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RDC : les débuts des travaux annoncés pour juillet 2023

Représentant le Gouvernement de la République dans son secteur, Me Guy Loando Mboyo, Ministre d’Etat à l’Aménagement du Territoire, a officiellement signé un contrat d'ingénierie d'approvisionnement et de construction avec la société turque Milvest. Ce contrat marque une étape importante dans les efforts continus de la RDC pour améliorer les infrastructures de transport dans la Capitale, Kinshasa. Le projet de téléphérique vise à soulager la congestion routière à Kinshasa en introduisant une ligne de transport aérien par câble reliant deux gares stratégiques : l'Université de Kinshasa dans la commune de Lemba et la station Triangle dans la commune de Mont-Ngafula. Avec une longueur de 2 kilomètres, le téléphérique aura une capacité de transport quotidienne de 5000 passagers.
Ce projet ambitieux s'inscrit pleinement dans la vision du Chef de l'Etat, Félix Tshisekedi, qui s'est engagé à développer les infrastructures de transport en RDC pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie de la population. Le gouvernement de la République a ainsi accordé un financement pour la réalisation de ce projet d'envergure.
Les travaux de construction de ce projet ambitieux sont prévus pour débuter en juillet 2023. Milvest estime que la majeure partie du projet sera livrée d'ici décembre 2023, ce qui permettra aux habitants de Kinshasa de bénéficier rapidement de ce nouveau moyen de transport moderne.
Le téléphérique est un mode de transport déjà exploité avec succès dans plusieurs grandes villes du monde, telles que New York, Medellin et Rio de Janeiro. Son introduction à Kinshasa contribuera à la valorisation des quartiers desservis et aidera à désenclaver ces zones urbaines.
Outre ses avantages en termes de développement urbain, le téléphérique est également un moyen de transport respectueux de l'environnement. Il émet moins de CO2 que d'autres modes de transport tels que les tramways ou les métros, ce qui en fait une option durable pour la RDC.
Le contrat d'ingénierie avec Milvest témoigne de l'engagement du gouvernement congolais à améliorer les infrastructures de transport de Kinshasa et à offrir des solutions innovantes pour répondre aux besoins de mobilité de sa population en pleine croissance.
La RDC se réjouit de ce partenariat avec Milvest et attend avec impatience la mise en service du téléphérique, qui marquera une nouvelle ère de développement et de modernisation pour la capitale congolaise.
John Ngoyi

RDC : les débuts des travaux annoncés pour juillet 2023
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RDC : Félix Tshisekedi appelle à l'unité entre l'Eglise et le Pouvoir à la veille des élections 2023 !

