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Jo Sekimonyo Mutabazi lance la collecte de 100.000 signatures

Dans le souci d’aider le Président de la République, Félix Tshisekedi, à achever sa vision, le professeur Jo Sekimonyo Mutabazi procède à la collecte de 100.000 signatures. Il s’agit d’une pétition en vue de réviser la Constitution de la République Démocratique du Congo. L’objectif primordial de cette initiative est le fait que les acteurs politiques n’arrivent pas à s’accorder sur de nombreux  sujets en rapport avec la vie de la nation congolaise. Il est question d’élever la qualité de débat surtout de fixer des paramètres fondamentaux d’un avenir radieux pour la population congolaise. Au sujet de sa démarche, il dit avoir déjà récolté plus de 100.000 signatures et affirme que le combat continue.

Le Professeur Jo Sekimonyo  Mutabazi affirme qu’il sera impossible que la population congolaise s’attende à un bon résultat provenant des personnalités politiques qui ne défendent rien d’autre que leurs intérêts égoïstes. Cependant, il dit que ceux qui détruisent la République Démocratique du Congo ne sont pas les étrangers mais plutôt les congolais de père et mère avant d’ajouter : «Nous nous rappelons de la vérité dite par le Président Félix Tshisekedi qui cite les gens qui veulent travailler avec lui  et veulent travailler avec les ennemis du pays. D’ailleurs, le président de l’Alliance Fleuve Congo, Corneille Nangaa et sa suite sont également des congolais de père et mère qui acceptent, juste pour les intérêts individuels, de tuer leurs frères congolais».

Pour lui, la révision de la loi fondamentale du pays est une voix susceptible de bloquer la machine des prédateurs et accorder à Félix Tshisekedi un troisième quinquennat dans le but d’achever sa vision d’améliorer le social de la population congolaise.

Il y a lieu de rappeler que la révision totale signifie abandon de la Constitution en vigueur et adoption d’une nouvelle Constitution. Elle met en œuvre le pouvoir constituant originaire.

En outre, il faut déterminer l’organe constituant.

Une révolution, soulèvement populaire spontané,… sont souvent à l’origine d’un changement total de la Constitution. Pour ce, il invite toute la population congolaise à soutenir cette initiative.

Jackson Mutamba

 

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Gouvernement Suminwa : les Anciens parlementaires réclament la réhabilitation du Ministère des Relations avec le Parlement et en sollicitent la charge

C'est ce qui ressort de leur déclaration parvenue à notre organe de presse sous la signature de leur Président et Porte-Parole, Jérôme Lumuna Ndubu, Avocat de Profession, Commissaire du peuple, Conseiller de la République, Sénateur, Vice-Ministre de l'intérieur et de la Sécurité du Territoire, Vice-Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, dignitaire d'Etat pour être chevalier de l'ordre national du Léopard, écrivain auteur de l'ouvrage "Pouvoir constituant en RDC de 1960 à nos jours", Président du Parti DP-RDC membre du regroupement politique AADD membre de l'Union sacrée de la Nation qui explique la réclamation comme suit :

Il s'agit d'un ministère charnière entre deux Institutions capitales du pays en espèce le parlement bicaméral dont la chambre basse appelée aussi Assemblée nationale composée des 477 Députés nationaux en activité et des milliers  Députés Honoraires et de la chambre haute dite Sénat englobant 120 Sénateurs en activité et milliers Sénateurs Honoraires issus de plusieurs législatures datant de 1960 à nos jours et qui disposent des problèmes spécifiques et généraux ;

A. PROBLEMES SPECIFIQUES ACTUELS

Parmi les problèmes spécifiques nécessitant la présence du Ministère des Relations avec le parlement figurent notamment :

1. Admission des Anciens parlementaires membres des parlements de Transition H.C.R-PT, ACL-PT et 1+4 au Régime spécial de la sécurité sociale pour les parlementaires.

2. Création de la commission paritaire parlement et gouvernement en charge de fixation des émoluments des membres du parlement et du gouvernement. Et payer les émoluments des anciens membres de la commission paritaire H.C.R-PT et gouvernements antérieurs.

3. Paiement de diverses créances des parlementaires en activité et des parlementaires Honoraires sur le Trésor public/DGDP

4. Vidange du litige relatif au sort réservé aux anciens Députés validés et invalidés des élections législatives de 2006 conformément à la décision adoptée à l'unanimité par le Conseil directeur de l'UIP à sa 198ème session (Lusaka, 23 Mar 2016).

B. PROBLEMES GENERAUX

Il est lieu de citer notamment : Les devoirs de veiller à l'investiture du gouvernement, au dépôt du projet de loi financière ou budgétaire, à l'exécution scrupuleuse du budget et au dépôt du projet de loi portant redditions des comptes avant le vote du nouveau budget, projet de loi d'habilitation.

