Au sujet du naufrage survenu à Goma, sur le Lac Kivu, jeudi dernier, le Mouvement pour le Renouveau, cher à Clément Kanku Bukasa, encourage le Gouvernement de la République, que dirige Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, à mener des enquêtes approfondies pour découvrir les causes réelles de cette tragédie. Le Mouvement pour le Renouveau dénonce, en même temps, la légèreté avec laquelle les tenanciers des bateaux exercent, généralement, leurs activités, à Kinshasa, tout comme en provinces, sous l’œil observateur des autorités. Pour cette formation politique, il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités pour mettre fin à la léthargie qui n’a que trop duré, dans ce secteur.
COMMUNIQUE OFFICIEL N°MR/06/2024
Le Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle, a appris avec douleur la tragédie survenue dans la province du sud Kivu suite au naufrage du bateau MV en provenance de MINOVA dans la province du sud Kivu ce jeudi 03 octobre 2024 au large du lac Kivu.
Le MR, Tout en présentant ses condoléances aux familles éprouvées, déplore la légèreté et l’irresponsabilité avec lesquelles plusieurs tenanciers des bateaux, pirogues ainsi que d’autres embarcations exercent leurs activités sous l’œil complaisant et complice de certains responsables étatiques malgré les différentes mises en garde de hautes autorités.
Le MR exige au gouvernement de prendre des mesures strictes à l’encontre de tous les agents de l’Etat impliqués et à renforcer les mécanismes de contrôle pour éviter ces genres des situations.
Le MR demande les enquêtes judiciaires afin d’établir les responsabilités de ce disfonctionnement afin que les responsables soient sévèrement sanctionnés et que la justice soit rendue aux victimes.
Fait à Kinshasa, le 04 octobre 2024
Valentin KABENGELE
Secrétaire Général
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Quelques semaines en arrière, il était Conseiller Technique et Spécial, Expert en Passation des marchés publics et Partenariat Public-Privé à la Primature. Aujourd’hui, le voici dévêtit de ses fonctions sur fond d’une clameur publique autour d’une contrepartie financière, à hauteur de 50.000 USD, exigée à la société Génie Solutions. A en croire des sources proches du dossier, il est démontré que Me Rolly Tshibangu est victime d'un complot des ennemis de la lutte contre la corruption tant voulue par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Et ne sachant pas, jusqu’à ce jour, à brandir la moindre preuve incriminant l’ancien collaborateur de Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, auprès de qui ses loyaux services sont toujours garantis.
« Peut-on vraiment être sacrifié sur un plateau parce qu'il y a eu clameur publique et personne n'a su prouver ce pourquoi on accuse Me Rolly Tshibangu ? Il est clairement démontré aujourd'hui que Me Rolly Tshibangu a été victime d'un complot satanique ourdi par des cabinets occultes des ennemis de la lutte contre la corruption tant voulue par le président de la République son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », soutiennent les mêmes sources proches du dossier.
Pour elles, « la République devrait en principe honorer ses dignes fils qui respectent avec dextérité toutes les procédures et refusent d'engager le pays sur certains marchés perdants. Me Rolly Tshibangu est effectivement sur les traces imparables de l'Inspecteur Général des Finances Jules Alingete ».
« Même si l’on était naïf, sur un marché de trente-deux millions sept cents milles dollars (32.700.000$), peut-on demander cinquante mille dollars seulement (50.000$) ? La mayonnaise de ce jeune entrepreneur et tous ceux qui l'ont coaché n'a pas tenue. L’Etat de droit est le leitmotiv du Président de la République Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi. La République ne doit pas bouffer ceux qui font son honneur sur base d'un acharnement médiatique, d'une clameur publique ou déferlement des messages de condamnation à travers les réseaux sociaux. Il est temps que Me Rolly Tshibangu soit remis dans ses droits sans complaisance aucune », clament-elles en exigeant que la justice soit rétablie à l’endroit du concerné.
La Pros.
