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Audition du Rapport de la Commission mixte paritaire : L'Assemblée Nationale adopte le Projet de Loi de Finances pour l'exercice 2025

Ce dimanche 15 décembre 2024, L'Assemblée nationale a tenu son ultime séance plénière de la Session de septembre essentiellement budgétaire. Avant le mot de clôture prononcé par le Président Vital Kamerhe, les Députés nationaux ont suivi religieusement le Rapport de la Commission mixte paritaire chargée d'aplanir les divergences apparues lors du vote du Projet de loi de finances pour l'exercice 2025. Les deux Chambres du Parlement ont examiné et adopté le Projet de loi de finances pour l'exercice 2025 en des termes divergents. Conformément aux dispositions de l'article 135, alinéa 2 de la Constitution, les Bureaux de l'Assemblée Nationale et du Sénat ont mis en place une Commissaire mixte paritaire chargée de proposer un texte unique à adopter par les deux Chambres.

Sous la co-présidence du Député National Guy Mafuta Kabongo et du Sénateur Célestin Vunabandi Kanyamihigo, les membres de ladite Commission ont d'abord procédé à l'identification des divergences. Quelles sont-elles ?

Au niveau des recettes, il se dégage un accroissement des prévu budgétaires de l'ordre de 419 944 842 059 FC portant ainsi le budget du Pouvoir central pour l'exercice 2025, équilibré en recettes et en dépenses, à 51 553 541 670 141 FC contre 51 133 828 082 FC voté par l'Assemblée Nationale.

Au niveau des dépenses, il y l'affectation des recettes additionnelles dégagées aux crédits alloués notamment aux secteurs de la Santé, de l'Education, de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, de la Défense nationale et de la Recherche scientifique.

En dernier lieu, il y a des amendements des articles 17, 78 et 79 du projet de loi de finances pour l'exercice 2025. Face au faible pouvoir d'achat de la population et eu égard au caractère vital de l'eau, cette Commission a opté pour l'application du taux zéro aux droits de consommation pour l'eau minérale de productivité locale dans la loi de finances de l'exercice 2025.

Après examen et sur base des procès-verbaux contresignés par les régies financières, la Commission mixte paritaire a aplani les divergences consistant aux ajustements opérés aux assignations des recettes et des dépenses du budget du Pouvoir central ci-dessous :

1. Les assignations de la DGI sont passés de 16 398 004 840 080 FC à 16 548 010 240 080 FC, soit un accroissement de 150 005 400 000 FC ;

2. Les assignations de la DGDA ont été ajustées en passant de 7 684 077 249 443 FC à 7 769 128 152 714 FC, dégageant ainsi des recettes additionnelles de 85 050 903 272 FC ;

3. Les assignations de la DGRAD passent de 7 713 567 622 488 FC à 7 898 456 161 275 FC, soit un accroissement de 184 888 538 787 FC.

Ainsi donc, les crédits alloués aux secteurs susvisés ont conduit au réajustement des postes budgétaires de la manière suivante :

  1. Rémunérations (dépenses du personnel) : 10 157 496 650 000 FC ;
  2. Biens et services (fonctionnement) : 5 079 509 702 259 FC ;
  3. Transferts et subventions : 5 698 776 095 202 FC.

S'agissant de la quotité de 25℅ sur les dividendes à l'État, la Commission mixte paritaire Assemblée nationale - Sénat a recommandé ce qui suit : d'enjoindre les compagnies minières d'État concernées d'investir au moins 25℅ de leurs revenus bruts financiers dans leurs plans de relance ; d'organiser une mission conjointe Assemblée nationale - Sénat pour contrôler la situation financière de ces entreprises et l'affectation de leurs ressources.

En définitive, toutes les divergences ont été aplanies en date du 14 décembre 2024 et les Députés nationaux ont, après débat, voté en plénière presqu'à l'unanimité ce Projet de loi de finances pour l'exercice 2025.Il ne reste plus que sa promulgation par le Président de la République, Félix Tshisekedi, d'ici le 31 décembre en cours conformément à la Constitution de la République.

