La sous-secrétaire générale des Nations Unies pour l'Afrique, Martha Pobee, a prévenu , lundi 26 juin, le Conseil de Sécurité sur la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo au cours de ces trois derniers mois dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu malgré une accalmie des affrontements armés entre les rebelles du M23 et les Forces Armées Congolaises.
Une inquiétude qui contraste avec l’optimisme affiché par le président William Ruto qui affirme sur Tv5 qu’à ce jour, le cessez-le-feu est observé sur toutes les lignes de fronts. Les forces est-africaines se sont interposées entre les forces régulières congolaises et les rebelles au niveau de Bunagana avant de réitérer que les contingents kenyans vont rester à l’Est «jusqu’à ce que la RDC soit dotée d’une armée et d’une police capables de sécuriser sa population».
Cette adjointe de Guterres a, cependant, fait savoir que le retrait des terroristes du M23 des zones occupées a été plutôt fragmentaire, tactique et politique alors que ces derniers contrôlent toujours une grande partie des territoires de Masisi et de Rutshuru ainsi que la circulation des personnes et des biens dans ces zones.
Et d’insister : " De plus, son repositionnement offensif de ces dernières semaines fait craindre que les hostilités ne reprennent à tout moment".
La déléguée des Nations Unies en Afrique a, toutefois, salué les efforts des dirigeants régionaux pour amener les parties concernées à mettre en œuvre les décisions de la feuille de route de Luanda et du processus de Nairobi.
"Pour que ces efforts portent leurs fruits, il est urgent que le M23 se retire complètement des territoires occupés, dépose les armes sans condition et rejoigne le programme de démobilisation, désarmement, relèvement et stabilisation communautaire ", a fait remarquer Martha Pobee.
Pour ce qui est de la crise sécuritaire en Ituri, la haute responsable de la mission onusienne a exhorté tous les groupes armés à cesser les hostilités et a appelé au redéploiement des FARDC pour restaurer l'autorité de l'État.
Elle a, par ailleurs, recommandé aux autorités congolaises de demander des comptes aux auteurs des violences signalées au Sud dans le Kindu au Maniema, à la Tshopo et au Katanga et à l’Ouest, dans les provinces du Mai-Ndombe , du Kwilu et du Kwango dont les hostilités se sont propagées jusque dans la commune de Maluku dans la province de Kinshasa.
Emma Muntu
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Le Président Félix Tshisekedi a clôturé, hier, le 3ème Forum National sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite en RDC. Organisé par le Ministère de la Santé, Hygiène et Prévention, cette rencontre a offert le cadre aux responsables de la sphère médicale du pays auxquels s’étaient associés des partenaires bi et multilatéraux pour discuter autour des mesures susceptibles de mettre la RDC en ordre utile de promouvoir la vaccination infantile pour combattre la poliomyélite ainsi que diverses épidémies. Dans son mot, le Président de la République, champion de la vaccination en Afrique, a affirmé son engagement à tout mettre en œuvre pour que la RDC atteigne, d’ici 2027, 75% des enfants complètement vaccinés, comme le prévoit, d’ailleurs, la Déclaration de Kinshasa, signée en 2019, quelques mois seulement après son accession à la magistrature suprême.
Pour y arriver, il a promis de faire du financement de l’achat des vaccins une dépense contraignante, de prioriser la vaccination parmi les actions du gouvernement, d’augmenter la contribution du gouvernement national et des gouvernements provinciaux pour la vaccination et d’assurer l’introduction de nouveaux vaccins qui renforceront la protection de nos populations par la vaccination contre les maladies, notamment le paludisme, la fièvre typhoïde, l’hépatite B.
