Dans son communiqué signé et publié le 11 mai de l’année en cours, le Ministère d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux dément toutes les accusations en son endroit concernant un présumé détournement de 39 millions de dollars américains. Ce présumé détournement n’est qu’une propagande de désinformation et de manipulation de l’opinion publique pour mettre en péril tous les efforts du Gouvernement musclés dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
C’est dans le cadre d’un projet de construction de nouvelles prisons modernes et maisons d’arrêt que ces fonds détournés auraient été alloués au Ministère de la Justice et Garde des Sceaux selon la campagne menée sur internet. Etant des allégations sans fondement véridique, ce dernier tenait à préciser quelques points qui peuvent éclairer la population congolaise.
Ainsi, le Ministère de la justice souligne « qu’aucune convention de 39 millions USD n’a été signé par lui et que la supposée lettre de la DGCMP circulant actuellement sur la toile est un fake news (fausse information)».
Il affirme également qu’aucun fond n’a été jusqu’ici décaissé de son compte ou même celui du Trésor Public. « Le Ministère de la Justice et celui des Finances veillent au respect strict des procédures afin de garantir qu’aucun fonds de l’Etat ne soit détourné», a-t-il déclaré dans ce communiqué.
Constant Mutamba, Ministre de la Justice, s’engage à entamer des procédures judiciaires contre les propagateurs de ces faux bruits qui visent à attaquer les efforts, déjà en marche, du Gouvernement dans sa lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Hans Das, Directeur général-adjoint et officier en chef chargé des opérations de la direction générale européenne échange avec la ministre des Affaires sociales, Nathalie Azazi.
Les dernières inondations qui ont causé des pertes énormes en matériels et en vies humaines à Kinshasa n’ont pas laissé le Gouvernement de la République et les hommes de bonne volonté indifférents face au nombre élevé des sinistrés enregistrés. C’est le tour des ambassadeurs des pays africains accrédités en RDC de lancer, depuis lundi 12 mai à Kinshasa, une collecte de fonds en leur faveur. Rachid Agassim, Ambassadeur du Royaume du Maroc et doyen des Ambassadeurs africains en RDC, l’a confirmé à l’issue d’un échange avec la Ministre des Affaires Sociales, Nathalie Aziza, dans son cabinet de travail situé dans la commune de la Gombe.
Rachid Agassim a déclaré, au sortir de cet échange, qu’il s’agissait bel et bien d’une action solidaire organisée en marge de la Journée de l’Afrique. «Le groupe d’ambassadeurs africains veut accomplir une action solidaire à l'occasion de la célébration de la Journée de l’Afrique, le 25 mai. Nous allons commencer par aider les sinistrés qui sont actuellement au stade Tata Raphaël. Nous, Africains, avons grandi dans des sociétés où la solidarité est une valeur essentielle : solidarité au sein de la famille, du quartier, de la ville et même de l’Etat ».
Une solidarité sans faille pour ces africains en quête du bien-être social des populations victimes des dernières inondations dans la capitale congolaise.
Les diplomates encouragent d’autres groupes à leur emboîter le pas pour contribuer au bien-être social.
Un chemin déjà emprunté par l'Union européenne, à en croire Hans Das, Directeur Général adjoint et officier en chef chargé des opérations de la Direction générale européenne pour les opérations d’aide humanitaire et la protection civile (ECHO).
D’après lui, 300 tonnes d’aide humanitaire sont disponibles en faveur des déplacés de guerre.
Il rassure, par ailleurs, quant à l’engagement de l’ECHO à multiplier les plaidoyers auprès des autorités de l’Union européenne afin de renforcer leur assistance aux victimes des atrocités dans la partie Est de la RDC, rapporte le service de communication des Affaires sociales.
Il y a lieu de noter que la Journée de l’Afrique est célébrée le 25 mai de chaque année, jour où l’Afrique est entrée dans l’histoire avec la fondation de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en 1963, précurseur de l’Union Africaine (UA). Elle est non seulement célébrée en Afrique mais également dans le reste du monde.
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué une visite, ce mardi 13 mai 2025, à la Société de production des permis de conduire (SPC), entreprise privée partenaire de la Commission nationale de délivrance des permis de conduire (CONADEP), dans la commune de Gombe, à Kinshasa, pour s’imprégner de son fonctionnement.
