« L’effet dévastateur de la haine n'est malheureusement pas nouveau. S'il n'est pas contrôlé, le discours de haine peut même nuire à la paix et au développement, car il jette les bases de conflits et de tensions, ainsi que de violations des droits humains à grande échelle ». Antonio Gutteres, Secrétaire Général de l’ONU.
Une invitation adressée par le parquet de la Cour de cassation au politicien Justin Bitakwira Bihona Hayi a circulé ce mardi 19 juillet 2023 a été abondamment partagée dans les réseaux sociaux. Sans connaître le mobile de cette invitation, le Collectif contre le racisme et les discours de haine encourage la justice à se saisir du cas de ce politicien pour incitation à la haine ethnique.
En effet, en date du 7 juillet 2023, M. Justin Bitakwira Bihona Hayi était l’invité de l’émission ‘‘Bosolo na politik’’ présentée par le journaliste Israël Mutombo sur la chaîne de télévision Bosolo TV. A cet effet, il a tenu, entre autres, les propos ci-après :
«Tous les Tutsi sont tous pareils. Chez moi, on dit : ‘‘quand un pygmée chie dans l’eau, c’est tous les Pygmées qui chient dans l’eau’’. Un pygmée qui passe là, c’est lui qui chie dans l’eau. Quand tu vois un Tutsi, pareil, un criminel. Un criminel né ! Quand il est en position de faiblesse, il peut dormir pendant six mois sous ton lit. Quand il est en position de force, il te dira qu’il ne t’a jamais vu, et pourtant il a dormi six mois sous ton lit. Je me pose toujours la question de savoir si leur créateur n’est pas celui qui a créé le Diable. Je n’ai jamais vu une race aussi méchante».
Ces propos sont particulièrement dangereux et sont susceptibles de semer la haine, et d’engendrer la violence contre les congolais Tutsi ainsi présentés, de manière globale, comme une ‘‘race des criminels nés’’ et une ‘‘race méchante’’, et désignés à la vindicte populaire. Si la justice ne fait rien, ce discours, qui rappelle la sinistre mémoire de la Radiotélévision des Mille collines, risque de provoquer l’extermination de la minorité Tutsi congolaise et de coller à notre pays l’étiquette peu enviable de génocidaire.
Monsieur Bitakwira est coutumier du fait. Le 20 septembre 2021, c’est-à-dire à un moment où la guerre du M23 n’avait même pas encore commencé au Nord Kivu, le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’Homme en RDC, se faisait l’écho d’un discours de haine tenu par M. Bitakwira dans un audio largement partagé dans les réseaux sociaux. M. Bitakwira y disait, entre autres :
« Tout jeune mufuliro doit s'engager dans une guerre contre les Banyamulenge et celui qui s'abstiendra sera traité comme un ennemi et va subir un sort tragique ».
Dans une conférence organisée récemment sur le récent et scandaleux livre du polémiste franco-camerounais Charles Onana, M. Bitakwira disait, aux côtés, curieusement, du professeur Alphonse Ntumba Luaba Lumu qui acquiesçait ses dires, et d’autres personnalités connues pour leurs pulsions anti-Tutsi :
«Des fois, on me posait la question : ‘‘Pourquoi vous mélangez tout le monde, et les Banyamulenge, et Kagame ?’’ Je disais : pour moi, il n’y a pas un Tutsi d’Asie, d’Océanie ou d’Amérique. Seulement, dans la psychologie du travail, on parle de la répartition des tâches. Mais le soir ils se retrouvent tous pour examiner quel est le bilan ? Il est largement positif, on peut continuer ».
Nous relevons que, depuis plusieurs années, la haine ethnique envers nos compatriotes Tutsi a pris une ampleur particulièrement dangereuse, et risque de saper pour longtemps les bases du vivre ensemble. M. Bitakwira fait partie d’un dangereux mouvement de pensée sous-tendu intellectuellement par les écrits de feu Honoré Ngbanda, Charles Onana, Patrick Mbeko et d’autres extrémistes. Ce mouvement de pensée promeut le racisme contre les Tutsi et la xénophobie contre les Rwandais.
