La communauté internationale reste intéressée par les 220 millions d’hectares de forêts dont le bassin du Congo représente le deuxième massif forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie à travers plusieurs pays en l’occurrence la République démocratique du Congo, le Congo-Brazzaville et le Gabon.
Pour cette raison, le président français Emmanuel Macron se rendra du 1er au 5 mars dans ces pays de l’Afrique centrale, pour un sommet consacré à la protection des forêts équatoriales. Il séjournera en République démocratique du Congo, les 3 et 4 mars prochains. En outre, la France entend renforcer des liens bilatéraux dans une sphère d'influence de plus en plus disputée par la Russie et la Chine.
De l'Afrique au Brésil et l'Asie du Sud-est, ces forêts sont désormais menacées par la surexploitation agricole et industrielle et dans certains cas la production pétrolière.
A Kinshasa, le déplacement sera consacré à "l'approfondissement de la relation franco-congolaise dans les domaines de l’éducation, de la santé, la recherche, la culture et de la défense", a indiqué la présidence française.
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(Par l’Abbé José Mpundu à l’occasion de la Remise du Grand Prix de Mérite Patriotique Bakanja-Kimbangu)
Avant toute chose, je vous invite à vous lever et à garder une minute de silence en mémoire de tous nos compatriotes qui ont donné leur vie pour un Nouveau Congo. Je tiens à remercier le Professeur Isidore Ndaywell, Coordonnateur National du CLC, pour m’avoir non seulement invité à cette manifestation mais surtout pour m’avoir demandé de prendre la parole pour partager avec vous ma vision de la démocratie.
Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a passé le bâton de commandement de la CEEAC à son homologue Gabonais Ali Bongo Ondimba. La cérémonie a eu lieu ce samedi 25 février 2023 au cours de la 22ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États d'Afrique centrale (CEEAC), au Chapiteau de la Cité de l'Union Africaine, à Kinshasa. Plusieurs Chefs d'États membres de cette organisation sous-régionale ont effectué le déplacement de Kinshasa dont Évariste Ndayishimiye du Burundi, Faustin-Archange Touadéra de la Centrafrique, Denis Sassou Nguesso de la République du Congo, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Carlos Villanova de Sao Tome et Principe, Mahamat Idriss Déby Itno du Tchad.
Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a présidé cette session coïncidant avec la tenue de la toute première Conférence maritime de la CEEAC, a dressé un bilan plutôt positif de sa mandature en termes d'actions et d'initiatives au bénéfice du progrès régional.
Dans son mot d’ouverture, le Président de la République, a mis en relief les grands axes sur lesquels s'est cristallisée sa mandature avec, à la clé, une volonté clairement affichée d'accélérer l'intégration et le développement de l'Afrique centrale reposant sur l'éducation, la santé et la culture au travers desquelles il s'est engagé à changer de paradigme pour mettre la priorité sur le développement du capital humain au sein de l'organisation.
Et comme il fallait s’y attendre la situation sécuritaire préoccupante dans la partie Est de la RDC était l’un des points culminants évoqués durant les travaux à huis clos ayant suivi la séance inaugurale. La Conférence a condamné sans réserve le groupe rebelle du M23 pour les nombreuses exactions et violations dont il se rend chaque jour coupable à l'Est de la RDC.
La déclaration finale du Sommet de Kinshasa n’a pas manqué d’exprimer une marque de solidarité de la communauté envers les populations congolaises victimes de l'insécurité entretenue par ce groupe terroriste, elle a invité les autorités de la RDC et du Rwanda à privilégier les voies pacifiques pour résoudre leur différend.
Les présidents Joao Lourenço d'Angola et Évariste Ndayishimiye du Burundi ont été appelés à s’impliquer encore d’avantage pour le rétablissement de la paix dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi dans lesquels ils sont fortement impliqués.
Pour faire face à la crise humanitaire préoccupante qui sévit dans la région reflétée par le nombre exponentiel des réfugiés et des déplacés au sein de l'espace CEEAC, il a été décidé de la mise en place d'une contribution spéciale des États membres visant l'établissement d'un fond de solidarité au profit des victimes.
