Les journalistes congolais, toutes rédactions et modes de diffusion confondus, devront désormais prester rien qu’en faveur de l’amélioration de l’image de la République Démocratique du Congo.
La certitude de cette assertion, nous la voulons fondée sur l’actuelle loi dite ‘’Muyaya’’, fixant, avec ses 141 articles, les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Il s’agit donc pour les journalistes congolais de se livrer désormais à une nouvelle praxéologie journalistique qui devra aller de pair avec l’axe 8 du programme du gouvernement intitulé : ‘’Communication et médias’’. Il est question désormais pour les chevaliers de la plume et de la voix congolais de faire de leurs prestations journalistiques le tremplin du réajustement à la hausse de la valeur faciale de la République Démocratique du Congo. Les tenants de la plume et du micro congolais seront désormais face à la redevabilité de l’action gouvernementale dans le cadre à la fois de l’implémentation de la Bonne gouvernance et de la consolidation la démocratie en République Démocratique du Congo.
All Stories
Le Vice-premier ministre et ministre en charge de l'Intérieur et sécurité, Kazadi Kankonde Peter, a mis fin au désordre qui a élu domicile depuis quelques temps au sein de l’Assemblée provinciale. Le gouverneur de cette province a dû faire face à cinq motions de censure des députés provinciaux de cette province. Le patron de la sécurité intérieure en République démocratique du Congo a décidé d’en finir en sursoyant, jusqu'à nouvel ordre, à la tenue des plénières à l'hémicycle de l'Assemblée provinciale du Sud-Kivu ou à tout autre endroit de la ville de Bukavu.
Dans un message télégramme rendu public depuis samedi 15 avril dernier et adressé aux présidents de deux bureaux parallèles et à tous les députés de cette province, le Vice-premier ministre de l'Intérieur dit avoir constaté une crise à l'organe délibérant du Sud-Kivu avec notamment deux bureaux parallèles. Il a, par ailleurs, justifié sa décision par le souci de prévenir l'ordre public avant d’inviter les animateurs de deux bureaux et les élus à rejoindre Kinshasa pour une consultation.
Il est dit dans ce télégramme : “Au regard de la crise constatée au sein de l’organe législatif provincial de la province du Sud-Kivu consécutive à l’élection de deux bureaux intervenus, l’une à l’hôtel Ruzizi et l’autre à l’hémicycle de l’Assemblée provinciale; considérant deux communiqués émis par les deux bureaux le vendredi 14 avril 2023 invitant les honorables députés provinciaux à la séance plénière au même endroit et à la même heure”, a-t-il écrit avant de poursuivre : “Ainsi, pour prévenir tout trouble à l’ordre public, surseoir à toute tenue des séances plénières aussi bien à l’hémicycle de l’Assemblée provinciale qu’à tout autre endroit de la ville jusqu’à nouvel ordre”.
Pour rappel, le jeudi 13 avril dernier, il s’est tenu dans cette province, deux plénières parallèles avec des résolutions opposées. L'une tenue au siège de cet organe délibérant avec un groupe de députés ayant rejeté la motion de censure contre le gouvernement Ngwabidje en se disant acquis à la stabilité des institutions provinciales.
Tandis qu’un autre groupe, près de 26 députés sur les 48 que compte l'Assemblée provinciale, a organisé pour sa part une plénière à l'hôtel Ruzizi par peur des menaces du premier groupe et a adopté une mise en accusation contre le gouvernement Ngwabidje. Ce samedi, les deux bureaux parallèles invitaient les députés à l'hémicycle et à la même heure pour deux plénières différentes.
Déjà le vendredi dernier, des accrochages entre les deux groupes des députés ont été signalés à l'hémicycle lorsque le président de l'un des bureaux a sollicité les honneurs de la police.
Emma Muntu
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) tient, depuis ce lundi 17 avril 2023, une formation à l’intention de ses contrôleurs et inspecteurs. Ce, conformément à la loi n°16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale, et de l’arrêté n°141/4 du ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale. Afin de pallier aux problèmes de fraude et de la malice de certains employeurs, les futurs OPJ devront faire preuve de professionnalisme pour permettre à la CNSS d’accomplir sa mission.
Ayant présidé cette cérémonie d’ouverture, le Directeur Général de la CNSS, Charles Mudiay, a fait savoir aux contrôleurs que dans l’exercice de leurs attributions, ils ont l’obligation de veiller au strict respect de la conformité des actes des assujettis à la légalisation sociale en vigueur. A ce titre, il leur a rappelé qu’ils sont censés agir selon les règles de l’art, en maitrisant les différentes procédures prévues en la matière. Raison pour laquelle, ils devront bien assimiler toutes les notions au cours de cette formation qui fera d’eux des OPJ qualifiés et compétents.
«Chacun de vous, à l’issue de cette session de cette formation, doit donner le meilleur de lui-même pour contribuer à la réalisation des assignations qui seront données à nos centres de gestion d’attache à l’occasion de la signature dans les prochains jours des contrats de performances».
Pour sa part, la Directrice de Recouvrement, Madame Lina Lukiana, a relevé des observations faites dans les chefs de certains employeurs, traduites par des comportements inciviques et frauduleux. Les concernés refusent de faire immatriculer les travailleurs, usent de la minoration des effectifs et de l’assiette de cotisation sociale, freinent le bon déroulement des contrôles, et empêchent aux contrôleurs ainsi que les inspecteurs d’accéder à leurs locaux.
Ces comportements, a-t-elle souligné, ont pour conséquence de priver aux travailleurs la sécurité sociale qui leur est due et garantie par l’Etat.
Madame Lina Lukiana a soutenu que la CNSS devra y veiller après cette formation.
Dans son adresse, Liliane Lukiana a saisi cette occasion pour remercier le DG pour cette initiative tant attendue, qui qualifiera des inspecteurs et contrôleurs au titre d’OPJ, et leur permettra d’exercer leur mission de contrôle en toute efficacité à l’égard des employeurs.
Au terme de son message, elle a affirmé que cela permettra à la CNSS d’élargir sa couverture sociale et de maximiser ses recettes pour une prise en charge des travailleurs assujettis.
Il y a lieu de rappeler que la CNSS est un établissement de l’Etat, qui a pour mission d’organiser et de gérer le régime général de sécurité sociale en RDC, qui prend en charge les risques professionnelles pour les prestations en cas d’accident de travail et de maladies professionnelles, les allocations prénatales, familiales, ainsi que la branche de pension pour les prestations d’invalidité, vieillissement et de survivant.
Niclette Ngoie
C’est sous le haut patronage du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, que le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS) coordonné par M. François Mwamba va organiser, jeudi 20 avril 2023, la toute première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier en République démocratique du Congo. Ce grand évènement se déroulera à l’Hôtel du Fleuve, dans la commune de la Gombe.
Il sera question, pour les participants à cette première réunion du cadre national, de discuter sur des stratégies pouvant aboutir à la mise en place d’un cadre de dialogue permanent et participatif entre les acteurs impliqués dans la gestion des secteurs extractifs (pétrolier et minier).
Il convient de rappeler que lors de la rencontre de restitution des conclusions issues de Tables rondes provinciales (Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu) sur la gouvernance minière artisanale en République démocratique du Congo, du 24 au 26 mai 2022, à Kinshasa, les participants se sont vivement prononcés pour la mise en place d’un Comité national de suivi des activités minières afin de fédérer les résolutions des Comités provinciaux de suivi des activités minières.
Le 15 juillet 2022, au cours d’un point de presse à Kinshasa, le président de la Chambre des mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a réitéré la même préoccupation en appelant à l’institutionnalisation d’une plateforme de concertation trimestrielle entre le Gouvernement, le secteur minier et la Société civile. C’est dire que le rendez-vous de ce jeudi mérite toute l’attention possible étant donné l’importance du secteur minier dans le processus de développement du pays, sous le règne du Président Tshisekedi, qui entend offrir à tout congolais la fierté d’appartenir à un pays-solution.
