Ça bouge déjà au niveau de l’Union européenne. Le premier signal vient de l’Allemagne dans le cadre de cette guerre d’agression contre la RDC. Le ministère allemand du Développement et coopération économique annonce avoir suspendu, depuis hier mardi, des discussions prévues avec le Rwanda sur son aide au développement. D’après le porte-parole de ce ministère cité par l’AFP, Berlin exige le retrait des Forces rwandaises et de leurs alliés du M23 de l’Est de la République Démocratique du Congo.
Il révèle également que « des consultations gouvernementales » entre Berlin et Kigali, programmées en février sont annulées. Berlin conditionne la reprise de ces discussions par le retrait du M23 de la RDC, annonce cette source.
«Les discussions sur la coopération et l’aide au développement ne pourront reprendre que lorsque le Rwanda et le M23 auront mis fin à l’escalade et se seront retirés de la région», a-t-il souligné.
Après avoir constaté une évolution tragique de la situation sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, particulièrement celle qui prévaut dans la ville de Goma, le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, "RAFATT", plateforme politique de l'USN, estime qu'il est temps de sensibiliser et de conscientiser le peuple au regard de la situation sécuritaire qui endeuille nombreuses familles congolaises depuis plusieurs années. Il apporte son soutien aux FARDC et exige du M23 et ses alliés de se retirer sans détours de Goma et de tous les territoires occupés en violation flagrante des accords du cessez-le-feu signé à Luanda par la RDC et le Rwanda. Plusieurs recommandations sont ressorties de leur déclaration finale que nous vous proposons ci-dessous.
RASSEMBLEMENT DES ALLIES DE FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO « RAFATT »
DECLARATION POLITIQUE RELATIVE A LA SITUATION A GOMA
Le Rassemblement des Alliés de Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, plateforme politique, porte étendard et fer de lance du leadership éclairé du Président de la
République Chef de l'État TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix-Antoine, s'est réuni en urgence ce lundi 27 Janvier 2025 pour examiner l'évolution de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC particulièrement dans la ville de Goma.
A l'issue de cette réunion, le RAFATT déclare ce qui suit :
1. Le RAFATT estime qu'il est temps de sensibiliser et conscientiser notre peuple. Pas d'Opposition, pas de Majorité. Maintenant c'est l'intérêt général, c'est la Patrie ou la mort ;
2. Le Rassemblent des Alliés de Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO lance un appel aux Congolais vivants au pays et ceux de la Diaspora d'observer une minute de silence et faire une prière pour soutenir nos FARDC et nos patriotes wazalendo, chaque jour à 12 heures pile jusqu’au jour où nous allons recouvrer l'intégrité de notre territoire ;
3. Le RAFATT exige que le M23 et ses alliés se retire sans conditions de Goma, ainsi que de tous les territoires occupés en violation flagrante des accords de cessez-le-feu signé à Luanda entre la RDC et le Rwanda ;
4. Le Rassemblement des Alliés de Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO salue la décision responsable du Gouvernement de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda pays agresseur de la RDC et joint sa voix à celles des congolais qui s'opposent farouchement au plan funeste de balkanisation de notre pays, élaboré par les ennemis de la nation congolaise ;
5. Le RAFATT demande également au Conseil de Sécurité de l'ONU à prendre une Résolution contre le M23. Le Conseil se doit assumer pleinement sa mission première de maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il est inadmissible que les discussions sur la crise en RDC ne débouchent pas sur une résolution ferme et contraignante ;
6. S'agissant de la mort tragique du Gouverneur militaire du Nord-Kivu le Général Peter Cirimwami, le RAFATT présente ses condoléances les plus émues au Commandant Suprême des FARDC, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, au Peuple congolais, aux FARDC et à la famille biologique de l'illustre disparu.
A la réunion spéciale du Conseil de paix et de sécurité de l'Union Africaine, tenue ce mardi 28 janvier 2025, en visioconférence, sous la Présidence de Léon Kacou Hoaudja, Ministre ivoirien des Affaires Etrangères, le Gouvernement congolais a exigé des mesures fortes pour décourager l'agression rwandaise dans l'Est de la RDC. La Ministre d'Etat chargée des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a pris part à cette rencontre stratégique, a dénoncé "un désastre humanitaire sans précédent" que cause la guerre orchestrée par le pouvoir de Kigali, implorant l'implication de l'Union Africaine pour pousser le Rwanda à retirer ses troupes du sol congolais.
