Il devrait normalement se présenter devant le bureau du Procureur général près la Cour Constitutionnelle ce mercredi 12 juillet. Matata Ponyo, puisqu’il s’agit bien de lui, ne s’est pas présenté sur le lieu du rendez-vous et n’a fait aucun signe de vie. Son parti politique, Leadership et Gouvernance pour le développement (LGD) qui a réagi dans un communiqué, a justifié cette absence par l’incompétence de la Cour Constitutionnelle à juger un ancien Premier Ministre.
LGD juge que l’affaire contre son président était d’ores et déjà close et vidée. «Monsieur MUKOLO NKOKESHA Jean-Paul, Procureur Général près la Cour Constitutionnelle n'a aucune compétence d'inviter un Premier Ministre Honoraire et Sénateur en fonction afin d'instruire sa cause. Il peut lire utilement la Constitution en ses articles 163 à 167, la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle ainsi que son règlement intérieur; Outre les textes juridiques ci-haut cités, l'affaire MATATA PONYO Mapon a été vidée et close par l'arrêt sous RP. 0001 rendu par la Cour Constitutionnelle en date du 15 novembre 2021. Monsieur MUKOLO NKOKESHA Jean-Paul peut lire l'article 168 de la Constitution », indique le communiqué.
LGD agence plus loin et pose la question de savoir la véritable motivation et l'objectif poursuivis par le PGR en posant des actes ‘’anticonstitutionnels’’ contre son président et pense que, désormais, ‘’ MUKOLO NKOKESHA doit désormais s'abstenir de poser les actes anticonstitutionnels à l'égard du Sénateur MATATA PONYO Mapon’’.
En définitive, cette formation politique déclare qu’ « aucun procureur, de la Cour Constitutionnelle soit-il ne peut se considérer comme plus puissant que la constitution et s'arroger des compétences extraconstitutionnelles dans l’unique objectif d’éliminer un prétendant sérieux à la magistrature suprême de notre pays ».
Par ailleurs, le parti cher à Matata Ponyo appelle le Président de la République à sanctionner des violations de la loi qui s’observent au sein de l’appareil judiciaire, à l’image du dossier de son président, le sénateur Augustin Matata Ponyo. « Au lieu de dénoncer simplement, le moment venu au Chef de l'Etat de sanctionner vigoureusement les brebis galeuses qui ternissent l'image du pays dans le secteur de la justice. Le pays va mal, très mal, surtout dans le secteur de la justice comme l'a évoqué le Président de la République tout récemment lors de sa sortie médiatique face à sa porte-parole, sortie médiatique au cours de laquelle le Chef de l'Etat affirme, non sans raison que la justice, au lieu d'élever la Nation, elle l’a détruit », note le parti.
LGD appelle, enfin, la population à la mobilisation générale pour combattre le ‘’non respect’’ de la constitution et des lois de la république, et demande à son président national, Augustin Matata Ponyo « de ne pas répondre à ce mandat de comparution qui constitue manifestement un ordre illégale conformément à l'article 64 de la constitution ».
Fidel Songo
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Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a échangé avec la nouvelle délégation syndicale de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), ce mercredi 12 juillet 2023 dans son Cabinet. Ensemble, ils ont discuté autour des problèmes qui dérangent ce média public depuis plusieurs années.
« Nous venons d'être élu comme président de la délégation syndicale de la RTNC. Nos impressions sont très bonnes. Nous avons trouvé le ministre très respectif et il a suivi avec beaucoup d'attention les désidératas que nous avons présentés. Après échanges et débat, il a pris en compte les problèmes que nous avons emmenés et il a proposé des pistes de solutions. Parmi les pistes de solutions, il y a des rencontres qui auront lieu au cours de la semaine qui commence entre lui et notre direction générale pour lui permettre d'avoir une idée sur des questions que nous avons présentées ici afin qu'il puisse les présenter à son tour au Gouvernement. Il y a d'autres questions qu'il va présenter lui-même au Président de la République. Bref, il a bien reçu nos désidératas et nous sommes rassurés par lui-même qu'il va apporter des solutions appropriées », a témoigné René Kalonda, le Président de la délégation.