*Tout se passa comme… hélas, non ! Tout ne se passa pas comme prévu. Dans l’effervescence du 19ème Sommet de la Francophonie tenue, le week-end dernier à Paris, frustration et mécontentement se sont improvisés au rendez-vous, provoquant une véritable présents.
La bourbe, la énième…
Dans la scène, d’une part, Emmanuel Macron, Président de la France, omettant d’épingler, dans son discours de circonstance, l’agression rwandaise à l’Est de la RD. Congo et semblant, en même temps, ménager le pays agresseur. De l’autre, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat Congolais, visiblement déboussolé, décidant à l’immédiat de son retour à Kinshasa, marquant ainsi son absence aux échanges à huit-clos prévus.
En dépit des tentatives de son homologue français cherchant à se justifier sur cette omission, en conférence de presse, le Président Tshisekedi aura lancé, par son départ, une interpellation et un message fort sur ce que devrait, normalement, être la préoccupation de la Francophonie, de manière particulière, et de la Communauté Internationale, de façon générale, pour permettre le retour d’une paix durable dans l’Est de la République démocratique du Congo, où des milliers des congolais sont décédées et d’autres sont, en permanence, soumis à l’errance suite à la persistance de l’insécurité, devenue la principale caractéristique de cette partie du territoire national.
Que ferait la France ?
En tout état de cause, la demande, presqu’éternelle, demeure : une dénonciation formelle et sans complaisance de l’implication du Rwanda dans les atrocités commises à l’Est de la RD. Congo.
Ce, en vue de clarifier sa position sur cette question et réclamer que « Justice soit faite » et réparations exécutées par l’agresseur de mèche avec les rebelles du M23, son alter-égo Alliance Fleuve Congo et les autres milices sévissant sur le sol congolais.
Que ferait la RDC ?
Envisager le retrait de la Francophonie ? Retirer sa pleine confiance en partenaire, la France ? Rien de tel, à ce stade, ne jouerait en faveur du pays qui, loin sans faux, mène haut la bataille de la dénonciation de cette agression restée longtemps en silence, sous l’œil de la Communauté Internationale.
Des avis de certains analystes, la pression interne au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie serait la meilleure piste à exploiter en vue de démanteler ce verrou robuste.
De ce regard, des actions diplomatiques fortes devront être envisagées pour mettre en lumière cette agression de sorte à pousser, à tout pays membre de l’OIF, le toupet de dénoncer ces actes qui ont coûté la vie à des millions des congolais et perdurant à ce jour.
La Pros.
Moïse Katumbi, Président du parti politique «Ensemble pour la République» et candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, apparemment se met dans un trou profond du conflit avec le pouvoir en place. Excepté ses oppositions stratégiques à toutes les idées et initiatives signées Félix Antoine Tshisekedi ou ses mandataires, cet acteur politique qui s’est découvert un appel, tout à coup d’un philanthrope qu’on ne lui estimait pas durant les 8 ans (2007-2015 ) qu’il avait passé à la tête de la province de l’ex-Katanga sous le profil de Gouverneur, vient de transcender les bornes en s’engageant dans l’initiative d’aménager une piste d’aviation. Pourquoi seulement maintenant ?
On pouvait appuyer l’idée avec succès à l’époque, in tempore non suspecto. En lieu et place de saisir en amont des autorités compétentes afin d’obtenir le feu vert de démarrage des travaux, Moïse Katumbi a commencé par entreposer des matériaux de construction au village de Mulonde, dans le groupement de Kamfwa, territoire de Pweto, dans la province du Haut-Katanga pour ensuite démarrer la réhabilitation d’une piste d’aviation de 18 mètres de longueur sur 80 mètres de largeur.
Une zone qui, selon les experts qui l’y ont parcouru, peut par, sa capacité d’accueil, recevoir des gros porteurs militaires tels que des Hercules 730 ou des Antonov 12, capables de transporter jusqu’à 150 hommes de troupes.
