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RDC : les Nations Unies toujours inquiètes mais Ruto optimiste

La sous-secrétaire générale des Nations Unies pour l'Afrique, Martha Pobee, a prévenu , lundi 26 juin, le Conseil de Sécurité sur la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo au cours de ces trois derniers mois dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu malgré une accalmie des affrontements armés entre les rebelles du M23 et les Forces Armées Congolaises.
Une inquiétude qui contraste avec l’optimisme affiché par le président William Ruto qui affirme sur Tv5 qu’à ce jour, le cessez-le-feu est observé sur toutes les lignes de fronts. Les forces est-africaines se sont interposées entre les forces régulières congolaises et les rebelles au niveau de Bunagana avant de réitérer que les contingents kenyans vont rester à l’Est «jusqu’à ce que la RDC soit dotée d’une armée et d’une police capables de sécuriser sa population».
Cette adjointe de Guterres a, cependant, fait savoir que le retrait des terroristes du M23 des zones occupées a été plutôt fragmentaire, tactique et politique alors que ces derniers contrôlent toujours une grande partie des territoires de Masisi et de Rutshuru ainsi que la circulation des personnes et des biens dans ces zones.
Et d’insister : " De plus, son repositionnement offensif de ces dernières semaines fait craindre que les hostilités ne reprennent à tout moment".
La déléguée des Nations Unies en Afrique a, toutefois, salué les efforts des dirigeants régionaux pour amener les parties concernées à mettre en œuvre les décisions de la feuille de route de Luanda et du processus de Nairobi.
"Pour que ces efforts portent leurs fruits, il est urgent que le M23 se retire complètement des territoires occupés, dépose les armes sans condition et rejoigne le programme de démobilisation, désarmement, relèvement et stabilisation communautaire ", a fait remarquer Martha Pobee.
Pour ce qui est de la crise sécuritaire en Ituri, la haute responsable de la mission onusienne a exhorté tous les groupes armés à cesser les hostilités et a appelé au redéploiement des FARDC pour restaurer l'autorité de l'État.
Elle a, par ailleurs, recommandé aux autorités congolaises de demander des comptes aux auteurs des violences signalées au Sud dans le Kindu au Maniema, à la Tshopo et au Katanga et à l’Ouest, dans les provinces du Mai-Ndombe , du Kwilu et du Kwango dont les hostilités se sont propagées jusque dans la commune de Maluku dans la province de Kinshasa.
Emma Muntu

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RDC : Albert Fabrice Puela pointe du doigt accusateur sur les auteurs de la violation des droits de l’homme !

A Kinshasa, le Ministère des Droits humains, en collaboration avec le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH), a tenu, lundi 26 juin 2023, à l’hôtel Memling, un atelier consacré à la cérémonie officielle de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture. A l’issue de cette activité, le Ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela, a interpellé toutes les personnes détenant une partialité du pouvoir et de l’autorité au sein de la République, à ne pas en abuser.
Le but de cet atelier a été de faire avancer la promesse de liberté, d’égalité et de justice pour tous. Cela prend son sens dans l’article 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Selon cet article : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels ou dégradants ».
«Comme je ne cesse de le dire : ‘’le respect des droits de l’homme reste un idéal. La République Démocratique du Congo a ratifié la déclaration universelle des droits de l’homme et plusieurs autres actes internationaux », a dit le Ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela.
Du point de vue définitionnel, Albert Fabrice Puela a défini l’infraction de la torture de façon courte et claire comme étant ‘’une infraction imprescriptible’’. A cet effet, il a fait découvrir la sanction qui est réservée aux acteurs de torture. «Les policiers qui se permettent de torturer des pauvres citoyens qui, pourtant, sont présumés être des innocents. Ces policiers doivent savoir que la torture est sévèrement punie ». Et d’ajouter : «Toute personne qui aurait appris, serait témoin ou serait victime de torture, qu’elle puisse le dénoncer devant les instances judiciaires pour que nous puissions proscrire justement cet usage », a martelé le Ministère des droits de l’homme. Il a appelé tous ceux qui ont un certain pouvoir, une certaine partialité d’autorité de ne pas en abuser.
Fabrice Puela a fortement interpellé ceux qui se permettent de torturer directement ou indirectement les paisibles citoyens. D’après lui, ils seront poursuivis pour leurs actes de torture. Profitant de cette occasion, le Ministre des Droits humains a salué, au premier sens, la clairvoyance et la diligence de la justice militaire qui ne tarit pas de célérité pour mettre hors d’état d’ennui les officiers militaires qui commettent ces actes. Et au deuxième sens, il a jeté des fleurs au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour avoir lutté dans son quinquennat que le respect des droits de l’homme soit au centre de son action pour donner une bonne image de la RD Congo.
Hénoc Akano