"A l'Est de la RDC, l'agression armée du Rwanda et de ses supplétifs du M23 cause un désastre humanitaire sans précédent. Nous exigeons des actions concrètes de I'UA: condamnation sans réserve du Rwanda, retrait immédiat des troupes rwandaises, respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la RDC", a plaidé la Ministre d'Etat aux Affaires étrangères.
Dans un ton ferme, elle a condamné la violation délibérée des principes sacro-saints qui régissent l'Organisation mère du continent africain. Pour elle, cette situation mérite un recadrage urgent.
«Nous sommes devant un pays, le Rwanda, qui a violé tous les principes sacro-saints de l’Union Africaine: invasions, violations des frontières, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, association et parrainage d’un mouvement terroriste…Devant ces violations flagrantes de son Acte constitutif, l’Union Africaine est aujourd’hui devant ses responsabilités pour prendre des décisions justes et fortes», a insisté, lors de cette réunion, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie de la République Démocratique du Congo. Une participation remarquable qui s'inscrit dans une dynamique de résistance devant l'ennemi au front diplomatique. Thérèse Kayikwamba porte la voix de la RDC afin d'obtenir la mobilisation à grande échelle pour le retour de la paix dans l'Est du pays. Dimanche dernier, au cours de la session spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies, à New York, elle a eu à sensibiliser sur la démarche du Gouvernement congolais tendant à assurer la protection des populations en RDC, principalement à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, victime d'une violence cruelle du Rwanda. Madame Thérèse Kayikwamba avait invité, vivement, les Nations Unies à bannir leur passivité pour imposer le respect des droits humains, mais surtout de la souveraineté de RD. Congo face à une menace du reste injuste.
Devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, hier, mardi 28 janvier 2025, au cours de la deuxième session spéciale consacrée à la crise sécuritaire qui menace la partie Est de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d'Etat aux Affaires étrangères, pour sa part, a haussé le ton, durant son intervention. Elle a attiré l'attention du Conseil de sécurité sur les actes cruels que commet l'armée rwandaise sur le congolais. La Cheffe de la diplomatie de la RDC a plaidé pour des mesures urgentes et sévères qui puissent stopper la démarche criminelle entreprise par le régime de Paul Kagame.
« Le Rwanda a prouvé que vos déclarations ne lui importent guère. La RDC exige des actions. Si ce Conseil échoue, la rue va s'en charger », a alerté la Min'Etat Thérèse Kayikwamba.
« Pas plus tard que le dimanche 26 janvier, le Rwanda, pays contributeur en troupes des Nations, par le truchement de son Représentant, a considéré ce Conseil comme complice de sa déstabilisation, allant jusqu'à associer la Monusco à cette démarche invraisemblable. Si cette stratégie a porté des fruits par le passé, le temps de la manipulation et du mensonge est désormais révolu. La vie des populations civiles, privées de moyens de subsistance depuis maintenant quatre jours à Goma, dépend des décisions que vous devez prendre aujourd'hui », a enchaîné Thérèse Kayikwamba.
Soutien du Burundi
Le Représentant du Burundi a exprimé toute sa compassion au Gouvernement congolais. Il a dénoncé les crimes humanitaires que ne cesse d'enregistrer la RDC, demandant à l'Organisation onusienne de prendre ses responsabilités pour imposer la paix et la sécurité dans l'Est du Congo.
« Le moment est venu pour que les paroles cèdent la place à des actes concrets. Combien de rapports faut-il pour que le Conseil de Sécurité prenne ses responsabilités ? Nous exigeons le retrait des forces rwandaises de la RDC », a interpellé le Représentant dépêché par le Burundi à cette session capitale.