Cette initiative du chairman de TP Mazembe a suscité des suspicions dans certains milieux surtout durant cette période où le pays fait face à l’agression de la part du Rwanda. D’où, la puce à l’oreille des services tels que l’ANR (Agence Nationale de Renseignements), la DGM (Direction Générale de Migration), les Renseignements militaires…
Ce dernier, après s’être rendu compte que les informations avaient fuité et pour ne pas être victime de tout mauvais soupçon, il va vite s’appuyer sur une correspondance datée du 26 septembre dernier, l’ACC (Autorité de l’aviation).
Réaction de Moïse Katumbi
Dans une adresse au directeur de l’autorité de l’aéronautique civile, Katumbi affirme avoir entrepris la réhabilitation d’une vieille piste qui existait déjà dans les années 70 à Mulonde dans le Groupement Kamfwa, Territoire de Pweto.
Et d’enchainer qu’il s’agit d’une vieille piste qui servira, non seulement à désenclaver la région et ses villages environnants, mais également à faciliter l’évacuation des patients vers Lubumbashi, suite à la construction d’un Centre de Santé à Mulonde. Cette initiative est d’autant plus nécessaire en raison de l’état de dégradation avancée de la route desservant le Territoire de Pweto.
Il a conclu en précisant que cette piste sera gracieusement transférée à l’administration compétente, à savoir la Régie des Voies Aériennes, conformément à ce qui a été fait par le passé pour Pweto, Kashobwe et Kiubo.
Béni Butu
Sekou Camara, Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de Guinée en RDC
Sous le leadership du Camarade Ahemed Sekou Toure, ce pays de l’Afrique de l’Ouest, avec une population de plus de quatorze millions d’habitant établi sur une superficie de 245 857 Km2, est dirigé aujourd’hui par le Général d’armée Mamadi Doumbouya. A Kinshasa, l’Ambassadeur de Guinée Conakry a organisé, le 2 octobre dernier, une brillante réception, à l’occasion des soixante six ans de l’accession de son pays à la souveraineté internationale, à laquelle plusieurs autorités et personnalités politiques et diplomatiques ont pris part. A cette occasion, son Excellence Sekou Camara, Chef de la Mission diplomatique guinéenne, a exprimé sa reconnaissance au Général d’armée Mamadi Doumbouya, Président de la République de Guinée Conakry, pour l’avoir désigné comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en RDC, au Burundi, en Centrafrique, au Congo Brazzaville et au Gabon. Il a vanté, à cet effet, l’excellente relation qui existe, si heureusement, entre son pays et la République Démocratique du Congo, où vit une forte communauté guinéenne qui a choisi la RDC comme pays d’accueil, sa deuxième patrie.
La forte communauté guinéenne s’adonne plus au commerce à Kinshasa et à travers le pays. Depuis trente ans, les populations guinéenne et congolaise vivent en convivialité à l’image des relations qui ont existé au début des indépendances d’Afrique entre Feux le Président Ahmed Sekou Touré, père de l’indépendance guinéenne et le Premier ministre Patrice Emery Lumumba, pionnier de l’indépendance congolaise.
La Guinée, un pays à prédominance musulman selon les statistiques, avec 85% de la population, est située sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest.
Le jeune ambassadeur a été nommé le 24 janvier 2024 et, est arrivé à Kinshasa au mois d’avril dernier où le ministre des affaires étrangères de l’époque Christophe Lutundula l’avait accueilli le même jour dans son cabinet de travail. Tandis que ses lettres des créances auprès du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo lui ont été remises deux semaines plus tard. Chose qu’il a vraiment apprécié.
En marge de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à News York, le Président Tshisekedi et son homologue guinéen ont échangé en témoignant de leur amitié en vue de redynamiser la coopération entre la RDC et la Guinée. Le Président congolais a montré qu’il était bien prêt à redynamiser les relations entre les deux pays frères. Face à cette volonté exprimée par les deux Chefs d’Etat, le diplomate guinéen a promis de relancer la grande commission mixte de coopération en vue de revisiter les accords de coopération et explorer ainsi les nouveaux accords.
