All Section

All Stories

OLPA condamne l'agression brutale des journalistes à Mbuji-Mayi

 

*L'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse condamne avec la dernière énergie l’agression brutale de M. Auguy Kabuende, Placide Cilewu et Hénoch Muteba respectivement journalistes à Radio Télé Débout Kasaï (RTDK), à Radio télévision de l’Eglise Evangélique des Témoins du Christ (RTEEC) et à Coulisses.net, tous basés à Mbuji-Mayi, Chef-lieu de la Province du Kasaï oriental, au centre de la République démocratique du Congo (RDC).

Les journalistes ont été pris à partie, le 15 août 2024, au siège de la Fédération du parti politique UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), parti au pouvoir secoué par des divergences profondes entre ses cadres. 

Les assaillants qui se réclament être membres de l'UDPS  n'ont pas digéré la présence des journalistes à une activité organisée par un groupe des cadres avec à leur tête M. Jean-Paul Mbwebwa, Gouverneur de province et fervent soutien du Secrétaire général contesté M. Augustin Kabuya. 

Plusieurs matériel (caméras, téléphones) des journalistes ont été détruits et confisqués  par les assaillants. 

Auguy Kabuende et Placide Cilewu s’en sont sortis avec plusieurs lésions corporelles. 

Eu égard à ce qui précède, OLPA condamne un acte lâche visant des professionnels des médias en plein exercice de leur métier. Ceci constitue une violation grave de la liberté de presse garantie par la loi congolaise et les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits de l’homme. 

Par voie de conséquence, OLPA appelle les responsables de la Fédération de l’UDPS/Mbuji-Mayi à diligenter une enquête afin d'identifier les auteurs de cette agression pour qu'ils répondent de leurs actes.

Kinshasa, le 16 août 2024

OLPA condamne l'agression brutale des journalistes à Mbuji-Mayi
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Au-delà de Salomon Kalonda, l’autre message "subliminal" passé à l'Opposition !

Moïse Katumbi a le devoir de relever le défi vieux des années 1960 consistant à doter l'Opposition d'un règlement intérieur et d'un porte-parole...

Le 15 septembre 2024, à l'ouverture de la session parlementaire ordinaire courant jusqu'au 15 décembre prochain, Dominique Munongo sera la seule parlementaire de l'Opposition face à ses 13 collègues dont 6 du Bureau de l'Assemblée nationale et 7 du Bureau du Sénat. Pour cette législature, ils auraient pu être deux : Salomon Kalonda pour la chambre haute et elle pour la chambre basse. Malheureusement, c'est raté puisque le Sénat - chambre des Sages - a refilé le poste de rapporteur adjoint à un néo-opposant en la personne de Jean-Claude Baende, jusque-là connu comme membre de Dypro (plateforme présidée par Constant Mutamba, ci-devant ministre d'Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux). Il se raconte que chassé auparavant de Dypro, l'ancien gouverneur de l'Equateur a rejoint Fifi Masuka Saini, gouverneure Usn du Lualaba. Bref, Baende appartiendrait à la famille du Président de la République...

DE QUELLE VOIX PARLE-T-IL ? ET DE QUELLE OPPOSITION S'AGIT-IL ? 

Certes, la veille de l'élection des membres du Bureau du Sénat le lundi 11 août 2024, tous les indices donnaient vainqueur Salomon Kalonda, sénateur du Haut-Katanga, très proche de Moïse Katumbi. 

Mais, les observateurs avertis ont sentir le coup de la défaite venir dès l'instant où le Chef de l'État, réagissant à une question au cours de l'interview à Lusakweno et Amba Wetshy 5 jours plutôt, a qualifié de borderline l'attitude de Moïse Katumbi. 

Bon perdant, Salomon Kalonda a fait bon coeur contre mauvaise fortune. "Ils ont fait un choix courageux, conforme à l'esprit de la Loi et de notre Constitution. Un choix qui honore notre démocratie. Dans un esprit républicain, je souhaite bonne chance au nouveau Bureau présidé par Sama Lukonde. J'ai espoir que les décisions prises répondront aux attentes de la population", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Nous continuerons de porter au Sénat la voix de l'opposition dans laquelle beaucoup de Congolais se retrouvent".

La voix de l'Opposition ? De quelle voix parle-t-il, et de quelle Opposition s'agit-il ? 

LES EMPOIGNADES VONT RECOMMENCER ET LES CHOSES SE COMPLIQUER...

Car, avant qu'il y a une Opposition en République démocratique du Congo, elle doit commencer par exister formellement et légalement. 

Certes, au-delà des faits, les résultats électoraux de décembre 2023 ont tranché en mettant d'un côté la Majorité (vainqueurs) et, de l'autre côté, l'Opposition (vaincus). 