Lors de la deuxième session spéciale du Conseil de sécurité des Nations Unies, plusieurs autres pays ont soutenu la position de la RDC. Il s'agit entre autres de la Chine, de la Corée du Sud ou encore de l'Uruguay. Tous ces pays ont plaidé pour le retrait des troupes rwandaises du sol congolais et la cessation des hostilités. Le Conseil de sécurité de l'ONU se trouve être devant une situation délicate où elle devra sauver sa crédibilité en prenant des sanctions ciblées contre la Rwanda, pour mettre fin à son agression injuste imposée à la RDC.
Le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, Monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, se dit étonné de la discrimination instaurée depuis un certain temps par le Secrétaire Permanent de l'Union Sacrée de la Nation, l'Honorable André Mbata Mangu, depuis qu'il occupe ce poste en s'appuyant uniquement sur les regroupements et les partis politiques ayant au moins un élu à l'Assemblée Nationale et au Sénat tout en écartant tous les autres regroupements et partis politiques de l'Union Sacrée de la Nation qui n'ont aucun élu.
Il s'exprime ainsi : "Je condamne et m'oppose à la discrimination qui existe au sein de l'Union Sacrée de la Nation. Je me demande si l'Union Sacrée de la Nation est une plate-forme créée après les élections de décembre 2023 pour gouverner ou c'est une coalition électorale du Candidat numéro 20 Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa réélection. Car, par excès de zèle, le Secrétaire Permanent André Mbata Mangu n'associe plus les autres regroupements et partis politiques sans élu aux activités de l'Union Sacrée de la Nation dont ils sont, par ailleurs, membres à part entière pour avoir signé sa Charte".
Le Président National de l'UDS renchérit en ces termes : "Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n'a pas été exclusivement élu avec les voix des regroupements et partis politiques qui siègent actuellement à l'Assemblée Nationale dont certains chefs n'avaient même pas battu campagne en décembre 2023 pour lui. Nous les connaissons tous".
Il conclut : "Le Secrétaire Permanent de l'Union Sacrée de la Nation André Mbata Mangu ne doit pas oublier sa traversée du désert. Juriste qu'il est, je l'invite à respecter scrupuleusement la Charte de l'Union Sacrée de la Nation. Ainsi, tous les regroupements et partis politiques de l'USN devront participer à toutes les activités de leur coalition. Comme c'est le cas de la réunion convoquée le 27 janvier 2025. Le Président de la République a besoin de soutien de toutes les Congolaises et de tous les Congolais en ce moment où notre pays est victime d'un complot international. L'Honorable Mbata Mangu ne l'ignore pas. Il doit savoir que la politique d'exclusion n'a jamais payé".
Propos recueillis par Jean KABEYA MUDIELA NDUNGU/CP
Face à la crise sécuritaire et humanitaire qui frappe durement les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu notamment, les exactions perpétrées par les rebelles de l’AFC/M23 soutenus par les forces armées rwandaises, la population du Sud-Kivu était dans la rue ce lundi 27 janvier 2025, dans une marche pacifique organisée par la Société civile du Sud-Kivu, forces vives, à laquelle se sont joints les forces politiques et services administratifs pour revendiquer la paix dans l'Est de la RD Congo.
Des milliers des Sud-kivutiens ont manifesté pour exiger le rétablissement de la paix, exprimer le soutien indéfectible de la population aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi que les patriotes Wazalendo, qui luttent vaillamment pour défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et de l’Ituri.
Cette marche qui est partie de Nyawera à la place Mgr Munzihirwa s’est achevée par un meeting à la Place de l’Indépendance, en plein cœur de Bukavu, qui a rassemblé une foule dense et hétérogène composée de jeunes, femmes, d’hommes et de personnes âgées, tous unis dans une même indignation contre les agresseurs de la République.
A cette occasion, un mémorandum a été solennellement lu par Mme Nené Bintu, présidente du bureau de coordination de la Société civile, exprimant les revendications de la population et appelant à des mesures concrètes contre les auteurs de ces violences.
Cet événement citoyen, entamé dès 9 heures, s’est conclu par la remise officielle du mémorandum au Gouverneur de province, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, représentant du Chef de l’Etat en province.