C. CONCLUSIONS

De ce qui précède, les Anciens parlementaires demandent à son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et à Son Excellence Madame Judith SUMINWA TULUKA Première Ministre, Cheffe du Gouvernement de bien vouloir réhabiliter le Ministère des Relations avec le parlement et au besoin en confier la charge à l'un quelconque des anciens parlementaires aguerris dont leur leader.

Et ça sera justice.

Fait à Kinshasa, le 09/08/2024

Pour le Anciens parlementaires

Honorable LUMUNA NDUBU Jérôme

Président et Porte- Parole

 

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Journée Internationale des Peuples Autochtones, RDC : Jacquemin Shabani met le curseur sur la promotion de la communauté Pygmée

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières Jacquemin Shabani, a donné le go des activités liées à la Journée Internationale des Peuples Autochtones (JIPA), vendredi 09 août 2024, au cours d’une cérémonie tenue dans la salle Virunga de l’Immeuble de la Territoriale dans la commune de Lingwala, à Kinshasa. Une journée célébrée le 9 août de chaque l’année, elle est devenue au-delà de son aspect festif, un moment d’échanges et de réflexions. Pour cette année, il est prévu jusqu’au 31 du mois en cours, une série d’activités visant l’amélioration des conditions de vie de la communauté pygmée et la réparation des injustices dont elle est victime. Et ce, par respect et fidélité à la tradition et aux engagements internationaux.

‘’Les peuples autochtones pygmées constituent la communauté humaine qui a su conserver et protéger l’originalité de son habitat, ainsi que la pureté de son identité traditionnelle. Pour avoir longtemps entretenu des liens consubstantiels avec la nature, les pygmées sont des personnes ressources de premier ordre, détentrices des savoirs et des secrets de la nature’’, a fait savoir Jacquemin Shabani, en présence du Représentant pays de l’UNESCO, du Secrétaire Général aux Affaires coutumières et de l’Ambassadeur des Peuples Autochtones Pygmées accompagné de ses frères et sœurs de la communauté et les cadres du Ministère de l’Intérieur, dont le Chef de Division à la Direction des Peuples Autochtones Pygmées, Me Consolation Allentum, ainsi que d’autres invités. 

Il était question, à l’occasion de ce lancement officiel, de faire un état des lieux de la situation générale des peuples autochtones afin de réévaluer les engagements pris en leur faveur d’une part, et d’actualiser ces responsabilités au besoin, assortis de nouveaux programmes tout en étant en adéquation avec les objectifs de développement durable qui auront un impact positif sur cette communauté, d’autre part.

‘’Cette journée est consacrée à la reconnaissance des contributions inestimables des peuples autochtones à notre humanité. C’est une journée pour élever leur voix, pour honorer leur culture et pour réaffirmer notre engagement envers leurs droits et leur bien-être.’’ a déclaré le Représentant pays de l’UNESCO en poste à Kinshasa.   

Par ailleurs, Jacquemin Shabani s’est félicité des avancées réalisées jusqu’ici dans la protection, la promotion et l’intégration des peuples autochtones pygmées. La preuve, selon lui, réside dans l’adhésion de la RD. Congo à tous les instruments juridiques internationaux, et, également, la possession par le gouvernement, d’un arsenal juridique idoine dont la loi spécifique portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées en République Démocratique du Congo.

En outre, Le Vice-Premier Ministre n’a pas hésité d’inviter toutes les parties prenantes à ce processus de souscrire pour la mise en œuvre de cette loi qui prévoit des mécanismes efficaces pour l’autonomisation des jeunes pygmées, afin de les conduire à la libre détermination. C’est dans ce sens que la JIPA 2024 est au niveau national, célébrée sous le thème : «la mise en œuvre de la loi N° 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des Peuples Autochtones Pygmées comme fondement de l’inclusion effective des Peuples Autochtones Pygmées ».

Intervenant lors cette cérémonie, Madame Mola, une Pygmée choisie pour la circonstance, a plaidé pour la nomination des membres de sa communauté dans les postes de responsabilité et n’a pas manqué de présenter ses remerciements au Président de la République Félix Tshisekedi, pour la promulgation de la loi qui les protègent, ainsi qu’au VPM de l’Intérieur pour l’organisation de la JIPA.  

Outre cette célébration, une série d’activités sont prévues avec les partenaires entre autres, un atelier de présentation et de validation des outils de vulgarisation de la loi susmentionnée, un atelier d’élaboration du plan national de mise en œuvre de la décennie internationale des langues autochtones et le festival Mbosa à Walikale dans le Nord-Kivu.

Jonas Shampa

 

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La RPDC: la Patrie ou l’origine du taekwon-do qui fait des faibles les forts

La République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie et sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

est fière de ses arts martiaux créés et développés depuis 5.000 ans.

