«Aujourd’hui, le département d’Etat, le département du Trésor, le département du Commerce, le département de la Sécurité intérieure, le département du Travail et l’Agence des États-Unis pour le développement international ont publié un avis unique relatif aux risques commerciaux liés au secteur de l’or en Afrique subsaharienne. Cet avis souligne les opportunités et les risques spécifiques liés au commerce de l’or en Afrique subsaharienne et encourage les acteurs du secteur à adopter et à mettre en œuvre des pratiques renforcées de diligence raisonnable afin de s’assurer que les acteurs malveillants, tels que le groupe Wagner, ne soient pas en mesure d’exploiter et de tirer profit de ce secteur qui reste essentiel à la subsistance de millions de personnes sur le continent», renseigne un communiqué de l’ambassade des USA publié le week-end dernier et dont voici l’intégralité. AMBASSADE DES ETATS-UNIS KINSHASA.CONGO Pour Distribution Immédiate Date: Le 29 juin 2023 Email : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Site Internet: http://cd.usembassy.gov Les États-Unis publient un avis portant sur le secteur aurifère dans toute l’Afrique sub-saharienne Département d’État des États-Unis Bureau du porte-parole Le 27 juin 2023 Communiqué de presse Aujourd’hui, le département d’État, le département du Trésor, le département du Commerce, le département de la Sécurité intérieure, le département du Travail et l’Agence des États-Unis pour le développement international ont publié un avis unique relatif aux risques commerciaux liés au secteur de l’or en Afrique subsaharienne. Cet avis souligne les opportunités et les risques spécifiques liés au commerce de l’or en Afrique subsaharienne et encourage les acteurs du secteur à adopter et à mettre en oeuvre des pratiques renforcées de diligence raisonnable afin de s’assurer que les acteurs malveillants, tels que le groupe Wagner, ne soient pas en mesure d’exploiter et de tirer profit de ce secteur qui reste essentiel à la subsistance de millions de personnes sur le continent. Cet avis fournit des conseils intégrés et holistiques aux intervenants du secteur aurifère en Afrique subsaharienne qui produit chaque année environ 25 % de l’or mondial. Il encourage les entreprises américaines à investir de manière responsable dans tous les aspects du secteur : exploitation minière, commerce, raffinage, transformation et vente au détail des produits finis. En particulier, l’avis aborde le contexte multidimensionnel de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, en examinant les possibilités de développement du secteur et les modalités du soutien du gouvernement américain à celle-ci. De nombreux risques sont également directement et indirectement liés au secteur de l’or en Afrique subsaharienne. En l’absence d’une diligence raisonnable et de mesures d’atténuation appropriées, un acteur du secteur peut involontairement contribuer à un ou plusieurs de ces risques, notamment le financement des conflits et du terrorisme, le blanchiment d’argent, la corruption, le contournement des sanctions, les violations des droits de la personne et des droits du travail, et la dégradation de l’environnement. Les États-Unis partagent les mêmes intérêts et objectifs que les producteurs d’or de toute l’Afrique subsaharienne en ce qui concerne le développement d’un secteur aurifère responsable et durable sans acteurs prédateurs et malveillants. Le présent avis constitue un outil supplémentaire sur la voie de ces objectifs Cliquez sur le lien ci-après pour lire le texte intégral de l’avis https://www.state.gov/africa-gold-advisory/?utm_medium=email&utm_source=govdelivery
En séjour en Suisse dans le cadre des soupers de soutien à l’association Maison de Vie, le Président du parti Coalition citoyenne pour le Congo (C.C.C), Richie Lontulungu, s’est exprimé devant les membres de l’association à Estavayer-Le-Lac et à Bienne autour de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Après avoir fait la genèse du conflit qui a fait plus de 10 millions de morts et près de 5,5 millions des déplacés parmi lesquels 3 millions d’enfants, le Président de la Coalition Citoyenne pour le Congo a appelé les suisses à la solidarité avec le peuple congolais. En parlant du paradoxe africain, ce dernier a fait savoir qu’il n’est pas acceptable que les congolais soient condamnés à vivre dans la violence en permanence et contraints à ne pas tirer profit des bénédictions que Dieu a placées dans leur sol et sous-sol. «Si on vous dit qu’il y a inondation quelque part et que celle-ci est causée par une vanne qui est défaillante, vous avez deux manières de résoudre le problème. Vous pouvez choisir de prendre un récipient et de vous mettre à vider l’eau là où ça s’accumule. Tout en