*Michel Eboma Ablavi, Président du Conseil d’Administration de la SONAHYDROC, a, dans une note interceptée sur la toile hier, en fin de la soirée, limité les prérogatives de M. Marcellin Bilomba, Directeur Général récemment nommé à la tête de la SONAHYDROC. Ainsi, pour assurer la gestion quotidienne de cette société, a-t-il confié l’intérim à Mme Bahati Tito Arlette, Directrice Générale Adjointe.
Que lui reproche-t-il ?
‘’L’opacité dans la gestion, le refus de transmettre au Conseil d’Administration les documents et informations demandés, la signature de plusieurs contrats sans passer par le Conseil d’Administration, les engagements financiers au-delà des limites de la Direction Générale, des attitudes irrespectueuses et infamantes à l’endroit du Conseil d’Administration
et, enfin , l’insubordination aux ordres de la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille’’. Tels sont des griefs portés à sa charge.
Y a-t-il une réaction de Marcellin Bilomba ?
Officiellement, rien n’a filtré à ce sujet. Mais, des sources proches affirment que la réaction de Marcel Bilomba ne saurait pas tarder. Donc, il va de soi qu’elle intervienne à tout moment, dès que tous les éléments seront réunis.
Des étincelles en l’air !
Michel Eboma-Marcellin Bilomba s’engagent-ils dans un duel aux couteaux ? Rien n’est moins sûr, au regard des arguments de l’un, le PCA et, de l’autre, le DG aux fonctions, désormais, limitées. Ce dernier va-t-il laisser son intérim se réaliser dans la quiétude à la SONAHYDROC ? Toute la question est là tant qu’il ne s’y sera pas encore prononcé. D’où, les boursicoteurs se perdent, depuis hier, en conjectures sur la suite de ce feuilleton qui, visiblement, promet des étincelles en l’air.
LPM
All Stories
La super star Fally Ipupa a posté le 28 février dernier sur les réseaux sociaux les photos prises avec Emmanuel Macron lors d’une rencontre à Paris quelques jours avant la tournée africaine du Président français. Les internautes en République démocratique du Congo affirment que la vedette de la rumba congolaise a supprimé ces photos pour éviter toute polémique qu’elles ont créée sur la toile. L’artiste n’a cependant pas enlevé les publications.
Citation: ´´ acculé par les internautes pour s’être affiché avec le président Français, l’artiste musicien Fally Ipupa aurait supprimé les photos de ses comptes réseaux sociaux ´´
Faits
Après avoir parcouru les comptes réseaux sociaux de Fally Ipupa , nous avons constaté que ses publications n’ont pas été supprimées, elles sont bel et bien là . Notamment sur Twitter et Facebook.
Contexte
L’artiste est au centre des polémiques après s’être affiché au côté du président français Emmanuel Macron. Macron est considéré par certains congolais comme allié du Rwanda, plusieurs mouvements des jeunes activistes ont manifesté contre sa visite à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Evodie Koyeni
Une nation ne peut pas avancer sans la contribution des hommes et des femmes dont le travail est de réfléchir et proposer des solutions non partisannes aux problèmes qui se posent à la société humaine.
Les professeurs des universités devraient être dans ce lot des hommes et femmes dont la charge n’est pas seulement d’enseigner, mais aussi d’éclairer et de montrer au reste de la société la voie qu’il faut suivre en cas de situation confuse.
Aujourd’hui, l’Assemblée Nationale a inscrit dans son calendrier proposition de loi communément appelée ‘la loi Tshiani’. Une loi qui suscite des débats dans tous les milieux en République Démocratique du Congo.
Les uns, la soutiennent alors que les autres la rejettent. Dans ce débat, quel que soit le groupe qui parle, on sent plus de la pression que de la science.
Je pense qu’avant d’être politique, le débat devrait être scientifique. Ceux qui ont la science et l’expérience suffisante pour aider la société à comprendre ce débat, sont les professeurs de nos universités.
