*Ce mardi 24 septembre 2024 à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec le Premier ministre belge Alexander de Croo sur des sujets d’intérêt commun et de coopération bilatérale. Cette rencontre vient consolider les bonnes relations et le partenariat entre la RDC et le Royaume de Belgique. Le Chef de l’Etat et son hôte ont aussi évoqué la situation sécuritaire et humanitaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. https://infosdirect.net/
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Discours de campagne de M. Kamanda wa Kamanda Muzembe, Nouveau Président national de l’Union Nationale de la Presse du Congo Précieux Congressistes, Compagnons de la refondation et de la renaissance de la presse,
Vaillants guerriers et pionniers de la vie médiatique en RDC, Distingués invités en vos divers grades et titres, Aujourd’hui une nouvelle page de l’Histoire de notre profession sera écrite avec vous et par vous, Par votre stylo à bille, vous fixerez le fondement de notre destinée et de notre autodétermination. Après un temps d’observation, j’ai fait, en même temps que mon colistier Cyrille Kileba, une analyse descriptive de notre maison ! De cette analyse, quelques problèmes ont été identifiés pour lesquels nous sollicitons votre voix pour en apporter les solutions. Parmi ces problèmes, nous avons noté : - Les conflits persistants entre membres des structures et organes de l’UNPC causés par l’absence de cohésion des textes régissant notre structure ; - Le discrédit de l’Union face aux partenaires ; - L’absence d’un cadre de collaboration entre l’UNPC et l’Etat pour garantir l’aide à la presse et la sécurité fonctionnelle des professionnels des médias ; - L’exercice de la profession en l’absence de toute sécurité contractuelle ; - Le manque de considération du journaliste devant les instances judiciaires ; - Le manque de considération du journaliste dans l’octroi des visas dans les ambassades ; - L’absence de la sécurité sociale pour le journaliste ; - L’illusion de la mutuelle de santé pour le journaliste... Combattants de la liberté, Pionniers de la presse congolaise, Face à ce drame, nous avons levé l’option d’une thérapie de choc dont les grandes lignes se présentent comme suit : 1. La promotion des textes que nous venons de valider et qui serviront de boussole pour tous. 2. Je m’emploierai personnellement, si vous portez votre choix sur ma personne, avec le précieux concours de mon colistier et de tout le Bureau, à faire éviter les arrestations arbitraires et intempestives des journalistes pour les faits de leur profession. De sorte qu’en l’absence de sa rédaction, les actes de procédure contre les journalistes soient déposés au siège de l’Union qui assurera une assistance judiciaire gratuite pour tout journaliste. Je serai le plus présent à vos côtés : prenez mon numéro : +243818146579. Notez- le bien : +243818146579. En cas de problème, N'hésitez pas de m'appeler. Notez aussi le numéro de notre Premier vice-président Kileba: +243 811 576 711. Il sera là pour vous. Je serai aussi et surtout là pour vous et rien que pour cette profession pour laquelle j'ai consacré toute ma vie. 3. Mon Bureau, notre Bureau, votre Bureau, une fois investi, s’emploiera à favoriser une Table ronde et un cadre de concertation avec les institutions de la République pour obtenir une loi qui conférera au journaliste un statut particulier. 4. Les formations continues seront organisées avec les partenaires pour une mise à niveau des professionnels des médias. Ces formations seront ouvertes à tout le monde, à toutes les sections, par rotation et cela sans discrimination. Nous y veillerons personnellement. Il est important que tous les fils de cette maison commune bénéficient d’un traitement équitable et juste. Nous avons un carnet d’adresses qui nous permet de le dire à haute voix. Ces formations se feront au pays et à l'étranger. Mon expérience sur le plan international, mon passage à Africa numéro 1 pendant 10 ans et chez RFI pendant un quart de siècle, me pousse à l'affirmer. Je compte faire bénéficier progressivement les radios et les télévisions de mon pays de ces standards et cette rigueur professionnelle dans le traitement de l’information. 5. Votre Bureau fera du social du journaliste son principal cheval de bataille. À ce sujet, un contact sera pris avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), pour une souscription déductible sur les cotisations annuelles au profit des journalistes. Alors que la réforme sur la sécurité sociale prévoit désormais des cotisations individuelles, l’UNPC va négocier des cotisations forfaitaires pour tous ses membres en règle de cotisation pour qu’ils aient accès aux avantages qu’offre la réforme de la Sécurité sociale,
principalement la pension. N'oublions pas que nous avons droit à une retraite paisible. Ce n’est pas un leurre. Nous allons le faire. Nous avons des capacités managériales, des capacités de négociation pour relever ce pari. 6. En vue de nous assurer de la sécurité contractuelle des journalistes, une visite d’itinérance sera régulièrement organisée dans vos médias et un service juridique mis à disposition. 7. Nous allons prendre langue avec le Programme national d’appui à la Protection sociale (PNPS) pour promouvoir des mutuelles de santé viables et fiables en vue d’assurer les soins de santé aux journalistes et aux membres de leurs familles. 8. Nous allons ensemble définir et proposer des modèles économiques pour nos entreprises de presse mais en même temps renforcer les conditions pour que les apprentis sorciers ne pensent un seul instant prospérer dans ce domaine. 9. Notre lutte, votre lutte est de réussir la salubrité médiatique. Nous devons assainir notre profession, que seuls ceux qui remplissent les qualités de journaliste, peuvent exercer le métier. Ainsi, la carte de presse sera l'outil qui ouvrira les portes aux journalistes, qui leur permettra de couvrir différentes activités et qui sécurisera les professionnels dans la recherche de l'information. Nous veillerons à ce que les institutions publiques et privées ainsi que les différents partenaires accordent chaque fois une attention particulière aux détenteurs de la carte de presse en quête d'information ou dans l'exercice de sa profession. Militons pour un journalisme de qualité, un journalisme au service du peuple et pour le peuple. Un journaliste qui jouera correctement son rôle dans la société. Nous allons œuvrer en faveur de l’unité, de la cohésion et de la solidarité pour tourner définitivement la page sombre de la série d’histoires de division et de querelles qui n’ont que fragilisé notre corporation. Avec moi, cela est possible et avec vous, avec le concours de tous, cela va se réaliser. Combattants de la liberté, Pionniers de la presse congolaise,
Ensemble pour une UNPC forte, solide et respectée ! Ensemble pour une UNPC bâtie sur des idées novatrices ! Kamanda wa Kamanda Muzembe est mon nom, Votez pour moi ! Votez pour tout mon ticket. Votez pour le changement que nous incarnons. Que vive l’UNPC ! Que vive la liberté de la presse! Je vous remercie !