sachant bien sûr que l’eau va continuer à affluer au même endroit. Vous pouvez aussi choisir de commencer par réparer la vanne qui est défaillante ou encore de la faire remplacer pour ensuite prendre un récipient et vider l’eau qui se serait accumulée. Alors pour moi, la seconde idée est la bonne, mais je ne sais pas pour vous», a avancé le Président du parti CCC en appelant les suisses à dénoncer la violence interminable en RDC afin de contraindre les auteurs et leurs parrains à l’arrêter. Toutefois, dénoncer exige du courage. Richie Lontulungu a invité les suisses à s’inspirer de la citation de Steve Biko qui dispose que "Mieux vaut mourir pour une idée qui survivra, que de vivre pour une idée qui finira par mourir." Il a, en outre, salué la sensibilité du peuple suisse face à la situation de la RDC et les interventions des associations suisses au pays. Parlant des associations, le Président du parti CCC a salué le travail accompli par l’Association Maison de Vie en RDC, qui apporte une lueur d’espoir aux enfants orphelins victimes des violences dans la partie Est. Il a appelé les parrains de l’association à accompagner davantage les initiatives d’Anita Maman Congo, l’initiatrice de MDV. Le Président du Parti CCC entend s’entretenir avec les responsables des partis politiques suisses afin d’étendre son appel à la solidarité avec le peuple congolais. Jules Ntambwe
Gilbert Kabanda veut marquer la rupture avec le passé à la tête du ministère de la Recherche scientifique. Il s’engage à prêcher par les actes pour consolider la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, telle qu’endossée par le Gouvernement de la République que dirige le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Le changement de narratif cher aux warriors le lui oblige. C’est dans cette dynamique qu’il annonce, pour le mois d’août prochain, la tenue du tout premier ‘’Conclave du génie scientifique congolais’’. Par ce rendez-vous, le ministre Gilbert Kabanda envisage de mettre en place des mécanismes qui puissent promouvoir davantage la recherche en vue de booster le développement du pays par l’innovation et l’inventivité. Le modèle du développement chinois faisant foi. Au cours d’un entretien avec des responsables des médias, jeudi 29 juin 2023, dans la commune de la Gombe, précisément à l’immeuble Kasaï, qui abrite son ministère, il a rassuré que le Président Félix Tshisekedi et le Premier ministre Sama Lukonde accordent une attention particulière à cette nouvelle approche qui, manifestement, va contribuer, tant soit peu, à résoudre plusieurs défis auxquels la RD Congo, en dépit de ses richesses, fait face, depuis des décennies entières, dans différents domaines de la vie nationale. L’ancien ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants dit croire fermement à l’intelligentsia congolaise. Il reste, bien plus, confiant que le grand Congo va se réveiller de son sommeil avec un peu de volonté. Pour lui, en effet, le principe est simple : « Tant que nous-mêmes, nous ne valorisons pas, par nos intelligences, les potentialités, le Congo restera un pays pauvre ». L’Etat congolais face à ses responsabilités «Nous le savons tous que le palmier nain est d’origine congolaise et c’est la Malaisie qui l’a mis au point scientifiquement. Nous l’avons chez nous, mais c’est la Malaisie aujourd’hui qui est le premier producteur mondial d’huile de palme et nous savons ce que l’huile de palme est dans toute l’industrie nationale. C’est une potentialité nationale qui est devenue une richesse Malaisienne grâce aux cerveaux Malaisiens. Le Cacao de la Côte d’ivoire, qui a fait de la Côte d’Ivoire le premier producteur mondial et premier exportateur de Cacao, est aussi d’origine congolaise. Le gros de l’économie ivoirienne aujourd’hui repose sur le Cacao. En 1960, nous étions pratiquement le pays africain noir le plus avancé en matière de recherche… Aujourd’hui, vous connaissez l’état de notre Gécamines. Devant cette réalité, un bon nombre de compatriotes se sont décidés de valoriser leur connaissance et ils ont produit des inventions, ils ont produit des innovations… En 1986, à la Foire de Kinshasa, six jeunes gens de Ndjili ont présenté à la Nation un hélicoptère. Cet hélicoptère a tourné le moteur, a décollé devant nous. L’Etat congolais les a ignorés», a-t-il mis en exergue, avant de faire comprendre que ‘’si l’Etat congolais les avait pris en charge, nous serions fort probablement aujourd’hui exportateur d’hélicoptères’’. Développement par la science et l’invention «Plus récemment, nous avons des chercheurs, comme Madame Kirongonzi, qui nous a conçu un robot feu rouge. J’ai appris que c’est le premier prototype dans le monde. C’est une invention congolaise. Ce robot fonctionne, nous le voyons à Kinshasa, dans