Israël Mpoyi
COMMUNIQUE DE PRESSE
Mise en place du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier pour un dialogue permanent et participatif
Sous le haut patronage du Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Conseil président de veille stratégique (CPVS) organise la première réunion du cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier en République démocratique du Congo, le 20 avril 2023, à Congo Fleuve Hôtel. La mise en œuvre de ce cadre de concertation vise à instaurer un dialogue permanent et participatif entre tous les acteurs impliqués dans le gestion des secteurs extractifs en RDC.
Constat de carence
Depuis la signature du Décret n°14/005 du 19 février 2014 portant création, organisation et fonctionnement de la plateforme de suivi du dialogue participatif du secteur des industries extractives en République démocratique du Congo, les parties prenantes à cette structure ne s’étaient jamais réunies.
Lors de la rencontre de restitution des conclusions issues de Tables rondes provinciales (Ituri, Nord-Kivu et Sud-Kivu) sur la gouvernance minière artisanale en République démocratique du Congo, du 24 au 26 mai 2022, à Kinshasa, les participants se sont vivement prononcés pour la mise en place d’un Comité national de suivi des activités minières afin de fédérer les résolutions des Comités provinciaux de suivi des activités minières.
Et le 15 juillet 2022, au cours d’un point de presse à Kinshasa, le président de la Chambre de mines de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a réitéré la même préoccupation en appelant à l’institutionnalisation d’une plateforme de concertation trimestrielle entre le Gouvernement, le secteur minier et la Société civile.
Face à ce constat de carence, il a donc fallu penser à une structure appropriée pour reprendre l’initiative. Et au regard de ses missions, le CPVS est à même de jouer ce rôle, car il est le trait d’union entre le Cabinet du Chef de l’État, les services spécialisés de la Présidence de la République, le Gouvernement, les exécutifs provinciaux, et les institutions, les organismes, les associations, etc.
Pour rappel, le Gouvernement a pris l’engagement, à travers le pilier 5 de son programme d’action 2021-2023, d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour réaliser le bien-être des populations.
Transparence et redevabilité
C’est ainsi que le Président de la République a lancé l’initiative de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif, de récupération et de restitution des ressources, objets de litiges étrangers.
De toute évidence, la mise en œuvre de cette initiative nécessite l’implication des parties prenantes, à savoir le Gouvernement, la Société civile et les opérateurs de l’industrie extractive. Quoi de plus normal que la coordination de cette initiative soit confiée au CPVS pour des raisons d’expertise.
L’initiative présidentielle poursuit un objectif : renforcer la responsabilité sociétale des entreprises minières, améliorer la gouvernance minière et maximiser les revenus miniers par une meilleure gestion de la redevance minière, des recettes des ventes à l’exportation et des autres principaux droits et taxes.
La mise en place d’un cadre de concertation réunissant les principaux opérateurs miniers de la République démocratique du Congo, les services publics et spécialisés de l’État, les entités territoriales décentralisées (ETD), les organisations de la Société civile et les partenaires techniques et financiers du Gouvernement.
La première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier, qui réunira, le 20 avril 2023, au Fleuve Congo Hôtel, plus de 150 participants, permettra de discuter des défis de la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RDC : causes et pistes de solution.
À propos du CPVS
Le CPVS est un service spécialisé au sein de la Présidence de la République, créé par l’Ordonnance n° 20/013 ter du 19 mars 2020 et placé sous l’autorité directe du Président de la République, Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La principale mission du CPVS consiste à suivre et évaluer la mise en œuvre des engagements du Chef de l’État repris dans le programme d’action du Gouvernement.
Plus précisément, le CPVS est chargé de formuler à l’attention du Président de la République des recommandations susceptibles d’améliorer la mise en œuvre effective de ses engagements, en élaborant à l’occasion des stratégies destinées à les appliquer effectivement ; de mettre en place un mécanisme d’alerte et de surveillance de la qualité des résultats issus de l’action gouvernementale afin de renforcer l’engagement de vaincre la pauvreté dans le pays ; d’étudier divers mécanismes d’accompagnement de l’action du Chef de l’État en vue du positionnement et de la qualification aux différents mécanismes et opportunités de financement dans le but d’atteindre les objectifs du développement durable au profit de la population ;
Le CPVS est également chargé d’identifier les difficultés qui apparaissent dans la mise en œuvre des politiques publiques, des réformes et des principes de bonne gouvernance afin de contribuer à la recherche d’une solution en proposant à l’occasion des axes prioritaires et des approches innovantes d’intervention visant l’amélioration des conditions de vie de la population congolaise ; et mettre en place des stratégies de mobilisation des citoyens sur leur participation aux actions du Président de la République.
*La question de la gouvernance est vivement posée à l’ARSP. Dans un mémo, les agents ayant requis l’anonymat, pour des raisons évidentes liées notamment, à leur propre sécurité et protection, recensent, tout calcul fait, dix-huit faiblesses congénitales dans la conduite actuelle des affaires au niveau de cette structure ayant mission essentielle, l’encadrement de la sous-traitance en RD. Congo. Tirant la sonnette l’alerte, ils crient, presqu’à veau l’eau, envers le Chef de l’Etat, pour l’inviter à rectifier le tir, dès à présent. Bien plus, ils en appellent à la désignation, à la tête de l’ARSP, d’un des fils maison qui, selon eux, maîtriserait mieux les arcanes de la gestion sur le plan purement technique. A les en croire, toutes ces questions-là sont tellement techniques, transversales et sensibles qu’elles nécessitent, au préalable, pour leur gestion efficiente, des personnes qualifiées que la sous-traitance ne soit pas vouée d’avance à l’échec. Déjà, ils reconnaissent et saluent les efforts de Félix Tshisekedi qui, depuis son avènement aux commandes du pays, n’a cessé de prôner la montée en puissance d’une classe moyenne en RD. Congo, pour repousser jusqu’à leurs derniers retranchements, les velléités les plus irrédentistes de la pauvreté ambiante par des mesures structurantes et calquées sur des modèles de l’orthodoxie financière ainsi que de la transparence, conformément aux normes préétablies dans ce secteur névralgique de la vie nationale.
Dans le mémo repris, in extenso, ci-dessous, ils le disent en des termes et en indiquent ouvertement toutes les raisons. A le lire, il y a lieu de prendre tout au sérieux. Il y a urgence et, même, la nécessité. Où est Félix Tshisekedi ? Car, ici, il est appelé à ouvrir l’œil et le bon.
MEMO
Depuis la mise en place des nouveaux mandataires à l'Autorité de Régulation de la Sous- traitante dans le secteur Privé, il a été relevé aussi bien en interne, au sein de l'ARSP, qu'en externe, parmi les sous-traitants congolais, des plaintes liées essentiellement à sa gouvernance actuelle.
L'ARSP, il faut le rappeler, a pour mission essentielle de permettre l'accès des opérateurs économiques congolais aux chaines des valeurs des entreprises principales dans tous les secteurs de la vie nationale. Et, en accomplissant cette mission essentielle, I'ARSP permet de rendre compétitives les PME congolaises, de promouvoir la main d'œuvre nationale mais aussi et surtout de créer une classe moyenne congolaise.
Cependant, l'atteinte de ces objectifs nécessite un leadership technique à la tête de l'ARSP compte tenu de la technicité des questions qui sont soulevées par la sous-traitance. La technicité de ces questions est incompatible avec des pratiques politiques et des slogans.
L'ARSP dans sa gouvernance actuelle semble s'écarter de ses missions et même tend à devenir une instance politique alors que les textes réglementaires font d'elle un établissement public à caractère administratif. Malheureusement, le Directeur Général actuel, par ses agissements s'éloigne dangereusement de ces objectifs et amoindrit toutes chances pour voir émerger la classe moyenne congolaise selon la vision du Chef de l'Etat de créer des millionnaires congolais. Parmi les reproches qui lui sont faits, nous relevons ce qui suit :
1. Incapacité de faire la démarcation entre ses charges de mandataire public et ses charges extra professionnelles d'homme d'affaires ou d'homme politique.
2. Mission de service en Afrique du Sud avec des personnes ne faisant pas partie du personnel de l'ARSP dont un sénateur et son épouse ainsi qu'une équipe personnelle de communication. Les ordres de mission peuvent en témoigner.
3. Mission de service à Lubumbashi pour son enrôlement et déplacement avec la même équipe personnelle de communication en percevant des frais de mission à l'ARSP.
