Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias, a pris part à la clôture du 10ème Congrès ordinaire de l’Union de la Presse du Congo (UNPC), ce vendredi 20 septembre 2024, après une nuit blanche observée par tous les participants et les partenaires.
Reconnaissant l’engagement de toutes les parties pour la réussite de ces assises, il s’est exprimé en ces mots:
“Tous, nous n’avons pas dormi. Je n'étais pas sur place mais, je suivais moi-même aussi ce bel exercice démocratique que les journalistes ont montré. Je crois que cela confirme davantage l'encrage démocratique dans le pays tant voulu et défendu par le Président de la République Félix Tshisekedi”, a-t-il indiqué.
Et d’ajouter: “Je félicite les journalistes pour le sacrifice parce que je sais que cela ne devrait pas être facile, de ne pas dormir toute la nuit, de lire et de relire les textes, et à la fin de voter pour ceux qui vont constituer le nouveau comité directeur. Il faut féliciter le bureau sortant du président Modeste. Parce que ce n'était pas facile d'arriver là où nous sommes arrivés aujourd'hui”.
Patrict Muyaya croit, par ailleurs, que le travail le plus difficile va commencer pour ceux qui ont été élus.
“Aujourd'hui, je pense que nous avons dit que l'union devrait gagner et j'ai l'impression dans ce que j'ai vu de loin que l'union a gagné et je veux me faire mon opinion tout à l'heure. Donc, aujourd'hui, c'est un sentiment de fierté, non pas personnel, mais un sentiment de fierté pour toute la profession journalistique qui vient de donner là l'exemple que c'est la profession phare, mais c'est aussi la lumière qui va dorénavant nous aider à éclairer davantage la lanterne des congolais à la fois sur l'image du pays, mais aussi sur les efforts de développement”, a-t-il ajouté.
Le Comité Directeur élu marque à l’affiche, la composition, ci-après : Kamanda wa Kamanda Muzembe (Président), Cyril Kileba Pok-a-mes (1er Vice-Président), Marianne Mujung Yav (2ème vice-présidente), Jasbey Zegbia (Secrétaire Général), Rachel Kitsita (trésorière générale), Melies Ndelo (Commissaire aux comptes), Octave Mukendi (Commissaire de la carte professionnelle) et Rehema Bueka Sergine (Conseillère).
Ce 10ème Congrès qui s’est tenu ordinairement du mardi 17 au jeudi 19 septembre 2014 et a été financé totalement par le gouvernement Suminwa. Ce financement est la promesse du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, faite aux journalistes lors des Etats Généraux de la Communication et Médias organisés en janvier 2022 à Kinshasa.
*Déjà, le décor est planté avec l’arrivée, ce week-end, de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à New York où il va bientôt parler, une fois de plus, devant la prestigieuse Tribune des Nations Unies, à l’occasion de sa 79ème Assemblée Générale.
Loin de se perdre en conjectures, ni de pérorer sur les grands axes du discours du Président de la RD. Congo, il n’est pas exclu que la problématique de la guerre d’agression avec ses conséquences néfastes sur l’écosystème en termes des populations livrées aux morsures des serpents, obligées de serpenter les montagnes et de bivouaquer dans les vallées vidées de l’essentiel des travaux champêtres, des éleveurs et autres pêcheurs. Que dire encore à l’Onu alors que la Monusco qui était son détachement avancé sur le sol congolais est aujourd’hui dans sa phase déterminante de retrait de ce qui y restait encore ?
Quel langage tenir devant une Tribune de l’Onu dont les participants semblent anaphylaxiques aux pleurs et grincements des congolais présentés, curieusement, comme étant la cause même du conflit à l’origine des déchirures actuelles dans l’Est de leur propre pays ? La situation devient corsée sur le théâtre d’opérations où des suppôts du Rwanda jouent et récupèrent des villes et villages, si souvent, sans la moindre résistance, la bataille.
Faut-il alors choisir le dialogue face aux groupes armés ou poursuivre le langage des sourds avec le Rwanda, l’instigateur de l’agression, selon plusieurs rapports des experts de l’Onu ? Autant sont des questions qui taraudent les esprits des congolais et auxquels le Président de la République, le Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions en RD. Congo est tenu de trouver des réponses idoines, pour conjurer cette crise à la peau dure.
Dents de scie…
Jusqu’ici, rien mais, alors, rien n’avance dans le sens de concrétiser les efforts engagés pour le retour effectif de la paix en RD. Congo. Tous les processus évoluent, visiblement, en dents de scie. De Nairobi à Luanda en passant pour le passage de Jean-Pierre Lacroix en RD. Congo, les lignes ont du mal à bouger, du côté des agresseurs. Pour preuve, le cessez-le-feu, pourtant, décrété, depuis le 4 août 2024, n’aura jamais été respecté, de manière formelle. Chaque jour, l’on assiste, paradoxalement, à la recrudescence de la violence, aux viols et massacres dans l’Est à telle enseigne que tous les engagements souscrits sous la facilitation de Lourenço sont constamment phagocytés par ceux-là qui, normalement, devaient en être les principaux auteurs de l’agression barbare à laquelle est confrontée, depuis plusieurs décennies.
Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et Médias, a reçu en audience le basketteur franco-américain William Anthony Parker surnommé Tony Parker et sa délégation, ce jeudi 19 septembre 2024 dans son cabinet.
Au menu de leurs échanges, voir des opportunités pour collaborer avec cette grande figure de NBA qui veut apporter sa pierre de construction dans le bon narratif de la République Démocratique du Congo. Cette rencontre avec le ministre Muyaya intervient après le tête-à- tête que Tony Parker a eu avec le Chef de l'État Félix Tshisekedi.
"Nous avons reçu une grande de figure de NBA. Aujourd'hui, nous sommes heureux de l'avoir parce qu'il a eu la réputation qu'il a construite, surtout la volonté de travailler avec la RDC. Cela non pas seulement dans son domaine de prédilection le sport, le basket, mais aussi dans d'autres domaines. Comme vous le savez, nous nous parlons de changement de narratif lorsque vous recevez une personnalité comme Tony Parker qui a l'occasion de goûter aux mets congolais, de voir la vie qui est à Kinshasa. C'est déjà une réponse qu'on donne à tous ceux qui pensent que la RDC doit être définie par la guerre. Et c'est avec joie que nous l'avons accueilli dans la suite de sa réunion avec le Président de la République et nous espérons que dans les prochains jours, il va revenir. Pour nous, c'est une joie de voir dans quelle mesure nouer de partenariat pour les jeunes avec Parker dans le domaine qui est le sien (le basket), mais également pour d'autres disciplines sportives", a expliqué l'homme du changement de narratif.
Pour Tony Parker, cette visite est une première pour tâter le terrain afin de revenir cette fois-là avec des projets concrets.
"Pour l'instant, c'est encore tôt de dire dans les détails ce que l'on va faire. Moi, mon idée était de venir au Congo, j'ai déjà un congolais dans mon académie qui a signé un contrat avec nous. Donc il y a beaucoup de potentiel ici. Nous avons rencontré beaucoup d'hommes importants de ce pays avec qui nous comptons avoir des synergies et plusieurs choses dans le domaine du sport, par exemple. Aussi, dans d'autres domaines qu'on peut mettre en place. Moi, j'aimerai vraiment changer la mauvaise image que le monde a sur la RDC et expliquer pourquoi le Congo Kinshasa peut devenir une force à l'avenir", a expliqué cette grande figure de NBA.
Pour rappel, Tony Parker surnommé TP, de son vrai nom William Anthony Parker II, est né le 17 mai 1982 à Bruges (Belgique). C'est un ancien joueur de basket-ball international franco-américain. Il a évolué au poste de meneur jusqu'à la fin de sa carrière professionnelle en 2019.
Formé au centre fédéral, Tony Parker commence sa carrière au Paris Basket Racing en 1999. Il est drafté en 28e position en 2001 par l'équipe des Spurs de San Antonio avec laquelle il reste dix-sept saisons, jusqu'en 2018. Il remporte quatre titres de champion NBA avec les Spurs, formant avec Manu Ginóbili et Tim Duncan un des trios les plus performants de l'histoire de la ligue professionnelle nord-américaine, surnommé le Big Three. Il est sélectionné à six reprises pour le NBA All-Star Game, qui récompense les meilleurs joueurs de la ligue. Il est MVP des finales NBA en 2007. Tony Parker est le premier joueur français à avoir été sacré champion NBA et également le premier joueur européen récompensé par un titre de MVP des finales.
Depuis son avènement à la tête de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe ne céda d’intensifier la diplomatie parlementaire axée essentiellement sur la sensibilisation de la
Communauté Internationale et des Pays Frères d'Afrique sur le drame que vit la Populations du Nord-Kivu et de l'Ituri à cause de l'agression Rwandaise et Ougandaise.
Le jeudi 19 Septembre, du haut de la tribune de la 12ème Conférence des Présidents des Parlements Africains, le Professeur Vital Kamerhe a interpellé ses Paires Africains sur le danger que court l'Afrique en laissant porte ouverte aux conflits armés entre états comme c'est le cas avec la guerre d'agression dont est victime la République Démocratique dans sa partie Est. Il a fait savoir que, par sa position stratégique, la RDC n'a pas la vocation de faire la guerre à ses voisins mais elle a plutôt une ambition, celle de booster le développement de l'Afrique.