«Les objectifs que nous visons sont d’autant plus importants au vu des épidémies de rougeole et de polio qui se veulent toujours plus résilientes… Les résultats des enquêtes de couverture vaccinale ainsi que celles relatives à l’évolution desdites épidémies nous montrent, chiffres à l’appui, que nous ne sommes pas encore parvenus à protéger tous les enfants du pays et que nous sommes encore loin des objectifs collectivement fixés. Il nous revient donc de faire de notre mieux pour parvenir à interrompre les cycles de propagation des épidémies de polio et de rougeole, comme nous l’avons fait dans le passé à travers la vaccination de masse, qui demeure le moyen de le faire et de sauver des vies. C’est aussi la plateforme sur laquelle nous construisons le renforcement des soins de santé primaires pour la mise en place effective dela couverture santé universelle… Pour consolider les différents succès glanés, nous nous engageons à poursuivre le travail jusqu’ici abattu en faveur de la protection de notre population et nous envisageons d’être champion de la vaccination en atteignant 75% des enfants avec tous les vaccins avant la fin 2027. Nous envisageons également d’engager la responsabilité du gouvernement national et des gouvernements provinciaux afin d’interrompre la circulation de la polio et des autres épidémies. Nous envisageons aussi d’augmenter la contribution du gouvernement national et des gouvernements provinciaux pour la vaccination. Nous envisageons d’assurer l’introduction de nouveaux vaccins qui renforceront la protection de nos populations par la vaccination contre les maladies, notamment le paludisme, la fièvre typhoïde, l’hépatite B… Nous envisageons également de faire que le financement pour l’achat des vaccins soit une dépense contraignante », a-t-il déclaré.
Appel à la mobilisation tous azimuts
« La Déclaration de Kinshasa est au centre de nos engagements pour protéger ceux qui sont le plus fragiles parmi nous, à savoir : les mères et les enfants. Le renforcement de leurs immunités, grâce au vaccin, demeure pour nous un investissement sur le capital humain que nous léguerons avec fierté aux générations futures de la République démocratique du Congo. Aussi, nous nous sommes fixé rendez-vous en ce lieu pour un renouvellement de nos engagements. Je tiens à féliciter de manière particulière tous les acteurs de santé au pays, qui ont contribué par leurs décisions, leurs actes, leur implication et leur suivi soutenu, aux performances de la vaccination. J’en appelle par la même occasion à toutes celles et ceux qui n’ont pas tenu, à temps et avec efficacité, leur engagement, de redoubler leurs efforts envers cette priorité nationale. C’est l’unique voie que nous devons emprunter pour bâtir un Congo plus grand et prospère », a-t-il insisté.
Enjeu du 3ème Forum National sur la vaccination et l’éradication de la polio
« Cette nouvelle session a été l’occasion de mesurer sans complaisance les avancées que nous avons réalisées. En effet, comme vous le savez, j’avais marqué, il y a de cela quatre années et en votre présence, mon engagement protéger les enfants de notre pays contre les maladies mortelles à travers la signature de la Déclaration de Kinshasa. Cette Déclaration, endossée par les gouverneurs de province et les présidents des Assemblées provinciales, synthétisait les efforts politiques, financiers et techniques que nous allions tous mettre en œuvre pour atteindre l’objectif que nous nous sommes tous communément fixé », a indique le champion de la vaccination sur l’échiquier continental. Peu avant, c’est le Ministre de la Santé qui, dans la même dynamique, a réaffirmé sa détermination à accorder, dans l’accomplissement de sa mission, une attention soutenue à la protection des enfants contre les épidémies, au travers la vaccination, même dans les coins les plus reculés du pays.
Gloire Mfemfere
*"La Cour de Justice de l'UE a estimé en mars 2023, que les éléments présentés jadis, en 2017, pour les sanctionner Kalev Mutondo et Emmanuel Ramazani Shadary, ne constituaient pas un faisceau d'indices suffisamment concrets, précis, et concordants, pour établir la réalité des faits ", relèvent les Avocats de ces deux personnalités ainsi lavées par la Justice Européenne, dans un communiqué de presse publié in extenso, ci-dessous.
