L’Office de Gestion du Fret Multimodal, OGEFREM en sigle, l’unique Conseil des Chargeurs de la République Démocratique du Congo, a reçu dans ses installations du siège administratif, le vendredi 28 avril 2023, la visite d’environ vingt (20) députés nationaux. Ils sont tous membres de la Commission Aménagement du Territoire, Infrastructures de Nouvelles Technologies de Communication qui gère le secteur des Transports.
Accueilli par le DG de l’OGEFREM, William Kazumba Mayombo, en compagnie de son DGA Emmanuel Mayele Samba, les députés nationaux se sont imprégnés du fonctionnement de cet établissement public qui est un bras séculier du gouvernement en matière de collecte et de surveillance de tous les frets à l’importation et à l’exportation.
Le fret étant un des attributs de la souveraineté d’un Etat, l’Ogefrem en tant que conseil des Chargeurs joue, non seulement le rôle des syndicats des armateurs ou tout autre intervenant du secteur de commerce maritime international mais aussi, il gère au quotidien tous les mouvements des cargaisons avec tous les partenaires privilégiés de l’OGEFREM. Et ce, des pays de provenance des marchandises jusqu’à destination de la RDC et vice-versa.
En commençant par la Direction de Gestion des Instruments de Traçabilité (DGIT), les hôtes du DG Kazumba ont été suffisamment informés à travers le Directeur Jean-Marie Numbi Yamba et sa collègue Madame Milondo Kabamba Solange, de tous les méandres des éléments constitutifs de la chaîne des transports qu’utilise l’OGEFREM.
De la souscription
De la souscription à la FERI (Fiche Electronique de Renseignements à l’Importation), la FERE (Fiche Electronique de Renseignements à l’Exportation) ou l’AD (Attestation de Destination) par le Chargeur jusqu’à la livraison des marchandises, l’OGEFREM fait un travail complet de suivi et de traçabilité des cargaisons afin de justifier l’une des principales missions lui confiées par l’Etat propriétaire.
Au terme de cette visite, le Député national José Engbanda Mananga, président de la Commission, s’est dit satisfait du travail de l’OGEFREM au vu des instruments mis à la disposition des Chargeurs congolais et la manière dont il fait le suivi des frets.
Le plaidoyer de William Kazumba
Avec la présence des élus nationaux, le DG de l’OGEFREM en a profité pour exprimer quelques préoccupations qui consisteraient à la sécurisation des frets et au contrôle des mouvements des cargaisons qui échappent parfois au contrôle de l’Office.
Bien que les documents de traçabilité des marchandises soient exigibles à tout chargeur, ceci ne fait pas encore l’unanimité dans certains postes frontaliers où l’Etat Congolais n’a pas signé des accords de contrôle dans le cadre des échanges commerciaux.
C’est le cas notamment, avec la Tanzanie, le Soudan, l’Angola….
La RDC étant voisin de 9 Etats frontaliers, elle est exposée à la fraude douanière et elle ne peut suivre l’exigibilité de ses documents de traçabilité que dans les pays où elle est en accords commerciaux. Ceci, avant que les marchandises ne rentrent dans le sol congolais.
Contre toute attente, le patron de l’OGEFREM a sollicité des élus nationaux un appui dans cette démarche afin de s’assurer du contrôle tous azimuts de toutes les importations et exportations sur toute l’étendue du territoire national.
Eugène Khonde
All Stories
Le Président de la République va prendre part à deux activités importantes ce mercredi 3 mai 2023.Premièrement, il va rehausser de sa présence la célébration de la journée de la presse observée, le 3 mai de chaque année.
Celle-ci coïncide avec l'adoption, par le Parlement, de la Loi sur la presse.
Il faudra noter que depuis son arrivée au pouvoir, le Chef de l'Etat a toujours été avec les professionnels des médias.
La dernière preuve, faut-il le rappeler, est sa présence à l'ouverture et à la clôture des Etats généraux de la presse.
Et après, il va se rendre à l’Université Pédagogique Nationale pour l'inauguration de quelques bâtiments nouvellement construits sur le site de cette alma mater.
Cet acte va constituer la concrétisation de sa promesse faite à la communauté estudiantine de la 2ème plus grande institution universitaire de Kinshasa.
LPM avec la Cellcom/Présidentielle
Le visionnaire du Nouvel Elan brille de mille feux durant son séjour européen, entamé il y a quelques jours. A l’étape de Bruxelles, capitale de la Belgique, la semaine récente, il a été à la manœuvre d’une série de plaidoyers de haut niveau en faveur de la République démocratique du Congo et de l’ensemble du peuple congolais, avec, en toile de fonds, une attention concentrée sur la situation d’insécurité grandissante qui prévaut dans la partie orientale du pays à la suite de l’activisme du M23, ce groupe que ne cesse de soutenir le Rwanda.