Chapeau bas aux deux Chambres mais surtout au Gouvernement Suminwa qui avait déposé ledit Projet dans le délai, le jour même de l'ouverture de la Session budgétaire au Parlement, le lundi 16 septembre 2024. Le Budget 2025 est donc là !

James Mpunga Yende,

Cellule de Communication de l’Assemblée Nationale

Audition du Rapport de la Commission mixte paritaire : L'Assemblée Nationale adopte le Projet de Loi de Finances pour l'exercice 2025
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KIM JONG IL : ‘‘Le Peuple est mon Dieu !’’

En République Populaire Démocratique de Corée (ou RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne, créée 3 ans après la Libération Nationale 1945 et émergée Superpuissance :

  • Militaire consacrée à défendre, avec sûreté, non seulement son idéologie, son système, sa dignité, sa vie ainsi que sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts, son honneur mais aussi la paix et la sécurité de la Région et du monde entier avec son ultime version de l’ICBM nucléaire
  • Politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sans aucun impôt et avec la gratuité du logement, de l’enseignement et du traitement médical, etc., sous le grand Bienfaiteur KIM JONG UN, sosie politique des Généralissimes KIM IL SUNG et KIM JONG IL, NDLR),

Le Peuple éprouve, toujours, son vif attachement ou aspiration pour KIM JONG IL (16/02/1942 - 17/12/2011), cela malgré l’écoulement du temps.

Dans les années 1990 où le Pays traversait les plus dures épreuves dans son histoire, KIM JONG IL a fait, fort de sa volonté irréductible, la marche forcée d’une extrême intensité pour défendre la dignité et le destin de son Peuple. Sa marche forcée s’était poursuivie malgré la tempête de neige et la chaleur caniculaire. Pendant cette période, son wagon de campagne était, à la fois, le Cabinet de travail et la Résidence.

  • Il faut considérer le Peuple comme Dieu, décrocher la Lune ou faire fleurir même sur le rocher pour le bonheur du Peuple : telle était sa noble vision à l’égard du Peuple.
  • Il a jeté de solides bases à l’édification de la Puissance socialiste grâce à son dévouement sans bornes, disant : La joie et le bonheur du Peuple font les miens. Si le Peuple vit à l’aise et qu’il est heureux, je n’ai plus rien à désirer.

C’est pourquoi le Peuple chante du fond de son cœur : Les hauts faits de toute la vie de KIM JONG IL sont aussi vastes que la mer et aussi hauts que le ciel, mais se résument pourtant en amour pour le Peuple.

De nos jours, le prestige de la RPDC est porté à son apogée sous la direction du Maréchal KIM JONG UN, Président d’Etat de la RPDC, successeur irréprochable de KIM JONG IL : ce 17 décembre marque le 13ème anniversaire du décès de KIM JONG IL.

Le Parti Communiste Congolais (PCCo de la République Démocratique du Congo) ose rejoindre ce Peuple héroïque dans la commémoration de la Journée de Mémoire Nationale Suprême de la RPDC, avec sa dignité et sa fierté d’avoir élu (2016) le grand Camarade KIM IL SUNG comme Président honoris causa du PCCo, cela avant sa visite (2018) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 4.357 ans, NDLR).

(Source) Sylvère BOSWA ISEKOMBE (1966- ; appelé, communément, Lion au Cœur Rouge depuis 2018, NDLR)

  • Secrétaire Général du PCCo
  • Coordinateur sous régional
  • Pour l’Afrique Centrale du Conseil Mondial de la Paix (CMP créé en 1950 avec son siège à Athènes, Grèce, NDLR).
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A propos de l’échec de la tripartite de Luanda : Grace Tshiunza explique les dessous des cartes du refus de Kagame

Après l’échec de la rencontre tripartite prévue, dimanche 15 décembre 2024 en Angola, entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et l’Angola, les réactions fusent de partout. Pour Grace Tshiunza Tantamika, le Rwanda est soutenu par les multinationales européennes et américaines qui tirent leurs ressources du sous-sol de l’Est du Congo. Le Rwanda l’exploite à travers le M23. « Ne pas soutenir le Rwanda, c’est réduire le taux d’intérêt de ces multinationales et chercher la faillite des Etats -Unis et de l’Union-Européenne », a-t-il indiqué.