Transmis copie pour information à :
― Monsieur le Président de la République, Magistrat Suprême ; (Avec l’assurance de ma très haute considération) ― Monsieur le Président de la Cour Constitutionnelle et Président du Conseil Supérieur de la Magistrature ; (Avec ma parfaite considération) ― Madame le Premier Président du Conseil d’Etat ; (Avec ma parfaite considération) ― Madame le Directeur de Service de Documentation et d’Etudes (S.D.E) ; ― Monsieur le Bâtonnier National ; (Tous) à Kinshasa/Gombe
Kinshasa, le 27 Février 2024 N/Réf. : 049.002/CAB/KMM/2024 (4ème Rue)
A Monsieur le Premier Président de la Cour de Cassation (Avec ma parfaite considération)
à Kinshasa/Gombe
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Objet : Sourde oreille à notre cri contre l’inutile balkanisation et la banalisation de la Cour de Cassation par le Premier Président NDOBA, Professeur d’Université. Monsieur le Premier Président, Dans son interview accordée à la presse, le Magistrat Suprême vient encore, une fois de plus, de tancer la justice en révélant, contre elle, que les magistrats sont hors de leurs serments, des lois de procédures régissant chacune des hautes juridictions et surtout en matière de filtrage prévu à l’article 7 de la procédure devant la Cour Suprême de Justice en application des dispositions abrogatoires de Février 2013, Octobre 2013 et d’Octobre 2016. N’avez-vous pas encore ou jamais lu les articles 32 al. 3 et 33 al. 2 de la loi organique d’Avril 2013 où « pourvois en cassation » et « procédures spéciales » sont alignées à travers l’expression « ainsi que ». Le filtrage obligatoire vise donc aussi ces procédures spéciales. Veuillez désigner. Signée par un avocat à la Cour d’Appel, la requête est irrecevable ! C’est la volonté du Magistrat Suprême !!! Conformez-vous donc aux textes signés par le Magistrat Suprême et non à la jurisprudence bancale de la Cour Suprême de Justice depuis 2000 et qui ne s’impose pas à la Cour de Cassation. Je sollicite une invitation à une de vos plénières pour faire comprendre que les procédures spéciales sont réservées aux seuls avocats de cassation. Le Magistrats MALONDA détient mon étude intitulée « Renvois spécifiques (…) », préfacé par le Professeur KABANGE NTABALA. Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Premier Président, l’expression de notre haute considération. KALALA MUENA MPALA Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 7, 71 et 111 de la loi du barreau. Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant. Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes
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juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
*Boycotter le forum escompté de la Cohésion Nationale n'est que fuite en avant. Le réduire au partage des postes un stratagème de bas niveau pour "préserver les acquis" dont la vraie nature se révèle finalement ! L'Histoire de la République Démocratique du Congo est celle des fora connus sous les vocables Conférence, Conclave, Dialogue, Concertation, Consultation, etc. Leur "ancêtre" est d'ailleurs la table ronde de Bruxelles. Dire aujourd'hui qu'on ne peut aller à aucun de ces fora alors qu'on a pleinement conscience qu'on est aux affaires grâce à ce type de dialogue relève non pas que de l'égocentrisme, mais aussi de l'ingratitude. Or, l’ingratitude ne paie jamais. Grâce à la CNS et au DIC Entre 1960 et 2024, il existe deux périodes marquantes au cours desquelles il y a eu une succession de dialogues et une autre demeurée sans ces assises. La première période va de 1960 à 1965 et de 1990 à ce jour. La seconde entre 1965 à 1990. La singularité de la seconde est l'avènement du régime Mobutu d’abord avec le Mpr, ensuite, avec le Mpr, Parti-Etat. 25 ans durant, le maréchal ne voulait pas de débat public et contradictoire, bref de dialogue. La suite est connue au travers des épisodes « Lettre de 13 Parlementaires » et Udps. Comme relevé ci-dessus, l'Avant et l'Après Mpr, Parti-Etat ont pour caractéristique des débats dans divers foras. Certes, dans certains - sinon dans la plupart - la passion l'aura emporté sur la raison. Mais, nous ne cesserons pas de le dire, chaque dialogue a sa dynamique. Celle de la Conférence nationale souveraine (CNS) et du Dialogue Intercongolais (DIC) a fait conserver ou fait commencer leur carrière à près de 90 % d'acteurs politiques actuels. Si jamais le dialogue à venir se tenait sans sa bénédiction Il est vrai que lorsque l'initiative d'un dialogue est émise, le plus souvent c'est à cause des réalités du terrain *jugées défavorables à la paix et au développement*. On le faisait avant l'avènement de la 2ème République, et on le fait depuis la fin de celle-ci. La question, aujourd'hui, est de savoir si oui ou non la paix et le développement sont effectivement perturbés en RDC. Toute personne sensée est censée reconnaître qu'ils sont sérieusement perturbés. A partir de cet instant, libre à chacun de croire ou non à ce que la solution globale soit possible dans les 4 ans qui restent du quinquennat en cours ! Nous avons tous conscience que du double mandat visé par Félix Tshisekedi en 2018 (soit dix ans), six sont en train de s'écouler, aggravant plutôt qu'allégeant la situation générale. L’Histoire renseigne que de 1960 à ce jour, la personne qui dispose de l'autorité de convoquer le Dialogue est toujours le Chef de l'État en fonction. Avec ou
sans sa bénédiction. Mais, dans l'intérêt commun et en raison de ses prérogatives, il donne sa caution. Joseph Kasa-Vubu, en cinq ans de pouvoir, avait facilité la tenue des Dialogues dénommés successivement Conférence de Tananarive, Conférence de Coquilathville (Mbandaka), Conclave de Lovanium et Conférence Constitutionnelle de Luluabourg. Mobutu Sese Seko, au cours de ses 7 dernières années au Pouvoir, avait facilité les Dialogues dénommés Conférence nationale souveraine, Conclave politique de Kinshasa et Négociations de l'hôtel Intercontinental. Laurent-Désiré Kabila, au cours de ses 4 ans à la tête du pays, devait en faciliter un sans toutefois le finaliser : Dialogue Intercongolais. Joseph Kabila, au cours de ses 18 ans à la tête du pays, a favorisé le Dialogue Intercongolais, les Concertations nationales, le Dialogue de la Cité de l'UA et les Négociateurs du Centre Interdiocésain. Félix Tshisekedi, en sa sixième année de pouvoir, n'en jusque-là favorisé aucun. La Consultation présidentielle de 2020 était le produit d'une crise de cohabitation entre deux alliés Fcc-Cach. Une affaire de famille, peut-on dire. Veut-il faire exception ? C'est son droit le plus absolu. C'est qui est au moins vrai, c'est qu'il a conscience de la responsabilité qu'il va devoir assumer devant l'Histoire si jamais le Dialogue à venir se tenait sans sa caution. Car, il ne va pas laisser l'appareil sécuritaire et judiciaire empêcher la tenue de ces assises pouvant devenir une initiative citoyenne à même de développer une dynamique sur laquelle il n’aura aucun contrôle. Sujets tabous ? Chaque dialogue ayant sa dynamique, l'avantage du prochain est de convaincre les participants d’aborder des problèmes restés pendants puisque non résolus à la CNS ni au DIC. Pour dire mieux, les sacs n'ayant pas été totalement et correctement vidés. Parmi les sujets restés tabous et qui, en rebondissant, perturbent la gouvernance institutionnelle, il y a la situation sécuritaire à l'Est, la problématique de la nationalité et les non-dits ou les mal-dits de la Constitution. Situation sécuritaire Il y a en particulier le cas des trois provinces de l'Est (Sud-Kivu, Nord-Kivu et Ituri), en proie à l'insécurité entretenue par des groupes armés congolais et des groupes armés étrangers. Les causes de la création des groupes armés congolais peuvent ne pas être celles que l'on affiche pour se faire valoir. Il y a, parfois, des causes vraiment privées : un contentieux entre communautés, entre acteurs politiques et acteurs économiques ou sociaux.
