Dans une interview exclusive nous accordée à l’occasion de la commémoration de 33 ans de l’instauration de la démocratie en République démocratique du Congo, Christian Moleka, coordonnateur de la Dynamique des politologues de la RDC (DYPOL), a laissé entendre qu’après 33 ans, il y a des acquis en termes d’ouverture démocratique, mais il reste encore des choses à modifier pour que la population trouve sa place.
«Si vous regardez quand même la sous-région, vous verrez que le Congo aujourd’hui est un modèle démoc ratique dans un environnement plus ou moins monocratique’’, explique-t-il, attestant que la RDC a du moins connu d’énormes progrès en termes de démocratie.
Néanmoins, il note un recul notamment, en termes de démocratie interne. «Nous avons peut-être chassé le monopartisme dans l’espace public, mais à l’intérieur de nos partis politiques, le monopartisme demeure», dit-il. Sinon, pour lui, l’ouverture démocratique n’avait pas pour finalité uniquement la démocratie, mais bien aussi le développement. Il explique cela en disant que le rendez-vous du développement se fait attendre et beaucoup de Congolais aujourd’hui désespèrent parce que la démocratie ne les a pas amené vers ce qu’ils attendaient. «Ce n’était pas uniquement le départ de Mobutu mais, c’est également pour changer la vie des Congolais. Et, sur la route du développement, nous n’avons pas avancé».
De l’autre côté, il définit la démocratie comme un système conflictuel : « parce qu’à la différence d’un système a pensée unique, vous acceptez la contradiction et donc est un système qui demande de la hauteur de ceux qui le font».
Par ailleurs, il indique que le grand danger auquel les congolais courent aujourd’hui, c’est de tomber un jour entre les mains d’un populiste. «Parce que dans tout ce qu’on a fait 33 ans après, le peuple n’a pas trouvé son compte… ».
Grâce Daro
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MISSION D’OBSERVATION ELECTORALE CENCO-ECC
COMMUNIQUE
N° 003/MOE CENCO-ECC/AVR./2023
1. Le samedi 22 avril 2023, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a publié le Communiqué de presse n°020/CENI/2023 signé par son Rapporteur dans lequel cette Institution d’appui à la Démocratie annonçait la tenue des Journées Portes Ouvertes (Open Days), du mardi 25 avril au jeudi 4 mai 2023, en faveur des parties prenantes au processus électoral. La MOE CENCO-ECC l’en remercie.
2. La MOE CENCO-ECC constate malheureusement que cette invitation lancée aux parties prenantes, par voie de Communiqué, ne trace pas de grandes lignes qui indiquent clairement les objectifs et les résultats relatifs à l’activité, éléments devant leur permettre de se préparer d’avantage et au besoin de savoir comment orienter leur participation.
3. La MOE CENCO-ECC invite, à cet effet, la CENI à mettre à la disposition de toutes les parties prenantes les Termes de référence de cette activité afin qu’elles sachent à quoi elles s’engagent.
Fait à Kinshasa, le 24 avril 2023.
Pour la CENCO
Mgr Donatien NSHOLE
Pour l’ECC
Révérend Eric NSENGA
Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a conféré mardi 25 avril 2023, avec Quentin TEISSEIRE, Sous-directeur pour l'Afrique centrale au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français. Sa mission en RDC se situe dans le droit fil de la visite qu'a effectuée le chef de l'État français, Emmanuel Macron, dans le cadre de la consolidation de la coopération existant entre la RDC de la France.
En effet, le Président Denis Kadima et son hôte ont abordé la question liée au processus électoral qui a cours en RDC dont l'aboutissement est le scrutin de 2023 auquel se consacre activement la CENI. « Je suis venu en RDC dans le cadre du suivi de la visite du Président de la République qui est arrivé début mars. Nous avons une série d'échanges à ce propos surtout que pour la RDC c'est une année importante car électorale. Notre entretien avec le Président Denis KADIMA a été marqué par l'état des préparatifs électoraux et maintenant parvenus à la fin de la phase d'enrôlement. Il m'a présenté la façon dont la CENI a procédé à l'identification et d'enrôlement des électeurs et comment elle se prépare sur le plan technique à conduire à bon port les élections », a souligné Quentin Teisseire.