Pour notre part, nous considérons que, autant le monde est suffisamment grand pour abriter tous ses habitants, autant le Congo est suffisamment vaste pour héberger tous ses citoyens, et le Kivu suffisamment étendu pour donner un terroir à tous ses ressortissants. Nous tenons à insister sur le principe sacro-saint d’intangibilité des frontières héritées de la colonisation, qui implique son corollaire plus important encore : le principe d’intangibilité des populations héritées de la colonisation, conformément au droit international consacré en matière de nationalité lors de la succession d’Etats.
Nous constatons que le discours de haine que tient régulièrement M. Bitakwira, va à l’encontre de la politique de coexistence pacifique entre toutes les communautés congolaises prônée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a condamné à plusieurs reprises les discours de haine contre nos compatriotes de langue Kinyarwanda du Nord Kivu et Sud Kivu. Afin de rappeler à tous les principes de base qui fondent la nation congolaise, le chef de l’Etat avait reçu le jeudi 10 novembre 2022 les délégations des communautés Hutu et Tutsi congolaises à la cité de l’Union africaine. A cet effet, en sa qualité de garant de l'unité nationale, il avait réaffirmé haut et fort l’appartenance inaliénable de ces communautés à la nation congolaise et rassuré ses hôtes de sa ferme détermination de voir tous les Congolais, quelles que soient leurs tribus ou ethnies, vivre dans la cohésion, l'harmonie et sans discrimination aucune.
Pour mémoire, nous rappelons les citations ci-après du Chef de l’Etat sur cette question :
1. «Le Chef de l’Etat a encouragé le peuple congolais à continuer à prouver à la face du monde qu’il demeure un peuple pluriel, accueillant, pacifique et hospitalier, car la République Démocratique du Congo est et restera une Nation, un vivier de cohabitation pacifique entre communautés dans ce vivre ensemble richement divers qui a toujours fait sa force». Conseil des ministres du 25 juin 2022 ;
2. «Je vous appelle à ne pas céder aux propos xénophobes et autres discours de haine ou de stigmatisation des communautés rwandophones dont l’asservisseur se sert pour faire du chantage. Tout acte allant dans ce sens sera sévèrement puni». Discours du chef de l’Etat à la nation du 03 novembre 2022 ;
3. «Quant aux discours de haine contre nos compatriotes Tutsi congolais, mon gouvernement reste ferme contre tout individu ou groupe d’individus qui tiendrait de tels discours, et réitère sa demande à toute personne, organisation ou partenaire extérieur de le dénoncer. La justice congolaise appliquera dans toute sa rigueur les lois de la République aux auteurs des propos d’incitation à la haine tribale et ethnique». Discours du Chef de l’Etat au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Genève, le 28 février 2023
En outre, les discours de haine sont punis par plusieurs textes légaux congolais, dont notamment : l’ordonnance-loi 25-131 du 25 mars 1960 portant Racisme et intolérance religieuse ; le décret du 13 juin 1960 portant Discrimination dans les magasins et autres lieux public ; ainsi que l’ordonnance-loi 66-342 du 7 juin 1966 portant Racisme et tribalisme.
Compte tenu de ce qui précède, nous encourageons la justice à se saisir du cas de Monsieur Justin Bitakwira Bihona Hayi. Un jugement pour incitation à la haine ethnique servira d’exemple aux autres chantres du racisme et contribuera à faire cesser la banalisation des discours de haine qui prend des proportions alarmantes en RDC.
Fait à Kinshasa, le 18 juillet 2023
Pour le Collectif contre le Racisme et les discours de haine
Belhar Mbuyi, Journaliste
Me Thomas Gamakolo, Avocat
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Voici un communiqué (14/07/2023) de KIM Yo Jong, Directeur adjointe de Département du Comité Central du Parti du Travail de Corée (PTC; parti au pouvoir depuis 1945, NDLR), République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR), qui se lit comme suit;
Contrecarrer et briser, strictement, la politique anti-RPDC de confrontation nucléaire la plus hostile et la plus menaçante des USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945 jusqu’ici avec leurs 30.000 GI’s après leur fiasco d’agression de la Corée en 1866 dans le cadre de la poursuite de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR) est le droit de notre RPDC à la légitime défense pour défendre la Péninsule coréenne (224.252km2) et la Région Asie-Pacifique contre le désastre d’une guerre nucléaire, et personne n’a aucune justification pour contester le lancement par notre RPDC d’un ICBM (ou intercontinental ballistic missile ou missile balistique intercontinental) de type nouveau (Hwasongpho-18, système d’armes essentiel des forces stratégiques de la RPDC, NDLR).
