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ONU : Antonio Guterres condamne une apparente tentative de coup d'Etat au Niger

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres (à gauche) est reçu par le Président du Niger, Mohamed Bazoum, à Niamey.
Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a fermement condamné mercredi une tentative de prise de pouvoir au Niger, où le Président démocratiquement élu serait détenu par des membres de sa garde présidentielle à l'intérieur de sa résidence officielle.

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Discours de S.E.M. ZHAO Bin, Ambassadeur de Chine en RDC, à l’occasion du 96e anniversaire de la fondation de l’Armée Populaire de Libération de Chine

Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Chefs de mission diplomatique en RDC,
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs, Chers amis,
Merci d'être venus à la réception pour le 96e anniversaire de la fondation de l'Armée Populaire de Libération chinoise.

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RDC-Chine : Zhao Bin réitère le soutien aux efforts de restauration de paix à l’Est

*Devant un pactole d’officiels congolais conviés à la célébration du 96ème anniversaire de la Fondation de l’Armée Populaire de Libération de Chine, en hommage à la Journée des Forces Armées Chinoises, l’Ambassadeur de Chine en RDC, Zhao Bin, a témoigné le soutien de son pays aux efforts de restauration de paix et de stabilité à l’Est de la RD. Congo, en proie à l’agression rwandaise sous couvert des forces rebelles du M23.

RDC-Chine : Zhao Bin réitère le soutien aux efforts de restauration de paix à l’Est
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Démonstration des forces, RDC : les militaires de la Garde Républicaine ovationnés !

*Exercice de routine pour les militaires de la Garde républicaine, la marche d'endurance organisée ce samedi dernier s'est transformée en une parade de démonstration de force pour les fantassins et autres unités combattantes de la GR. Sous les ovations du public visiblement émerveillé par leur condition physique, les militaires de la GR ont traversé la ville à pied avec leurs équipements de guerre en bandoulière.
Loin d'un simple exercice de santé, cette marche a aussi permis à la population de constater la montée en puissance de leur armée, les FARDC. Armes sophistiquées, engins de transports des troupes dernier cri, tenues impeccables et soldats bien entraînés, la Garde républicaine a démontré qu'elle est une division d'élite prête à sécuriser le Chef de l'Etat, les institutions et la population.
En tête du peloton, le commandant de la GR, le Général-Major Kabi Ephraim a galvanisé ses troupes au cours de la parade organisée au camp Tshatshi, quartier général de la GR à l'issue de cette marche. « Nous avons voulu tester notre capacité opérationnelle et rassurer la population surtout en cette période particulière », a déclaré à la presse le Général-major Kabi.
Le même exercice s'est déroulé simultanément à Lubumbashi et Kalemie.
Pour la première fois dans l'histoire de l'armée nationale, le Président de la République a promulgué une loi de programmation militaire. Cette disposition juridique permet à l'armée de se doter des moyens de son action.


(Avec la Cellule de communication de la Présidence)

Démonstration des forces, RDC : les militaires de la Garde Républicaine ovationnés !
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Ni désistement, ni mécontentement, PNC : Sylvano Kasongo fustige les fausses informations au sujet de son séjour hors du pays et met en garde les manipulateurs d’opinions

Ex. Commissaire divisionnaire de la ville-province de Kinshasa, le Général Sylvano Kasongo fustige les fausses informations au sujet de son séjour en dehors du pays. Dans une lettre de mise au point publiée ce lundi 24 juillet, l’ex. Patron de la Police nationale congolaise Ville de Kinshasa précise que son voyage à l’étranger n’est tout autre que pour des raisons de santé, contrairement à ce qui se raconte.

Ni désistement, ni mécontentement, PNC : Sylvano Kasongo fustige les fausses informations au sujet de son séjour hors du pays et met en garde les manipulateurs d’opinions
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CENI : plus de 20 mille candidatures enregistrées aux législatives nationales