4. Mission de service programmée pour le Canada avec seulement 3 agents ARSP sur les dix membres de la délégation, Les directions ARSP concernées n'étant pas prises en compte. Faute d'autorisation préalable de l'Autorité de tutelle, cette mission qui a occasionné une perte sèche d'environ 100.000 USD et dont la composition ne comptait que 3 agents ARSP sur les 10, a été annulée.
5. Non délivrance des attestations d'enregistrement pour des raisons inavouées et ce, malgré l'orientation donnée par le Ministre de tutelle de continuer avec les enregistrements. Le but poursuivi en sous-mains semble être de limiter l'accès aux activités de sous-traitance aux seules sociétés contrôlées par des intérêts particuliers. Ce qui est contraire aux missions de l'ARSP. Il faut indiquer ici que c'est par la délivrance des attestations d'enregistrement que l'ARSP permet la mise en œuvre de la Loi sur la sous-traitance en offrant ainsi la possibilité aux sous-traitants éligibles de postuler aux appels d'offre et partant d'accéder aux marchés.
6. Déficit managérial se traduisant notamment par l'absence de feed-back des dossiers transmis à la Direction Générale par les Directions. Le paiement tardif des salaires de façon délibérée, le non traitement des dossiers importants et la léthargie dans le traitement d'autres en dépit de leur importance, sans oublier la gestion par WhatsApp ;
7. Les états des lieux mis à sa disposition lors de la remise et reprise avec son prédécesseur n'ont jamais fait l'objet de feed-back mettant ainsi en mal la continuité des services ;
8. Depuis sa nomination il y a 5 mois, arrivées rares au bureau et généralement en fin de journée, retenant même des femmes mariées jusqu'à des heures tardives, instruisant souvent de lui faire suivre les dossiers, qui de surcroit restent sans suite, dans des restaurants dont le Restaurant 37, son QG, sans tenir compte du caractère sensible de certains dossiers.
9. Le peu de temps qu'il reste au bureau est consacré essentiellement au montage et à la visualisation, avec son équipe de communication, des images vidéo des différentes rencontres auxquelles il prend part l'affichant aux cotés soit du Chef de l'Etat, soit des autres Autorités pour son marketing personnel.
10. Trafic d'influence et intimidation des cadres de direction en arguant qu'il répond uniquement du Chef de l'Etat qui est la seule personne pouvant changer une décision prise par lui, ignorant ainsi l'Autorité de tutelle et celle du Conseil d'Administration. Cela s'illustre entre autres par sa détermination à imposer la réintégration d'un ancien Directeur provincial, licencié pour des faits graves d'abandon de poste reconnus et confessés par l'intéressé, d'abus de confiance et de mensonges avérés
11. Menaces persistantes de procéder à la mise en place des cadres de direction dont il ne connait l'apport dans le fonctionnement de la structure avec ferme promesse de mettre à l'écart les Directeurs qu'il estime ne pas être de son obédience pour les remplacer par les siens qu'il compte engager au mépris des procédures internes.
12. Politisation de la structure et instauration d'un régime de terreur en son sein s'illustrant par l'affichage des panneaux publics à travers la ville et la présence dans le bâtiment abritant les services administratifs de l'ARSP, sa garde personnelle constituée des hommes armés en civil ainsi que des éléments de la Garde Républicaine.
13. Instauration d'un clientélisme qui ne dit pas son nom où les gens venus avec lui s'adonnent à des activités d'espionnage et de dénonciation installant ainsi un climat délétère de méfiance mutuelle, de manque de confiance entrainant la démotivation du personnel.
14. Manque de considération à l'égard des Directeurs et autres cadres qu'il convoque à des heures qu'il ne respecte pas pour soit être reçus entre 19 et 22h00 ou pour ne pas être reçus du tout mettant ainsi en mal le fonctionnement des services, leurs animateurs étant obligés de rester dans la salle d'attente durant des heures interminables même les jours fériés.
15. Tenue des réunions sans ordre du jour.
16. Mauvaise affectation des ressources à des missions sans réel impact sur les objectifs essentiels de l'ARSP comme la grosse délégation d'environ 30 personnes à INDABA en Afrique du Sud et des campagnes publicitaires sur des panneaux publics et dans les médias sans impact sur la marche de l'ARSP.
17. Signature des accords et protocoles d'accord aux contenus inconnus de l'ensemble du personnel avec des ministres au niveau central (Mines, Justice, ITPR) en lieu et place de son Ministre de tutelle. C'est également le cas du Protocole d'accord signé dernièrement avec la FEC où un sentiment de brader les attributions de l'ARSP lui fixées par le Législateur plane dans les esprits de tous à en croire le discours du Président du patronat.
18. Non maîtrise des enjeux de la sous-traitance et des options essentielles pour atteindre les objectifs fixés par la Loi.
De ce qui précède, dans l'intérêt de la République en général et de l'ARSP en particulier, nous recommandons :
(i) La désignation à la tête de l'ARSP des fils maison qui maitrisent les questions techniques très pointues, transversales et sensibles liées à la sous-traitance non seulement pour ne pas vouer à l'échec les efforts inlassables fournis par le Chef de l'Etat en vue de la création d'une classe moyenne congolaise mais aussi et surtout pour ne pas décevoir les attentes de la population qui mise sur cette classe moyenne, gage de la création des emplois durables en sa faveur.
*Désormais, les femmes Progressistes n’accepteront plus d’être reléguées au second rang, bien loin des instances de prise des décisions tant que pour la gestion quotidienne de la Res Publica que pour son avenir. Très mobilisées en grappes féminines derrière Samy Badibanga Ntita, l’ex-Premier Ministre, l’ancien Premier Vice-Président du Bureau du Sénat et, actuellement, Sénateur et Leader de Les Progressistes, un des grands Regroupements de l’Union Sacrée œuvrant, depuis sa création à la suite de la putréfaction de l’ex-Coalition FCC-CACH, par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, elles l’ont dit à haute et intelligible lors de la récente manifestation organisée en marge de la clôture du mois de la femme à l’espace G-Star situé dans la commune référentielle de la Gombe.
Mobilisation totale
La mobilisation des femmes Progressistes était totale dans la commune de la Gombe. Elles étaient plus de 3000, habillées aux couleurs du Regroupement " le bleu blanc " sous un soleil de plomb qui n'a pas fait reculer ces redoutables femmes pour célébrer la journée de la clôture du mois de la femme. Les drapeaux des Progressistes, des partis et associations membres du regroupement, flottaient dans l'espace G-Star au croisement des avenues 24 novembre et justice.
Jamais une journée de droit de la femme n'a été célébrée avec autant de détermination et d'enthousiasme par les femmes. « Bravo mamans », disait un invité du regroupement. « Vous êtes formidables », conclue-il- avec sourire.
Les Ligues de partis n'ont pas lésiné pour mobiliser leurs équipes à affronter le soleil mais avec un message percutant qui se résume par l'autonomisation, l'accroissement et l'égalité. C'est une question importante parce que les femmes ne veulent plus rester à la traîne. Aujourd'hui et pour l'avenir, c'est une exigence fondamentale pour les femmes au sein du Regroupement politique Les Progressistes.
L'autorité morale Samy Badibanga n'est pas allé par le dos de la cuillère, il a promis de les accompagner. Autant il a rassuré aux unes et aux autres qu'il fera de son mieux pour que les femmes intègrent la sphère des décisions. Mais pour y arriver, L'autorité morale a lancé un appel vibrant aux femmes pour soutenir le Regroupement en vue d'atteindre ces objectifs que «nous nous sommes assignés».
Kathy Kalanga, progressiste et présidente de la Fondation Foka n'a pas mâché ses mots pour revendiquer l'accroissement de la femme dans la sphère des décisions. Elle s'est félicité de la présence de 27 % des femmes au sein du gouvernement Sama Lukonde II alors que l'équipe sortante n'en comptait que 13 %. Elle souhaite que les efforts soient redoublés pour atteindre l'égalité 50%. Véritable plaidoyer, les chefs de partis ont été sensibilisés pour faire appel à l'expertise féminine et à la capacité des femmes pour atteindre cette ambition. Les trois intervenantes de la cérémonie ont démontré aux yeux du public qu'elles sont capables et disposent des compétences indiscutables. Les Progressistes peuvent se réjouir de compter parmi eux, ces femmes.