Le Président de la République qui est arrivé à Mbuji-Mayi samedi 24 juin dernier, a pris part le lendemain, soit le dimanche 25 juin, à la messe solennelle au stade Kashala Bonzola à Mbuji-mayi célébrée pour les 25 ans de l’épiscopat de Mgr Bernard Kasanda, évêque du diocèse de Mbuji-Mayi. C'est la quatrième visite de Félix Tshisekedi au Kasaï Oriental. Près de 40.000 personnes ont participé à cette célébration eucharistique. Le Chef de l’Etat ne s’est montré tendre vis-à-vis du clergé catholique face au risque de diviser les Congolais à l’approche d’élections.
Prenant la parole pour la circonstance, le Chef de l’Etat a commencé par réaffirmer l'unité qui doit exister entre l'Eglise et le pouvoir, avant de dénoncer sur un ton sec l'attitude de certains prélats catholiques qui, d'après lui, risque de diviser les Congolais à la veille des élections.
Il a fait savoir à cet effet : « C'est peut-être ici l'occasion pour moi de tirer la sonnette d'alarme par rapport à une certaine dérive constatée au sein de l'église catholique. Une dérive que je qualifierais de dangereuse surtout en cette année électorale, l'église doit être au milieu du village. Ici, je serai tenté de dire l'église doit être au milieu des Congolais, elle doit prêcher l'amour, l'unité et l'égalité, l'Eglise doit accompagner toutes les filles et fils de la République qui sont en politique de la même manière sans distinction aucune car il y va de la de la stabilité de notre cher pays».
Félix Tshisekedi a saisi cette opportunité pour encourager l’évêque jubilaire du diocèse de Mbuji-Mayi, Mgr Emmanuel Bernard Kasanda, à continuer de prêcher l’évangile de paix aux fidèles catholiques basés au Kasaï Oriental. Le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Mgr Marcel Utembi s’est réjoui, quant à lui, de la proximité de Félix Tshisekedi envers l’Eglise catholique et des Congolais.
Et le Chef de l’Etat d’enchainer : «Et je sais que vous Monseigneur Utembi, que vous Monseigneur Kasanda, comprenez cela de la plus belle manière. Il se fait que parmi vous il y a malheureusement quelques personnes qui ont pris une tendance dangereuse qui risquerait de diviser notre nation. En tant que garant de l'unité de cette nation, je me sens obligé de dire que je n'accepterai jamais une telle dérive. Je continuerai parce que j'y crois à entretenir les meilleures relations avec l'église en général et l'Eglise catholique en particulier».
A propos de l’insécurité à l’Est
Félix Tshisekedi s’est également montré intransigeant sur la sécurité à l’Est du pays avant de réaffirmer sa détermination à protéger l'intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo. Sur un ton ferme, il a mis en garde toute personne qui mettrait en danger la sécurité du pays et sa stabilité.
«Je vais terminer mon propos en réaffirmant encore ma détermination à garder ce pays uni et à le pacifier, je ne reculerais pas devant les menaces et les intimidations de toute genre. J'ai passé quasiment les 3/4 de ma vie à combattre aux côtés d'un grand homme je citais Étienne Tshisekedi wa Mulumba d'heureuse mémoire, cet homme m'a appris l'amour du Congo et des Congolais et donc je ne serai jamais, au grand jamais le fossoyeur du Congo et des Congolais», a-t-il indiqué.
Et de conclure : «En revanche, je m'attaquerai sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce que l'on dira, violation des droits de l'homme, privation de liberté, je n'en démordrais pas parce que démocrate je suis, démocrate, je resterai, je n'ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit dans ce domaine».
C’est dans un climat de fortes tensions entre d’un côté, la République démocratique du Congo et l’Eglise catholique qui tient à la crédibilité des scrutins et de l’autre côté, avec l’opposition qui exige avant toute chose, la révision du fichier électoral, la recomposition du bureau de la CENI…
Emma Muntu

RDC : Félix Tshisekedi appelle à l'unité entre l'Eglise et le Pouvoir à la veille des élections 2023 !
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Bukanga Lonzo : Matata Ponyo visé, LGD contre-attaque !

COMMUNIQUE DE PRESSE N°007/LGD/SG/TMF/06/2023
Le parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement, « LGD » en sigle, informe l’opinion nationale et internationale ce qui suit :
1. Depuis deux ans, jour pour jour, son Président National, le Professeur Sénateur Augustin MATATA PONYO se trouve être victime d’un acharnement politico-judiciaire de la part du pouvoir en place sous prétexte qu’il aurait détourné les fonds destinés au Parc Agro-industriel de BUKANGA LONZO alors que l’on sait que ce projet a été géré par la société Sud-africaine dénommée : « Africom Commoditties » dans le cadre d’un partenariat public-privé ;
2. Interrogé lors d’une audition par la police Sud-africaine et dont les procès-verbaux ont été certifiés conformes, Monsieur Christo Grobler, Gérant de la société « Africom Commoditties » avait déclaré n’avoir jamais remis, directement ou par personne interposée, un seul dollar américain à l’Honorable Augustin MATATA PONYO, déclaration qu’il a confirmée lors d’une interview lui accordée par le journaliste Christian BOSEMBE dans sa chaîne de télévision dénommée :« CONGO BUZZ » à Kinshasa en date du 25 novembre 2021 ;
3. Curieusement et contre toute attente, malgré toutes ces évidences, les détracteurs de l’Honorable Augustin MATATA PONYO, à l’instar du Président du Sénat en complicité avec le Parquet Général près la Cour Constitutionnelle, persistent dans la violation intentionnelle flagrante de la Constitution, des lois et des règlements du pays et ne jurent qu’à l’éliminer à tout prix de la course à l’élection Présidentielle de décembre 2023 au moyen d’un procès judiciaire sans fondement légal ;
4. Heurté face à l’arsenal juridique Congolais qui ne leur permet d’atteindre leur objectif obscur nonobstant la volonté manifeste de passer au forcing comme dans une jungle, ces ennemis de la nation ne cessent de concocter des stratagèmes pour atteindre leur finalité d’écarter l’Honorable Augustin MATATA PONYO de la course à l’élection Présidentielle de décembre 2023 ;
5. Comme tout parti politique, le LGD a entre autres comme objectifs : la « Conquête du pouvoir par la voie démocratique et pacifique, conformément aux prescrits de l’article 10 de ses statuts. Dès lors, les moyens dont il se dote pour parvenir à cette fin sont un combat d’idées et une lutte politique pacifique, démocratique et républicaine
6. Au regard de la qualité et de l’élitisme de ses membres, le LGD ne saurait nullement emprunter la voie de la lutte politique violente et encore moins celle de la lutte armée ;
7. De tout ce qui précède, le LGD dénonce de la manière la plus vigoureuse le montage grossier d’un scénario actuellement en cours dans la Province du Maniema, en complicité avec les acteurs politiques à Kinshasa, ayant pour but d’impliquer son Président National dans l’organisation d’une soi-disant milice armée dans cette partie de la République. Ceci après avoir échoué dans la tentative d’un scenario de la même nature dénoncée lors du passage de l’Honorable MATATA PONYO dans les Provinces de Nord et Sud-Kivu, le mois dernier où l’on voulait le lié au M23 ;
8. Le LGD condamne fermement la résurgence de ces pratiques anti-démocratiques honteuses et d’une époque déjà révolue qui n’honorent nullement le sacrifice de la multitude d’illustres personnages qui se sont battus pour l’avènement d’une véritable démocratie dans notre pays ;
9. Le LGD appelle à la mobilisation du peuple congolais pour barrer la route à la dictature résurgente, l’impunité, le népotisme, le tribalisme et l’injustice, devenus un mode de gestion par excellence dans le pays.
Que vive la République Démocratique du Congo uni et fort ;
Fait à Kinshasa le, 25 juin 2023
Tshiamala Manyiku Franklin