Le récent (12/07/2023) lancement effectué de la manière la plus sûre en tenant, pleinement, compte de tout danger potentiel et susceptible d’affecter la sécurité des Pays voisins (la Chine, la Russie et le Japon; le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion de la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que l’enlèvement de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, le génocide de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR), n’a porté aucun préjudice même à la sécurité maritime et aérienne internationales.
Cependant, le CSNU (ou Conseil de Sécurité des Nations Unies) au mépris des justes préoccupations de sécurité de notre RPDC et des tentatives criminelles des USA d’augmenter la possibilité d’éclatement d’une réelle guerre nucléaire dans la Péninsule coréenne et la Région a, de nouveau, tenu une réunion (13/07/2023) publique pour chercher, seulement et unilatéralement, une querelle avec l’exercice par notre RPDC du droit à l’autodéfense; ce qui a, parfaitement, prouvé que le CSNU est;
- une organisation de confrontation détruisant la paix et la stabilité mondiales
- un mécanisme de Guerre Froide (2022- ), totalement incliné vers les USA et l’Occident.
J’en exprime mon profond mécontentement et condamne, avec virulence, le comportement injuste et partial du CSNU qui a, de nouveau sous prétexte illégal, inchangé et ennuyeux ou monotone, de la violation de la Résolution (des années 2010) de l’ONU, remis en question l’exercice par notre RPDC de son droit à la légitime défense qui n’a fait aucun mal à personne. En raison des provocations agressives des USA bien au-delà de leur posture de préparation militaire constante, la situation de la Péninsule coréenne est en train de se diriger vers le seuil d’une confrontation nucléaire et le déclenchement d’une guerre nucléaire n’est plus une hypothèse mais plutôt une réalité misérable que les Pays de l’Asie du Nord-Est devra faire face dans un proche avenir. Les USA;
- organisent, fréquemment, leurs exercices militaires conjoints à caractère clairement agressif en mobilisant leurs sous-marins nucléaires, bombardiers nucléaires stratégiques et divers autres avoirs nucléaires stratégiques sous prétexte de l’offre de la soi-disant «dissuasion élargie»
- prévoient le déploiement, dans la Péninsule coréenne, de leur sous-marin nucléaire (l’USS Ohio; SSBN ou sub-surface ballistic nuclear construit en 1976, NDLR) avec armes nucléaires stratégiques pour la 1ère fois depuis presque 40 ans (1981) qui coïncide avec le fonctionnement du NCG (ou Nuclear Consultative Group ou Groupe Consultatif Nucléaire) USA-ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée, qui désigne la Corée du Sud et qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en apparence seulement en 1948 par les USA qui avaient divisé la Péninsule coréenne pour mieux régner, NDLR), un outil de guerre nucléaire.
De telles provocations militaires des USA s’avèrent les menaces les plus directes pour la sécurité non seulement de notre RPDC mais aussi de tous les autres Pays de l’Asie du Nord-Est. Le CSNU dont la mission est de défendre la paix et la sécurité mondiales aurait dû affronter, carrément, ce fait-là et juger, correctement;
- qui menace avec ses armes nucléaires
- qui est exposé à une menace nucléaire.
Ignorant un tel devoir impérieux, le CSNU a comploté et encouragé et même incité les USA à exterminer notre RPDC; c’est une expression du comportement extrêmement injuste et à 2 poids 2 mesures et, un crime irresponsable de pousser l’ensemble de l’Asie du Nord-Est et de l’Asie-Pacifique à l’holocauste d’une guerre nucléaire.
Alors que le CSNU ignore, délibérément, les menaces et le chantage nucléaires dangereuses des USA, les armes nucléaires US y compris les sous-marins nucléaires stratégiques seront déployées plus massivement, plus souvent et plus ouvertement dans la Péninsule coréenne sous le masque de la Légalité ou Licéité, et l’Asie du Nord-Est sera, bientôt, transformée comme le plus grand arsenal nucléaire du monde. Si une guerre nucléaire indésirable et sans précédent éclate dans la Péninsule coréenne, le CSNU en sera tenu responsable car il a travaillé dur pour empêcher, catégoriquement tout en étant du côté des USA, notre RPDC d’exercer son droit à la légitime défense; et, cela va sans dire.