Prenant la parole devant des milliers de manifestants en colère, l'autorité provinciale a salué l’initiative et le sens de patriotisme qui a caractérisé chacun d'eux : ‘’Je vous remercie pour cette mobilisation en faveur du soutien au Président de la République, SEM Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant suprême de nos forces de défense et de sécurité. Merci pour votre soutien aux FARDC, aux Wazalendo et au Gouvernement provincial. Votre action est un signal fort, un acte symbolique témoignant de notre volonté commune d’aspirer à la paix. Je vous promets de faire parvenir, dans les heures qui suivent, ce mémorandum à qui de droit’’.
Dans ce mémorandum remis à l'autorité provinciale, la Société civile du Sud-Kivu interpelle le Conseil de Sécurité des Nations Unies, l’exhortant à adopter une résolution contraignante pour sanctionner le Rwanda, identifié comme principal instigateur des violences en RDC.
Cette instance onusienne est également appelée à considérer la gravité des atrocités commises, notamment les attaques ciblées contre les civils, les camps des déplacés, ainsi que les infrastructures sociales telles que les hôpitaux, les écoles et les marchés.
En outre, la Société civile demande aux garants de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ainsi qu’aux acteurs de la communauté internationale, de s’investir pleinement, chacun dans le cadre de ses prérogatives, afin de préserver la vie humaine et de garantir l’intégrité territoriale de la RDC.
Les signataires du mémorandum appellent de leurs vœux une résolution internationale ferme et décisive, assortie de sanctions rigoureuses contre le Rwanda et ses supplétifs de l’AFC/M23, afin de mettre un terme aux souffrances infligées aux populations congolaises.
‘’Le Bureau de l'Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo salue les efforts diplomatiques menés par le Président de la République Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l'Etat et Commandant Suprême des Forces Armées de la RDC, ayant abouti à la convocation en urgence de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies tenue le dimanche 26 janvier 2025 pour examiner la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Le Bureau de l'Assemblée nationale réitère son soutien au Président de la République, Commandant Suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise, et est disposé à accompagner les efforts diplomatiques du Président de la République’’, rapporte un communiqué de presse publié hier, lundi 27 janvier 2025, par le Bureau de la Chambre basse du Parlement, à l’issue de sa réunion spéciale consacrée à la crise sécuritaire dans la partie orientale de la RD. Congo.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Il s'est tenu le lundi 27 janvier 2025, la réunion du Bureau de l'Assemblée nationale, élargie aux Membres du Bureau de la Commission Défense et sécurité. Un seul point était inscrit à l'ordre du jour à savoir l'examen de la situation sécuritaire dégradante qui sévit dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, face à la violation continue de son intégrité territoriale par le Rwanda et le Mouvement M23.
A l'issue de cette réunion et après concertation avec les Députés nationaux du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et ceux d'autres Provinces, il a été retenu ce qui suit.
Le Bureau de l'Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo salue les efforts diplomatiques menés par le Président de la République Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Chef de l'Etat et Commandant Suprême des Forces Armées de la RDC, ayant abouti à la convocation en urgence de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations Unies tenue le dimanche 26 janvier 2025 pour examiner la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo,
Le Bureau de l'Assemblée nationale réitère son soutien au Président de la République, Commandant Suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise, et est disposé à accompagner les efforts diplomatiques du Président de la République ;
Le Bureau de l'Assemblée nationale soutient les FARDC ainsi que les Forces de Défense Volontaire et Patriotique, dits Wazalendo qui continuent à se battre pour défendre l'intégrité nationale de notre Pays,
Le Bureau de l'Assemblée nationale recommande la réorganisation du Commandement militaire dans la Province du Nord-Kivu au niveau du secteur opérationnel et de la Région Militaire.