AVOCATS-CONSEILS de Messieurs Emmanuel RAMAZANI SHADARY et KALEV MUTONDO
COMMUNIQUE DE PRESSE
LEVEE DES SANCTIONS DE L'UNION EUROPEENNE, UE, EN SIGLE, EN FAVEUR DE DEUX PERSONNALITES DE LA RDC
1. Nous, Avocats-Conseils de Messieurs Emmanuel RAMAZANI SHADARY et KALEV MUTONDO, tenons à préciser que tant la presse locale en RDC que la presse internationale (RFI et JEUNE AFRIQUE), ont opportunément expliqué que la levée des sanctions de l'UE, prises en 2017 contre deux Personnalités congolaises, nos clients Emmanuel RAMAZANI SHADARY, et KALEV MUTONDO, relève plutôt d'une décision judiciaire, prise par la Cour de Justice de l’UE, le 8 mars 2023.
2. JEUNE AFRIQUE, dans son article en ligne, Edition publiée le 20 juin 2023, à 17h47, rubrique Société, renseigne que la Cour de Justice de l’UE a en effet constaté, en mars 2023, à travers deux Arrêts successifs, n T-93/22 et T-94/22, ce qui suit :
a) Les faits reprochés à Monsieur Emmanuel RAMAZANI SHADARY, ancien Ministre de l’intérieure, « étaient devenus trop anciens pour justifier, à eux seuls », son maintien sur la liste de personnalités frappées par les sanctions de l’UE ;
b) « Le Conseil de l'UE a échoué à démontrer » les faits reprochés à Monsieur KALEV MUTONDO, ancien patron de l'ANR, et enfin ;
c) « Le Conseil de l'UE n'a pas été en mesure d'établir le bien-fondé du maintien des mesures restrictives en cause à leur égard ».
3. En outre, RFI (Radio France Internationale), dans son édition du 21 juin 2023, diffusée à 7h30, heure de Paris, renseigne entre autres, par la bouche de son correspondant au Siège de l'UE, Pierre BENAZET, que, sur requête des deux Personnalités congolaises précitées, " la Cour de Justice de l'UE a estimé en mars 2023, que les éléments présentés, pour les sanctionner, ne constituaient pas un faisceau d'indices suffisamment concrets, précis, et concordants, pour établir la réalité des faits ".
4. Il s’avère que non seulement le Conseil de l'UE n'a pas contesté cette décision judiciaire de la Cour de Justice de l'UE, dans le délai légal de deux mois, soit du 8 mars au 8 mai 2023, mais, en plus, les Ministres des Affaires Etrangères des Etats membres de l'UE, réunis à Bruxelles, le 19 juin 2023, ont décidé de donner effet à cette décision de Justice et de l’exécuter immédiatement, en levant officiellement et intégralement les sanctions prises en 2017, contre nos clients Emmanuel RAMAZANI SHADARY et KALEV MUTONDO, qu'ils ont par ailleurs retirés, illico, de la liste des personnalités congolaises concernées par les sanctions de l'UE.
5. Si besoin est, et en vue de se convaincre de la véracité et de l'exactitude des faits rapportés par le présent Communiqué de Presse, nous recommandons d'écouter attentivement l'audio de RFI du 21 juin 2023, ci-jointe, et de lire calmement l'article de JEUNE AFRIQUE du 20 juin 2023, également ci-joint, et même d'aller sur le site internet de la Cour de Justice de l'UE, pour s'imprégner davantage du contenu précis de ses Arrêts n T-93/22 et T-94/22, du 8 mars 2023, rendus en faveur desdites Personnalités congolaises.
6. Enfin, s’agissant des interprétations diverses et variées à caractère politique, qu'on ne cesse d'enregistrer, ici et là, relativement au momentum, et à la portée politique réelle ou supposée de cette mesure de la levée des sanctions de l'UE, par les Ministres des Affaires Étrangères de l'UE, réunis le 19 juin 2023, à Bruxelles, en Belgique, elles n'entament en rien la portée judiciaire de la décision du 8 mars 2023, de la Cour de Justice de l’UE, à l'égard des deux Personnalités congolaises concernées.