Il n’a raté, cependant, aucune occasion pour mettre en exergue sa vision politique conçue à la taille et à la dimension du pays, auprès de tous ses hôtes. ‘’Faire de la RDC un pays respectable dans la sous-région et sur l’ensemble du continent avec une armée surpuissante ; doter le pays d’une économie plus résiliente pour faire face, par exemple, à la vie chère qui bat son plein actuellement, mettre en place des stratégies efficaces en finances publiques pour doter le pays des moyens’’. Voilà donc, en clair, cette vision sur laquelle Adolphe Muzito veut s’appuyer pour se lancer dans la course à la présidentielle à venir avec l’idée de damer le pion à Félix Tshisekedi et, éventuellement, à tous les potentiels candidats, y compris à ses anciens compagnons de Lamuka, sans exception aucune.
Adolphe Muzito a rencontré, à Bruxelles, la Présidente de la Commission des Affaires étrangères du Parlement fédéral belge, Van Hoof. Les échanges entre les deux personnalités se sont penchés sur, la responsabilité de la Communauté internationale dans la résolution de la situation de l’Est de la RD Congo. Le Géniteur de Nouvel Elan n’a pas eu une langue lourde pour condamner la passivité de cette Communauté internationale qu’il considère comme le principal tireur des ficelles dans le conflit entre Kinshasa et Kigali. D’après lui, il serait mieux que la Communauté internationale vienne négocier légalement l’exploitation des ressources naturelles du pays plutôt que de jouer au cache-cache. Face à Présidente Van Hoof, l’ancien Premier ministre a indiqué que la situation économique actuelle souffre d’une hyperinflation hebdomadaire, qui occasionne la montée vertigineuse des prix des denrées alimentaires, ainsi que de la dépréciation monétaire, qui entraine continuellement la baisse du pouvoir d’achat des congolais. Il a aussi évoqué le processus électoral en cours qui, a-t-il indiqué, se déroule en toute opacité, sans implication des parties prenantes et est organisé par une CENI politisée. Il a promis que si jamais il accède à la magistrature suprême, il accordera une part belle à la redynamisation des relations bilatérales entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique. Peu avant, l’homme était, pour la même cause, le 24 avril dernier, au ministère belge des Affaires étrangères, où il a eu des échanges avec l’ambassadeur Philippe Brochain ainsi que plusieurs personnalités.
La Pros.
A l’occasion de la conférence-débat organisée vendredi 28 avril 2023, dans la salle Père Boka à Kinshasa/Gombe, sur ‘’l’histoire de la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Congo : Quelles leçons pour l’avenir’’, le professeur Isidore Ndaywel, professeur et historien congolais a fustigé les velléités du président Kagame, sur l’affaire portions des terres. Il pense que « C’est la RDC qui devrait réclamer les territoires au Rwanda et non le Rwanda à nous».
Une hypothèse qui a été soutenue par MarieClaire Mutanda Mikobi Mbayo, médecin de formation, ancienne fonctionnaire des Nations Unies et Chef exécutive officier de la Fondation Petit Don à l’humanité, affirmant que c’est bel et bien le Congo qui devrait réclamer ses terres auprès du Rwanda et non le contraire. « En effet, elle estime que "Le professeur a totalement raison quand il dit que c’est nous qui pouvons réclamer les territoires au Rwanda et non le contraire », a-t-elle appuyé.
Par ailleurs, c’est dans cette idée que le professeur Ndaywel a affirmé que le Congo représente aussi trois mille ans d’aventures humaines, indiquant aussi que cela est un cheminement qui a eu ses longues durées et ses accélérations, ses continuités et ses ruptures, ses dynamiques et ses récurrences, au travers d’une évolution globale qui se lit dans les trois étapes successives de l’époque pré colonisation, de la colonisation et de la post colonisation. Et, c’est à partir de ces étapes que les congolais peuvent se connaitre et arriver à défendre leur pays et tous ce qui leur appartiennent.
Pour lui, en effet, le but principal de cette activité était de faire connaitre au congolais la vraie version de leur histoire. «Savoir d’où l’on vient et d’où l’on part, de déterminer les moyens et techniques et qui constituent l’ensemble d’outils qui aident une nation à s’organiser et à se réorganiser».
Il soutient que l’apprentissage de l’histoire est l’élément fondamental ou le credo qui permet à communiquer des valeurs historiques, d’une part, dans la mentalité du citoyen, d’autre part, à changer les approches des congolais pour construire le présent. « Dans tout cela, l’homme reste l’acteur principal de son histoire et se doit la responsabilité de la sauvegarder », conclut-il.
Hénoch Akano
La Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) a célébré, vendredi 28 avril 2023, au centre culturel Roméo Golf dans la commune de la Gombe, la journée mondiale de la sécurité et santé au travail, parallèlement avec les agents et cadres du ministère de l’Emploi, travail et prévoyance sociale ainsi que d’autres organisations partenaires. Le thème retenu cette année sur l’échelle mondiale est : «Un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droit fondamentaux au travail».
De prime abord, le Directeur Général de la CNSS, Charles Mudiay, a souligné que le thème annuel cadre avec la vision anthropocentrique du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, dans la mesure où il place le travailleur congolais au centre de toutes ses œuvres, lui garantissant la sécurité et le bien-être.
Qui, d’ailleurs, se matérialise par les actions du gouvernement Sama Lukonde, à travers la signature du mémorandum d’accord avec l’OIT pour le programme-pays pour la promotion du travail décent.
