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70ème anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique : Le pari pour un monde meilleur

(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN)

Dans le contexte bouillonnant de la décolonisation et des luttes d'indépendance en Afrique, et en Amérique latine, trois pays asiatiques, la Chine, l'Inde et le Myanmar, ont fait l'option d'unir leurs efforts pour mieux affronter les défis du moment. Ensemble, ils ont lancé les Cinq Principes de la Coexistence pacifique à travers une déclaration commune les 28 et 29 juin 1954.

Avec pour credo, la recherche de la paix et la construction d'un nouveau type de relations internationales justes et raisonnables, les cinq principes se résument au respect mutuel de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, la non-agression mutuelle, la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures, l'égalité et les avantages mutuels, et la coexistence pacifique.

Le 28 juin 2024 marque le 70e anniversaire de cette noble initiative en faveur de la coexistence pacifique et d'un monde plus inclusif et respectueux de la souveraineté de chaque État. En sept décennies, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont été une source d'inspiration pour plusieurs organisations à l'échelle de la planète. Ces dernières ont repris à leur compte l'esprit prôné par les Cinq Principes de la Coexistence pacifique. De l'Organisation des Nations Unies en passant par la Conférence de Bandung et le Mouvement des non-alignés, l'empreinte des Cinq Principes de la Coexistence pacifique est visible dans leurs principes relatifs au droit international.

En ce jour anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, la Chine rend un vibrant hommage aux devanciers qui ont eu la lumineuse idée de créer ce cadre de coopération pacifique. « Je voudrais, à cette occasion, saluer la mémoire des dirigeants des anciennes générations qui les ont portés ensemble et rendre un vibrant hommage aux personnalités clairvoyantes des différents pays pour leur engagement constant en faveur du rayonnement de ces Principes », a mentionné le président chinois Xi Jinping dans son discours.

De par leur dimension inclusive, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont porté la cause des pays en développement en militant pour plus d'équité et d'égalité entre les pays du monde. Prônant la participation de tous les États dans un esprit d'égalité aux affaires internationales, les pays porteurs de l'initiative des Cinq Principes de la Coexistence pacifique se sont toujours opposés à l'unilatéralisme dans la conduite de la planète. Ils ont, à travers leur caractère inclusif, milité pour la promotion des valeurs que sont la souveraineté, la justice, la démocratie et la légalité. Les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont ouvert les passerelles à la résolution pacifique et négociée des différends entre États. En un mot, ils ont énergiquement rejeté l'arbitraire et l'argument de force dans les relations interétatiques. En s'inscrivant dans l'esprit des Cinq Principes, la Chine milite pour l'égalité des tous les pays, petits ou grands, au sein de la communauté internationale. C'est dans cette dynamique d'égalité que l'ensemble des pays pourront, dans une solidarité agissante, affronter les problèmes de l'humanité. «Ils ont des intérêts étroitement liés et partagent les droits et responsabilités dans les affaires internationales. Ils ont à relever ensemble les défis, à réaliser la prospérité commune, à bâtir un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau, et à assurer une coexistence pacifique avec plus de sécurité et de prospérité pour l'humanité », a relevé le président chinois.

Dialogue entre les peuples

Dans un monde en proie à des conflits fratricides, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique, fidèles à leur objectif, ont toujours milité pour le dialogue entre les peuples. Dans l'histoire des peuples et des nations, des incompréhensions peuvent survenir, mais elles ne sauraient compromettre leur volonté de vivre en paix, de trouver des solutions à leurs malentendus à travers la dialogue et la concertation. L'usage de la force devrait être banni dans les différends qui opposent deux ou plusieurs parties. La philosophie des Cinq Principes de la Coexistence pacifique, c'est de privilégier en tout point la voie du dialogue, du respect mutuel et de la prise en compte des intérêts respectifs de chaque partie. La configuration actuelle du monde est telle que les intérêts des uns et des autres sont imbriqués. D'où l'impératif de coopérer dans un climat de confiance, de concertations et compromis pour que les liens se consolident.

En 70 ans d'existence, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont permis à la Chine, à l'Inde et au Myanmar de transcender les difficultés et les incompréhensions et préserver des relations de bon voisinage et coexistence pacifique. Elles ont promu la coopération Sud-Sud et le dialogue Nord-Sud et œuvré à la mise en place d'un nouveau partenariat international pour un développement plus équitable et plus équilibré et à la consolidation de la base d'un développement économique mondial stable et durable.