Quant aux groupes armés étrangers, ils ne peuvent rien justifier de leur présence sur le territoire national. GEC (Groupe d'Etudes sur le Congo) attribue aux seuls éléments ADF-NALU près de 37% des crimes commis à l'Est. C'est-àdire sur 100 Congolais tués, 37 les sons par ces groupes. Il faut bien que tous les ADF-NALU quittent le territoire congolais, et que tout Congolais surpris en train de pactiser avec un rebelle étranger subisse la rigueur de la loi. Nationalité L'un des sujets tabous qui ressemble à l'hydre est celui de la nationalité. Résolu au Dialogue Intercongolais au travers de la Constitution et de la loi sur la nationalité, ce problème ne peut plus donner lieu à des revendications armées. Quand la loi est violée, on connaît la procédure pour se plaindre : ce n'est pas le recours à la kalachnikov avec le soutien d'une communauté soit-elle consanguine mais, la Justice. On porte plainte à charge du contrevenant. Constitution Un autre des sujets tabous : la Constitution. Celle en vigueur est issue d'un dialogue. Le bon sens commande, pour en rédiger une autre, de commencer par faire sa critique au cours d'un dialogue. L'actuelle loi fondamentale n'est pas parfaite, comme, du reste, toutes les lois similaires. Elle est perfectible parce qu'elle a des dispositions qui peuvent s'avérer inadaptées aux temps et aux circonstances. La nôtre, par exemple, est muette aussi bien sur le régime politique (le semiprésidentialisme auquel il est assimilé est asphyxié par le présidentialisme) que sur la forme de l'Etat (on ne sait pas trop si on est toujours un État unitaire pendant que la fronde monte pour instaurer le fédéralisme). D'autres forces vont d'ailleurs plus loin. Il faut les arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Ces quelques exemples prouvent que la Cohésion Nationale est sérieusement affectée. Puisse cela ne pas arriver S'il existe un cadre autre que celui du Dialogue pour requinquer la Cohésion Nationale, on peut le mettre à profit. Cependant, nous devons avoir la volonté et la capacité de l'accepter : la situation générale du pays va de mal en pis. Dans toute société organisée (famille, travail, église, club etc.), c'est le responsable n°1 qui tire ou fait tirer la sonnette d'alarme s'il veut garder son autorité sur la communauté. Si, par contre, c'est l'inverse qui se produit, il en perd et l'initiative et le contrôle ! Il risque même de perdre la confiance des siens ! Puisse cela ne par arriver…
Omer Nsongo die Lema/CP
Le Développement Intégral de la République Démocratique du Congo passe par la prise de conscience personnelle et collective. Cette prise de conscience émane d'une éducation pour une citoyenneté responsable. Elle nécessite que les congolais disposent d'un bon système éducatif qui repose sur des valeurs et une vision du pays. Le développement de la RDC doit commencer par les facultés mentales, physiques, intellectuelles ainsi que morales de ses
concitoyens. Le changement des mentalités reste le premier pilier du développement de toute nation. C’est le sens du lancement d’une campagne d’éveil de conscience, le 2 septembre dernier, de la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalités (CICM). Principale cible : les forces vives de la nation, des hommes ainsi que des femmes susceptibles d’être désignés ambassadeurs des valeurs. Ces derniers doivent témoigner de leur amour pour la patrie et se montrer disponibles à œuvrer pour un changement de mentalités. Lorsque la population pose des actes qui heurtent les consciences, elle devient un frein pour son développement. La RDC, riche par ses ressources et sa diversité, se découvre par la pauvreté de sa population. Tout passe par la prise individuelle de conscience de chacun de changer de mentalités. Les plus grands défis pour l’instauration d’une paix durable en République Démocratique du Congo restent le tribalisme, l’intolérance, l’égoïsme, l’injustice sociale… Ces éléments essentiels bloquent le progrès de chaque pays. Pour cette raison, la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalités invite les citoyens congolais au changement. Le banditisme, la corruption, les violences sexuelles, le vandalisme, l’indiscipline, la violence verbale…, sont les maux qui empêchent l’épanouissement du pays. Il est temps de changer le paradigme. A cet effet, cette organisation lance une grande campagne sur toute l’étendue nationale de la RDC dans le souci de stopper tout dérapage et de pousser de nombreux jeunes à la violence à cause de l’ignorance de la loi. L’objectif de cette campagne, est donc d’inculquer la culture de paix et de respect de la loi chez les jeunes dès le bas âge afin de bâtir un environnement stable. Cette campagne portera sur les notions de paix, de respect des droits des autres personnes, de démocratie et de développement de la RDC ainsi que les causes qui freinent le même décollage. La prise de conscience républicaine constitue un gage pour le développement de la République Démocratique du Congo car, ceci va
permettre à mettre fin aux antivaleurs. L'éducation reste l'outil scientifique de valeur qui permettra aux congolais de modifier leur manière d'être (vivre), car sans elle, ce pays aura des animateurs inconscients. La lutte contre les antivaleurs n'est pas une particularité congolaise.
La Pros.
Plusieurs cadres de concertations ont pris part à un sit-in organisé ce mercredi 25 septembre 2024 devant le Palais de justice. Ils ont sollicité l’implication du Ministre de la Justice Constant Mutamba pour la libération de Seth Kikuni, Jean-Marc Kabund, Daniel Nsafu et des autres opposants ‘’injustement jetés’’ à l’ex prison centrale de Makala.