Il a également souligné que l’exploitation des statistiques annuelles de la CNSS en 2022 relève que sur 100% de décès liés aux accidents de travail, 21% sont dus aux accidents du trafic routier et 46 % sont dus aux accidents du secteur extractif.
Au vu de ce tableau, Charles Mudiay estime que l’ampleur de ce problème ne réduit pas les cas d’accidents graves, malgré tous les efforts fournis et que cela demeure un grand challenge auquel la CNSS doit faire face avec abnégation et dont elle devra en application des articles 67, 69 de la Loi n°16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général ; veiller sur la sécurité sociale et en application de l’arrêté ministériel n°145/CAB/MINETAT/01/2018 du 18 novembre 2018 déterminant les conditions du bénéfice de réadaptation fonctionnelle, de rééducation professionnelle et de reclassement professionnel, en assurer la réparation.
Perspectives
Le DG de la CNSS a saisi cette opportunité pour encourager les initiatives faites par la Ministre de l’emploi, Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi qui travaille d’arrache-pied avec la Caisse nationale de sécurité sociale pour matérialiser la vision du chef de l’Etat dans le domaine de la prévoyance sociale en République démocratique du Congo.
Et, dans ce souci d’assurer la sécurité sociale des travailleurs, il a fait savoir qu’un centre orthopédique sera érigé dans la ville de Lubumbashi, qui répondra aux besoins immédiats des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Ceci permettra à la CNSS de se positionner en ordre utile, qui a centre d’expertise national dans le cadre du processus de mise en œuvre de la couverture santé universelle en cours en RDC. Raison pour laquelle, il a réitéré son engagement, celui de promouvoir un environnement sûr et sain en faveur des travailleurs congolais.
A son tour, Jean-Jacques Kurusi, Directeur de cabinet de la Ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, a déclaré que la RDC n’est pas épargnée à des graves violations des droits du travail et des droits du travailleur.
Un défi qui, sans doute, cause une forte progression des accidents du travail et des conditions misérables du travail dans lesquelles opèrent le Congo.
Par ailleurs, il soutien la loi sur la couverture santé universelle, qui est d’une importance capitale.
Le Président de l’Intersyndicale nationale des travailleurs du Congo a, pour sa part, affirmé que la mortalité au travail n’est pas une fatalité. «Ces accidents du travail et maladies professionnelles sont pour la plupart prévisibles et évitables si et seulement si, chaque composante de la tripartite gouvernement- employeur et travailleur s’assume et assume en âme et conscience ses responsabilités. Des vies des travailleurs seraient sauvées par des mesures de prévention si nous nous y mettons très bien», a-t-il insisté.
Sur cette optique, l’intersyndicale nationale du Congo réaffirme sa participation à l’amélioration du contenu de la sécurité et de la santé au travail en partant des plaintes, des desideratas, des réclamations et revendications émanant de ses membres.
Niclette Ngoie
Plusieurs dizaines de leaders d’opinion de la société civile, des chefs religieux, des mouvements associatifs et autres, réunis au sein de la méga structure : ‘’Convention de la société civile pour le développement du Congo (CSCPC)’’, ont signé, vendredi 28 avril dernier, à Kinshasa, la charte qui régit ladite structure. Tous, sous la bannière du coordonnateur de nouvelle société civile révolutionnaire (NSCR) et porte-parole du CSCPC, Maître Ferdinand Kitengie, les signataires ont juré allégeance à ce nouveau règlement qui met en exergue le bien-être de la population. C’était en présence de plusieurs personnalités politico-religieuses du pays et des autres invités de marque.
Comme pour circonscrire l’évènement, le coordonnateur Ferdinand Kitengie a expliqué la raison d’être de cette cérémonie. Il a indiqué que leur présence en ce jour et la raison même de la signature de cette charte est motivée par le souci de répondre aux objectifs primordiaux de la structure, pour le bien de la population. Dans leur démarche qui, visiblement, commence à partir de la signature de ladite charte, il fait comprendre que ce qui est plus nécessaire dans leur combat à travers la CSCPC, c’est d’œuvrer pour la prévention des valeurs démocratiques et de l’Etat de droits, pour une République fondée sur les valeurs démocratiques.
A cet effet, il rassure que la Convention de la société civile pour le développement du Congo s’assigne des missions majeures et reste engagée pour œuvrer en tant que catalyseur des aspirations profondes du peuple «qui a longtemps souffert et milite pour la promotion du bien-être et surtout pour les valeurs Républicaines ».
La lutte contre les antivaleurs est l’une des missions que la CSCPC s’est assignées. «Nous nous sommes assignés deux missions : il s’agit de celle de la lutte contre les antivaleurs dans leurs diversités. Parmi tant d’autres, il y a la corruption, le détournement des deniers publics, la dictature, et favoriser le climat et des valeurs démocratiques notamment, la liberté d’expression et celle des manifestations mais aussi d’opinion, sans oublier la liberté des églises », a souligné Me Ferdinand.
Appel vibrant !
Dans son élan, le coordonnateur et porte-parole de la CSCPC a lancé un vibrant appel à toute la population congolaise d’adhérer à la présente structure, pour bien mener le combat du développement de la RDC ensemble. « En tant que société civile, nous lançons un appel vibrant au peuple congolais en général et, en particulier, aux leaders des organisations de la société civile, aux associations, aux confessions religieuses de venir parce que cette organisation n’a pas de couleur, et n’a pas un individu qu’elle est en train de soutenir. Nous sommes uniquement pour le bien-fondé du peuple en général», précise-t-il.