‘‘La République Démocratique du Congo négocie continuellement avec les États-Unis et quelques pays Européens, au lieu d’envisager aussi les négociations avec les Hommes d’affaires de ces continents, sachant que les États-Unis et l’Union-Européenne écoutent fondamentalement les positions des leurs hommes d’affaires.

La politique internationale obéit au rapport de force et tourne autour des intérêts des États, le plus offrant dans ce conflit entre la RDC et le Rwanda, est vu comme conservateur des intérêts des grandes puissances. C’est le Rwanda qui offre gratuitement les minerais de la RDC aux multinationales américaines et européennes qui est le plus offrant. Le Président américain ne sacrifiera pas les puissants hommes d’affaires de son pays à cause de la RDC. Ce que nous devons comprendre. Toute la politique américaine dans cette affaire vise à conserver ses intérêts en échange d’une paix parfois précaire.

De ce qui précède, le Rwanda est dans une position confortable et se dit dans tous les cas il n’a rien à perdre. Car, il a certains territoires de la RDC sous son contrôle, il pille les minerais qui font vivre son économie, il a ses infiltrés au sein de l’administration politique, judiciaire, militaire en RDC. Sa plus grande perte, c’est de s’engager dans un processus de paix avec la RDC, sans obtenir les garanties de sa survie.

Les rebelles du M-23, c’est une énergie positive et renouvelable du Rwanda, c’est eux qui font vivre la politique et l’économie du Rwanda. C’est pourquoi, le Rwanda veut que la RDC négocie avec les M23 dans les conditions d’une paix précaire. Les négociations entre la RDC vs M23 = mixage et brassage = continuité de l’infiltration = affaiblissement de l’administration congolaise = maintien de l’instabilité de la RDC. Le Rwanda n’ignore pas que ses infiltrés qui étaient venus avec Mzee Laurent-Désiré Kabila, la plupart d’entre eux, sont éligibles à la retraite et qu’il faut à tout prix préparer d’autres qui assureront la continuité de sa politique de l’infiltration pour l’assujettissement de la RDC. Que faire pour sauver la RDC de ces multiples pièges’’, telle l’analyse de Grace Tshiunza Tantamika.

Jackson Mutamba

A propos de l’échec de la tripartite de Luanda : Grace Tshiunza explique les dessous des cartes du refus de Kagame
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Forum mondial sur la nutrition infantile (Global Child Nutrition Forum – GCNF) 2024, ENNC-PAM : signature d’un mémorandum d’entente sur la politique de l’alimentaire scolaire en RDC

Prenant part active au Forum mondial sur la nutrition infantile (Global Child Nutrition Forum – GCNF) 2024 qui a eu lieu au Japon, le Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté et le Programme Alimentaire Mondial ont signé un mémorandum d’entente sur la politique de l’alimentation scolaire en RDC le 9 décembre dernier. La partie Congolaise était représentée par la Ministre de tutelle, Madame Raïssa Malu alors que le PAM était représenté par le Représentant et Directeur Pays de ce programme des Nations Unies. Pour Raïssa Malu : « « le Mémorandum d’entente signé avec le PAM offre un cadre de collaboration pour fédérer toutes les initiatives autour de l’alimentation scolaire et renforcer la complémentarité et la synergie dans le rôle que chaque partie est appelé a jouer dans le processus de la mise en place de la politique nationale de l’alimentation scolaire ».

Communiqué de presse conjoint

LE MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA NOUVELLE CITOYENNETE ET LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL SIGNENT UN MEMORANDUM D’ENTENTE SUR LA POLITIQUE NATIONALE DE l’ALIMENTATION SCOLAIRE EN RDC

KINSHASA – La Ministre d’État, Ministre de l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté et le Représentant et Directeur Pays du Programme Alimentaire Mondial (PAM) en République Démocratique du Congo (RDC) ont signé le 9 décembre à Osaka au Japon, où ils participent au Forum mondial sur la nutrition infantile (Global Child Nutrition Forum – GCNF) 2024, un Mémorandum d’entente pour un appui multiforme du PAM dans la mise en place de la politique nationale sur l’alimentation scolaire en RDC.