Au cours de ces 70 ans, les Cinq Principes de la Coexistence pacifique ont légué au monde un grand héritage dans la promotion des valeurs de paix et de vivre ensemble. La construction de communauté d'un avenir partagé pour l'humanité portée aujourd'hui par la Chine en est une illustration éloquente. C'est sur une note d'espoir, d'entente et d'unité que la Chine a placé la commémoration du 70e anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique. L'avenir de l'humanité et le bien-être des peuples devraient être les priorités de « la gouvernance mondiale fondée sur les amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés, à construire un nouveau type de relations internationales. » Il importe, en dépit des épreuves et des divergences, de porter toujours haut le flambeau de l'espoir d'un monde meilleur, plus uni et plus fraternel.

(Photo : VCG)

70ème anniversaire des Cinq Principes de la Coexistence pacifique : Le pari pour un monde meilleur
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RDC : un Groupe des Députés Nationaux s'engage à accompagner la mise en œuvre de la décentralisation

Un nouveau réseau des parlementaires vient de voir le jour. Il s'agit du Réseau Parlementaire d'Accompagnement de la Décentralisation et de Déconcentration. Son objectif est de s'assurer de la mise en œuvre effective et efficace du processus de décentralisation en République Démocratique du Congo. 

C'est le Président de ce réseau,  le député national Joseph BANGAKYA qui l'a annoncé au Président de l'Assemblée Nationale,  le Professeur Vital Kamerhe,  au cours d'un entretien,  lundi 1er juillet à son cabinet de travail.

A  la tête d'une forte délégation, l'Honorable Joseph BANGAKYA est venu, comme l'exige le règlement intérieur de la chambre basse, informer le Président de l'Assemblée Nationale de l'existence de ce réseau créé pour être un laboratoire d'idées et de propositions en matière de la décentralisation. Il motive cette initiative  par les  disparités qui bloque la mise en œuvre effective de cette démarche constitutionnelle qui vise notamment à rapprocher les gouvernants des gouvernés en vue du développement à la base. 

*"Les Honorables Députés  convaincus que le développement de notre pays passe par le développement des provinces et des ETD, le Réseau Parlementaire d'Accompagnement de la Décentralisation, RE.P.A.D en sigle, permettra à l'Assemblée Nationale un accompagnement pour la mise en œuvre effective et optimale de la Décentralisation, ainsi qu'une gouvernance efficiente des Entités Territoriales Décentralisées , pour qu'enfin le processus  soit volontariste et vertueux. C'est la seule solution au développement de notre immense pays et pour la restauration de l'autorité de l'Etat, doublée par des services publics efficaces partout sur le territoire national’’,  a fait savoir  le Député  National Joseph Bangakya.

D'après l'élu de RUNGU et ancien Vice-Gouverneur de la Province Orientale,  il était  plus qu'important de mettre en place ce réseau au sein de l'institution  habilitée à contrôler la gestion de l'exécutif.

*"On a constaté, aujourd'hui, que les problèmes que la décentralisation était appelée à résoudre restent d'actualité. Environ 19 matières sensées être traitées au niveau provincial sont traitées au niveau national au détriment des provinces décentralisées. La rétrocession ne se fait pas correctement ou est inexistante  à certains niveaux. Les entités décentralisées  ne bénéficient pas des avantages prescrits par la loi fondamentale."*, a-t-il ajouté.

Le Président de l’Assemblée Nationale,  le Professeur Vital Kamerhe a salué la création de ce réseau. Il a rappelé que sa vision à la tête de la chambre basse du parlement est de proposer des solutions durables aux différents défis du développement de  la RDC. 

"Ces genres  d'initiative sont louables car en tant qu'Assemblée Nationale, on a besoin d'un think tank dans tous les domaines afin d'apporter des solutions aux attentes de la population’’, a fait savoir  le speaker de l'Assemblée Nationale.

Pour matérialiser les fondamentaux de ce réseau,  Vital Kamerhe a suggéré l'organisation,  dans le plus bref délai, d'un grand forum sur la décentralisation pour mettre ensemble les députés nationaux, les Sénateurs et toutes les autorités impliquées dans cette problématique.  Il sera question  de réfléchir, sensibiliser et proposer  des pistes de solutions pour la réussite  de ce processus. 

Il est à noter que ce réseau est composé notamment des élus,  anciens Ministres en charge de la décentralisation, anciens Gouverneurs de Provinces, anciens Ministres provinciaux et autorités coutumières.

La Pros.