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a enregistré plus de 20 mille candidatures aux législatives nationales. Cette annonce a été faite par le numéro un de cet organe, Denis Kadima Kazadi, lors de son passage à Radio Okapi, quelques jours après la fin des opérations de dépôt et traitement des dossiers de candidatures pour l'élection des députés nationaux dans les 168 Bureaux de Réception et de Traitement des candidatures (BRTC).
Le Président de la CENI, Denis Kadima, a salué cet engouement au regard des nombres des candidatures. «En 2018, il y avait 15 mille candidats. Aujourd’hui, nous en avons 20 mille. Il y a eu un grand engouement, contrairement à ce qui se raconte. Au début, il n’y avait pas d’engouement parce que comme lors de l’enrôlement des électeurs, les Congolais attendent souvent la dernière minute», a déclaré Kadima.
A en croire Kadima, l’on est bien parti pour assister à des élections les plus compétitives. «Nous avons en moyenne 40 candidats par circonscription. Nous n’avons jamais atteint ce chiffre dans ce pays. Pour moi, c’est un processus inclusif. C’est inédit. La participation est massive», s’est-il exprimé.
La liste définitive de candidats députés nationaux sera publiée le 10 septembre par la Cour constitutionnelle. Les élections générales sont prévues en décembre prochain.
A noter que des opérations de dépôt et traitement des dossiers de candidatures pour l'élection des députés nationaux dans les 168 Bureaux de Réception et de Traitement des candidatures (BRTC) à travers le territoire national ont été clôturées dimanche 23 juillet dernier. La Centrale Electorale profite de l'occasion pour rappeler aux parties prenantes concernées que la convocation de l'électorat pour les députés provinciaux et les conseillers communaux est prévue pour le 02 août 2023. Elle sera suivie par l'ouverture des BRTC du 03 au 22 août 2023. La CENI prie ainsi les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques intéressés par ces scrutins de se préparer en conséquence.
La Centrale Electorale a rappelé aux parties prenantes concernées que la convocation de l'électorat pour les députés provinciaux et les conseillers communaux est prévue pour le 02 août 2023. Elle sera suivie par l'ouverture des BRTC du 03 au 22 août 2023. La CENI prie ainsi les candidats indépendants, les partis et regroupements politiques intéressés par ces scrutins de se préparer en conséquence.
MB

CENI : plus de 20 mille candidatures enregistrées aux législatives nationales
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Détournement des capitaux, Denis Christel Sassou Nguesso devant la justice française

Cité dans une ‘‘Affaire des biens mal acquis’’, Denis Christel Sassou Nguesso, fils du président du Congo-Brazzaville serait jugé en France pour détournement des capitaux.
La justice française l’accuse de blanchiments et détournement des capitaux grâce à des sociétés écrans basées en France.
Il s’agirait de deux hôtels particuliers à Paris et Neuilly-sur-Seine dont le dernier comprend un salon de coiffure, un salon de massage, 7 chambres et 5 salles de bain qui couteraient 10 millions d’euros mais aussi des logements de luxe au nom des sociétés congolaises, des sommes que la justice française l’accuse d’avoir poché du Trésor public du Congo-Brazzaville.
Le lien entre Denis Christel et ces sociétés écrans a été établi grâce à un document signé de sa main au nom de ces sociétés. Il s’agirait des ordres de virement équivalents à 800.000 euros pour la décoration d’un logement à Paris et l’assurance pour un jet privé.
Pour sa part, l’avocat de l’accusé, Jean-Jacques Neuer, traite ce procès de « politique ». «La France par le biais de sa justice s’érige en moraliste. Elle agit comme si elle disait que ces pays n’étaient ni souverains, ni capables de se juger eux-mêmes», dit-il.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le fils du président brazzavillois fasse l’objet de telles accusations.
En effet, en 2014, l’ONG britannique «Global Witness» l’avait accusé de détournements de 50 millions USD par des sociétés écrans basées en Chypre.
Déborah Nitu

Détournement des capitaux, Denis Christel Sassou Nguesso devant la justice française
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Incitation à la haine : Bitakwira ne doit pas se cacher derrière le livre de Charles Onana