Fait à Bruxelles, le 24 juin 2023
Les Avocats
A Kinshasa, le Ministère des Droits humains, en collaboration avec le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH), a tenu, lundi 26 juin 2023, à l’hôtel Memling, un atelier consacré à la cérémonie officielle de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture. A l’issue de cette activité, le Ministre des droits humains, Albert Fabrice Puela, a interpellé toutes les personnes détenant une partialité du pouvoir et de l’autorité au sein de la République, à ne pas en abuser.
Le but de cet atelier a été de faire avancer la promesse de liberté, d’égalité et de justice pour tous. Cela prend son sens dans l’article 5 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Selon cet article : « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels ou dégradants ».
«Comme je ne cesse de le dire : ‘’le respect des droits de l’homme reste un idéal. La République Démocratique du Congo a ratifié la déclaration universelle des droits de l’homme et plusieurs autres actes internationaux », a dit le Ministre des Droits humains, Albert Fabrice Puela.
Du point de vue définitionnel, Albert Fabrice Puela a défini l’infraction de la torture de façon courte et claire comme étant ‘’une infraction imprescriptible’’. A cet effet, il a fait découvrir la sanction qui est réservée aux acteurs de torture. «Les policiers qui se permettent de torturer des pauvres citoyens qui, pourtant, sont présumés être des innocents. Ces policiers doivent savoir que la torture est sévèrement punie ». Et d’ajouter : «Toute personne qui aurait appris, serait témoin ou serait victime de torture, qu’elle puisse le dénoncer devant les instances judiciaires pour que nous puissions proscrire justement cet usage », a martelé le Ministère des droits de l’homme. Il a appelé tous ceux qui ont un certain pouvoir, une certaine partialité d’autorité de ne pas en abuser.
Fabrice Puela a fortement interpellé ceux qui se permettent de torturer directement ou indirectement les paisibles citoyens. D’après lui, ils seront poursuivis pour leurs actes de torture. Profitant de cette occasion, le Ministre des Droits humains a salué, au premier sens, la clairvoyance et la diligence de la justice militaire qui ne tarit pas de célérité pour mettre hors d’état d’ennui les officiers militaires qui commettent ces actes. Et au deuxième sens, il a jeté des fleurs au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, pour avoir lutté dans son quinquennat que le respect des droits de l’homme soit au centre de son action pour donner une bonne image de la RD Congo.
Hénoc Akano
Lors de sa plénière du mercredi 21 Juin 2023, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC, a adopté la directive de règlementation de la campagne électorale. Une décision qui a pour objectif d’éviter tout dérapage médiatique pendant la campagne électorale.
Selon cette institution, le document contient soixante-dix articles et il reprend notamment, les règles relatives à la déontologie, les normes sur la répartition du temps d’antenne des candidats, les responsabilités des médias et les sanctions que le CSAC va appliquer en cas de dérapage.
«Vu la vitesse de croisière que vient de prendre la machine électorale, les institutions de la République jouent leur partition, chacune dans le champ de ses prérogatives, afin que l’ordre soit de mise», note le communiqué et, c’est dans ce contexte que le CSAC a estimé qu’il était plus que temps de se doter d’un texte important, à savoir ‘’la directive sur la campagne électorale à travers les médias’’.
Au cours de cette même plénière, le CSAC a également levé la sanction contre la chaîne CML13 TV et pris une sanction de privation d’antenne de 30 jours contre M. Peter Tiani de Perfect TV.
D’après Serge Ndjibu, le rapporteur adjoint, les acteurs de la chaîne CML13 TV ont coopéré. «On a noté dans leur chef une attitude positive à faire évoluer les choses. Une amende honorable, mais aussi lorsqu’ils se sont présentés après invitation du secrétariat d’instruction, ils ont fourni leurs moyens de défense tout en reconnaissant les erreurs commises et en promettant de s’amender», a-t-il argumenté.
En même temps, il a déploré, dans le chef de certains journalistes, des attitudes qui visent à vilipender l’autorité de régulation et à ne pas collaborer. Ce qui ne laisse pas d’autre choix que l’application stricte de la loi tout qui fait appel à des sanctions, a-t-il révélé.