certaines villes mais ne semble pas avoir été adopté par notre gouvernement pour être un bien industriel congolais à utiliser au Congo et, pourquoi pas, à exporter. Nous avons un doyen, le Professeur Muyembe, qui a inventé un antiviral contre la maladie à virus Ebola. Ce médicament soigne bel et bien l’Ebola. Mais, il n’est pas produit chez nous. Nous avons le Meyamicine, qui est un produit formidable. Mais, lorsque vous voyez ce médicament dans les pharmacies, vous verrez que ce n’est pas développé pourtant c’est un produit formidable qui dépasse tous les médicaments occidentaux… ça fait plus de quarante ans que le Meyamicine est sur le marché. Nous avons le Manacovid aussi qui attend ses preuves scientifiques à la faculté de Médecine. (…), à l’image de la Chine, lorsque Mao est mort en 1976, la Chine était pratiquement au même pied d’égalité sur le plan développement économique que notre pays, dans les statistiques économiques internationales… Tous les pays sont devenus grands par la science, par l’invention. Nous ne serons pas grands par l’exportation de notre cuivre et notre coltan. Plus d’ailleurs nous exportons, plus nous serons pauvres », a-t-il, tout serein, insisté. Fatshi et Sama en alerte Il a, toutefois, insisté sur l’implication de l’Etat pour un véritable changement de paradigme. ‘’ Il est donc temps que l’intelligentsia congolaise, le génie congolais qui s’est manifesté soit pris en charge de la façon qu’il faut par la nation, à travers son gouvernement. Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui ont reçu mon cri d’alarme m’ont dit d’aller de l’avant », a-t-il indiqué. Gloire Mfemfere
Le Président de la CENI, Denis Kadima, poursuit ses contacts avec l’Opposition après la rencontre du vendredi 30 juin dernier avec le quatuor de l’opposition. Sauf imprévu, il va échanger, ce lundi 3 juillet, avec Adolphe Muzito au Fleuve Congo Hôtel. Les deux personnalités vont aborder la problematique du processus électoral en cours, écrit Denis Kadima sur son compte twitter. Entretemps, le leader de l’Alliance des pros Etienne Tshisekedi wa Mulumba (APETM), qui se réclame de l’opposition, a rappelé dans une correspondance adressée au Président de la Centrale électorale que ce dernier avait reçu, en son temps, avant tout le monde, l’APETM pour échanger sur les contingences pouvant contrarier l’avancement du processus électoral. Ce, avant de rappeler que l’opposition en RDC est plurielle. Et d’ajouter que l’APETM est désagréablement surprise que la CENI reçoive seulement le bloc de quatre leaders de l’opposition. Il en appelle à l’inclusivité de cette démarche en y incluant toutes les tendances de l’opposition. Le quatuor avec Kadima Après les échanges avec les 4 leaders de l’opposition du Bloc de Lubumbashi , Martin Fayulu a fait savoir que plusieurs questions en rapport avec le processus électoral ont été abordées. Il s’agit de problèmes portant sur l’organisation et la composition de la Centrale électorale, la loi électorale, l’inclusivité du processus électoral, les ennuis que connaissent certains candidats présidents déclarés mais aussi le fichier électoral. Suite à cela, l’Opposition campe sur ses bottes, et exige l’audit du fichier électoral par un cabinet extérieur compétent en matières électorales. «Il est essentiel que le fichier soit audité, parce que les élections se font sur base de confiance. Il [président de la CENI] a donné ses raisons. Il a reconnu que si ces genres de réunions étaient organisées avant, on n’aurait peut-être pas eu des problèmes aujourd’hui», rapporte Martin Fayulu. Et d’ajouter : «Pour l’instant, il a pris cette proposition qu’il va amener à la plénière de la Commission électorale et nous aurons la réponse. Pour nous, donc, il est essentiel que le fichier soit audité parce que les élections sont faites sur base de confiance», a dit le président national du parti ECIDé. Si l’Opposition continue toujours à contester l’audit du fichier électoral effectué récemment néanmoins, elle a accepté l’affichage de la liste de personnes enrôlées. «Nous avons suggéré au président de la CENI que nous puissions tous avancer. Vous affichez la liste, les opérations continuent, mais l’audit aussi se fait. Si l’audit nous révèle que le fichier était correct, nous serons d’accord. Mais si l’audit nous dit que ce fichier n’est pas consommable, nous prendrons nos responsabilités. Lui il va poser la question à la plénière et il reviendra vers nous», a-t-il ajouté. Il y a lieu de signaler que Martin Fayulu, Delly Sesanga, Augustin Matata Ponyo ont pris part à cette rencontre avec Dénis Kadima. Mais, Moïse Katumbi, pour sa part, s’est fait représenter par le secrétaire général de son parti, Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge. La Pros.
