociales, dans nos différentes familles respectives et aujourd’hui il y a la gratuité notamment, de naissance et de maternité », en est-il fier.
Et d’ajouter : « Cela va permettre aux différentes familles qui étaient d’autre fois dans des situations très délicates, en ce qui concerne la prise en charge des femmes qui mettent au monde, et aussi les enfants qui naissent, parce qu’ils ont toujours une certaine vulnérabilité, certaine fragilité et le Chef de l’Etat vient encore de donner encore un coup d’accélérateur, c’est à dire, de faciliter que, les différentes familles puissent avoir notamment, l’accessibilité aux soins de maternité sans pourtant qu’elles puissent débourser un franc », a-t-il loué.
Pour le numéro un de la commune de Ngaliema, le Chef de l’Etat Felix Tshisekedi est ce socialiste attendu longtemps par les congolais à la tête du pays. « Donc, cela démontre à suffisance que le Chef de l’Etat, est vraiment un vrai socialiste… Donc, nous sommes très contents que le Chef de l’Etat puisse opérationnaliser cet évènement dans notre municipalité et je pense que nous, en tant que responsable de la municipalité, nous allons faire de notre mieux pour que cela soit vulgarisé et nous félicitons une fois de plus le Chef de l’Etat et nous pensons qu’il va continuer », dit-il.
Il a, enfin, demandé à tous les compatriotes congolais de soutenir Félix Tshisekedi.
Israël Mpoyi

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Manifestation anti Monusco à Goma : La Société Civile forces vives du Nord-Kivu appelle la population à plus de vigilance et à l'unité

Dans le cadre des consultations entreprises par la commission interministérielle à Goma, les membres du gouvernement dépêchés sur place ont eu des francs échanges avec plusieurs couches sociales. Y compris, dans ce sens, la société civile. Une rencontre qui a eu lieu en rapport avec les incidents survenus le 30 août denier. Les membres de la société civile ont, auprès des membres du gouvernement, conseillé la population de ce coin du pays à plus de vigilance et à l’unité.
John Banyene, Président de la coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu a insisté sur le risque de la manipulation par des personnes mal intentionnées, qui voudraient récupérer la situation pour d’autres fins. Il l’a dit au Vice-Premier Ministre et Ministre de l'intérieur, Peter Kazadi Kankonde, à celui de la défense nationale et anciens combattants, Jean Pierre Bemba et à Fabrice Puela des droits humains.
A ce sujet même, le Président de la coordination provinciale de la société civile forces vives du Nord-Kivu a indiqué qu’il se trouve déjà un comité laïc de coordination qui avait lancé l'appel à la ville-morte ce lundi 4 septembre 2023. Il a souligné, à ce propos, que la structure qui a initié la manifestation est inconnue de tout le monde. « Je crois que vous avez la communication de Monseigneur de Goma. Il n'a pas reconnu cette structure dans son entité ecclésiastique. Nous devons appeler la population à ne pas céder à n'importe quel acte de manipulation, nous sommes dans la guerre, nous devons être unis, vigilants et appuyer nos autorités et notre armée », a-t-il déclaré.
Néanmoins, John Banyene a rassuré que «ceux qui ont commis ces bavures seront responsables de leurs actes et les autres ont droit à l'appui de la population puisqu'ils meurent pour nous».
Dans l’entretemps, la délégation gouvernementale poursuit ses auditions et rencontres dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. La délégation rassure la détermination du gouvernement d'établir toute la vérité et de punir les auteurs de ces actes, à travers la justice qui est déjà à pied d'œuvre. A ce chapitre, déjà, deux officiers supérieurs de la Police nationale congolaise ont été suspendus. Il s’agit du commandant en charge des opérations de la ville de Goma, José Bongo, et Martin Kimanga, commandant en charge des renseignements.
Fidel Songo

Manifestation anti Monusco à Goma : La Société Civile forces vives du Nord-Kivu appelle la population à plus de vigilance et à l'unité
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Situation sécuritaire dans l’Est, processus électoral en cours, RDC : Didier Reynders chez Christophe Lutundula pour des échanges approfondis

