*Il continue à poser des actes de gestion, conformément à l’Ordonnance du Président de la République le nommant. Marcel Bilomba Mbale est et reste respectueux des textes légaux à la SONAHYDROC. ‘’La compétence étant d’attribution, seuls le Président de la République et le Ministre en charge du Portefeuille peuvent déchoir ou suspendre le Directeur Général si les actes de mégestion sont établis. Tout acte posé par un groupe de mandataires passifs relève de l’usurpation de fonction, au regard du Décret N°13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat’’, lit-on, dans un communiqué signé par le Coordonnateur du Bureau du Directeur Général de la SONAHYDROC.
SONAHYDROC
Communiqué de Presse
Le Bureau du Directeur Général de la SONAHYDROC SA, Monsieur Marcellin Bilomba Mbale tient à informer l’opinion tant nationale qu’internationale que le Directeur Général de la SONAHYDROC continue à s’acquitter de ses devoirs normalement et à poser des actes de gestion, en conformité à l’Ordonnance du Président de la République le nommant.
La compétence étant d’attribution, seuls le Président de la République et le Ministre en charge du Portefeuille peuvent déchoir ou suspendre le Directeur Général si les actes de mégestion sont établis.
Tout acte posé par un groupe de mandataires passifs relève de l’usurpation de fonction, au regard du Décret N°13/055 du 13 décembre 2013 portant statut des mandataires publics dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat.
Fait à Kinshasa, le 15 avril 2023
Pour le Bureau du Directeur Général,
Collin Beya
Coordonnateur du Bureau du DG
All Stories
Dans le but de promouvoir l’agriculture, le Ministre national de la recherche scientifique, Gilbert Kabanda Kurengamuzimu, a lancé officiellement la coopérative agricole pilote de Kasha, dans la ville de Bukavu.
Il entend ainsi s’acquitter d’une dette qu’il avait vis-à-vis de son terroir. Gilbert Kabanda affirme avoir été interpellé par le fait qu’aujourd’hui la terre de Kasha, pourtant fertile jadis, est devenue improductive.
A cette occasion, il a rappelé que vers les années 1960, les terres de Kasha nourrissaient non seulement la ville de Bukavu mais aussi, ses produits étaient exportée jusqu’à Bruxelles.
Toutefois, Gilbert Kabanda n’a pas révélé le montant que va coûter la construction de cette coopérative. Il a, du moins, précisé que ces fonds sont issus des émoluments qu’il recevait lorsqu’il était Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants dans l’équipe Sama Lukonde I.
La Pros.
Le Président du Sénat de la RDC, Modeste Bahati Lukwebo, a reçu en audience, ce jeudi 13 avril 2023, dans son cabinet de travail, une forte délégation malienne conduite par Mamadou Satiki Diakite, Président du Haut Conseil des collectivités et des territoires du Mali (HCC). En séjour à Kinshasa, cette délégation malienne a désiré expliquer aux autorités congolaises le bien-fondé du changement de la Constitution malienne actuellement en cours d’élaboration. Mais aussi pour sensibiliser la communauté malienne vivant à Kinshasa, de s’approprier des réformes en cours dans leur pays.
Parmi les réformes en cours figure le changement du parlement actuel du Mali qui n'est composé que de l’Assemblée nationale et qui, au terme de la réforme en cours, comprendra aussi le Sénat. L'objectif étant de doter leur parlement de deux Chambres, aboutissant à un parlement bicaméral.
S’inspirant du modèle congolais, Mamadou Satiki Diakité a mis à profit son séjour à Kinshasa pour recueillir les conseils du bureau du Sénat congolais sur le fonctionnement de cette institution et solliciter son accompagnement dans la mise œuvre de cette importante réforme dans son pays.
Dans une ambiance conviviale, Modeste Bahati Lukwebo et Mamadou Satiki ont échangé des cadeaux pour sceller leur amitié.
Par ailleurs, la délégation malienne a exprimé sa satisfaction de constater que le bureau du Sénat de la RDC respecte le genre avec la présence de 3 femmes sur les 7 membres qui composent le bureau de la Chambre haute du Parlement.
Il faut noter que quelques sénateurs membres de la commission chargée des relations extérieures du Sénat congolais ont également pris part à cette rencontre.
La Pros.