Les forces politiques de l'opposition, de la société civile ainsi que des mouvements citoyens ont pris d'assaut pour dénoncer « les abus et dérives multiformes » du régime Tshisekedi. Ils accusent le pouvoir de museler toutes les voix dissidentes et d'étouffer tout élan démocratique. « Dans cette entreprise attentatoire aux principes démocratiques, votre gouvernement semble avoir levé l'option de museler toutes les voies dissidentes et d'étouffer tout élan démocratique, en procédant aux enlèvements, détentions arbitraires des opposants politiques, activistes de la société civile, ainsi que des citoyens qui s'opposent à votre gouvernance et qui dénoncent, dans le respect des lois établies, les abus et dérives multiformes devenus la marque déposée de votre régime », ont-ils déclaré dans leur mémorandum. Ils ont lancé un appel à la libération de leurs membres qui croupissent dans la geôle.
« Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues pour des raisons politiques, notamment Seth Kikuni, Jean-Marc Kabund-A-Kabund, Mike Mukebayi, Daniel Safu, Jack Sinzahera, Gloire Saasita, Mwamisyo Ndugu King, Alain Siwako, Jean-Paul Ngaghangondi et Fiston Isambiro. Ces arrestations sont une négation des droits fondamentaux reconnus aux citoyens par les lois du pays et les instruments juridiques internationaux », ont-ils réclamé, en exigeant également une ouverture d'enquêtes « sérieuses et impartiales » sur l'assassinat de Chérubin Okende. Brandissent des calicots : « En République Démocratique du Congo, l’arbitraire ne peut pas devenir la loi », peut-on lire sur l’un d’eux. Les esprits sont échauffés, mais la détermination est palpable. « L’opposition dépose un mémo auprès du ministre de la Justice. Nous devons encadrer pour éviter toute infiltration. C’est pour cela que nous sommes là », explique calmement le commissaire supérieur Jean-Louis Makasi Paluku, commandant second chargé des opérations de la GMI/Ouest. Il promet que les forces de l’ordre n’utiliseront pas de moyens létaux. « Nous allons négocier. » Derrière les drapeaux des partis et des organisations de la société civile, l’objectif est clair : dénoncer les arrestations jugées arbitraires. « Sans justice, il n’y a pas d’État. Ceux qui sont au pouvoir veulent tout s’accaparer », déclare Alain Bolodjwa, activiste bien connu des manifestants. « Nous exigeons la libération immédiate de tous les détenus politiques et des activistes. Le pouvoir judiciaire doit être indépendant. » Bolodjwa ne mâche pas ses mots, pointant directement Félix Tshisekedi, qu’il accuse de tirer les ficelles du système judiciaire. « Le président décide qui doit être arrêté et qui doit être libéré. Certains opposants subissent même des abus physiques. Ils sont incarcérés simplement pour avoir critiqué le pouvoir. » Un autre manifestant, un peu plus en retrait, s'insurge contre les arrestations liées à la critique de l’état de siège dans l’Est du pays : « Nos frères sont emprisonnés pour avoir parlé, et nous, on nous
réprime alors que ce sont les voleurs qu’ils devraient arrêter, pas nous. » Des vuvuzelas résonnent alors que les visages des détenus sont brandis. Les chants et slogans continuent de monter malgré l’encadrement strict des forces de l'ordre. Le mémorandum que l’opposition s’apprête à remettre pourrait bien exacerber les tensions si les revendications restent lettre morte. Devant le palais de la nation, la tension est palpable, mais la foule semble prête à maintenir la pression jusqu’au dépôt du mémo.
Jackson Mutamba
Une réunion de haut niveau s’est tenue, le 24 septembre 2024, à New York, entre Guylain Nyembo, le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Doudou Fwamba Likunde, le Ministre des Finances et Ahunna Eziakonwa, la Directrice du Programme des Nations Unies pour le Développement. Cet échange a porté sur l’état d’avancement du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), un programme phare de la République Démocratique du Congo pour améliorer les infrastructures et réduire les inégalités dans les zones rurales.
Les discussions ont souligné l’urgence d’accélérer la finalisation des travaux en cours avant la fin de l’année 2024. Le PNUD, en tant qu’une des trois agences d’exécution du programme, a réaffirmé son engagement à soutenir la RDC dans cette phase critique. Les parties ont également discuté du lancement prochain du deuxième volet du programme, axé sur la réhabilitation des routes de desserte agricole, essentiel pour désenclaver les territoires reculés et favoriser le développement économique local.
En marge de cette rencontre, les autorités congolaises ont annoncé l’organisation d’une table ronde dédiée aux investissements, avec la participation des bailleurs de fonds et du secteur privé, afin de renforcer les financements nécessaires pour les étapes futures du PDL-145T.
Il sied de rappeler que le PDL-145T, une initiative lancée par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il vise à améliorer les conditions de vie dans les 145 territoires du pays à travers la construction et la réhabilitation d’infrastructures essentielles telles que des écoles, des centres de santé et des routes. La coopération avec des partenaires internationaux comme le PNUD s’inscrit dans la volonté de mener à bien cet ambitieux programme de développement.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de la République Démocratique du Congo à la 79ème Session de l'Assemblée générale
A la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République démocratique du Congo (RDC) a plaidé mercredi pour des investissements permettant de développer la connectivité en Afrique et a souligné le rôle de son pays dans la préservation des forêts tropicales. « Le but de l’ONU n’est pas d’emmener l’humanité au paradis, mais de la protéger de l’enfer », a rappelé le Président congolais Félix Tshisekedi dans son discours, recourant à cette célèbre citation de Dag Hammarskjöld, ancien Secrétaire général de l’ONU, afin de souligner l’importance cruciale du multilatéralisme pour répondre aux menaces communes, protéger notre planète et renforcer la société civile, ainsi que les droits humains.