A l’instar de Béatrice Kalenga qui, à sa manière, a démontré que l'autonomisation des femmes est possible parce que les ressources économiques existent.
Et la femme n'a besoin que d'accompagnement. Il suffit seulement de la bonne volonté des détenteurs de pouvoir public pour y parvenir.
Et l'histoire nous rappelle, que la femme a toujours donné le meilleur d'elle-même par sa prise en charge dans les différents domaines de la vie.
Philo Ndaya a indiqué pour sa part que toute femme peut apporter quelque chose au développement de notre pays. Il faut, affirme-t-elle, éduquer nos enfants, particulièrement, les filles parce qu'elles ont un regard différent de celui de l'homme.
(LPM avec sudexpressmedia.com)
Classée parmi les axes prioritaires du programme du gouvernement de la République, la livraison des cartes d’identité pour citoyen débute, sauf changement de dernière minute, au mois de juin. Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde l’a annoncé de vive voix lors de la toute récente réunion du Conseil des ministres présidée par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, vendredi 14 avril 2023. Dans cette optique, le chef de l’exécutif central a attiré l’attention de tous les intervenants dans le processus de mutualisation des opérations, à savoir la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le Bureau Central de Recensement (BCR)/Institut National de la Statistique(INS), de jouer, chacun, son rôle. Voici, en clair, toutes les précisions sur le déroulé du conseil des ministres, telles que soulignées dans le compte rendu, présenté par le ministre du Numérique, Désiré Cashmir Eberande, au nom de son collègue en charge de la Communication et médias, Patrick Muyaya, en mission de service dans la partie Est du pays, où il a accompagné le président suisse Alain Berset.
COMPTE RENDU DE LA QUATRE-VINGT-QUATORZIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 14 avril 2023
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la quatre-vingt-quatorzième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 14 avril 2023.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ;
IV. Examen et adoption des textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté essentiellement sur trois (03) points, à savoir :
1. De la création du Conseil Consultatif Présidentiel pour le Pacte National de l’Agriculture et de l’Alimentation
Le Président de la République a annoncé au Conseil la mise en œuvre, dans les prochains jours, d’un Conseil Consultatif Présidentiel pour le Pacte National de l’Agriculture et de l’Alimentation (CCP-PNAA). Cette structure consultative aura pour principale mission de coordonner la formulation des orientations stratégiques ainsi que d’assurer le suivi des engagements pris par toutes les parties prenantes au Pacte précité.
Rappelant que la relance de l’agriculture demeure l’un des piliers majeurs de l’action gouvernementale, traduit dans le Plan National Stratégique de Développement (PNSD), il a évoqué la nécessité pour notre pays de mettre en valeur son grand potentiel agricole comme alternative crédible à l’assurance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle aux niveaux local, national, régional et international.
L’opérationnalisation de cette structure découle non seulement de la concrétisation de la vision présidentielle de relever le défi de la revanche du sol sur le sous-sol mais aussi de la volonté de tenir nos engagements internationaux pris avec la Banque Africaine de Développement (BAD) et confirmés lors du Sommet de Dakar 2 sur la Souveraineté Alimentaire de l’Afrique auquel il a pris part en janvier 2023.
2. Finalisation du Plan d’urgence, Redynamisation du Tableau Numérique de Suivi Evaluation « TNSE » des réformes du climat des affaires
Faisant suite au Rapport de la Cellule Climat des affaires sur la mise en œuvre des réformes pour l’année 2022, le Président de la République a encouragé le Gouvernement, à travers les Ministères réformateurs, à doubler d’efforts et de diligence pour apurer en toute urgence les arriérés, et poursuivre sans relâche l’implémentation des réformes prévues cette année dont l’évaluation est fixée au mois de juin.
A cet effet, il a instruit la synergie constituée de la Cellule Climat des Affaires, de la Primature et du Ministère du Plan de non seulement finaliser rapidement un Plan d’urgence pour rattraper les réformes prioritaires à impact positif sur l’environnement des affaires, mais aussi de privilégier une approche participative avec le secteur privé, comme il l’avait recommandé à l’occasion de son intervention à la cérémonie d’échanges des vœux avec les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).
Le Premier Ministre a été chargé d’accompagner activement les activités menées dans le cadre du Baromètre National du Climat des Affaires dont les résultats de la première enquête seront présentés avant la fin de ce mois.
3. Partenariats et conventions conclus par les Ministères et autres Entités publiques relatifs au patrimoine immobilier de l’Etat
Le Président de la République a été saisi des informations faisant état de l’existence de plusieurs initiatives de conventions de partenariat portées par les Ministères et autres entités publiques en rapport avec le patrimoine immobilier de l’Etat.
Si certaines de ces conventions de partenariat visent à valoriser le patrimoine immobilier de l’Etat, d’autres par contre, auraient pour effet l’aliénation pure et simple d’une partie de ce dernier.
Face à cette situation, il a, d’une part, attiré l’attention du Conseil sur la nécessité de la cohérence de l’action gouvernementale en cette matière pour éviter des situations d’indélicatesse et de confusion qui sont de nature à jeter un discrédit sur l’Etat ; et d’autre part, il a rappelé l’impérieuse nécessité de veiller à la protection du patrimoine immobilier de l’Etat contre les spoliations de toute nature.
Les Ministres ayant la Justice, les Infrastructures et Travaux Publics, l’Urbanisme et Habitat, les Affaires foncières ont été chargés, chacun dans ses attributions, d’inventorier toutes les conventions de partenariat portant sur le patrimoine immobilier de l’Etat et de présenter un rapport à l’occasion du premier Conseil des Ministres du mois de mai prochain.
Ce travail est à réaliser sous la supervision du Premier Ministre et en collaboration avec le Cabinet du Président de la République, à travers l’Agence Nationale pour la Protection du Patrimoine Immobilier de l’Etat.
Intervention du Premier Ministre
A la suite du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, s’est appesanti sur trois (03) points.
En premier lieu, la délivrance de la Carte d’Identité Nationale (CIN).
Le Premier Ministre a annoncé que les préparatifs en vue de la réalisation de cet important axe du Programme d’action du Gouvernement se poursuivent.
A mi-2023, les premières cartes d’identité seront délivrées, après plus de trois décennies d’attente.
Il a attiré l’attention de tous les intervenants dans le processus de mutualisation des opérations, à savoir la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) et le Bureau Central de Recensement (BCR)/Institut National de la Statistique
(INS), de jouer, chacun, son rôle.
En deuxième lieu, le Premier Ministre a évoqué la crise humanitaire qui plonge dans la précarité près de 200 000 ménages, soit plus d’un million des personnes, identifiés par les services du Ministère des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale.
Majoritairement localisés dans les provinces de l’Est du pays, à cause de l’agression et de l’activisme du M23 soutenu par le Rwanda, et des terroristes de l’ADF, ces déplacés internes sont également signalés à l’Ouest du pays à la suite des affrontements communautaires entre Teke et Yaka, survenus dans les localités de Bagata et de Mongata.
Il a annoncé qu’après évaluation de la situation, le Gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires pour apporter une assistance holistique, au regard des besoins exprimés par le Ministère sectoriel, notamment, en termes d’assistance en vivres ; d’aménagement des abris et équipements en articles ménagers essentiels ; d’appui aux activités d’hygiène et de Santé ; d’assainissement et d’accès à l’eau potable et d’appui au secteur de la santé.
En troisième lieu, le Premier Ministre a informé le Conseil que le Président de la République a effectué dans la capitale, le samedi 8 avril 2023, une visite d’inspection et d’évaluation des travaux d’infrastructures dans les différents sites dédiés aux IXès Jeux de la Francophonie.
A cet effet, le Gouvernement a noté les instructions données par le Chef de l’Etat et a pris toutes les dispositions pour que tous les travaux particulièrement ceux en cours sur le terrain du Stade tata Raphael et autour du Stade des Martyrs soient terminés au plus tard fin mai 2023.