Le Président Félix Tshisekedi a reçu les félicitations de ses pairs pour l'organisation de la première Conférence maritime de la CEEAC assortie de l'élaboration d'une politique maritime ainsi que des stratégies relatives au développement de l'économie bleue durable en Afrique centrale pour la sécurisation des intérêts vitaux en mer et dans les eaux continentales partagées de la région.
Dans son mot d'acceptation, le Président entrant, Ali Bongo Ondimba a salué le mandat de son prédécesseur avant d'inviter ses pairs à agir de manière collective afin de s'approprier les dossiers de la CEEAC pour des solutions idoines.
La préservation des systèmes forestiers ainsi que le financement de l'organisation seront au centre de sa mandature, a-t-il relevé.
Une motion de remerciement des Chefs d'États et de gouvernement de la CEEAC à l'endroit du Président Félix Tshisekedi et du peuple congolais a été lue pour confirmer l'expression de satisfaction des uns et des autres quant à la réussite de ces assises.
Le prochain Sommet de la CEEAC est fixé à Libreville au Gabon en juin de l’année en cours.
Junior-Gradel Ika
L’Etat a l’obligation d’assurer l’égale protection à tous les acteurs politiques.
Lubumbashi, 27 février 2023. L’IRDH invite S.E. Daniel ASELO OKITOLE, Vice-premier Ministre, en charge de l'Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières à assurer l’égale protection à tous les acteurs politiques en compétition pour les élections de décembre 2023.
En vertu de l’article 12 de la Constitution, tous les Congolais sont égaux et ont droit à une égale protection.
*Depuis ce lundi 27 février 2023, Isidore Kwandja Ngembo, Directeur National du Comité National chargé de l’organisation des IXès Jeux de la Francophonie à Kinshasa, serait détenu à l’ANR. Normalement, il y était invité pour des auditions en rapport avec le dossier relatif au paiement des arriérés des salaires et primes des Comités des Jeux sortants (Mandjolo et Didier Tshiyoyo Mbuyi).
Or, à ce sujet précis, selon ses propres contenus dans sa lettre addressée à Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le Premier Ministre, il lui a été impossible, en vertu des moyens limités mis à sa portée pour la matérialisation de l’organisation des IXès de la Francophonie, d’intégrer l’épineuse question du paiement des arriérés des Comités Sortants.
A l’en croire, il s’est retrouvé écartélé entre deux positions diamétralement opposées, à savoir,
De la guerre du 2 août 1998, les Kinois gardent un souvenir mauvais : la coupure de l'électricité à partir du barrage d'Inga pris en otage par les troupes rwandaises, pardon du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) dont certains éléments armés venus dans les rangs de l’AFDL, une année plus tôt, se retrouveront tour à tour au CNDP, au M23 de 2012 et au M23 de 2022.
Près d’un mois durant, toutes les activités nécessitant de l’hydroélectricité avaient été interrompues. Dans les hôpitaux notamment, les prématurés et les malades sous respiration artificielle mourraient, et les corps entraient en putréfaction dans des morgues. Pour cuisiner, l’expression « faire feu de tout bois » avait recouvré son sens : chaise, sommier, table, lit, arbre se consommait et se consumait.
C'est dans la foulée de l’apparition subite du RCD, avec à sa tête un certain Ernest Wamba dia Wamba - mouvement composé principalement de Mobutistes et de Tshisekedistes déçus de la transition conflictuelle 1990-1997 - que de Kigali le Président rwandais Pasteur (prénom) Bizimungu (nom) lancera l'initiative d’un « Berlin II », c'est-à-dire la révision des frontières héritées de la colonisation.