Le diplomate Sekou Camara a fait savoir à la communauté guinéenne qui avait le problème de passeport biométrique, que cela va se régler incessamment. De même pour ceux qui ont des problèmes qui nécessitent l’intervention de l’ambassade, leurs dossiers seront examinés et trouveront des solutions idoines si possible.
Excellence Sekou Camara, qui a la charge de cinq ambassades, vient fraîchement du ministère des affaires étrangères guinéen avant le Nigéria où il a évolué durant sept ans.
La proposition de sa nomination en tant qu’ambassadeur auprès du Président Mamadi Doumbouya a été faite par son chef direct, son excellence Docteur Morissanda Kouyate, ministre guinéen actuel des affaires étrangères.
Jeannot Tuluka/CP
C’est un véritable S.O.S. lancé par les syndicats représentatifs de près de 600 employés de cette société minière congolaise au Président de la République. Ce regroupement syndical craint de voir ses sociétaires se retrouver un jour dans la rue si rien n’est fait pour une relance effective de cette entreprise publique.
Pour ces syndicalistes, Ia situation actuelle de la Gécamines est préoccupante. Ils en veulent pour preuve, la forte diminution de la production et la gestion opaque de cette société sur laquelle reposait l’espoir de toute la Nation vers les années 1980. Par ailleurs, ces mouvements syndicaux dénoncent le cumul des mandats par l’actuel Directeur général. Ce dernier est accusé de ruiner l’entreprise à travers des contrats léonins qui ne profitent ni à la Société ni à l’Etat congolais. D’où, ce cri d’alarme pour redorer l’image de ladite entreprise afin d’éviter l’irréparable.
De la genèse
Il importe de comprendre l’objet social de la Générale des Carrières et des Mines, cette société commerciale de droit privé détenue à 100% par l’Etat congolais. Selon ses statuts, la Gécamines s’occupe de la recherche et la prospection minière, l’exploitation des réserves minières ; du traitement et de la transformation des substances minérales et de la commercialisation des métaux. Il y a quelques décennies, cette entreprise minière produisait plus de 450.000 tonnes de cuivre par an, ce qui a fait d’elle le poumon économique du pays à l’époque.
Lors de leur réunion extraordinaire tenue à Lubumbashi le 2 septembre 2024, les responsables des syndicats représentatifs de la Gécamines avaient examiné la situation actuelle de cette société commerciale. Ils ont constaté avec amertume une descente aux enfers de ce gigantesque monument qui faisait jadis la fierté de la République Démocratique du Congo. « Certes, la situation de la Gécamines n’est pas rassurante depuis près d’une décennie. Mais, elle s’est empirée depuis la nomination de l’actuel Comité Directeur à la tête de cette Entreprise publique de l’Etat », murmure-t-on.
De janvier 2024 au mois de septembre dernier, la Générale des Carrières et des Mines n’a produit que 795 tonnes de cuivre. Et pourtant, les entreprises privées en joint-venture avec elle ont un bilan satisfaisant. Pour la même période par exemple, HAUCHIN a produit 2527 tonnes et MIKAS 1711 tonnes du même métal. Malgré cette faible production, la Direction générale dépense des millions de dollars américains même le mois au cours duquel l’entreprise n’a rien produit. Rien que pour le fonctionnement, les dépenses mensuelles ont atteint la moyenne de 2 millions de dollars américains. Une bonne partie des ressources financières est gaspillée à travers certains contrats léonins dont celle liant cette société commerciale à l’agence Malabar. Le contrat Gécamines-Malabar a fait perdre à ce géant minier plus de 9 millions de dollars américains en seulement deux ans. Tous ces frais ont été utilisés pour la location des véhicules, l’affrètement des avions, le logement, bref l’organisation des missions de service de Staffs dirigeants et agents de cette entreprise par son partenaire Malabar. Selon l’esprit du contrat signé entre les deux parties le 1er avril 2023, Malabar s’était engagé à s’assurer que les tierces parties fournisseurs des services, tels que les compagnies aériennes, les hôtels ou les sociétés de location de véhicules ou autres fournisseurs de biens ou services sélectionnés par cette agence de voyage qui fournissent des services de qualité. Alors que la Gécamines a la possibilité de s’acheter elle-même ses propres véhicules, la Direction saigne les caisses de cette entreprise en payant cher les frais de location des engins roulants lors de ses missions de service. Il s’agit d’un contrat léonin, qui frise la volonté manifeste de mettre à genou, de manière expresse, cette entreprise publique.