Dans la même veine, le Gouvernement a exhorté les athlètes et les artistes de notre pays à bien se préparer pour une participation réussie à ces Jeux sportifs et culturels qui se dérouleront, comme prévu, à partir de la fin du mois de juillet prochain.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté au Conseil, l’état et l’administration du territoire, qui restent dominés par la poursuite des opérations militaires ordonnées par le Président de la République, Chef de l'Etat, Commandant Suprême des Forces Armées et de la Police Nationale Congolaises, dans le cadre de l’Etat de siège en provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Pendant la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population est resté dominé par :
- La visite du Président de la Confédération Helvétique à Kinshasa, exclusivement centrée sur les préoccupations humanitaires dans la partie Est du Pays ;
- La visite à Luanda du Président de la République Chef de l'Etat, dans le cadre du suivi des accords de Luanda, en rapport avec la présence et l'occupation d'une partie du territoire national par les terroristes M23 appuyés par l’armée rwandaise.
Brossant succinctement la situation sécuritaire dans les différentes provinces du pays, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur a épinglé notamment les faits ci-après :
Dans la Province du Sud-Kivu
Il a été fait état d’une psychose et d’une récrimination au sein des populations des villages Manga, Tongwe, Mseke, Kiriza, Karanga, Changwena, Rubana, Rusokwe et Katanga, groupement des Babwari, secteur de Mutambala, territoire de Fizi, avec à la base des exactions dont elles sont victimes de la part des Maï-Maï du groupe Yakutumba qui extorquent, torturent et pillent les biens. Les Forces de Défense et de Sécurité traquent ces miliciens dans la Zone. Dans la Province de l’Ituri
Suite à l’activisme des groupes communautaires, il a été signalé beaucoup de déplacés Hema dans la cité de Djugu fuyant les atrocités des miliciens CODECO/Bon Temple, aux villages Masikini, Djagu, Gokalu, Djugo et dansla cité de Bura.
S’agissant de la situation aux frontières, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur a informé le Conseil de la visite à la Frontière Gatumba/Burundi- Kavimvira/République Démocratique du Congo (Uvira) du Ministre Burundais de l'Intérieur, Développement Communautaire et Sécurité Publique, dans le but de renforcer la collaboration pour la gestion du flux migratoire et sécuriser les populations de deux pays.
Le Conseil a pris acte de ce Rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Pour sa part, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a présenté au Conseil la situation sécuritaire globale du territoire national.
Il a notamment mis en exergue les faits ci-après :
- les efforts déployés pour mettre fin à l’activisme accru des assaillants Mobondo dans le territoire de Bagata, province du Kwilu et aux environs de Kinshasa ;
- la poursuite du retrait timide, des terroristes M23/RDF ainsi que des actes de vandalisme causés par ces derniers en dépit de la poursuite du déploiement des éléments EACRF ;
- la traque contre les terroristes ADF/MTM ;
- les actions en cours face à l'intensification de l'activisme des groupes armés CODECO, ZAIRE et autres dans les territoires d’Irumu, Mambasa et Djugu.
Les membres du Conseil ont été informés de tous les détails préoccupants sur le plan sécuritaire, principalement dans les provinces de l’Ituri, du Kwilu, du Nord-Kivu et du Sud Kivu ; lesquels détails étaient suivis des plans stratégiques mis en route pour rétablir la sécurité et l’autorité de l’Etat mises à mal par les ennemis de la République.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Situation sanitaire dans le pays
Au nom du Ministre en mission, le Vice-Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, a présenté la situation sanitaire du pays, en focalisant son intervention sur la situation épidémiologique qui se présente de la manière suivante :
- En ce qui concerne le Covid-19, jusqu’au 11 avril 2023, la létalité reste stable et maintenue autour de 1,5%. Une décrue des cas de Covid-19 est constatée sur l'ensemble du pays et la surveillance épidémiologique suffisante continue demeure maintenue.
Cette dernière permettrait ainsi d'éclairer la prise de décisions opérationnelles fondées sur des preuves concernant notamment les stratégies d'intégration de la vaccination contre Covid-19 dans le
Programme Elargi de Vaccination de routine.
A ce sujet, 16 282 533 de personnes ont reçu la première dose de vaccin anti-Covid-19, soit 30,16%, et 13 654 192, soit 25,29% complètement vaccinés, dont 12.509.372 avec vaccin Johnson Johnson.
- Quant au Choléra, à la Rougeole et au Monkey Pox, le Vice-Ministre a épinglé les actions de riposte en cours qui consolident davantage la maitrise de la situation qui demeure globalement stable.
Il a terminé son intervention en informant le Conseil de l’inauguration, par le Président de la République, de l’Hôpital Militaire du Camp Tshatshi. Cette institution sanitaire qui disposait jadis d'une capacité de 20 lits a été transformée, grâce à cette rénovation, à un hôpital tertiaire qui offre plusieurs services spécialisés avec une capacité de 150 lits.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Célébration de la journée internationale du Travail
La Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale a présenté au Conseil la note d’information relative à la célébration de la journée internationale du Travail le 1er mai 2023. Elle a rappelé que le thème international reconduit depuis trois ans, en attendant le communiqué de l'Organisation Internationale du Travail, est : «Promouvoir le travail décent dans un monde en mutation ».
Ce thème s’accorde bien avec le Programme du Président de la République, Chef de l'Etat dont la priorité absolue de l’action est d’offrir une perspective de dignité aux Congolais mais aussi de promouvoir la création d'emploi notamment pour les jeunes et de lutter contre la précarité et l'exclusion.
Au moment où le monde en général et la République Démocratique du Congo en particulier traversent une crise économique avec une incidence aussi bien sur le marché du travail que les conditions de vie des travailleurs, le souhait des partenaires sociaux (Travailleurs et Employeurs), et du Gouvernement serait que cette fête soit placée sous le signe de l'espoir, a indiqué la Ministre de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale.
En marge de la célébration de cette journée internationale, les attentes de ces partenaires sociaux, notamment la remise du cahier des charges, ont été communiquées au Président de la République.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.5. Octroi du siège au CERED-GL et lancement de la campagne « un Homme, une Brique »
La Ministre du Genre, Famille et Enfant a commencé son intervention en informant le Conseil que Kinshasa abritera, du 30 mai au 2 juin 2023, le Conseil des Ministres de la SADC en charge du Genre et des Affaires féminines.
Cette rencontre offre à la République Démocratique du Congo une grande tribune d'expression et de plaidoirie de la politique du genre dans la protection et la promotion des droits de la femme telle que voulue par le Président de la République, Chef de l’Etat.
Evoquant les conditions de l’UNESCO pour une présence permanente de notre pays comme membre de la catégorie II, la Ministre du Genre, Famille et Enfant a évoqué la nécessité de doter le CERED-GL d’un siège. Car, l’absence d’infrastructures pour ce Centre régional expose notre pays au risque de perdre de son siège au profit d’un autre pays membre.
Par ailleurs, elle a informé le Conseil de son initiative visant, dans le cadre de la Masculinité positive prônée par le Président de la République, à organiser une campagne de collecte des fonds auprès des hommes dénommée « unHomme, une Brique » pour la construction des Maisons des femmes à travers le pays, lieux où les femmes seront formées et informées sur la digitalisation en vue de combattre la fracture numérique observée entre les hommes et les femmes.
Cette campagne « un Homme, une Brique » est une invitation aux hommes à adopter une attitude positive à l'égard de leurs partenaires femmes en apportant leurs contributions en signe d'accompagnement.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL
DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé des décisions prises lors de sa 93ème réunion tenue le vendredi 07 avril 2023.
IV. EXAMEN ET ADOPTION DE DEUX (02) TEXTES
IV.1. Projet de Loi de ratification
La Vice-Ministre des Finances a soumis au Conseil le Projet de Loi autorisant ratification de l’Accord de prêt N° 2100150043396 signé le 20 janvier 2023 entre la République Démocratique du Congo et le Fonds Africain de Développement au titre du projet de construction du Corridor Économique
Transnational République Démocratique du Congo – Angola Phase 1.
Avec un financement de 99.224.400 USD au titre de prêt, ce projet régional vise à contribuer à l’amélioration du système de transport routier inter-Etats et à la promotion des échanges intra régionaux en Afrique Centrale et Australe.
