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Assainissement de la Capitale de la RDC, L’AFD prête à accompagner Kinshasa

 

L’Agence Française de Développement a dépêché à Kinshasa une délégation, conduite par sa directrice en République Démocratique du Congo, Safia Ibrahim, pour rencontrer, jeudi 25 juillet dans son cabinet de travail, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki. Dans leur entretien, ils ont évoqué le renforcement de leur coopération pour l’épanouissement de différents secteurs de la ville de Kinshasa. Un cadre d’échange salué par les deux parties.

Au sortir de l’audience, la directrice de l’AFD a réitéré la détermination de l’agence à accompagner le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa dans l’amélioration de la qualité de la vie des Kinois.

«C’était une rencontre pour parler des priorités du gouvernement provincial. L’Agence Française de Développement, que j’ai l’honneur de diriger, est un partenaire de la ville de Kinshasa, donc il était essentiel d’entendre les orientations du gouverneur. La France, via l’AFD, accompagne le plan d’actions de la province. On a parlé de la sécurité, du numérique, de l’assainissement, etc.», a-t-elle déclaré.

Dans le cadre de son protocole d’accord avec la République Démocratique du Congo, l’Agence française de développement veut apporter son soutien indéfectible au gouvernement provincial, en vue de permettre à celui-ci de relever les défis auxquels est confrontée la ville de Kinshasa.

«Nous avons un protocole avec la RDC. Ce protocole mobilise l’argent du contribuable français et l’argent du contribuable congolais, parce que nous utilisons des instruments prêts et dons, mais également européens, car, nous avons des financements de l’Union européenne, dans une seule finalité, celle d’appuyer le pays à atteindre son plan national de développement, en priorisant l’éducation, l’aménagement du territoire, et en utilisant le sport. On est à la veille de l’ouverture des jeux olympiques, et on est en train de monter la stratégie. Pour l’AFD, le sport est un moyen de développement et un accélérateur d’investissement solidaire », a dit Safia Ibrahim.

Par ailleurs, la directrice de l’AFD s’est réjouie de l’engagement de l’autorité urbaine à redorer l’image de Kinshasa, capitale congolaise, et sa disponibilité à poursuivre la coopération avec l’agence notamment, dans le cadre du projet d’aménagement et réhabilitation de six (6) terrains pour accompagner le sport féminin.

Pour rappel, la population kinoise attend toujours l’investiture du gouvernement Daniel Bumba. C’est depuis le 1er juillet que l’Assemblée provinciale de Kinshasa avait clôturé sa session ordinaire du mois de mars.

Jackson Mutamba

Assainissement de la Capitale de la RDC,  L’AFD prête à accompagner Kinshasa
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Modernisation des infrastructures portuaires RDC : Doudou Fwamba accélère la mise en œuvre du partenariat Win-Win ONATRA-MCTC

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*Il s’est tenu le mercredi 24 juillet dernier, au cabinet de travail du Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, une séance de travail entre ce dernier et la délégation intersyndicale de l'Office national des transports (Onatra). Cette séance de travail, axée sur la relance des activités portuaires et des chemins de fer en République démocratique du Congo, s'est étalée sur la subvention et l'intervention de l'Etat dans le partenariat public-privé de la concession du Port Matadi, conformément aux instructions du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, qui s'était engagé à doter les entreprises publiques des moyens adéquats en vue de les rendre plus compétitives et viables. Un satisfecit pour l'intersyndicale de l'Office National des Transports (Onatra).

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« Nous remercions sincèrement son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que le gouvernement, car si cette réunion a eu lieu avec son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, c'est sur instruction du Chef de l'État. Et sur le volet social, le Président avait décidé de donner aux travailleurs de l'Onatra quatre mois d'arriérés de salaires », a déclaré Armand Osasse, président de l'intersyndicale de l'Onatra.