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1. La toute 1ère démonstration du taekwon-do sur la scène mondiale

  • En 1955 (11 avril), l’art martial orthodoxe de la Nation coréenne fut appelé Taekwon-do (la voie des pieds et des poings, NDLR) et commença à se diffuser largement, accueilli par tout le monde.
  • En 1966 (22 mars), fut constituée l’International Taekwon-do Federation (ou ITF ou Fédération Internationale de Taekwon-do): dès sa naissance, elle s’attacha à diffuser cet art martial en envoyant les groupes de démonstration et les maîtres compétents aux Pays d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine: furent formées, ainsi en moins de 8 ans, les associations nationales de taekwon-do dans une cinquantaine de Pays.
  • En 1969 à Hong Kong (Chine), les 1ers Championnats d’Asie de Taekwon-do étaient organisés par l’ITF.
  • En 1972, la Malaisie avait abrité les 2èmes Championnats d’Asie de Taekwon-do.
  • En 1974 (octobre) à Montréal (Canada), eurent lieu les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do, faisant l’objet de l’intérêt et de l’espoir énormes du monde des arts martiaux; cette édition était d’une envergure incomparablement plus grande que les compétitions régionales pour se dérouler pendant 2 jours en regroupant plus de 450 taekwondoïstes et officiels de 27 Pays, et les 4 épreuves (pattern, sparring, special hability et power) divisées en 17 catégories furent disputées, suscitant une profonde attention du public.

KIM Jong Chol, Vice-Président du Comité d’Arbitrage de l’ITF, déclara: Les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do qui ont démontré la valeur du taekwon-do et exercé une influence positive sur sa diffusion à l’échelle mondiale resteront gravés, pour toujours, dans la mémoire des Peuples du monde.

2. L’histoire de 50 ans (a)

Cette année 2024 marque le 50ème anniversaire de l’ouverture des Championnats du Monde de Taekwon-do. L’histoire de ces derniers peut s’expliquer par la sauvegarde de l’idéal et de la pureté du taekwon-do et la création de glorieuses traditions de son développement. Après les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do, l’ITF a projeté de:

  • organiser, périodiquement, les championnats de taekwon-do
  • promouvoir le développement des techniques de cet art martial
  • grossir, sans cesse, ses rangs.

Or, les 2èmes, 3èmes et 4èmes Championnats ont eu lieu avec la participation d’un petit nombre de Pays et de pratiquants. Par la suite, l’ITF a:

  • amélioré, incessamment, les méthodes de compétition en conformité avec la tendance mondiale où l’esprit compétitif par Pays et par Région gagne en intensité
  • augmenté le nombre d’épreuves en ajoutant une épreuve de self-defense à 4 épreuves dont pattern, sparring, special hability et power
  • fait 7 catégories de l’épreuve de sparring individuel à partir de 5
  • veillé à ce que les femmes taekwondoïstes participent à toutes les épreuves individuelles des 4èmes Championnats
  • autorisé, à partir des 5èmes Championnats, les femmes à prendre part aux compétitions collectives et aux catégories individuelles de toutes les épreuves de taekwon-do comme les hommes.

JANG Kyong Ok, Vice-Présidente du Comité des Femmes de l’ITF et Chef de section du Comité de Taekwondo de la RPDC, Héroïne du Travail et Sportive du Peuple, a déclaré: Le taekwondo n’est pas un sport destiné à former un homme doué d’une capacité mystérieuse, mais lui permettant de faire pleinement preuve de ses capacités d’autodéfense. Cet art martial a pour but de faire des faibles les forts grâce à leur pratique soutenu. Dans cette optique, il est naturel que les femmes participent aux championnats du monde de taekwon-do.

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3. L’histoire de 50 ans (b)

En 1993, au fur et à mesure que les rangs de pratiquants grossissent à l’échelle mondiale, l’ITF a organisé les championnats créant, ainsi, une nouvelle étape de développement des championnats.

A l’occasion des 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do junior (à Moscou, Russie), l’ardeur des jeunes à s’initier à cet art martial gagna en ampleur, ce qui garantissait un avenir radieux de ce sport. En juillet 2004 à Kuala Terengganu (Malaisie), se produisit un événement digne d’être inscrit comme un nouveau chapitre dans l’histoire de ces championnats: s’y déroulaient les 1ers Championnats du Monde de Taekwon-do vétéran.