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Il a ainsi loué les efforts de coopération promus par le Pacte pour l’avenir, adopté dimanche 23 septembre par les Etats membres des Nations Unies, autant que par le Pacte mondial numérique qu’il a décrit comme un pilier essentiel dans « notre quête d’un avenir prospère, au cœur de la quatrième révolution industrielle ». La réponse à l’essor de ces technologies numériques incontournables implique à ses yeux des réformes globales, une réévaluation de l’architecture financière et un financement adéquat. Des partenariats pour le maillage de l’Afrique C’est pourquoi, a-t-il souligné, la République démocratique du Congo aspire à attirer des investissements pour développer la connectivité en Afrique et appelle à la coopération des partenaires multilatéraux et des opérateurs de télécommunications, avec à la clé un transfert des connaissances. Au nombre des projets essentiels, le Président congolais a mentionné l’accompagnement au processus de maillage du pays, solution prometteuse pour relier le sud et le nord de l’Afrique et relier l’océan Indien à l’Atlantique, qui comprend la formation de partenariats viables autour du projet hydroélectrique Grand Inga, réponse à la demande énergétique croissante du pays. Le Président Tshisekedi a aussi jugé essentiel de « renforcer la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques, afin d'assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources ». Il a également décrit comme une priorité de remédier à la déconnexion entre une population jeune en forte croissance et le marché de l’emploi, en leur fournissant les compétences nécessaires à leur intégration par des investissements dans l’éducation, notamment dans les domaines des STEM, (science, technologie, ingénierie et mathématiques), et en créant un environnement propice à l’innovation. Une crise humanitaire sans précédent dans l'Est du pays Le Président congolais a aussi évoqué la situation dans l’Est du pays, déclarant que « la résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent », avec près de 7 millions de déplacés internes, et appelé « la communauté internationale à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda en raison de son rôle déstabilisateur ». « Nous exigeons le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises de notre territoire », a-t-il déclaré. « Bien que les récentes initiatives diplomatiques, telles que les pourparlers de Luanda, soient encourageantes, elles ne doivent aucunement occulter l’urgence de cette action essentielle ». Il a en outre réaffirmé l’engagement de son gouvernement à poursuivre la mise en œuvre du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement
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communautaire et stabilisation pour désarmer, démobiliser et réintégrer les combattants en leur offrant des perspectives économiques viables et durables. Il a aussi souligné la priorité donnée au rapatriement de combattants étrangers, bénéfique à une transition après le départ de la Mission de paix des Nations Unies (MONUSCO) du pays. La valorisation des forêts tropicales Citant les réalisations déjà atteintes, comme la gratuité de l’enseignement de base, qui assure la scolarité de 4 millions d’enfants, le renforcement de la protection sociale, et les avancées en faveur de l’industrialisation, le Président Tshisekedi a néanmoins souligné que la RDC, en situation de conflit, ne pourra pas atteindre les objectifs de développement durables d’ici 2030, qui nécessiteraient des investissements annuels de 32 milliards de dollars. Mais il s’est félicité de mesures de valorisation des forêts tropicales, et du tournant majeur franchi à Bali en novembre 2022 avec l’adoption de la Déclaration conjointe sur la coopération dans ce domaine signée par le Brésil, l’Indonésie et la RDC. Une avancée qui, selon lui, témoigne d’une volonté politique collective d’utiliser les forêts comme levier de développement durable. Les bassins amazonien, congolais et de Bornéo-Mékong abritent plus de 80% des forêts tropicales et jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique, a-t-il rappelé. Il est donc impératif que l’amélioration des conditions socio-économiques des communautés locales, qui jouent un rôle clé dans la préservation de ces forêts, soit placée au centre des priorités de la gouvernance mondiale. Deux sièges permanents pour l’Afrique Enfin, le Président Tshisekedi a appelé l’ONU à prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à redynamiser le multilatéralisme. Il a réitéré avec fermeté au nom de l’ensemble des pays africains sa requête de création de deux sièges permanents dotés de droits de veto au Conseil de Sécurité pour les pays africains. « Il s’agit là d’une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître », a-t-il affirmé. https://news.un.org/
Le Forum des Intellectuels Congolais de l'Etranger (FICE) dont le siège général se trouve aux Etats Unis avec des surcostales dans plusieurs pays et des membres à travers tous les continents lance une pétition
et une collecte de fonds en soutien au politologue-écrivain Charles Onana qui est accusé par le régime de Kigali sous le couvert des plusieurs organisations de défense des droits de l’homme basées en France. Prière trouver le contenu de la pétition à signer ainsi que les indications pour votre contribution. Depuis l’agression de la RDC par le Rwanda, ce dernier traque ceux qui révèlent ses réelles intentions, sous couvert de la "négation du génocide rwandais". Aujourd'hui, Charles Onana, qui a dénoncé la complicité entre la France et le Rwanda dans la guerre à l’Est du Congo, est visé par un procès en France, influencé par des pressions diplomatiques.
Les livres de Charles Onana dévoilent le rôle du Rwanda et de la France dans l’exploitation des ressources minières et la balkanisation de la RDC. Son procès est une tentative d’intimider quiconque cherche à exposer ces vérités. L’indifférence des Congolais serait désastreuse. Charles Onana a courageusement soutenu le Congo dans sa quête de justice. Le Forum des Intellectuels Congolais (FICE) appelle à l’unité nationale et à un soutien concret pour ce procès. Une délégation sera présente à Paris, et une collecte de fonds est organisée pour couvrir les frais de justice. C’est l’occasion pour les Congolais de montrer leur détermination à ne pas céder aux pressions extérieures et à défendre leur pays. PRIERE REJOINDRE CETTE ACTION POUR SIGNER LA PETITION ET ATTEINDRE AU MOINS 5.000$ A REMETTRE A CHARLES ONANA https://www.change.org/p/soutenons-charles-onana
POUR DONNER VOTRE CONTRIBUTION A TRAVERS PAYPAL, prière suivre ce lien : https://www.paypal.com/donate?campaign_id=E3SQ8EDGYRZFJ
Il aura eu les mots justes pour désigner par son nom, le pays agresseur de la RD. Congo. Hier, en effet, du haut de la prestigieuse tribune de l’Onu, au cours de la 79ème session de l’Assemblée Générale à New York, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la RD. Congo, a exigé des sanctions ciblées contre le Rwanda. Aussi, a-t-il appelé, en même temps, au retrait immédiat et inconditionnel de ses troupes opérant dans l’Est de la RD. Congo.
Rôle déstabilisateur
«La résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes... Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement ces actes et à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur», a-t-il rappelé.
«Il est essentiel de renforcer la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques, afin d'assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources », a-t-il dit.
« La RDC est résolument engagée dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée dans le cadre du processus de Luanda, que je soutiens fermement, qui promeut un dialogue de haut niveau visant à restaurer la confiance entre la RDC et le Rwanda, tout en minimisant le risque que la crise sécuritaire actuelle ne dégénère en conflit régional”, a-t-il ajouté.
La RDC dans la course au Conseil de Sécurité de l’Onu
‘’Je ne saurais conclure sans rappeler qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la République Démocratique du Congo se porte à nouveau candidate, soutenue par l’Union Africaine et par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027, lors des élections qui se tiendront à New York en juin 2025. La République Démocratique du Congo a déjà occupé cette fonction entre 1982-1983 et 1990-1991, périodes durant lesquelles elle a œuvré à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique et dans le monde. Une fois élue, la République Démocratique du Congo entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent.
Mon pays sollicite donc, le soutien de tous les Etats membres en vue de son élection’’, a-t-il conclu.
