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Congo Airways : le Gouvernement Suminwa face à l’impératif de relancer les activités avant septembre 2024 !

Au niveau de Congo Airways, depuis quelques temps, tous les signaux sont au rouge. Cette compagnie nationale a complètement perdu sa flotte d’il y a quelques années.

La clientèle éprouve des difficultés énormes pour voyager convenablement, à travers l’étendue du territoire national.  Congo Aiways exploite, actuellement, un seul aéronef en leasing dont le contrat expire le 21 juillet 2024. Jean-Pierre Bemba, Ministre des Transports et Voies de Communication, a alerté sur cette situation, lors de la troisième réunion du Conseil des Ministres du vendredi 28 juin 2024, présidée à la Cité de l’Union africaine par le Chef de l’Etat. Il a invité le Gouvernement, que dirige la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à prendre des dispositions idoines, dans les plus brefs délais, pour sauver l’unique compagnie d’aviation dont dispose la RD. Congo.

 

« Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a fait le point au Conseil de l’urgence et la nécessité pour le Gouvernement de financer la mise en œuvre Plan d’urgence de relance des activités de Congo Airways, conformément à l’instruction du Président de la République prise lors de la 111ème réunion du Conseil du Ministre tenue le 15 septembre 2023. En effet, les fonds nécessaires prévus pour permettre à cette compagnie nationale de renforcer sa capacité opérationnelle n’ayant pas été libérés jusqu’à ce jour, Congo Airways n’exploite qu’un seul aéronef en leasing et dont le contrat expire le 21 juillet 2024. Bien plus, elle court le risque de voir tomber son Certificat de transporteur aérien et son agrément IATA si, au 16 septembre prochain, elle ne dispose pas d’un avion opérationnel immatriculé en République Démocratique du Congo. Complétant le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, le Ministre du Portefeuille a soutenu que la perte de cette accréditation pourra miner la rentabilité de Congo Airways qui présente des ratios indiquant qu’elle est capable de faire face à la concurrence et maintenir sa part de marché dans ce secteur. Des mesures urgentes relatives notamment au déboursement de fonds nécessaires et à la gestion de contentieux et dettes ont été préconisées.

Le Conseil a pris acte de ce Rapport », a renseigné le Ministre Patrick Muyaya, en sa qualité de Porte-parole du Gouvernement, dans le compte rendu du Conseil des Ministres.

La Pros.

COMPTE RENDU DE LA TROISIEME REUNION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES

Vendredi 28 juin 2024

Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la troisième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 28 juin 2024.

Trois (03) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir : 

Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; 

  1. Points d’information ;
  2. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres.

I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE 

La communication du Président de la République, Chef de l’Etat, a porté essentiellement sur cinq (05) points, à savoir :

1. De sa visite à N’Djamena au Tchad

Le Président de la République est revenu sur sa visite d’amitié et de travail effectuée, à l’invitation de son homologue tchadien, le Président MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO, à N’Djamena au Tchad du 24 au 25 juin 2024.

Cette visite s’inscrivait dans le cadre de l’achèvement de la mission de facilitation lui confiée par ses pairs à l’issue du deuxième Sommet extraordinaire de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur la situation politique du Tchad.

A cette occasion, il a reçu la décoration lui décernée par son homologue tchadien, signe de l’amitié et de la coopération entre nos deux nations et témoignage des efforts communs pour la paix et la stabilité en Afrique centrale.

Lors de leurs différents entretiens, ils ont souligné la nécessité de tenir dans les meilleurs délais la Grande Commission Mixte à Kinshasa afin de revisiter le cadre juridique de notre coopération bilatérale.

Concernant les échanges économiques et commerciaux, il a été évoqué la nécessité de redynamiser ces échanges afin de stimuler la croissance et le développement durable.

Abordant la situation sécuritaire dans la sous-région, de vives préoccupations ont été exprimées face à la multiplication des conflits armés. Le Président MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO a exprimé ses profondes préoccupations face à la situation sécuritaire de l’Est de notre pays. Ils ont, ensemble, appelé la Communauté internationale à intensifier son soutien pour faire face à la crise sécuritaire et humanitaire qui continue à occasionner de milliers de victimes.

En marge de cette visite, la République Démocratique du Congo et le Tchad ont signé trois Accords, il s’agit de :

  • l’Accord-cadre de coopération globale, qui a été signé mais pas parafé afin de permettre aux deux parties de s'accorder sur les termes de l'accord. Initialement, un accord de coopération globale avait été signé entre le Zaïre et le Tchad en 1984 ;
  • l’Accord d'exemption de visa réciproque pour les citoyens de chaque pays détenteurs d’un passeport valide pour une durée de 90 jours.
  • l’Accord pour des consultations diplomatiques régulières.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie ainsi que la Direction Générale de Migration ont été instruits, chacun en ce qui le concerne, en veillant à tous les aspects du maintien de l’intégrité territoriale, de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre de ces Accords et pour lancer les préparatifs de la Grande Commission mixte. 