« Les efforts que nous sommes en train de vouloir impulser à partir de nos réflexions, les efforts de développement qui doivent concrétiser notre rêve de voir l'Afrique se lever et marcher risquent d'être annulés si nous n'arrivons pas à ramener la paix sur l'ensemble de l'Afrique. La République Démocratique du Congo aujourd'hui, connait une agression pas de la part des Pays venants d'un autre continent mais des Pays des africains qui sont ses voisins. Il est inadmissible que les conflits qui nous déchirent aujourd'hui soient le fait des africains eux-mêmes», a déclaré Vital Kamerhe.
« L'Afrique que nous voulons est celle qui tournera définitivement la page des guerres et conflits entre africains et qui se mobilisera ensemble pour une vision partagée pour le bonheur de nos peuples», a-t-il ajouté.
Il a épinglé, en outre, la position stratégique de la République Démocratique du Congo qui lui confère le statut de Pays solution aux grands problèmes d’Afrique et du monde. Un accent a été mis sur les ressources minières, l'énergie avec le projet Grand Inga et l'Hydrographie.
« Dans le domaine de l'énergie, dans le cadre du plan du développement de l'Afrique, Inga devrait industrialiser l'ensemble de l'Afrique et une partie de l'Asie du sud-est et la partie de l'Europe du Sud. Dans le domaine de l'eau, les réserves de la République Démocratique du Congo sont estimées à 53% de toutes les eaux douces d'Afrique,13% de toutes les eaux du monde. Si, aujourd’hui, nous sommes agressés à cause de nos minerais, certainement que demain, cela sera à cause de l'eau. Et si nous ne mettons pas ensemble pour réfléchir comment renflouer le Lac Tchad asséché, ceci pourrait constituer une solution à plus de cinq Pays », a-t-il insisté.
A cette même occasion, il a, enfin, brossé les efforts déjà entrepris par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo notamment, sur la gratuité de l'enseignement de base qui a permis de réduire à plus de 80%, le taux d'analphabétisme en RDC. Il est revenu aussi sur la couverture santé Universelle avec la cristallisation sur la gratuité de la maternité et sur l'ambitieux programme du développement de 145 territoires.
C'est la première épreuve pour le speaker national Vital Kamehre pour justifier son come back !
Le 16 septembre 2024 - jour d'ouverture de la session parlementaire ordinaire courant jusque décembre prochain - Judith Suminwa Tuluka, Première ministre de la RDC, a déposé auprès de Vital Kamehre, président du Bureau de l'Assemblée nationale, trois documents financiers importants : le Projet de Budget 2025, le Projet de loi portant reddition des comptes exercice 2024 et le Projet de loi de finances rectificative 2024. Libellé en francs congolais, le premier, dit-on, _"présente une augmentation d'environ 21% par rapport au budget de l'exercice 2024, qui s'élevait à 40.986,0 milliards de francs congolais, soit un peu plus de 16 milliards de dollars américains"
PRIORITES BIEN CALEES
Domaines prioritaires sélectionnés : sécurité et rétablissement de la paix sur l'ensemble du territoire national ; amélioration du pouvoir d'achat de la population ; éducation ; investissements et agriculture.
"On a une augmentation de près de 14% au niveau des investissements ainsi qu'une augmentation de 13% des ressources allouées à l'agriculture. Nous allons continuer les réformes sur la gratuité de l'enseignement de base, en mettant l'accent, un peu plus, sur la qualité des enseignements. Il y a une amélioration au niveau aussi de la rémunération des enseignants, mais aussi pour l'ensemble de la fonction publique", a-t-elle indiqué.
Autre priorité : le PDL-145T impliquant le développement rural au travers des infrastructures des voies de communications routières suivantes : Routes nationales, Routes inter-provinciales, Routes dites de dessertes agricoles, mais aussi voies fluviales et lacustres.
TEXTE DU BUDGET DE L'ETAT EST D'ABORD UNE LOI
La question à se poser se devine : qu'est-il advenu du budget de 2023 chiffré à USD 16 milliards et de son "collègue" de 2024 quand on se rend compte non pas que du cumul d'arriérés de salaire, mais aussi de l'essaimage des chantiers les uns inachevés, les autres budgétisés mais non lancés !
D'ailleurs, on parle de relance des travaux du port de Banana, preuve qu'ils ont été suspendus.
Rentrons à la session parlementaire ordinaire de septembre 2023 pour comprendre le sens de cette chronique.
On a tous vu et entendu les Honorables députés nationaux écourter le débat sur le projet de loi de finances 2024 au motif que les élections intervenaient sous peu.
Qu'en est-il cependant arrivé du projet de loi de reddition des comptes ? On n'en sait pas grand-chose.
Déjà, il y a une pratique ayant la dent dure dans ce pays : le peu d'intérêt accordé par le législateur aux projets des lois relatives à la reddition des comptes alors qu'il s'agit d'un exercice essentiel dans la gouvernance financière d'un État. C'est, en effet, à cette occasion qu'on se met en état de découvrir les réalités du terrain. Par exemple la construction budgétisée et financée d'une route, d'une école, d'un dispensaire ou d'une borne fontaine, action que constate ou non le député national ou le sénateur de retour des vacances parlementaires.