« Le jalon est déjà posé, la route à suivre est indiquée. C'est ici l'occasion pour nous de faire un appel à tous les travailleurs de l'Onatra à être prêts le vendredi à 10h devant le bâtiment administratif, car nous venons de gagner. La paie des agents commence à partir de demain, car le gouvernement vient de nous donner les moyens par rapport aux instructions du Président de la République », a-t-il renchéri à la sortie de cet entretien avec le ministre des Finances.

Pour Armand Osasse, Doudou Fwamba vient de démontrer son nationalisme à l'instar de « Patrice Emery LUMUMBA dans sa promptitude à exécuter les engagements du gouvernement pour le bien-être social des agents de l'Onatra et la préservation des emplois au Port de Matadi ».

« Nous sommes très contents, car il a exécuté les instructions du Président de la République en moins d'un mois. J'insiste que plusieurs ministres ont succédé, mais aucun d'entre eux ne s'est exécuté avec cette promptitude » et d'ajouter que l'actuel Ministre des Finances fait honneur au pays, et également au Président de la République.

Selon le président de l'intersyndicale de l'Onatra, au-delà des dispositions prises afin de procéder au paiement des arriérés de salaire des agents de cette entreprise de l’Etat, les efforts sont aussi fournis pour relancer le partenariat Win-Win entre l'Onatra et le groupement Matadi Corridors Terminaux à Conteneurs (MCTC).

De son côté, le Patron des Finances, Doudou Fwamba, s'est dit très heureux de confirmer à l'intersyndicale de l'Onatra l'exécution de l'instruction du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa vision de la modernisation et du renforcement de la performance de l'Office national des transports.

« J'ai l'honneur de recevoir ce jour l'intersyndicale de l'Onatra, la société d'Etat, une très grande société, un fleuron de notre économie, au sein de laquelle l'Etat a cessé d'investir depuis plusieurs années. (...) A l'issue du dernier conseil des ministres, l'autorité suprême a instruit le gouvernement d'apporter une subvention à cette société pour faire face à des besoins en termes de financement, de rémunération et autres charges de cette entité ».

A en croire l'Argentier national, sur le long terme, il s'agit de restructurer et relancer les entreprises publiques.

« Le Chef de l’Etat a insisté pour que le partenariat qui avait été signé à son temps entre l'Onatra et la firme étrangère représentée par sa filiale ici, MCTC, soit mis en œuvre et que les droits des travailleurs soient sauvegardés, qu'aucun emploi ne soit perdu et que nous puissions investir dans la modernisation de nos infrastructures portuaires. La logistique est l'un des indicateurs qui constitue la rigidité, ajoutant une pression sur le prix des denrées de première nécessité. Si nous investissons dans la logistique aujourd'hui, je crois que nous allons significativement connaître de meilleurs résultats en termes de réduction du prix des denrées de première nécessité », a confirmé le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi.

La Pros.

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Contrats d’achat d’électricité pour conjurer le déficit énergétique, RDC : le Gouvernement et la SNEL emploient les grands moyens !

 

 

*Lors du briefing de presse du jeudi 18 juillet 2024, organisé par le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Teddy Lwamba Muba, a exposé les défis et les stratégies prioritaires du Gouvernement pour améliorer la desserte en eau et en électricité en République Démocratique du Congo (RDC). Ingénieur électromécanicien et ancien haut cadre de la Société nationale d’électricité (Snel SA), Teddy Lwamba a mis en avant quatre axes essentiels du programme gouvernemental : la fiabilisation du secteur de l’eau, la revitalisation de la croissance économique via l’électricité, l’investissement dans les infrastructures hydrauliques et énergétiques, ainsi que la régulation et l’amélioration du cadre légal.

Selon les propos du Ministre Teddy Lwamba, malgré une capacité installée de 2800 MW, la RDC ne dispose actuellement que de 2100 MW, créant ainsi un déficit énergétique global de 2500 MW. Ce déficit impacte significativement le pays, notamment dans le secteur minier qui consomme 1400 MW, contribuant substantiellement au PIB national à hauteur de 35 milliards USD, dont 7 milliards USD reviennent directement à l’économie congolaise.