2. Des mesures d’encadrement pour la construction des rocades Sud-ouest et Sud-Est de la ville de Kinshasa

Rappelant le lancement des travaux de construction des rocades Sud-Ouest et Sud-Est de la Ville-province de Kinshasa, le samedi 22 juin 2024, le Président de la République a souligné que ces infrastructures ont pour vocation d’améliorer la fluidité de la circulation des personnes et des biens, de désengorger la capitale, de booster le tourisme et l’urbanisation des quartiers périphériques et d’améliorer le quotidien des populations riveraines. Ils  devront être exécutés dans un délai ne dépassant pas trois ans. 

Il s’agit d’un investissement important dont le Gouvernement a la responsabilité d’assurer la bonne exécution ainsi que l’appropriation et la protection par la population.  

Le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures, la Ministre d'État aux Affaires foncières, le Ministre de l'Urbanisme et Habitat, sous la Coordination de Madame la Première Ministre et en collaboration avec son cabinet, ont été invités à veiller scrupuleusement à la bonne mise en œuvre de ce projet dans le strict respect des normes urbanistiques et environnementales en vigueur, et ce, en phase avec le plan d’urbanisation de la Ville de Kinshasa. 

Une attention particulière devra être accordée à la juste indemnisation préalable des compatriotes qui feront l’objet d’expropriation pour cause d’utilité publique. Un rapport sur l’état d’avancement de ce projet, a – t – il insisté, doit être régulièrement présenté sur une base trimestrielle au Conseil des Ministres.

3. De la spoliation du patrimoine immobilier de l’Etat

Le Président de la République a été saisi du rapport d’investigations de l’Agence Nationale pour la Protection du Patrimoine Immobilier de l’Etat (AN-PPIE) sur les travaux de construction exécutés à l’intersection des avenues Kisangani, de la Justice, de la Libération (ex -24 novembre) et du Boulevard du 30 juin qui fait état d’une spoliation d’un espace public, propriété de l’Etat, avec la dégradation de la voirie urbaine, d’entraves à la mobilité des usagers et de risques sécuritaires dans une zone comprenant des services publics sensibles.

Face à cette situation, les services techniques du Ministère de l’Urbanisme et Habitat, après concertation avec le Ministère des Infrastructures et Travaux Publics et l’AN-PPIE, ont pris une décision de suspension de ces travaux.

En vue d’une solution durable et pour lutter efficacement contre les velléités de spoliations répétitives des immeubles de l’Etat, le Président de la République a chargé le Ministère des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministère de l’Urbanisme et Habitat, le Ministère des Affaires Foncières et l’Agence Nationale pour la Protection du Patrimoine Immobilier de l’Etat, d’envisager la mise en place d’un cadre formel de collaboration à cet effet. 

Ce cadre pourrait, selon le cas, s’élargir à d’autres Ministères, institutions ou services publics, à l’effet de garantir la cohésion de l’action publique sur les questions liées au patrimoine immobilier de l’Etat.

Par ailleurs, le Président de la République a saisi cette occasion pour annoncer la tenue prochaine, sous son patronage, des états généraux du patrimoine immobilier de l’Etat, tel que repris dans le Programme d’Actions du Gouvernement (Pilier 1, Objectif 1.1.1.1, Action 5). Ces assises permettront de poser les jalons de l’élaboration et de la mise en œuvre d’une véritable politique immobilière de l’Etat.

Madame la Première Ministre, en collaboration avec son Cabinet, a été encouragée à prendre les dispositions utiles quant à ce.

4. De la nécessité de poursuivre les efforts d’amélioration de notre système éducatif

L’éducation demeurant une des priorités du Gouvernement, le Président de la République encourage la consolidation et la pérennisation du dialogue social avec toutes les parties prenantes, en prévision de la rentrée scolaire et de la rentrée académique prochaines ; et ce, pour permettre l’accès de tous les élèves et étudiants à une éducation de qualité dans le respect de leurs calendriers respectifs.

En ce qui concerne l’enseignement primaire, il a insisté pour que les efforts consentis pour la gratuité se poursuivent afin d’améliorer la qualité et la gouvernance des établissements scolaires, en plus de l’accessibilité accrue d’élèves générée par ce programme. A cet effet, a-t-il instruit, toutes les infrastructures dont la construction est terminée dans le cadre du Programme PDL-145 T et autres doivent être livrées aux bénéficiaires sur toute l’étendue de la République.

Au sujet de la formation professionnelle, le Président de la République a martelé qu’elle requiert la mise en œuvre des stratégies appropriées pour produire la main-d’œuvre utile aux entrepreneurs et donner plus d’emplois aux congolais. 

Pour ce qui est de l’enseignement supérieur et universitaire, il a encouragé l’évaluation à mi-parcours du système LMD qui est appliqué dans notre système académique, dans un dialogue constructif pour garantir sa mise en œuvre réussie.

Ainsi, le Gouvernement a été chargé de consentir plus d’efforts pour la modernisation des infrastructures scolaires, académiques et de formation professionnelle, afin de doter nos établissements des cadres de qualité qui nous permettent d’investir efficacement dans les ressources humaines. La Première Ministre et tous les Ministres sectoriels concernés sont appelés à s’assurer, avec toutes les parties prenantes, d’une bonne rentrée scolaire et académique non perturbée.