La Vice-Ministre des Finances a conclu son intervention en précisant que ce projet s’articule autour de trois composantes, à savoir :
(i) travaux d’infrastructures routières et connexes ; (ii) renforcement des capacités, appui institutionnel et facilitation du transport et des échanges ; (iii) gestion et suivi du projet.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi et autorisé sa transmission au Parlement pour ratification.
IV.2. Projet de Décret
La Ministre des Mines a soumis au Conseil le Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Service Public dénommé « InspectionGénérale des Mines », (IGM) en sigle.
Elle a pour mission entre autres de lutter contre la fraude et la contrebande minières sous toutes leurs formes ; de concevoir, mettre en œuvre et assurer le suivi de l’exécution des mesures pratiques de collaboration sur le terrain entre les Services et Organismes Publics ayant dans leurs attributions la lutte contre la fraude et la contrebande dans le secteur des Mines.
Doté de l’autonomie administrative et financière et placé sous l’autorité du Ministre ayant les Mines dans ses attributions, ce Service Public entend donc renforcer la synergie entre les services de l’Etat habilités dans les mécanismes de lutte contre la fraude et la contrebande minières, contrôler et veiller à la traçabilité des produits miniers du site d’exploitation au point d’exportation.
Pour le Gouvernement, il sera question de consacrer les efforts et les moyens nécessaires pour permettre au secteur minier de jouer son véritable rôle de levier du développement socio-économique du pays.
Après débats et délibérations, ce Projet de Décret a été adopté.
Commencée à 14h20’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 16h55’.
Pour le Ministre de la Communication et Médias,
Porte-parole du Gouvernement en mission,
Prof. Dr. Désiré Cashmir KOLONGELE EBERANDE
Ministre du Numérique
*La Suisse se dit préoccupée par l’impact négatif des conflits et des crises structurelles sur les populations qui vivent dans l’est de la RDC. Propos du président de la Confédération helvétique Alain Berset à l’issue d’une visite humanitaire de cinq jours en RDC, visite qui l’a conduit à Kinshasa, Goma et Bukavu dans la province du Sud-Kivu qui est d’ailleurs le siège de la coopération suisse en RDC.
Lors d’une conférence de presse à Bukavu pour boucler sa mission, Alain Berset n’a pas caché sa colère face à la situation dramatique dans l’Est. « Nous sommes très alarmés par ce que nous avons vu, notamment par l’ampleur de la crise humanitaire, et par le fait que la crise sur le terrain est multiforme. De nombreuses populations déplacées, les violations généralisées des droits humains, la crise alimentaire, les violences qui sont faites aux femmes et aux enfants, et tout ça est inadmissible ! On doit s’engager pour corriger de telles situations. Mon message est de demander à toutes les parties au conflit de respecter les droits de l’homme, les droits humains et le droit international humanitaire. »
La Suisse prendra pour un mois la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies à partir du 1er mai prochain. Alain Berset compte user de cette position pour poser le débat sur la RDC. « La souveraineté d’un pays doit être garantie. Il n’a pas à tolérer l’incursion ou des combats qui sont l’effet des forces extérieures au pays. Nous allons bien sûr nous assurer que la République démocratique du Congo et sa population affectée par cette crise obtiennent l’attention nécessaire de la Communauté internationale ».
Aussi, le président de la Confédération helvétique reste convaincu que la mission onusienne en RDC, la Monusco, est un acteur important pour la stabilité dans l’est du pays, même si le bilan de cette force est critiqué dans le pays.
William Basimike/Rfi/Bukavu
Hon Enock RUBERANGABO SEBINEZA, l’un des membres influents des Banyamulenge
MEMO DE LA TRIBU BANYAMULENGE EN RAPPORT AVEC LA HAINE ETHNIQUE ET LA STIGMATISATION DONT ELLE EST VICTIME : UN FREIN
MAJEUR A LA COHESION SOCIALE ET DU DEVELOPPEMENT DU SUD-KIVU ADRESSE A LA COMMISSION DEFENSE ET SECURITE A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Copie :
-Honorable président de la Commission des Droits de l’Homme à l’Assemblée Nationale, Lingwala/Kinshasa ;
-Excellence Madame la Ministre d’Etat et Ministre de la Justice et garde des sceaux, Kinshasa/Gombe ;
-Monsieur le Ministre des Droits humains, Kinshasa/Gombe
Honorable Président,
A la suite de notre réunion de consultation dans le cadre de la table ronde sur la paix et le développement tenu à Bukavu par la Lipade sous le Haut patronage du Président de la République dans laquelle la Commission Défense et Sécurité a pris une part active et sur notre demande, il a été convenu de vous faire ce MEMORANDUM dont l’objet est repris dans son titre.
Honorable Président,
La tribu Banyamulenge vient, par le présent mémorandum, auprès de votre Commission, présenter ses préoccupations face à la discrimination dont elle est victime depuis plusieurs décennies.
Elle demande l’implication sans réserve, de l’Assemblée Nationale à travers les commissions Défense et sécurité et des Droits de l’homme qui nous lit en copie, en vue de mettre fin aux discours de haine qui ne cessent de s’intensifier ces dernières années dans toute impunité.
La RDC, notre pays, regorge plusieurs composantes sociales qui forment ensemble, ce qu’on appelle aujourd’hui « la nation congolaise ». Parmi ces composantes, nous retrouvons les Nilotiques qui sont historiquement et géographiquement localisés dans les provinces du Nord-Kivu, d’Ituri et du Sud-Kivu.
Nul n’ignore que toutes les peuplades de l’Est de la RDC, sont les produits des mouvements migratoires qui ont peuplé cette partie de l’Afrique, devenue plus tard la RDC en 1885, délimitée définitivement dans les frontières de 1910, où les Banyamulenge se sont retrouvés comme tous leurs voisins directs sur des terres définies entant que telles, fixées par la colonisation.
Ce mémo ne retrace pas l’historique sur cette question de la haine tribale et de la stigmatisation dans tous ses aspects complexes, mais il donne une brève photographie de l’état des lieux actuel des faits les plus saillants ainsi que les conséquences sur la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les tribus voisines directes dont les (Babembe, les Banyindu, Bafulero et les Bavira) voire même les plus éloignés.
Précisons que pour nous, la haine ethnique et la stigmatisation tirent leurs origines de l’administration coloniale qui a délibérément déstructuré l’organisation sociale de la tribu Banyamulenge, en désintégrant son pouvoir coutumier.
Cela a été traduit par ce qu’on a appelé à l’époque de l’administration coloniale la suppression des petites chefferies. Pour référence la plus récente, signalons que sous la direction du professeurs Filip Reyntjens de l’Université d’Anvers, un groupe de chercheurs ( C.André, P.Dupont, Lubanda Lunanga,Mafikiri Tsongo,V.Parqué) du Centre d’étude de la région des grands lacs d’Afrique a publié un document intitulé , Conflits au Kivu : enjeux et antécédents, en décembre 1896 et à la page quinze(15) on précise que trois chefferies des Banyamulenge avaient successivement été créées les 06 octobre 1891, le 03 juin 1906 et 02 mai 1910 par certains décrets dans le passé mais le décret du 05 décembre 1933 supprima cette autonomie. Cette décision est apparemment administratif, puisqu’elle se situe dans le cadre de la politique de suppression des petites chefferies inaugurée par la circulaire du 08 novembre 1920 du Ministre de colonie L. Franck, précise-t-il.
Ces attitudes et actes des dirigeants coloniaux plantaient déjà le décor d’une marginalisation qui prendra forme dans les décennies qui ont suivi, en mettant en cause les droits de Banyamulenge au Congo colonial, en les livrant à l’indexation, à l’exclusion, aux frustrations et à l’arbitraire. Désormais les voisins les traitent des « sans terre » puisqu’ils n’ont pas de chefferies propres à eux. Par ailleurs, notons qu’il n’en est resté que les Villages(Localités) qui, selon la loi sur la décentralisation, sont reconnues avec statut des entités coutumières au même titre que les groupements et les chefferies. Ainsi, croyons-nous que, qualifier les Banyamulenge d’un peuple sans terres est injuste et impossible.
A l’indépendance et par la suite, contrairement aux attentes des Banyamulenge, les choses se sont dégradées davantage, d’autant plus que la marginalisation a pris forme.