 

Bukanga Lonzo : Matata Ponyo visé, LGD contre-attaque !
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RDC : Peter Kazadi préside la clôture des travaux préparatoires de la Table ronde sur l'état de siège

Les rideaux sont tombés, ce vendredi 23 juin 2023, sur les travaux préparatoires de la Table ronde sur l'état de siège. Lancés par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le lundi 19 juin, ces assises ont été clôturées par le Vice-premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, représentant le Chef du Gouvernement appelé à d'autres charges d'Etat. Ces travaux préparatoires ont été conduits sous la modération du Directeur de cabinet du Premier Ministre, le professeur Paul-Gaspard Ngodankoy.
Après l'identification des participants et l'éclairage de la problématique sous examen par le VPM des Affaires étrangères et Francophonie, Christophe Lutundula, les participants, éclatés en deux groupes de travail, ont réfléchi, les uns, sur le contenu, c'est-à-dire, les termes de référence et les matières qui seront débattus durant la Table ronde, et les autres, sur l'organisation de celle-ci. Puis sont venus les échanges et débats en plénière, l'adoption ainsi que la mise en commun du travail de ces deux groupes dans le rapport final lu devant le VPM de l'Intérieur par le Directeur du cabinet adjoint du Premier Ministre, chargé des questions sociales et culturelles, Eddy Tambwe.
Il sied de rappeler que la table ronde, qui fait l'objet de cette préparation, a pour objectif de réfléchir sur les forces, les faiblesses, et les autres contours de l'état de siège en vue d'éclairer et d'orienter la décision du Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur son maintien, sa requalification ou sa levée pure et simple.
Décrété depuis le 6 mai 2021 pour mettre fin à l'insécurité et autres conséquences néfastes découlant de l'agression dont la République démocratique du Congo est victime dans sa partie orientale de la part de son voisin le Rwanda, à travers les groupes armés, cet état de siège a déjà fait l'objet de plusieurs évaluations conjointes Gouvernement-Parlement menées soit par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde lui-même, soit par les autres membres du Gouvernement.
Deux ans plus tard et après avoir reçu les rapports de toutes ces différentes missions d'évaluation conjointes, le Président de la République a estimé qu'il est temps de convoquer cette Table ronde dont les réflexions lui permettront de lever une option quant à ce.
Dans son mot de clôture, précédé par la lecture du rapport final des travaux préparatoires, le Vice-premier ministre, Ministre de l'Intérieur, Peter Kazadi a, au nom du Chef du Gouvernement, félicité le comité préparatoire pour le travail abattu. Car, ce travail, a-t-il dit, servira de base à la convocation proprement dite de la Table ronde sur l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.
Ont pris part à ces travaux préparatoires, les délégués de l'Assemblée nationale, du Sénat, des ministres sectoriels, des gouvernements militaires et civils de deux provinces sous état de siège et leurs assemblées provinciales, les acteurs politiques, ceux de la société civile, les opérateurs économiques et les délégués de la présidence de la République et de la Primature.
La Pros.