Le Mémorandum signé par les deux parties consacre la matérialisation de la volonté politique du Président de la République, Chef de l’Etat, sur la question éducative en RDC.

L’instauration des cantines scolaires vient renforcer les acquis de la gratuité de l’enseignement primaire, offrant ainsi un soutien essentiel pour garantir à chaque enfant congolais des conditions d’apprentissage propices à leur réussite

Pour la Ministre d’Etat et Ministre l’Éducation Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, « le Mémorandum d’entente signé avec le PAM offre un cadre de collaboration pour fédérer toutes les initiatives autour de l’alimentation scolaire et renforcer la complémentarité et la synergie dans le rôle que chaque partie est appelé a jouer dans le processus de la mise en place de la politique nationale de l’alimentation scolaire ».

Ce Mémorandum d’entente qui définit un cadre de collaboration entre le gouvernement de la RDC et le PAM s’articule autour des axes suivants : l'appui à l’élaboration d’une politique nationale d’alimentation scolaire ; l’appui à la mise en oeuvre des programmes d’alimentation scolaire à travers le développement et la mise en oeuvre de nouvelles approches, technologies et stratégies ; la formation et le renforcement des capacités des parties prenantes sur la mise en oeuvre, le suivi et évaluation de la politique nationale d’alimentation scolaire ; l’appui pour l’accès et l’intégration de l’apprentissage numérique dans le système éducatif à travers l’initiative ‘Digital School’ et la collaboration pour la mobilisation conjointe des ressources.

« Sur la base des priorités du Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, le PAM est engagé à apporter son appui et accompagner le gouvernement dans ses efforts pour créer des conditions favorables à un meilleur apprentissage à tous les enfants congolais », a déclaré Peter Musoko, Représentant et Directeur-Pays du PAM en RDC.

Forum mondial sur la nutrition infantile (Global Child Nutrition Forum – GCNF) 2024, ENNC-PAM : signature d’un mémorandum d’entente sur la politique de l’alimentaire scolaire en RDC
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Le Sommet de Luanda entre Kagame et Tshisekedi n’était « plus pertinent », estime Kigali

Les présidents rwandais et congolais devaient se rencontrer le 15 décembre dans la capitale angolaise sous les auspices du président João Lourenço. Mais à la dernière minute, leur rencontre a été annulée. Le sommet de la paix prévu dimanche à Luanda entre Kigali et Kinshasa sur le conflit dans l’est de la RDC n’était « plus pertinent » à cause de l’« intransigeance » de négociateurs congolais, a déclaré dimanche le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. « Les chefs d’État ne viendront pas juste pour une belle photo sans aucun résultat concret », a-t-il ajouté pour expliquer l’absence du président rwandais Paul Kagame à Luanda, alors que le sommet était finalement annulé.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères rwandais a également dénoncé « le contexte des menaces constantes émanant des responsables de la RDC, y compris du président, en vue d’un changement de régime au Rwanda ».

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame devaient se rencontrer sous les auspices du président angolais João Lourenço, médiateur désigné de l’Union africaine (UA) dans le conflit entre les deux pays voisins. À la mi-journée, seul Félix Tshisekedi était arrivé au siège de la présidence à Luanda.

« L’intransigeance de la délégation de la RDC »

Selon Kigali, le gouvernement congolais avait initialement accepté un dialogue avec les rebelles du M23. « C’est dans ce cadre que nous avons participé au sommet, puis nous avons également reçu le texte, le projet d’accord, qui incluait également le dialogue », a ajouté Olivier Nduhungirehe, joint au téléphone à Luanda depuis Kigali. Le M23 (« Mouvement du 23 mars »)  s’est emparé depuis novembre 2021 de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC et encercle Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.