La Pros.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO A LA 79ème SESSION ORDINAIRE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DES NATIONS UNIES
Monsieur le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, C'est avec un immense honneur que je m'adresse à vous aujourd'hui, pour la première fois depuis que le peuple Congolais m'a renouvelé sa confiance en m'élisant pour un second mandat à la tête de notre nation. Ayant eu l'occasion de prendre la parole devant vous par le passé, je suis particulièrement ému de pouvoir le faire à nouveau en ce moment significatif pour notre pays.
Je tiens à vous féliciter, Monsieur Philémon YANG, pour votre élection à la présidence de cette 79ème Session, de même que je rends hommage à vos prédécesseurs pour leur engagement constant au service de cette institution. Le thème de cette session, « Ne laisser personne de côté : agir ensemble pour faire progresser la paix, le développement durable et la dignité humaine pour les générations futures », résonne particulièrement avec nos aspirations en République Démocratique du Congo.
Monsieur le Président, Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
Le multilatéralisme et le respect d’un système mondial basé sur des règles ont été des piliers essentiels pour soutenir la paix, la sécurité, la santé et la prospérité à travers le monde depuis près de quatre-vingts ans. Les Nations Unies incarnent ces valeurs fondamentales et demeurent un acteur incontournable face aux défis majeurs que l’humanité doit surmonter : qu’il s’agisse de garantir la sécurité, de maîtriser le changement climatique ou de lutter contre la pauvreté. Cette réalité nécessite une coopération multilatérale renforcée. Cependant, le noble idéal des rédacteurs de la Charte des Nations Unies — celui de servir d’instrument par lequel tous les pays régulent leur comportement — semble s’effacer. Le socle de la sécurité collective qu’elle a établi, vacille.
Nous avons la responsabilité de conjuguer nos efforts et de réaffirmer notre engagement envers le multilatéralisme, qui est la clé de solutions véritablement transformatrices face aux défis qui rongent notre monde.
Comme l’a si bien exprimé Dag Hammarskjöld, ancien Secrétaire général de l’ONU, dont le sacrifice en faveur de la paix en République Démocratique du Congo nous rappelle la gravité de notre mission, je cite : « Le but de l’ONU n’est pas d’emmener l’humanité au paradis, mais de la protéger de l’enfer. » fin de citation. En cette période critique, le multilatéralisme revêt une importance cruciale.
Il permet de répondre aux menaces communes, de protéger notre planète et de renforcer la société civile ainsi que les droits humains. En effet, nous ne pouvons ignorer la montée alarmante des discours belliqueux et le rétablissement indécent de pratiques d’agression armée et de pillage des ressources naturelles, affectant tous les continents. Le conflit russo-ukrainien qui persiste et continue d’affecter la région n’est qu’une manifestation parmi tant d’autres qui menacent la paix dans le monde.
Le Yémen, le Soudan, la Syrie ou encore le terrible drame qui se passe dans la bande de Gaza entrent dans le lot pour lequel le multilatéralisme jouerait pleinement son rôle. Il est impératif d’agir ensemble pour progresser vers la paix, le développement durable et la dignité humaine, garantissant ainsi un avenir meilleur pour les générations futures. Ne laissons personne sur le chemin. Tel est le message clair et pertinent qui inspire la thématique sélectionnée pour orienter les travaux de la 79ème Session de cette illustre Assemblée. Monsieur le Président, Le « Pacte pour l’Avenir » et ses annexes- le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures- que nous avons adopté lors du récent Sommet de l’Avenir, soulignent l'importance d'une collaboration active pour atteindre une vision commune d'un avenir pacifique et prospère. Ces documents représentent un engagement essentiel pour mettre fin aux conflits, lutter contre l'extrême pauvreté et la faim, et aborder des défis tels que les déplacements de populations, l'immigration clandestine, l'insécurité alimentaire, les pandémies et les risques des nouvelles technologies. Parallèlement, le Pacte Mondial Numérique se positionne comme un pilier essentiel dans notre quête d'un avenir prospère, au cœur de la quatrième révolution industrielle, où les technologies numériques sont devenues incontournables. Cette transformation numérique représente une occasion sans précédent d'atteindre les Objectifs de Développement Durable d'ici 2030, notamment pour les pays les moins avancés.
Elle vise à réduire la fracture numérique et à intégrer les populations non connectées dans des services digitaux à fort impact social. Cependant, pour relever ce défi majeur inhérent à la révolution du numérique, des réformes globales sont nécessaires, impliquant une réévaluation de l'architecture financière internationale et un financement adéquat.
C'est pourquoi, la République Démocratique du Congo aspire à attirer des investissements pour développer la connectivité en Afrique et appelle à la coopération des partenaires multilatéraux et des opérateurs de télécommunications, avec à la clé un transfert des connaissances. En effet, l'accompagnement au processus de maillage du pays est une solution prometteuse pour relier le Sud et le Nord de l'Afrique ainsi que relier l'Océan Indien à l'Océan Atlantique.
Cela comprend la formation de partenariats viables autour du projet hydroélectrique Grand Inga, qui vise à répondre à la demande énergétique croissante de notre continent, exacerbée par la prolifération des objets connectés.
De plus, il est essentiel de renforcer la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques, afin d'assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources.
Par ailleurs, la pleine participation et l'engagement des jeunes, tant des filles que des garçons, sont également primordiaux pour bâtir une société durable et inclusive. Ce principe constitue le fondement de la Déclaration sur les Générations Futures, soulignant notre responsabilité envers les générations à venir et l'importance des décisions qui garantissent leur épanouissement. Pour l'Afrique, sa jeunesse représente un atout majeur pour sa prospérité future. Investir dans l'éducation notamment, dans les domaines des STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), et créer des environnements propices à l'innovation est crucial. Il est essentiel de remédier à la déconnexion entre une population jeune en forte croissance et le marché de l'emploi, en fournissant les compétences nécessaires à leur intégration.
Monsieur le Président,
La situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo est particulièrement préoccupante. La résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent, avec près de 7 millions de déplacés internes. Cette agression constitue une violation majeure de notre souveraineté nationale. Nous appelons la communauté internationale à condamner fermement ces actes et à imposer des sanctions ciblées contre le Rwanda pour son rôle déstabilisateur. Nous exigeons le retrait immédiat et inconditionnel des troupes rwandaises de notre territoire. Bien que les récentes initiatives diplomatiques, telles que les pourparlers de Luanda, soient encourageantes, elles ne doivent aucunement occulter l’urgence de cette action essentielle.