 

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Scrutins 2023 : le CSAC adopte la directive de règlement pour la campagne électorale

Lors de sa plénière du mercredi 21 Juin 2023, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC, a adopté la directive de règlementation de la campagne électorale. Une décision qui a pour objectif d’éviter tout dérapage médiatique pendant la campagne électorale.
Selon cette institution, le document contient soixante-dix articles et il reprend notamment, les règles relatives à la déontologie, les normes sur la répartition du temps d’antenne des candidats, les responsabilités des médias et les sanctions que le CSAC va appliquer en cas de dérapage.
«Vu la vitesse de croisière que vient de prendre la machine électorale, les institutions de la République jouent leur partition, chacune dans le champ de ses prérogatives, afin que l’ordre soit de mise», note le communiqué et, c’est dans ce contexte que le CSAC a estimé qu’il était plus que temps de se doter d’un texte important, à savoir ‘’la directive sur la campagne électorale à travers les médias’’.
Au cours de cette même plénière, le CSAC a également levé la sanction contre la chaîne CML13 TV et pris une sanction de privation d’antenne de 30 jours contre M. Peter Tiani de Perfect TV.
D’après Serge Ndjibu, le rapporteur adjoint, les acteurs de la chaîne CML13 TV ont coopéré. «On a noté dans leur chef une attitude positive à faire évoluer les choses. Une amende honorable, mais aussi lorsqu’ils se sont présentés après invitation du secrétariat d’instruction, ils ont fourni leurs moyens de défense tout en reconnaissant les erreurs commises et en promettant de s’amender», a-t-il argumenté.
En même temps, il a déploré, dans le chef de certains journalistes, des attitudes qui visent à vilipender l’autorité de régulation et à ne pas collaborer. Ce qui ne laisse pas d’autre choix que l’application stricte de la loi tout qui fait appel à des sanctions, a-t-il révélé.
A ce sujet, Serge Ndjibu a souligné que l’instance de régulation des médias entend poursuivre, sans désemparer, son travail de régulateur.
‘’Un travail qui ne peut être dicté, ni par des humeurs de gens, ni par des forces extérieures, car la vision du CSAC est clairement définie dans la loi qui fonde cette institution et qui lui assigne ses missions’’, a-t-il déclaré.
C’est en réalité, une réponse cinglante à la campagne de sape, du reste sans succès, menée depuis un certain moment par des individus sans vergogne, notamment sur la toile, tendant à faire croire à l’opinion une division au sein du CSAC dans l’approche de la rigueur sur la régulation des médias en RDC.
C’est ainsi qu’au-delà de son caractère public, la plénière de ce mercredi a été fortement médiatisée et le rapporteur adjoint s’en est expliqué en ces termes:’’ Il fallait inviter la presse pour qu’elles voient que les choses ne se passent pas comme elles avaient été présentées, comme si lors de la plénière du CSAC, il s’est agi de deux groupes sur un ring de boxe, non’’.
Nelly Somba

 

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CENI : Denis Kadima lance officiellement l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue congolaise des signes