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Rome : Isidore Kwandja Ngembo témoin oculaire de la remise du Pallium à Monseigneur Félicien Ntambwe Kasembe

Après son intronisation et sa prise de possession canonique le 19 mai 2024 à Kananga, nous sommes très heureux, en ce samedi très ensoleillé du 29 juin 2024 à Rome, d’avoir assisté à la grande messe papale de remise du Pallium à Monseigneur Félicien Ntambwe Kasembe, nouvel Archevêque Métropolitain de Kananga (Kasaï Central), des mains du Pape François.

Une occasion pour nous aussi d’obtenir une bénédiction papale.

IKN

Rome : Isidore Kwandja Ngembo témoin oculaire de la remise du Pallium à Monseigneur Félicien Ntambwe Kasembe
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RDC : pour préserver le pouvoir d’achat

Le taux de change se dépréciant de jour en jour, entraîne à la baisse le pouvoir d’achat des fonctionnaires. Les salaires des fonctionnaires sont libellés et payés en Francs congolais pendant que les prix des biens et services sont fixés en dollars américains et convertis en Francs au taux de change du jour. Depuis un certain temps, les taux de change se déprécient presque chaque jour, entraînant à la baisse le pouvoir d’achat de toute la population. 

La stabilisation du pouvoir d’achat des congolais exige au préalable non seulement la création des emplois pour ceux se trouvant au chômage, la stabilité de la monnaie nationale et du taux de change du Franc par rapport au dollar, mais aussi la fixation d’un salaire minimum garanti reflétant le coût réel de la vie. L’absence du SMIG signifie que même ceux qui trouvent du travail, ne gagnent pas assez pour avoir un pouvoir d’achat conséquent. 

La stabilité macroéconomique est un préalable au développement économique et social durable d’un pays. Un cadre macroéconomique est stable s'il y a une politique monétaire stable (taux d’intérêt bas, accès facile au crédit bancaire, produits et services financiers accessibles aux moindres coûts), une politique budgétaire ou fiscale caractérisée par un taux d’inflation faible et stable, des taux d’intérêt bas, la disponibilité de l’eau et de l’énergie à coûts raisonnables et une situation sécuritaire paisible.  La disponibilité des infrastructures de qualité telles que les routes, les chemins de fer, les ports, les aéroports, les écoles et les hôpitaux compte également pour la stabilité du cadre macroéconomique. Enfin, les règles et procédures transparentes garantissant la bonne gouvernance ainsi que l’accès de tous à une justice fonctionnelle, font partie d’un package à mettre en place pour préserver le pouvoir d’achat de la population de façon durable et pérenne. 

Le pouvoir d'achat dépend alors du niveau du revenu et du niveau des prix à payer pour vivre. L'évolution du pouvoir d'achat correspond donc à la différence entre l'évolution des revenus des ménages et l'évolution des prix de biens et services permettant aux ménages de vivre une vie de qualité. Si la hausse des revenus s'avère supérieure à celle des prix, le pouvoir d'achat augmente. Au contraire, si la hausse des prix est supérieure à celle des revenus, le pouvoir d'achat diminue.

Les dépenses qui influent sur le pouvoir d'achat sont très variées telles que les loyers, charges, dépenses d'eau, d'électricité, services de télécommunications ou de télévision, assurances, remboursements d'emprunts immobiliers, frais de péage pour usage des routes, frais de transport, go pass, frais des travailleurs domestiques, les dépenses pour protection personnelle,

etc…

Au finish, dans un pays comme la République Démocratique du Congo, le pouvoir d’achat est un concept qui englobe beaucoup de choses pour être compris et calculé de façon précise. Ici, je n’ai fait qu’identifier quelques éléments qui entre en ligne de compte.

Benoît Mukendi

 

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LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT

(Avec l’expression de nos hommages les plus déférents)

Excellence Monsieur le Président de la République,

En vertu des prérogatives que confère l’article 27 de la Constitution de notre pays aux Congolais, j’ai l’honneur de présenter cette pétition auprès de votre très haute autorité du pays.

Excellence,

Les chevronnés du droit et les communs des mortels savent qu’un accident n’est pas une infraction mais hélas, pour monsieur Nzale alias 500.000 FC, procureur du Parquet de grande instance du Kwango, tortionnaire de la population du Kwango, qui d’ailleurs, l’a désavoué par un mémorandum déposé au gouvernement et au parquet de ladite province, un accident est une très grande infraction qui est alignée, selon, lui à l’infraction contre la sûreté de l’Etat.