Ces 2 nouvelles catégories juniors et vétérans permirent aux championnats de se faire compétitions du niveau mondial accessibles à tout le monde, hommes et femmes, jeunes et vieux: jusqu’à présent, les championnats se sont déroulés divisés en 4 catégories: cadets, juniors, seniors et vétérans. La catégorie seniors compte 22 éditions, tandis que celle cadets et juniors 15 et celle vétérans 10. Quant au nombre de pratiquants et de Pays, on connaît aussi un progrès notable:

  • Les 1ers Championnats du monde se sont déroulés avec la participation de centaines de taekwondoïstes d’une vingtaine de Pays. Mais 50 ans après, ces championnats deviennent aujourd’hui ceux comptant 70 millions de spécialistes et amateurs de plus de 140 Pays.
  • Les 22èmes éditions (en août 2023 au Kazakhstan) ont été disputées par plus de 860 excellents joueurs et joueuses de plus de 60 Pays dont la Russie, la Mongolie, la Grèce, l’Argentine et l’Afrique du Sud.

Organisés sous le mot d’ordre «Pour la justice, la paix, l’amitié et la solidarité», tous ces championnats ont montré à la face du monde que le taekwon-do, fruit culturel précieux de l’Humanité, est un art martial très favorable à la santé, à la robustesse physique et à la mentalité saine des hommes.

Actuellement, les championnats se déroulent tous les 2 ans, en alternance avec la Coupe du Monde de Taekwon-do, au cours desquels de nombreux maîtres, arbitres et pratiquants du taekwon-do échangent les expériences et techniques entre eux, contribuant grandement au développement sain de cet art martial.

4. Le Pays natal du taekwon-do joue le rôle de locomotive

  • KIM Jong Chol a dit: Si le taekwon-do a connu sa vulgarisation et son progrès à l’échelle mondiale, cela est redevable à la RPDC, Pays natal de cet art martial, qui a joué un rôle de locomotive pour promouvoir le développement des techniques de taekwon-do du monde. Le Pays veille à ce que tout son Peuple pratique le taekwon-do conformément à sa diffusion élargie à l’échelle mondiale. Pour permettre aux pratiquants d’épanouir à souhait leurs talents, l’Etat a mis en place un pertinent système de formation de joueurs de réserve, et s’est toujours préoccupé de développer les techniques en la matière.
  • JANG Kyong Ok a dit: Notre Pays est muni du système de formation de taekwondoïstes cohérent. Tous les cours d’enseignement sportif allant des maternelles jusqu’aux écoles supérieures comprennent l’éducation sur ce sport. Dans les écoles, les palais des enfants et les maisons de la culture des enfants, on dispense un enseignement systématique sur le taekwon-do à l’intention des enfants doués pour cet art martial. Les équipes de taekwon-do et les écoles supérieures de taekwon-do ont été mises sur pied partout dans le Territoire du Pays. Grâce à ce système, on connaît sortir, sans cesse, les champions du monde dotés de nobles et belles qualités spirituelles et morales propres au taekwon-do.

La RPDC a:

  • participé, pour la 1ère fois, aux 5èmes Championnats pour se classer 1ère au classement général par Pays, avec une dizaine de ses joueurs devenus champions du monde
  • donné naissance, sans arrêt, aux forts du taekwon-do d’ordre mondial, y compris double, triple et quadruple champions du sparring à chaque championnat, pour maintenir toujours la 1ère place au classement général par Pays
  • gagné, aux 22èmes Championnats (2023), les 64 médailles d’or et 31 coupes, dont celle principale et 5 Prix de technique individuelle, et obtenu la 1ère place au classement général par Pays.

Le Pays attribue, aux champions, les décorations d’Etat.

Dans la Cité Kwangbok (ou restauration) à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR), se trouve le Palais du Taekwon-do, terrain de ce sport le plus grand du monde, qui a été construit en 1992, et près duquel le Temple du Taekwon-do aménagé en avril 2012:

  • Le secteur comprenant ces 2 bâtiments a été baptisé Lieu Sacré du Taekwon-do, qui s’acquitte de mission en tant que centre mondial pour la diffusion et le progrès du taekwon-do, les échanges et la collaboration de ses pratiquants.
  • Beaucoup d’étrangers y vont et sont unanimes à dire qu’ils leur permettent de se faire une idée nette de l’aspect de Pyongyang, Pays natal du taekwon-do, lieu d’origine de cet art martial, et de la vulgarisation de ce sport en RPDC.

Toutes les mesures prises par l’Etat visent à sauvegarder la pureté du taekwon-do et à amener le Pays à servir de modèle de la diffusion du taekwon-do, de porte-drapeau du développement de ses techniques à l’échelle mondiale.