Je profite de cette opportunité pour faire remarquer le fait que les badauds ou philistins (la Corée du Sud, le Japon, l’Albanie, l’Equateur, la France, la Malte, la Suisse, les EAU, la G-B, NDLR) habitués à suivre, aveuglément, leur Maître US, se sont rejoints à la publication d'une Déclaration Conjointe anti-RPDC qui n’est reconnue par personne en dehors de ladite réunion du même jour. Les USA doivent être conscients que;
- plus ils rendent notre RPDC désagréable, plus ils se retrouveront face à un dilemme ou une impasse
- ce n’est que lorsqu’ils retirent leur politique hostile envers notre RPDC que le mécontentement de la RPDC et le cycle pervers de la situation que personne ne veut, disparaîtront
- plus ils persistent dans leur option de confrontation imprudente et provocatrice, refusant de la rejeter, plus la situation ira vers une direction très désagréable pour eux-mêmes (Ces derniers le ressentiront à chaque seconde, chaque minute, chaque heure et chaque jour.).
Le prix que les USA doivent payer pour leurs actions contre notre RPDC ne sera jamais bas, et je ne cache pas le fait que les choses très malchanceuses attendront les USA qui, donc, devraient garder à leur esprit que le mode et la portée de la riposte de la RPDC peuvent être tout comme une roue libre par rapport à leur Visibilité accrue du déploiement des avoirs stratégiques sur la Péninsule coréenne.
Maintenant que les USA ne réagissent pas à l’abandon de leur politique hostile envers la RPDC, seule et unique solution pour parvenir à la paix et à la stabilité dans la Péninsule coréenne et dans la Région, notre RPDC va continuer à renforcer, plus que jamais, son potentiel de la dissuasion nucléaire la plus écrasante jusqu’à ce que les USA eux-mêmes;
- reconnaissent l’échec de leur Politique
- annulent leur Ligne de confrontation avec la RPDC.
*Shelter Afrique souhaite intégrer les 10 pays africains qui ne sont pas encore membres de l'organisation, a déclaré le bailleur de fonds panafricain pour le développement du logement.
Cela a été révélé lors d'une conférence de haut niveau sur le financement du logement abordable pour les groupes à faible revenu qui s'est tenue récemment à Tunis, en Tunisie.
La conférence était organisée par le Fonds monétaire arabe (AMF) et la Banque centrale de Tunisie et a réuni des acteurs clés du secteur du logement, y compris des représentants de Shelter Afrique.
Le capital social de Shelter-Afrique est détenu par deux groupes d'actionnaires composés de 44 pays africains (Algérie, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Congo, Côte d'Ivoire, République démocratique du Congo, Djibouti, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Mauritanie, Maroc, Namibie, Niger, Nigeria, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe) dans la catégorie "Classe A" ; et la Banque africaine de développement (BAD), la Société africaine de réassurance (Africa-Re), dans la catégorie "B".
"Le nombre élevé de pays membres (44) témoigne du rôle essentiel joué par Shelter Afrique dans la fourniture de logements abordables sur le continent. Notre objectif est d'intégrer les 54 pays en tant qu'actionnaires de cette grande institution panafricaine de financement du développement", a déclaré la société dans un communiqué.
Le communiqué précise en outre que la société s'efforce d'inscrire davantage d'entreprises locales africaines dans la catégorie "Class-B" et d'élargir son actionnariat pour accueillir des investisseurs non africains dans la catégorie "Class-C", qu'elle a déjà créée.
Shelter-Afrique est une institution panafricaine de financement et de développement du logement créée par des gouvernements africains pour répondre au besoin d'un système durable de fourniture de logements et de projets d'infrastructure connexes en Afrique.
L'institution fournit des solutions financières et des services connexes pour soutenir l'offre et la demande de la chaîne de valeur du logement abordable. Elle fournit également des services de conseil et de gestion de projet pour les projets de logement abordable à grande échelle.