La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, chérit sa culture et emploie le vert et le sec pour sa continuation. ① Imjin-rok, roman classique national Jugé écrit dans la 1ère moitié du 17ème siècle, ce livre décrit la lutte menée par le Peuple coréen dans la Guerre (1592-1598) Patriotique de l’An Imjin pour; - repousser les 200.000 envahisseurs du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc., NDLR) - défendre la dignité du Pays et de la Nation. Cette histoire peut être divisé en 4 parties; - la 1ère; les préparatifs des Japonais pour l’agression de la Corée - la 2ème; la situation du début de la guerre déclenchée en avril 1592 (ou l’An Imjin) avec une attaque surprise des Japonais - la 3ème; la lutte de l’Amiral RI Sun Sin (1545-1598) ayant gagné les batailles navales successives et des chefs du corps franc de différentes régions qui avaient combattu l’ennemi sur la terre y compris les Généraux JONG Mun Bu (1565-1624) de la Province Hamkyong et KIM Ung So (1564-1624) de la Région Nampho ainsi que la victoire remportée par les militaires lancés à la contre-attaque - la 4ème; les activités menées pour obtenir la capitulation définitive du Japon en y envoyant l’Ambassadeur du Pays après avoir repoussé, complètement hors du Territoire national (123.214km2), les envahisseurs japonais. Imjin-rok revêt une signification importante dans l’histoire de la littérature coréenne, car le livre; - est le 1er à avoir retracé, par un tableau épique, la Guerre Patriotique de l’An Imjin (1592) - a contribué au développement de la littérature romanesque de caractère progressiste et patriotique, étant paru dans la 1ère période du développement du roman en langue coréenne actuelle dans le Pays. ② Taedong-yoji-do, Carte géographique KIM Jong Ho (1804-1866) fut un célèbre géographe et savant en Silhak (ou courant de pensée; mouvement de reforme confucianiste particulièrement actif au 18ème siècle, NDLR) de la Dynastie (1392-1905) Joson (ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant», NDLR). Né d’une famille de paysans de la Province Hwanghae, il avait du faible, dès son enfance, pour la géographie et la cartographie, ce qui lui donnait beaucoup d’anecdotes; - A l’âge de 10 ans, il lui arriva un jour de parcourir, toute la journée, un chemin en dehors de son village, route qui s’étendait à perte de vue, sans se sentir faim. A la tombée du soleil, il fut obligé de rentrer à la maison sans parvenir à l’extrémité du chemin. A ses parents qui le réprimandaient de ne plus se donner la peine, il lui répondit que faire le tour de toutes les régions du Pays était son rêve. - Ayant nourri de ce rêve depuis son bas âge, il proposa, à plusieurs reprises, le problème de la cartographie au Gouvernement féodal, mais en vain. Toutefois, sans revenir sur sa décision initiale, il s’appliquait à établir une carte. En 1834, il parvint à tracer la Chonggu-do (ou Carte de la Corée la plus grande du Pays avec 4620×8700mm et 1:216.000, NDLR) en se référant aux données d’études qu’il avait recueillies en faisant le pèlerinage du Territoire national de longue haleine et à une ancienne Phaldo-do (ou Carte de Toutes les 8 Provinces), dressée par JONG Sang Ki (1678-1752). - La Chonggu-do comprenait non seulement la géographie naturelle, notamment situation et aspect de monts et chaînes de montagnes, cours d’eau et lacs, mais aussi les géographies historique et économique. Sa carte présentait, alors, les