La nécessité d'inclure la langue des signes congolaise au processus électoral remonte du processus électoral de 2006. Mais, c'est au 4ème cycle, sous le management de Denis Kadima Kazadi que ce projet est passé à l’étape de sa concrétisation. Sur ce, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), s’est engagée pour une inclusion effective des personnes vivant avec handicap au processus électoral en République démocratique du Congo. Ce mardi 27 juin 2023, le Président de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadia, procédé à l’ouverture de l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise, dans la salle Abbé Apollinaire Malumalu, au siège national de la CENI. C’était en présence de la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo.
Les membres de l’assemblée plénière de la CENI et le Secrétaire Exécutif National Adjoint, Mme Marie-Josée Kapinga, ont pris part à cette cérémonie qui a connu la participation des délégués des organisations des personnes vivant avec handicap, venus de toutes les provinces de la RDC. Dans son allocution, le Président Denis KADIMA a rappelé à l'assistance que l'inclusion fait partie intégrante des priorités de son institution.« Dans son plan stratégique et opérationnel 2022-2026, la CENI mentionne dans son axe 4 l’objectif de construire une nouvelle culture d’inclusivité pour une plus grande adhésion. La CENI a rendu accessible à tous, le processus électoral en y incluant la langue des signes. Aujourd’hui, la CENI vous informe directement en langue des signes congolaise et, grâce à cet atelier, elle va l’adapter au langage électoral afin de vous permettre de comprendre et suivre le processus électoral, cela en vue d’une meilleure adhésion de la catégorie de congolais que vous représentez », a indiqué Denis Kadima Kazadi.
Le numéro un de la CENI a encouragé les leaders politiques à prendre en compte cette catégorie des personnes dans leur projet de candidature. « J’aimerais vous rappeler que depuis hier, lundi 26 juin 2023, la CENI a ouvert les bureaux de réception et de traitement des candidatures à la députation nationale. Je profite de cette occasion pour encourager les partis et regroupements politiques à vous inclure dans leurs projets de candidature », a-t-il exhorté.
Pour sa part, le 2èmeVice-président de la CENI, Didi Manara Linga est revenu sur l'objectif de ces travaux. « Durant 5 jours, vous allez vous pencher sur la validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise. En ayant cet outil de communication et de sensibilisation, la CENI fera un pas de géant et nous allons tous parler le même langage électoral », a-t-il rappelé.
De son côté, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, s’est réjouie de ce que le management de la CENI ait donné un contenu au concept inclusion. Dans la même optique, elle a avoué que la Centrale électorale prend le devant de la scène par le fait de valider le glossaire d'uniformisation des langues de signes en RDC. Non sans avoir plaidé pour que lors du prochain scrutin, la CENI dispose d’un bureau qui prendra en charge les personnes vivant avec handicap.
En sa qualité de partenaire technique de la CENI, le Directeur pays adjoint de IFES, Rino Kamidi, a réitéré la disponibilité de son institution à collaborer étroitement avec la CENI pour matérialiser l'amélioration de la crédibilité, en vue de rétablir la confiance des acteurs au processus en cours pour une plus grande inclusion des populations longtemps marginalisées.
MB

 

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Exposition économique et commerciale sino-africaine : convergence des opportunités