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula a reçu, le lundi 4 septembre 2023, dans son cabinet de travail, le Commissaire européen à la Justice, M. Didier Reynders. Au cœur de leurs échanges, plusieurs sujets ont été abordés notamment, la situation sécuritaire dans l’Est et le processus électoral en RDC.
Après sa rencontre avec le patron de la diplomatie congolaise, Didier Reynders, dans sa peau de commissaire européen, a indiqué sa volonté, ainsi que celle de l’UE, à aider le gouvernement congolais à organiser une justice transitionnelle, pour les victimes de guerre dans la partie Est et d’autres régions du pays. «Comme Commissaire à la justice, j’ai parlé de la situation sécuritaire dans l’Est du pays et la manière d’organiser la justice transitionnelle, de voir comment on peut développer cette capacité de rendre justice notamment pour les victimes. Pas seulement dans l’Est. Il y a d’autres provinces qui souffrent également de crimes graves qui sont commis », a-t-il déclaré.
C’est ainsi qu’il a souhaité l'organisation d'une conférence entre la RDC et la CPI en vue de parler justice transitionnelle, pour accélérer l'affaire, mais aussi, a-t-il dit, en vue d’attirer l’attention sur les mesures à prendre pour relancer le dialogue avec les pays voisins.
A l’en croire, l’option envisagée est que la Cour Pénale Internationale organise une conférence au début de l’année prochaine pour parler de la justice transitionnelle, ainsi « pour voir comment traiter le plus rapidement possible les cas les plus graves. Ça c’est le volet vraiment judiciaire », a proposé le commissaire européen ».
Il a néanmoins rassuré la volonté de l'Union Européenne qui est prête à aider pour lutter contre les violences commises dans l’Est du Congo par le M23 et aux FDLR.
S’agissant de la question électorale, Christophe Lutundula a par ailleurs indiqué qu’ « il est important que l’on puisse échanger sur l’inclusivité du processus, que des candidats puissent se présenter, le plus d’électeurs possibles puissent participer et puis sur la transparence du processus. Je crois que c’est ce que l’on doit aux citoyens, aux congolaises et congolais et c’est ce que la Communauté regardera».
Fidel Songo

 

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RDC : Sama Lukonde convié à une réunion de l’EAC sur le mandat de la force régionale au Nord-Kivu

Jean-Michel Sama Lukonde, en marge du premier Sommet Africain sur le Climat 2023, a eu ce mercredi 6 septembre 2023 à Nairobi, une réunion de sécurité avec les Etats de l’EAC (African Community East) au sujet des opérations des forces de sécurité de cette organisation engagée depuis quelque temps dans la province du Nord-Kivu pour imposer la paix, suite à l’insécurité créée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda. Au sortir de cette réunion où il a participé avec le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, le Chef du Gouvernement congolais a fait le point de cette séance de travail avec les Etats membres de l’EAC.
« A côté de ce sommet sur le climat, nous avons eu une rencontre de l’East African Community, l’EAC. Comme vous le savez, nous discutons de la situation sécuritaire à l’est de la République démocratique du Congo. Nous, nous avons mis en exergue le besoin d’avoir un examen des rapports produits par nos ministres de la Défense, parce que c’est ça qui doit nous déterminer par la suite, ainsi qu’un amendement que nous voulons avoir dans le SOFA en ce qui concerne les questions de mandat même des forces de l’EAC. Nous avons dit, qu’en attendant que nous puissions avoir cet examen, que nous prenions une disposition transitoire pour que les opérations militaires se poursuivent sur le terrain jusqu’à ce que nous ayons pris une décision, en toute responsabilité, de la suite, en tenant compte de ce que nous avons sur le terrain », a confié le Chef du Gouvernement Congolais depuis Nairobi où il participait au premier Sommet Africain sur le Climat.
A noter que la Communauté d'Afrique de l'Est est une organisation internationale de sept pays d'Afrique de l'Est comprenant le Burundi, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, et la République démocratique du Congo.
La Pros.

 

RDC : Sama Lukonde convié à une réunion de l’EAC sur le mandat de la force régionale au Nord-Kivu
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