La première n'a pas besoin d'un statut spécifique. Elle gère la République et répond de la politique de la Nation, selon les termes de l'article 91 de la Constitution. 

La seconde a, elle, besoin d'un statut spécifique : c'est la loi n°007/008 du 4 décembre 2007 portant statut de l'Opposition en RDC. 

En 2020, à l'issue de la Consultation présidentielle à l'origine de la création de l'Union sacrée de la nation, le Président Félix Tshisekedi avait pris l'engagement d'en favoriser la formalisation. Le premier mandat s'est achevé sans qu'il n'y ait eu règlement intérieur ni désignation du porte-parole. 

La première année du second mandat a, dans la session parlementaire ordinaire de septembre-décembre 2024, la première occasion de passer de la parole à l'acte. 

Maintenant que les deux bureaux du Parlement affichent complet, plus rien - normalement - n'empêche l'Opposition de fonctionner conformément à son statut. 

Malheureusement, c'est là que les empoignades vont recommencer et les choses se compliquer.

L'OPPOSITION FONCTIONNE MAL

En effet, la famille politique de Joseph Kabila n'étant pas partie prenante, il reste sur le terrain les familles politiques de Moïse Katumbi (Ensemble), de Martin Fayulu et d'Adolphe Muzito, celles d'Augustin Matata et de Delly Sessanga ne comptant pas puisque  ces deux présidentiables s'étaient désistés en faveur de l'ancien gouverneur du Katanga.

Or, les tentatives d'Ensemble d'engager au cours du premier semestre 2024 des négociations politiques avec Fayulu et Muzito ont été contestées par ces derniers. 

Après les "points" distribués par le Chef de l'Etat dans son interview du 6 août passé, Adolphe Muzito - félicité pour son fair-play - pourrait tenter sa chance de prendre le poste de porte-parole de l'Opposition, aidé en cela par l'Usn, sauf promesse de rejoindre Judith Swaminua Tuluka 2. 

Martin Fayulu, lui, restera dans la contestation. Surtout après sa participation au congrès d'investiture de Kamala Harris. 

Moïse Katumbi ne risque pas de se voir ou de se faire doubler pour le poste de porte-parole dès lors qu'il détient la majorité absolue en termes d'électorat constitué de députés et de sénateurs de l'Opposition. Les siens. Il part gagnant ou faire gagner toute candidature qu'il aura parrainée. 

Cependant, la contestation va sans doute provenir du camp de l'Opposition contrainte de faire le choix entre, d'un côté, se doter de son statut et, de l'autre, se faire élire porte-parole. 

Le choix adulte, le choix responsable est, à notre humble avis, le premier. Entendez : légaliser le fonctionnement de l'Opposition en RDC. C'est, en soi, une première depuis les années 1960. 

Pour rappel : 

-de 1960 à 1965, le pays a fonctionné avec une Opposition sans statut ni porte-parole ; 

-de 1965 à 1990, le pays a fonctionné sans Opposition formelle ; 

-de 1990 à 1997, le pays a fonctionné avec une Opposition autoproclamée ; 

-de 1997 à 2007, le pays  l'Opposition a fonctionné avec une Opposition d'abord autoproclamée, ensuite issue des urnes (élections de 2006 et 2007) sans toutefois une base légale, et 

-de 2007 à ce jour, le pays fonctionne avec une Opposition issue certes des unes, mais sans règlement intérieur ni porte-parole.

En conclusion, des années 1960 aux années 2920, soit 60 ans presque, l'Opposition ne fonctionne pas normalement ! 

A L'IMAGE D'UN PARTI ÉTAT !

Tout acteur politique qui met les bases du fonctionnement normal de l'Opposition a droit à la reconnaissance de la Nation.

Dans la configuration actuelle des institutions de la République, Moïse Katumbi, en sa qualité de président et de leader du parti et de la plateforme "Ensemble", a cette obligation. 

Il est établi qu'aucune démocratie au monde n'est valable avec une  Majorité sans Opposition, l'inverse ne se concevant pas.  

Cette démocratie-là n'est même pas comparable à une bicyclette ayant besoin de deux roues pour fonctionner. 

Elle a tout d'un monocycle. A l'image d'un Parti-État.

Ne peut y trouver son compte que celui ou celle qui en porte l'ADN !

Omer Nsongo die Lema/CP

Au-delà de Salomon Kalonda, l’autre message "subliminal" passé à l'Opposition !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : Me Kalala Muana Mpala annonce la sortie de son opus

Kinshasa, le 14 Août 2024

KALALA MUANA MPALA

Avocat à la Cour Suprême de Justice

Tél : (+243) 81 81 45 205

A Monsieur Jean Clause GAKOSSO, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale au Congo Brazzaville

Excellence,

La veille de l’anniversaire de l’indépendance du Congo Brazzaville, mes pensées vont aux artistes frères des deux Congo.