En 1964, toutes les tribus voisines aux Banyamulenge adhérèrent à la rébellion muleliste, avec pour principal objectif le pillage de nos vaches, comme c’est le cas aujourd’hui où, les hauts plateaux à cheval des territoires de Fizi, Mwenga/Itombwe et Uvira, ont été complétement rasées, des villages entiers complétement détruits et plus de trois cents milles vaches razziées et vendues sur les marchés locaux avec complicité avérée des services de sécurité et de l’administration locale.
La loyauté des Banyamulenge vis-à-vis du pouvoir ne date pas d’aujourd’hui. Ils ont noué une fidélité face au régime de Mobutu pour constituer des groupes d’autodéfense, afin de protéger les villages, la population et ses biens et plus tard, fer de lance pour mater totalement la rébellion muleliste vers les années (1965-1970). Ces actes patriotiques des Banyamulenge aux côtés des autres compatriotes, ont marqué l’histoire du Sud-Kivu et inaugurer une aire de paix de la décennie 1970-1980 que la République se doit de reconnaitre.
Par contre, certains leaders de nos voisins nourrirent une rancœur suite à l’échec des mouvements mayi mayi, pour lequel les Banyamulenge payent le prix aujourd’hui.
Vers les années 1980, la haine contre les Banyamulenges monte en puissance. Le conflit devient politique. Les voisins se coalisèrent pour traiter les Banyamulenge des « étrangers », et donc, des rwandais tout court qu’il faut chasser de la RDC. Sous l’instigation des politiciens du Kivu, des décisions sont prises par les instances du MPR (mouvement populaire de la révolution, parti Etat) pour refuser aux Banyamulenge le droit de vote et d’être éligibles aux élections de 1982 et 1987. De même à la CNS (conférence nationale souveraine) censée réunir tous les représentants des couches sociales congolaises, les Banyamulenge seront totalement exclus.
1994, la campagne s’intensifie au parlement issu de la CNS, le HCR-PT( haut conseil de la République- Parlement de Transition) qui sombra dans la dérive et initia une enquête donna lieu au Rapport Vangu de triste mémoire commandité par certains acteurs politiques et ceux de la Société civile de l’espace grand Kivu , d’une part, et les dernières guerres qu’a connu notre pays, imputées abusivement aux Banyamulenge, d’autre part, ont été déterminant pour mobiliser toute la population contre les Banyamulenge et les tutsi du Nord-Kivu .
La mobilisation de masse menée par des extrémistes, a été à la base des tortures morales, psychologiques et physiques à travers des discours inoculant un venin de haine dans le mental de nos compatriotes congolais que chaque membre de notre tribu porte à jamais dans sa chair.
Désormais, certains leaders politiques nous traitent des vermines.
Ceci a donné lieu au déni des droits politiques et administratifs et aux attaques à l’intégrité physique sur base de faciès. Des discours appelant à l’extermination des Banyamulenges, étaient devenus des thèmes populistes des politiciens qui le déclarent au grand jour et dans l’impunité totale.
Les Banyamulenge sont injustement assimilés à toutes les guerres survenues particulièrement à l’Est de la RDC, et sont présentés comme des ennemis de la République à effacer. Un discours génocidaire qui génère des actes de génocide.
A ce jour, les drames contre les Banyamulenge ont gagné du terrain dans plusieurs autres coins de la République éloignés du Kivu, notamment à Kinshasa, le siège des Institutions nationales, où les discours et actes du type racial contre les Banyamulenge sont suivis à longueur des journées à travers toute sorte de médias( chaines de TV, les réseaux sociaux, la presse écrite etc….), toutes les autorités nationales en sont témoins.
Cette situation est à la base des vindictes populaires et lynchages publics, des tracasseries par les services de sécurité, des arrestations et emprisonnements arbitraires, des procès iniques, pour couronner tout, le cannibalisme. Bref notre deshumanisation et ce, sur base du délit de faciès.
Comment la République peut-elle tolérer de tels actes contre une partie de ses citoyens ?
La MONUSCO est témoin depuis plus de 20 ans de tout ce qui se passe dans les hauts plateaux, complétement détruits, et en a fait une communication au conseil de sécurité des Nations Unies le 05 octobre 2021, Mme Bintou Keita RSSG de Cheffe de la MONUSCO, elle a parlé d’un « nettoyage ethnique » dans ces hauts plateaux du Sud du Sud-Kivu.
Depuis avril 2017, le Red Tabara, un groupe burundais soutenu par le Rwanda s’est allié aux mayi mayi et ont réussi, non seulement à déstabiliser les Banyamulenge, mais aussi à les dépouiller de leurs biens sous l’œil complice et de fois avec collaboration avérée des certains éléments FARDC.
Quand nous alertons les voisins, la nation et le monde, les extrémistes auteurs de ces exactes nous accusent de nous « victimiser » pour nous faire taire. Comme qui dirait, nous vous tuons et taisez-vous, vous êtes destinés à cela.
Ci-dessous, quelques tueries sauvages qui illustrent la tragédie que connaissent les membres de la tribu Banyamulenge :
1. Major Joseph Kaminzobe, officier des FARDC qui a été extrait d’une ambulance qui transportait son titulaire du B2, l’emmenant à l’hôpital à Uvira, en décembre 2021. Il a été lynchée, brulé vif à Lueba par la population qui a mangé sa chair en pleine journée et ce, en présence des autorités locales ;
2. Monsieur Ntayoberwa, un commerçant qui a été tué en juin 2022 à Kalima. Son corps a, aussi, été brulé et mangé par la population ;
3. Mesdames Nyamutarutwa et Nyamwiza, tuées en date du 18 avril 2020, par les Mai-Mai en complicité avec certains éléments militaires FARDC postées à Minembwe centre, après les avoir violé, dénudés et mutilés. Au même moment, Monsieur Adoni, compagnon d’infortune des victimes, a été abattu par balles afin de dissimiler les traces du carnage.
4. Assassinat d’un élève et de quatre femmes tous Banyamulenge, respectivement Mr Mugaza Ngenganyi, le 09/10/2022 par un militaire FARDC à Minembwe, son corps ayant été mutilé, les organes génitaux découpés et sa main emportée comme trophée et présentée aux militaires de la 12ème brigade par le tueur, et mesdames Nyirantabara, Nyiramuhoza Bibiane, Royi Mituzo et Nyirantonesha, le 30 juin 2021, par les éléments de la 12ème Brigade d’intervention rapide/FARDC, à l’aérodrome de Minembwe, en présence du Général Philémon Yav, ex-Commandant de la 3ème Zone de Défense, alors en mission sur place.
5. les tueries des militaires Banyamulenge servant sous le drapeau de la RDC, sont régulièrement enregistrés, ils sont à tort, qualifiés d’infiltrés suscitant ainsi la méfiance de leurs compagnons d’armes sur différents fronts militaires ;
7. Arrestations arbitraires des jeunes civils Banyamulenge sur base du délit de faciès en les associant aux mouvements insurrectionnels.
8. Destruction méchante de trois églises à Goma en février 2023, pour la simple raison qu’elles sont dirigées par des pasteurs Banyamulenge. Cet événement désobligeant s’est passé en pleine journée sans aucune intervention des agents de l’ordre, mais aussi sous un silence coupable des organisations de la société civile et des élus du peuple.
Eu égard à cette situation et dans le but de décourager les personnes qui s’évertuent dans ces actes qui détruisent le pays, tels que décrits ci-dessus, les Banyamulenge recommandent ce qui suit :
1. voter une loi qui renforce la criminalisation, la répression du tribalisme et la propagation de la haine ethnique contre tout congolais ;
2. Lister et interpeler les personnalités et les médias qui distillent des discours d’incitation à la haine et de stigmatisation, en des poursuites judiciaires. Il est non moins important de signifier que cette période pré-électorale les discours de haine contre les Banyamulenge constituent une marchandise vendable par les politiciens en mal de positionnement et à court d’électorats, où les politiciens se positionnent pour les élections de 2023.