4. De la problématique de la rationalisation du système de rémunération des agents et fonctionnaires de l’Etat

La politique de rémunération des agents de l’Etat, déstructurée depuis plusieurs décennies, par des pratiques qui s’éloignent des principes légaux et règlementaires régissant la rémunération des agents publics de l’Etat, entrainant beaucoup d’injustices devenues profondes et inacceptables préoccupe le Président de la République.

En effet, de graves disparités sont constatées entre les différentes Administrations selon que, dans certains services, les agents sont correctement rémunérés avec salaire et primes tandis que dans d’autres, les primes sont soit inexistantes ou dérisoires. D’autres agents encore n’ont carrément aucune rémunération, communément appelés « Agents NP » (Non Payés).

Ces mêmes inégalités et disparités sont également constatées entre les services centraux à Kinshasa et ceux déconcentrés en Provinces et dans les Entités territoriales décentralisées.

Cette situation, aussi amplifiée par l’existence des grilles barémiques et taux des primes fixés de façon floue et arbitraire par certains gestionnaires publics, impacte négativement la bonne gestion des ressources humaines de l’Etat, empêche la mobilité géographique et interministérielle des fonctionnaires, et fragilise la cohésion sociale au sein de notre appareil administratif.

Pour mettre fin à ce système, qui constitue le germe de bien des frustrations sociales, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique a été chargé d’engager, sous la supervision de Madame la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, et en collaboration avec le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances, des travaux devant aboutir à la mise sur pied, dans un délai raisonnable, d’une nouvelle politique salariale plus juste, équitable, rationnelle et soutenable de tous les agents publics de l’Etat.

Intervention de la Première Ministre :

Dans la suite de la communication du Président de la République, Chef de l’Etat, la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement a fait la restitution de la mission qu’elle a effectuée du mardi 25 au jeudi 27 juin 2024 dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu.

Une mission qui s’inscrit dans une double perspective, à savoir : présider la fin de la première phase du processus de désengagement de la MONUSCO et apporter l’assistance à nos compatriotes victimes des catastrophes naturelles, des incendies ainsi que des personnes déplacées. 

À Bukavu, elle a saisi l’occasion de son séjour pour s’adresser à la population à la place de l’indépendance sur le sens de sa visite et les grandes priorités de son action. Après, elle s’est rendue au quartier Nyamugo pour visiter les compatriotes qui ont été touchés par un incendie.

À l’étape de Goma, elle a eu l’occasion d’échanger avec les autorités militaires sur la situation générale de la province. Elle a réuni aussi la communauté humanitaire pour faire le point sur la situation humanitaire afin d’avoir une vue globale de l’étendue des besoins et des solutions à y apporter.

Spécifiquement, la Première Ministre a salué la bravoure de nos vaillants militaires sur les différents fronts ainsi que les volontaires pour la défense de la patrie. Elle a rassuré que la situation est suivie de très près.

À la 8ème CEPAC, au camp des déplacés de Mugunga, la Première Ministre a tenu à se rendre personnellement compte des conditions difficiles dans lesquelles ils vivent et leur apporter un message du Président de la République tout en réitérant la détermination du Gouvernement à mettre fin à cette situation. 

À l’hôpital militaire de Katindo, la Première Ministre a apporté sa solidarité à nos vaillants militaires blessés et s’est engagée à suivre de près leur prise en charge médicale. Elle a clôturé sa tournée au cimetière du GENOCOST pour rendre hommages aux compatriotes tués par un bombardement rwandais au camp des déplacés de Mugunga.

II. POINTS D’INFORMATION

II.1. Etat et administration du territoire

 Le Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a présenté les faits saillants du rapport sur l’état et l’administration du territoire national.

Au cours de la semaine qui s’achève, l’état d’esprit de la population a été marqué notamment par :  

Les réactions et commentaires en sens divers de la population concernant la question de la désignation de Porte-parole de l'Opposition politique, particulièrement entre les leaders des partis siégeant à l'Assemblée Nationale et ceux se présentant sous le label de l'Opposition dite « extra-parlementaire » ;

Les commentaires globalement positifs consécutifs à la décoration du Président de la République, Chef de l'Etat Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, à la dignité de Grand-Croix dans l'Ordre National de la République du Tchad, pour son accompagnement au processus de transition dans ce pays ;

L'accueil favorable de l'opinion consécutive à la cérémonie de la fermeture du Bureau de la MONUSCO le mardi 25 juin 2024 à Bukavu, dans le cadre du processus de désengagement ;

Les attentes des déplacés de guerre de la province du Nord-Kivu, formulée à l'attention de la Première Ministre de voir son Gouvernement s'occuper de leur situation humanitaire ;

Le calme enregistré, en début de semaine, relatif aux nouvelles provenant de toutes les lignes de front dans la province du Nord-Kivu, où les militaires FARDC et alliés se sont bien comportés, non seulement en repoussant les offensives du RDF/M23, mais aussi en récupérant certaines entités jadis sous contrôle de l'ennemi ;

La poursuite des tractations pour la composition du Bureau Définitif de la Chambre Haute du Parlement qu'est le Sénat.