Le Bureau de l'Assemblée nationale appelle à une réorganisation politicoadministrative de la Province à partir des zones encore sous contrôle total de nos Forces Armées en attendant le retour au calme dans la ville de Goma ;
Le Bureau de l'Assemblée nationale demande la mise en place d'un couloir humanitaire pour assister la population et éviter un bain de sang dans la ville de Goma ;
Palais du Peuple, Kinshasa / Lingwala
Le Bureau de l'Assemblé nationale Salue la mobilisation de la population du Sud-l<ivu, ce lundi 27 janvier 2025, en solidarité et en soutien à la population du Nord-Kivu et appelle toute la population Congolaise de soutenir les efforts du Chef de l'Etat et de nos Forces Armées pour la défense de la Patrie ;
Le Bureau de l'Assemblée nationale souhaite que toutes les forces politiques et forces vives de la Nation (Confessions religieuses, Société Civile) s'unissent autour du Chef de l'Etat pour la défense de l'intégrité territoriale,
Le Bureau de l'Assemblée nationale demande en urgence le rétablissement de l'eau et de l'électricité dans la ville de Goma.
Le Président de la République ne se rendra pas au Kenya à l'invitation de son homologue kenyan, William Ruto. Ce sommet extraordinaire des pays de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est devait examiner la situation de l'escalade de violences en République Démocratique du Congo. Le Président vaquait normalement à ses occupations jusque quand il a appris que les RDF et le M23 étaient entrés à Goma.
La réponse de Kinshasa n'a pas attendu le délai de 48 heures proposé par Ruto pour cette rencontre avant de faire savoir par le truchement de la Porte-parole du Chef de l'Etat, Tina Salama, que Félix Tshisekedi ne se rendra pas au Kenya. Et pour cause, la situation actuelle à Goma.
Celle-ci a indiqué: "Il est clair que, par rapport à la situation qui prévaut en ce moment, le Président ne pourra pas aller à ce Sommet", avant de préciser que le Président Félix Tshisekedi salue l’initiative des Chefs d’Etat de l’EAC, et continue à dire que le processus de Luanda est toujours en cours.
Entretemps, le Chef de l'Etat a présidé une réunion de crise, dimanche dernier, tard dans la nuit, avec quelques membres du Gouvernement et des autorités militaires. Il a exprimé sa solidarité aux populations victimes des bombes ciblées ces dernières heures par les terroristes du M23-RDF-AFC.
C'est l'occasion pour le Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, de réaffirmer: "Nous sommes tous gardiens de notre territoire. Aucun centimètre ne sera cédé". Il tient à rassurer la population, qu'au regard de la situation sécuritaire dans la ville de Goma, marquée par la présence de l’Armée rwandaise, le Gouvernement congolais, dans la suite des instructions du Président de la République, continue de travailler pour éviter le carnage et les pertes en vies humaines, selon les intentions manifestes du Rwanda.
"Nous recommandons à la population de Goma de suivre les dispositions suivantes : 1) Rester à l'abri, à la maison ; 2) s'abstenir de commettre des actes de vandalisme et de pillage et 3) Barrer la propagande manipulatrice du Rwanda.", a-t-il écrit sur son compte X.
"Nous appelons tous les Congolais, où qu'ils se trouvent dans le monde, à se mobiliser en soutien à nos compatriotes du Nord-Kivu, à nos FARDC et au Commandant Suprême", a-t-il conclu.
Dans un contexte de crise sécuritaire sans précédent, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a publié un message lundi 27 janvier 2025 sur ses réseaux sociaux. En rapport avec l’entrée de l’armée rwandaise et du groupe terroriste du M23 dans la ville de Goma, il a tenu à rassurer la population et appeler à la vigilance et à la solidarité.
La situation à Goma est marquée par la présence inquiétante de la coalition militaire rwandaise. Face à cette menace, le Gouvernement, suivant les directives du Président de la République, Félix Tshisekedi, a redoublé d’efforts pour éviter un bain de sang et des pertes en vies humaines. Patrick Muyaya a souligné l’importance de ces mesures dans son message sur le réseau social X, afin de rassurer la population de Goma.
Il a recommandé aux Gomatraciens de suivre des consignes claires et simples pour leur sécurité et pour soutenir les efforts du Gouvernement : les habitants de la capitale du Nord-Kivu sont appelés à rester chez eux autant que possible, pour éviter les confrontations et minimiser les risques ; il est crucial que la population s’abstienne de tout acte de vandalisme ou de pillage, afin de ne pas aggraver la situation et de maintenir l’ordre ; la population est appelée à rester vigilante face à la propagande manipulatrice provenant du Rwanda, qui pourrait semer la division et la confusion.