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5. Le Fondateur du taekwon-do

CHOI Hong Hi (09/11/1918-15/06/2002):

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  • est né à la Commune Haga dans l’Arrondissement Hwadae de la Province Nord-Hamkyong de la RPDC
  • a pratiqué le thaekkyon, art martial orthodoxe, et appris la calligraphie dès son bas âge
  • a commencé à faire ses recherches sur l’art martial orthodoxe de la Nation, ambitieux de le développer, cela après la défaite du Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne - sa plus voisine géographique - et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)
  • est parvenu à créer le taekwon-do en 1955
  • a mis sur pied, en 1966, l’ITF ayant pour mission la diffusion de cet art martial à l’échelle mondiale et son développement pour devenir le 1er Président (la Fédération Asiatique de Taekwon-do en 1968, la Fédération Européenne de Taekwon-do en 1979, la Fédération Panaméricaine de Taekwon-do en 1987 et la Fédération Océanienne de Taekwon-do en 1994)
  • a organisé les Championnats d’Asie de Taekwon-do (1ères compétions internationales de taekwon-do) en 1969, les Championnats du Monde de Taekwon-do en 1974 et les Championnats du Monde de Taekwon-do junior en 1993
  • a organisé en septembre 1999, dans le but de réaliser le développement des arts martiaux du monde et la cohésion des experts en arts martiaux, le Comité International des Matches d’Arts Martiaux pour travailler au poste de son 1er Président
  • a visité, toute sa vie durant, plus de 80 Pays de 5 Continents pour donner les démonstrations et les cours spéciaux en matière de taekwon-do
  • a rencontré les chefs d’Etat d’une vingtaine de Pays et une centaine de personnages des milieux politique, social, scientifique et d’art martial pour vulgariser le taekwon-do (KIM IL SUNG et KIM JONG IL l’avaient reçu aussi.)
  • est décédé à Pyongyang pour être enterré dans le Cimetière des Martyrs Patriotes.

Ont lieu sous les auspices de l’ITF:

  • les cérémonies de l’anniversaire de sa naissance
  • les cérémonies à sa mémoire
  • les cérémonies consacrées à la fondation de l’ITF.
La RPDC: la Patrie ou l’origine du taekwon-do qui fait des faibles les forts
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Barreau du Kongo Central : de nouveaux avocats prêtent serment à Matadi

Jeudi 8 août dernier, deux cent soixante quatorze nouveaux avocats ont prêté serment de leur inscription sur la liste de stage au Barreau du Kongo Central et soixante autres ont renouvelé le leur.

Tous l'ont fait à l'esplanade de la Cour d'appel de Matadi et devant le Président de la dite Cour. La bâtonnière du Barreau, Madame Cherine Luzausu y a assisté et encadré ses impétrants.

Ces derniers ont juré comme d'ordinaire, de respecter la constitution, d'obéir à la loi, d'exercer la défense et le conseil avec dignité, conscience, indépendance et humanité. De ne rien dire ou publier de contraire aux lois, aux décisions judiciaires, aux bonnes mœurs, à la sécurité de l'État et à la paix publique. De ne conseiller ou défendre aucune cause que je ne croirai juste en mon âme et conscience.

Après avoir pris acte de leur serment par le Président du céans, Madame le bâtonnier leur a demandé de respecter leur serment d'avocat car l'avocat est une des pierres angulaires pour le développement de l'appareil judiciaire. Elle les a en outre exhortés à dénoncer la corruption et  tous les autres maux qui gangrènent notre pays, ainsi que notre système ou appareil judiciaire. Car un avocat est un agent de développement, a-t-elle conclu. Commencée vers 10 heures, l'audience s'est clôturée aux environs de 14 heures dans une ambiance festive et euphorique : Modus Vivendi congolais.

Barreau du Kongo Central : de nouveaux avocats prêtent serment à Matadi
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Réformes judiciaires mutambistes dans un pays en guerre par procuration ?

Abbé Jean-Pierre MBELU BABANYA KABUDI

Prêtre du diocèse de Kananga

«Marx a su qu'il fallait nommer l'adversaire, la puissance qui ensorcelle, qui capture le monde et la pensée, parce que nommer, c'est engager la lutte, c'est agencer une syntaxe qui fasse sentir que rien de ce qui se présente comme normal ne l'est. » Ph. Pignarre et I. Stengers.

Le Ministre de la justice et garde des sceaux est passé sur Top Congo (EDITION SPECIALE CONSTANT MUTAMBA (youtube.com). Il était en face des journalistes pouvant lui poser des questions sans aucun tabou. A première vue, les réponses qu'il donne sont portées par un sérieux souci de réformer la

justice et de permettre au pays de fonctionner normalement. En effet, reconnaît Constant Mutamba, la justice élève une nation. La mafia ayant élu domicile au sein de la justice kongolaise depuis plusieurs années l'a détruite. Amorcer plusieurs réformes et les états généraux de la justice, cela pourrait donner un nouveau souffle au pays. Il donne des exemples de ce qu'il a déjà amorcé. L'impression qu'il donne est d'être un volontariste décidé de sortir le pays du gouffre de l'indiscipline et de la mafia où il est plongé. Après ses cent jours à la tête du ministère, il pourra être jugé sur les faits, a-t-il promis aux journalistes. Tant mieux ! Sun City, c'est quoi ? Interrogé sur la présence de certains membres du gouvernement ayant participé au génocide kongolais célébré à Kisangani et sur la possibilité qu'ils soient poursuivis en justice, il soutient que la justice n'a pas d'effets rétroactifs. Que les bénéficiaires des immunités après la rencontre de Sun City, par exemple, peuvent jouir de leur liberté sans problème. Soit !