A ce sujet, Serge Ndjibu a souligné que l’instance de régulation des médias entend poursuivre, sans désemparer, son travail de régulateur.
‘’Un travail qui ne peut être dicté, ni par des humeurs de gens, ni par des forces extérieures, car la vision du CSAC est clairement définie dans la loi qui fonde cette institution et qui lui assigne ses missions’’, a-t-il déclaré.
C’est en réalité, une réponse cinglante à la campagne de sape, du reste sans succès, menée depuis un certain moment par des individus sans vergogne, notamment sur la toile, tendant à faire croire à l’opinion une division au sein du CSAC dans l’approche de la rigueur sur la régulation des médias en RDC.
C’est ainsi qu’au-delà de son caractère public, la plénière de ce mercredi a été fortement médiatisée et le rapporteur adjoint s’en est expliqué en ces termes:’’ Il fallait inviter la presse pour qu’elles voient que les choses ne se passent pas comme elles avaient été présentées, comme si lors de la plénière du CSAC, il s’est agi de deux groupes sur un ring de boxe, non’’.
Nelly Somba
La nécessité d'inclure la langue des signes congolaise au processus électoral remonte du processus électoral de 2006. Mais, c'est au 4ème cycle, sous le management de Denis Kadima Kazadi que ce projet est passé à l’étape de sa concrétisation. Sur ce, la Commission électorale nationale indépendante (CENI), en partenariat avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Electoraux (IFES), s’est engagée pour une inclusion effective des personnes vivant avec handicap au processus électoral en République démocratique du Congo. Ce mardi 27 juin 2023, le Président de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadia, procédé à l’ouverture de l’atelier national de validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise, dans la salle Abbé Apollinaire Malumalu, au siège national de la CENI. C’était en présence de la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo.
Les membres de l’assemblée plénière de la CENI et le Secrétaire Exécutif National Adjoint, Mme Marie-Josée Kapinga, ont pris part à cette cérémonie qui a connu la participation des délégués des organisations des personnes vivant avec handicap, venus de toutes les provinces de la RDC. Dans son allocution, le Président Denis KADIMA a rappelé à l'assistance que l'inclusion fait partie intégrante des priorités de son institution.« Dans son plan stratégique et opérationnel 2022-2026, la CENI mentionne dans son axe 4 l’objectif de construire une nouvelle culture d’inclusivité pour une plus grande adhésion. La CENI a rendu accessible à tous, le processus électoral en y incluant la langue des signes. Aujourd’hui, la CENI vous informe directement en langue des signes congolaise et, grâce à cet atelier, elle va l’adapter au langage électoral afin de vous permettre de comprendre et suivre le processus électoral, cela en vue d’une meilleure adhésion de la catégorie de congolais que vous représentez », a indiqué Denis Kadima Kazadi.
Le numéro un de la CENI a encouragé les leaders politiques à prendre en compte cette catégorie des personnes dans leur projet de candidature. « J’aimerais vous rappeler que depuis hier, lundi 26 juin 2023, la CENI a ouvert les bureaux de réception et de traitement des candidatures à la députation nationale. Je profite de cette occasion pour encourager les partis et regroupements politiques à vous inclure dans leurs projets de candidature », a-t-il exhorté.
Pour sa part, le 2èmeVice-président de la CENI, Didi Manara Linga est revenu sur l'objectif de ces travaux. « Durant 5 jours, vous allez vous pencher sur la validation du glossaire électoral en langue des signes congolaise. En ayant cet outil de communication et de sensibilisation, la CENI fera un pas de géant et nous allons tous parler le même langage électoral », a-t-il rappelé.
De son côté, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap, Irène Esambo, s’est réjouie de ce que le management de la CENI ait donné un contenu au concept inclusion. Dans la même optique, elle a avoué que la Centrale électorale prend le devant de la scène par le fait de valider le glossaire d'uniformisation des langues de signes en RDC. Non sans avoir plaidé pour que lors du prochain scrutin, la CENI dispose d’un bureau qui prendra en charge les personnes vivant avec handicap.