AUCUNE UNIVERSITE DU Congo n’a organisé une conférence sur la question pour éclairer l’opinion ou partager la science.
Quelques professeurs de Kinshasa, de Lubumbashi ou de Bukavu qui ont échangé avec moi sur cette préoccupation disent s’abstenir au risque d’être mis dans l’un ou l’autre des camps qui se battent.
J’ai trouvé cette attitude irresponsable, car dans la déclaration de Kampala sur la liberté intellectuelle et la responsabilité sociale, les professeurs des universités africaines ont pris l’engagement de dispenser le savoir en toute liberté, mais aussi de participer aux combats sociaux des peuples africains.
Ceci montre que nous avons de moins en moins des professeurs engagés pour la science au Congo. Beaucoup se taisent pour préserver leur confort politique, professionnel, matériel ou financier. Et quand ils osent parler, ce n’est pas pour défendre la science ou pour éclairer la société en toute impartialité, mais pour soutenir les hommes politiques qui sont au pouvoir ou qui sont dans l’opposition.
La loi Tshiani peut-être une occasion pour sécuriser le pays ou pour le détruire. Mais combien de congolais la comprennent ? Comment vont-ils la comprendre si ceux qui ont de distribuer la science ne l’expliquent pas de manière honnête et impartiale ?
Le fait que les universitaires se taisent alors qu’ils peuvent aider notre peuple à comprendre cette loi et ses enjeux, loin de toute passion qui caractérise les débats actuels, est une démission grave.
L’intérêt croissant des professeurs congolais pour la politique est un danger pour la science. Chacun prend des positions totalement alignées sur son engagement politique que sur la science.
Au vu de tout ça, nos universités sont aussi responsables du chaos qui s’installe au Congo chaque jour.
Je formule le vœu de voir les professeurs de nos universités être de véritables lampes au seing d’une société qui s’enfonce chaque jour dans la médiocrité.
Fait à Kinshasa, le 10 avril 2023
Me Jean Claude Katende
*Arrivé à Kinshasa ce 12 avril 2023, le Président de la confédération suisse a été accueilli à l'aéroport de N'djili par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Le Président de la confédération Suisse, Alain Berset est arrivé à Kinshasa ce mercredi 12 avril 2023 dans la soirée à partir de l'aéroport international de N’djili. Venu en RDC pour une visite humanitaire qui devrait le conduire à Goma et à Bukavu, le Président de la confédération helvétique a été, à son arrivée, accueilli, au nom du Chef de l'État, par le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
L'agenda de l’Hôte du Président de la République prévoit tout d'abord à Kinshasa, un tête-à-tête ce jeudi 13 avril avec le Chef de l'État, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. A l'issue de ce tête-à-tête au Palais de la Nation, les Présidents Félix Tshisekedi et Alain Berset animeront une conférence de presse.
Outre Goma et Bukavu, le président de la confédération helvétique procédera également à une visite humanitaire des déplacés de guerre internes de Bushagara et Kanyarucinya, camps situés dans la périphérie de la ville de Goma au pied de Nyiragongo.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)
Le sort est jeté pour le Directeur Général de la SNEL SA, Fabrice Lusinde. Au cours de l’acte 4 de cette interpellation, présidée par Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, speaker de la Chambre basse du parlement, la plénière de ce mercredi 12 avril 2023, a voté la recommandation portant déchéance du Directeur Général de la SNEL SA comme l’a proposé le député auteur de l’interpellation, Prosper Bukasa.