Mais Sun City, c'est quoi ? Constant Mutamba peut-il nommer Sun City ? Qui a initié cette rencontre ? Et pour quelles fins ? Pourquoi ? Avant Sun City, y a-t-il eu un tribunal kongolais pour juger les criminels de guerre, les criminels contre l'humanité et les criminels économiques impliqués dans la guerre raciste de prédation et de basse intensité menée contre le Kongo-Kinshasa depuis les années 1990 ? Sun City, comme beaucoup d'autres rencontres initiées par les parrains de Kigali et de Kampala, a été un moment d'infiltration et d'affaiblissement de toutes les institutions du pays avec la complicité de ses filles et ses fils corrompus en vue d'en faire un « Etat-raté-manqué » 1 . Beaucoup de « Chevaux de Troie » sont devenus des acteurs apparents de la descente du pays aux enfers par la magie de l'entérinement des accords signés à plusieurs de ces rencontres. Elles ont aussi été les lieux de la promotion de la tactique du « talk and fight » dont le pays souffre jusqu'à ce jour. (Lire Pierre Péan, Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique (Paris, Fayard, 2010), aiderait Constant Mutamba à avoir une bonne lecture de toutes ces rencontres.)

Donc, soutenir les procédures d'amnisties menées à travers ces différentes rencontres (Pretoria, Lusaka, Sun City, etc.), c'est refuser de nommer le mal profond dont souffre le pays depuis plus de trois décennies : la perte de sa souveraineté et son entraînement dans des processus d'infiltration affaiblissant ses structures de pouvoir. Comment serait-il possible, dans ces conditions de le remettre sur les rails ? Difficile. Le ver est dans le fruit. La référence à Lumumba Faisant allusion à l'omission de son nom lors de la sortie du gouvernement, Constant Mutamba dit que cela relève de la métaphysique. Et revisitant l'histoire du pays, il cite les gouvernants ayant eu accès aux postes de responsabilité à peu près à son âge. Logique avec lui-même, il cite, parmi eux, un « Cheval de Troie » dont les crimes 1 Lire J.-P. MBELU, La fabrique d'un Etat raté. Essais sur le politique, la corruption morale & la gestion de la barabarie, Paris, Congo Lobi Lelo, 2021. risquent de ne pas être jugés sous son passage au ministère de la justice. Pourtant, ils sont documentés. Très bien documentés. Comment, pourrat-il prétendre que la justice élève la nation si l'un des mafieux de haute facture demeure impuni tout en jouissant du fruit de ses crimes ? Constant Mutamba ne risquera-t-il pas de se contenter de la poursuite des lampistes tout en passant à côté de la justice à rendre aux victimes enterrées dans les fosses communes de Maluku, celles des assassinats extrajudiciaires de Kamwina Nsapo, etc. ? Parlant de son âge, Constant Mutamba cite aussi Lumumba comme référence avant de faire allusion au sort qu'il pourra réserver à Paul Kagame. Prendre Lumumba comme référence ne devrait-il pas inciter Constant Mutamba à mieux nommer les choses ? En son temps, « Marx a su qu'il fallait nommer l'adversaire, la puissance qui ensorcelle, qui capture le monde et la pensée, parce que nommer, c'est engager la lutte, c'est agencer une syntaxe qui fasse sentir que rien de ce qui se présente comme normal ne l'est» 2 . Le Kongo-Kinshasa actuel n'est pas un pays normal. Pourquoi Constant Mutamba est-il tenté de reconduire une approche biaisée de la guerre raciste de prédation et de basse intensité menée contre le KongoKinshasa ? Lumumba savait dire qui a fait quoi. Dans la lettre à sa femme, Pauline, il ne passe pas par quatre chemins pour établir la responsabilité de ceux qui avaient décidé de torpiller la lutte pour l'indépendance du pays. Il écrit ceci : « Mais ce que nous voulions pour notre pays, son droit à une vie honorable, à une dignité sans tache, à une indépendance sans restrictions, le colonialisme belge et ses alliés occidentaux – qui ont trouvé des soutiens directs et indirects, délibérés et non délibérés, parmi certains hauts fonctionnaires des Nations-Unies, cet organisme en qui nous avons placé toute notre confiance lorsque nous avons fait appel à son assistance – ne l’ont jamais voulu. » Et il ajoute : « Ils ont corrompu certains de nos compatriotes, ils ont contribué à déformer la vérité et à souiller notre indépendance. »