En sa qualité de partenaire technique de la CENI, le Directeur pays adjoint de IFES, Rino Kamidi, a réitéré la disponibilité de son institution à collaborer étroitement avec la CENI pour matérialiser l'amélioration de la crédibilité, en vue de rétablir la confiance des acteurs au processus en cours pour une plus grande inclusion des populations longtemps marginalisées.
MB
Les opérateurs économiques et le monde des affaires issus des pays africains croiseront ceux de la Chine pour parler affaires et opportunités d'industrialisation, de commercialisation et de transformations des ressources naturelles et de partage de valeurs ajoutées.
Cela se fera à l'occasion de la troisième Exposition économique et commerciale sino-africaine, qui se tiendra du 29 juin au 02 juillet 2023 dans la ville de Changsha de la province du Hunan.
Cette grande rencontre économique et commerciale arrive dans un contexte économique mondial marqué par un ralentissement de la croissance, à cause de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de COVID-19, qui a mis à terre l'économie planétaire. L'économie fragile du continent africain a particulièrement subi les effets de la crise sanitaire. La planète s'en remet progressivement, en particulier l'Afrique. Soutenue par la Chine, celle-ci cherche les voies et moyens pour reconstituer un nouveau modèle adapté à son avenir.
Faisant partie des « Huit actions majeures » proposées par le président chinois Xi Jinping, l'Exposition économique et commerciale sino-africaine 2023 se tient dans un contexte où l'Afrique amorce une nouvelle vision conçue par elle et pour son développement. La vision de l'Afrique nouvelle se définit sur la base d'un partenariat divers et diversifié, fondé sur l'équité, l'égalité et le partage mutuel de biens et service et le transfert de technologie. Le concept « gagnant-gagnant » semble donner satisfaction dans la plupart des cas de la coopération. Sa spécificité : les accords conclus par les parties produisent un résultat immédiat et escompté.
Le Tchad, comme les autres pays d'Afrique, prête une attention soutenue à cette exposition. Le président de la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Agriculture, des Mines et d'Artisanat du Tchad, Ali Adji Mahamat Seid, a souligné dans une interview récente publiée sur CGTN, l'importance de cette rencontre pour les opérateurs économiques tchadiens et africains.
Selon lui, « Le commerce avec la Chine prend une proportion importante. La Chine devient un partenaire de premier rang », en notant que l'exposition offre l'opportunité des rencontres directes entre les partenaires africains et chinois.
Le Tchad dispose d'immenses potentialités à transformer ou à exporter. Avec ce capital de potentialité, le pays a toutes les chances de charmer ou d'attirer les investisseurs chinois.
Dans un article publié sur CGTN, notre confrère Karim Badolo fait une analyse sur l'exposition, avec des chiffres détaillés. Partant de ces analyses, on remarque que les échanges commerciaux et économiques avancent significativement pour un modèle d'avenir en confiance.
Selon Djabre Dadi, coordonnateur de l'Unité de mise en œuvre du cadre intégré renforcé du ministère tchadien de l'Industrie et du Commerce, le Tchad possède des chaînes de valeur et l'Exposition économique et commerciale sino-africaine constitue une occasion indiquée pour attirer les investisseurs.
(Auteur : Salahadine Mahamat Sabour, journaliste à l'Agence Tchadienne de Presse et d'Edition)
(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur et pas nécessairement celui de CGTN
Sous la thématique : «Luttons tous ensemble contre les antivaleurs sous toutes leurs formes en milieu scolaire lors de l’organisation, la passation et la publication des résultats des épreuves certificatives 2023 », que le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a procédé, au lancement officiel de la supervision provinciale de la session ordinaire de l’examen d’état 2023. Au cours de ces assises tenues le lundi 26 juin dernier à l’Institut de la Gombe, Charles Mbuta Muntu s’est emparé de cette occasion pour prodiguer des conseils aux élèves pour bien affronter ces épreuves significatives pour leur avenir.