Les efforts de relance couronnés d’échec
Les différents syndicats représentatifs œuvrant au sein de la Gécamines disent constater amèrement que la relance tant souhaitée aussi bien par les employés que par le Gouvernement congolais semble la cadette des préoccupations des actuels dirigeants de cette société minière. Il s’observe un échec total de tous les efforts fournis pour la réorganisation de l’Entreprise amorcée depuis plusieurs années avec le concours des cabinets internationaux, lit-on dans la déclaration ayant clôturé la réunion du 2 septembre 2024.
Il y a péril à demeure, alerte un autre agent visiblement incertain de son avenir professionnel. Tout comme les syndicats représentatifs, des dizaines d’employés contactés plaident pour la nomination des dirigeants soucieux de l’avenir de la Gécamines. Nos sources parlent d’une situation alarmante accentuée par l’absence d’une gestion transparente. « Les agents sont mal payés, et des concessions de la Gécamines sont abusivement cédées à des particuliers. A cela s’ajoute l’absence prolongée des dirigeants de la société à Lubumbashi, siège de la Gécamines. Ce qui fait croire que la Gécamines est gérée, sur tous les plans, par des responsables des sociétés privées », s’indigne un haut Cadre cette entreprise publique.
En outre, l’actuel Directeur Général de la Gécamines, jouissant d’un double mandat peut ne pas avoir le temps de consacrer toute son énergie et toute son intelligence au redressement de cette entreprise. Monsieur Placide Nkala Basadilua a été nommé le 20 août 2024, par Ordonnance présidentielle, membre du Conseil d’administration de la société PRIMERA GOLD DRC SA. Depuis sa notification intervenue six jours après par le truchement du ministre du Portefeuille, il combine à la fois les deux fonctions pourtant incompatibles. Ce, en violation des dispositions de l’article 15 de la loi N° 08/010 du 7 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat. Cet article stipule que « nul ne peut détenir à la fois plus d’un mandat dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat ».
Par ailleurs, les syndicats représentatifs du géant minier saluent l’adoption du dossier relatif au profil du mandataire public présenté par l’actuel ministre du Portefeuille au Conseil des Ministres du 30 août 2024. Outre les compétences particulières et spécifiques devant permettre tout mandataire d’assumer avec professionnalisme et discernement les fonctions lui confiées, cette décision interdit le cumul des mandats. C’est ainsi que les syndicats représentatifs exhortent le Chef de l’Etat d’examiner avec diligence la situation de la Gécamines en vue d’y affecter des dirigeants capables d’assurer sa relance tant attendue par lui-même et l’ensemble du Peuple congolais.
Ils appellent au soutien du Premier citoyen congolais afin de rendre la Gécamines compétitive sur le plan national et international. Au regard de la situation actuelle alarmante de ce géant minier, l’intervention personnelle du Chef de l’Etat, soucieux de la relance de toutes les entreprises du Portefeuille s’avère une urgence.
Michel Okaso
C’est un véritable S.O.S. lancé par les syndicats représentatifs de près de 600 employés de cette société minière congolaise au Président de la République. Ce regroupement syndical craint de voir ses sociétaires se retrouver un jour dans la rue si rien n’est fait pour une relance effective de cette entreprise publique.