Pourtant, dans ses éléments des réponses, le Directeur Général de la Société nationale d’électricité était revenu notamment, à l’hémicycle du palais du peuple sur le plan d’action 2023-2027, lequel portait sur le redressement de la SNEL SA. Il s’agit de son propre diagnostic de ses premiers mois en tant que directeur général de la SNEL SA, lequel s’articule autour des axes suivants : améliorer le service à la clientèle, réduire les délestages et les proches noires à travers notamment, l’installation systématique des compteurs, soit un client, un compteur. La grande faiblesse de la société, depuis sa création en 1970, c’est le fait que la majorité de ses clients ne disposent pas de compteurs. Sans compteur, on ne sait mesurer la quantité d’énergie qui circule dans la ville.
De 78 demandes de parole adressées au bureau de l’Assemblée nationale, 51 députés s’étaient relayés au prétoire vendredi et lundi pour poser des questions de fond sur la problématique de la desserte de l’électricité dans le pays.
Réplique
Dans sa réplique, le DG de la SNEL SA a laissé entendre qu’aujourd’hui, la grande difficulté liée aux délestages, c’est le fait que la ville de Kinshasa, miroir du pays, est sous une dynamique de croissance urbaine très importante. « Mais comme il n’y a pas de compteur, on ne sait pas quelle quantité d’énergie est consommée par ces nouveaux bâtiments qui fleurissent dans la ville, un peu partout. Et comme il y a un décalage entre l’octroi de permis de construire et le raccordement à l’électricité, il y a toujours un problème. Par exemple, sur l’avenue de 18 Parcelles, un des propriétaires a vendu sa parcelle et le nouvel acquéreur a construit six appartements, ce qui a entraîné des pannes de câble parce que la charge a augmenté. Et ce qu’on n’a pas suffisamment souligné la dernière fois, il y a un découplage entre la politique de l’urbanisme et la politique de l’électrification en milieu urbain. En principe, lorsqu’on sollicite un permis de construire, on dépose en même temps un dossier dans lequel on inclut le schéma électrique et on précise la puissance pour laquelle on souscrit. Généralement, ces commissions se réunissent sans jamais associer les agents de la SNEL et de la Régideso. Ils viennent après, juste pour constater », a-t-il répliqué. Et de renchérir : « C’est comme une station-service avec pompe, mais sans compteur. Chacun vient et reçoit ce que le pompiste veut bien lui donner. C’est cette logique qui a entraîné la facturation forfaitaire, etc.
Aucun projet ambitieux
A en croire le député Bukasa, après avoir suivi la réplique du DG Fabrice Lusinde, il n’a aucun projet ambitieux et pour preuve, la représentation nationale a beaucoup insisté sur l’électrification de Camp Luka, mais le DG Lusinde a dit attendre des orientations de la sous-commission de l’Assemblée nationale des infrastructures, ce qui prouve à suffisance que la DG de la SNEL SA n’a aucune vision, aucune planification et attend tout de la sous-commission. En ce qui concerne la situation de Kisangani, le DG Lusinde dit qu’il attend tout du gouvernement de la République.
En résumé, M. Fabrice Lusinde n’a envisagé aucune programmation pour mettre fin au phénomène « poche noire » et aucune réponse satisfaisante apportée sur comment résorber ce phénomène. Et de toutes les interventions, le député Bukasa a retenu quelques idées-phares : la RDC a tout en terme d’hydrographie, sauf une SNEL compétente ; les élus de Kinshasa ont déclaré du haut de la tribune que les délestages se font dans la capitale constituent ni plus, ni moins une incitation à la révolte du peuple congolais ; il n’y a pas de vision claire dans le chef du DG de la SNEL SA et comme si cela ne suffisait pas, cela est accompagné d’une gestion calamiteuse des fonds.
Plan de redressement de la SNEL SA
Au regard de ce tableau décevant, le député Bukasa a sollicité à la représentation nationale de recommander au gouvernement de la République de proposer un plan de redressement de la SNEL SA ; que le gouvernement paie toutes les dettes envers la SNEL SA ; que tous les directeurs qui ont été mis dehors sans respect de la loi en la matière soient réintégrés sans délai ; que la représentation nationale a constaté que le DG de la SNEL SA est incompétent, inefficace et qu’il soit révoqué dans les 48 heures qui suivent de ses fonctions.