En présence des élèves, surveillants ainsi que de toute la famille éducationnelle de la capitale, le Ministre Provincial en charge de l’Éducation de la Ville de Kinshasa, Charles Mbuta Muntu, a ouvert les rideaux de la supervision provinciale de l’examen d’Etat, édition 2022-2023. Par la suite, le Ministre provincial a parcouru quelques centres de la ville de Kinshasa pour superviser et constater l’effectivité ainsi que le déroulement de ces épreuves. Le Complexe scolaire Kimbuta, Institut Salongo... ont été visités lors de cette tournée. Sur ce, Charles Mbuta Muntu est sorti heureux et satisfait du bon déroulement de la première journée des épreuves de la session ordinaire de l’Examen d’Etat : « Je me suis rendu compte que les choses sont bien organisées, et partout où nous sommes passés, les gens ont respecté le mot d’ordre, la consigne. Et je suis fier de mes collaborateurs du comité provincial de la Ville de Kinshasa, qui ont mis en application des recommandations du Ministre national, le Professeur Tony Mwaba, qui lui, a lancé les examens d’Etat depuis la Ville de Mbuji-Mayi »
A en croire le Ministre Provincial en charge de l’éducation de Kinshasa, le lancement de la supervision de la session ordinaire de l’examen d’État s’est effectué dans le cadre de la vérification de l’application des méthodes mises en place pour lutter efficacement contre les antivaleurs. Il promet de faire le suivi des épreuves de l’examen d’État pendant ces 4 jours pour s’assurer qu’ils ont bien gagné leur pari, celui de la lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire.
Par ailleurs, ces examens ont été lancés officiellement sur toute l’étendue de la République, à Mbuji-Mayi, par le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba. Signalons que 1.002.806 candidats dont 411.621 filles représentant 41% et 591.185 garçons participent à ces épreuves de quatre jours : « Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales », a déclaré le patron de l’EPST, avant de souligner que la session ordinaire de l’Examen d’État se déroule en même temps que ceux du jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5 447 candidats disséminés à travers 275 centres de passation tous ouverts sur le territoire national : « 1 031 candidats du Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4 416 des garçons. Ils représentent respectivement 19% et 81% de l’effectif total », souligne-t-il.
Ronsard Malumalu
Le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé ce lundi 26 novembre 2023, à l'Institut Technique Professionnel Mazzarero, dans le Territoire de Katanda, Province du Kasaï-Oriental.
Premier à prendre la parole, M. Mbuyi Bukasa Aaron, Administrateur du Territoire de Katanga, a souhaité la bienvenue au Ministre et à toute sa délégation tout en le remerciant pour avoir choisi son territoire pour lancer cette épreuve de fins d'études secondaires.
Il a dit au nom de la population de sa juridiction qu'il sent dans cette volonté du Ministre, la valeur qu'il accorde aux finalistes aussi bien des milieux ruraux qu'urbains, étant donné que le diplôme décerné aux élèves a une même valeur et ne reprend pas les écoles des lauréats.
Ensuite c'est le Directeur Provincial de l'EPST, Kasaï-Oriental 1, Monsieur Jean Willy Momat Munga qui a indiqué à titre de renseignements que la Province du Kasaï-Oriental a enregistré 1.23.592 dont 8.124 filles attendus dans 62 Centres dont 41 sont implantés dans la ville de Mbuji-Mayi et 21 en dehors.
Avant de lancer officiellement la 57ème Edition, le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a rendu de vibrants hommages au Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Thshilombo pour avoir concrétisé sa volonté de mettre en application la gratuité de l'enseignement primaire public conformément à l'article 43 de la Constitution du 18 février 2006. Grâce à cette mise en application de cette gratuité, plusieurs avancées ont été réalisées au profit, et de l'enseignant, et des élèves que des parents. Et les parents ont pu épargner pour investir dans d'autres projets. Plus de cinq millions d'enfants ont retrouvé le chemin de l'école, a indiqué Tony Mwaba Kazadi.