Sur un autre volet, le Vice-ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a évoqué la tenue des cérémonies de remise-reprise dans les différents Exécutifs Provinciaux entre les Gouverneurs et Vice-gouverneurs sortants et ceux nouvellement élus puis investis par Ordonnance Présidentielle. 

En ce qui concerne le processus du désengagement de la MONUSCO, il a indiqué qu’avec quelques membres du Gouvernement, il a accompagné la Première Ministre à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, le mardi 25 juin 2024, à la cérémonie solennelle de la fermeture du Bureau de la MONUSCO dans cette province, conformément au calendrier arrêté à ce sujet pour la première phase. 

La MONUSCO a remis des véhicules et quelques fournitures de Bureau à l'Etat congolais, en remerciant les Nations-Unies et les Etats fournisseurs de troupes dans cette opération de maintien de la paix.

Dans la même perspective, au regard des engagements pris par le

Gouvernement de la République, il y a lieu de rappeler à l'attention du Conseil qu'un contingent de 450 policiers de la Légion Nationale d'Intervention (LNI) est arrivé le jour de la cérémonie pour être déployé dans le cadre de la relève des Forces de la MONUSCO dans la province du Sud-Kivu aux fins d'assurer la protection de nos populations.

A cela, il a informé le Conseil de la signature, en qualité de Ministre ayant l’Intérieur et Sécurité dans ses attributions, d'un Rapport conjoint entre le Gouvernement de la République et la MONUSCO, qui sera présenté au Conseil de Sécurité des Nations-Unies, le 02 juillet 2024 à New-York.

Face au banditisme et à la criminalité déplorés dans certaines villes du pays dont Kinshasa dans quelques quartiers, la nécessité d’une évaluation de l’opération « Panthère Noire », en appui aux Unités Territoriales, a été motivée pour la rendre plus efficace.  

Il a poursuivi son intervention par la présentation de la situation des sinistres et catastrophes avant de chuter sur la situation aux frontières tout en rassurant de l’attention du Gouvernement sur ces dossiers, et le Conseil en a pris acte. 

II.2. Situation sécuritaire

En complément au rapport du Vice-Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a passé en revue la situation sécuritaire qui demeure calme sur l’ensemble du pays, excepté dans quelques zones de la partie Est où nos Forces Armées de la République Démocratique du Congo font preuve de bravoure, de vigilance et sont déterminées à rétablir la paix et la sécurité et ainsi à restaurer l’autorité de l’Etat. 

Autant les opérations de contre-offensive pour la défense du territoire national par nos forces de défense et de sécurité se poursuivent face à l’armée rwandaise et ses supplétifs terroristes M23 dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo au Nord-Kivu, autant se renforce la traque des terroristes ADF/MTM qui s’illustrent par des incursions causant la mort des paisibles citoyens dans les territoires de Beni, Lubero au Nord-Kivu ainsi que Mambasa et Irumu.

Le Conseil a pris acte de ce rapport.

II.3. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services

Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a passé en revue les développements de la conjoncture économique du pays et les perspectives. 

L'économie congolaise devrait demeurer résiliente au plan de la croissance, sous l'impulsion des industries extractives. Cette situation est reflétée par la consolidation de la confiance des chefs d'entreprises quant à l'évolution de la conjoncture économique à court terme.

Sur le marché des biens et services, un ralentissement de l'inflation est attendu en 2024, comparativement à l'année précédente. Après deux semaines de hausses consécutives, l'inflation a ralenti. Le taux d'inflation hebdomadaire s'est établi à 0,2% au cours de la troisième semaine de juin 2024 contre 0,5% une semaine plus tôt.

Sur le marché des changes, le taux de change est resté globalement stable durant la semaine sous revue, attesté par de faibles variations hebdomadaires de 0,11% et 0,19% à l'indicatif et au parallèle. Au 21 juin 2024, les cours se sont établis à 2.837,35 CDF le dollar américain à l'indicatif et 2.857,82 CDF au parallèle.

Prenant en compte les facteurs de risques internes tels que les conséquences de l'inflation importée sur l'économie nationale et la persistance de la guerre dans la partie Est du pays, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo maintient le resserrement de la politique monétaire. 

Elle a recommandé le respect des engagements pris dans le cadre du Pacte de stabilité de promouvoir un climat favorable à la croissance économique, le suivi rapproché de la liquidité bancaire, le lissage des dépenses publiques, l’émission des titres de la dette publique en monnaie nationale uniquement, le renforcement des mesures de soutien au secteur agricole face aux effets du changement climatique, l’amélioration des infrastructures de base, essentiellement les routes de desserte agricole pour soutenir la diversification et promouvoir l'import-substitution.

Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.  