Le diplomate français a mis en avant l'accompagnement de la France vis-à-vis de ce processus électoral pour que tout se déroule comme souhaité. « Le Président Kadima s'est montré très réceptif et a donné des réponses claires aux différentes questions que nous avons soulevées sur la manière dont tout cela se déroule jusqu'à présent. Une des attentes qui est exprimée, c'est d'avoir un soutien plus large du processus électoral d'une manière générale notamment les encouragements pour qu'on puisse avoir des observations plus largement. C'est quelque chose que nous soutenons et appuyons pour qu'il y ait un consensus de l'ensemble des acteurs impliqués dans le processus électoral en RDC pour que ces élections se déroulent de façon apaisée », a fait observer le Sous Directeur Afrique centrale au sein du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français.
MB
Alors que le gouvernement du président Joseph Kabila se vantait d'avoir réussi à augmenter chaque année les budgets et les investissements dans les infrastructures, l'éducation et les soins de santé, la majorité des Congolais continuait à faire face à des conditions de vie précaires, avec des opportunités d'emploi limitées et des filets de sécurité sociale inadéquats, créant un sentiment de désillusion et de frustration. La piètre performance d'Emmanuel Shadary, désigné par Joseph Kabila comme son successeur à la présidentielle de 2018, en témoigne.
Vient ensuite, l’équipe du Président Félix Tshisekedi qui tente de faire de même. Malheureusement, le budget du gouvernement de la RDC pour 2023 a été jugé irréaliste par le FMI et d'autres en raison d'hypothèses économiques trop optimistes, ainsi que des défis actuels, tels que l'insécurité et la pauvreté généralisée. Il est également prouvé que le gouvernement manque de plans concrets pour réaliser les projets inclus dans le budget, ce qui soulève des doutes quant à sa capacité à exécuter le budget à temps.
Cependant, permettez-moi de souligner que le véritable problème est autre chose.
Miroir enfumé
Les budgets gouvernementaux sont importants pour financer les services publics.
Cependant, lorsque les citoyens disposent de plus d'argent pour dépenser, ils sont plus susceptibles d'acheter des biens et des services, ce qui stimule la demande et soutient les entreprises. Par conséquent, les dépenses des consommateurs, qui sont stimulées par le revenu disponible des citoyens, sont un moteur important de la croissance économique. De ce fait, les politiques qui soutiennent le revenu des citoyens, au lieu d'efforts pour augmenter le budget du gouvernement en premier lieu, sont importantes pour réduire les inégalités de revenus et promouvoir la stabilité sociale.
Kabila avait négligé cette hiérarchie fondamentale d'économie politique. Et son successeur, Tshisekedi, a emboîté le pas tout en y ajoutant sa levure de délusion malgré les avertissements répétés et les moqueries du FMI et d'autres. Cependant, cela n'est pas le plus grand péché de Kabila.
Défiguration de la démocratie
Un grand nombre d'organisations et de candidats ont signalé des irrégularités et des fraudes massives lors des élections de 2018, ainsi que la corruption et l'influence des élites politiques et économiques sur les processus électoraux. Les règles établies du jeu sont à blâmer.
Déformant constamment les principes démocratiques pour éviter de confronter la vérité populaire, les actions de Kabila et des kabilistes ont nui à la crédibilité du processus électoral en RDC. Plus grave, ils ont dilué la pertinence de l'élection pour répondre aux besoins et préoccupations des électeurs.
Malheureusement aujourd’hui, on insiste sur crédibilité et néglige la notion de pertinence.
Une élection est considérée comme crédible mais pas pertinente peut ne pas refléter les priorités et les préoccupations des électeurs, entraînant un gouvernement déconnecté de ses citoyens. Inversement, si une élection est jugée pertinente mais pas crédible peut ne pas être considérée comme une expression légitime de la volonté du peuple, entraînant des troubles et un manque de confiance dans le gouvernement. En fin de compte, tant la crédibilité que la pertinence sont essentielles pour une démocratie fonctionnelle.