Le réajustement du barème des cadres et agents, l'arriéré de sept mois lié au paiement de la prime de motivation des agents et la perception de la redevance pour la RTNC constituent le dossier que les syndicalistes ont exposé au ministre Muyaya. « La question de la redevance est le plus grand dossier de la RTNC. Ce dossier qui va nous aider à prendre en charge cette taxe parafiscalité par sa perception. Nous sommes rassurés qu'elle peut prendre en charge plusieurs problèmes de la Radiotélévision nationale Congolaise. Le ministre a convoqué une réunion la semaine prochaine à ce sujet. Bref, tout ce que nous avons présenté comme désidératas. Je demanderai aux agents d'être très calme parce nous sommes dans un processus de communication et de négociation avec l'employeur donc la direction générale et notre ministre de tutelle qui représente le gouvernement. Une fois que cette série de négociation va prendre fin, nous reviendrons chez eux (agents) pour le compte-rendu », a déclaré René Kalonda.
Par rapport à l'acquisition des matériels de la RTNC coïncidant avec les IXès Jeux de la Francophonie, René Kalonda représentant les syndicats s'est réjoui et félicite le ministre pour cette acquisition des équipements modernes. « Nous remercions le ministre, le gouvernement et le Chef de l'État. Nous l'avons dit au ministre. C''est lui-même d'ailleurs qui a commencé à le dire. Aussi longtemps on s'occupe du matériel. Aussi longtemps, il faut s'occuper du personnel qui va utiliser le matériel. Il faut travailler sur la motivation du personnel. Mais concernant le matériel, nous disons merci au Premier Ministre, au gouvernement, au Ministre de la Communication et à la Direction Générale pour cette acquisition », a-t-il dit.
René Kalonda a profité de cette occasion pour dire à tous les cadres et agents disséminés à travers les 25 autres provinces de la RDC qu'il est en communion avec eux. « Nous avons exposé tous les problèmes concernant notre télévision que ce soit à Kinshasa et en provinces. On a parlé de tout ça », conclut-il.
(Avec la Cellule de communication du Ministère)
L'Ambassadeur de la Grande Bretagne en RDC, Madame Alyson King O.B.E, a été reçu en audience ce mardi 11 juillet 2023 par le Ministre de la communication et médias dans son cabinet. Au menu de leurs échanges, le défi et les opportunités de relations bilatérales entre la RDC et la Grande Bretagne. Devant la presse, l’Ambassadeur a affirmé que les élections représentent, en cette période, une opportunité d'améliorer l'image internationale de la RDC. Ainsi, a-t-elle dit, ce sujet est l’occasion d’en parler avec les autorités congolais en vue des progrès techniques et des avancées du processus électoral.
Elle n'a pas manqué de donner la position de son pays sur l'agression rwandaise dont est l'objet la partie Est de la RDC. «On tient à la paix et la sécurité en RDC. Donc on a parlé longuement de cette question et on a appris que de solutions africaines aux problèmes africains. Nous faisons au maximum tous nos efforts pour aider à trouver de solutions durables selon les feuilles de route de Luanda et de Nairobi », a-t-elle expliqué.
Pour rappel, Alyson King avait rencontré en date du 7 juillet dernier le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi. Avec lui, également, les échanges avaient porté sur le processus électoral en cours en République Démocratique du Congo. La diplomate britannique s’était réjouie des échanges qualifiés de fructueux qu’elle a eus avec le numéro un de la CENI qui lui a fait part de l’évolution des préparatifs des scrutins du 20 décembre 2023.
Elle a rassuré que son pays œuvre pour le retour de la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, agressée par le Rwanda à travers le groupe terroriste M23. Durant son mandat, elle militera pour que les relations diplomatiques entre son pays et la Rd-Congo demeurent au beau fixe.
La Pros.
Assassinat de Chérubin Okende : « On veut nous réduire en silence » (Moïse Katumbi)
Intervenant sur les antennes de Rfi, hier, jeudi 13 juillet 2023, Moïse Katumbi Chapwe, le Président d’Ensemble pour la République, dénonce plutôt un « assassinat politique », le décès Chérubin Okende. Décryptage.