Sept jours viennent d’être ajoutés, à dater de ce dimanche 16 juillet 2023, pour le dépôt des candidatures aux prochaines élections à travers la République. Cette mesure de la CENI qui a constaté moins d’engouement dans les différents BRTC depuis le lancement de l’opération le 20 juin dernier, intervient quelques 5 mois avant la tenue des élections prévues en décembre courant. L’opposition Républicaine qui n’est pas du tout d’accord avec cette prorogation a, à travers un communiqué, appelé toutes les parties prenantes, opposition comme majorité à saisir cette opportunité offerte par la Commission électorale nationale indépendante pour finaliser avec tous les détails.
Le Collège de Hautes Études de Stratégies et de Défense (CHESD), a organisé, du 13 au 15 juillet 2023 à Kinshasa, le 6ème colloque international sous le thème : «Bassin du Congo et changement climatique». Cette activité a connu la présence du Vice-premier Ministre, Ministre de la défense nationale et ancien combattant, Jean-Pierre Bemba, ainsi que des officiers de l’armée nationale et de plusieurs autres participants.
Il reste pratiquement une dizaine de jours pour que les 9ièmes jeux de la Francophonie, qui se dérouleront à Kinshasa, la capitale, démarrent. A l’occasion d’une messe d’action de grâce célébrée pour honorer la mémoire du Cardinal Laurent Mosengo Pasinya, l’Université chrétienne catholique Don Akam (UCC) a organisé une cérémonie d’ouverture de la campagne d’accompagnement et d’appropriation des jeux de la francophonie, samedi 15 juillet 2023.
Dans son homélie, le père Robert Mongala a souligné que mourir en christ est une meilleure des choses et il a appelé les gens à poser des gestes de bonté. Car, selon lui, ce sont ces gestes qui mènent vers Dieu, ‘’comme a été la vie de Laurent Monsengwo’’. Ainsi, le président du conseil d’administration de l’UCC Don Akam, Alexis Kaluwa, a rendu témoignage de ce qu’il a connu de l’illustre en ces mots : «Le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya est une îcone de la vie chrétienne qui nous a laissé beaucoup de valeurs, beaucoup d’actions, il a laissé son mot d’ordre qui est ‘’Kinshasa telema ongenge’’ qui signifie Kinshasa lève-toi, resplendi a la lumière du christ. Le message que le cardinal Laurent Monsengwo nous a laissé est donc de briller et de faire briller et que chacun puisse briller par ses ouvres et par ses actions», a déclaré l’abbé Alexis Kaluwa.
IXès jeux de la Francophonie, YA BISO MOKO !
Après cette messe commémorative, l’Université chrétienne catholique Don akam a procédé a la cérémonie de la campagne d’appropriation et d’accompagne des 9èmes jeux de la Francophonie. Cette campagne était illustrée par des saynètes des étudiants, faculté par faculté dont celle de droit, de l’économie et tant d’autres. L’UCC Don Akam accompagne et sensibilise les jeunes à participer à ces jeux à travers le concours honorifique pour la RDC.
«C’est un évènement majeur qui a été décidé en haut lieu mais nous comme université nous accompagnons cette activité de la Francophonie et nous nous l’approprions. Voilà pourquoi, nous avons organisé cette activité pour lancer un message à la Francophonie, qui est un message de paix. Par les jeux, on développe la paix, la fraternité, la cohésion et voilà pourquoi nous avons approché la direction nationale du IXèmes jeux de la Francophonie pour cet accompagnement à travers l’animation périphérique qui peut permettre que ces jeux soient connus de tous, quelle que soit la commune où l’on se trouve.
Eunice Maleka
La Société Nationale d’Electricité (SNEL S.A) vient de frapper un grand coup à Kolwezi, au cœur de la puissance minière de la RDC dans la province du Lualaba. Ce lundi 17 juillet 2023, en effet, le Directeur Général Fabrice Lusinde a conduit le Ministre des ressources hydrauliques et de l’électricité, Olivier Mwenze, à l’inauguration de la ligne 30 KV du très stratégique poste répartiteur de Samukinda et de la sous station « Tunnel » dans cette ville, capitale mondiale du cobalt. Cette réalisation est d’un impact stratégique et significatif pour cette ville qui éprouve un grand besoin de disponibilité de l’énergie pour faire fonctionner aussi bien l’industrie minière et d’autres, que les ménages.