inconvénients, car elle était compliquée dans la composition de plan et incorrecte dans certaines données. Par souci d’établir une autre carte plus exacte, KIM Jong Ho s’attachait à faire une enquête détaillée, pendant 27 ans, sur toutes les régions du Pays depuis le Mont Paektu-san (mont ancestral et sacré de la Nation, le plus haut de la Péninsule coréenne avec 2.750m et classé 1er parmi les 6 monts célèbres de toute la Corée pour son paysage magnifique; le nom provient de ce qu’il est enneigé pendant toutes les saisons, d’où le mont-blanc dont l’environnement naturel est formé à la suite des 31 éruptions volcaniques 937-1925, NDLR) au Nord jusqu’à l’île Jeju-do au Sud. Entre-temps, il monta, à 2 reprises, sur le Mt. Paektu-san, disait-on. - Au bout de ses efforts d’études et d’arpentage basés sur le pèlerinage sur les terrains de plus de 30 ans, il parvint à réaliser, en 1861, la Taedong-yoji-do (ou la Carte de la Corée 6700×3300mm imprimée à partir de 70 blocs de bois de tilleul, gravés sur 2 faces, NDLR) à l’échelle 1:162.000 pour la modifier en 1864. - Dans le but d’y ajouter les explications, il rédigea un ouvrage de géographie Taedong-jiji (15 livres en 32 volumes). Celui-ci présentait les données de chaque village divisées en plus de 40 catégories: démographie, imposition et corvées, bateaux (sortes, nombre et usages), relais de poste, us et coutumes, etc. Pour avoir apporté une grande contribution à la création des patrimoines géographiques de valeur du Pays, KIM Jong Ho laissa son nom à la postérité. ③ La fabrication des instruments de musique nationaux Il y a une dizaine d’années, l’Université de Musique et de Danse KIM Won Kyun (1917-2002; compositeur de l’Hymne national «Chanson de l’Amour pour le Pays» et Recteur de ladite Université, NDLR) de Pyongyang, pépinière de la formation des talents artistiques du Pays, a créé la Faculté de Fabrication des Instruments de Musique dont la mission est de former les spécialistes pouvant mettre en pionnier le développement du secteur de fabrication des instruments de musique avec 7 disciplines et un institut; - Chaque année, elle sélectionne ceux qui ont les dispositions pour la musique et la peinture parmi les diplômés des écoles secondaires artistiques. Les sélectionnés reçoivent l’enseignement élémentaire sur la fabrication des instruments de musique d’un an et puis, l’enseignement spécialisé par discipline. - Les enseignants s’efforcent de perfectionner le programme d’enseignement visant à augmenter les capacités de cognition et d’application de leurs étudiants. Ils créent de nouvelles matières scolaires fondées sur la sci-tech de pointe et améliorent le contenu et les méthodes d’enseignement selon le principe de faire grand cas des prédispositions des étudiants. - Avant de quitter l’Université, les étudiants doivent jouer des instruments de musique fabriqués par eux-mêmes. Par conséquent, au cours de leurs études, ils améliorent, constamment, leur capacité de fabrication et d’interprétation. Dans l’atelier de fabrication, ils font, de leurs propres mains, divers instruments de musique, ce qui évoque les artisans. - Les diplômés jouent un rôle important dans les établissements de recherche scientifique et usines des instruments de musique du Pays. Les instruments de musique fabriqués par les enseignants et les étudiants de ladite Faculté sont l’objet de la bonne appréciation lors des Expo nationale et internationale.
