D’un ton ferme, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a remis les clepsydres à l’heure. Il a rejeté en bloc les allégations de Paul Kagame qui, lors de son séjour au Bénin, a déclaré que la RDC devrait des centimètres de son territoire au Rwanda. Pour Patrick Muyaya, ces propos ‘’mensongers’’ relèvent simplement de la provocation. Face à la presse réunie sur place, le Porte-parole du Gouvernement a rassuré que la RDC ne va pas faire le jeu du Président rwandais qui, d’après lui, ferait mieux de cesser de chercher des faux-fuyants pour s’assumer par rapport à ce qu’il a signé dans le cadre de la Feuille de route de Luanda pour cesser de soutenir le M23. Patrick Muyaya a indiqué, sans la moindre peur d’être contredit, que sur la question des frontières, la RDC est irréprochable. « Il (Kagame) n’a qu’à se référer à la Belgique qui pourra lui fournir les éléments », a soulevé le Ministre Muyaya.
Nœud du problème
Ce membre de l’exécutif central a rappelé que le Président Félix Tshisekedi s’était investi pour une harmonie sans précédent dans la sous-région. Voie que Kigali a détournée pour maintenir illégalement sa main sur les ressources naturelles dont dispose le pays.
«Le Président de la République, en juin 2021, avait voulu qu’on fasse une collaboration de manière transparente. Mais, ce n’est pas le choix qui est fait par le Rwanda. Au-delà de cela, nous allons, dès que je rentre à Kinshasa, avec mes collègues de la Justice et des Affaires étrangères, travailler sur le front judiciaire parce que nous pensons que si la justice n’est pas faite, nous n’aurons pas de garantie de nos répétitions de la crise à l’Est de la République démocratique du Congo. Les criminels sont connus, ils sont recyclés de manière régulière par le Président Kagame pour semer la mort et la désolation dans l’Est de la République démocratique du Congo. Pour lui permettre de garder la main sur les ressources qu’il acquiert frauduleusement. Vous allez observer avec moi qu’il a perdu un peu la boussole. Il y a quelques mois, il parlait de la traque de FDLR, puis on disait qu’il y a un discours de la haine, protection des communautés, puis un moment, on ne veut pas récupérer les réfugiés congolais qui sont au Rwanda. Et puis, depuis quelque temps, nous observons ce discours qui tend à commencer à parler des frontières. C’est de manière expresse qu’il le fait, car il a l’habitude de travestir l’histoire. Il peut le faire dans son pays le Rwanda, mais il ne peut pas le faire en République démocratique du Congo. Pour un petit rappel, en juin 2018, à Goma, il y a eu signature d’un accord de démarcation définitive des frontières. A l’époque, il y avait le Ministre de l’Intérieur Henry Mova Sakanyi et James Kabarebe qui était ministre de la défense (du Rwanda) », a tranché Patrick Muyaya.
Halte à la provocation !
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Raymond Zephyrin Mboulou, ministre de l'Intérieur, décentralisation et développement locale de la République du Congo, a remis, vendredi à la Cité de l'Union africaine, un message du Président Denis Sassou Nguesso au Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
L'émissaire du Président Sassou Nguesso a déclaré
qu'entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus rapprochées du monde, il y a toujours des questions de bon voisinage et d'amitié à traiter. "Les deux Congo sont un seul pays et ont un même peuple", a-t-il souligné.
Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Aménagement du Territoire, Me Guy Loando Mboyo, a pris des mesures concrètes pour protéger les parcs nationaux de la République démocratique du Congo, qui sont des joyaux naturels cruciaux pour la biodiversité et la survie des communautés locales.
En effet, l'aménagement du territoire joue un rôle clé dans la préservation de l'environnement et la promotion d'un développement durable. Il est donc essentiel de maitriser l'espace de la RDC afin de protéger ses ressources naturelles et de garantir un avenir durable pour ses citoyens.
La lutte contre l'exploitation illégale des minerais dans les parcs nationaux est une priorité pour le Ministère de l'Aménagement du Territoire. La loi sur l'aménagement du territoire, actuellement en débat au parlement, contribuera efficacement à mettre fin à cette pratique illégale. Au cours de sa rencontre avec le Directeur Général de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN), Me Guy Loando Mboyo a réaffirmé son engagement à lutter contre l'exploitation illégale des minerais dans les parcs nationaux et a donné des orientations claires pour y parvenir.
Patrick Muyaya entouré de quelques membres du Comité de suivi des recommandations des Etats Généraux de la presse
Le Président du Comité de suivi des recommandations des états généraux de la communication et médias a tenu ce mardi 18 avril 2023 au Centre Nganda, sa 6ème Session.
Si les membres du Comité se sont penchés sur la validation de mandats de nouveaux membres, la salubrité médiatique, la vulgarisation de la loi Muyaya ainsi que les préparatifs de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai prochain, étaient également au menu des échanges.