Sous le leadership de la primature, l’Université de Kinshasa, en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, le Bureau des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, organise un colloque international sur la médecine légale en RDC du 17 au 19 Juillet 2023 à Kinshasa. Ces assises dont le thème est : «Enjeux et défis de la Médecine légale en République Démocratique du Congo», ont pour objectif principal la mise en place d’une stratégie nationale pour le développement et le renforcement de capacités nationales en médecine légale dans le but de lutter contre l’impunité en RDC.
Des enlèvements précoces et faits de mains d’hommes, avant celui promis par Jésus, ne cessent, ces derniers temps, de se multiplier, comme à la vitesse de croisière, à travers les rues de la ville de Kinshasa. Parmi les derniers en date, il y a celui qui vient de faire baigner dans son sang innocent le corps du regretté Honorable et Ministre Honoraire, Chérubin Okende Senga.
Dans une lettre ouverte publiée sur son compte twitter, le député national Claudel Lubaya a appelé le gouvernement à poser des actes forts et concrets pouvant rassurer l’opinion publique au-delà des paroles et indignations suite à l’assassinat du ministre honoraire des Transports et voies de communication. Selon lui, les paroles de l’exécutif ne rassurent pas car elles ne sont suivies d’aucune mesure. « Cinq jours après ce lâche assassinat de notre compatriote, aucune commission d’enquête n’ait été formellement constituée, aucune mesure conservatoire sur le plan administratif n’ait été préventivement prise à l’encontre de ceux qui, par leurs positions, ont la charge de veiller sur notre sécurité, aucun médecin légiste n’ait encore été désigné alors qu’un haut magistrat a affirmé, au cours d’un point de presse, dans une précipitation inexplicable et avec une certitude enjouée, que Cherubin Okende aurait été tué par balle », décrit l’élu du peuple dans sa correspondance.
Datée du 17 juillet, cette lettre a été un exutoire pour le député national Claudel Lubaya. Se basant sur le compte-rendu de la dernière réunion du Conseil des Ministres, il décrit l’absence d’actions pouvant mener à l’identification et l’emprisonnement des responsables de cet assassinat. Selon lui, l’opinion attend du Chef de l’État qu’il assume sa responsabilité politique de garant constitutionnel du fonctionnement harmonieux des institutions en opérant des choix drastiques tels que la démission ou la suspension de toutes les personnes impliquées ou soupçonnées de manière directe ou indirecte dans la chaine de commandement tant politique, judiciaire et sécuritaire ayant conduit, par action, par omission ou par négligence, à l’assassinat de Cherubin Okende.
«Au-delà des déclarations officielles et de la visite du premier ministre dans la famille du défunt, le gouvernement a l’obligation de rassurer en démontrant par les actes, sa volonté de faire toute la lumière sur cette sombre affaire qui accable les institutions de la République. (…)
Les mesures conservatoires instamment attendues sont une exigence morale qu’impose la gravité de la situation et rien n’autorise le Gouvernement à y déroger. Il est astreint, pour ce faire, au devoir constitutionnel d’exemplarité en vue de créer les conditions d’intégrité et d’impartialité aux fins de rendre l’enquête plausible. Sans cela, l’exécutif national va sans cesse continuer à perdre sa crédibilité. (…). La rigueur et l’impartialité dans la mise en œuvre de la réaction du gouvernement sur cette affaire sont les deux options qui s’imposent pour conjurer le sort, afin que plus jamais, il n’y ait d’autres Okende. C’est à cette injonction seule que l’exécutif national pourra lever le doute sur sa volonté de faire éclater la vérité sur cette tragédie.»
Il a également appelé le gouvernement à rompre avec la vieille habitude de procrastination et abandon des dossiers jusqu’à leur oubli : « La famille de Chérubin Okende, tout comme l’opinion publique, attend impatiemment du Gouvernement, des gestes forts en rupture avec les pratiques de procrastination bien connues de tous, qui consistent à reporter jusqu'à l'oubli et à miser sur l'incrédulité éventuelle des Congolais de moins en moins exigeants, et tirer ainsi d’affaire les coupables présumés. »
Pour l’honorable Claudel André, ce drame qui était évitable est révélateur de la faillite de l’État et, met à nu la démission devenue endémique du gouvernement dans ses missions régaliennes de sécurisation des citoyens.
Déborah Nitu