Votre fête est aussi nôtre en écoutant nos grands artistes léguer ce qui suit :

« Ebale ya Congo ezali lopango te, ezali nde nzela ».

C’est pourquoi, à travers ce jeune artiste en nœud papillon comme les éternels les Grand Kallé ESSOUS, NINO MALAPET, EDDO NGANGA, KWAMY, ROCHEREAU Pascal etc,

Je me joins à tous les frères et sœurs congolais pour penser à Brazzaville, Pointe Noire, Mpila et Oyo etc.

Votre plume est ici sollicitée pour une préface.

Bonne fête du 15/08/2024

KALALA MUANA MPALA

RDC : Me Kalala Muana Mpala annonce la sortie de son opus
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Prise en charge des Magistrats : Le Conseil Supérieur de la Magistrature et la société d’assurances Activa RDC signent un accord sur la couverture santé

Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et la société d'assurances Activa RDC signent une convention pour la couverture santé des magistrats congolais, la prévoyance et la prise en charge de leurs frais funéraires en cas de décès. C'est le président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kamuleta Badibanga et le directeur général d'Activa RDC, Patrick Nouh, qui ont personnellement signé cette convention le vendredi 16 août dernier.

A l’issue de cette cérémonie, le Secrétaire permanent du Conseil Supérieur de la Magistrature, Télesphore Nduba, a précisé que cette convention concerne les magistrats ainsi que leurs dépendants notamment, les femmes, les époux et les enfants.

"Les magistrats ne sont pas pris en charge quand ils sont malades ou encore quand ils sont décédés. C'est ainsi que le président du CSM avait pensé impulser les magistrats pour prendre langue avec une firme d'assurances. Le CSM et Activa ont donc mûri les réflexions sur deux domaines d'assurance, à savoir l'assurance-maladie et l'assurance sur les frais funéraires", a-t-il déclaré.

Le Secrétaire permanent du CSM a, par ailleurs, indiqué que la signature de cette Convention est conforme à l'article 25 des Statuts du Magistrat qui dispose que les soins de santé pour les magistrats ainsi que leurs dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants sont pris en charge par l'État, y compris les frais funéraires.

"Voilà donc pourquoi, le CSM a pensé recourir aux firmes d'assurances et a porté son choix sur Activa pour redorer le social des magistrats congolais. Avec cette convention, nous allons cheminer avec des techniques pour passer à la mise en œuvre. Le CSM espère vivement qu'avec un assureur privé, si un magistrat tombe malade, il pourrait bien se faire soigner localement, sinon à l'étranger. Et si, par malheur, il lui arrivait de rendre l'âme, il ira dignement à sa dernière demeure", a ajouté Télesphore Nduba.

À l'en croire, Activa RDC est une meilleure offre pour le Conseil Supérieur de la Magistrature. Elle permet de prendre en charge même les frais de santé ou funéraires d'un magistrat congolais se trouvant à l'étranger.

"C'est vraiment une offre alléchante pour les magistrats. Si un magistrat est malade, il peut être pris en charge au pays ou à l'étranger. Beaucoup ont des médecins en France, en Allemagne, en Europe de manière générale. Et la facture sera payée par l'assureur. Notamment, pour les dépendants, l'époux ou l'épouse et les enfants", a conclu le secrétaire permanent du CSM.

Prenant la parole, le Directeur général d'Activa RDC a rassuré les magistrats quant à la qualité des services de son entreprise. Il a remercié le Conseil Supérieur de la Magistrature pour avoir porté le choix sur son institution qui se dit déterminée à améliorer le social des magistrats.

«Par ailleurs, a-t-il rassuré, les magistrats sont des valeureuses personnes qui se battent chaque jour pour permettre à la République d'être ce qu'elle est. Nous venons de les rassurer d'avoir un acteur du secteur des assurances qui les accompagne dans la prise en charge de leur santé.... Nos partenaires sont conscients que dans cette convention pour l'ensemble des magistrats, tout est mis à leur niveau pour que le contrat entre en vigueur dans le meilleur délai. Une fois que le contrat est signé, la prochaine étape sera le recensement de tous les magistrats. Une fois le recensement terminé, le contrat pourra démarrer".

Signalons que la signature de la convention avec Activa intervient après la signature du protocole d'accord pour la construction des résidences des magistrats dans la cité leur attribuée à Maluku, dans la partie Est de Kinshasa.

Jackson Mutamba

Prise en charge des Magistrats : Le Conseil Supérieur de la Magistrature et la société d’assurances Activa RDC signent un accord sur la couverture santé
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image