En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et fière de sa Civilisation de 5.000 ans ; Superpuissance politico-militaire, NDLR) sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, toutes les régions du Pays (123.214km2) ont impulsé, énergiquement, la création des forêts en plantant une centaine de milliers d’hectares d’arbres à l’échelle nationale, cela dans la période de reboisement printanier. 1. La Province Hamkyong-Nord - Elle a planté une vingtaine de milliers d’hectares de diverses espèces d’arbres économiquement rentables. - La Ville Hoeryong, après avoir bien choisi la saison de reboisement, a concentré tous ses effectifs et moyens pour créer la forêt de mélèzes de Changsong (une zone montagneuse de la Province Phyongan-Nord, NDLR) dans la région de plus de 2.000ha et augmenter, au maximum, le taux d’enracinement des plants d’arbres grâce à l’emploi de stimulateurs de croissance. - La Ville KIM Chaek (1903-1951; Martyr de la Résistance antijaponaise 1930-1945, NDLR) qui s’investissait dans la consolidation des bases matérielles et techniques de la pépinière-mère a procédé au creusement de fosses, à l’épandage d’humus, au damage de terre et à d’autres, conformément aux exigences des normes techniques, assurant, ainsi, les conditions de croissance suffisantes pour différentes espèces d’arbres y compris le pin-pignon, l’abricotier, l’aronie, etc. - L’Arrondissement Kilju s’est préoccupé de bien choisir les espèces d’arbres et le nombre d’arbres par hectare pour se procurer des plants d’arbres. Grâce à l’intensification de sa direction technique, il est parvenu à planter un million et des centaines de milliers d’arbres de plus de 10 espèces, et prend soin, maintenant, de l’entretien de ceux-ci. 2. La Province Jagang - D’après son programme de créer davantage de forêts économiques conformes aux particularités locales, elle a planté des dizaines de milliers de surfaces de dizaines de millions de plants d’arbres. - La Ville Huichon qui s’était procurée une quantité suffisante de plants d’arbres de diverses espèces est parvenue à les transplanter, en faisant appel aux méthodes de plantation avancées. (Résultat: plus de 1,7 million d’arbres à fruits sauvages et ceux oléagineux ont été enracinés dans des montagnes.) - Les Arrondissements Sijung et Jasong ont sélectionné les arbres de bonnes essences selon le principe du choix des arbres appropriés au sol, et mené le reboisement dans le cadre d’un mouvement de masse. 3. Les Villes Pyongyang et Nampho et la Province Hwanghae-Sud, etc Elles ont procédé, avec soin, à la plantation d’arbres en tenant compte de leurs conditions climatiques et pédologiques, obtenant, ainsi, de grands succès dans le reboisement.
A l’issue de cinq jours des travaux de la 60e session plénière, les évêques de la RDC affirment que l’Église catholique va jouer le rôle d’observation électorale à condition qu’il y ait des garanties de transparence. Pour cela, une commission a été mis en place afin d’assurer le suivi du processus électoral. « Pour des élections crédibles, peuple congolais, réveille-toi de ton sommeil », c’est le message de la commission épiscopale nationale du Congo (Cenco) rendu public ce vendredi à Lubumbashi. La Cenco demande avant tout la mise en place d’un cadre tripartite de concertation qui comprend la majorité au pouvoir, l’opposition et la société civile. Elle exige aussi un audit externe du fichier électoral, sinon, elle se retire du processus. « Si elle n’a rien à cacher, la Céni ne devrait pas hésiter pour cette contre-expertise qui ne va pas déranger les délais. Mais si la Cenco et l’ECC (Église du christ au Congo) concluent que nous ne sommes pas dans les conditions d'observer des élections, donc ce qui se prépare ne sont pas des élections que nous pouvons recommander à la population », explique Monseigneur Donatien Nshole, le porte-parole de la Cenco. Dans leur message, les évêques se sont montrés très sévères envers des candidats qui ne servent que leurs propres intérêts, des « opportunistes qui changent de camp, simplement pour des questions d’intérêt ». Ainsi, les évêques « déconseillent de voter pour ceux qui viennent avec comme suppléant leurs membres de famille, de voter pour les tribalistes et les népotistes, et ceux qui achètent les consciences ». Enfin, la Cenco recommande à la population de rester vigilante au cas où les résultats ne refléteraient pas la vérité des urnes. Elle annonce déjà qu’elle userait des voix pacifiques. Rfi