Accueilli par la Première ministre Judith Suminwa, le vice-Premier ministre aux transports, Jean-Pierre Bemba, ainsi que le Directeur général de la SPC, le Chef de l’État a été informé du processus mis en place dans ce guichet unique pour l’obtention du nouveau permis de conduire biométrique.
Suivant les explications des préposés de la SPC, tout requérant du permis est d’abord accueilli dans la salle de « constatation » pour identifier le type de véhicule pour lequel il sollicite le permis, puis il est conduit au guichet d’une banque commerciale pour le paiement d’une somme de 18 dollars américains avant de passer son double test de conduite.
« La première évaluation théorique consiste à répondre à 20 questions sur ordinateur pour une durée de 30 secondes chacune », a dit le Directeur général de la SPC avant d’ajouter que « la réussite avec au moins 12 points vous permet de passer au test pratique de conduite sur un simulateur ». Le requérant ayant passé ce test avec satisfaction est notifié par messagerie pour l’obtention de son permis endéans 48 heures. Le Président Félix Tshisekedi s’est prêté à cet exercice et il a obtenu son permis de conduire numérique en un temps record.
Pour le Président de la commission de délivrance des permis de conduire, Nicolas Nkane, le nouveau permis de conduire biométrique est hautement sécurisé et répond aux standards internationaux en la matière. Selon ce dernier, l’octroi du nouveau permis va avoir un impact positif sur la circulation routière notamment concernant la réduction du taux d’accidents dus au facteur humain. Quant aux responsables de la SPC, ce centre a l’avantage de « réduire la fraude, de faciliter le processus d’obtention et de s’assurer de la compétence des conducteurs ».
C'est donc une aubaine pour soutenir le changement de la constitution selon le projet imminent de Félix Tshisekedi. Les échauffourées souvent intéressées entre les Députés Provinciaux et les Gouverneurs ont le triste mérite de retarder le développement à la base. Dans le meilleur des cas, elles sont produites à la hussarde pour régler les comptes à un Gouverneur qui, quelles que soient ses performances managériales, ne rencontre pas la mesquinerie des élus- jouisseurs et nombrilistes...préoccupés plus par leurs intérêts que ceux de la population. Il s'agit là des impondérables de la démocratie représentative qui, faute d'une vraie culture de redevabilité, préjudicie la promotion des valeurs politiques, économiques et culturelles des provinces.
Le cas du Kasaï Oriental sort de l'ordinaire et expose cette province longtemps économiquement agonisante et géographiquement enclavée, à la destinée d'une précarité éternelle. C'est du Yo-yo! Un jeu d'enfants qui dégarnit la crédibilité de Félix Tshisekedi depuis sa prise du pouvoir en 2018. Depuis le temps de Maweja Jouness, en passant par Kabeya Matshi et les autres, aucun Gouverneur au Kasaï Oriental n'a eu le temps nécessaire pour mener à bon port les cargaisons de sa gouvernance. L'hypothèse la plus crédible quant à ces inepties servant très mal la cause de la population meurtrie, repose souvent sur des considérations tribalo- ethniques. Ça se passe dans les encablures du théâtre de la guéguerre interminable entre les Bena- N'shimba, Bena- Kapuya...Bena Mwembia...Bref, la victime est plus jugée selon sa tête tribale par ses élus corruptibles à souhait.
C'est aussi le paradoxe du parallélisme des formes : ceux qui élisent moyennant les espèces sonnantes et trébuchantes, sont les mêmes qui défenestrent le Gouverneur élu dès l'instant où un autre corrupteur passe sur leur chemin. Et le cercle vicieux s'en trouve bien opérant.
L'attention de la population détournée
Cette actualité psychodramatique du Kasaï oriental n'est ni plus ni moins qu'une façon géniale de distraire la population kasaïenne face à ses vraies attentes. En lieu et place d'appuyer l'accélérateur sur la problématique de la cimenterie de Katanda pour l'urbanisation de l'espace Kasaïen...au lieu de se focaliser sur les travaux de la route Kalamba- Mbuji pour un désenclavement évident du point de vue éminemment économique, les piètres élus provinciaux choisissent la dragée haute comme modalité de partenariat avec le Gouverneur. Des accusations infondées et mal documentées jonchent le pavé juste pour clouer au pilori celui qui ne leur plaît pas.