« Lorsque nous sommes arrivés ici [à Luanda] en tant que ministres (…) un ministre de la RDC a catégoriquement rejeté toute idée de dialogue avec le M23, affirmant qu’il s’agissait d’une organisation terroriste, a ajouté le chef de la diplomatie rwandaise. Si les ministres ne sont pas d’accord, en raison de l’intransigeance de la délégation de la RDC, quelle serait la pertinence de ce sommet? »

La RDC qualifie le M23 d’«ennemis de la République » et considère que les rebelles opèrent grâce au soutien de Kigali et son armée.

« Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC, a-t-il ajouté. S’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant ».

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Le Sommet de Luanda entre Kagame et Tshisekedi n’était « plus pertinent », estime Kigali
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En prévision de la session de mars 2025 à l’Assemblée nationale : Le Député Gaspard Ngondankoy a déposé une proposition de loi sur le référendum

La session de septembre 2024 s’est achevée, dimanche 15 septembre dernier à l’Assemblée nationale, sur une proposition de loi concernant le référendum. A l’initiative de l’ancien Directeur de cabinet de Sama Lukonde, alors Premier Ministre, le Député national Gaspard Ngondankoy Nkoy Ea Loongya a déclaré qu’il espère que cette proposition sera examinée lors de la session parlementaire de mars 2025.

Elu de Yahuma dans la province de la Tshopo, il tient à combler le vide juridique qui prévaut en République Démocratique du Congo depuis 2006. « J’ai pris la parole en plénière pour informer les Honorables Députés du dépôt de mon initiative parlementaire. Il s’agit d’une proposition de loi prise en vertu de l’article 5 de la Constitution fixant les conditions d’organisation du référendum. Cette loi nous manquait depuis très longtemps», a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la plénière.

À travers cette proposition de loi, celui qui fut Directeur de cabinet de l’ancien Premier ministre Sama Lukonde (2021-2024), souhaite réaffirmer l’exclusivité de la souveraineté nationale du peuple congolais.

« L’article 5 de cette Constitution prévoit qu’une loi fixe les conditions d’organisation du référendum en tant qu’un des mécanismes d’expression directe du peuple, qui est le détenteur du pouvoir et de la souveraineté. C’est donc sur cette base que j’ai déposé officiellement ma proposition de loi », a-t-il ajouté.

L’article 5 de la Constitution stipule que « la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l'exerce directement par voie de référendum ou d'élections et indirectement par ses représentants ». Près de 20 ans après, le pays ne dispose toujours pas d'une loi régissant le référendum, alors que la loi électorale existe déjà et a été modifiée à plusieurs reprises.

Il convient de noter que Gaspard Ngondankoy Nkoy Ea Loongya est professeur à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, où il a été vice-doyen chargé de l’enseignement entre 2015 et 2018, et juge au Conseil d’État (en disponibilité). Sa thèse soutenue en 2008 à l’Université catholique de Louvain est intitulée « Le contrôle de constitutionnalité en République Démocratique du Congo. Étude critique d’un système de justice constitutionnelle dans un État à forte tradition autocratique ».

La Pros.

 

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Echec du sommet tripartite du processus de Luanda , Denis Mukwege : ‘‘Le temps n'est plus à des condamnations creuses, ni à des paroles vides’’

Après l’annulation du sommet de la tripartite du processus de Luanda le dimanche 15 décembre dernier, les réactions fusent de partout. Divisée autour de cette question d’intérêt nationale, la classe politique émet des avis partagés tantôt en soutenant les efforts du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et du Gouvernement qui ne ménagent aucun effort dans la recherche des solutions idoines sur le plan diplomatique, tantôt des pierres qui sont lancées par l’opposition qui estime que la diplomatie ne serait pas la voie exclusive qui conduirait à une paix durable tant recherchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Les voix s’élèvent et, celle du Prix Nobel de la paix, Dr Dénis Mukwege exprime un désarroi après ce qu’il considère comme un échec du sommet tripartite sur le processus de Luanda, malgré le bon vouloir du Président Angolais João Lourenço. Il l’a fait savoir ce lundi 16 décembre 2024 dans une déclaration.