Kabila avait bafoué cette nécessité. Tshisekedi a réhabilité les mêmes pratiques et accords, malgré les protestations de ma part et de nombreux autres, y compris les kabilistes. Ce n'est pas non plus le plus grand péché de Kabila.
Nation aux enchères
La question de la vente des ressources naturelles d’une nation par rapport à la privatisation soulève des débats dans de nombreux pays, surtout dans les nations en développement. Les partisans de la privatisation soutiennent que cela peut améliorer l'efficacité et la rentabilité des entreprises, stimulant ainsi la croissance économique. Cependant, les opposants estiment que la gestion des ressources naturelles devrait rester sous le contrôle de l'État, car elles sont cruciales pour l'identité et le développement futur du pays.
Joseph Kabila a supervisé la vente d'actifs miniers appartenant à l'État à des entreprises privées pendant son mandat. Selon plusieurs rapports, cela a permis à un petit cercle de Congolais, dont deux potentiels candidats à la présidence en 2023, Matata et Katumbi, liés à Kabila, de prendre le contrôle de certains des gisements minéraux les plus précieux du pays ou d'acquérir les droits miniers de certaines des mines les plus lucratives à des prix très bas, puis de les vendre à des prix élevés. Il y a également des étrangers alliés de Kabila, tels que Dan Gertler, un Juif qui est devenu milliardaire grâce à ses relations étroites avec des politiciens congolais et des représentants du gouvernement.
Ceci a entraîné une perte de contrôle de la nation sur les ressources, aggravant les inégalités de richesse, menaçant l'environnement et les populations locales.
Alors que l'on peut dire que Kabila a vendu les poumons et le foie de l'économie nationale, Tshisekedi avorte son potentiel en vendant des droits miniers et des blocs pétroliers à travers le pays.
Même si ce n'est pas non plus le plus grand péché de Kabila, nous aurions pu faire mieux.
Mercator notionum
On ne peut nier que Kagame a commis des crimes horribles et continus. Et il est vrai que les politiques du FMI à l'égard des pays du tiers monde en matière de développement et d'assistance financière sont défectueuses et aggravent la pauvreté et les inégalités en donnant la priorité au remboursement de la dette plutôt qu'au bien-être des citoyens.
Mais la RDC a une longue histoire de blâmer les facteurs externes pour ses problèmes économiques, ce qui peut signaler une fuite de responsabilité et un échec à résoudre les problèmes internes. Les problèmes tels que le détournement de fonds publics et le manque d'initiatives pour moderniser le secteur financier ne peuvent être résolus en pointant simplement les facteurs externes. Ce transfert de responsabilité peut créer un sentiment de victimisation et d'impuissance, ce qui peut encore saper les efforts visant à relever les défis économiques du pays.
La nécessité de transformer le potentiel des ressources naturelles nationales en argent et le manque de moyens créatifs pour y parvenir sont des excuses courantes des kabilistes et des tshisekistes pour justifier leurs faux pas désastreux.
Ils auraient pu initier le partage de la propriété « Ownership sharing » entre la communauté et les entreprises privées. Un système dans lequel la communauté locale a une part dans la propriété ou les bénéfices d'une entreprise opérant dans leur région. Cela peut prendre la forme de coentreprises ou de partenariats entre la communauté et l'entreprise, ou par la création de fonds communautaires détenant une part de la propriété de l'entreprise. Le but du partage de la propriété est de garantir que la communauté locale ait davantage voix au chapitre dans la manière dont les ressources naturelles sont utilisées dans leur région et qu'elle bénéficie plus directement de l'extraction des ressources.
Ils auraient pu exiger un système dans lequel les entreprises qui extraient des matières premières doivent les vendre localement au lieu de les exporter. Cela inclurait des lois qui obligent les entreprises à vendre des matières premières à leurs filiales locales, enregistrées comme société commerciale en RDC, ou à d'autres entreprises du pays, plutôt que de les exporter directement. Le gouvernement pourrait ainsi établir un système de collecte de taxes sur les ventes de matières premières, ce qui générerait des revenus pour le gouvernement local. Un système qui donne la priorité aux ventes locales de matières premières pourrait aider à promouvoir un plus grand développement économique et une génération de revenus pour les gouvernements locaux.