Dans ses convictions, Nzale alias 500.000fc, procureur à Kenge avec son complice ou associé non autrement identifié que par le numéro de téléphone 0821115041, sont partis arracher à l’Hôpital de référence de Kenge, sur son lit, un patient en soins intensifs, après un accident de circulation en date du 21 juin 2024. Ils l’ont acheminé au Parquet pour l’auditionner. Et ils réclament 500.000 FC avant de laisser l’accidenté rentrer poursuivre ses soins médicaux. Comme la victime, je cite Mbulungu Abraham, agent de la Division provinciale de transport, n’avait pas cette somme, il a été enfermé au cachot semi-conscient, afin de lui infliger les tortures la nuit, par une personne que seule Nzale sait l’identifier.

Malgré torture et séquestration au cachot, Nzalé n’a reçu aucun franc. Alors le lendemain, sans vergogne, il achemine la victime vers la prison, qui, avec le cachot, sont utilisés comme instrument de pression et une unité de production pour celui-ci, qui laisse entendre à qui il veut qu’il serait le petit frère de monsieur Lambert Mende et que personne ne peut lui reprocher quoi que ce soit au Congo.

Excellence Monsieur le Président,

En prison, la victime a vomi du sang suite aux dommages et dégâts subis lors de l’accident et par les coups reçus de Nzale par procuration.

Excellence,

La population se pose les questions suivantes dont vous qui êtes le Magistrat suprême peut donner la lumière :

  1. Un accident de circulation est-il devenu une infraction qui peut motiver un magistrat d’aller arracher un congolais sur le lit d’Hôpital en vue de l’auditionner ?
  2. Quelle valeur juridique peut avoir un Procès-verbal tiré d’un homme sous le choc psycho-moralo-physique ?
  3. 000 FC est une rançon ou une amende, si c’est une amende, alors pour quelle raison ?

Excellence,

Ce magistrat, petit frère de Mr Mende, ne mérite ni la confiance des congolais, ni la vôtre. Il est indigne et il prouve à suffisance qu’il s’en fout de votre « Etat de droit ». Il mérite d’être sanctionné et doit dédommager la victime par votre ordre ô Excellence, garant protecteur du peuple congolais.

Fait à Kenge, le 30 juin 2024

Ramazani Kame

Coordonnateur Provincial de l’ONG de défense des droits de l’Homme ‘’ La voie citoyenne’’ (LA VOICIE), Notable de Kenge et Imam Représentant de la Communauté islamique du Kwango

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE MONSIEUR FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT
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RDC : l’ECC interpelle Félix Tshisekedi !

Dans son message, lancé en marge de la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RD. Congo, le Révérend André-Gédéon Bokundoa-bo-Likabe, Président national et Représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo, tire la sonnette d’alerte, interroge l’histoire et interpelle les dirigeants du pays, à tous les niveaux, sur le sens réel de leurs responsabilités dans un combat qui, normalement, devrait conduire à l’avènement d’un tout autre Congo.

«La vérité en rapport avec la commémoration de cet événement est celle de dire que des efforts sont encore à fournir à tous les niveaux pour que 64 ans après l’accession de notre Pays à l’indépendance, nous puissions vivre son effectivité. Si durant les 75 ans de la colonisation, le Pays avait été victime des pillages systématiques de ses ressources naturelles et sa population avait été soumise à des traitements infrahumains, fort est de constater que depuis l’indépendance, la situation générale laisse à désirer, faisant de cette indépendance une illusion pour une population qui demeure encore un peuple meurtri», a souligné le Révérend Bokundoa, à l’occasion du 30 juin 2024. Il estime qu’il est venu le moment du changement et a exhorté le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant que Chef de l’Etat et Garant de la survie de la Nation, à se consacrer totalement au travail, durant son second quinquennat, pour améliorer la situation que continuent à vivre les congolais. Le Représentant de l’ECC a insisté sur des réformes courageuses et consciencieuses qui puissent effectivement contribuer à réduire la souffrance voire la crise multiforme qui secoue, d’une manière ou d’une autre, le pays dans son intimité.

«L’Eglise du Christ au Congo exhorte le Chef de l’Etat, en sa qualité de Représentant de la Nation et Symbole de l’unité nationale (Art. 69 de la Constitution du 18 février 2006) à prendre des initiatives courageuses et consciencieuses d’engager le Pays dans le processus susmentionné. Car, il est écrit : «vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira» (Jean 8, 32). Le processus dont il est question ici n’est nullement celui de partage du gâteau ou de naïveté collective.  C’est plutôt un processus spirituel qui marquera un changement de paradigme de notre combat, pour ainsi donner l’occasion à notre peuple de tirer des véritables leçons de son passé et de construire l’espérance de son rêve collectif.