Les opérateurs économiques et le monde des affaires issus des pays africains croiseront ceux de la Chine pour parler affaires et opportunités d'industrialisation, de commercialisation et de transformations des ressources naturelles et de partage de valeurs ajoutées.
Cela se fera à l'occasion de la troisième Exposition économique et commerciale sino-africaine, qui se tiendra du 29 juin au 02 juillet 2023 dans la ville de Changsha de la province du Hunan.
Cette grande rencontre économique et commerciale arrive dans un contexte économique mondial marqué par un ralentissement de la croissance, à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19, qui a mis à terre l'économie planétaire. L'économie fragile du continent africain a particulièrement subi les effets de la crise sanitaire. La planète s'en remet progressivement, en particulier l'Afrique. Soutenue par la Chine, celle-ci cherche les voies et moyens pour reconstituer un nouveau modèle adapté à son avenir.
Faisant partie des « Huit actions majeures » proposées par le président chinois Xi Jinping, l'Exposition économique et commerciale sino-africaine 2023 se tient dans un contexte où l'Afrique amorce une nouvelle vision conçue par elle et pour son développement. La vision de l'Afrique nouvelle se définit sur la base d'un partenariat divers et diversifié, fondé sur l'équité, l'égalité et le partage mutuel de biens et service et le transfert de technologie. Le concept « gagnant-gagnant » semble donner satisfaction dans la plupart des cas de la coopération. Sa spécificité : les accords conclus par les parties produisent un résultat immédiat et escompté.
Le Tchad, comme les autres pays d'Afrique, prête une attention soutenue à cette exposition. Le président de la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Agriculture, des Mines et d'Artisanat du Tchad, Ali Adji Mahamat Seid, a souligné dans une interview récente publiée sur CGTN, l'importance de cette rencontre pour les opérateurs économiques tchadiens et africains.
Selon lui, « Le commerce avec la Chine prend une proportion importante. La Chine devient un partenaire de premier rang », en notant que l'exposition offre l'opportunité des rencontres directes entre les partenaires africains et chinois.
Le Tchad dispose d'immenses potentialités à transformer ou à exporter. Avec ce capital de potentialité, le pays a toutes les chances de charmer ou d'attirer les investisseurs chinois.
Dans un article publié sur CGTN, notre confrère Karim Badolo fait une analyse sur l'exposition, avec des chiffres détaillés. Partant de ces analyses, on remarque que les échanges commerciaux et économiques avancent significativement pour un modèle d'avenir en confiance.
Selon Djabre Dadi, coordonnateur de l'Unité de mise en œuvre du cadre intégré renforcé du ministère tchadien de l'Industrie et du Commerce, le Tchad possède des chaînes de valeur et l'Exposition économique et commerciale sino-africaine constitue une occasion indiquée pour attirer les investisseurs.
(Auteur : Salahadine Mahamat Sabour, journaliste à l'Agence Tchadienne de Presse et d'Edition)
(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur et pas nécessairement celui de CGTN

Exposition économique et commerciale sino-africaine : convergence des opportunités
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Kinshasa : Charles Mbuta Muntu satisfait et réconforté du déroulement des assises

Sous la thématique : «Luttons tous ensemble contre les antivaleurs sous toutes leurs formes en milieu scolaire lors de l’organisation, la passation et la publication des résultats des épreuves certificatives 2023 », que le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a procédé, au lancement officiel de la supervision provinciale de la session ordinaire de l’examen d’état 2023. Au cours de ces assises tenues le lundi 26 juin dernier à l’Institut de la Gombe, Charles Mbuta Muntu s’est emparé de cette occasion pour prodiguer des conseils aux élèves pour bien affronter ces épreuves significatives pour leur avenir.
En présence des élèves, surveillants ainsi que de toute la famille éducationnelle de la capitale, le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a ouvert les rideaux de la supervision provinciale de l’examen d’Etat, édition 2022-2023. Par la suite, le Ministre provincial a parcouru quelques centres de la ville de Kinshasa pour superviser et constater l’effectivité ainsi que le déroulement de ces épreuves. Le Complexe scolaire Kimbuta, Institut Salongo... ont été visités lors de cette tournée. Sur ce, Charles Mbuta Muntu est sorti heureux et satisfait du bon déroulement de la première journée des épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat : « Je me suis rendu compte que les choses sont bien organisées, et partout où nous sommes passés, les gens ont respecté le mot d’ordre, la consigne. Et je suis fier de mes collaborateurs du comité provincial de la Ville de Kinshasa, qui ont mis en application des recommandations du Ministre national, le Professeur Tony Mwaba, qui lui, a lancé les examens d’Etat depuis la Ville de Mbuji-Mayi »
A en croire le Ministre Provincial en charge de l’éducation de Kinshasa, le lancement de la supervision de la session ordinaire de l’examen d’État s’est effectué dans le cadre de la vérification de l’application des méthodes mises en place pour lutter efficacement contre les antivaleurs. Il promet de faire le suivi des épreuves de l’examen d’État pendant ces 4 jours pour s’assurer qu’ils ont bien gagné leur pari, celui de la lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire.
Par ailleurs, ces examens ont été lancés officiellement sur toute l’étendue de la République, à Mbuji-Mayi, par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba. Signalons que 1.002.806 candidats dont 411.621 filles représentant 41% et 591.185 garçons participent à ces épreuves de quatre jours : « Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales », a déclaré le patron de l’EPST, avant de souligner que la session ordinaire de l’Examen d’État se déroule en même temps que ceux du jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5 447 candidats disséminés à travers 275 centres de passation tous ouverts sur le territoire national : « 1 031 candidats du Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4 416 des garçons. Ils représentent respectivement 19% et 81% de l’effectif total », souligne-t-il.
Ronsard Malumalu