Ils auraient pu initier une organisation similaire à l'OPEP pour le coltan, un des minéraux les plus vitaux au monde dont 60% des réserves mondiales se trouvent en RDC. Une telle organisation permettrait à la RDC d'avoir un plus grand contrôle sur le marché mondial du coltan et potentiellement d'augmenter le prix du minerai en limitant l'offre.
Là encore, ce n'est pas le plus grand péché de Kabila.
Hubris
Quelqu'un peut être financièrement riche, avoir un diplôme universitaire ou des étoiles sur ses étoiles, assumer de hautes fonctions mais souffrir de pauvreté d'esprit.
Un budget qui suppose une certaine taille ou composition démographique de la population sans données pour la soutenir peut entraîner des services publics sous-financés ou inefficaces. Sans des données précises de la population, comment un gouvernement pourrait prendre des décisions éclairées sur l'allocation des ressources et le développement de politiques qui répondent aux besoins de la population ?
Il est étonnant de constater que les diplômés, à tous les niveaux de l'économie, des universités en RDC ou ailleurs dans le monde, qui ont entouré Kabila lors de son mandat ou ceux qui festoient autour de Tshisekedi ne mettent pas assez en avant l'outil le plus important pour une planification nationale efficace ou acquérir des informations sur l'activité économique, telles que les taux d'emploi et les tendances de l'industrie : le recensement.
Dans le contexte de la RDC, les données de recensement peu fiables et obsolètes sont un problème récurrent qui a un impact significatif sur le développement et la stabilité économique du pays. Ce manque de fiabilité des données a eu un effet domino sur divers secteurs tels que la planification économique, l'éducation, la santé et la sécurité.
Le plus grand péché de Joseph Kabila pendant son mandat a été de ne pas avoir mené de recensement national. Et il se demandait toujours pourquoi ses tirs de flèches et ses plans rataient toujours.
Par malheur, son successeur, Félix Tshisekedi, n'a pas remédié à cette lacune, indiquant qu’il y a eu l’alternance politique plutôt que de changement radical.
Jo M. Sekimonyo
Auteur, théoricien, militant des droits de l’homme et économiste politique
*Les Banyamulenge de Bukavu en colère, exigent tous les ‘’Wazalendo’’ y compris Twirwaneho, un groupe d’autodéfense Banyamulenge, d’aller combattre l’envahisseur au Nord-Kivu. Leur président Jean Scohier l’exprime en des termes clairs dans la conclusion d’une tribune sévère dans laquelle il fustige l’ancien Ministre Justin Bitakwira qui joue le jeu de l’ennemi en divisant les communautés du Sud-Kivu. ‘’Si, hier, les Maï-Maï, considérés comme étant des ennemis des institutions de la République passent aujourd’hui pour les meilleurs défenseurs de la nation congolaise, il y a lieu de rappeler que tous les groupes armés avaient signé la déposition des armes en septembre 2020 à Murhesa/Bukavu, et en novembre 2022 à Nairobi. Pour ce faire, tous ces groupes armés doivent se retrouver au Nord-Kivu pour combattre l’envahisseur ‘’, dixit Jean Scohier MUHAMIRIZA. Pour Twirwaneho, le groupe d’autodéfense, les colonels Michel MAKANIKA RUKUNDA et SEMATAMA, ce ne sera pas leur première expérience. Ils en étaient sortis vainqueurs en 2002 à Minembwe contre les forces rwandaises et 2012 contre le M23 au Nord-Kivu ‘’.
Tribune Libre
Uvira/RDC : Naluvumbu et son co-équipier Samadary à Kinshasa sur invitation de Bitakwira Bihonahayi
Les deux grands intoxicateurs, détracteurs des banyamulenge et négateurs de leur existence au Congo en tant que citoyens membres à part entière sont invités à Kinshasa.
Par leur Chef, le médisant et commun diviseur des ethnies au Sud-Kivu, Justin BITAKWIRA Bihonahayi, le petit-fils à sa grand-mère.
Il les emmène pour qu’ils soient présentés au Chef de l’Etat à l’occasion dite du lancement de « LA COALITION DE L’UNION SACRÉE, une plateforme électorale soutenant la candidature du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI.