Et de poursuivre : «En tant que société civile, nous ne sommes ni pour la majorité, ni pour l’opposition ; nous sommes au milieu du village et derrière le peuple congolais ».
Halte à la guerre !
D’un ton ferme, le responsable de la CSCPC a condamné l’agression dont est victime la République démocratique du Congo par le Rwanda via le M23, et appelle tous les congolais à s’engager dans la bataille de la défense de l’intégrité territoriale aux côtes des forces armées nationales. La population de l’Est tuée, les femmes violées, l’occupation par le Rwanda de la partie orientale de notre pays… Nous disons et lançons un appel solennel, à partir de cet instant, au peuple congolais, pour qu’il s’engage dans la mission de la défense de l’intégrité territoriale à côté de nos forces de la République et aussi à côté du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est le symbole de la nation et surtout, des valeurs primordiales qu’il ne cesse de jurer ; le peuple d’abord », a-t-il insisté.
La Pros.
En présence des autorités militaires en gouverne de la province du Nord-Kivu, Denis Mukwege, Médecin Directeur de l’Hôpital Panzi et Président de la Fondation portant le même nom, a lancé officiellement le Projet Humanitaire d’urgence en faveur des femmes et enfants déplacés de guerre dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Destiné à soulager tant soit peu la souffrance de ces populations déplacées, le Prix Nobel de la Paix 2018 a indiqué que ledit Projet d’Assistance Humanitaire prévoit, dans ses activités, le paiement des frais d’Examen d’Etat en faveur de 771 élèves finalistes, une distribution de 7.200 kits de dignités à 7.200 femmes et jeunes filles déplacées, de kits alimentaires à 5.500 ménages et des kits scolaires à 2.000 écoliers lors de la prochaine rentrée des classes fixées pour août prochain.
Cependant, dans son adresse, Denis Mukwege a rappelé que la solution la plus durable à cette réalité demeure le retour de la paix à l’Est de la RDC. « La paix qui va permettre à ces innocents de retourner dans leurs villages et vaquer tranquillement à leurs activités quotidiennes. Ils ne demandent rien que cela ! », a-t-il clamé.
Partant de ce postulat, il a déclaré ce qui suit : «C’est pourquoi, nous réitérons notre appel au gouvernement de notre pays de se donner tous les moyens appropriés pour mettre fin à cette agression. Par ailleurs, la lutte contre ces violences endémiques passe également par la mise sur pied des mécanismes de la justice transitionnelle afin d’amener les présumés auteurs de ces crimes de guerre, crimes contre l’humanité, voire des crimes de génocide commis dans ce pays et dont une partie importante est répertoriée dans le Rapport Mapping des Nations Unies, de pouvoir enfin répondre de leurs actes crapuleux ».
Toutefois, relève-t-il, « il est impérieux de mettre en place la justice transitionnelle avec ses 4 piliers traditionnels : la vérité, la justice, les réparations et la garantie de non répétition. Il est connu que la justice est un gage d’une réconciliation véritable et d’une paix durable ».
La Pros.
Discours du Prix Nobel de la Paix à l’occasion du lancement officiel du Projet d’Assistance Humanitaire en faveur des déplacés du Nord-Kivu
(Goma, le 28/04/2023)
Excellence Monsieur le Gouverneur de la province du Nord Kivu,
Mesdames et Messieurs les autorités de la province,
Distingués invités en vos titres et qualités ;
Chères familles, chères élèves,
C’est avec émotion que je vous visite aujourd’hui. Je tenais à vous exprimer de vive voix, toute ma compassion pour les malheurs qui vous ont durement frappés et continuent à vous frapper à cause des agressions à répétition qui endeuillent cette province du Nord-Kivu et notre cher pays.
Chacun de vous ici présent souffre dans sa chair et dans son esprit des dommages de ces guerres qui nous sont imposées depuis près de trois décennies. Plusieurs ont perdu des membres de famille dans les massacres commis par des soi-disant rebelles.
Des enfants et des personnes âgées errent dans la brousse privés des vivres et des soins médicaux. Des femmes ont été violées et les élèves connaissent une perturbation de leur scolarité. A vous toutes et à vous tous qui êtes loin de recouvrer une vie normale, je vous exprime mon soutien.
Je voudrais également exprimer toute ma reconnaissance et mon respect aux personnes et aux organisations qui se sont mobilisées pour venir au secours des compatriotes en détresse.
Je pense aux autorités nationales et provinciales, aux organisations religieuses, aux associations locales et aux ong internationales. Ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour soulager les sinistrés.
Je pense aussi aux familles qui malgré leurs propres difficultés de survie ont accueilli les déplacés à leurs domiciles.
Je pense enfin à nos courageux policiers et à nos vaillants soldats engagés sur plusieurs fronts. Leur patriotisme et leur sens des responsabilités sont grandioses en ce moment de mobilisation générale pour la défense de l’intégrité de notre territoire et de notre nation.
A vous tous et à vous toutes, je dis bravo pour votre incomparable solidarité et votre fraternité.