Un juriste nous a même fait remarquer que le texte du Budget de l'État est d'abord une loi au même titre que toutes les lois. Sa mauvaise application requiert des sanctions à l'égard des contrevenants!
En d'autres termes, il ne sert absolument à rien de continuer à édicter des lois de finances si la finalité est de les soustraire de l'exercice de la reddition des comptes.
L'EFFORT DE GUERRE A TENDANCE A DEGENERER EN AFFAIRISME
Aujourd'hui - l'information a été livrée par le président non statutaire mais secrétaire général statutaire de l'Udps Augustin Kabuya : une bonne partie du budget national est affectée à l'effort de guerre!
"C'est à cause de la guerre qu'il y a de l'inflation, de l'instabilité du taux de change, etc. On ne dit pas à l'opinion combien coûte la guerre. La situation économique de notre pays doit subir des secousses", a-t-il déclaré en tant qu'invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, Il a dit vrai.
Seulement voilà : cet effort de guerre, couvert du sceau du secret, est en train d'hypothéquer sérieusement un grand nombre d'actions du Gouvernement, notamment dans l'enseignement, la santé, l'eau, l'électricité, la voirie etc.
Tous les spécialistes l'affirment avec conviction : on sait comment une guerre commence mais on ne sait pas comment elle se termine.
Partant de cette réalité, chacun doit se demander ce qu'il qu'adviendrait du second et dernier mandat de Félix Tshisekedi si la guerre ne se terminait pas au profit de Kinshasa au plus tard le 20 décembre 2028 ! Car plus la guerre va se poursuivre en 2025, en 2026, en 2027 et en 2028 - touchons du bois pour qu'il n'en soit pas le cas - plus le régime Udps/Usn aura de moins en moins de ressources pour financer des projets d'utilité publique sur toute l'étendue du territoire.
Du reste, l'effort de guerre, dans tous les pays du monde, a tendance à dégénérer en affairisme. Ceux qui le gèrent misent sur la poursuite des conflits pour continuer à se faire davantage de sous. Et dès lors qu'ils sont assurés d'être épargnés de tout débat sur la reddition des comptes au nom du secret d'Etat, ils sont (comme) peinards.
UN TEL BUDGET, ÇA VOLE TROP BAS !
Comme on peut bien s'en rendre compte, un budget - déjà irréalisable de USD 18 milliards - hypothéqué en plus par un effort de guerre non "déclarable" ni "débattable" et soumis par ailleurs à un exercice de reddition des comptes tout ce qu'il y a de fantaisiste, perd au bout du compte toute sa crédibilité.
Si l'objectif est juste d'atteindre en 2028 pour la consommation populaire le fameux cap de USD 86 milliards sur cinq ans, soit une moyenne de USD 17,2 milliards l'an, et cela concomitamment avec les non moins fameux 6 millions d'emplois, chacun est libre de s'en faire une idée.
Face aux besoins gigantesques (l'autre dirait gargantuesques) qui réclament de l'État priorité, un tel budget, ça vole trop bas pour être pris au sérieux...
En attendant, le devoir citoyen impose aux Congolais le suivi des plénières consacrées à la reddition des comptes de l'exercice 2024, à l'exception, bien entendu, du huis-clos consacré traditionnellement à l'effort de guerre...
Le 16 septembre 2025, si Dieu nous prête vie, nous y reviendrons.
Soit pour nous excuser de nous être trompés. Soit pour être excusés d'avoir prédit l'hécatombe.
Les discours tenus par les présidents de deux chambres du Parlement à l’occasion de la rentrée parlementaire de septembre 2024 continue d’alimenter les débats au sein du microcosme politique de la RDC. La dernière réaction en date est celle de l’Ambassadeur Atundu Liongo. Cet acteur politique fait observer que, d’une façon générale, l’opinion nationale n’a accordé ni attention particulière, ni crédit spécial aux propositions faites à cette occasion. Pour lui comme pour plusieurs analystes, la population congolaise ne considère nullement la construction d’un nouveau siège pour le Sénat et d’un hôpital pour les Députés comme une priorité ou une urgence, au regard de la situation infernale des déplacés de guerre dans les camps de refuge ou de la nécessité urgente de construire une prison répondant aux normes modernes après le drame de Makala.
REACTION DE L’AMBASSADEUR ATUNDU AUX DISCOURS DES PRESIDENTS DE L’ASSEMBLEE NATIONALE ET DU SENAT
D’une façon générale, l’opinion nationale n’a accordé ni attention particulière, ni crédit spécial aux propositions faites à cette occasion.