Les criminels Naluvumbu Kibambala Alias GATABAZI Kambaza (deux noms purement rwandais) et son collègue du mal auront à rencontrer le président de la république et, mensonges aidant, ils seront récompensés de leurs crimes devenus en l’instant, des actes héroïques.
Ils sont les grands propagateurs connus dans le “ UVIRA “ ainsi que la plaine de la Ruzizi de l’idéologie de l’exclusion des ethnies les unes contre les autres. Et de ce fait, les meneurs des atrocités, des crimes interminables entre les Bafuliru , les Babembe, les Vira et Nyindu d’ une part contre les Banyamulenge d’autre part .
Ils avaient fui le pays pour le Malawi puisque recherchés par les services de sécurité du gouvernement congolais avant l’avènement du M23. Autrement dire, avant le sacre des Maï-Maï considérés, désormais, comme des combattants réservistes.
L’ennemi juré du peuple des banyamulenge a ainsi profité de l’occasion pour les ramener au pays et non seulement. Il veut, pour sa réussite des prochaines élections, faire d’eux des héros.
Des hommes intègres qui ont milité pour la paix et le développement au sud Kivu.
Des hommes qui ont su combattre les ennemis du pays, c’est-à-dire, les Banyamulenge et les bouter hors du territoire national.
Des hommes aimés et respectés pour leur éloquence rébarbative et idéologie radicale.
De telles allégations mensongères ne peuvent pas passer au vu et au su de ceux qui savent combien Naluvumbu et Samadary sont à la base de la destruction des hauts et moyens plateaux d’Itombwe, Fizi et Uvira.
Avec la collaboration du REDTABARA (milice burundaise au sud Kivu), ils ont complètement rasé la région de Kahololo - Rurambo. Où pourtant vivaient en parfaite harmonie toutes les ethnies de la place confondues.
Pour le moment, nous assistions, le passé a sa valeur ici, à une timide cohabitation mais, nous avons pleinement raison de croire que cela soit, à nouveau, torpillé par les deux extrémistes de tout acabit.
La vie avait repris dans la plaine de la Ruzizi. Les coupeurs des routes Uvira - Bukavu écartés. Les voleurs des troupeaux chassés. Les pirates des transports voleurs à main armée éliminés.
Mais avec le retour de deux malfaiteurs officiellement connus dans la sous-région, nul doute que ces actes ignobles de vandalisme de haut niveau soient réintroduits.
Nous demandons et portons à la connaissance de ceux qui participent au lancement de la coalition de l’union sacrée qu’ils prennent garde contre Bitakwira Bihonahayi l’instigateur de toutes les guerres tribales dans le territoire d’Uvira.
BITAKWIRA se dit enfant chéri du chef de l ‘Etat pour ne jamais être sanctionné de tout le mal dont il est indiscutablement auteur.
Des maux qui l’auraient dû écarter de toute influence sur le pouvoir et surtout l’emmener dans un endroit secret où les manipulations et les calomnies n’ont pas droit à la cité.
Les esprits épris de la bonne volonté pour le retour de la paix dans le sud du Sud-Kivu et l’entourage du chef de l’état devraient attirer attention aux nouvelles initiatives du trio BITAKWIRA - NALUVUMBU - SAMADARY dont l’objectif est la déstabilisation des communautés.
Si, hier, les Maï-Maï, ennemis des institutions de la République, passent aujourd’hui pour les meilleurs défenseurs de la nation congolaise, rappelons que tous les groupes armés avaient signé la déposition des armés en septembre 2020 à Murhesa/ Bukavu, et en novembre 2022 à Nairobi.
Pour ce faire, tous ces groupes armés doivent se retrouver au Nord-Kivu pour combattre l’envahisseur.
Pour Twirwaneho, le groupe d’autodéfense, les colonels Michel MAKANIKA RUKUNDA et SEMATAMA, ce ne sera pas leur première expérience. Ils en étaient sortis vainqueurs en 2002 à Minembwe contre les forces rwandaises et 2012 contre le M23 au Nord-Kivu.