PH. PIGNARRE et I. STENGERS, La sorcellerie capitaliste. Pratiques de désenvoûtement, Paris, La Découverte, 2005,p. 73. 4 Cette approche de Lumumba a l'avantage d'être claire dans l'établissement des responsabilités. Les compatriotes corrompus sont cités après les acteurs majeurs que sont les colonialistes, leurs alliés et les hauts fonctionnaires des Nations-Unies. Il n'y a aucune confusion dans la répartition des rôles. Avoir Lumumba comme référence idéologico-politique et citer, Paul Kagame, « nègre de service » des globalistes apatrides et menant au Kongo-Kinshasa une guerre par procuration comme en étant le responsable numéro un, c'est participer de la falsification de l'histoire et de la perpétuation de cette guerre. Cela dans la mesure où « les nègres de service » sont interchangeables. Donc, cette approche minimaliste de la guerre par procuration que mène Paul Kagame et Museveni (et des kongolais corrompus) conduit Constant Mutamba à croire qu'il innoverait en traduisant le président rwandais à la CPI. Soit ! Avant d'en arriver là, il demanderait des conseils à Carla del Ponte. Longtemps avant lui, elle a essayé d'initier des poursuites contre les militaires du FPR/APR. Les parrains de Kagame lui ont opposé une fin de non-recevoir. Comme bien d'autres avocats du TPIR, elle a fait une expérience amère. Del Ponte tire l'amère leçon de ce féroce face-à-face entre la justice et la politique, le 27 janvier 2007, devant les étudiants de l'Université catholique de Lille : « Il y a une règle d'airain que chaque procureur, national ou international se doit de garder présente à l'esprit : la politique est à la justice ce que l'eau est au métal. Elle ronge, corrode, corrompt et finalement anéantit !» 3 Conclusion : De bonnes intentions et un système néocolonial Perdre de vue le lien entre la guerre menée par procuration contre le Kongo, la politique et la justice internationales, serait une tentative de s'engager sur une voie qui ne mène nulle part. 3 F. HARTMANN, Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales, Paris, Flammarion, 2007,297.

Donc, dès que les choses ne sont pas bien nommées et les interconnexions internes au système néocolonial établies, les luttes et les réformes judiciaires risquent de tourner court. Créer un parquet financier, désengorger les prisons, créer de nouvelles prisons, mettre en place une inspection générale de la justice, bancariser les frais de justice, etc., ce sont de bonnes intentions ; tout cela peut être faisable. Néanmoins, prendre en compte le fonctionnement du système néocolonial avec tous les apports de ses « petites mains », lire et relire l'histoire du pays, penser à organiser une « offensive révolutionnaire » pour en finir avec la guerre en produisant des liens géostratégiques capables de la soutenir et créer un pays réellement souverain, c'est mieux. La souveraineté réellement conquise devrait précéder toute organisation responsable et responsabilisante de la justice. Il se pourrait que les luttes pour l'une et pour l'autre se chevauchent...C'est possible...Mais la perpétuation de « la guerre par morceaux » dans un monde où l'émergence du Sud Global fait grincer les dents dans le camp des initiateurs de Berlin (1884-1885) par le biais des « nègres de service » interchangés peut tout chambarder. Qui pilote le processus de Luanda en sous-main ? N'est-ce pas un Sun City bis, avec le même objectif majeur, faire du Kongo un perpétuel « Etat-raté-manqué » ?

Fait à Nivelles, le 6 août 2024

Abbé Jean-Pierre Mbelu Babanya Kabudi Génération Lumumba 1961 Tél : +32494695855 E-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Réformes judiciaires mutambistes dans un pays en guerre par procuration ?
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Jean Pierre Kambila Kankwende : ‘’Faisons attention aux interprétations que les ennemis de la RD Congo et leurs et supporters congolais malveillants veulent propager à propos de l'état de santé et de la véritable forme physique du Président Fatshi’’

Message à la nation

Chers compatriotes,

Faisons attention aux interprétations que les ennemis de la RD Congo et leurs et supporters congolais malveillants veulent propager à propos de l'état de santé et de la véritable forme physique du Président Fatshi.

Face au brillant journaliste Lusakueno et son confrère, nous n'avons pas vu un malade, certes un convalescent un peu amaigri, mais un homme en très bonne forme, alerte, fort et lucide; souriant quand il le fallait, incisif lorsque c'était nécessaire, répondant calmement aux questions forts pertinentes des deux journalistes expérimentés.  

Les déçus du retour de Fashi à Kinshasa, ceux qui souhaitaient le voir dans un cercueil se dévoilent et montrent qu'en dehors de la haine, ils n'ont aucun projet pour la RDC.

Que Dieu garde celui qu' Il a lui même choisi pour conduire la Rdc.  