Par ailleurs, le Porte-parole du Gouvernement a lancé un appel vibrant à tous les congolais, où qu’ils se trouvent à travers le monde, pour se mobiliser en soutien à leurs compatriotes du Nord-Kivu, aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), et au Commandant Suprême. Dans un élan de patriotisme, il a rappelé que chaque citoyen est gardien du territoire national, et que l’intégrité de la RDC ne doit pas être compromise.
Le Ministre a conclu son message avec une déclaration ferme : ‘’aucun centimètre du territoire congolais ne sera cédé’’, réaffirmant ainsi, la détermination du Gouvernement et de la population à défendre coûte que coûte l’unité et la souveraineté nationale face à toute menace extérieure.
En ces temps de crise sécuritaire et humanitaire dans la partie orientale, ce message résonne comme un appel à la solidarité et à la résilience. Avec l’engagement de tous les congolais et le soutien aux vaillants soldats des FARDC appuyés par les patriotes ‘’Wazalendo’’, il est possible de surmonter cette épreuve. La population est donc invitée à rester unie, vigilante et déterminée, car la défense de la patrie est l’affaire de tous.
Autour du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, les membres du bureau du Sénat, les Sénateurs de la Commission Défense et Sécurité ainsi que les groupes provinciaux des sénateurs du Nord et Sud-Kivu ont eu, ce lundi 27 janvier 2025, une importante séance de travail pour scruter la situation sécuritaire marquée, dans l’Est de la RDC, par l'incursion des agresseurs rwandais et leurs supplétifs du M23 dans la ville de Goma. Il a été question de différentes possibilités de soutien que le Sénat peut apporter aux vaillants FARDC et au Commandant suprême des forces armées de la République au regard de l'évolution de la situation sur le terrain des opérations. Il est important de rappeler que cette séance de travail suit celle que l’Honorable Jean-Michel Sama Lukonde avait déjà eue, le jeudi 23 janvier dernier, avec les sénateurs membres des groupes provinciaux du Nord et Sud-Kivu. Ci-dessous, le compte-rendu fait devant la presse par la Rapporteure du Sénat, Mme Nefertiti Ngundiaza.
"Consécutivement à la réunion du Sénat que l'Honorable Jean-Michel Sama Lukonde a tenu le jeudi 23 avec les Sénateurs membres des groupes provinciaux du Sud et du Nord-Kivu, le Président a encore ce jour invité les représentants de deux provinces concernées, le bureau de la commission défense et sécurité des frontières pour pouvoir échanger sur l'évolution de la situation que nous vivons tous sur le terrain.
Et ce qui est bon à retenir, c'est que nous avons échangé avec les membres du bureau et les membres de la commission défense et sécurité sur les différentes possibilités de soutien que le Sénat peut apporter aux différentes institutions. Et sur ce, nous aimerions relever que nous tenons à féliciter Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, pour sa diplomatie agissante qui a permis aujourd'hui de démontrer à la face du monde l'implication et la responsabilité du Rwanda dans la débâcle que vit l'Est de la RDC. Nous sommes ici aussi par la même occasion pour encourager une fois de plus nos vaillants soldats et accompagner les diverses forces vives, dont les Wazalendo, qui ne cessent de se battre jusqu'à ce jour, malgré la situation qui sévit à l'Est. Il y a encore des forces qui continuent à soutenir notre pays", a-t-elle expliqué.
Et d'ajouter : "Nous voulons encore manifester notre solidarité à la population, principalement celle de Goma qui subit les affres de cette guerre injuste et leur dire que nous sommes avec eux. Et, c'est là que va se traduire dans les diverses actions que le Sénat va mener dans la mesure de ses prérogatives constitutionnelles. Nous voulons une fois de plus appeler notre population à être vigilante et faire attention à la guerre médiatique qui est en train d'être menée, parce que c'est par là que commencera, au fait la démobilisation qui pourra ouvrir encore grandement la porte à nos ennemis. Soyons vigilants. Aimons la Patrie et nous savons que nous allons vaincre cette guerre injuste qui nous a été imposée", a conclu la Rapporteure du Sénat.