« Quand on ne contrôle plus rien dans le pays, on arrête mes conseillers, mes partenaires, on tue et on veut nous réduire en silence, nous n’allons jamais accepter. Nous allons faire une enquête indépendante pour savoir la vérité, nous ne faisons plus confiance en nos institutions », soutient-il.
‘’Chérubin est un homme honnête et pacifique. Si la politique est de tuer, je suis très désolé. Mais, ce qu’ils ont fait à Chérubin ne restera pas impunité », prévient-il.
LPM
Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation du Centre Carter, conduite par le Professeur Edward MCMAHON. L'entretien a tourné autour des préparatifs des élections générales de décembre 2023, particulièrement sur la possibilité de cette organisation non-gouvernementale américaine de mandater une mission d'observation électorale internationale en RDC. A l'issue de l'entrevue, le chef de mission Edward MCMAHON en a fait la restitution.
«Je suis à la tête d'une mission envoyée par le Centre Carter pour s'informer de la situation préélectorale afin d'étudier la possibilité de dépêcher une mission d'observation internationale. C'est dans ce contexte que nous sommes en contact avec toutes les parties prenantes au processus électoral en cours», a indiqué le professeur Edward MCMAHON.
Il a apprécié à leur juste valeur les explications reçues du Président de la CENI concernant le déroulement du processus électoral, avant de relever l'importance d'une mission d'observation électorale à long terme.
«Nous avons eu des discussions très fructueuses avec le Président de la CENI et ses collaborateurs. Ils nous ont informé de l'état actuel des préparatifs des élections prévues cette année et nous sommes très heureux d'avoir reçu de la part de la CENI, une invitation pour envoyer une mission d'observation et nous envisageons que cela soit une mission à long terme pour vraiment connaître les réalités du processus électoral en RDC », a-t-il conclu.
MB
«Je dénonce avec la dernière énergie l’assassinat de Chérubin Okende, collaborateur de Moïse Katumbi. Cela est d’autant plus grave qu’il aurait été enlevé dans l’enceinte de la Cour constitutionnelle. Qui l’aurait cru ! Nous sommes rentrés dans un régime de terreur et de dictature inqualifiable. Mes condoléances à la famille éprouvée et au Parti Ensemble ».
Matata Ponyo
Les Etats-Unis condamnent le meurtre brutal de l'ancien ministre des Transports Cherubin Okende et présentent leurs sincères condoléances à sa famille, ses amis et sa communauté. « Nous exhortons les autorités congolaises à faire avancer rapidement l'enquête promise sur cet acte odieux.
Partie pour une mission de contrôle de l'exécution du PDL- 145 T au Kongo Central, Mme Judith Suminwa est rentrée à Kinshasa très satisfaite. Partout où elle est passée, la joie des habitants visités était déjà le signe de la réussite du programme PDL-145 T qui est l'œuvre du Chef de l'Etat lui-même, décidé de bien achever son mandat à la tête de la RDC. De Matadi où elle est arrivée au départ de Kinshasa, la Ministre d'Etat au Plan, Mme Judith Suminwa Tuluka s'est rendue tour à tour à Seke Banza, à Lukula et à Boma.
A Seke Banza, Mme la Ministre du Plan a eu beaucoup de joie quand elle a visité tous les chantiers, accompagnée de son équipe. Après Seke Banza où tout marche bien, elle est allée à la recontre du gouverneur Guy Bandu pour l'échange des civilités. L'occasion a permis à Mme Judith Suminwa de féliciter le travail du gouverneur en ces termes : “Nous avons pu voir sur le terrain les actions menées par le gouvernement provincial du Kongo Central. Elles sont un exemple de complémentarité avec le PDL- 145 T. Cette synergie est importante et je pense que cette collaboration va continuer”, a dit Mme Judith Suminwa Tuluka.