Revenant sur le sujet du jour, le patron de l'EPST a déclaré : « La session ordinaire de l'examen d'Etat 2023, reçoit 1.002.806 candidats, dont 411.621filles représentant 41% et 591.185 garçons. Ces candidats sont répartis dans 2.827 centres de passation dont 17 sont situés en dehors des frontières nationales' », a-t-il indiqué.
Ce, avant d’ajouter : « En même temps que la session ordinaire de l'Examen d'Etat, vont se dérouler les épreuves de la session ordinaire du Jury national du cycle court professionnel auxquelles prendront part 5.447 candidats disséminés à travers 275 Centres de passation tous ouverts sur le territoire national. 1031 de ces candidats au Jury national de cycle court professionnel sont des filles et 4416 sont des garçons. Ils représentent respectivement 19 et 81% de l'effectif total », a fait savoir le n°1 de l'EPST qui a lancé officiellement l'Examen d'État sur toute l'étendue du territoire national et hors-frontières.
(Avec la Cellule de Communication de l'EPST)
Sauf changement de dernière minute, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, clôture ce mercredi 28 juin 2023, au Fleuve Congo Hôtel, dans la commune de la Gombe, le 3ème Forum national sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite en RDC. Après une longue période de crise due à la pandémie à Coronavirus qui a fait reculer la vaccination infantile partout dans le monde, l’organisation de ce Forum, ouvert hier, mardi 26 juin, témoigne de l’engagement et de la volonté des autorités du pays de mettre en place une politique sanitaire efficace, capable de permettre à la RDC de rattraper le retard et d’atteindre, d’ici 2027, au moins 75% de couverture vaccinale pour les enfants complètement vaccinés avant leur premier anniversaire, conformément à l’esprit de la Déclaration de Kinshasa, signée en juillet 2019.
Deux temps forts ont marqué la journée d’ouverture de ce 3ème Forum national. Il s’agit du mot de bienvenue du Docteur Roger Kamba, ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, et la poursuite des travaux en panels autour de quatre principales thématiques, à savoir : renforcement de la mise en œuvre du Plan Mashako II ; financement de la vaccination ; comment atteindre les enfants de « zéro-dose » ; en finir avec la polio en RDC. Ce mercredi, hormis le discours de clôture qui sera prononcé par le Président Félix Tshisekedi, la journée sera marquée par la remise des prix aux Provinces, les allocutions du VPM en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi, du Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Gentiny Mbaka Ngobila, et des partenaires du Ministère de la Santé dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Banque mondiale, Gavi, la Fondation Bill & Melinda Gates.
« Notre pays a réussi grâce à la mise en œuvre du Plan Mashako à augmenter de manière significative le taux de couverture vaccinale. Cela témoigne du dévouement de nos agents de santé. Je sais qu’ils continuent à surveiller activement l’apparition d’éventuelles épidémies, et à réagir rapidement si elles sont découvertes, en vaccinant tous les enfants ou qu’ils soient dans le pays. Cependant, nous devons redoubler d’efforts pour atteindre l’objectif de 75% d’enfants vaccinés en 2027 tel que fixé par le Président de la République. Je tiens à réaffirmer que je suis pleinement déterminé à faire en sorte que l’ensemble des personnels du Ministère de la Santé s’engagent avec tous nos partenaires pour que chaque centre de vaccination ait les moyens de vacciner tous les enfants sont responsables. Je tiens aussi à chaleureusement remercier la mobilisation des missions diplomatiques, des partenaires du Système des Nations Unies, des partenaires techniques et financiers et du secteur privé, ainsi que tous les personnels de notre système de santé pour leur implication et participation effective à cet effort qui nous implique toutes et tous », souligne le Docteur Roger Kamba dans le fact sheet de ce 3ème Forum National sur la vaccination et l’éradication de la Poliomyélite en République démocratique du Congo.
Gloire Mfemfere