La République Démocratique du Congo s’engage activement à établir une paix durable dans l’Est du pays et à promouvoir le développement économique ainsi que le bien-être social des communautés meurtries par ce conflit armé. Elle ne ferme, cependant, pas la porte à toute opportunité qui l’amènera à cette paix tout en n’aliénant pas sa souveraineté, encore moins son intégrité territoriale. Dans cette optique, elle est résolument engagée dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée dans le cadre du processus de Luanda, que je soutiens fermement, qui promeut un dialogue de haut niveau visant à restaurer la confiance entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, tout en minimisant le risque que la crise sécuritaire actuelle ne dégénère en conflit régional.
En outre, mon pays demeure ouvert à toute autre initiative de nos partenaires qui concourrait à l’atteinte de cet objectif noble de paix.
La République Démocratique du Congo réaffirme sa ferme volonté de garantir une paix durable. Sous mon impulsion, nous sommes résolus à poursuivre la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation, le P-DDRCS, clé de notre stratégie nationale pour désarmer, démobiliser et réintégrer les combattants, en leur offrant des perspectives économiques viables et durables ; tout en stabilisant les zones touchées par les conflits. En assurant une transition post-MONUSCO, nous priorisons également le rapatriement des combattants étrangers. Le P-DDRCS est un levier crucial pour la paix en République Démocratique du Congo, et j’invite nos partenaires et amis à le soutenir. Par ailleurs, des milliers de victimes du génocide pour des gains économiques en République Démocratique du Congo (en abrégé GENOCOST) continuent de subir les conséquences dévastatrices d’un passé marqué par la violence et l’impunité. Reconnaître et traiter les effets de cette tragédie est crucial pour favoriser le rétablissement et la reconstruction des communautés touchées. Au-delà de l’aide humanitaire immédiate, une approche à long terme centrée sur la justice, la réconciliation et le développement durable est essentielle pour permettre aux victimes de se reconstruire et de retrouver une vie digne.
C’est pourquoi le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a décidé d’institutionnaliser la journée du 2 août, journée du GENOCOST, dédiée aux victimes des crimes odieux perpétrés par des rebelles soutenus par des multinationales et des Etats de la région. C
ette journée incarne une communion nationale, permettant de confronter un passé douloureux pour aller de l’avant. Elle est essentielle pour renforcer la conscience historique de notre pays et affirmer la détermination de la nation à prévenir la répétition de telles barbaries. Monsieur le Président, Le terrorisme constitue une menace sérieuse pour la paix et la sécurité internationales, touchant toutes les régions du monde.
Après avoir sévi en Asie, en Europe occidentale et en Amérique du Nord, ce fléau semble désormais s’enraciner en Afrique. En tant que membre de la coalition mondiale contre l’Etat islamique, la République Démocratique du Congo exhorte les Nations Unies à intensifier leurs actions pour mettre en œuvre les recommandations de cette organisation, notamment dans le cadre du processus d’Aqaba. Le terrorisme, qui sévit dans l’Est de notre pays, est étroitement lié au pillage et à l’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Ces activités criminelles alimentent l’insécurité et financent des groupes armés, exacerbant les conflits dans la région des Grands Lacs. Par conséquent, il est impératif que les Nations Unies envisagent des sanctions sévères contre les acteurs responsables de ces crimes économiques, afin de briser ce cercle vicieux et de favoriser la paix, le développement durable, et la dignité humaine pour les générations futures.
Monsieur le Président,
Selon le dernier Rapport d’Examen National Volontaire des Objectifs de Développement Durable (ODD), la République Démocratique du Congo (RDC) a réalisé des avancées significatives vers plusieurs cibles des ODD grâce à des réformes et interventions majeures. Depuis 2019, le gouvernement a mis en place une réforme ambitieuse pour assurer la gratuité de l’enseignement de base, permettant à près de 4 millions d’enfants de rejoindre l'école. En outre, plusieurs mesures ont été prises pour renforcer la protection sociale, introduire la Couverture Sanitaire Universelle et promouvoir l'égalité des sexes, ainsi que pour favoriser le développement des infrastructures et une industrialisation rapide à travers, notamment la création de Zones Economiques Spéciales. Malgré ces progrès, le Rapport mondial sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) souligne qu’au rythme actuel, la République Démocratique du Congo ne pourra pas atteindre les ODD d'ici 2030, en raison des inégalités et de la vulnérabilité persistantes exacerbées par des conflits armés.
Face à ce défi, une feuille de route comprenant des actions, interventions et réformes spécifiques a été élaborée afin d'accélérer les progrès et de répondre aux enjeux de l'Agenda 2030, avec déjà certaines mesures mises en œuvre pour que la RDC soit en adéquation avec les ODD en 2030. Pour cela, la République Démocratique du Congo nécessite des investissements annuels d’environ 32 milliards de dollars.
Il est donc indispensable de renforcer les partenariats pour des investissements durables et de promouvoir la paix afin de permettre un développement socio-économique stable. Au registre des réponses mondiales aux défis climatiques et la promotion des énergies renouvelables, la République démocratique du Congo, qui a déjà affirmé son engagement en faveur d'une action climatique ambitieuse, souligne l'importance cruciale d'un soutien financier et technique accru afin de renforcer ses efforts pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris. Riche en biodiversité et en ressources naturelles, la RDC se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique. Les initiatives engagées pour réduire les émissions de gaz à effet de serre se concentrent sur quatre secteurs stratégiques : l'agriculture, la foresterie, l'énergie et la gestion des déchets. Des réformes structurelles sont actuellement mises en place pour inverser la déforestation et améliorer l'accès à une énergie propre, témoignant ainsi de l'engagement déterminé du gouvernement en faveur de la préservation des ressources naturelles et de la transition écologique. Concernant la valorisation des forêts tropicales, un tournant majeur a été franchi à Bali en novembre 2022 avec l'adoption de la Déclaration conjointe sur la coopération autour de la forêt tropicale et l'action climatique, signée par le Brésil, l'Indonésie et la République Démocratique du Congo.
Cette avancée témoigne d'une volonté politique collective d'utiliser les forêts comme levier pour un développement durable. L'Alliance Trilatérale pour la Coopération sur les forêts tropicales, créée à cette occasion, constituera un cadre pour relever les défis liés à la biodiversité et proposera des solutions pour les marchés de crédits carbone, tout en veillant au respect des droits des peuples autochtones. Par ailleurs, dans le cadre des enjeux liés à l’environnement et au réchauffement climatique, il est essentiel de souligner la tenue du deuxième Sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux du monde, à savoir l’Amazonie, le Congo et le Bornéo-Mékong, qui s’est tenu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville, en République du Congo. Cette initiative africaine, portée par le Président Denis SASSOU NGUESSO, vise à mettre en œuvre, dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, la première coalition mondiale dédiée à la restauration de 350 millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques. Ces forêts constituent un rempart indispensable contre le changement climatique. Face à des problèmes clairement identifiés et à des solutions à portée de main, il est crucial d’agir de manière concrète.