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Katanda : le lancement de la 57ème édition de l’ExEtat a vécu

Le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé ce lundi 26 novembre 2023, à l'Institut Technique Professionnel Mazzarero, dans le Territoire de Katanda, Province du Kasaï-Oriental.
Premier à prendre la parole, M. Mbuyi Bukasa Aaron, Administrateur du Territoire de Katanga, a souhaité la bienvenue au Ministre et à toute sa délégation tout en le remerciant pour avoir choisi son territoire pour lancer cette épreuve de fins d'études secondaires.
Il a dit au nom de la population de sa juridiction qu'il sent dans cette volonté du Ministre, la valeur qu'il accorde aux finalistes aussi bien des milieux ruraux qu'urbains, étant donné que le diplôme décerné aux élèves a une même valeur et ne reprend pas les écoles des lauréats.
Ensuite c'est le Directeur Provincial de l'EPST, Kasaï-Oriental 1, Monsieur Jean Willy Momat Munga qui a indiqué à titre de renseignements que la Province du Kasaï-Oriental a enregistré 1.23.592 dont 8.124 filles attendus dans 62 Centres dont 41 sont implantés dans la ville de Mbuji-Mayi et 21 en dehors.
Avant de lancer officiellement la 57ème Edition, le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a rendu de vibrants hommages au Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo pour avoir concrétisé sa volonté de mettre en application la gratuité de l'enseignement primaire public conformément à l'article 43 de la Constitution du 18 février 2006. Grâce à cette mise en application de cette gratuité, plusieurs avancées ont été réalisées au profit, et de l'enseignant, et des élèves que des parents. Et les parents ont pu épargner pour investir dans d'autres projets. Plus de cinq millions d'enfants ont retrouvé le chemin de l'école, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.
Revenant sur le sujet du jour, le patron de l'EPST a déclaré : « La session ordinaire de l'examen d'Etat 2023, reçoit 1.002.806 candidats, dont 411.621filles représentant 41% et 591.185 garçons. Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales' », a-t-il indiqué.
Ce, avant d’ajouter : « En même temps que la session ordinaire de l'Examen d'Etat, vont se dérouler les épreuves de la session ordinaire du Jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5.447 candidats disséminés à travers 275 Centres de passation tous ouverts sur le territoire national. 1031 de ces candidats au Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4416 sont des garçons. Ils représentent respectivement 19 et 81% de l'effectif total », a fait savoir le n°1 de l'EPST qui a lancé officiellement l'Examen d'État sur toute l'étendue du territoire national et hors-frontières.
(Avec la Cellule de Communication de l'EPST)

 

Katanda : le lancement de la 57ème édition de l’ExEtat a vécu
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