La population congolaise ne considère nullement la construction d’un nouveau siège pour le Sénat et d’un hôpital pour les Députés comme une priorité ou une urgence, au regard de la situation infernale des déplacés de guerre dans les camps de refuge ou de la nécessité urgente de construire une prison répondant aux normes modernes après le drame de Makala.
Concernant la proposition du Président de l’Assemblée Nationale pour résoudre la problématique des embouteillages, l’opinion nationale ne dispose d’aucune appréciation quant à sa faisabilité, son opportunité et son délai d’exécution ou, même, de cartographie des rivières pour apprécier la pertinence de cette proposition et partant, la considérer comme une solution urgente et viable à leurs problèmes quotidiens.
A ce propos, l’opinion congolaise note avec une certaine inquiétude qu’aucune allusion n’est faite au projet de train urbain ou d’autres moyens de transport de masse.
Aussitôt rentré de son séjour médical après son empoisonnement, le Ministre Constant Mutamba a poursuivi le processus des réformes de l’appareil judiciaire. Jugé malade par le Magistrat Suprême, le Patron de la Justice qui a reçu mission de lui administrer une thérapie, a reçu mercredi 18 septembre, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Au menu : les Etats Généraux de la Justice.
Les deux personnalités se sont convenues de la tenue de ces assises dès la fin du mois d’octobre prochain. A cette occasion le ministre de la Justice et garde des sceaux a révélé que les questions pertinentes devront y être traitées. Cette rencontre permet de dissiper le malentendu qui a élu domicile entre le ministre et le Conseil supérieur de la magistrature. Le communiqué publié à l’issue de cette rencontre vise également à rassurer l’opinion sur la franchise de collaboration entre les deux corps à savoir : d’un côté, le gouvernement et de l’autre côté, le CSM.
Constant Mutamba, en envisageant les états généraux de la magistrature, a franchi une étape cruciale dans son ambition de réformer le système judiciaire congolais. Le Conseil des ministres a eu à approuver la tenue de ce forum sur la justice. Il s’agit de diagnostiquer les maux qui rongent la justice congolaise en vue d’une thérapie qui passe par une démarche de transformation profonde du secteur judiciaire. Le thème retenu pour cet événement : « Pourquoi la justice congolaise est-elle qualifiée de malade ? Quelle thérapie face à cette maladie ? ».
Ces Etats Généraux se dérouleront en deux phases. La première consistera en une série de consultations populaires à travers les provinces, visant à impliquer les citoyens et les acteurs de terrain dans ce processus. La seconde phase sera dédiée aux travaux en sessions et aux commissions spécialisées, où seront discutées et élaborées les réformes à entreprendre.
Cette initiative marque un tournant important dans la volonté du gouvernement à assainir l’appareil judiciaire congolais en vue de lui rendre ses lettres de noblesse.
(Par Christopher Burke, Conseiller principal, WMC Africa)
La terre est un atout fondamental qui façonne les moyens de subsistance, les structures sociales et les opportunités économiques à travers l'Afrique. La gouvernance foncière est largement considérée comme une question sensible en raison du manque de transparence, de la corruption et de la faiblesse des cadres institutionnels. L'essor de la technologie a suscité de l'optimisme quant à son potentiel à transformer les systèmes de gouvernance foncière et à les rendre plus efficaces, transparents et inclusifs. Malgré les avantages potentiels des avancées technologiques, des obstacles importants subsistent en matière d'égalité en l'absence d'une gestion attentive. Assurer que la technologie serve à combler les écarts plutôt qu'à exacerber ces défis est essentiel pour parvenir à une gouvernance foncière équitable et durable à travers l'Afrique.
La technologie a déjà commencé à révolutionner la gouvernance foncière en Afrique de manière à pouvoir offrir des avantages profonds aux communautés marginalisées. Parmi les avantages les plus importants figure le renforcement de la sécurité foncière. Les outils numériques tels que les systèmes d'information géographique (SIG), les applications de cartographie sur mobile et les images satellitaires permettent des enregistrements fonciers plus précis et sécurisés. Cela est particulièrement important dans les zones rurales où les terres sont détenues sous des systèmes de tenure informels ou coutumiers qui manquent de documents officiels.
La grande majorité des systèmes de tenure coutumière sur le continent sont des arrangements oraux entre les personnes concernées et/ou des collections de documents comprenant des lettres, des testaments, des accords de vente et des reçus – parfois transmis de génération en génération. La plupart des systèmes statutaires, initialement établis pendant la période coloniale, sont sur support papier, avec certains documents critiques, y compris des cartes et des titres, datant de plus d'un siècle. Le stockage et la gestion de ces documents papiers varient, mais sont généralement médiocres.