Le Président du comité de suivi se dit satisfait de l'avancement des travaux.
" Il était essentiellement question de parler de l'ordonnance- loi qui a été récemment ratifiée à l'assemblée nationale. Nous attendons donc l'étape de sa publication dans le journal officiel pour avoir la copie avec laquelle nous allons faire campagne. Il fallait donc ici aujourd'hui discuter avec les parties prenantes du secteur pour qu'elles comprennent et se préparent à sa divulgation. Le souhait, ce n'est pas que le ministre puisse faire sa communication mais que les journalistes, les associations et les organisations professionnelles du secteur puissent prendre le lead de cette initiative" a indiqué le ministre Muyaya et Président du Comité de suivi des états généraux.
Parmi les recommandations phares de cette session, mettre un accent sur la divulgation de cette loi et pourquoi pas les grandes lignes en langues nationales. Surtout les innovations pour en faire large échos.
Une CIRGL plus active, efficiente, avec une gestion basée sur les résultats, le Minétat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi l'a évoqué lors de l'audience qu'il a accordé ce lundi 17 avril 2023, au Secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région de grands-lacs, M. Joao Samuel Caholo.
Tout a commencé par un huis clos, en tête-à-tête entre le Minétat et le secrétaire exécutif de la CIRGL. Plus d'une heure plus tard, ils ont été rejoints par leurs équipes respectives d'experts. Mbusa Nyamwisi a rappelé combien la RDC s'est employée pour la mise en place de la CIRGL et a longtemps misé sur cette organisation régionale pour le retour de la sécurité, la stabilité et la paix dans la région, particulièrement dans la partie est du pays. Hélas.
Depuis 2004, année de la création de l'organisation régionale qui englobe 12 pays dont tous les États de la sous-région de grands-lacs, l'est de la RDC vit dans la spirale de bruits de bottes et de détonations des Kalachnikovs. Certes, a reconnu le Minétat Mbusa, chaque pays a ses besoins basiques, ses défis spécifiques mais ce n'est qu'à travers des échanges sincères, au sein des structures régionales, en l'occurrence la CIRGL, que chacun des États membres peut non seulement retrouver son compte mais aussi rassurer ses voisins.
Le ministre d'État rdcongolais en charge de l'Intégration régionale s'est engagé à réactiver la CIRGL particulièrement dans son volet Paix et sécurité
Adèle Kayinda Mahina, Ministre du Portefeuille, en exécution d’une recommandation de l’Assemblée Nationale, a suspendu, de toutes ses fonctions, Fabrice Lusinde, l’actuel Directeur de la SNEL. Ici, en fac-similé, il y a lieu de retrouver, ci-dessous, un extrait de cette note coupe-gorge.
Ainsi, les carottes sont-elles devenues cuites, pour un homme qui, depuis sa nomination, a fait flèche de tout bois. Tantôt, la justice. Tantôt, le parlement. Entretemps, au sein de la SNEL, elle-même, la levée des boucliers a même trouvé son exutoire dans les dépendances des procédures judiciaires dont certaines sont encore pendantes. Est-ce le début de la fin de ce passage de Lusinde sur un trône à la tête de la SNEL dont il n’aura que peu duré ? Y a-t-il d’autres voies de recours ? Est-ce possible que le Président de la République aille, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, à l’encontre d’une recommandation de l’Assemblée Nationale et, même-là, de la lettre de la Ministre du Portefeuille ? Difficile, en tout cas
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, accompagné de la Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, s'est incliné devant la dépouille mortelle du ministre honoraire John Ntumba et il a déposé une gerbe de fleurs au bas du cercueil, ce Samedi 15 avril 2023.
Le couple présidentiel a, en outre, consolé la veuve et les enfants de l'illustre disparu.
Le Député John Ntumba Panupakole avait pris part à toutes les tractations politiques avant la création de la plateforme Cap pour le changement et ce, depuis l'étape de Nairobi jusqu'à apposer sa signature au nom du Président national de l'UNC sur la charte de l'Union Sacrée de la Nation.
*Les cent premiers jours de la nouvelle équipe conduite par le directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur privé ARSP ont été marqués par plusieurs actions de grande envergure qui ont eu une grande portée tant sur le plan de fonctionnement de l’entreprise que sur le plan organisationnel, tout en faisant déjà transparaître une grande lueur d’espoir pour l’avenir de ce jeune établissement public dirigé pour la première fois par un entrepreneur expérimenté dont les mérites de gestion sont reconnues et vantés par plusieurs opérateurs économiques de renom, tels que Robert Friedland patron d’IVANOE MINES et Georges Arthur Forrest patron du Groupe Entreprise Générale Malta Forrest.