Les contrats d’achat d’électricité de la Snel SA

Face à cette pénurie énergétique, la Snel a mis en place des contrats d’achat d’électricité avec divers partenaires depuis plus de deux décennies. Depuis moins de dix ans, la société a conclu des accords avec Enerka pour approvisionner la cité de Zongo, située au Sud Ubangi en RDC, à partir de la Centrafrique. De même, elle achète de l’électricité à Uetcl pour Kasindi, dans la province du Nord-Kivu, en provenance de l’Ouganda.

La Snel a également signé un contrat avec Sinelac (centrale de Ruzizi 2) pour fournir de l’électricité à Goma, Bukavu et Kamanyola, ainsi qu’avec Zesco pour approvisionner Kasenga, Pweto, Mokambo et Sakania depuis la Zambie. En plus de ces contrats, la Snel assure le transport pour le compte de tiers, permettant l’importation d’énergie depuis la Zambie ou le Congo Brazzaville via des traders comme CEC DRC, Vostro, EN Power, Safe Energy et Trade Power, afin de répondre aux besoins énergétiques des clients miniers.

Pour plusieurs villes congolaises, la Snel achète également de l’électricité auprès de sociétés locales : Sakima pour Kindu (centrale de Lutshurukuru), Sacim pour Mbuji Mayi (centrale de Tubi Tubidi), Perenco pour Muanda (centrale à gaz de Kinkazi), et les Forces armées de la RDC (Fardc) pour Kamina, exploitant la centrale de Kilubi.

Ces mesures reflètent les efforts continus de la Snel et du Gouvernement congolais pour pallier le déficit énergétique et garantir un approvisionnement stable en électricité à travers tout le pays, malgré les défis logistiques et infrastructurels rencontrés.

(Avec Econews)

*Titre retouché à  La Pros.

Contrats d’achat d’électricité pour conjurer le déficit énergétique, RDC : le Gouvernement et la SNEL emploient les grands moyens !
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IGF : Albert Lutete propose des pistes de solution afin de déclencher une croissance exponentielle du secteur agricole

 

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‘’Production de l’Inspecteur des Finances : contribution à la bonne gouvernance et à la lutte contre les antivaleurs’’, c’est sous ce thème que le Syndicat des Inspecteurs des Finances de l’Inspection Générale des Finances (IGF), ont organisé hier, à l’amphithéâtre Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, une journée scientifique, dans le but d’inciter à la bonne gestion de la res publica, et ce, en mettant à profit l’expertise desdits inspecteurs dans différents domaines. Pour ce faire, 3 livres des Inspecteurs de l’IGF ont été portés sur les fonts baptismaux.

Albert Lutete Mvuemba, Inspecteur Général des Finances, auteur du livre ‘’Système coopératif et développement communautaire : Croissance du secteur agricole par la promotion des sociétés coopératives en RDC’’, a, au cours de son exposé, énuméré quelques actions efficaces à poser par les autorités congolaises pour déclencher une croissance exponentielle du secteur agricole, afin de permettre à la RD Congo de devenir compétitive dans l’agroalimentaire à l’échelle mondiale.

A ce sujet, il met en évidence le grand potentiel agricole de la RDC, qui possède plus de 80 millions d’hectares de terres arables, avec un faible de taux d’exploitation, estimé à seulement 10%, alors que 70% de sa population travaille dans ce secteur. En comparaison avec la situation actuelle, il a pris un exemple de l’époque coloniale, durant laquelle, le pays jouissait d’une forte autosuffisance alimentaire et était considéré parmi le grand exportateur des produits agricoles, car il comptait un grand nombre d’agriculteurs repartis dans plusieurs paysannats.