Les bassins amazonien, congolais et de Bornéo-Mékong abritent plus de 80% des forêts tropicales et jouent un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique, tout en fournissant des services écosystémiques vitaux. Il est donc impératif que l’amélioration des conditions socio-économiques des communautés locales, qui jouent un rôle clé dans la préservation de ces forêts, soit placée au centre des priorités de la gouvernance mondiale. Pour sa part, la République Démocratique du Congo met en place des instruments juridiques et des dispositifs institutionnels visant à renforcer sa position sur le marché mondial du carbone, tout en restant ouverte à des partenariats en conformité avec l'Accord de Paris et ses lois internes. La prise de conscience croissante des défis liés à l'instabilité climatique et à l'épuisement des ressources naturelles, souvent à l'origine de conflits armés, souligne l'urgence d'agir sur ces problématiques. Il est donc primordial de reconnaître le lien entre changement climatique, dégradations environnementales et sécurité, afin de favoriser des actions proactives qui atténuent ces risques par le biais de pratiques durables. À cet égard, nous appelons le Conseil de Sécurité à établir des mécanismes internationaux intégrant les questions de sécurité climatique dans leurs discussions.
Monsieur le Président,
Le monde fait face à un défi énergétique majeur. Les systèmes basés sur des combustibles fossiles sont responsables d’importantes émissions de gaz à effet de serre, exacerbant le changement climatique. Sans efforts concertés pour promouvoir les énergies renouvelables, nous risquerions de faire face à davantage de crises graves, telles que des conditions météorologiques extrêmes et des conflits liés aux ressources naturelles, comme nous l’observons déjà. La République Démocratique du Congo dispose de ressources abondantes, y compris des minéraux essentiels tels que le cobalt, le lithium, le nickel et le graphite, qui peuvent faciliter une transition énergétique durable. Nous appelons à la coopération internationale pour développer les technologies et infrastructures nécessaires.
Notre vision est de transformer l’exploitation de nos ressources en levier pour un développement durable et inclusif, tout en améliorant l’éducation, la santé et les infrastructures. L’inclusion sociale est au centre de notre stratégie, garantissant une répartition équitable des bénéfices du progrès. En nous investissant dans la lutte contre le changement climatique et en contribuant aux Objectifs de Développement Durable, la République Démocratique du Congo est prête à jouer un rôle clé dans la transformation des systèmes énergétiques mondiaux. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où l’énergie est propre, durable et accessible à tous. Monsieur le Président, J’aimerais également aborder la question cruciale de la parité homme-femme. Bien que la participation égale des femmes et des hommes à la vie politique soit internationalement reconnue, il subsiste dans la pratique, un fossé entre l’égalité juridique et la réalité dans l’exercice du pouvoir. Les préoccupations des femmes méritent d’être intégrées dans les décisions majeures qui touchent notre société. En République Démocratique du Congo, nous sommes déterminés à changer les mentalités pour surmonter les barrières sociétales qui freinent l’épanouissement des femmes. Il est essentiel d’impliquer les hommes dans ce processus afin de transformer la dynamique sociale et de valoriser leur rôle dans le succès des femmes.
Au niveau national, la Constitution congolaise consacre la parité. Aussi, le gouvernement a mis en place une stratégie de lutte contre les violences basées sur le genre, axée sur la prévention, la protection et la réparation des victimes. Cette stratégie se traduit par le Fonds national de réparation pour les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (le FONAREV). La législation en cours vise à garantir cette protection. Il convient de souligner les progrès significatifs réalisés en matière de participation des femmes à la prise de décision, avec la nomination, pour la première fois de notre Histoire, d’une femme comme Première Ministre et Cheffe de Gouvernement. Nous assistons également à une présence accrue de femmes dans les instances gouvernementales ainsi que dans le Parlement et le système judiciaire, illustrée par la nomination des femmes au poste de Premier Président du Conseil d’Etat et à la tête de la Banque Centrale du Congo.
Monsieur le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation, Monsieur le Président,
Dans cet élan de progrès, il est impératif que la communauté internationale, sous l’égide des Nations Unies, continue d’accompagner ces dynamiques en se réinventant face aux défis du monde actuel. Pour maintenir la confiance de la communauté internationale, l’Organisation des Nations Unies doit prouver sa capacité à s’adapter aux évolutions contemporaines et à les surmonter de manière efficace et responsable.
Il est impératif de redynamiser le multilatéralisme par des réformes ciblées de la Charte des Nations Unies, touchant des questions clés telles que le Conseil de sécurité, le droit de veto, le chapitre VII et le recours à la force. Néanmoins, cela ne suffira pas. La coordination et la coopération entre les différentes institutions et agences des Nations Unies doivent également être renforcées. De nombreux enjeux globaux sont souvent abordés de manière redondante dans différents forums, parfois sous des angles contradictoires, tandis que d’autres problématiques restent entièrement négligées, chaque bureaucratie internationale cherchant à défendre son existence propre.
A cet égard, tout en saluant l’appui des Etats-Unis, je réitère avec fermeté, au nom de l’ensemble des pays africains, la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour les pays africains. En tant que principal décideur au sein de l’ONU, cet organe doit intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives leur reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique.
Il s’agit-là d’une question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître.
Nous, Africains, tenons cette exigence avec la plus grande détermination.
Enfin, je ne saurais conclure sans rappeler qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la République Démocratique du Congo se porte à nouveau candidate, soutenue par l’Union Africaine et par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), au poste de membre non-permanent pour la période 2026-2027, lors des élections qui se tiendront à New York en juin 2025. La République Démocratique du Congo a déjà occupé cette fonction entre 1982-1983 et 1990-1991, périodes durant lesquelles elle a œuvré à la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique et dans le monde. Une fois élue, la République Démocratique du Congo entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent.
Mon pays sollicite donc, le soutien de tous les États membres en vue de son élection.
En ces temps où le multilatéralisme est mis à l’épreuve, la République Démocratique du Congo réaffirme son engagement indéfectible envers la communauté internationale, prête à assumer avec honneur et responsabilité la mission de forger un avenir où la coopération et la paix prévalent sur le conflit et la division.
Nelson Mandela a dit, je cite : «Aucun de nous agissant seul ne peut atteindre le succès». Fin de citation.
Ainsi, nous tendons la main à chacun de vous, partenaires de longue date et nouveaux alliés, pour écrire ensemble ce chapitre crucial de notre histoire collective. Ensemble, faisons de notre monde un lieu où chaque nation, grande ou petite, peut prospérer dans la dignité et la sécurité.
Je vous remercie.