Mes chers compatriotes,
Je peux vous assurer qu’en dépit des épreuves actuelles nous nous en sortirons. Je fonde ma confiance dans la longue histoire de résistance de notre peuple depuis le triste temps de la traite esclavagiste jusqu’aux agressions d’aujourd’hui.
Héritiers de la résilience de nos ancêtres et de la combativité des Pères de notre indépendance, nous relèverons notre pays et en ferons la Nation puissante à laquelle la grandeur de son territoire, l’abondance de ses ressources naturelles et le dynamisme de sa population la destine. Un jour tous ces malheurs que nous connaissons cesseront.
Et soyez sûrs que ce jour de reconquête de notre liberté et de renaissance de notre pays approche...
Mesdames et messieurs,
Mes chers compatriotes,
En soignant les victimes des violences sexuelles, l’hôpital de Panzi et la Fondation Panzi ont été témoins des crimes commis dans notre pays depuis trois décennies. La grande majorité reste impunie à ce jour.
En effet, c’est depuis 1999 que nous avons commencé à prendre en charge les victimes de violences sexuelles à l’Hôpital de Panzi. Ces victimes dont la plupart sont des femmes et des filles, parfois des bébés ont besoin d’une assistance multisectorielle pour leur guérison intégrale et la restauration de leur dignité.
La collaboration harmonieuse entre l’Hôpital de Panzi et la Fondation Panzi a permis de concrétiser notre volonté de mettre en place un modèle de prise en charge holistique, appelé « one stop center » ou modèle de Panzi à « guichet unique ».
Ce modèle repose sur 4 piliers : une prise en charge médicale, une prise en charge psychosociale, la réinsertion socio-économique et l’assistance juridique et judiciaire. Ce modèle est basé les leçons apprises des soins ainsi que les besoins exprimés par les victimes au fil du temps.
Le succès qu’a connu ce modèle a fait l’objet de sa réplication non seulement dans d’autres provinces de la RDC mais aussi dans d’autres pays qui ont vécu des épreuves similaires aux nôtres (cas de la RCA, de la guinée, du Burundi, etc.).
Grâce au modèle holistique de Panzi ; nous arrivons à répondre à 8 objectifs de développement durables (ODD) dont :
- L’ODD 1 Sur l’éradication de la pauvreté (à travers notre approche de MUSO et AVEC dans le pilier réinsertion);
- L’ODD 2 Sur la lutte contre la faim ;
- L’ODD 3 Sur l’accès à la santé ;
- L’ODD 4 Sur l’Education de qualité
- L’ODD 5 Sur l’égalité entre les sexes ;
- L’ODD 10 Sur la réduction des inégalités ;
- L’ODD 16 Sur la justice et la paix.
- L’ODD 17 Sur Partenariats pour la réalisation des objectifs
Mesdames et messieurs,
Notre joie est grande chaque fois que nous voyons les survivantes de violences sexuelles prises en charge, retrouver leur sourire et leur dignité, lorsque nous écoutons les témoignages de ces femmes qui ont su transformer leur désespoir en force dans leurs communautés. L’ensemble des projets menés par la Fondation Panzi et l’hôpital de Panzi génèrent des milliers de témoignages qui nous encouragent à continuer à travailler davantage et à militer pour l’obtention de la vérité sur ces crimes, la justice et les réparations.
Bien que l’assistance aux victimes de violences sexuelles et basées sur le genre soit la plus grande priorité de notre action; nous sommes également engagés dans une lutte contre les multiples autres violations des droits humains dont sont victimes les populations congolaises.
Avec le soutien de certains pays, membres du conseil de sécurité des Nations Unies, nous avons mené des plaidoyers pour l’adoption d’un certain nombre des résolutions dont la « 2467 » qui criminalise les violences sexuelles en période de conflits armés ».
Depuis septembre 2019, nous avons également milité pour la création d’un Fonds global des réparations en faveur des victimes de violences sexuelles en période de conflits. Un projet pilote est en cours d’exécution en RDC dans la province du Sud Kivu et du Kasaï central.
Le soulagement de la souffrance humaine étant au cœur de notre action, nous ne pouvions nous sentir en paix lorsque des compatriotes sont contraints de vivre dans des conditions inhumaines, chassés de leurs domiciles par une guerre qui jour après jour écrase des innocents.
C’est pour répondre, tant soit peu, à certains de leurs besoins urgents que nous avons mené un plaidoyer de par le monde, en particulier auprès de laConférence Episcopale Italienne qui nous a appuyé financièrement afin de venir en aide aux familles de déplacées de guerre au Nord et au Sud-Kivu. Nous lui sommes très reconnaissants.
Après une analyse des besoins, nos équipes en collaboration avec d’autres acteurs humanitaires et les services étatiques ont identifiés plusieurs besoins auprès des personnes déplacées du Nord Kivu dans différents sites. Les ressources dont dispose la Fondation Panzi étant limitées, nous avons pris la résolution de contribuer aux besoins ci-après :
- L’appui à alimentation,
- L’appui en kits hygiéniques pour les femmes et filles en âge de procréer,
- Le paiement des frais scolaires pour les enfants en général et en particulier les élèves de 4e année des humanités (nouveau système) qui doivent présenter les examens d’Etat mais qui sont confrontés à la difficulté de payer les différents frais de participation à ces examens dont la session préliminaire débute d’ici le 08 mai 2023.