Pas plus tard que le samedi 10 mai 2025, l'on a procédé à la relance des travaux de la centrale de Katende avec tout ce que cela pourra entrainer comme bénéfice transversal sur la qualité de vie d'une population toujours hantée par le démon de l'exode rural. C'est pendant ce moment que les élus corrompus... visiblement corrompus par les ennemis de Félix Tshisekedi, proposent au jury mondial leur galéjade en accusant faussement le Gouverneur Jean- Paul Mbwebwa. Donnant raison à ceux qui ont toujours fustigé l'atavisme Kasaïen qui consiste à combattre leurs frères, il y a tout lieu de jeter un coup d'œil malheureux sur les swahiliphones qui se soutiennent même dans le mal. L'exemple de Mwanga Tshutshu toujours soutenu est un cas d'école quant à la solidarité négative qui caractérise certains congolais. Cependant, au Kasaï Oriental, on combat celui qui se bat pour le développement de la province. C'est à s'en arracher les cheveux !
En clair comme en résumé, le changement de la constitution s'érige telle une panacée pour donner au Chef de l'Etat l'habilité de nommer et de révoquer les Gouverneurs qui sont censés refléter sa politique de gouvernance. En proscrivant aussi la fameuse politique des gouverneurs- originaires, c'est l'unité nationale qui s'en trouvera consolidée.
La détermination a vaincu l’incertitude. Et, désormais, la responsabilité trône. Autour de la menace de grève qui secoue la RTNC, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, vient d’engager des dispositions réalistes. Lundi 12 mai 2025, dans la soirée, il a, en effet, échangé, dans son cabinet de travail, situé à la Gombe, avec la Délégation syndicale de ce média public, harmonisant les vues sur une démarche coordonnée à mener, dans un délai raisonnable, pour des solutions rapides et durables aux revendications soulevées par son personnel.
Devant le Ministre Patrick Muyaya, la Délégation Syndicale, représentée par son président René Kalonda, a énuméré quatre doléances, à savoir : le nouveau barème, les arriérés de 25% de la rénumération de l’ancien barème (16 mois), la redevance grâce au logiciel Sydonia et la retraite du personnel ayant dépassé 35 ans de service, et n’a pas présenté des excuses à l’égard de toutes les personnalités publiques qu’elle a traitées de tous les maux. Déterminé à trouver des solutions pour le personnel de la RTNC sur toute l’étendue du territoire national, le ministre Patrick Muyaya s’est convenu avec le ministre d’État ministre du Budget pour organiser une séance de travail mixte (Budget, Finances, Communication et RTNC) avant la fin de ce mois de mai pour échanger autour du nouveau barème signé depuis quatre ans et l’actuel statut de ce média public.
S’agissant du paiement de 16 mois d’arriérés de l’ancien barème équivalent à 25% (maboko banque), le ministre de la Communication a mis en place une commission mixte composée de la direction générale et de quelques membres du syndicat pour échanger avec les experts du ministère du Budget pour qu’un calendrier sur les modalités de paiement soient mis en place.
Prenant la parole sur le même sujet, la directrice générale de la RTNC, Sylvie Elenge a indiqué que lors des récents échanges avec les experts du Budget et des Finances, il a été convenu que les 4 derniers mois de 2024 (septembre, octobre, novembre et décembre) seront incessamment payés et d’autres mois s’en suivront.
Quant à la redevance, le ministre a précisé qu’en accord avec la Direction générale des douanes et Assises (DGDA), ils ont un serveur du logiciel « Sydonia » dans son cabinet pour suivre de près le monitoring des opérations douanières en rapport avec la part de la RTNC. Depuis son installation en janvier dernier, les 3 premiers mois ont généré 722.137.007,03 CDF et 3.123 USD soit un total en usd de 255.973,09 dollars américains. À propos de la retraite du personnel ayant dépassé l’âge légal de 35 ans de service, le ministre a précisé qu’il faut que toutes les conditions soient réunies pour que cela se fasse de manière voulue par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.
Il a instruit la directrice générale de la RTNC et le président de la délégation syndicale de mettre en place une commission qui ira s’entretenir avec les responsables de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au sujet de la retraite, surtout de la part patronale non versée par l’État depuis des années.