La Pros.
*Cette proposition de loi viole toutes les dispositions d'ordre public qui sont à la base du principe de non-discrimination basée sur les origines de la personne, aussi bien en droit national congolais qu'en droit international.
En droit constitutionnel
1) violation de l'article 72 de la constitution qui garantit l'éligibilité à l'élection présidentielle à tout Congolais d'origine. Ceci incluant ceux dont un seul ascendant est congolais, le père ou la mère uniquement, l'autre étant de nationalité étrangère. Il en est de même pour les Congolais par présomption de la loi dont la nationalité des père et mère est inconnue, particulièrement dans les zones de conflits armés où l'on en trouve au sein de plusieurs milliers d'orphelins, victimes de la Guerre à l'Est du pays. La Constitution protège toutes ces catégories de congolais d'origine en leur garantissant l'éligibilité à l'élection présidentielle et l'accessibilité à toutes les fonctions publiques au même titre que les autres congolais, dits de père et de mère.
2) violation de l'article 13 de la constitution qui interdit, à l'égard de tout congolais quel que soit son mode d'acquisition de la nationalité, de voter des lois qui entraineraient une discrimination basée sur les origines familiales, pour ce qui concerne spécifiquement l'accès aux fonctions publiques.
3) interdiction absolue, en vertu de l'article 220, al.2 de la constitution, de toute révision des articles de la constitution, notamment les articles 13 et 72, qui aurait pour effet de réduire les droits de la personne, en l'espèce le droit d'éligibilité à l'élection présidentielle. Les articles précités font partie des dispositions constitutionnelles verrouillées, interdites à toute modification tant que l'Etat congolais existera dans sa forme et sa configuration actuelle. Briser le verrou posé par la constitution elle-même serait ébranler les fondements du contrat social qui lie les congolais et, Partner, compromettre la viabilité de l'Etat qui en est l'émanation.
4) interdiction, en vertu de l'article 219 de la constitution, d'engager, sous quelque prétexte que ce soit, une révision des articles de la constitution lorsque l'état de guerre, l'état d'urgence ou l'état de siège aura été déclaré et tant que dure celui-ci, comme c'est le cas actuellement depuis le 6 mai 2021 au Nord-Kivu et en Ituri.
En droit international
Pourquoi interroger le droit international ? Tout simplement parce qu'en vertu de l'article 215 de la constitution, les traités et accords internationaux régulièrement conclus par le Congo ont une autorité supérieure à celle des lois nationales.
1) violation de l'article 25 du pacte international relatif aux droits civils et politiques. Celui-ci consacre le droit de tout citoyen, sans distinction basée sur son origine Nationale, de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, d'avoir la possibilité d'être élu et d'accéder aux fonctions publiques de son pays.
2) violation de l'article 13 de la charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui garantit aussi le droit de tous les citoyens d'accéder aux fonctions publiques de leur pays.
Les autres sources du droit
1) la coutume internationale et la doctrine la plus avisée se fondent notamment sur l'article 6 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 :
Tous les citoyens étant égaux aux yeux de la loi, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. Ceci ne laisse place à aucune discrimination entre personnes avant un rattachement national avec le Congo, quel que soit le mode d'acquisition de nationalité. Le critère d'éligibilité devant essentiellement être basé sur la méritocratie.
2) les articles 21 de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, 23 de la convention interaméricaine des droits de l'homme et 16 de la convention européenne des droits de l'homme viennent confirmer les principes évoqués supra en matière de non-discrimination entre ressortissants nationaux du Congo.
De ce qui précède, il va de soi que le législateur ne peut pas, sans enfreindre gravement les principes fondateurs de la démocratie et les droits de l'homme internationalement reconnus, décréter l'inéligibilité d'une catégorie de congolais au motif qu'ils ne seraient pas congolais de père et de mère.