Il s’agit ici de briser le silence pour accéder à la vérité, de manière à reconnaitre les vrais acteurs internes et externes, pour ainsi établir les responsabilités en vue de parvenir à la réparation ou au pardon », a-t-il évoqué, à l’attention des dirigeants congolais, y compris le peuple, lui aussi.

La Pros.

 

MOT DU PRESIDENT NATIONAL DE L’ECC A L’OCCASION DU 64ème ANNIVERSAIRE DE L’INDEPENDANCE DE LA RDC.

«VERITE ET RECONCILIATION» Jean 8, 32

Chers compatriotes et Peuple de Dieu,

En ce jour du 30 juin 2024 où nous commémorons le 64e anniversaire de notre indépendance, que la grâce et la paix nous soient accordées de la part de Dieu notre Père et de Jésus-Christ notre Seigneur et Sauveur.

Jean 8, 32 dit : «Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira». La vérité en rapport avec la commémoration de cet événement est celle de dire que des efforts sont encore à fournir à tous les niveaux pour que 64 ans après l’accession de notre Pays à l’indépendance, nous puissions vivre son effectivité. Si durant les 75 ans de la colonisation, le Pays avait été victime des pillages systématiques de ses ressources naturelles et sa population avait été soumise à des traitements infrahumains, fort est de constater que depuis l’indépendance, la situation générale laisse à désirer, faisant de cette indépendance une illusion pour une population qui demeure encore un peuple meurtri.

Et le passé d’un peuple meurtri n’est jamais passé tant qu’il n’est pas encore guéri par un processus courageux et consciencieux de vérité et réconciliation. Voilà pourquoi même pour nos morts qui sont des invisibles et non des absents, la justice doit être rendue par le triomphe de la vérité et de la réconciliation.  Une Nation foncièrement religieuse comme la nôtre devrait sans cesse laisser la vérité questionner le sens et la place de la vie dans la triade Dieu, Univers et Homme. 

Entre Histoire et Mémoire d’un peuple, « La vérité peut dire sans vouloir tout dire pour ne pas dire ce que les autres refusent de dire et d’entendre ».  La vérité relève donc de l’acte de la Parole et de l‘attitude de l’entendre.

Victime des crimes de masse ayant fait près de 10 millions de morts et continuent à faire couler le sang de nos compatriotes, à cause des agressions et des conflits armés perpétrés depuis près de trois décennies, sous le silence coupable de la communauté internationale, la République Démocratique du Congo devient un cas d’école de la justice transitionnelle et un symbole de la banalité du mal par la désacralisation de la vie humaine dans notre contemporanéité.

Ce 30 juin 2024 trouve notre Pays confronté aux multiples défis socio-économiques, politico-idéologiques, diplomatiques et sécuritaires qui, d’un côté, sont le fruit de notre incapacité de nous arrêter en vue d’analyser sans complaisance les causes profondes de nos souffrances à partir d’une reprise consciente de notre passé commun et, de l’autre, par l’absence de notre responsabilité collective de mettre en place un cerveau collectif en vue de repenser notre autodétermination face à la reconfiguration des blocs de puissance et aux chocs civilisationnels de l’heure. 

Chers compatriotes et Peuple de Dieu,

Décidées de faire de notre Pays un réservoir mondial d’exploitation illicite des ressources naturelles et de la biodiversité, certaines puissances se sont livrées aux crimes de masse par la traite négrière, la colonisation et autres formes d’esclavages perpétrés sur nos populations.

  Plusieurs rapports d’experts nationaux et internationaux attestent qu’un partenariat d’affaires s’est cristallisé principalement au Nord-Kivu et en Ituri entre les groupes armés, certains pays voisins et quelques multinationales dans l’exploitation des minerais du sang. 

64 ans après l’accession de notre Pays à son indépendance, nous devons avoir le courage d’avouer que plusieurs processus initiés pour tenter de réparer ce long passé sombre et le plus récent ont été conjoncturels et ont montré leurs limites face aux problèmes endémiques.