Pour ces syndicalistes, Ia situation actuelle de la Gécamines est préoccupante. Ils en veulent pour preuve, la forte diminution de la production et la gestion opaque de cette société sur laquelle reposait l’espoir de toute la Nation vers les années 1980. Par ailleurs, ces mouvements syndicaux dénoncent le cumul des mandats par l’actuel Directeur général. Ce dernier est accusé de ruiner l’entreprise à travers des contrats léonins qui ne profitent ni à la Société ni à l’Etat congolais. D’où, ce cri d’alarme pour redorer l’image de ladite entreprise afin d’éviter l’irréparable.
De la genèse
Il importe de comprendre l’objet social de la Générale des Carrières et des Mines, cette société commerciale de droit privé détenue à 100% par l’Etat congolais. Selon ses statuts, la Gécamines s’occupe de la recherche et la prospection minière, l’exploitation des réserves minières ; du traitement et de la transformation des substances minérales et de la commercialisation des métaux. Il y a quelques décennies, cette entreprise minière produisait plus de 450.000 tonnes de cuivre par an, ce qui a fait d’elle le poumon économique du pays à l’époque.
Lors de leur réunion extraordinaire tenue à Lubumbashi le 2 septembre 2024, les responsables des syndicats représentatifs de la Gécamines avaient examiné la situation actuelle de cette société commerciale. Ils ont constaté avec amertume une descente aux enfers de ce gigantesque monument qui faisait jadis la fierté de la République Démocratique du Congo. « Certes, la situation de la Gécamines n’est pas rassurante depuis près d’une décennie. Mais, elle s’est empirée depuis la nomination de l’actuel Comité Directeur à la tête de cette Entreprise publique de l’Etat », murmure-t-on.
De janvier 2024 au mois de septembre dernier, la Générale des Carrières et des Mines n’a produit que 795 tonnes de cuivre. Et pourtant, les entreprises privées en joint-venture avec elle ont un bilan satisfaisant. Pour la même période par exemple, HAUCHIN a produit 2527 tonnes et MIKAS 1711 tonnes du même métal. Malgré cette faible production, la Direction générale dépense des millions de dollars américains même le mois au cours duquel l’entreprise n’a rien produit. Rien que pour le fonctionnement, les dépenses mensuelles ont atteint la moyenne de 2 millions de dollars américains. Une bonne partie des ressources financières est gaspillée à travers certains contrats léonins dont celle liant cette société commerciale à l’agence Malabar. Le contrat Gécamines-Malabar a fait perdre à ce géant minier plus de 9 millions de dollars américains en seulement deux ans. Tous ces frais ont été utilisés pour la location des véhicules, l’affrètement des avions, le logement, bref l’organisation des missions de service de Staffs dirigeants et agents de cette entreprise par son partenaire Malabar. Selon l’esprit du contrat signé entre les deux parties le 1er avril 2023, Malabar s’était engagé à s’assurer que les tierces parties fournisseurs des services, tels que les compagnies aériennes, les hôtels ou les sociétés de location de véhicules ou autres fournisseurs de biens ou services sélectionnés par cette agence de voyage qui fournissent des services de qualité. Alors que la Gécamines a la possibilité de s’acheter elle-même ses propres véhicules, la Direction saigne les caisses de cette entreprise en payant cher les frais de location des engins roulants lors de ses missions de service. Il s’agit d’un contrat léonin, qui frise la volonté manifeste de mettre à genou, de manière expresse, cette entreprise publique.
Les efforts de relance couronnés d’échec
Les différents syndicats représentatifs œuvrant au sein de la Gécamines disent constater amèrement que la relance tant souhaitée aussi bien par les employés que par le Gouvernement congolais semble la cadette des préoccupations des actuels dirigeants de cette société minière. Il s’observe un échec total de tous les efforts fournis pour la réorganisation de l’Entreprise amorcée depuis plusieurs années avec le concours des cabinets internationaux, lit-on dans la déclaration ayant clôturé la réunion du 2 septembre 2024.