Jean Scohier Muhamiriza
Président de la Mutualité des Banyamulenge à Bukavu
Bukavu, le 26 avril 2023
*‘’Tous les congolais doivent prendre la mesure de la gravité de cette déclaration de guerre pour se mobiliser comme un seul homme derrière nos forces armées afin de déjouer ce plan machiavélique. Ainsi, demandons-nous au Chef de l’Etat, garant de la Nation, de favoriser un cadre de concertation pouvant permettre à toutes les filles et à tous les fils de ce pays de contribuer utilement au retour de la paix par les consultations des forces vives de la Nation et, le cas échéant, la tenue d'une conférence nationale pour la paix au Congo. Aux acteurs politiques et leaders d’opinion, nous vous demandons de taire nos divergences et querelles politiciennes pour consolider l’unité et la cohésion nationale dont nous avons besoin pour défendre la patrie.
Nous en appelons donc au sens élevé du patriotisme de chacun de nous pour favoriser cette unité nationale’’, soutient, dans un communiqué, l’Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, Leader du Mouvement pour le Renouveau.
Il y fustige également les propos du président rwandais, tels qu’enregistrés lors de sa dernière conférence de presse tenue au Bénin. ‘’Tout en condamnant fermement ces propos, nous déclarons ce qui suit : le président Paul Kagame qui était habitué à se cacher derrière différents mouvements armés qu’il a créés et continue à entretenir pour piller les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo depuis 1997 révèle aujourd’hui, au grand jour, ce qui a toujours été ses vraies intentions : récupérer une partie du Congo qu’il considère appartenir au Rwanda’’, ajoute-t-il.
A tout prendre, ‘’ces propos expansionnistes sont tenus dans un contexte de conflit armé entre la Russie et l’Ukraine dans lequel une grande partie de la communauté internationale soutient militairement l’Ukraine et impose toutes sortes des sanctions à l’endroit de la Russie mais, condamne timidement ou pas du tout le Rwanda, responsable des atrocités et autres crimes commis sur notre territoire à travers cette guerre d’agression’’, conclut-il.
LPM
Mouvement pour le Renouveau
Communiqué Officiel
Nous avons suivi avec amertume des propos provocateurs du président rwandais, lors de sa dernière conférence de presse tenue au Bénin. Tout en condamnant fermement ces propos, nous déclarons ce qui suit : le président Paul Kagame qui était habitué à se cacher derrière différents mouvements armés qu’il a créés et continue à entretenir pour piller les ressources naturelles de la République Démocratique du Congo depuis 1997 révèle aujourd’hui, au grand jour, ce qui a toujours été ses vraies intentions : récupérer une partie du Congo qu’il considère appartenir au Rwanda.
Ces propos expansionnistes sont tenus dans un contexte de conflit armé entre la Russie et l’Ukraine dans lequel une grande partie de la communauté internationale soutient militairement l’Ukraine et impose toutes sortes des sanctions à l’endroit de la Russie mais, condamne timidement ou pas du tout le Rwanda, responsable des atrocités et autres crimes commis sur notre territoire à travers cette guerre d’agression.
C’est pourquoi, tous les congolais doivent prendre la mesure de la gravité de cette déclaration de guerre pour se mobiliser comme un seul homme derrière nos forces armées afin de déjouer ce plan machiavélique.
Ainsi, nous demandons au Chef de l’Etat, garant de la Nation, de favoriser un cadre de concertation pouvant permettre à toutes les filles et à tous les fils de ce pays de contribuer utilement au retour de la paix par les consultations des forces vives de la Nation et le cas échéant la tenue d'une conférence nationale pour la paix au Congo.
Aux acteurs politiques et leaders d’opinion, nous vous demandons de taire nos divergences et querelles politiciennes pour consolider l’unité et la cohésion nationale dont nous avons besoin pour défendre la patrie.
Nous en appelons donc au sens élevé du patriotisme de chacun de nous pour favoriser cette unité nationale.
Par ailleurs, nous faisons nôtre, les préoccupations de certains des nos compatriotes sur le bien-fondé de la présence de l'EAC dans cette partie du territoire et souhaitons une évaluation objective de cette opération afin d'en tirer toutes les conséquences.
Aussi, nous recommandons à notre gouvernement d'explorer d'autres possibilités de partenariat beaucoup plus fiables.