Telle est en substance note opinion experte au titre de contribution au débat national sur les initiatives parlementaires afférentes à la proposition de loi Tshiani et à la révision constitutionnelle envisagée.
Fait à Kinshasa, le 11 avril 2023
On en sait un peu plus désormais de prochains pourparlers en République démocratique du Congo dans le cadre de Nairobi IV. Le Haut représentant du Président de la République, Serge Tshibangu, est intervenu sur la radio onusienne pour mieux fixer les esprits. Il a confirmé, à cet effet, que les préparatifs de ce quatrième round de Nairobi se déroulent normalement. Il se tiendra successivement dans les villes de Goma, Beni, Uvira, Bukavu et Bunia.
«Nous sommes en plein préparatif de Nairobi IV. Nous avions eu des sessions de travail au Kenya, du 17 au 20 mars passé, où toutes les parties étaient représentées. Nous avions la partie congolaise, la partie kenyane, le représentant de l’EAC, le représentant du président en exercice de l’EAC ainsi que la MONUSCO. Nous avons eu quatre jours de discussions pour préparer Nairobi IV», a expliqué ce Haut représentant du Chef de l’Etat.
Et de poursuivre, il était question de couvrir les points tels que le contenu même de Nairobi IV, la forme de travail, la manière d’aborder les groupes armés sur base des engagements pris à Nairobi. Ce, avant d’ajouter : « Nous avions aussi discuté de la logistique et du financement, bref de tous les aspects. Aujourd’hui, nous sommes en pleine exécution des préparatifs. Dans les jours qui suivent, nous allons vous informer de la date exacte».
Le Haut représentant de Félix Tshisekedi est revenu également sur la question de l’intégration ou pas du M23 au processus de Nairobi. Sans détours, il a soutenu : «J’aimerais apporter deux précisions : la première, nous ne sommes pas en train de négocier avec le M23. La deuxième précision, ce qu’il faudra se souvenir que tout a été bien défini par le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022. Ce communiqué stipulait le cessez-le-feu immédiat et sans condition du M23, leur retrait des positions et localités occupées jusqu’au Mont Sabinyo pour leur cantonnement et leur désarmement pour entrer dans le processus qui s’en suivra».
Et de lâcher que le tout dépendra du constat fait sur terrain par le mécanisme Ad hoc et les FARDC avant de préciser : «Nous attendons le mécanisme de vérification ad hoc qui va faire la restitution de ce qu’il aura vu sur terrain, vérifier que le M23 s’est réellement retiré vers le Mont Sabinyo. Là il y aura l’identification. Parce que ceux qui vont être cantonnés ne peuvent être que des Congolais. Les Rwandais qui font partie du M23 doivent retourner chez eux».
Emissaire de Tshisekedi auprès de Mnangabwa
Félix Tshisekedi a dépêché vendredi 7 avril dernier, Serge Tshibangu auprès de son homologue zimbabwéen Emerson Mnangagwa. Il était porteur d’une correspondance du Chef de l’Etat en rapport avec l’amélioration de la coopération entre Kinshasa et Harare.
Le Haut représentant du Chef de l’Etat a indiqué, à cet effet, que la RDC envisageait des liens encore plus forts avec le Zimbabwe dans le sens de relancer et de renforcer les liens entre les deux peuples du Zimbabwe et de la RDC».
Emma Muntu
Il va devoir se présenter une fois de plus devant la représentation nationale. Cette fois-là, il sera question pour lui de rencontrer les préoccupations des députés nationaux qui veulent comprendre la problématique de la desserte de l’électricité en Rdc. A l’issue de la plénière de ce lundi 10 avril 2023 dans la salle des Congrès du Palais du peuple, le Directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL SA), Fabrice Lusinde, a sollicité et obtenu un délai de 48 heures pour rencontrer les préoccupations des élus. C’est donc aujourd’hui qu’il va tenter de convaincre les Honorables Députés.