La numérisation des systèmes nationaux de gestion foncière, comme c'est le cas au Rwanda et en Ouganda, a eu un effet considérable sur la sécurité foncière des terres précédemment enregistrées. Bien que dans de nombreux pays, ces initiatives ne soient qu'à leurs débuts, un nombre croissant de projets visent à enregistrer les terres coutumières à l'aide de divers systèmes numériques. L'utilisation de la technologie pour créer des registres de propriété sécurisés et infalsifiables peut offrir aux groupes vulnérables, notamment les petits exploitants agricoles et les peuples autochtones, une opportunité de protéger leurs droits fonciers contre la fraude et les accaparements de terres.
La transparence et la responsabilité sont considérablement renforcées par les registres fonciers numériques et les systèmes d'information foncière en ligne. Ces plateformes offrent un accès public aux registres fonciers, réduisant ainsi les possibilités de corruption et de manipulation par les élites locales et les représentants du gouvernement. La blockchain et d'autres systèmes modernes offrent des solutions en créant des registres immuables et décentralisés des transactions foncières, garantissant ainsi que les transactions sont justes et transparentes. Cela peut bénéficier à tous les propriétaires fonciers, en particulier ceux issus de milieux marginalisés, désavantagés par des systèmes opaques.
Un autre avantage potentiel de la technologie dans la gouvernance foncière est la reconnaissance croissante des droits fonciers coutumiers et communautaires. Les systèmes de tenure foncière coutumière restent la forme dominante de possession des terres dans la majeure partie de l'Afrique. Les plateformes mobiles, les outils de cartographie participative et les drones à faible coût offrent des moyens innovants pour que les communautés documentent et formalisent l'utilisation et la propriété des terres coutumières. La technologie peut contribuer à garantir que les droits souvent négligés sont reconnus dans des cadres juridiques formels qui peuvent protéger les communautés contre les menaces extérieures telles que la spéculation foncière et les acquisitions de terres à grande échelle.
L'avancement de l'égalité des sexes à travers l'utilisation de la technologie dans la gouvernance foncière présente des avantages potentiels considérables. Dans de nombreuses sociétés africaines, les femmes sont confrontées à des obstacles structurels à la propriété foncière en raison de pratiques culturelles discriminatoires et de cadres juridiques. Les outils numériques peuvent offrir aux femmes un accès plus facile à des titres fonciers sécurisés, leur permettant de revendiquer des droits fonciers et de participer plus efficacement aux marchés fonciers. Cela peut conduire à un renforcement de l'autonomisation économique et à une amélioration du statut social des femmes, notamment dans les zones rurales.
Malgré ces implications positives, l'introduction de la technologie dans la gouvernance foncière pose de sérieux défis en matière d'équité, en particulier si la mise en œuvre de ces outils n'est pas inclusive et adaptée au contexte. L'une des préoccupations les plus pressantes est le risque d'un accès inégal à la technologie. Bien que les systèmes fonciers numériques promettent plus de transparence et de sécurité, ils peuvent également exacerber les inégalités si seulement certains segments de la population ont accès aux outils et aux connaissances nécessaires. Dans les zones rurales, où la connectivité Internet, l'alphabétisation numérique et les ressources financières sont souvent limitées, les petits exploitants agricoles et les groupes vulnérables peuvent avoir du mal à naviguer dans ces systèmes. Cela peut creuser les divisions existantes, permettant aux individus riches ou politiquement connectés de dominer les transactions foncières, laissant ainsi les communautés plus pauvres à l'écart.
Les zones privées de l'infrastructure nécessaire pour faciliter les systèmes fonciers numériques – que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou politiques – peuvent être encore plus marginalisées. Les régions sans accès fiable à Internet, sans électricité ou sans programmes d'alphabétisation numérique risquent d'être laissées pour compte en matière de développement. Cela peut avoir des implications plus larges, car ces zones n'attirent pas les investissements nécessaires au développement local, les investisseurs étant plus susceptibles de s'engager dans des régions disposant de systèmes de gouvernance foncière sûrs et accessibles. Une telle exclusion technologique peut perpétuer des cycles de pauvreté et d'inégalités, élargissant davantage l'écart entre les régions développées et sous-développées.
La marchandisation et la commercialisation des terres par le biais de systèmes numériques peuvent menacer les droits fonciers coutumiers et les structures de propriété communautaire. La formalisation des terres à travers des registres numériques introduit souvent les terres dans des cadres basés sur le marché, ce qui peut entraîner de la spéculation foncière et une concentration des terres entre les mains de quelques-uns. Sans mesures de protection pour préserver les systèmes de tenure collective, la technologie pourrait être utilisée pour déposséder les propriétaires terriens traditionnels, forçant les communautés à vendre leurs terres ou à les perdre au profit d'acteurs plus puissants. Ce risque est particulièrement élevé dans les régions où les lois coutumières et les systèmes juridiques formels n'ont pas été efficacement harmonisés.