Les actions menées par le gouvernement provincial du Kongo Central ont été donc un motif de joie pour Mme Judith Suminwa qui ne s'est pas empêchée d'ajouter que “Cette synergie est importante et elle justifie la continuité de cette complémentarité ''. Ceci est à recommander pour l'ensemble des Territoires de la RDC concernés par ce programme de développement afin que les travaux progressent vite. Ceci a eu lieu à l'occasion de cette mission de suivi de l'exécution du PDL-145 T”, devait-elle conclure. Elle est donc allée ensuite à Muanda avant de se rendre à Boma.

Mme Judith Suminwa Tuluka a eu le motif de se réjouir quand elle s'est rendue compte que de Seke Banza à Boma et en passant par Lukula, les actions menées pour l'évolution du PDL-145 T étaient une réussite. Il y a pourtant un bémol pour le territoire de Songololo qui connait une situation plutôt dramatique.
Songololo embourbé ?
Alors que les autres territoires avançaient à grandes enjambées dans l'exécution du PDL-145 T, ce qui permettra aux travaux entrepris de s'achever fin juillet 2023, à Songololo c'est plutôt une espèce d'apathie qui à été constatée ! Le retard y est tel que Mme la Ministre d'Etat au Plan a été écœurée. Seuls 2 bâtiments ont été exécutés valablement, les autres ne semblent pas attirer l'attention des agents chargés de ces travaux. Cette apathie est inexplicable quand on sait que ces ouvrages sont construits dans l'intérêt de Songololo et de ses habitants.
Il s'agit de : 1 bâtiment administratif, 2 centres de santé et 4 écoles. Le travail est loin d'aboutir tant on semble distrait là à Songololo comme si ce travail ne le concernait pas. Au terme de cette visite d'inspection qui s'est achevée le mercredi 12 juillet 2023, elle a eu ces mots à l'attention de ces compatriotes étonnants : “Vous savez très bien que ce programme émane de la volonté du Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui veut bien que tous les territoires soient dotés des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs de qualité '', a-t-elle dit d'emblée avant d'ajouter : '' Je constate comme vous que l'entreprise qui avait gagné le marché n'a pas bien réalisé les travaux. Pour rattraper le retard, nous avons décidé que l'agence d'exécution CFEF qui avait sélectionné l'entreprise doit s'impliquer désormais davantage pour l'accélération et la matérialisation des travaux ici à Songololo”, a-t-elle fustigé la mauvaise foi de certains compatriotes.
“Mais déjà, sachez que cette entreprise est placée sous-régie. Elle va à présent supporter toute seule les dépenses et la CFEF y veillera pour qu'en septembre prochain les écoles soient prêtes a accueillir les élèves”, a-t-elle conclu avec force. Le message est reçu 5/5 et Songololo va donc changer de visage avant la rentrée scolaire prochaine.
Jeannot Tuluka/CP
Les réactions fusent de partout, après l’assassinat de Chérubin Okende, ministre honoraire des transports et porte-parole de Ensemble de Moïse Katumbi. Consterné par cette disparition tragique, l’initiateur du Nouvel Elan, le Premier ministre honoraire Adolphe Muzito a vite réagi par le biais du secrétaire général de son parti, condamnant l’acte et exigeant l’accélération des enquêtes pour démanteler les auteurs et co-auteurs de l’acte.
Dans un message de dit de compassion adressé à la famille de l’illustre, le leader de Nouvel Elan exige à tous les services compétents d’entreprendre avec vitesse les enquêtes pour établir les responsabilités et sanctionner les auteurs de l’acte. « Le Nouvel Elan et son leader, Monsieur Adolphe MUZITO, expriment toute leur compassion envers sa famille biologique et son Parti politique. Ils exigent que les services compétents accélèrent les enquêtes amorcées pour établir les responsabilités et les sanctions à infliger aux auteurs de cet acte odieux », renseigne le document.

Nouvel Elan et son leader qualifient les circonstances qui ont caractérisés ce meurtre de revêtir ‘‘les allures d'un film d'horreur’’, et estiment que cela mérite d'être clarifié.
Dans l’entretemps, le gouvernement congolais rassure son engagement à faire la lumière sur l’affaire. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a confirmé que le «Gouvernement congolais s’engage à faire la lumière sur ce crime qui va à l’encontre des principes de la République que le Chef de l’Etat défend avec détermination».