Nous encourageons notre gouvernement à renforcer le front judiciaire en engageant des poursuites judiciaires contre les terroristes du M23 ainsi que les officiels rwandais et autres impliqués dans les crimes commis sur notre territoire devant les juridictions tant nationales qu’internationales. Pour que d'aucuns n'oublient les crimes commis par le Rwanda et ses complices dans notre pays, nous recommandons au gouvernement la construction d'un mémorial des victimes des guerres d'agression ainsi que la commémoration d'une journée dédiée à ces victimes.
Le Congo restera un et indivisible.
Que vive la République Démocratique du Congo ; Que vivent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 24 avril 2023
Honorable Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua
Président national
La cour de cassation s'est déclarée à son tour incompétente pour juger l’ancien premier ministre Mapon Matata soupçonné d’avoir détourné des fonds destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Ce, après les deux arrêts prononcés par la Cour Constitutionnelle dont l'un qui s'était déclaré incompétent et l'autre compétent pour juger l'ancien premier ministre, Matata Ponyo.
C’est la première bataille judiciaire remportée par Matata avant la deuxième étape. La Cour de cassation, doit-on le rappeler, avait renvoyé l'année dernière l'ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo devant la Cour constitutionnelle qui s'était déclarée "incompétente" en novembre pour le juger. Sont concernés dans ce dossier de Bukanga-Lonzo, outre Matata Ponyo, Patrice Kitebi et Christophe Krobler poursuivis conjointement dans le détournement des fonds destinés au projet du parc agroalimentaire de Bukanga Lonzo.
Le combat de Matata
Le sénateur Augustin Matata Ponyo avait recouru au président de la République en tant que magistrat suprême pour solliciter son implication pour mettre fin à ce qu'il qualifie d'injustice à son égard dans le cadre du dossier Bukanga Lonzo. Pour lui, les deux hautes juridictions du pays sont instrumentalisées pour des fins politiques alors qu'il “n'a détourné aucun rond” dans le projet du parc Agro Industriel de Bukanga Lonzo avant d’indiquer que “ceux qui détournent sans immunité parlementaire, sont libres de leur mouvement”.
Et de préciser sur ce que de grands voleurs des fonds publics se promènent en toute liberté dans le pays sans être inquiétés. Ces bandits financiers, avait-il insisté, qu'ils soient du régime politique passé ou du régime actuellement au pouvoir, ont détourné pour certains plus d'un milliard USD et pour d'autres de dizaines et centaines de millions USD, la plupart d'entre eux n'ont même pas d'immunités parlementaires et se vantent d'être protégés par le pouvoir politique et judiciaire du pays.
Comme pour dire, il faut voler et redistribuer pour ne jamais être arrêté. Il avait indiqué à l’époque que jamais une décision de justice n'a été aussi contestée en RDC comme le deuxième arrêt prononcé par la Cour constitutionnelle le 18 novembre 2022 sur le dossier Bukanga Lonzo, un arrêt par lequel la Cour constitutionnelle se déclare compétente pour juger un ancien Premier ministre alors qu'il y a une année, elle s'était déclarée incompétente de le faire.
" Cette contradiction flagrante est inacceptable du point de vue du droit au niveau de la plus haute Cour du pays suscite une vague d'indignations, de contestations et de protestations à plusieurs niveaux » avait-il insisté avant d’estimer qu’il est victime d'un acharnement politique pour avoir déclaré sa candidature comme président de la République en 2023 et son refus d'adhérer à l'union sacrée coalition de Félix Tshisekedi.
Emma Muntu
Alyson King a officiellement pris ses fonctions d’ambassadrice du Royaume-Uni en RDC hier, lundi 24 avril. Une cérémonie de remise-reprise a été, à cet effet, organisée avec sa prédécesseure Emily Maltman. Cette dernière, en poste depuis trois ans, a, via Twitter, dit « aurevoir » à la RDC qu’elle considère comme « un pays si grand et si beau avec un peuple si courageux et si créatif ».