Satisfait de la disponibilité du ministre depuis sa nomination à la tête de ce ministère, René Kalonda s’est exprimé en ce mot : « Nous avons été reçus par le ministre de tutelle par rapport à la grogne sociale qu'on observe actuellement à la RTNC. Il était question que nous puissions échanger avec la tutelle, en présence de la direction générale et du conseil d'administration.
C'était un début de discussion au regard de tout le problème que nous avons exposé, le barème, la redevance, le CNSS, les soins de santé et d'autres matières … J’estime que c'est un débit de négociation ».
D’ajouter : « Nous allons voir ce que cela va donner dans les jours à venir, parce que jusque-là, on n'a pas concrètement trouvé des solutions. C'est un début de négociation et nous allons poursuivre les discussions. L'opinion retient tout simplement que la délégation syndicale, qui est venue en vertu des principes que nous avons au niveau du syndicat, lorsque vous êtes en manifestation et que l'employeur vous appelle pour des négociations, il faut venir ouvrir ces négociations. C'est pourquoi, on a été là pour échanger avec son Excellence Monsieur le Ministre ».
Face à la controverse politique et juridique sur la révision de la Constitution, perçue en République Démocratique du Congo comme une source de méfiance et de crise politique, dont la réputation est souvent ternie par des pratiques inappropriées susceptibles de mener à des abus de pouvoir, Me Janvier Lemere Kiyombo Makonga vient de publier l’ouvrage « La Justiciabilité des lois de révision constitutionnelle en Droit Congolais », aux éditions Presses Universitaires de Lubumbashi.
Face à la controverse politique et juridique sur la révision de la Constitution, perçue en République Démocratique du Congo comme une source de méfiance et de crise politique, dont la réputation est souvent ternie par des pratiques inappropriées susceptibles de mener à des abus de pouvoir, Me Janvier Lemere Kiyombo Makonga vient de publier l’ouvrage « La Justiciabilité des lois de révision constitutionnelle en Droit Congolais », aux éditions Presses Universitaires de Lubumbashi.
C’est à Santo Domingo, en République dominicaine, loin de son Congo natal, que Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle, a déroulé sa maitrise des affaires juridiques, dans le cadre du Congrès Mondial de Droit, tenu, précisément, du 4 au 6 mai 2025. Par ses interventions, il a su captiver les esprits, enrichir les échanges et convaincre les participants à ces assises d’envergure internationale autour des questions importantes relevant du droit.
Dans son intervention, classée au 10ème panel, sur les 35 panels programmés, il a abordé soigneusement un thème aussi crucial intitulé comme suit : ‘’Le rôle des Cours Constitutionnelles en période de péril démocratique’’. C’était, en effet, un moment riche et une opportunité d’échanges inoubliable qu’aura enregistré le Congrès de Santo Domingo. Très pertinent, sur toutes les lignes, dans son exposé, Dieudonné Kamuleta a partagé son expérience variée et ses stratégies innovantes, présentant les avancées récoltées par le République démocratique du Congo en matière de démocratie grâce au travail inlassable que réalise la Cour Constitutionnelle, cette haute institution judiciaire nationale, sous son leadership, malgré le contexte difficile imposé notamment par la crise sécuritaire due à l’agression rwandaise.
Durant son panel, le Président Dieudonné Kamuleta Badibanga a présenté le Conseil Supérieur de la Magistrature de la RDC comme le modèle institutionnel de protection des magistrats. Lors de ce même évènement, le Président de la Cour Constitutionnelle a eu des échanges de haut niveau avec ses homologues, dont Pierre Nihoul, Co-Président de la Cour Constitutionnelle du Royaume de Belgique. Il aura ainsi saisi cette occasion unique pour mener une diplomatie judiciaire active. Le Congrès Mondial de Droit de Santo Domingo a connu la participation de plus de 1000 juristes venus issus de 60 pays. L’évènement a aussi connu la particularité d’avoir réuni plusieurs invités de marque, tels que le Roi Phillipe VI d’Espagne, Luis Abinader, Président de la République dominicaine, Anthony Kennedy, Juge honoraire à la Cour suprême des Etats-Unis d’Amérique, Sonia Sotomayor, Juge à la Cour suprême des Etats-Unis, Stéphane Harbarth, Président du Tribunal constitutionnel fédéral d’Allemagne…
Au cours de la plénière de ce mercredi 7 mai 2025, sous la conduite de l’Honorable Président Sama Lukonde, le Sénat s’est penché sur la question orale avec débats du Sénateur Célestin Vunabandi adressée au Ministre des Mines, Kizito Pakapomba, relative à la problématique du gel des gisements et la prise en compte des intérêts des populations riveraines dans les projets miniers.