Face à cette impasse politique et diplomatique dans laquelle se trouve ce processus de Luanda, Dr Mukwege appelle la RDC et ses partenaires à s'attaquer aux principales causes des conflits qui persistent dans l'Est du pays.

«Le temps n'est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides. La RDC et ses partenaires tant publics que privés doivent s'attaquer aux principales causes structurelles qui constituent les éléments moteurs des conflits qui persistent dans l'Est du pays, à savoir l'exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et la culture de l'impunité », a déclaré Denis Mukwege.

À l'en croire, il est impératif que les USA, l'Union européenne, la France et le Royaume-Uni et d'autres partenaires adoptent des sanctions politiques, économiques et suspendent leur assistance militaire au Rwanda tant qu'il soutiendra le M23 et agressera la RDC, tant que les États des régions ne respectent pas de bonne foi les engagements pris au titre de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.

Il faut noter que le Rwanda a boycotté le sommet tripartite sur le processus de Luanda, en demandant au gouvernement congolais de discuter directement avec les rebelles du M23. « Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC », a déclaré le Ministre des Affaires Etrangères Rwandais, avant d’ajouter :  « S’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant ».

De son côté, la République démocratique du Congo a regretté de cette décision prise par le régime de Kigali et appelle la communauté internationale à tirer toutes les conséquences de cet échec qui a mis à nu le vrai caractère de Paul Kagame comme responsable des conflits dans l'Est du pays.

César Nkangulu

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Devant les étudiants de l’URKIM, RDC : Guy Loando prêche l’Aménagement du Territoire comme levier du développement durable

Guy Loando Mboyo, Ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du Territoire, a ouvert, lundi 16 décembre 2024, un forum à l’Université Révérend Kim, axé sur l’aménagement du territoire en tant que moteur du développement industriel en République Démocratique du Congo. L’évènement a rassemblé divers acteurs du secteur public et privé pour discuter des stratégies d’aménagement du territoire et de leur impact sur le développement industriel du pays. Dans son discours, le Ministre d’Etat a souligné l’importance d’une coordination efficace entre les institutions gouvernementales pour favoriser une croissance durable.

 

MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

COMMUNIQUE DE PRESSE

CONFERENCE A L'UNIVERSITE REVEREND KIM: L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL EN RDC

Le Ministre d'Etat, Maître Guy LOANDO MBOYO, a marqué de son empreinte la 3ème édition du Forum économique de l'Université Révérend KIM en intervenant sur le thème : « Le rôle de l'aménagement du territoire dans la production industrielle en République Démocratique du Congo, levier de développement durable ». Devant un public captivé, composé du personnel académique, du personnel administratif et des étudiants, l'Aménageur National a présenté la vision ambitieuse du Gouvernement en matière d'aménagement du territoire. Il a mis en avant l'importance cruciale de cette discipline dans la structuration des activités industrielles, la gestion durable des espaces et l'optimisation des infrastructures stratégiques au service d'un développement harmonieux.

Dans une démonstration convaincante, le Ministre d'Etat Maître Guy LOANDO MBOYO a souligné le rôle clé de l'aménagement du territoire dans la production industrielle, notamment à travers les six zones industrielles identifiées et la Vision industrielle 2040. Il a également rappelé l'engage- ment indéfectible de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l'État, pour faire de l'aménagement du territoire un pilier essentiel du développement national.

Ce forum a été l'occasion de renforcer les liens entre le secteur académique et les autorités publiques, permettant des échanges enrichissants entre étudiants, experts et décideurs. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la clarté et la pertinence des orientations présentées par le Ministre d'État, qui a su captiver l'attention par sa vision stratégique et son pragmatisme.

A l'issue de cette rencontre, le Ministre d'Etat a renouvelé son appel à une synergie renforcée entre les secteurs public et privé pour transformer l'aménagement du territoire en un véritable moteur de développement durable, au bénéfice de toutes les populations de la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 16 décembre 2024

Cellule de Communication MinAT

Devant les étudiants de l’URKIM, RDC : Guy Loando prêche l’Aménagement du Territoire comme levier du développement durable
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