La nouvelle ambassadrice a été nommée à ce poste depuis le 20 janvier dernier par le ministère des Affaires étrangères et Commonwealth. Mariée et mère de deux enfants, Alyson King a été, entre 2020 et 2023, chef de mission adjoint de l’ambassade britannique à Beyrouth.
En Afrique, elle a déjà travaillé à Khartoum au Soudan, où elle a officié comme chef de la section politique de l’ambassade britannique pendant trois ans (2010-2013). Elle a occupé plusieurs fonctions diplomatiques pour son pays, notamment Porte-parole arabe du gouvernement britannique et Communicateur régional principal, basé à Dubaï.
Elle fut également Directeur adjoint et chef de la division politique FCO, chef adjoint, département de l’Union européenne (Interne); Chef de la section politique Formation linguistique à temps plein à Damas (arabe) Bruxelles, Royaume-Uni Représentation permanente auprès de l’Union européenne;
Alyson King a aussi assumé les fonctions de Conseiller juridique Commission européenne, Détachement en tant qu’expert national sur les sanctions et le processus de Kimberley, Bruxelles FCO.
Emma Muntu
Au cours d’une émission réalisée le samedi 22 avril 2023, Marcel Ngoyi, Editeur du journal La Prospérité a proposé deux pistes de solution pour faire face à l’insécurité qui règne à l’Est de la RD. Congo. En effet, cet analyste politique propose une préparation interne de l’armée congolaise et une cohésion nationale de toutes les forces politiques, sociales pour la paix du pays et ceux de la diaspora pour exercer un lobbying pour la cessation de la guerre qui fait couler du sang depuis des décennies à l’Est de la République démocratique du Congo.
Prenant la parole, Marcel Ngoyi a déploré d’une faiblesse interne au niveau du Congo Kinshasa. «Nous avons une faiblesse, cette faiblesse est que si le M23 arrive à faire de va-et-vient, c’est parce que nous n’arrivons pas à imposer la paix. La deuxième chose c’est que même du point de vue diplomatique, on a signé des documents avec Kagamé dans le cadre du consensus du Luanda et Nairobi, ces engagements ne sont pas respectés et donc ces accords-là ne sont pas coercitifs, on ne voit pas quelles sont les sanctions qu’on peut prendre contre Kagame au cas où il violait ces accords-là », a déploré Marcel Ngoyi.
Pour ce faire, l’Editeur du Journal La Prospérité évoque deux voies possibles pour que le pays de Félix Tshisekedi arrive à s’imposer et retrouver la paix. «Il nous faut une préparation interne, nous ne devons pas continuer à dire que tel n’as pas fait ceci, tel n’a pas fait cela, nous devons nous préparer à avoir une force, une capacité interne. Et ce ne pas à une sorte d’improvisation qu’on constitue une armée. Il faut la former, prendre des disposions pour que cette armée soit réellement intégrée, efficace pour faire face à la situation ». Et d’ajouter : «Il faut une sorte de consensus, une sorte de continence, de toutes les forces politiques, il faut une cohésion interne face à cette agression. Il ne faut avoir aucune force politique interne congolaise qui soit favorable à la Balkanisation, c’est pour cela qu’il faut une mobilisation interne ».
Michel Onoseke
Le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga, a reçu en audience, ce mardi 25 avril 2023, le commissaire général de la police nationale congolaise, le Commissaire divisionnaire principal Benjamin Alongabony.
Nommé récemment par le Chef de l'Etat, le commissaire général est venu présenter ses civilités au Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, étant donné que la police est liée à la justice. Après s'être entretenu avec son hôte de marque, le Commissaire divisionnaire principal, Alongabony, s'est confié à la presse. D'après lui, le Président Kamuleta a formulé quelques recommandations, rappelant ainsi à lui et ses deux collaborateurs immédiats les attributions constitutionnelles de la Police dont la protection des personnes et de leurs biens.
Le chef de la police nationale congolaise a, à l'occasion, rassuré tous ses compatriotes : les Congolais, d'après lui, peuvent compter sur la police nationale.
Il convient de préciser qu'après l'entretien à huis clos entre le Président Kamuleta et le général Alongabony, les deux collaborateurs de ce dernier ont rejoint les deux personnalités pour d'autres échanges.
Avec la Cellcom/Cour Constitutionnelle