Il faut souligner que les débats qui devaient porter sur la question orale avec débats de l'Honorable Vunabandi n'ont pas eu lieu à la suite de la motion incidente de l'Honorable Boketsu qui a estimé que les réponses du Ministre des Mines pourraient mettre sur la place publique des informations sensibles concernant une zone sous occupation de l'ennemi et sur laquelle des discussions sont en cours pour des accords relatifs à la gestion des ressources minières.
Soumise aux votes des sénateurs, la motion a été soutenue par 29 voix pour, rejetée par 27 voix contre et 7 abstentions. C'est pourquoi, le Ministre des Mines invité dans la salle un peu plus tôt, a été autorisé à prendre congé de la plénière et la séance suspendue. La deuxième question orale avec débats, programmée ce jour, celle du sénateur Pungwe, a été renvoyée pour être examinée ultérieurement.
Validation des mandats
Au cours de cette même plénière, il s’est déroulé la validation des mandats de 8 Sénateurs élus des provinces du Kwilu et du Nord-Ubangi ainsi que celui du suppléant de l'Honorable Sénateur Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu.
Ainsi, pour la province du Kwilu les mandats de Madame Bakiele Marianne, Monsieur Itshundala Asang Willy, Monsieur Labila Kalima Papy, et Monsieur Mabaya Gizi Amin Jean-Philibert ont été validés.
Pour la province du Nord-Ubangi, il s'agit des mandats de Monsieur Basile Bale Bila, Monsieur Michel Kobanga Ngabila, Monsieur Albert-Philippe Mobutu Giala Kasa, et de Madame Anastasie Ngbako Mbilisi qui ont également été validés.
De son côté aussi, Monsieur Hervé Lumanu Nyembo, le premier suppléant de l'Honorable Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu, a aussi vu son mandat être validé. Ils ont pris chacun leur place au sein de l'hémicycle et ont valablement siégé officiellement pour la première fois de cette mandature.
En effet, le rapport de la Commission PAJ relatif à l'examen du dossier individuel de chaque sénateur concerné ayant été adopté, il a été constaté que rien n'empêche la validation de leurs mandats. Ainsi, leurs pouvoirs ont été validés à l'unanimité par la plénière.
Coup de théâtre au sommet de l’appareil de contrôle des finances publiques en République Démocratique du Congo. Par Ordonnance Présidentielle lue sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise, Christophe Bitasimwa Bahii a été nommé Inspecteur Général des Finances – Chef de service, en remplacement de Jules Alingete Key, appelé à faire valoir ses droits à la retraite. L’annonce, sobre mais lourde de sens, marque un tournant dans la politique de gouvernance publique impulsée par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Figure emblématique de la lutte contre le détournement des deniers publics, Alingete a incarné, pendant près de cinq ans, une ère de rigueur et de redevabilité. Son remplacement est teinté de symbolisme dans un contexte post-électoral où les équilibres institutionnels se redessinent.
Le nouveau patron de l’IGF, Christophe Bitasimwa Bahii, hérite d’un service renforcé, désormais au cœur de la stratégie de reddition des comptes. Son profil, encore peu médiatisé, suscite déjà l’intérêt des analystes quant à sa capacité à poursuivre l’œuvre amorcée par son prédécesseur, dans un climat souvent tendu entre institutions de contrôle et gestionnaires publics.
Dans sa première réaction relayée par les médias, Jules Alingete s’est dit fier de son bilan, tout en appelant ses anciens collègues à « poursuivre sans relâche le combat contre la prédation ». Il affirme quitter ses fonctions « avec honneur », et se dit disponible pour servir la République autrement.
Signalons également la nomination d’Emmanuel Tshibingu Nsenga comme Inspecteur Général Adjoint, complétant ainsi le nouveau tandem à la tête de l’IGF. Une équipe désormais attendue au tournant, tant les défis en matière de gouvernance financière demeurent nombreux.