Ces finalistes sont estimés à 771 élèves dont certains sont inscrits dans des écoles formelles et d’autres dans des centres de récupération scolaires ou alors des centres d’autodidactes.
Face à l’acuité de ces besoins répertoriés, nous avons été appelés à agir d’autant plus qu’à côté de la faim qui tenaille les déplacés, il y a un très grand nombre d’enfants qui le 08 mai prochain doivent passer les examens d’Etat mais dont les parents en déplacement ne sont pas en mesure d’assurer la prise en charge des frais de participation.
Grâce à la générosité de la Conférence Episcopale Italienne à qui nous exprimons toute notre gratitude et nous joignant aux efforts d’autres acteurs dont le Gouvernement congolais et des organisations humanitaires nous sommes ici aujourd’hui pour lancer officiellement ce projet d’Assistance d’urgence en faveur des femmes et enfants déplacés » dans la province du Nord-Kivu.
De manière globale, nous prévoyons :
- Servir (dans les prochains jours) des kits alimentaires à 5500 ménages dont 4125 au Nord kivu et 1375 au Sud Kivu.
- Servir des kits de dignité à 7200 femmes et filles en âge de procréer dont 5000 au Nord Kivu et 2000 au Sud Kivu. Ces Kits sont importants dans le cadre de la mitigation des risques de violences sexuelles et basées sur le genre durant la période de déplacement ; ils contiennent un paquet de serviettes hygiéniques pour répondre aux besoins intimes des femmes et jeunes filles.
- Payer les frais de participation aux examens d’Etat à 771 élèves finalistes déplacés (c’est notre activité d’aujourd’hui),
- Fournir les kits scolaires aux enfants déplacés à la prochaine rentrée scolaire.
Nous nous réjouissons de pouvoir ainsi contribuer à l’éducation de nos enfants qui constituent un grand espoir pour notre pays. Nous leur souhaitons d’ores et déjà plein succès pour ces examens !
Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,
Ce projet contribue, certes, au soulagement de la souffrance de la population déplacée, mais la solution la plus durable c’est le retour de la Paix. La paix qui va permettre à ces innocents de retourner dans leurs villages et vaquer tranquillement à leurs activités quotidiennes. Ils ne demandent rien que cela !
C’est pourquoi nous réitérons notre appel au gouvernement de notre pays de se donner tous les moyens appropriés pour mettre fin à cette agression. Par ailleurs, la lutte contre ces violences endémiques passe également par la mise sur pied des mécanismes de la justice transitionnelle afin d’amener les présumés auteurs de ces crimes de guerre, crimes contre l’humanité, voire des crimes de génocide commis dans ce pays et dont une partie importante est répertoriée dans le Rapport Mapping des Nations Unies, de pouvoir enfin répondre de leurs actes crapuleux.
Il est impérieux de mettre en place la justice transitionnelle avec ses 4 piliers traditionnelles : la vérité, la justice, les réparations et la garanties de non répétition. Il est connu que la justice est un gage d’une réconciliation véritable et d’une paix durable.
Mesdames et Messieurs,
Je termine ce mot en renouvelant nos remerciements au Gouverneurde la province du Nord Kivu, les différentes autorités provinciales qui se sont personnellement impliquées pour que nous soyons ici aujourd’hui.
Je remercie également les différents services qui se sont mobilisés pour rendre possible cette cérémonie; avec une mention particulière pour le PROVED Nord Kivu 1 et ses collaborateurs.
Je vous remercie.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce lundi 1er mai 2023 au Palais du peuple, la cérémonie de célébration de la journée internationale du travail. C'est à cette occasion qu'il s'est inscrit, dans son mot de circonstance, pour l'instauration, en RDC, d'un monde du travail affranchi de toute servitude et de toutes les formes les plus avilissantes d'exploitation de l'homme par l'homme. Placée sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette 137ème commémoration a été organisée en RDC par le Ministère de l'Emploi, Travail et Prévoyance sociale sous le thème : «Promouvoir l'emploi décent dans un monde en mutation ».
Combat légendaire
Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre a déclaré ce qui suit : « C'est pour moi un honneur, en tant que Chef du gouvernement, de m'adresser à toutes les travailleuses et tous les travailleurs de notre pays, dans leur grande diversité. Je pense à vous, qui êtes devant moi dans cette belle salle du Palais du peuple, et à tous ceux qui sont dispersés dans l'immense territoire national de notre pays. Mes vives salutations également aux organisations syndicales de notre pays ainsi qu'aux employeurs de tous les secteurs pour leurs apports respectifs dans la création des emplois décents en faveur des Congolaises et Congolais », a-t-il signifié, d’entrée de jeu.
S’acquittant d'un devoir de mémoire consistant à rendre hommage à toutes les figures ayant contribué activement jusqu’au sacrifice suprême pour la quête d'un monde du travail affranchi de toute servitude et forme les plus avilissantes d'exploitation de l'homme par l'homme, le Premier Ministre reconnait que la présente génération, qu’il a qualifié des contemporains, demeurera redevable à ce combat.