CNDH : une importante délégation de CICR chez Paul N’sapu pour tabler sur une probable collaboration
Les conditions des détenus dans les milieux pénitentiaires était au centre d’un échange entre le président de la Commission Nationale des droits de l’homme, Paul N’sapu et une délégation du comité International de la Croix-Rouge, CICR en abrégé. La rencontre s’est tenue mercredi 12 avril 2023 au siège national de l’institution des droits de l’homme, dans la commune de la Gombe.
C’est Marilize Ackermann, Coordinatrice adjointe en charge de la Détention qui a conduit la délégation, accompagné, entre autres, de Maître Eddy Tshibasu Mpiana, Conseiller Politique de la Cheffe de la Délégation ainsi que M. Minoungou Mahamoudou, Conseiller Régional des Systèmes Pénitentiaires qui est venu rendre visite au président de la CNDH.
Une occasion pour cette dernière de mieux comprendre la mission et le rôle de la CNDH dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de l'homme, mais aussi le travail qu’elle a à faire dans différents lieux de détention à travers la République.
D’après Eddy Tshibasu, Conseiller Politique de la Cheffe de la Délégation, le CICR a reçu mission de suivre la situation des personnes détenues dans les milieux pénitentiaires en RDC. C’est dans ce contexte même qu’il a estimé qu’il y a possibilité d’établir des passerelles de collaboration entre la CNDH et le CICR dans le domaine technique, de renforcement des compétences des membres de la CNDH. De ce fait, les deux parties devront ensemble réfléchir sur comment chacune pourra contribuer utilement à améliorer les conditions de détention dans le pays, a-t-il affirmé.
Après des échanges, Eddy Tshibasu s’est dit satisfait de l’attention portée à la question par le Président Paul N’sapu.
La délégation s’est dite impressionnée surtout par la détermination et la volonté du Président de la CNDH de pouvoir véritablement engager son institution sur cette voie. C’est ainsi qu’elle a dit croire en une bonne collaboration avec la CNDH.
Au cours de cet entretien, le Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, était ainsi assisté de deux de ses collègues, membres de la Plénière notamment, M. Remy-Paul Eale, Coordonnateur de la Sous-commission permanente des droits économiques, sociaux et culturels mais également Mme Gisèle Kapinga Ntumba, Coordonnatrice de la Sous-commission permanente Femme et Enfant.
Nelly Somba
Le Secrétaire Exécutif National de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Thotho MABIKU TOTOKANI, accompagné de son adjoint, Mme Marie-Josée KAPINGA, a effectué une visite de travail à l'entrepôt de la CENI, situé à l'aéroport international de Ndjili.
Cette descente a consisté au démarrage de la vérification de l'état de fonctionnalité des Dispositifs Électroniques de Vote (DEV), pour la tenue des prochains scrutins qui commenceront dès décembre de l'année en cours.
À l'issue de ladite visite, le Secrétaire Exécutif National de la CENI a fixé l'opinion sur le bien-fondé de cette opération :
"Je suis venu avec mon adjointe effectuer une visite ici pour s'assurer du démarrage des travaux relatifs à la fonctionnalité de nos Dispositifs Électroniques de Vote. Les équipes qui sont en place vont vérifier les équipements qui posent problème et chercher comment les mettre à jour, pour qu'ils puissent fonctionner normalement. Et je précise aussi que nous allons changer la partie Software pour l'adapter à l'évolution technologique, parce que 4 à 5 ans après la tenue des dernières élections, il s'avère important de mettre à jour nos Dispositifs Électroniques de Vote (DEV). C'est pour dire que les élections sont une évidence cette année comme ne cesse de le dire le Président Denis KADIMA".
Avant de poursuivre : "Nos techniciens travaillent avec le fournisseur de ces équipements à savoir, MiruSystems. Comme vous le savez, la CENI a des ingénieurs qualifiés, qui ont une grande expertise concernant la fonctionnalité de ces machines. Ensemble avec ceux de Miru, ils vont faire ce travail dans un bref délai pour nous certifier sur l'état de toutes les machines qui sont dans cet entrepôt, par la suite, cette opération va s'étendre dans les Hubs principaux que nous avons sur toute l'étendue de la République".
Il convient de souligner qu'après l'aéroport international de Ndjili, le Secrétaire Exécutif National de la CENI et sa suite, ont pris la direction de l'avenue des Poids lourds dans la commune de Limete où ils ont visité le grand entrepôt central de la CENI, pour voir l'état d'avancement des travaux en cours d'exécution.