Il y a péril à demeure, alerte un autre agent visiblement incertain de son avenir professionnel. Tout comme les syndicats représentatifs, des dizaines d’employés contactés plaident pour la nomination des dirigeants soucieux de l’avenir de la Gécamines. Nos sources parlent d’une situation alarmante accentuée par l’absence d’une gestion transparente. « Les agents sont mal payés, et des concessions de la Gécamines sont abusivement cédées à des particuliers. A cela s’ajoute l’absence prolongée des dirigeants de la société à Lubumbashi, siège de la Gécamines. Ce qui fait croire que la Gécamines est gérée, sur tous les plans, par des responsables des sociétés privées », s’indigne un haut Cadre cette entreprise publique.
En outre, l’actuel Directeur Général de la Gécamines, jouissant d’un double mandat peut ne pas avoir le temps de consacrer toute son énergie et toute son intelligence au redressement de cette entreprise. Monsieur Placide Nkala Basadilua a été nommé le 20 août 2024, par Ordonnance présidentielle, membre du Conseil d’administration de la société PRIMERA GOLD DRC SA. Depuis sa notification intervenue six jours après par le truchement du ministre du Portefeuille, il combine à la fois les deux fonctions pourtant incompatibles. Ce, en violation des dispositions de l’article 15 de la loi N° 08/010 du 7 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat. Cet article stipule que « nul ne peut détenir à la fois plus d’un mandat dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat ».
Par ailleurs, les syndicats représentatifs du géant minier saluent l’adoption du dossier relatif au profil du mandataire public présenté par l’actuel ministre du Portefeuille au Conseil des Ministres du 30 août 2024. Outre les compétences particulières et spécifiques devant permettre tout mandataire d’assumer avec professionnalisme et discernement les fonctions lui confiées, cette décision interdit le cumul des mandats. C’est ainsi que les syndicats représentatifs exhortent le Chef de l’Etat d’examiner avec diligence la situation de la Gécamines en vue d’y affecter des dirigeants capables d’assurer sa relance tant attendue par lui-même et l’ensemble du Peuple congolais.
Ils appellent au soutien du Premier citoyen congolais afin de rendre la Gécamines compétitive sur le plan national et international. Au regard de la situation actuelle alarmante de ce géant minier, l’intervention personnelle du Chef de l’Etat, soucieux de la relance de toutes les entreprises du Portefeuille s’avère une urgence.
Michel Okaso
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a exprimé hier, jeudi 3 octobre 2024, sa consternation à la suite du naufrage, survenu au lac Kivu, du bateau MV Merdi. Le bilan de ce drame, tel que publié par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, fait état de 23 morts et 58 survivants. Le Président Tshisekedi a instruit le Gouvernement, à travers le Ministère des Transports et Voies de Communication, conduit par Jean-Pierre Bemba Gombo, de prendre les disposions idoines en faveur des victimes. Il a recommandé, également, de nouvelles mesures pour permettre que pareil incident ne se reproduise plus jamais.
Toujours soucieux de l’amélioration soutenue des services à offrir à la population, le Directeur Général de la Régideso SA, David Tshilumba Mutombo, a procédé au lancement hier, mercredi 2 octobre 2024, de la campagne des raccordements sociaux pour la ville de Kinshasa. C’était au cours d’une activité tenue dans la commune de N’djili, loin de tout confort du siège central du Boulevard du 30 juin, ni encore moins des cadres huppés du centre-ville. Le DG Tshilumba était accompagné de son adjoint, M. Jean-Bosco Mwaka, et de quelques hauts cadres de son administration. Le Bourgemestre de la Commune de N’djili, Papy Ngaliema, a, lui aussi, participé à l’évènement.