A l'époque - il est utile de le rappeler - Pasteur Bizimungu (hutu) venait de prendre la succession de feu Juvénal Habyarimana (hutu). Son « adjoint » avait pour nom Paul Kagame (tutsi). Cependant, tout le monde reconnaissait en ce dernier le détenteur véritable du pouvoir. La preuve est la neutralisation du premier par le second en 2000 et sa disparition de la scène politique rwandaise. Condamné d'ailleurs à 15 ans pour seul grief le soupçon de vouloir créer un parti politique, Bizimungu fit la prison avant d'être gracié.
Sans chercher à savoir la cause exacte de sa mise à l'écart, on peut garder de lui l’effet boomerang de son initiative au regard des données scientifiques étalées, entre autres, par le Professeur Isidore Ndaywel.
En effet, ces données prouvent que ce n’est pas la RDC qui avait pris des terres rwandaises.
Au terme d’un mandat essentiellement consacré aux actions de grande ampleur en faveur de l’éducation, la culture et la santé, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat, a officiellement cédé son fauteuil de Président de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) à son Homologue gabonais Ali Bongo Ondimba. La passation des pouvoirs entre les deux personnalités est intervenue le week-end dernier, à la Cité de l’Union Africaine, à Kinshasa, lors de la 22ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette Institution sous-régionale.
Il s’observe un regain de xénophobie en Tunisie au lendemain des propos racistes tenus par Kaïd Saïed sur l’immigration qui alertent certains congolais qui y sont allés pour leurs études universitaires.
Dans un récent discours tenu lors du Conseil de sécurité nationale, le mardi 21 février dernier, le Président tunisien a déclaré vouloir mettre rapidement fin à l'immigration clandestine de «hordes de migrants» en provenance d’Afrique subsaharienne, qui, selon lui, seraient source de violence, de crimes et d’actes inacceptables.
«L’immigration clandestine relève d’un complot pour modifier la démographie de la Tunisie, afin qu’elle soit considérée comme un pays africain uniquement et non un pays arabe et musulman », a-t-il naïvement lâché.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba, a lancé officiellement hier, mercredi 22 février, la mise en ligne du répertoire de référence des écoles privées agréées et viables sur toute l'étendue de la RDC. C’était l’occasion pour révéler les statistiques de toutes les écoles privées de la RDC. Sur base des données en sa possession, sur 4056 recensées sur toute l’étendue du territoire, seules 1953 présentent des conditions de viabilité et 2.103 sont non viables.
Ces écoles, a-t-il indiqué, certaines “fonctionnent dans les habitations, trois chambres salons, d’autres à côté des églises ou dans l’enceinte des églises. Le matin, c’est l’école et le soir les mêmes bancs servent pour le culte et même les veillées des prières. D’autres écoles également fonctionnent à côté des bars, des débits des boissons et même dans les boîtes de nuit”, s’est indigné le n°1 de l’EPST.
Par ailleurs, toujours dans le cadre de l’assainissement de ce secteur de l’éducation, le patron de l’EPST a ajouté que “1.025 écoles privées agréées fonctionnent sans arrêtés ministériels et enfin 605 fonctionnent avec les faux arrêtés”.
Ce faisant, il a invité les promoteurs des écoles privées de s’adresser au secrétariat général pour connaître la situation de leurs écoles et se mettre en ordre.
“Un moratoire est accordé aux écoles non viables pour se conformer aux exigences aussi bien légales, réglementaires que de viabilité. Il y aura désormais, une mise à jour annuelle du répertoire des établissements scolaires publics et privés pour permettre aux parents d’orienter leurs enfants vers les écoles reconnues par l’Etat congolais. Si vous amenez votre enfant dans une école non reconnue, vous allez seul être responsable de votre sort”, a prévenu Tony Mwaba.
Et d’ajouter que ce fichier est mis à profit aussi bien pour les responsables éducatifs que les partenaires techniques et financiers pour leur permettre de savoir avec quel établissement public ou privé collaborer.
Dans les prochains jours, le ministre a promis d’innover avec la mise en ligne de la géolocalisation de tous les établissements scolaires publics et privés. De même, un autre répertoire reprendra dans les brefs jours, les arrêtés ministériels signés par les ministres nationaux, après leur publication dans le journal officiel.
Emma Muntu