II.4. Mise en œuvre du Plan d’urgence de relance de Congo Airways

Le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a fait le point au Conseil de l’urgence et la nécessité pour le Gouvernement de financer la mise en œuvre Plan d’urgence de relance des activités de Congo Airways, conformément à l’instruction du Président de la République prise lors de la 111ème réunion du Conseil du Ministre tenue le 15 septembre 2023.

En effet, les fonds nécessaires prévus pour permettre à cette compagnie nationale de renforcer sa capacité opérationnelle n’ayant pas été libérés jusqu’à ce jour, Congo Airways n’exploite qu’un seul aéronef en leasing et dont le contrat expire le 21 juillet 2024. 

Bien plus, elle court le risque de voir tomber son Certificat de transporteur aérien et son agrément IATA si, au 16 septembre prochain, elle ne dispose pas d’un avion opérationnel immatriculé en République Démocratique du Congo.

Complétant le Vice-Premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, le Ministre du Portefeuille a soutenu que la perte de cette accréditation pourra miner la rentabilité de Congo Airways qui présente des ratios indiquant qu’elle est capable de faire face à la concurrence et maintenir sa part de marché dans ce secteur. 

Des mesures urgentes relatives notamment au déboursement de fonds nécessaires et à la gestion de contentieux et dettes ont été préconisées.

Le Conseil a pris acte de ce Rapport.

II.5. Réaménagement des horaires de service au sein de l’Administration publique

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public a fait le point du processus de réaménagement des horaires de service au sein de l’Administration publique tel que décidé par Décret du Premier Ministre du 17 février 2024.  

Considérant la nécessité de réajuster certaines dispositions liées notamment aux heures du début et de fin de service, et au temps de pause, et prenant en compte les différentes préoccupations soulevées par les agents et fonctionnaires de l’Etat ainsi que les résultats des concertations avec le banc syndical, il a proposé, dans le but de préserver la paix sociale et le bon fonctionnement des services publics, des horaires de service réaménagés suivant certains principes fondamentaux de ponctualité, de productivité, et d’équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale. Ces éléments de rectifications seront portés très prochainement par un Décret de la Première Ministre. 

Tenant compte du fait que ces nouvelles dispositions ont une incidence directe sur l’organisation et le fonctionnement actuel des services, l’entrée en vigueur de ces nouvelles mesures, pourtant initialement annoncée au 1ère juillet 2024, est différée au 1ère août 2024, afin de permettre que des dispositions idoines soient prises pour faciliter une meilleure circulation d’information auprès de tous les cadres et agents de l’Administration Publique en activité sur l’ensemble du territoire national, ainsi qu’aux usagers des services publics. En attendant, les anciens horaires devront rester d’application.

le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service Public prendra, dans les meilleurs délais, une note de service afin de définir les modalités pratiques d’application de ce réaménagement des horaires. Moyennant certaines observations, le Conseil a pris acte de cette note d’information. 

II.6. Finalisation de la feuille de route d’accélération des ODD

Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement a expliqué au conseil comment son Ministère, à travers l'Observatoire Congolais du Développement Durable, a conduit les travaux de formulation de la feuille de route d'accélération des Objectifs de Développement Durable.

Il a indiqué que cette feuille de route constitue une réponse et un engagement du Gouvernement pour une mise en œuvre efficace des Objectifs de Développement Durable. Son objectif principal est de disposer des interventions spécifiques à fort effet d'entrainement pour lever de manière efficace et durable les goulots qui freinent la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable dans notre pays. Plus spécifiquement, la feuille de route répond simultanément à la multiplicité des enjeux de l'Agenda 2030. 

Elle propose d'accélérer les trajectoires de progrès à partir des six axes, dont certaines mesures sont d'ores et déjà mises en œuvre, afin que la République Démocratique du Congo soit au rendez-vous des Objectifs de Développement Durable en 2030.

Parlant du Forum national sur les Objectifs de Développement Durable, le Vice-Premier Ministre a précisé que ces assises vont essentiellement se pencher sur l'examen, par les différentes parties prenantes, de la feuille de route susévoquée. Il permettra de promouvoir une forte appropriation nationale et une réflexion sur le mécanisme de financement ainsi que sur le suivi et évaluation.

Les travaux du Forum se dérouleront pendant trois (03) jours (du 21 au 23 août 2024), dont deux jours des travaux techniques regroupant les experts sectoriels, des Organisations de la Société Civile (OSC) et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF). 

A l'issue des travaux, la feuille de route devra être adoptée par les différentes parties prenantes et chaque entité ou organisation de mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable devra se positionner et prendre des engagements pour la réalisation des mesures et actions ambitieuses susceptibles d'accélérer leur mise en œuvre.

Le Conseil a pris acte de ce Rapport.

II.7. Fréquence d’évaluation de la 12ème Conférence Diplomatique et implémentation des recommandations

La Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération Internationale et Francophonie a présenté au Conseil la note relative à la fréquence d'évaluation de la 12ème Conférence Diplomatique et implémentation des recommandations. 