Il faudrait noter que la campagne des raccordements sociaux, qui a bénéficié d’un soutien financier important de la Banque Mondiale, dans le cadre du Projet Kin-Elenda, entend élargir la clientèle de la Régideso en facilitant l’accès à l’eau potable, à un prix promotionnel de 50 dollars américains, pour une période de douze mois. Elle devra atteindre environ 50 mille ménages dans quelques communes de la capitale où, par manque des moyens, l’eau représente encore, pour les populations, un luxe. C’est dire que la Régideso vient de mettre le cap sur une nouvelle politique qui cadre parfaitement avec la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshisekedi, qui ne cesse de déployer des efforts inlassables, avec l’aide de son Gouvernement, aujourd’hui dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, pour parvenir à réduire, durant son passage à la tête de ce magnifique pays qu’est la RD. Congo, les écarts de vie.
Selon le Directeur Général David Tshilumba, toutes les dispositions sont assurées pour favoriser le succès du déroulement de toutes les opérations envisagées. Il a précisé, à haute et intelligible voix, que les frais sont à payer à la Banque ou dans les bureaux de la Régideso, au niveau de chaque commune. Il a encouragé la population, par la suite, à saisir l’opportunité pour s’irriguer et bénéficier de nombreux avantages innovants. Pour le DG Tshilumba, l’eau potable, en tout cas, c’est la longue vie pour tous. Il a assuré que la même campagne va, très prochainement, aller en provinces
Tous les avantages à capitaliser durant la campagne
‘’Nous sommes venus ici pour lancer les raccordements sociaux non seulement pour la commune de N’djili, mais aussi pour toutes les autres communes avoisinantes. Nous avons un peu plus d’eau aujourd’hui sur le réseau. Nous voulons que nos abonnés puissent raccorder pour voir ce liquide si précieux pour la vie. Venez à la Régideso, nous réduisons le coût du raccordement de 250 USD à 50USD. Payez ces frais à la banque ou à la Régideso, présentez-vous les preuves de paiement et nous vous donnerons un raccordement parce que nous avons un peu plus de liquide. Nous avons voulu le faire à N’djili pour le début, mais nous le ferons dans les autres provinces. Ce programme ne concerne pas la commune de la Gombe et les autres communes où le niveau de revenu est un peu plus élevé. Nous voulons atteindre les couches les plus vulnérables qui n’ont pas nécessairement accès à l’eau potable. Ce programme est prévu pour couvrir près d’une année. Nous avons assez de temps’’, a souligné David Tshilumba, face à la presse, juste après avoir réussi la sensibilisation.
Des solutions pour tous
‘’Ceux qui avaient des raccordements qui étaient coupés par manque de paiement, approchez également la Régideso. Nous allons travailler également avec vous sur un programme de paiement échelonné pour que vous puissiez vous acquitter de vos responsabilités et de vos obligations vis-à-vis de la Régideso pour qu’on ne puisse pas vous couper de l’eau. Nous vous demanderons d’être sincères avec nous. Quand nous nous mettons d’accord que vous allez payer sur une période bien déterminée, honorez vos engagements’’, a-t-il complété, au moment de l’interview. Peu avant, durant son intervention à l’activité, devant les abonnés, il a eu à revenir sur les innovations apportées sous son leadership à la Régideso. C’est notamment la célérité dans le traitement des litiges, la transparence instaurée dans la gestion de la chose publique, le paiement des factures en ligne. Aujourd’hui, c’est devenu, en effet, possible d’honorer sa consommation à l’aide de son téléphone portable. Il suffit de taper 4020.
La Pros.
C’est désormais officiel. Le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), chapeautée par Denis Kadima Kazadi, a publié hier, mercredi 2 octobre 2024, un nouveau calendrier réaménagé confirmant la tenue, le 15 décembre prochain, des élections législatives dans les circonscriptions de Masimanimba, au niveau du Kwilu, et de Yakoma, dans la province du Nord-Ubangi. La publication des résultats interviendra une semaine après, soit le 23 décembre 2024. La période de campagne est prévue du 14 nombre au 13 décembre. Voici, ci-dessous, tous les détails tels que publiés dans un communiqué portant la signature de Patricia Nseya, Rapporteur de la Centrale électorale.