A noter aussi que la tribu Banyamulenge, que les politiciens passent pour bouc émissaire, elle refuse et n’est pas responsables des différentes crises pour lesquelles elle est à tort et abusivement accusée jusqu’à celle de Kwamouth à plusde 2000 km de leur terroir des hauts plateaux du sud du Sud-Kivu, à l’Ouest de notre pays dans le Maindombe et de celle de l’ex-province de l’Equateur ;
3. pour exemple, les Banyamulenge demande de poursuivre en justice et punir tous les crimes commis à l’encontre de leurs membres, notamment :
• Les auteurs du cannibalisme du major Kaminzobe Joseph à Lueba/Fizi . Le 09/12/2022 et de Ntayoberwa à Kalima au Maniema, le 18 Juin 2022 ;
• Les responsables de l’assassinat de l’élève Mugaza Ngenganyi, à Minembwe, le 09/10/2022 ;
• Interpeler Mr Bitakwira Justin Bihona-Hayi, ancien Ministre et Député national, président d’un parti politique, qui propage les discours d’incitation à la haine contre la tribu Banyamulenge ;
• Traduire en justice et organiser des procès publics et pédagogiques contre les généraux (1) Philémon Yav, (2) Muhindo dit Mundos, et (3) Dieudonné Muhima.
• Initie une interpellation judiciaire contre le député provincial du Sud-Kivu, hon. Homer Bulakali qui est actif dans la propagation des discours d’incitation à la haine et de stigmatisation jusqu’à nous traiter des réfugiés rwandais de 1959, ainsi qu’à l’encouragement des massacres des Banyamulenge par les mayi mayi en alliance avec le Red Tabara, dans les hauts hauts plateaux de Fizi, Mwenga/Itombwe et d’Uvira, province du Sud-Kivu ;
6. Libérer les jeunes civils Banyamulenge, arrêtés et détenus arbitrairement, à Kinshasa, à Bukavu, à Uvira et à Goma ;
7. La tribu Banyamulenge tient à préciser sans équivoque que, tout en étant victime de ces discours et des actes de haine, elle est toujours mobilisée à rester loyaliste aux institutions légalement établies et prêts à participer, en cas de nécessité, à la défense de la patrie comme elle l’a toujours fait en des moments difficile qu’a connu la République.
En plus :
• Les Banyamulenges ont noté les efforts fournis par le Gouvernement allant dans le sens de décourager et de condamner les instigateurs de ces discours de haine, mais elle attend impatiemment du Gouvernement la mise en œuvre de ces décisions pour réprimer ces actes infractionnels ;
• Les Banyamulenges remarquent un décalage entre le discours du Président de la République, Chef de l’Etat en ce qui concerne les discours d’incitation à la haine ethnique mais elle regrette de ce que les services de sécurité et de la justice n’en font pas autant comme s’ils s’opposaient à l’instruction du Commandant Suprême des Services et Forces de Sécurité ;
• Nonobstant les mauvais traitements que subissent les militaires issus de la tribu Banyamulenge à cause de leur faciès, ils continuent à être loyaux au drapeau national à exceller dans les opérations qui leur sont confiées pour la défense de la patrie ;
• La tribu Banyamulenge s’engage à s’impliquer dans des dialogues sincères et constructifs avec toutes les tribus voisines et, elle les invite à faire de même en favorisant à construire le vivre ensemble, pour l’unité, la cohésion sociale, la cohabitation pacifique et éviter de falsifier l’histoire de peuplement du Sud-Kivu.
Les Banyamulenges condamnent sans réserve comme tous les compatriotes, toute tentative de déstabilisation de notre pays d’où qu’elle vienne et renouvellent leur soutien au Président de la République, Garant de la Nation, dans sa quête de recherche de la paix à l’Est de notre pays.
Fait à Bukavu, le 24 mars 2023 autres
Pour la tribu Banyamulenge,
Les participants à la table ronde organisée par la Lipade pour la paix et le développement du Sud-Kivu à Bukavu :
1. Hon Enock RUBERANGABO SEBINEZA
2. Jean Scohier MUHAMIRIZA, président Comité SHIKAMA/Banyamulenge de Bukavu
3. Pacifique MUSIRIMU, Notable
4. Zébédée GASORE, Notable
5. Zachée MUHAMIRIZA NTAYOBERWA, Chef coutumier
6. Levis RUKEMA MAKAGURA, Notable
7. Mme Ange KEGA wa KEGA, Notable
8. Siméon MUKIZA NTWAYI, Notable
9. Olivier RUMENGE, Notable
10. Héritier MUHIMPUNDU, Notable
11. Charles MUKIZA, président SHIKAMA/Banyamulenge, Kinshasa
12. Alexis RUHANAGA, président Shikama /Banyamulenge, Uvira
13. Hon DUGU wa MULENGE Esron
14. Pasteur Fironi BIZIMANA
15. Pasteur Théophile GAKUNZI
16. Tharcisse KAYIRA, Notable
17. RUBIBI Mporana, président éleveurs, Minembwe
18. Rodrigue RUKUMBUZI, Notable
19. James, membre
20. Bienvenu IRANZI, membre
Ingele Ifoto, Leader de la DDC et Député National
*Décidément, les mauvais choix politiques du Président Félix Tshisekedi sont à la base des souffrances multiformes qu'endurent les populations congolaises.
Vendredi 14 avril dernier, les cadres de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, DDC en sigle, étaient autour de leur Président National, l'Honorable Jean-Marie INGELE Ifoto pour la remise officielle de nouveaux Statuts et Règlement Intérieur du parti. Accompagné de son collègue Député national Lumeya Dhu Maleghi, le Vice-Président National et porte-parole du parti, le camarade Secrétaire général Héritier Gladys Mbepongo lui a remis ces importants textes qui réglementent la bonne marche du parti.
L'occasion faisant le larron, le camarade Jean-Marie INGELE Ifoto a parlé de péripéties politiques actuelles caractérisées, particulièrement, par la situation socio-économique chaotique des populations congolaises.
Pour cet animal politique, ce sont des choix hasardeux opérés par le Président de la République qui sont à la base de tout.
Ces mauvais choix politiques et diplomatiques sont à la base de deux guerres imposées aux Congolais : la guerre politique, la guerre sécuritaire et, enfin, la guerre politique.
Elle tourne essentiellement autour du processus électoral.
Loi électorale adoptée la hussarde
N’a-t-on pas assister au tripatouillage de cette loi et à la façon dont celle avait été votée de façon arbitraire, illégale et irrégulière ?
Fonctionnement de la CENI
La composition de cet organe arbitral. C'est tout simplement ahurissant où on retrouve les personnes d'une seule famille politique. C'est un club d'amis.
La Cour constitutionnelle
Cette Cour dont le choix des juges n'a pas respecté la procédure édictée par la loi fondamentale, selon le leader de la DDC.
Guerre sécuritaire
Elle est la conséquence de mauvais choix politique, économique, diplomatique...
La guerre à l'Est de la RDC est la conséquence du mauvais choix d'amis africains et des accords. Tantôt on est dans le mécanisme de Nairobi, tantôt on est dans le mécanisme de Luanda. Ce qui impacte négativement la situation socio-économique des populations.
A tout prendre, les mauvais choix du pouvoir actuel le pousse même à négocier avec des criminels économiques. Ceux qui détournent des millions de dollars et dont les procès se terminent comme les théâtres de chez-nous.
Conséquences : l'Etat s'endette pour payer les salaires des fonctionnaires avec un taux d'intérêt de 9% !!!
Il émet des bons de trésor de l'ordre de 70.000.000 $ au lieu de s'endetter pour investir dans le secteur de production ! De mauvais choix. Où sont passés les 16 milliards de dollars du budget de l'exercice 2023 ??!!
C'est aux environs de 19h15’ que la réunion a pris fin sous une salve d’applaudissements ainsi que les félicitations du Président National au Secrétariat Général pour le travail de haute facture ainsi abattu.
Hommages à l’immortel Jacques Tshula !
Il y a également de signaler également que le samedi 15 avril 2023, Jean-Marie INGELE Ifoto, Président national de la Dynamique pour la Démocratie au Congo, accompagné de quelques cadres du parti et de sa tendre épouse, ont rendu les derniers hommages au défunt camarade du parti et co-fondateur de la DDC, André Jacques Tshula Nkunku qui a remis l'arme à gauche et dont l'enterrement a eu lieu au cimetière de KIMBERLY.
LPM