André Ipakala Abeiye Mobiko, Editeur de La Référence Plus, considère que l’avènement de l’Etat de droit tel que prôné par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi est le seul moyen qui va permettre à la famille Ngyke d’obtenir justice après l’assassinat injuste de Franck Ngyke Kangunda dans les circonstances jusqu’alors non élucidées. Au cours d’un point de presse tenu le week-end dernier au siège de son journal, il a exhorté les autorités compétentes à se pencher sur ce dossier pour permettre à la famille de l’illustre disparu d’être rétablie dans ses droits. Franck Ngyke fut assassiné le 3 novembre 2005 alors qu’il prestait encore à La Référence Plus. C’est quelques années après sa disparition tragique que Grâce Ngyke, sa fille biologique, après un parcours académique éloquent à l’IFASIC, a été choisie pour récupérer sa plume. A la même occasion, l’Editeur Ipakala a annoncé la mise en place d’un groupe de plaidoyer dénommé ‘’Justice pour Franck Ngyke’’. Un Groupe qui sera constitué des membres de la famille biologique, des journalistes du média La Référence Plus, des journalistes extérieurs, toutes rédactions confondues, et des groupes de défense de droits des journalistes et des Forces vives de la société civile pour appuyer la démarche. «Le 3 mai dernier, lors de la célébration de la journée mondiale de la presse, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait tenu un discours dans lequel il a promis à la presse que ‘’Pendant mon mandant aucun crime ne restera impuni’’», a-t-il rappelé. Pour lui, la presse doit avoir un espace de commémoration de grandes figures médiatiques pour marquer une sorte de rupture avec l’impunité liée à l’exercice de la liberté de la presse et le droit à l’information vérifiée. Un peu d’histoire Franck Kangundu, dit Franck Ngyke, (1953-2005) fut un journaliste aux compétences pointues. Il a travaillé pendant 15 ans pour le journal indépendant La Référence Plus, dont il était le chef du service politique. Hénoc Akano
La puissante Eglise catholique congolaise a réclamé vendredi l’organisation d’élections ‘’libres, inclusives, transparentes et apaisées’’ en République Démocratique du Congo (RDC), tout en dénonçant un processus ‘’mal engagé’’ et un recul déplorable en matière de libertés politiques. « Nous sommes convaincus que la stabilité de notre pays et le bien-être de sa population passent notamment par des élections libres, transparentes et apaisées. Et ce, à tous les niveaux », a indiqué la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) dans un communiqué reçu à Bruxelles et publié à l’issue de sa 60e assemblée plénière, tenue du 19 au 22 juin 2023, à Lubumbashi (Haut-Katanga). Les évêques catholiques vont état d’un climat politique tenu, alors que la RDC doit organiser des élections générales le 20 décembre prochain, dont une présidentielle à laquelle l’actuel Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est candidat. « Les premiers gestes du Président de la République en 2019, après son accession au pouvoir étaient porteurs d’espoir pour un Etat de droit, notamment pour l’ouverture de l’espace politique et médiatique, la libération des prisonniers politiques et le retour au pays des exilés », ajoute la Cenco. « Malheureusement, nous observons aujourd’hui un recul déplorable caractérisé par la répression violente des manifestations de l’opposition, la restriction de la liberté de mouvement des opposants, des tentatives des projets de lois discriminatoires, l’instrumentalisation de la justice et les arrestations arbitraires », déplore le Clergé catholique congolais. Selon lui, « l’intolérance politique s’observe aussi dans la sphère des fanatiques violents qui s’attaquent au grand jour aux adversaires politiques et à ceux qu’ils accusent d’être proches d’eux. En témoignant les actes de violence et d’intimidation contre nous, évêques membres de la Cenco lors de notre visite pastorale à Kasumbalesa (à la frontière entre la RDC et la Zambie, NDLR), le dimanche 18 juin ». Plusieurs cas d’arrestations des opposants par les services de sécurité ont été enregistrés ces dernières semaines. A ces actes, s’ajoutent des perquisitions des résidences des opposants par des agents de sécurité. La Cenco s’en prend aussi à l’activisme de la brigade spéciale de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès social, le parti présidentiel), Force du Progrès (BSU) « opérant comme une milice, visiblement entretenue, qui collabore parfois avec la police pour traquer les adversaires politiques et d’autres paisibles citoyens portant un regard critique sur la gouvernance actuelle du pays ». « Nous condamnons