Au sujet de la fréquence, elle a rappelé l’importance de la tenue de ces assises pour un meilleur suivi et évaluation de la mise en œuvre des recommandations de différentes Conférences Diplomatiques. D’où, la recommandation de mise sur pied, par un Arrêté du Ministre des Affaires Étrangères, d'un Comité sous l'autorité et la supervision du Secrétaire Général aux Affaires Étrangères. 

28 mois après la tenue de la 12ème Conférence Diplomatique, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères a présenté l'implémentation des 52 recommandations de la manière suivante : 15 recommandations sont partiellement exécutées ; 30 recommandations demeurent encore non exécutées ; 7 recommandations ont été identifiées comme n'étant pas du ressort du Ministère des Affaires étrangères.

Elle a sollicité du Conseil la validation de sa proposition de ne pas tenir de Conférence Diplomatique en 2024, mais plutôt de concentrer ses efforts et son soutien sur les travaux du Comité de suivi et d'évaluation afin de s'assurer que les recommandations urgentes et celles ayant un délai court soient dûment prises en charge et résolues, y compris avec le concours des Ministères concernés et autres parties prenantes. 

Cela permettrait à la Conférence Diplomatique de 2025 d'éviter d'être entravée par des recommandations non résolues et non traitées, tout en permettant l'allocation urgente des fonds dans d'autres domaines du Ministère.  Le Conseil en a pris acte.

II.8. Promotion des voies navigables de desserte agricole

Le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural a présenté au Conseil le Projet d'Appui à la Promotion des Voies Navigables de Desserte Agricole (PAP-VNDA) en République Démocratique du Congo.

Ce dernier propose une planification des actions préalables et prioritaires à réaliser, à moindre coût et dans un bref délai, avant la fin du quinquennat déjà en cours, afin de réduire sensiblement l'insécurité alimentaire, de créer des milliers d'emplois et de richesses en milieu rural et d’amorcer durablement la transformation et l'industrialisation des productions agricoles, pastorales et halieutiques.

 Quatre (04) axes stratégiques ont été identifiés et leurs motivations respectives expliquées. Il s’agit de : 

  • L’exploitation prioritaire des voies navigables pour le désenclavement et l'interconnexion des bassins de production agricole et des territoires du pays. En effet, le mode de transport par voie d'eau intérieure est le mode de transport de masse le plus économique, le plus respectueux de l'environnement et qui présente une meilleure connectivité du pays car les voies navigables touchent 65% des 145 territoires de la RDC ;
  • la construction et l'exploitation des entrepôts portuaires de Desserte Agricole (EPDA) qui serviront de pôles de développement locaux autour desquels seront organisés les centres de traitement et de transformation primaire des productions, de commercialisation, de stockage, d'accès aux crédits agricoles, d'accès aux intrants agricoles etc. ;
  • le rachat localement des productions agricole, pastorale et halieutique auprès des populations rurales à structurer en entreprises familiales agricoles (EFA) ou en coopératives ou encore en Groupement d'intérêt économiques (GIE).
  • l'appui à la construction, en PPP, de 94 convois dont un par EPDA constitué d'un pousseur, de 4 barges à marchandises et 2 barges à passagers adaptés aux Voies Navigables de Desserte Agricole (VNDA) autrement dit aux voies navigables de 4ème catégorie.

Le Ministre du Développement Rural a brossé les principales réalisations attendues au terme de l'Appui à la Promotion des Voies Navigables de Desserte Agricole avec pour objectif de désenclaver les zones agricoles et d'obtenir les résultats rapidement.

Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.

II.9. Etat de lieux du projet de dégazage du golfe de Kabuno  

Le Ministre des Hydrocarbures a informé le Conseil fait le rapport relatif à l’état de lieux du projet de dégazage du golfe de Kabuno dans le Lac Kivu. Il a indiqué que la Phase Industrielle s'exécute avec l'installation de 3 Stations Industrielles. 

A ce jour, une première Station est installée et la réception provisoire a eu lieu le 12 septembre 2023, donnant ainsi espoir à nos populations du Nord-Kivu et du Sud-Kivu quant à la résolution définitive de la problématique d'explosion gazeuse dans le Golfe de Kabuno.

Après Huit mois de fonctionnement de la période de parfait achèvement de la Station Industrielle 1, deux problèmes majeurs se posent : (i) Décalage dans la mise à disposition du reste des fonds du projet sollicité depuis octobre 2023 pour la mise en œuvre des 2 Stations Industrielles 2 et 3 ; (ii) Dérive de la Station Pilote qui n'est plus qu'à 40 mètres d'une collision possible avec la Station Industrielle 1, en arrêt sur décision de l'Entrepreneur, pour réduire les risques.

Considérant d'une part, le caractère hautement sécuritaire que revêt ce projet pour la protection de notre population environnante du Golfe de Kabuno d'une éventuelle explosion gazeuse ; et d'autre part, les efforts du Gouvernement de la République à sécuriser et à rendre plus attractive la ville de Goma et ses environs, le Ministre des Hydrocarbures a appelé à la diligence du Gouvernement pour le déblocage de fonds nécessaires en faveur du BCECO ainsi que de la somme requise pour l'amarrage et l'entretien de la Station Pilote.