Qu’il s’agisse des processus politiques internes, notamment la démocratisation du Pays en 1990 passant par la Conférence nationale souveraine en 1992 et la longue période de transition politique de 1990 à 2003, du Dialogue inter congolais de Sun City en 2002 ayant mis en place l’actuel ordre constitutionnel grâce auquel il a été organisé les quatre cycles électoraux de 2006 à 2023, pour ainsi légitimer et articuler les institutions en vue d’une gouvernance démocratique de l’Etat ; qu’il s’agisse des processus diplomatiques basés sur les relations internationales, notamment par des adhésions dans différentes organisations continentales et mondiales passant par la signature de différents traités et accords internationaux jusqu’à la tentative de réparation du passé colonial, le Pays reste confronté aux défis géopolitiques et géostratégiques de l’heure. 

64 ans après, il est temps de quitter le monde de célébration d’un événement historique et lui donner un contenu pratique de l’affranchissement du Pays et de sa population de tout ce qui les maintiendrait encore dans un état d’esclavage déguisé. Il nous faut donc engager notre Pays dans un nouveau processus hautement spirituel de sagesse et d’intelligence en vue de guérir son passé, mieux vivre le présent et retrouver son destin initial.

Psaumes 133,1 est interpellateur lorsqu’il déclare : « Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble. » Demeurer ensemble appelle à l’unité des fils et filles du Pays, à regarder dans la même direction, à l’acceptation de vivre ensemble avec les autres dans la tolérance mutuelle, et l’engagement dans la recherche du bonheur collectif.

Engager le Pays dans un tel processus courageux et consciencieux exige absolument une approche rationnelle qui transcende les pesanteurs sociologiques, idéologiques, politiques et religieuses pour arriver à identifier des causes profondes de notre plus grande tragédie dans l’historiographie des humains et, par conséquent, parvenir aux résultats escomptés.

L’Eglise du Christ au Congo (ECC) lance un vibrant appel aux fils et filles du Pays, dirigeants et dirigés, à s’unir comme un seul Homme derrière l’initiative de vérité et réconciliation en ces temps difficiles que traversent notre Pays et sa population.

Mettons-nous ensemble comme frères et sœurs pour parler en profondeur du Congo, notre Congo, cela est doux et agréable, le Seigneur nous enverra la bénédiction, la vie pour l'éternité ! Debout congolais !

L’Eglise du Christ au Congo exhorte le Chef de l’Etat, en sa qualité de Représentant de la Nation et Symbole de l’unité nationale (Art. 69 de la Constitution du 18 février 2006) à prendre des initiatives courageuses et consciencieuses d’engager le Pays dans le processus susmentionné.  Car, il est écrit : « vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jean 8, 32). 

Le processus dont il est question ici n’est nullement celui de partage du gâteau ou de naïveté collective.  C’est plutôt un processus spirituel qui marquera un changement de paradigme de notre combat, pour ainsi donner l’occasion à notre peuple de tirer des véritables leçons de son passé et de construire l’espérance de son rêve collectif.

Il s’agit ici de briser le silence pour accéder à la vérité, de manière à reconnaitre les vrais acteurs internes et externes, pour ainsi établir les responsabilités en vue de parvenir à la réparation ou au pardon.

Ce processus permettra une justice réparatrice d’une part, entre peuple congolais et, d’autre part, entre les Congolais et les autres peuples du monde qui se sont rendus coupables des faits susceptibles d’être qualifiés de crimes de masse et de pillages des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo.

Cette justice réparatrice permettra de mettre fin au silence complice de la communauté internationale et de redonner à la dignité humaine son fondement éthico-spirituel en vue de reconstruire une paix durable et lancer le processus du développement durable dans notre Pays.  Elle aura aussi le mérite d’influencer la stabilité et la prospérité de la sous-région des Grands-Lacs en particulier et de la Région d’Afrique Centrale en général.

Si notre Hymne national consacre et immortalise la date du 30 juin, c’est pour qu’à la fois nous défendions notre serment de liberté et que nous prenions le sacré engagement de bâtir un Pays plus beau qu’avant, d’assurer sa grandeur et de léguer dans les limites de ses frontières à notre postérité pour toujours. 

Je termine en lançant un vibrant appel très particulier aux fils et filles de l’Eglise, les affranchis de Christ, devenus réellement libres de tout ce qui peut maintenir l’homme dans le contraire de la vérité, qui est le mensonge et de l’affranchissement, qui est l’esclavage. De la même manière Dieu nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour (Col.1, 13), il nous donne aussi la mission de faire pareil pour nos semblables et notre Pays de qui dépend notre bonheur.