De 78 demandes de parole adressées au bureau de l’Assemblée nationale, 51 députés se sont relayés au prétoire vendredi dernier pour poser des questions de fond sur la problématique de la desserte de l’électricité dans le pays.
Dans la poursuite de ce débat, parmi la vingtaine d’intervenants, un député a voulu savoir pourquoi, lorsqu'il y a un match de football, il y a toujours coupure d’électricité chez le petit peuple. Avant de constater qu’après avoir exercé pendant 7 ans comme Directeur général adjoint de cette entreprise publique, M. Fabrice Lusinde est incapable de relever le défi. « Le DG Lusinde n'a aucun chronogramme, malgré le chapelet de bonnes intentions. Le texte présenté par le DG ne suffit pas, la population a besoin de résultat », a poursuivi un autre député.
Lors de la plénière du vendredi, certains élus du peuple avaient déploré la mauvaise utilisation de différents contrats conclus par la SNEL SA. De leur côté, les députés FCC crient à l’acharnement. « Trop de contrôle tue le contrôle », ont-ils déclaré en substance. Pour le député Matadi Nenga, à la place de produit de l’électricité, la SNEL propose des groupes électrogènes. Alors que la Mauritanie produit 45% de l'électricité, l’Ouganda 42% et le Congo Brazzaville 42%, la SNEL SA ne produit que 19%. Le député Célestin Mbuyu a posé la question de savoir à quel niveau la SNEL compte accompagner le Programme de développement local de 145 territoires (PDL-145 T). Le député national GaelBussaObambule a laissé entendre que le manque d’accès à l’électricité est identifié comme l’une des entraves structurelles au développement socio-économique de la RDC. Il était revenu sur les conséquences néfastes de manque d’électricité stable et de bonne qualité.
Lundi dernier, après ce tour de tables, le DG Fabrice Lusinde a sollicité et obtenu de la plénière un délai de 48 heures pour répondre à toutes les préoccupations soulevées par la représentation nationale. Dans l’entretemps, le rapporteur de la Chambre basse du parlement, le député Joseph LembiLibula annonce, via un communiqué de presse la tenue, ce mardi 11 avril 2023 à 12 heures dans la salle des Congrès, d’une plénière. Avec comme ordre du jour, deux matières, à savoir : examen et adoption de la proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs à l'élevage ; examen et adoption du rapport relatif à la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l'Ordre national des géologues.
MB
Christian Mwando en pleine séance de réarmement moral et idéologiqu*Sous le leadership du Président National et Autorité morale du Parti politique ‘‘ Ensemble pour la République’’, M. Moïse Katumbi Chapwe, la ville de Kalemie, Chef-lieu de la province du Tanganyika, a abrité du lundi 3 au vendredi 7 avril 2023, la première conférence provinciale de l’Ensemble pour la République.
C’est la première du genre à être organisée au Pays depuis la création du Parti en novembre 2020.
Ces assises ont réuni plusieurs centaines des militants qui ont pris d’assaut les installations de la Coordination provinciale sise sur l’avenue Lumumba dans la commune de la Lukuga pendant 5 jours durant.
Cette rencontre avait pour objectif « l’évaluation des activités du Parti, la formation idéologique et communication politique ainsi que les préparatifs des élections de décembre 2023.
A l’ouverture, le Coordonnateur Provincial, l’Honorable Alex Kayembe Katempa a, dans son mot de bienvenue, salué et félicité les invités parmi lesquels les Présidents fédéraux de tous les 6 térritoires de la Province du Tanganyika pour leur participation massive qui traduit et fait preuve du patriotisme et de leur loyauté à l’idéologie du Président National du Parti. Et de poursuivre que ces genres des rencontres se multiplieront sur l’ensemble de la Province.