Matondi à Fatshi
«Notre pays peut être fier d'associer sa voix à la dynamique mondiale pour célébrer cette journée internationale qui, chaque année, vient rappeler à chaque Etat membre de l'organisation internationale du Travail l'enjeu de la construction des sociétés, non seulement équitables, mais aussi résilientes. A ce propos, au nom du gouvernement, je voudrais exprimer ma reconnaissance au Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision qui place l'homme et ses conditions de travail et de vie au cœur de l'action gouvernementale », a affirmé Sama Lukonde.
Engagement du Gouvernement
«Le 1er mai ne devrait pas nous renvoyer uniquement aux luttes historiques pour la reconnaissance du statut et des droits des travailleurs. Ce jour, dédié au travail, constitue également une occasion d'apprécier la capacité de l'homme et de la femme à changer l'ordre, la vie de la communauté, de son entreprise, de son pays par son travail. C'est pourquoi, vos revendications légitimes, et que j'ai encore suivies ici tout à l'heure, doivent demeurer au cœur des préoccupations du gouvernement de la République. Cela, dans un processus de dialogue constructif, franc et sincère ».
Le Premier Ministre a réaffirmé la détermination du Gouvernement à incarner un leadership pour accompagner toutes les bonnes initiatives visant à garantir à chaque travailleuse et à chaque travailleur le respect de l'exercice de ses droits fondamentaux. Et cela, en tenant compte de l'égalité du genre et de la diversité du monde du travail, sans jamais oublier le souci de bannir toutes formes de discrimination, particulièrement chez les femmes et chez les jeunes.
Le Chef du Gouvernement a souligné que l'exécutif ne cesse de fournir des efforts et de prendre des mesures fortes pour la promotion du travail dans le pays.
Responsabilités des partenaires
Pour la Ministre Claudine Ndusi, cette célébration offre aux acteurs du monde du travail l'occasion de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du cadre global de la politique de l'emploi et de la réforme en RDC, de faire le point sur l'évolution des relations professionnelles et surtout l'amélioration effective des conditions de travail.
C'est pourquoi, elle a invité les partenaires sociaux bi et multilatéraux à placer la protection des travailleurs comme l'élément central de la justice sociale et du travail décent.
Impact de la journée
Notons que cette journée significative pour les travailleurs à l'échelle planétaire a été célébrée en présence de la Ministre de l'Emploi, Travail et Prévoyance sociale, de plusieurs autres membres du gouvernement, plusieurs Ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RDC, plusieurs chefs d'entreprises publiques et privées, du Coordonnateur de l'intersyndicale national du Congo, des agents et fonctionnaires de l'Etat, travailleuses et travailleurs, et plusieurs hautes personnalités du pays.
Il faut souligner aussi que cette journée représente pour les travailleurs le symbole de leurs revendications face à la société capitaliste. C’est pourquoi, ayant pour seule mission la défense, la protection et la promotion des droits des masses laborieuses, le Coordonnateur de l'intersyndicale national du Congo a présenté au gouvernement, au pouvoir économique et financier les revendications, les aspirations, les plaintes, les préoccupations, les réclamations, des travailleurs congolais.
John Ngoyi
C’était une journée de fête pour la nouvelle majorité. Ce samedi 29 avril 2023 est désormais une date historique et significative pour la plate-forme politique de l’Union Sacrée de la Nation. Elle a marqué la sortie officielle de cette méga structure qui œuvre, d’ores et déjà, pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Comme l’on pouvait s’y attendre, la démonstration des forces a eu lieu. Le Stade de martyrs était rempli comme un œuf. Une réussite totale en termes de mobilisation des partis et regroupements politiques présents en cette grande messe politique. Le ton est donné. Le message est passé. Il faudra compter sur l’Union sacrée de la Nation pour non seulement dénoncer le complot de balkanisation contre la RDC, mais aussi, démontrer que le peuple congolais ainsi que les forces vives de la nation sont derrière l’actuel commandant suprême. A la tribune, il y avait la présence très remarquable, entre autres, de Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut Katanga, et de son parti, l’ARD, et de Fifi Masuka de Lualaba…
Les membres du Présidium ont, à tour de rôle, délivré un message similaire autour de l’unité nationale, soutien aux FARDC et non à la balkanisation. Dans son allocution lors de la sortie officielle de l’Union Sacrée de la nation, le Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe est revenu sur les raisons de la plateforme politique du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. À l’en croire, cette plateforme a été créée pour être ensemble afin de combattre les ennemis, pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections présidentielle, législatives nationales et provinciales. «Nous avons créé l’Union sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections tant présidentielle que législatives nationales et provinciales», a-t-il déclaré. Dans son élan, le Président de l’UNC a promis un changement radical pour la baisse du taux de dollars.
Le Président du MLC, Jean-Pierre Bemba a délivré un message de soutien à l’actuel Président. «Je connais Félix Tshisekedi. Il est préoccupé tous les jours du matin au soir pour la cause du Congo et le bien-être de la population. Soyons tous derrière lui et son engagement pour le Congo et restons unis», lâche-t-il. Parlant des élections, Christophe Mboso a été cash quant à ce : «Il n’y aura pas de dialogue avec l’opposition, nous irons aux élections pour offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi». D’après lui, ‘’le candidat de Dieu et du peuple congolais en 2023 c’est Félix Tshisekedi». Les membres du présidium tels que Sama Lukonde, Augustin Kabuya, Bahati Lukwebo avaient également pris la parole pour communier avec les sympathisants encore présents au Stade des martyrs.