En rappel, c'est en 2022 que la CENI a procédé au dernier test de fonctionnalité des équipements au cours duquel, elle a trouvé moins de 3 % des Dispositifs en panne sur plus de 9 000 machines contrôlées à l'entrepôt de l'aéroport international de N'Djili.
CELLCOMM/CENI
La chambre basse du Parlement innove en touchant aux mœurs alimentaires prisées par bon nombre de Congolais. C’est l’initiative du député national Boris Mbuku Laka. Il a proposé, à cet effet, à l’Assemblée Nationale loi portant interdiction de consommation de la viande des animaux domestiques comme le chien et le chat sur toute l’entendue nationale.
Dans sa démarche, cet élu du peuple propose une peine de 10 à 20 ans de prison pour ceux qui seront attrapés en train de manger publiquement la viande des animaux de compagnie dont le chien et le chat. Cette initiative selon lui, s’inscrit dans le cadre de la préservation des espèces d’animaux de compagnies menacées de disparition.
“ Dans la proposition de loi, il y a un chapitre consacré à la protection des animaux. Parce que l’éléphant est protégé, pourquoi pas d’autres animaux comme les animaux de compagnie. Chers collègues vous avez des animaux de compagnie qui sont en voie de disparition, c’est le cas du chat, du chien … Nous devons trouver dans la loi les dispositions relatives à l’interdiction formelle de manger publiquement la viande du chien. Quiconque est trouvé en train de manger publiquement la viande du chien est coupable d’une peine allant de 10 à 20 ans de servitude pénale ”, propose le député Boris Mbuku Laka.
Les Chinois dans le viseur ?
La communauté chinoise est l’une de plus importante en République démocratique du Congo. Il est normal dans leurs habitudes alimentaires de consommer la viande de chien. Elle se trouve sous le coup de cette proposition de loi de condamnant sa consommation. L’examen au parlement devra suivre son cours jusqu’à sa publication par le Chef de l’Etat, si elle est adoptée.
Cependant, les Kinois sont loin d’oublier le drame du chien qui avait dévoré un enfant à Ndjili. C’est là que se pose le problème de la garde de cet animal de compagnie à travers la capitale et dans les provinces. Les chiens errent dans toutes les rues de Kinshasa en quête de nourriture. Les propriétaires qui ne peuvent plus subvenir aux besoins de cet animal de compagnie, se complaisent de cet abandon. Par ce fait, cet animal de compagnie qui ne suit presque plus l’évolution de ses vaccins, devient un danger public.
L’Assemblée doit, pour ce, prendre en compte tous les aspects sur le retombées de cette loi en dépassionnant le débat avant de s’assurer surtout que les propriétaires de ces animaux de compagnie disposent des moyens suffisants pour les entretenir.
Emma Muntu
Déclaration des membres du réseau des femmes leaders pour l'accès à la parole, en collaboration avec le réseau des jeunes agents de changement de l’union africaine suite aux bavures policières enregistrées lors du démantèlement d'un réseau des prostituées à Kinshasa
Le Réseau des Femmes Leaders pour l'accès à la parole (RFLAP), en collaboration avec le Réseau des Jeunes Agents de Changement de l’Union Africaine(JACUA) et les Organisations de Défense des Droits des Femmes(ODDF), ont suivi avec indignation une vidéo circulant depuis dimanche 9 avril dernier sur les réseaux sociaux, montrant le démantèlement d'un réseau des filles prostituées filmées par des éléments de la Police congolaise et obligeant à ces dernières à se dénuder devant leur caméra.
Selon des informations en notre possession, ce réseau des prostituées pratique la partouze chaque nuit dans une résidence privée, quelque part dans la ville de Kinshasa.
Une pratique non autorisée par le législateur congolais et condamnée dans l'article 172 du code pénal Congolais livre 2, qui stipule que : "Quiconque aura attenté aux mœurs en excitant, facilitant ou favorisant pour satisfaire les passions d'autrui, la débauche ou la corruption des personnes de l'un ou de l'autre sexe âgées ou apparemment âgées de moins de 21 ans, sera puni d'une servitude pénale de 3 mois à 5 ans et d'une amende".
Reconnaissant que la prostitution et le proxénétisme font parties des pratiques illicites qui contribuent gravement à la dépravation des mœurs au sein de la société congolaise, ceux qui l’appliquent doivent répondre de leurs actes.