Aussitôt après les interventions des uns et des autres cadres du Parti tels que l’Honorable Alexis Kayembe Katempa, député provincial élu de la Ville de Kalemie ; l’Honorable Esther Kisimba Lubulu, Députée provinciale élu du territoire de Kalemie ; l’Honorable Jean Manda Kasambala, Député national élu du territoire de Moba à Tanganyika et le Maître Bernard Ngoy, respectivement, Coordonnateur provincial, Coordonnatrice adjointe en charge de la logistique et finances, Haut-Cadre du Parti et Président Fédéral Ville de Kalemie au sein d’Ensemble pour la République et Avocat au Barreau du Tanganyika, les Présidents Fédéraux des territoires ont à leur tour, présenté les activités de leurs fédérations territoriales.
A la fin de cette rencontre, les militants du Parti ont témoigné leur soutien indéfectible à leur autorité morale, Moïse Katumbi Chapwe.
La clôture de la conférence est intervenue le vendredi 7 avril 2023 par l’Honorable Christian Mwando Nsimba Kabulo, Haut-Cadre et Haut-Représentant du Président National au sein du Parti, arrivé le même jour à Kalemie en provenance de Lubumbashi pour cette circonstance aussi accompagné la dépouille mortelle d’un artiste musicien de Kalemie qui, dans son mot de clôture a invité les militants à constance politique et à la vigilance contre la machination Tshiani.
Jonas Kulungwe
*Cadre de l’Union Sacrée de la Nation et troisième personnalité au sein du Regroupement politique Cap pour le Changement (CACH), Tryphon Kin-kiey Mulumba s’est rendu au territoire de Masimanimba, en province du Kwilu, pour fêter la Pâques avec sa base électorale et partisans de sa formation politique, le Parti pour l’Action (P.A). Durant son séjour dans cette partie du pays, soit du 8 au 9 avril 2023, il a prononcé un grand oral accentué autour d’un message d’espoir intitulé « Battons-nous pour la vérité et les valeurs ».
Comme à chacune de ses arrivées, par une foule immense des membres et partisans, Typhon Kin-kiey Mulumba s'est rendu à la messe à la paroisse Saint Maurice, à deux kilomètres de sa résidence.
Venu à la tête d'une délégation, Typhon Kin-kiey, affectueusement appelé Bakala ya Ngolo, partant d'un message d'espoir « Battons-nous pour la vérité et les valeurs », a également, dans son speech du samedi 08 et dimanche 09 avril, interpellé ses compatriotes de cette contrée à lutter contre les mensonges, contre des montages, surtout, à la veille des échéances électorales qui pointent déjà à l'horizon.
«Nous sommes en démocratie, vous avez l'obligation d'être représentés par des dignes fils, les plus légitimes, qui portent votre parole, la parole de la population aux instances de décision, pour la transformation de la vie des congolais», a indiqué Kin-Key Mulumba.
Avant d'insister en ce terme : «Il n'y a que des mensonges. Ils font des choses (actions) ailleurs mais ici, ils ne font rien», dit-il.
Le président du Parti pour l'Action a rappelé que son parti prône pour des valeurs. Il a exhorté ses compatriotes à préserver ou si non de se battre pour l'intérêt de leur région, en se surpassant des choses qu'il a jugé « d'inutiles ». « C'est le combat de votre parti le ‘’P.A’’, le Parti pour l'Action », a-t-il laissé entendre.
TryphonKin-Key a, par ailleurs, rappelé ses siens de les avoir appelé en décembre 2018 à voter pour le candidat président du CACH, Félix Tshisekedi car, il savait, après observation et analyse, qu'il serait le Président de la République.
«N'est-il pas qu'il est président de ce pays en dépôt des propagandes diverses, adverses, de l'hostilité de certains? Faut-il que vous écoutiez des menteurs ?», a-t-il interrogé la séance.
(Avec Opinion-info.cd. La titraille et le lead sont de La Prospérité)