Au lendemain de la sortie officielle de l’Union sacrée de la Nation, le Présidium de ladite plate-forme politique a remercié le peuple congolais d’avoir répondu spontanément et massivement au meeting de sortie officielle de l’USN. A en croire Mboso, cela témoigne l’amour et l’attachement inconditionnels en la Personne et à la Vision de Félix Antoine Tshisekedi, Haute Autorité Politique de l’Union Sacrée de la Nation, pour le pays, la République Démocratique du Congo. «Merci d’avoir dit oui, encore une fois, sans atermoiement à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Merci d’avoir dit oui à l’Union Sacrée de la Nation et à ses idéaux. Merci d’avoir dit oui au devoir patriotique et démocratique de participer au processus électoral déjà entamé par l’enrôlement et, qui va aboutir le 20 décembre 2023. Merci d’avoir dit non avec force à la balkanisation de la RDC que vous vous êtes engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême», a martelé Mboso au nom du présidium.
Il convient toutefois de rappeler que la plate-forme politique de l’Union sacrée de la nation résulte de l’appel lancé par le président Félix Tshisekedi après la rupture de la coalition Cap pour le changement (cash) et le front commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila.
La Pros.
C’était une journée de fête pour la nouvelle majorité. Ce samedi 29 avril 2023 est désormais une date historique et significative pour la plate[1]forme politique de l’Union Sacrée de la Nation. Elle a marqué la sortie officielle de cette méga structure qui œuvre, d’ores et déjà, pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Comme l’on pouvait s’y attendre, la démonstration des forces a eu lieu. Le Stade de martyrs était rempli comme un œuf. Une réussite totale en termes de mobilisation des partis et regroupements politiques présents en cette grande messe politique. Le ton est donné.
Le message est passé. Il faudra compter sur l’Union sacrée de la Nation pour non seulement dénoncer le complot de balkanisation contre la RDC, mais aussi, démontrer que le peuple congolais ainsi que les forces vives de la nation sont derrière l’actuel commandant suprême. A la tribune, il y avait la présence très remarquable, entre autres, de Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut Katanga, et de son parti, l’ARD, et de Fifi Masuka de Lualaba… Les membres du Présidium ont, à tour de rôle, délivré un message similaire autour de l’unité nationale, soutien aux FARDC et non à la balkanisation. Dans son allocution lors de la sortie officielle de l’Union Sacrée de la nation, le Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe est revenu sur les raisons de la plateforme politique du Chef de l’État Félix[1]Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À l’en croire, cette plateforme a été créée pour être ensemble afin de combattre les ennemis, pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections présidentielle, législatives nationales et provinciales. «Nous avons créé l’Union sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections tant présidentielle que législatives nationales et provinciales», a-t-il déclaré. Dans son élan, le Président de l’UNC a promis un changement radical pour la baisse du taux de dollars. Le Président du MLC, Jean[1]Pierre Bemba a délivré un message de soutien à l’actuel Président. «Je connais Félix Tshisekedi.
Il est préoccupé tous les jours du matin au soir pour la cause du Congo et le bien-être de la population. Soyons tous derrière lui et son engagement pour le Congo et restons unis», lâche-t-il. Parlant des élections, Christophe Mboso a été cash quant à ce : «Il n’y aura pas de dialogue avec l’opposition, nous irons aux élections pour offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi». D’après lui, ‘’le candidat de Dieu et du peuple congolais en 2023 c’est Félix Tshisekedi». Les membres du présidium tels que Sama Lukonde, Augustin Kabuya, Bahati Lukwebo avaient également pris la parole pour communier avec les sympathisants encore présents au Stade des martyrs. Au lendemain de la sortie officielle de l’Union sacrée de la Nation, le Présidium de ladite plate-forme politique a remercié le peuple congolais d’avoir répondu spontanément et massivement au meeting de sortie officielle de l’USN. A en croire Mboso, cela témoigne l’amour et l’attachement inconditionnels en la Personne et à la Vision de Félix Antoine Tshisekedi, Haute Autorité Politique de l’Union Sacrée de la Nation, pour le pays, la République Démocratique du Congo.
«Merci d’avoir dit oui, encore une fois, sans atermoiement à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Merci d’avoir dit oui à l’Union Sacrée de la Nation et à ses idéaux. Merci d’avoir dit oui au devoir patriotique et démocratique de participer au processus électoral déjà entamé par l’enrôlement et, qui va aboutir le 20 décembre 2023. Merci d’avoir dit non avec force à la balkanisation de la RDC que vous vous êtes engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême», a martelé Mboso au nom du présidium. Il convient toutefois de rappeler que la plate-forme politique de l’Union sacrée de la nation résulte de l’appel lancé par le président Félix Tshisekedi après la rupture de la coalition Cap pour le changement (cash) et le front commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila.
La Pros