Il dit à chacun et chacune par Paul : « Je t’ai choisi du milieu des congolais, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de la dépendance, de l’esclavage, de l’exploitation à la vraie indépendance, pour qu’ils reçoivent en héritage les retombées des richesses dont regorge leur Pays. » (Actes 26,17-18).

Nous avons été délivrés pour délivrer, nous avons été bénis pour devenir une source de bénédiction pour notre Pays et non le contraire.

Nous avons donc l’obligation de persévérer, quoi qu’il arrive, dans la prière avec foi et la recherche du bonheur de notre Pays et de sa population pour ainsi devenir un exemple à suivre pour les autres qui ne connaissent pas encore Christ, le vrai Libérateur.

C’est dans ces conditions que la République Démocratique du Congo, Pays béni de Dieu, retrouvera son rôle prophétique pour le salut de l’humanité.

Que l’Eternel, notre Dieu, bénisse la République Démocratique du Congo et son Peuple.

Bonne fête de l’indépendance à toutes et à tous. Je vous remercie !

Fait à Kinshasa le 30 juin 2024

Rév. Dr André-Gédéon BOKUNDOA-bo-LIKABE

Président National, Représentant Légal de l’ECC

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30 juin 2024 : Jacques Djoli préconise la conquête d’une véritable démocratie en RDC !

 Comme tout congolais, le député Jacques Djoli, Rapporteur de l’Assemblée nationale, a célébré le 64ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo dans la méditation, qui ne l’a pas du tout empêché de donner son point de vue par rapport à la symbolique de cette journée historique. Selon lui, le bilan est largement encourageant, à tout point de vue, même si le plus dur reste encore à faire en RD. Congo, qui continue à faire face à des défis importants dans plusieurs domaines vitaux. L’Honorable Jacques Djoli est pleinement convaincu que, dans un élan de patriotisme renouvelé et de cohésion nationale, l’avenir sera meilleur dans ce grand pays aux ressources indiscutables. Il a rappelé, cependant, l’impérieuse nécessité de parvenir à conquérir une véritable démocratie en RDC, soixante-quatre ans après son accession à la souveraineté nationale et internationale.

 « Soixante-quatre ans, pour un Etat, c’est beaucoup mais c’est très peu. Il y a des nations qui sont millénaires. Mais, nous devons comprendre que Dieu qui nous a donné cette terre veut que nous puissions en faire un paradis terrestre où coule le lait et le miel pour son peuple parce que ce peuple croit en ce pays. C’est à nous de transformer ce crédo en réalité. Et, nous pouvons le faire. Aujourd’hui, on a tendance à regarder ce qui ne va pas. Mais, dites-vous que nous avons organisé quatre cycles électoraux. Nous avons pu réussir l’alternance. Nous sommes un Etat totalement démocratique. Dans la région, personne ne fait en termes de démocratie, ce que nous faisons. On peut nous reprocher d’avoir mille partis. On ne peut pas nous reprocher un seul parti. Je suis dans l’Union sacrée, vous avez vu comment la mise en place du Bureau s’est déroulée. Le Président de la République était comme un arbitre. Les gens parlaient, il les écoutait et on lui demandait de trancher. Il y a une conquête, la conquête de notre liberté en tant que pays indépendant. La deuxième conquête, c’est cette résilience congolaise. La troisième conquête c’est celle de la démocratie. Personne ne peut venir faire de ce pays une dictature », s’est-il prononcé, à l’occasion du 30 juin 2024. Au-delà de la conquête démocratique, il a aussi évoqué une série de conquêtes, notamment sur les plans économiques et social. « Maintenant, nous avons la conquête économique que nous devons faire pour nous retrouver notre souveraineté économique. Il y a aussi la conquête sociale, notre prospérité commune ». Il a martelé sur le fait que, six décennies après l’indépendance, ‘’le congolais ne doit plus vivre dans un Etat paradoxal’’. Jacques Djoli, pour finir, a appelé ses compatriotes vivant dans l’Est du pays à ne pas perdre cœur sur les efforts en cours pour la restauration effective et totale dans leurs milieux de vie respectifs. C’est aussi la conquête sécuritaire, même s’il ne l’a pas expressément indiqué.