Réformes

Etablissant le diagnostic de l’état actuel du secteur agricole, Albert Lutete, en est venu aux faits tels que, le développement de l’agriculture serait entravé notamment, par la reconduction des structures dualistes et extravertie de l’époque coloniale, les incohérences de la politique agricole postcoloniale, ainsi que le faible volume du commerce agricole entre les pays africains.                                                  

‘’Ici en Afrique, nous n’avons pas apporté des réformes sur notre économie. Les colons nous ont laissés une politique économique dont on applique jusqu’à ce jour, alors qu’elle avait été mise en place pour les besoins des métropoles. C’est ce qui explique pourquoi l’économie africaine repose essentiellement sur l’exportation des produits agricoles. Les asiatiques qui, également, étaient dans la même situation que nous, ont restructuré leur économie de sorte qu’elle ne profite pas seulement à la métropole, mais aussi, à l’intérêt général des populations’’, a-t-il expliqué, pour que la RDC puisse, à son tour, relever ce défi.

Ainsi, pour développer le secteur agricole, et booster l’économie nationale, Albert Lutete propose de redistribuer des terres de culture en faveur des paysans ; réhabiliter des infrastructures rurales ; de promouvoir les coopératives et de former de façon permanente, en bannissant toutes les discriminations raciale, ethnique, tribale, politique ou religieuse. En outre, ces réformes vont permettre de régler la précarité et l’instabilité dans la propriété des terres de culture causées par la vente désordonnée de celles-ci par les chefs coutumiers ; éviter ou prévenir la situation de servage des populations rurales dépouillées de leurs terres ; enfin, organiser la prise en charge de la sécurité des fermes par un réseau des coopératives de protection civile. Selon lui, il n’y a pas développement agricole sans réforme agraire, ni sociétés coopératives autogérées.

Dans la foulée, il a noté avec satisfaction le progrès réalisé dans ce sens, à travers les lois n°11/022 du 24 décembre 2011, portant principes fondamentaux de l’agriculture et du Décret n°20-007 du 9 mars 2020, portant désignation de l’autorité chargée de la tenue du registre des coopératives. Ces lois ont apporté des innovations dans la création d’un Fonds national de développement agricole et sa gestion en synergie avec les institutions financières bancaires et non bancaires ; et l’implication des agriculteurs professionnels du secteur agricole dans le processus décisionnel.

Parmi les 3 livres baptisés lors de cette journée scientifique, figurent entre autres, ‘’les inégalités économiques en RDC’’ de l’IGF Bitasimwa et ‘’ les Finances publiques du pouvoir central’’ de l’IGF Abolia Taba Mopolo.

Nathan Mundele

IGF : Albert Lutete propose des pistes de solution afin de déclencher une croissance exponentielle du secteur agricole
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Wu Zexian : le plénum envoie un signal très fort qui est la reconfirmation de la volonté de l'équipe dirigeante à développer la Chine tout en protégeant l'environnement

Le XXème Comité central du Parti communiste chinois a conclu son 3ème   plénum jeudi à Beijing et a publié un communiqué.

Wu Zexian, commentateur de CGTN Français, a interprété les lignes directrices et politiques en matière de civilisation écologique dans le communiqué.

Selon lui, le plénum a envoyé un signal très fort qui est la reconfirmation de la volonté de l'équipe dirigeante à développer la Chine tout en protégeant l'environnement, et l'idée selon laquelle « Les rivières limpides et les montagnes verdoyantes constituent une grande richesse » est enracinée en Chine depuis l'équipe dirigeante jusqu'aux masses populaires.

Wu Zexian : le plénum envoie un signal très fort qui est la reconfirmation de la volonté de l'équipe dirigeante à développer la Chine tout en protégeant l'environnement
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Moundhir Sajjad Bechari : la Chine cherche à former un système intégré où les bénéfices écologiques et économiques se renforcent mutuellement

Le XXème Comité central du Parti communiste chinois a conclu son 3ème   plénum jeudi à Beijing et a publié un communiqué.

Le sinologue français, Moundhir Sajjad Bechari, a interprété les lignes directrices et politiques en matière de civilisation écologique dans le communiqué.

Selon lui, la Chine cherche à coordonner les différents objectifs environnementaux de façon à ce que chaque action soutienne l'autre, formant un système intégré où les bénéfices écologiques et économiques se renforcent mutuellement. 

 

Moundhir Sajjad Bechari : la Chine cherche à former un système intégré où les bénéfices écologiques et économiques se renforcent mutuellement
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