Des défis se posent également en matière de centralisation du pouvoir et de contrôle des systèmes de gouvernance foncière numériques. Si ces systèmes sont contrôlés par des ministères gouvernementaux ou de grandes entreprises sans une participation adéquate des communautés locales, ils peuvent renforcer les déséquilibres de pouvoir existants. La création et la gestion des registres fonciers numériques, en particulier par des technologies telles que la blockchain ou l'intelligence artificielle (IA), peuvent placer le contrôle de la gouvernance foncière entre les mains de quelques acteurs centralisés, sapant ainsi l'autonomie des communautés locales et leur capacité à gérer leurs propres terres.
L'introduction de la technologie dans les systèmes de gouvernance foncière néglige souvent les besoins en renforcement des capacités des institutions et des communautés locales. Sans formation, éducation et soutien adéquats, de nombreux administrateurs locaux et utilisateurs de terres risquent d'avoir des difficultés à interagir efficacement avec les nouveaux systèmes numériques, limitant ainsi leur capacité à tirer profit de ces avancées. Les communautés rurales, les femmes et les peuples autochtones peuvent être encore plus marginalisés s'ils ne sont pas dotés des compétences et des ressources nécessaires pour naviguer dans ces systèmes.
Pour relever ces défis et garantir que la technologie serve d'outil d'équité dans la gouvernance foncière à travers l'Afrique, plusieurs mesures peuvent être prises. Il est essentiel de promouvoir l'inclusivité dans le développement technologique en veillant à ce que les besoins et les voix des communautés marginalisées soient pris en compte dès le départ. Cela nécessite une participation active des communautés dans la conception et la mise en œuvre des systèmes fonciers numériques. Les outils de cartographie participative peuvent être utilisés pour permettre aux communautés de documenter leurs propres limites de terres et schémas d'utilisation, leur donnant ainsi un rôle dans le processus de gouvernance.
Le renforcement des capacités et l'éducation doivent être prioritaires pour que tous les utilisateurs de terres puissent interagir efficacement avec les systèmes numériques. Des programmes de formation pour les administrateurs locaux, un soutien juridique pour les communautés rurales et des campagnes de sensibilisation à la littératie numérique pour les femmes et les groupes marginalisés contribueront à égaliser les chances, permettant ainsi un accès plus équitable aux technologies de gouvernance foncière.
Les gouvernements et les partenaires de développement doivent reconnaître et protéger les droits fonciers coutumiers au sein des cadres formels de gouvernance foncière. Cela nécessite d'harmoniser les systèmes de tenure foncière traditionnelle avec les outils numériques afin de s'assurer que la formalisation des terres ne conduise pas à la dépossession ou à la concentration des terres. Des politiques doivent être mises en place pour sauvegarder les terres communautaires et les protéger contre les pressions du marché.
Il est urgent de mettre en place des structures de gouvernance transparentes et responsables pour superviser la mise en œuvre des systèmes fonciers numériques. La technologie blockchain, les plateformes de données ouvertes et les mécanismes de surveillance par la société civile peuvent contribuer à garantir que les transactions foncières restent équitables et transparentes, réduisant ainsi le risque de corruption et de manipulation par les élites puissantes.
La technologie a le potentiel de transformer la gouvernance foncière en Afrique, offrant une plus grande transparence, sécurité et équité. Sans une attention particulière à l'inclusivité, au renforcement des capacités et à la protection des droits fonciers coutumiers, ces technologies peuvent aggraver les inégalités existantes. Des approches participatives et sensibles au contexte sont nécessaires pour exploiter le pouvoir de la technologie et créer des systèmes de gouvernance foncière plus équitables, profitant à tous. Les régions qui manquent d'infrastructures pour soutenir les systèmes fonciers numériques doivent être prioritaires afin qu'aucune région ne soit laissée pour compte dans la quête d'une gouvernance foncière équitable et d'un développement durable à travers le continent.
Christopher Burke est conseiller principal chez WMC Africa, une agence de communication et de conseil située à Kampala, en Ouganda. Fort de près de 30 ans d'expérience, il a travaillé largement sur des questions de développement social, politique et économique, avec un accent particulier sur la gouvernance foncière, l'agriculture, l'environnement, la médiation des conflits et la consolidation de la paix en Asie et en Afrique.
La ville de Goma se prépare à accueillir un projet ambitieux dans le secteur pétrolier. Ce mercredi 18 septembre 2024 , le ministre des Hydrocarbures, Molendo Sakombi, a lancé les travaux de construction d’un terminal moderne de stockage et de logistique pétrolière, connu sous le nom de Kivu Pétrole Stockage-Log (KPS-LOG).
Ce projet devrait voir le jour d’ici 16 mois.Le terminal, qui représente un investissement significatif, vise à renforcer les capacités de stockage de produits pétroliers dans la région, tout en améliorant la sécurité énergétique.