Stratégie
Adolphe Muzito a ouvertement clarifié sa position, vendredi 14 avril 2023, sur les ondes de la Radio France internationale (RFI), sur les élections de décembre prochain, telles que prévues par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En des mots bien taillés, ce leader politique a confirmé qu’il sera bel et bien candidat à la présidentielle.
Autrement dit, il se lancera dans la course, en chair et en os, pour tenter de damer le pion à Félix Tshisekedi, l’actuel Président de la République. Il a aussi indiqué que son parti politique, Nouvel Elan, va aligner des candidats à tous les autres niveaux. A l’occasion, l’ancien Premier ministre a exigé le strict respect du délai constitutionnel. Il a insisté que la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est du pays ne doit nullement servir de prétexte au pouvoir en place pour s’offrir un glissement. Adolphe Muzito a passé au crible la situation d’insécurité qui prévaut actuellement dans l’Est.
Il a rappelé sa proposition face à cette situation, laquelle consiste à mener la guerre contre le Rwanda pour la restauration d’une paix durable dans cette partie du pays. «Il serait préférable de chasser le Rwanda du sol congolais», a-t-il souligné.
Sur invitation du doyen de la faculté des sciences économiques de l’Université de Kinshasa, Patrick Onoya, chercheur, lobbyiste et stratège en investissement, a tenu, vendredi 14 avril 2023, une conférence-débat au cours de laquelle les idées se sont tournées sur le thème : ‘’ Vers l’application d’un modèle de croissance basé sur la création des effets de levier’’. Un colloque qui a connu la participation de plusieurs personnalités de la sphère estudiantine et autres invités de marque.
Dans son intervention au cours de ce cadre d’échanges, le professeur Onoya a défendu son modèle économique circonscrit en 3 (trois) leviers, considéré par lui comme salvateur et pivot de l’économie congolaise, fruit de ses recherches personnelles. Il s’agit là de la financiarisation de l’économie qui, selon lui, revient à la notion de développement des marchés financiers en République démocratique du Congo, pour répondre aux besoins d’investissement, au besoin de financement de l’outil productif, pour développer la production locale.
Le deuxième levier, c’est ‘’la promotion de la production locale’’. Ici, P. Onoya conseille l’Etat congolais de faire asseoir sa philosophie de croissance économique dans la propulsion du secteur privé, ainsi pour aussi créer le plus de millionnaires congolais possibles : ‘’ passer de l’étape de faire à celle de faire faire’’. Le troisième levier et le dernier est ‘’le protectionnisme économique’’, qu’il explique par l’implication aussi importante de l’Etat, qui doit faciliter le secteur privé local avec quelques mesures d’exonérations douanières, pour sauver des milliards de dollars que le pays perd chaque année rien que dans l’importation.
«Chaque année, la RDC importe pratiquement 90% de ses biens de consommation qui représentent 2 milliards de dollars par mois, soit 24 milliards de dollars par an. C’est trop, et pour cela, il est important que les chercheurs dans le domaine de l’économie puissent se lever pour apporter des solutions à ce problème épineux. Et pour cela, nous nous sommes naturellement basé, dans notre présentation sur quelques fondamentaux de la macroéconomie notamment et les équations macro-économiques pour déboucher vers les leviers que nous avons proposés », a signifié Patrick Onoya.
Pour sauver l’économie congolaise, le lobbyiste estime que son schéma est très important, sinon indispensable, aux vues du stade actuel où se trouve la RDC, qui peut arriver à doubler son PIB en seulement une année grâce au modèle d’Onoya. « Cela est important, parce que tout cela se fait sur fond d’une stratégie d’industrialisation par substitution aux importations, et nous avons fait une simulation pour dire que si nous arrivons à baisser les importations de 25 %, cela pourra avoir un impact de doubler le produit intérieur brut de la RDC qui actuellement est à 55 milliards, pourra aller vers 100 milliards si on tient compte du multiplicateur de K Inès qui peut nous amener à le faire », a-t-il précisé.
Besoin impérieux des structures financières
Pratiquement, Patrick Onoya recommande au gouvernement congolais de créer des cadres de discussion pour ce type de question en vue d’accroitre l’économie nationale, à l’exemple du Nigéria et de bien d’autres nations. « Il existe déjà un comité de conjoncture économique, nous proposons qu’il puisse exister aussi un un comité de structure économique, parce que les questions auxquelles nous avons réfléchis sont des questions structurelles, et la RD. Congo a des problèmes structurelles, telles que le manque d’un bon développement des marchés financiers qui font que nous demandions trop haut au marché interbancaire qui fondamentalement existe pour résoudre les problèmes de liquidités des entreprises, mais la RDC a besoin des structures financières qui peuvent répondre aux besoins d’investissement sur l’outil de production », a-t-il achevé.
Fidel Songo