Pour rappel, la Cour constitutionnelle qui a tenu un point de presse ce même jeudi a précisé, contrairement à ce qui se raconte, que Chérubin Okende n’a pas été aperçu à la Cour constitutionnelle. Elle a cependant menacé de poursuivre toute personne qui émet des commentaires et affirmations ‘’infondées’’ sur l’affaire.
Fidel Songo
Cherubin Okende, Honorable Député National, Ministre des Transports honoraire et Porte-parole du regroupement politique Ensemble pour le Changement, a été retrouvé mort dans son véhicule et criblé de balles depuis ce mercredi 13 juillet sur l’avenue des Poids Lourds. En vue de faire taire les rumeurs et de canaliser la panoplie d’informations fournies par les réseaux sociaux, la Cour Constitutionnelle, avec en tête son Président Dieudonné Kamuleta, a tenu un point de presse hier, dans sa salle d’audience pour fixer l’opinion publique. Elle a démenti toute responsabilité qui fait croire une présumé présence du défunt dans ses installations car, aucune autorité n’a aperçu son ombre dans les locaux de cette Institution. Au cours de cette adresse, le Procureur Général près la Cour de cassation, qui détient les premiers éléments d’enquêtes, a révélé l’arrestation d’un premier suspect, qui est un des collaborateurs proches du défunt et dont l’identité n’a pas été donnée pour des raisons de confidentialité.
Un corps sans vie et attaché, climatisation et moteur en marche, tel est le décor constaté après cet assassinat tragique auquel nul ne pouvait s’y attendre.
Contrairement à ce que les réseaux sociaux véhiculent, d’après le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde, Feu Cherubin Okende ne s’est pas rendu à la Cour Constitutionnelle le 12 juillet 2023.
Précédemment invité pour apporter des informations complémentaires sur la déclaration de son patrimoine familiale depuis sa démission de ses fonctions au Gouvernement, un proche collaborateur du défunt s’était rendu à la Cour constitutionnelle, le 12 juillet aux abords de 11 heures, pour transmettre une correspondance. Sur base d’une demande de ce dernier, qui avait notifié son indisponibilité de se rendre à la Cour sans donner des détails.
Dans cet enchainement des faits, plusieurs langues affirment que ce collaborateur s’était rendu au même lieu vers 16 heures pour récupérer l’accusé de réception, ensuite ressurgir à 20 heures afin de se renseigner sur une possible présence de l’illustre disparu à la Cour.
Comme si cela ne suffisant pas, le concerné est revenu à la charge dans la matinée de 8 heures pour signaler avoir localisé le véhicule de son employeur avec l’aide du système GPS, ce qui a suscité l’attention des différents magistrats témoins.
De ce qui précède, le PGR a fait savoir que tous ces mouvements et ces agitations ont été jugés étranges, raison pour laquelle le suspect a été mis aux arrêts et auditionné afin de lancer les premiers pistes d’enquêtes.
Face à tous ces épisodes, plusieurs questions se posent sur l’intervalle de ces heures durant lesquelles personne n’avait de nouvelles de Cherubin Okende, à l’endroit de sa famille biologique et politique qui s’inquiétaient à son sujet. Qui l’aurait tué ? Où l’aurait-on emmené ? Et pour quelles fins ? Telles sont les interrogations qui restent en suspens jusqu’à ce stade.
« La justice étant sur le dossier, nous sur les traces, nous nous ferons le devoir dans d’autres circonstances de vous donner l’évolution des enquêtes», a-t-il rassuré.
Cependant, il a invité toute personne qui détiendrait des informations de nature à leur permettre d’orienter leurs enquêtes, de les leur faire savoir de manière anonyme car, elles seront mises en priorité pour compléter le puzzle des investigations entreprises.
Avec un ton ferme et de mise en garde, il a fait connaitre la position de l’instance qu’il dirige sur des dispositions punissables envers toutes ces personnes qui font ombrage et faux bruits visant à soulever les populations.
Niclette Ngoie