Selon le ministre national des hydrocarbures Sakombi, cette infrastructure répondra à une demande croissante et facilitera l’approvisionnement des marchés locaux et régionaux.
"La construction de KPS-LOG est également perçue comme un moteur de développement économique pour le Nord-Kivu. Elle devrait générer des emplois pour les habitants de Goma et stimuler les activités économiques locales. Nous espérons que ce projet contribuera à l’essor du secteur pétrolier, tout en garantissant un approvisionnement régulier et sécurisé" a-t-il déclaré
Il a souligné l’importance de la durabilité environnementale dans la réalisation de ce projet. Des mesures seront mises en place pour minimiser l'impact écologique et assurer la protection des ressources naturelles de la région.
"Le lancement de KPS-LOG marque une étape importante pour Goma et le secteur énergétique de la République Démocratique du Congo, promettant un avenir plus sûr et plus prospère pour la région" a-t-il indiqué
Signalons que les travaux avancent, les regards se tournent vers Goma, où le terminal KPS-LOG pourrait transformer le paysage pétrolier local dans les mois à venir. La population attend avec impatience les bénéfices économiques et sociaux qui découleront de cette initiative.
Le Xème Congrès ordinaire de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC), prévu du mardi 17 au jeudi 19 septembre au Centre Nganda, s’est ouvert sous le thème : «Renaissance, ensemble façonnons l'avenir de notre profession». Pendant trois jours, 200 congressistes venus de toutes les provinces de la République vont réfléchir sur les maux qui rongent la profession et d’en proposer une thérapie.
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, qui a ouvert ces travaux, a commencé par rappeler le rôle central des journalistes dans la construction de la démocratie et dans les efforts de développement avant de souligner que les journalistes étant le poumon de la démocratie et jouant aussi le rôle d'éclaireur, doivent avoir les textes rigoureux pour le changement de l'écosystème médiatique.
Les réflexions sur le rôle crucial dans l'encadrement de la population congolaise, avec le journaliste comme phare d’une société, sont attendues des journalistes et professionnels des médias, a indiqué Muyaya avant de poursuivre que ces derniers doivent s’engager, au cours du Xe Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo, à éclairer l'opinion et à bâtir une image positive de la RDC.
« La tenue de ce congrès, au-delà des objectifs que vous vous êtes assignés notamment à travers l’atelier préparatoire que vous aviez organisé, devrait vous permettre aussi de vous interroger sur le rôle crucial de votre profession dans l’encadrement de notre population », a-t-il déclaré.
Et de conseiller aux participants au sujet des élections attendues à la fin desdits : « J’aimerais d’abord vous dire que c’est l’Union qui doit gagner. Et il y a lieu d’aborder cet exercice dans la sérénité et la transcendance qui vous ont caractérisé depuis les travaux préparatoires jusqu’à ce jour. Vous êtes le poumon de la démocratie. Votre attitude dans la manière d’aborder cette échéance doit être le reflet de ce que vous exigez aux acteurs politiques. Personne ne sera perdant au bout de cet exercice. Car chacun d’entre vous a sa place et son rôle à jouer dans la refondation et dans l’exercice de notre métier ».
Appelant les professionnels des médias à plus de responsabilité, le ministre de la communication a poursuivi : " Lors des échanges en marge du lancement des travaux préparatoires de ce congrès, je vous avais recommandé tout en respectant votre liberté et votre indépendance, l'unité, l'inclusivité, la convivialité et la rigueur dans tout ce qui sera fait. Sans vouloir revenir ni m’immiscer dans vos affaires, je vous suggère de prendre en compte les faiblesses constatées présentement et par le passé dans l’organisation et le fonctionnement de l’Union afin d’en tirer les leçons et de les corriger définitivement aujourd’hui. Cela garantirait des lendemains meilleurs pour ce corps de métiers appelé à retrouver ses lettres de noblesse en jouant véritablement son rôle de 4ème pouvoir au sein de notre société ".
L’ordre du jour du congrès prévoit également l'amendement et adoption des textes statutaires et réglementaires de l’UNPC et l'élection des animateurs de tous les organes de l’UNPC mais aussi l'installation du comité directeur de cette structure d’autorégulation des professionnels des médias.
Profitant de cette occasion, Patrick Muyaya a appelé les congressistes à travailler dans le sens de redonner le poids qu’il faut à la carte professionnelle issue de l'UNPC. Et de plaider: "De ce Congrès que vous avez bien voulu baptisé Congrès de la renaissance, nous devons faire renaître la profession dans son âme. Vous devez, à travers ses organes notamment la Commission de la Carte, redonner le poids qu’il faut à cette Carte professionnelle ; et à travers la Commission de Discipline, être vous-mêmes les juges de vos dérapages. En le faisant, nous pouvons faire un front commun contre la désinformation, contre le Congo Bashing, un front commun contre les antivaleurs ».