Qu'à cela ne tienne, l'interpellation des éléments de la Police Congolaise ne pouvait en aucun cas toucher à la vie intime des personnes arrêtées, comme le garantit la Constitution congolaise dans son article 16 qui dit : « La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.
Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire ».
Tout en désapprouvant les pratiques illicites qui vont en l'encontre de nos us et coutumes, le RFLAP, une organisation de défense des droits des femmes en collaboration avec le Réseau JACUA, condamnent sévèrement l'acte ignoble et barbare posé les agents de la police nationale congolaise, censés protéger les personnes et leurs biens en se référant aux principes de la présomption d’'innocence considérée comme règle et l'arrestation comme une exception.
Par ailleurs, le RFLAP et le Réseau JACUA soulignent que cette bavure policière à l'égard des femmes prostituées obligée à se faire filmer nues devant la Caméra, entre dans la violation du Code du numérique (Cfr. article 360) récemment promulgué par Son Excellence, Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
A cet effet, le RFLAP et le Réseau JACUA invitent les Ministres :
- Du Genre, Famille et Enfant et de la Culture et Arts, de promouvoir la vulgarisation des dispositions juridiques interdisant des pratiques de vente de sexe dépravant les mœurs et portant atteinte aux valeurs traditionnelles et culturelles congolaises ;
-Des Droits Humains et Garde de Sceaux, de veiller à la protection et l'application des droits humains violés par les Auteurs de ces actes ignobles ;
-De la Justice, d'assurer une justice équitable à l'égard des auteurs des actes répréhensibles du côté de la Police Nationale Congolaise et des femmes du réseau des prostituées ;
- De l'intérieur et Sécurité, d'assurer le sens du professionnalisme auprès des agents de la police, qui sont censés protéger les personnes et leurs biens. Fait à Kinshasa, le 13 avril 2023
Gustave Cibangu Mukendi
Coordonnateur du Réseau
JACUA
Grâce Mambu Kangundu
Coordonnatrice nationale
RFLAP
Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, a reçu ce mardi 11 avril une délégation des candidats magistrats. Quelques heures plus tôt ils étaient dans la rue, faisant un sit-in qui en réalité n'avait aucune raison s'ils étaient venus s'informer à la source au sujet de leur situation. Contrairement à ce qui est véhiculé par des allégations des personnes mal intentionnées, le processus de nomination de nouveaux magistrats suit son cours et tend vers la fin.
Pour que les candidats présents dans la salle d'audience ne fassent pas le saint Thomas, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a même fait lire les titres des dossiers contenus dans son signataire : le rapport de contrôle y est et la proposition d'ordonnance de nouveaux magistrats aussi y est. Parmi les revendications de ces candidats venus essentiellement des provinces lointaines figurait notamment le prétexte selon lequel ils étaient bloqués à Kinshasa après le contrôle.
Ce qui est totalement faux. Le porte-parole des candidats, Kasongo Idriss Héritier, a reconnu que personne ne les bloquait dans la capitale et qu'ils y étaient restés juste par mesure de prudence.
En quelques mots et avec la plus grande précision, le Président Kamuleta a expliqué à ses interlocuteurs les différentes étapes conduisant à la signature par le Magistrat suprême qu'est le Chef de l'Etat de l'ordonnance relative à la nomination de nouveaux magistrats.
Toutes les dispositions ont été prises pour que les critères soient respectés.
Ainsi, ne suffit-il pas de réussir au concours de recrutement, encore faudra-t-il avoir le diplôme d'Etat en amont, mais aussi les autres titres académiques en ordre au moment de l'épreuve.
L'autre critère et non de moindre a été l'âge.
Des équipes de contrôle étaient sur terrain aussi bien aux services de l’EPST que de différents établissements d'enseignement supérieur pour l'authentification des documents.
Le patron du CSM a précisé aussi que la formation de nouveaux magistrats interviendra après nomination.
Magistrat depuis 33 ans, le Président Kamuleta n'a pas manqué de fustiger l'attitude de certains candidats qui se sont illustrés dans des injures gratuites vis-à-vis de la hiérarchie dans les réseaux sociaux notamment, sur WhatsApp. Pour Monsieur Dieudonné Kamuleta, il n’y a pas de place pour l'ivraie dans la magistrature.
Le Président du CSM tient, en effet, à redorer l'image de la Magistrature, ce corps noble de la nation.