Cette action permettra de relancer les opérations de construction de deux Stations restantes et de lever définitivement cette menace qui pèse sur nos populations du Nord-Kivu et son écosystème.

Il a conclu son intervention en soulignant que la mise en œuvre complète de cette promesse ferme du Président de la République aux populations de Goma et ses environs réduira le risque d’explosion gazeuse et écartera la menace liée à la forte concentration de gaz carbonique dans les eaux profondes du Golfe de Kabuno dans le Lac Kivu. Cette réalisation traduit pour le Gouvernement les efforts visant à sécuriser et à rendre plus attractive cette partie du pays.

Le Conseil a pris acte de ce Rapport.

II.10. Dossier de la ZLECAf

Le Ministre du Commerce Extérieur a informé le Conseil des recommandations issues de la troisième retraite ministérielle et à la 14ème réunion du Conseil des Ministres de la ZLECAf, auxquelles il a pris part à Zanzibar du 14 au 25 juin 2024.  

En marge de ces assises, trois éléments sont ressortis de la rencontre entre le Ministre du Commerce Extérieur et le Secrétaire Général de la ZLECAf, Monsieur WANKELE MENE, à savoir :

  • La tenue prochaine en RDC du forum régional Afrique Centrale de al ZLECAf sur le secteur privé. Le Ministère du Commerce Extérieur et le Secrétariat Général de la ZLECAf vont entamer le processus de préparation de ce forum avec l'approbation du présent Conseil ;
  • La possibilité d'installer en RDC le bureau du Système Africain de Paiements et Règlements en monnaies locales pour la facilitation des transactions commerciales surtout pour les petites et moyennes entreprises ;
  • L'organisation de la prochaine réunion du Conseil des Ministres de la ZLECAf au mois d'octobre 2024 à Kinshasa si la RDC exprime dans le meilleur délai sa disponibilité. Il a sollicité donc l'autorisation du Conseil pour ce faire.

Avec son homologue ougandais, le Ministre du Commerce Extérieur a eu une séance de travail qui fait suite au mémorandum transmis à la RDC par la Synergie de la Société Civile Kasindi-Lubiriha, en Groupement Basongora, appuyée par la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) Locale, dénonçant la violation des règles internationales sur le transit douanier des marchandises par l'Ouganda.

En effet, il a été relevé que l'Ouganda soumettait les marchandises, notamment les poissons salés en transit pour la RDC, à des restrictions non nécessaires allant jusqu'à les retenir, à les décharger sur son territoire et à organiser leur vente sans consentement de l'opérateur économique, ce, en violation de l'article 1 alinéa 7 de l'annexe 1 de l'Accord sur la Facilitation des Echanges de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) portant sur la liberté de transit ainsi que d'autres instruments internationaux qui règlementent les échanges commerciaux entre Etats.

Son Homologue Ougandais, Francis MWEBESA, a regretté ces incidents et a promis de régler en urgence cette question, dès son retour à Kampala.

Considérant l’implication de la RDC dans les activités de la ZLECAf d'ici les mois à venir, il a informé le Gouvernement de l'organisation d'une série de réunions du Conseil Technique et du Secrétariat Exécutif d'ici la semaine prochaine, avant de solliciter auprès de la Première Ministre, la tenue de la nouvelle réunion de la Coordination du Comité National-ZLECAf.

Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.

II.11. Premier Forum Africain des Institutions des Cadres Nationaux de Certifications à Kinshasa

Le Ministre de la Formation Professionnelle a présenté au Conseil le rapport de la tenue du premier Forum Africain des Institutions des Cadres Nationaux de Certifications du 18 au 20 juin 2024 à Kinshasa. 

Ce Forum s’était fixé pour objectifs notamment : (i) d’appréhender et de réfléchir sur les expériences Africaines du développement, la réforme, la mise en œuvre et les impacts des CNC et politiques connexes ; (ii) de partager des informations actualisées sur les activités en cours et planifiées du projet ACQF-II, y compris des sessions de formation ; (iii) de dialoguer et de co-construire les grandes orientations de la feuille de route pour le lancement et l’opérationnalisation du Réseau Africain des Certifications ; et (iv)de valider la proposition de base pour le développement (en juillet 2024) des termes de référence du Réseau.

17 pays participants et quatre (4) organisations régionales y ont pris part et les participants ont adopté plusieurs recommandations. 

Toutes ces actions concourent au rayonnement du secteur de la Formation Professionnelle et Métiers (FPM), tel que prôné par le Chef de l'Etat, de faire de la Formation Professionnelle et Métiers, le levier par excellence pour l'émergence d'une Classe Sociale Moyenne et la formation d'une Main-d'œuvre Locale Qualifiée, facteur important pour la réduction du taux de chômage, dans la même foulée, celle de la pauvreté particulièrement chez les jeunes, en proie à toutes sortes des maux qui freinent leur épanouissement.

Le Conseil a pris acte de ce rapport.

III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES

Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de la deuxième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du 21 juin 2024.

Commencée à 14h36’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 18h37’.