GM

30 juin 2024 : Jacques Djoli préconise la conquête d’une véritable démocratie en RDC !
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Fête de l'indépendance de la RDC , Kwilu : Félicien Kiway invite la population à la prise de conscience et à l'unité 

Félicien Kiway, Gouverneur a.i du Kwilu 

Félicien Kiway, Gouverneur par intérim de la province du Kwilu, dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC) invite toute la population du Kwilu, en général, et celle de la ville de Kikwit, en particulier, à la prise de conscience et à l'unité afin de booster le développement de cette province 64 ans après l'indépendance. 

Le Gouverneur a.i s'est ainsi exprimé ce samedi dans l'après-midi devant la presse au terme d'une grande conférence qui s'est déroulée à l'université de Kikwit afin de réfléchir sur le développement de ce coin du pays 64 ans après l'indépendance.

"Nous invitons toute la population du Kwilu, en général, et celle de la ville de Kikwit,  en particulier,  à la prise de conscience par rapport à tous les services de l'Etat ; prise de conscience pour tout ce qui se passe dans toutes les familles ; prise de conscience face à ce qu'on pose comme acte ou action afin de développer la province. Le développement n'est pas l'affaire d'une seule personne. Cela veut dire que tout le monde doit apporter sa pierre afin de construire la province", a-t-il déclaré devant la presse.

Il a saisi cette occasion pour inviter encore cette même population à dénoncer toutes les mauvaises pratiques qui freinent le développement du Kwilu. 

"Aussi,  tout le monde doit avoir la culture de dénoncer toute mauvaise pratique qui contribue au sous-développement : le détournement des deniers publics, la corruption etc", a-t-il indiqué.

La conférence de ce jour a réuni les membres du gouvernement provincial, les étudiants des installations supérieures et universitaires de Kikwit, les comités de gestion des installations supérieures et universitaires de Kikwit, des intellectuels ainsi que d'autres âmes de bonne volonté.

Badylon Kawanda

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Exetat 2024, RDC : Marcel Ngoyi encourage les finalistes à prendre conscience des défis à venir !

Depuis plusieurs années maintenant, les élèves finalistes, le dernier jour de passation de la session ordinaire de l’Examen d’Etat, ont pris l’habitude de marquer la fin de ces preuves par des manifestations qui, parfois, vont jusqu’à troubler l’ordre public. Constatant ce fait récurrent, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur-Directeur Général de La Prospérité, a, au cours de l’émission ‘’ Tribune de presse’’, diffusée sur les ondes de la Radio Okapi dimanche dernier, déploré ces actes obscènes posés, qui ont été répertoriés à Kinshasa, à Bukavu et dans d’autres villes du pays.

Bandeaux attachés au front, uniformes déchirés, inscriptions des mots sur les chemises, voire des confrontations entre deux camps, tels sont les faits recensés à la fin des épreuves de 4 jours marquant la fin du cycle scolaire.

Pour que ces habitudes cessent, Marcel Ngoyi appelle à la citoyenneté. Madame Raïssa Malu, Ministre de l’Education Nationale et Initiation à la nouvelle citoyenneté, selon l’Editeur de La Prospérité, devrait apporter de nouvelles initiatives à défaut des mesures strictes, après son entrée aux affaires. La participation à l’ordre public s’imposant à tous, il appelle les élèves finalistes à y contribuer, en soulignant par la même occasion que la fin des études des humanités, n’est rien d’autre que le début d’une nouvelle phase supérieure, et non pas une fin en soi. Dans la foulée, l’Editeur de La Prospérité a affirmé que les problèmes d’éducation, de moralité et de citoyenneté, sont les principales causes de ces dérapages.

‘’Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Chaque fin d’années, il y a des déchirements d’uniformes, des élèves qui meurent sans accéder au seuil des études supérieures parce que le jour qu’il fallait clôturer les examens d’Etat, on avait connu tel ou tel autre accident’’, a fait savoir cet homme de médias.

Pour prévenir de tels actes dans le futur, il préconise la mise en place d’une nouvelle politique en matière d’éducation et se pose la question de savoir si l’instauration des sanctions contre ses auteurs, voire la mise en place d’un dispositif de sécurité devant chaque centre de passation d’épreuves de quatre jour devraient être envisagés.

‘’ Je pense que ça nous demande une moralisation publique de nos mœurs, et, pour ce faire, les enseignants doivent être là pour veiller à cet encadrement’’, a souligné l’Editeur de La Prospérité. L’occasion faisant le larron, il a appelé au changement de notre système éducatif qui n’est qu’une caricature à celui des occidentaux. Selon lui, un système éducatif adapté au contexte du pays, va faire office d’un levier essentiel pour le développement local.

Nathan Mundele

 

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