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Ouverture des BRTC pour les législatives nationales, RDC : Denis Kadima effectue une ronde de deux antennes de la Centrale électorale

Avec l'ouverture des BRTC, c'est en somme un pas de plus que la CENI est en train de franchir sur le parcours conduisant vers les élections prévues le 20 décembre 2023. Attendez ! La Commission électorale nationale indépendante (CENI) est prête à accueillir les candidats aspirants députés nationaux avec leurs dossiers. Ce lundi 26 juin 2023, Denis Kadima Kazadi a effectué une ronde de deux antennes de la Centrale électorale où sont ouverts, depuis la matinée d’hier, les Bureaux de Réception et de Traitement des Candidatures (BRTC) pour recevoir les dossiers de candidature.
A l'antenne de Limete (Discrit du Mont-Amba) située dans la maison communale de Lemba, puis dans celle de Lingwala (antenne de la Gombe, district de Lukunga), le numéro un de la CENI s'est rendu compte de l'effectivité du fonctionnement des BRTC. Il a pris langue avec le personnel commis à la tâche. Aux questions posées par la plus haute hiérarchie de la Centrale électorale, les membres des BRTC, à chaque étape, lui ont apporté des réponses relatives aux procédures prescrites par la loi dans l'attente d'accueillir les candidats. « La CENI est prête, les équipes et le matériel sont en place, la formation a eu lieu. Maintenant, c'est question que les candidats voire les mandataires pour le compte des partis et regroupements politiques se présentent, nous les attendons à bras ouverts. Il est vrai que c'est encore long et je parie que les candidats sont en train de s'organiser. C'est un processus inclusif, tout le monde dont le dossier est prêt et réunissant les conditions requises par la loi se verra admis comme candidat. Sur le plan logistique et technique, nous sommes prêts. C'est à eux de se mettre en règle avec la loi et nous allons les recevoir. Qu'ils se présentent à temps, car s'ils viennent en retard et que c'est la date limite, ils risquent de ne pas avoir leur dossier pris en compte. Venir à temps avec un dossier complet, c'est l'idéal ! Ils peuvent toujours compter sur nous pour les aider à les compléter, le cas échéant. C'est un processus que nous avons souhaité inclusif prenant en compte tout le monde », a arboré Denis Kadima Kazadi.
La CENI, en tant qu’organe de gestion, compte jouer pleinement son rôle qui est notamment celui de préserver la possibilité pour tous de participer à des élections crédibles, transparentes et inclusives. La CENI ne tient pas pour acquise toute l’intégrité des élections, raison pour laquelle elle s’applique à faire un savant mélange du respect de la Constitution et des lois aux bonnes normes et pratiques électorales.
Dimanche dernier, lors de la convocation de l’électorat à la députation nationale, Denis Kadima avait laissé entendre que la CENI n’est pas intransigeante, mais plutôt ne transige pas avec le délai constitutionnel. Les membres de la CENI sont, tous, animés de bonne foi et d’un sens élevé d’éthique. «Raison pour laquelle, la CENI agit en toute indépendance pour assurer le déroulement d’élections transparentes et dignes de confiance de l’opinion publique», avait-il déclaré.
Merdi Bosengele

 

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Elections, sécurité et consorts, Patrick Muyaya : «Il n’y a aucune dérive autoritaire lorsqu’il faut faire respecter l’autorité de l’Etat»

Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, était l’invité du journal Afrique de TV5 Monde, dimanche 25 juin 2023, en marge de la participation de la RDC, représentée par le Premier ministre Sama Lukonde, au Sommet sur le nouveau pacte financier mondial tenu à Paris. Il a passé au peigne fin les grandes lignes d’actualité du pays avec un ton aigu sur les élections de décembre prochain. Sans langue de bois, il a réitéré la détermination et l’engagement du Gouvernement de la République à tout mettre en œuvre, en termes des moyens financiers notamment, afin de permettre à la CENI de s’acquitter de son devoir d’organiser, en décembre prochain, les joutes électorales, conformément aux délais constitutionnels. A ceux qui veulent faire porter au Chef de l’Etat la casquette de dictateur, il a précisé ‘’qu’Il n’y a aucune dérive autoritaire lorsqu’il faut faire respecter l’autorité de l’Etat’’.
Le Porte-parole du Gouvernement a également réitéré son interpellation à l’Opposition, qu’il appelle, sans plus tarder, à rejoindre le train de la Centrale électorale qui poursuit sa marche en lieu et place de se livrer à une campagne de victimisation et de boycott du processus électoral. Embouchant la même trompette que le Président Félix Tshisekedi, qui a taclé les évêques de la Cenco lors de participation à la messe du jubilé d’argent de Monseigneur Bernard Emmanuel Kasanda, à Mbuji-Mayi, l’homme du changement de narratif a appelé l’Eglise catholique à toujours rester au milieu du village. ‘’L’Eglise, elle est censée être au milieu du village’’, a-t-il souligné.
En route vers les élections
«Les contestations sont inhérentes à tout processus électoral. Depuis 2006, Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire n’avait pas participé à ces scrutins. Il y a eu 2011, il y a eu 2018. Il y a toujours ces vagues de contestations. Mais aujourd’hui, le Président de la CENI a affirmé la convocation de l’électorat… Même lorsqu’on a lancé le calendrier électoral, personne n’y croyait. Mais, aujourd’hui, nous disposons d’un fichier électoral avec plus de 44 millions de congolais qui sont enrôlés. Aujourd’hui, les écueils qu’il y avait notamment sur la question du financement ont été, pour la plupart, réglés. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons la ligne droite vers le mois de décembre. Je pense que les opposants, surement, ils ne sont pas prêts et s’attèlent à porter un discrédit sur le processus électoral et ne reconnaissent pas les efforts qui ont été fournis dans un contexte difficile parce qu’il faut financer la guerre dans l’Est », a indiqué Patrick Muyaya, face à Tchimbakala.
Le Gouvernement au contrôle de la situation !
Pendant qu’il répondait, il a pris soin de préciser que le Gouvernement s’attèle également à créer des conditions favorables à la tenue effective des élections, même dans les coins du pays encore en proie à l’insécurité notamment, dans l’Est, où le M23 martyrise injustement les paisibles citoyens avec le soutien avéré de l’armée rwandaise.
«Il y a la responsabilité du Gouvernement qui est celle de mettre le financement à la disposition de la CENI. Et, de ce point de vue, mon collègue des Finances a eu des réunions avec le Bureau de la CENI la semaine dernière. Pour nous, il ne devrait pas y avoir des écueils du côté du financement, du côté de la sécurisation… La Commission électorale indépendante, c’est elle qui s’occupe de l’organisation technique des élections. Nous comme Gouvernement, nous avons notre responsabilité et les autres parties prenantes notamment, les opposants et la Société civile devraient s’inscrire dans ce processus qui ne peut pas être parfait parce que même dans les pays occidentaux, il y a toujours des difficultés qui sont inhérentes à un processus qui est laborieux, surtout pour un pays comme le nôtre. C’est l’occasion d’inviter les uns et les autres à mettre un peu de côté tous ces discours sur le discrédit du processus et à commencer à préparer leurs discours à la rencontre des congolais qui vont décider de qui va diriger le pays », a clarifié le ministre de la Communication et médias.
Qui du sommet de Paris ?
S’agissant du Sommet de Paris, puisqu’il était à la suite du premier ministre à ce grand rendez-vous, il a appelé les pays industrialisés au respect des engagements envers les pays africains dont la RDC, pour son rôle de pays-solution au niveau des enjeux climatiques. «On ne saura pas être satisfait tant qu’on ne sera pas encore pays bénéficiaire des compensations. Ça fait plusieurs sommets, il y a des engagements notamment, ces fameux 100 milliards de dollars attendus par plusieurs pays dont la République démocratique du Congo pour le travail que nous faisons pour la protection de l’environnement. Mais, au moins, c’est la prise de conscience parce qu’il faut situer toutes ces réunions dans une dynamique mondiale où on veut maintenir la température mondiale.
La Pros.

Elections, sécurité et consorts, Patrick Muyaya : «Il n’y a aucune dérive autoritaire lorsqu’il faut faire respecter l’autorité de l’Etat»
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