Jean Pierre Kambila Kankwende 

Jean Pierre Kambila Kankwende : ‘’Faisons attention aux interprétations que les ennemis de la RD Congo et leurs et supporters congolais malveillants veulent propager à propos de l'état de santé et de la véritable forme physique du Président Fatshi’’
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Réforme des Finances publiques et de l’Administration…, La RDC : Doudou Fwamba Likunde Li-botayi pose le diagnostic de la refondation de l’Etat dans un ouvrage costaud !

 C’est une ascension largement méritée. Au sein du Gouvernement Suminwa, Doudou Roussel Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Finances, est, sans doute, une figure importante disposant des atouts capables de booster, positivement, la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tout au long de ce second mandat, pour l’intérêt des congolais. L’homme dispose, en effet, d’une série d’initiatives et stratégies enfouies, depuis plus d’une année, dans un bel ouvrage, fruit de son savoir et de son expertise en tant que haut fonctionnaire de l’Etat, intitulé : La Réforme des Finances publiques et de l’Administration en RDC, Enjeux d’un Etat moderne et performant. C’est une sorte de boussole pour les autorités congolaises, les responsables politiques, les gestionnaires des services, les chercheurs académiques et, sans oublier, les étudiants. Dans cet ouvrage, le Ministre Doudou Fwamba épluche les différentes réformes engagées en République démocratique du Congo dans le domaine de la gouvernance des finances publiques et de l’administration depuis les années 2000. Ce livre de 283 pages, disponible aux éditions Bruylant, pose, de façon approfondie, le diagnostic de la cohérence des différents mutations face aux enjeux de la performance publique et met en lumière certains objectifs liés, entre autres, à la maitrise des dépenses publiques, à l’amélioration de la qualité des services publics par la simplification des démarches administratives ainsi qu’au renforcement du contrôle et à la transparence en matière de gestion de la chose publique. Ceux qui voudraient en savoir un peu plus pourraient noter que l’ouvrage de M. Doudou Fwamba, dont il est question, est subdivisé en trois grands titres. En premier lieu, l’auteur analyse l’organisation administrative. Deuxièmement, il aborde l’épineuse question de la gestion des finances publiques. Enfin, en troisième ressort, il formule des pistes susceptibles de favoriser la refondation de l’Etat. La méthodologie utilisée, pour la production d’un tel travail appréciable, est à la fois analytique et déductive.

Ce qu’il faut savoir !

‘’La réforme de l'Administration vise entre autres, l'efficacité ainsi que l'efficience de l'action publique, l'amélioration de la qualité des services publics et la simplification de l'organisation administrative de l’Etat. En RDC, diverses transformations ont été implémentées afin de réaliser certains objectifs précis lesquels permettent à l'État d'accomplir ses missions essentielles. En effet, depuis plusieurs années, l'administration publique congolaise se caractérisait par plusieurs maux dont les antivaleurs, mais aussi, une forte intrusion du politique dans son fonctionnement quotidien, des chevauchements de missions et des problèmes de coordination entre structures et entre niveaux de gestion, des cadres organiques dépassés, un personnel vieillissant, pléthorique, mal équipé et non maîtrisé, etc. Pour ce faire, il fallait répondre par des mesures de réforme qui, au fil des ans, ont eu pour ambition de remettre l'usager au centre du jeu, conformément aux standards internationaux de gestion de la chose publique. Ainsi, certaines mutations ont été implémentées avec un certain résultat, sauf qu'il serait plus important que ces transformations aient été réalisées dans une perspective de refondation d'un État moderne et performant’’, démontre le Ministre Doudou Roussel Fwamba.

Historique des réformes de l’Administration publique en RDC

‘’Les réformes de l'administration publique congolaise engagées par les Gouvernements successifs notamment à partir du début des années 2000, ont permis des avancées en ce qui concerne à la modernisation de l'État (sous-section 1), à la restauration de l'Autorité de l'État (sous-section 2), à l'amélioration du climat des affaires (sous- section 3), et à la garantie de prestation des services et de l'amélioration des conditions de la population (sous-section 4). L'État congolais a jadis connu une période de confusion aux antipodes des caractéristiques d'un État moderne… Dans ce contexte étaient considérés comme des agents publies et fonctionnaires « modèles » et « patriotes » ceux qui portaient allégeance audit parti. Même le recrutement au sein de l'administration publique procédait de cette logique militante en lieu et place de la méritocratie. Cet état de choses avait pour conséquence d'engendrer de nombreux dysfonctionnements ainsi qu'une récurrence des conflits d'intérêts entre l'État et un parti politique, fait pourtant privé. La suprématie du militantisme sur la maîtrise des activités administratives de l'État avait durablement installé les germes du déclin progressif de l'administration publique et du pays tout entier’’, décortique, dans son ouvrage, Doudou Fwamba, l’Argentier national.

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La Pros.

Réforme des Finances publiques et de l’Administration…, La RDC : Doudou Fwamba Likunde Li-botayi pose le diagnostic de la refondation de l’Etat dans un ouvrage costaud !
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