Invité par le parquet près la Cour de cassation ce jeudi 20 juillet 2023, Justin Bitakwira Bihona Hayi est ressorti libre après plusieurs heures d’audition. Se confiant à la presse présente sur les lieux, il s’est caché derrière le livre du polémiste franco-camerounais Charles Onana intitulé ‘‘Holocauste au Congo’’ dont il s’est dit simple commentateur. Avant de donner à l’inspecteur de police judiciaire et au procureur général qui l’ont reçu deux semaines pour lire le livre avant toute prochaine audience. Comme attendu, le mobile de l’invitation était relatif à ses propos tenus sur le plateau de l’émission ‘‘Bosolo na politik’’ contre les congolais Tutsi qu’il a qualifiés globalement de ‘‘race méchante’’ et de ‘‘criminels nés’’. Le Collectif contre le racisme et les discours de haine s’offusque contre cette sortie médiatique de M. Bitakwira qui se croit permis de donner des instructions à la justice avec arrogance.
Plus important : M. Bitakwira ne peut pas se cacher derrière le livre de M. Onana pour justifier ses propos haineux. L’homme est coutumier du fait. En septembre 2021, dans un audio largement partagé dans les réseaux sociaux, M. Bitakwira avait tenu ces propos :
- «C’est moi Bitakwira Bihona Hayi Justin, je parle depuis Kinshasa. Je suis en train de suivre tout ce qui se passe chez nous. D’ailleurs je viens de là récemment. La guerre que nous menons contre les Tutsi prend une vitesse supérieure. Et vous devez savoir que ce combat est en train d’affaiblir ces gens que nos grand-pères et nos pères ont accueillis comme rwandais, étudiant et logeant dans nos familles ». (…)
- « Tout jeune mufuliro doit s'engager dans une guerre contre les Banyamulenge et celui qui s'abstiendra sera traité comme un ennemi et va subir un sort tragique ».
Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme avait condamné ces propos.
Le 9 décembre 2022, M. Bitakwira a été sanctionné par l’Union européenne pour les raisons ci-après :
1. Avoir, de manière répétée, incité à la violence et encouragé
la discrimination et l’hostilité à l’égard de la communauté Banyamulenge, ciblée et attaquée par des groupes armés ;
2. Ces discours et déclarations incendiaires contribuent à alimenter le conflit et la violence en RDC, en particulier dans la région des Hauts-Plateaux, caractérisée par des conflits intercommunautaires ;
3. M. Justin Bitakwira est donc responsable d’entretenir le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC en incitant à la violence.
M. Bitakwira saisit toute occasion, lorsqu’il se trouve face à des auditoires ignorants, pour semer la haine contre les Tutsi en usant de mensonges et manipulations de toutes sortes. Cela a encore été le cas le samedi 1er juillet lors d’une conférence organisée à l’académie des beaux-arts pour la présentation du livre Holocauste au Congo. M. Bitakwira a tenu ces propos :
«Savez-vous que Museveni est né au Rwanda, à Butare ? Museveni, il est né à Butare, c’est un Tutsi du Rwanda, mais président en Ouganda. Tu as déjà vu la morphologie de Ruto ? Tu as déjà bien regardé ? Regardes bien. Quand vous entendez parler de l’empire Hima, c’est ça ! Ils peuvent s’appeler Ruto, Kagame, Museveni, c’est entre eux. Vous connaissez bien l’Afrique de l’Ouest ? Sais-tu que la majorité des présidents ouest-africains, tous, en majorité sont Peuls ? Les Peuls sont les Tutsi d’Afrique de l’Ouest ».
Ces propos, qui relèvent d’une paranoïa anti-Tutsi mortifère, démontrent, si besoin en était encore, l’ignorance de leur auteur, mais aussi sa volonté de manipuler les esprits faibles. En effet, M. Yoweri Kaguta Museveni est un citoyen ougandais né dans la ville de Ntungamo, chef-lieu du district éponyme, en Ouganda. Il appartient à la communauté de Banyankole, et doit son nom (‘‘Seven’’, sept en Anglais) au septième bataillon d’une armée coloniale britannique dénommée King’s African Rifles, dont les soldats étaient recrutés dans les colonies et protectorats de la couronne. Quant au président kenyan actuel William Ruto, il est d’ethnie Kalendjin, une population qui tire ses lointaines origines du Soudan actuel, et connue pour les performances sportives de ses ressortissants en athlétisme où, depuis les années 1980, ils ont remporté plus de 40% des médailles aux jeux olympiques et aux championnats mondiaux d’athlétisme dans les course de fond et demi-fond.
Enfin, les allégations sur les Peuls sont également un tissu de mensonges. En effet, selon l’encyclopédie en ligne Wikipédia, les Peuls vivent dans les pays ci-après d’Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est : Nigeria, Niger, Cameroun, Mali, Sénégal, Mauritanie, Guinée, Tchad, Gambie, Burkina Faso, Bénin, Guinée Bissau, Sierra Leone, Ghana, Côte d’Ivoire, Togo et Soudan.
Or, les présidents de ces différents pays appartiennent aux groupes ethniques suivantes : Nigeria : Bola Tinubu (Yoruba), Niger : Mohamed Bazoum (Arabe), Cameroun : Paul Biya (Fang), Mali : Assimi Goïta (Minianka), Sénégal : Macky Sall (Toucouleur-Peul), Mauritanie : Mohamed El Ould Ghazaouani (Arabe), Guinée : Mamady Doumbouya (Malinké), Tchad : Mahamat Idris Deby (Zaghawa), Gambie : Adama Barrow (Malinké), Burkina Faso : Ibrahim Traoré (Bwaba), Bénin : Patrice Talon (Houéda), Guinée Bissau : Umaro Sissoko Embalo (Peul), Sierra Leone : Julius Maada Bio (Mende), Ghana : Nana Akuffo Ado (Akwamu), Côte d’ivoire : Alassane Ouattara (Malinké), Togo : Faure Gnassingbé (Kabyè), Soudan : Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan (Arabe).
Sur les 17 pays, seuls deux, le Sénégal et la Guinée Bissau, sont dirigés par des personnes d’origine peule, démocratiquement élues par ailleurs. C’est sur base de ce genre de mensonges que M. Bitakwira base sa propagande haineuse contre les Tutsi-Banyamulenge.
Compte tenu de ce qui précède, le Collectif contre le racisme et les discours de haine réitère son appel à la justice pour poursuivre le traitement du cas Bitakwira pour incitation à la haine ethnique jusqu’au procès qui devrait servir d’exemple à tous ceux qui embouchent les trompettes de la haine.
Fait à Kinshasa, le 22 juillet 2023
Pour le Collectif contre le racisme et les discours de haine
Belhar MBUYI, journaliste
Thomas GAMAKOLO, avocat.

Incitation à la haine : Bitakwira ne doit pas se cacher derrière le livre de Charles Onana
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