toutes ces pratiques inacceptables et rappelons que nous tenons aux élections inclusives. A ce propos, le peuple n’acceptera pas un empêchement purement politique de qui que ce soit de se présenter comme candidat aux élections. Il faut lui laisser la liberté de faire le choix de ses dirigeants, conformément à la constitution », affirment encore les évêques. A propos du processus électoral, la Cenco reconnait les efforts du Gouvernement et de la commission électorale nationale indépendante (Céni), tant dans la publication du calendrier électoral que dans la constitution du fichier électoral. « Toutefois, ces avancées ne suffisent pas pour l’organisation des élections réellement crédibles », souligne l’Eglise en pointant l’inexistence d’un cadre de concertation tripartite (majorité, opposition, société civile), idéal pour clarifier la problématique des Centres d’inscription (CI) qui n’ont pas été retrouvés sur terrain, la question des matériels électoraux sensibles détenus par des personnes non qualifiées, la situation de l’exhaustivité des données des Centres d’inscription ayant connu des disfonctionnements. La Cenco regrette également l’absence d’une contre-expertise crédible par un organisme international spécialisé pour auditer le fichier électoral. « Le refus par la Céni de répondre favorablement à ces deux pertinentes demandes prouve à suffisance que le processus électoral est le mal engagé », affirment les évêques. « Ayant été abusés aux élections de 2018 (contestée et à l’issue desquelles M. Tshisekedi a été proclamé Président, NDLR), nous devons en tirer des enseignements et nous comporter de façon conséquente pour que désormais, les institutions à mandats électifs de notre pays soient dirigées par des personnes réellement élues », indique encore le communiqué. La Cenco réaffirme son intention d’accompagner le processus avec une mission d’observation électorale conjointe avec l’Eglise du Christ au Congo (ECC, protestante). « Bien entendu, cet accompagnement n’aura de sens que si la Céni donnait un minimum de garantie de transparence. Autrement, nous n’allons pas nous aligner », prévient-elle. La libre Afrique
Le vent de la restauration ne cesse de souffler à la SNEL s.a. Après la réhabilitation intervenue le jeudi dernier du Directeur Général de la SNEL s.a, David Lusinde, le vent a soufflé au sein de l’intersyndical de cette même société de l’Etat. Le syndicat de la Force Interprofessionnelle de la RDC (FIC), à travers une cérémonie qui s’est déroulée ce lundi 26 juin 2023, a remercié tous les travailleurs pour la confiance renouvelée à M. Kaya Kinzonzi Samuel pour son maintien à la tête de l’intersyndical de la SNEL s.a. A l’occasion, le patron de l’intersyndical de la SNEL, a réitéré sa disponibilité dans la défense des intérêts des agents de la SNEL ainsi que la sauvegarde de l’outil de production durant son mandat. Se confiant à la presse, le numéro un de la SNEL, David Lusinde a dévoilé l’élément fondamental de la SNEL et son intersyndical. « Je pense que l’élément fondamental ce sera une relation basée sur le dialogue. La délégation syndicale à côté de l’employeur. Nous sommes en train de concourir au bien être des employés et je pense que le dialogue permanent sera notre mode opératoire et nous espérons que nous allons améliorer beaucoup des choses ensemble », affirme-t-il. Par rapport au lancement des travaux annuels employeur - syndicat qu’il a ouvert, il a souligné que l’amélioration des conditions de travail des travailleurs sera à l’heure. «Je pense qu’il y a plusieurs questions visant l’amélioration des conditions de travail qui seront à l’heure notamment, la mise en application du troisième palier du Smig et je pense que tous ces éléments seront repris à l’intérieur et c’est une occasion pour que l’employeur ainsi que les délégations syndicales soient sur la même table et d’échanger. Je pense que ce sera une activité qui parait très fructueuse », a-t-il reconnu. Pour sa part, Samuel Kaya reste satisfait et plus que déterminé pour ce nouveau mandat à la tête de l’intersyndical de la SNEL s.a. «Les objectifs à atteindre, c’est plus sauvegarder l’outil de production qui est l’entreprise. Parce que déjà, sans l’entreprise il n’y aura même pas des syndicats et à part cela, c’est plus protéger aussi les emplois. En protégeant les emplois, ça va intervenir à l’aspect des avantages, les avantages des travailleurs… nous pensons, avec nos discours, rapprocher l’employeur et la délégation syndicale. Surement on va atteindre des objectifs…», a-t-il conclu. Israël Mpoyi