Avec la Cellcom/Cour Constitutionnelle
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accueilli le président de la confédération helvétique, Alain Berset, ce jeudi 13 avril 2023 en matinée, au Palais de la Nation. Après l'exécution des hymnes nationaux de deux pays, le passage du détachement des troupes en revue et une prise de photos pour immortaliser ce moment, les deux chefs d'État ont eu un entretien en aparté d'environ une heure avant d'élargir ce tête-à-tête à leurs collaborateurs respectifs.
A l'issue de cette rencontre, ils ont tenu un point de presse au cours duquel les deux Présidents ont répondu aux questions des journalistes accrédités pour la circonstance.
Réagissant à la question d'un journaliste, le Chef de l'Etat Congolais a déclaré d'un ton péremptoire : «Il n'y aura pas de négociations politiques avec le M23 !». Et de renchérir que la seule option pour ces terroristes est leur inscription au Programme DDRCS afin de se réintégrer dans la vie civile.
En conclusion, le Président Tshisekedi a déclaré avoir bon espoir de voir le retrait de ces forces négatives s'accélérer.
Notons que l'agenda de l'hôte de marque du Président Félix Tshisekedi prévoit un séjour à Goma et à Bukavu où il compte toucher du doigt la réalité de la catastrophe humanitaire issue de l'agression barbare et injuste nous imposée par le Rwanda. Ceci à quelques jours de l'accession de la Suisse à la présidence du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
La Pros.
Vers la fin du règne de ceux qui pensaient avoir le monopole de la manipulation sur la toile. Le Gouvernement de la République, à travers le Ministère du Numérique que chapeaute le Professeur Cashmir Ebarande Kolongele, a pris la juste mesure de doter le pays d’un Code du numérique. Il s’agit, en fait, d’une règlementation aux standards internationaux qui vise l’encadrement du secteur numérique congolais en recherchant un point d’équilibre entre, d’une part, les principes de liberté dans le cyberspace et, d’autre part, la protection de la vie privée, la sécurité des échanges et des transactions, le progrès social, la transparence ainsi que le renforcement de la bonne gouvernance.
Ce même code du numérique prévoit des dispositions qui exposent les fournisseurs des fakenews et autres dérapages sur la toile aux sanctions. Cas de ceux qui diffusent des images obscènes, insultent gratuitement et mènent des campagnes de sape, surtout contre les dirigeants. Tels sont les signaux forts annoncés par le Ministre Désiré Cashmir Eberande et son collègue Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, au cours d’un briefing qu’ils ont conjointement animé, jeudi 13 avril 2023, sur les antennes de la Radiotélévision nationale congolaise.
D’après Cashmir Eberand, ce code comprend plusieurs types de services et d’activités numériques notamment, les plateformes numériques, le service de stockage et traitement des données, les prestataires de service de confiance, le commerce électronique, l’archivage électronique et l’administration électronique. Son apport est tel qu’il va permettre, par exemple, la conservation des données électroniques, aussi bien au niveau du Gouvernement qu’à travers tous les secteurs de la vie nationale, privés comme publics. Outre le livre préliminaire, il comprend 5 livres. Le premier concerne les services numériques ; le deuxième est consacré aux écrits, outils électroniques et des prestataires de services de confiance ; le troisième livre aborde les contenus numériques ; le quatrième livre consacré à la sécurité et à la protection pénale des systèmes informatiques ; le cinquième et dernier livre concerne les dispositions diverses, transitoires et finales.
Patrick Muyaya a laissé comprendre que le pays aura beaucoup à gagner à travers cette nouvelle règlementation, qui n’est autre que le fruit de la volonté politique du Président Félix Tshisekedi de mettre la RDC sur la même orbite que les pays développés en matière du numérique. «Le numérique est un secteur transversal qui s’occupe de tous les domaines. Si vous allez dans les mines, si vous allez dans les infrastructures, si vous allez partout, tout passe par là, le numérique, la digitalisation. Nous sommes engagés dans un processus qui requiert d’importants investissements. Je pense que, comme le Président de la République lui-même le disait, il faut faire du numérique un levier d’intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et du progrès social. Donc, nous sommes dans cet objectif. Nous payerons le coût parce que lorsque nous serons en mesure de contrôler toutes ces données, il y a tant d’autres applications qui peuvent se faire et tant d’autres bénéfices qui peuvent être générés dans ce secteur. C’est une priorité sur laquelle nous travaillons», a souligné le Porte-parole du Gouvernement…
La Pros.