Patrick MUYAYA KATEMBWE

Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement

 

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PDL-145 T : 96% de taux d’exécution au Centre de Santé Bakwa Mulumba, l’un des ouvrages construits par Caritas dans le Territoire de Lupatapata

Un joli établissement des soins, dénommé Centre de Santé Bakwa Mulumba, est sorti des terres à 24 Kms de la ville de Mbujimayi. Il est situé à Bakwa Mulumba, un village du Territoire de Lupatapata, en Province du Kasaï Oriental. C’est l’une des illustrations du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), mis en place par le Gouvernement que dirige le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Ce Centre de Santé est parmi les ouvrages que la Caritas Congo ASBL est en train de construire, sous la supervision du Bureau Central de Coordination (BCeCo) dans cette province. Les autres ouvrages sont l’Ecole Primaire Batumiki, l’EP Lupatapata et l’EP Lubundu.
Samedi 08 juin 2024, le Secrétaire Exécutif de la Caritas Congo ASBL, accompagné de deux de ses Collaborateurs, a visité ces chantiers pour se rendre personnellement compte de l’évolution des travaux, d’écouter les difficultés rencontrées et de booster le processus de finalisation optimale de ces ouvrages.

« A  ce niveau, nous avons un Centre de Santé Bakwa Mulumba et une Ecole Primaire (EP) Bakwa Iba distante de 400 mètres », a ajouté l’architecte.
A  la question de caritasdev.cd sur le taux d’exécution de cet ouvrage, l’Architecte Ben Kasongo Tshilolo, Délégué à Pied d’œuvre du BCeCo dans le Territoire de Lupatapata, a donné les précisions suivantes : « nous sommes à 96% pour le Centre de Santé Bakwa Mulumba ; à 94% pour EP Lupatapata ; à 88% pour EP Butumiki et à 75% pour l’Ecole Primaire Lubundu, qui est sur l’autre axe ».

Que faut-il encore pour que la population puisse bénéficier effectivement de ces ouvrages ? A cette question, le DPO du BCeCo a cité l’accélération des travaux : « Parce que les pourcentages du taux d’exécution déjà atteints prouvent qu’il y a une volonté. Il faut juste accélérer les travaux pour que les ouvrages soient réceptionnés ».

En effet, atteindre le Centre de Santé Bakwa Mulumba n’est pas une sinécure. L’état de route est très mauvaix, si bien que les 24 kms qui séparent Bakwa Mulumba de Mbujimayi ont été parcourus en deux heures, à bord d’un véhicule, pourtant 4x4. Engager un véhicule sur cette route, c’est le sacrifier et aller au-devant de beaucoup de pannes.

Du côté de la Caritas Congo ASBL, l’ingénieur Nicolas Katalayi a fait savoir les étapes déjà franchies : « Nous avons déjà procédé à la réception technique du Centre de Santé Bakwa Mulumba ; nous nous préparons à la réception provisoire, en travaillant sur les petites remarques nous formulées. C’est ainsi que nous avons déjà entreposé du matériel pour cela », a déclaré l’Ingénieur Nicolas Katalayi.
Parlant de l’EP Iba, l’Ir Nicolas Katalayi a confirmé que le taux d’exécution des travaux est à 75% : " Il reste la pose de la menuiserie métallique, le béton de sous-pavement, l’électivité et la plomberie et la fosse septique. »

L’EP Iba, tout comme les autres écoles primaires en construction compte six salles de classe, un bâtiment administratif, bureau du Directeur et, une salle polyvalente, et les installations hygiéniques (avec 4 box pour filles et 4 autres pour les garçons).

GMK/Caritasdev.cd

 

PDL-145 T : 96% de taux d’exécution au Centre de Santé Bakwa Mulumba, l’un des ouvrages construits par Caritas dans le Territoire de Lupatapata
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Développement Rural : Muhindo Nzangi communique sa politique au Gouverneur Mike Mokeni

 Le Ministre d'Etat, Ministre du Développement Rural, a reçu, ce mercredi 26 juin 2024, dans son cabinet de travail à Kinshasa, le nouveau gouverneur de la province du Bas-Uélé, Mike Mokeni. Au sortir de l’audience, le Chef de l'exécutif du Bas-Uélé, province issue du découpage de la Province Orientale, a indiqué « qu’il était question de présenter ses civilités au ministre d'Etat ayant le développement rural dans ses attributions, comprendre la vision du patron du développement rural afin de solutionner les problèmes vitaux qui préoccupent sa province dans le secteur du développement rural ».

C'est dans cette optique que Mike Mokeni a notamment parlé du problème de désenclavement du Bas-Uélé qui fournit l’essentielle des denrées alimentaires consommées par les provinces voisines et suggérer l'ouverture des routes de desserte agricole dont certaines ont été fermées depuis 30 à 40ans a en croire l'Autorité provinciale.

Au sujet des voies fluviales, l’hôte de marque du Ministre a déclaré qu'il est possible de rendre navigable l'affluent de la rivière Timbiri pour faciliter l'accès à Aketi et la localité portuaire de Bumba qui est proche du Bas-Uele dans la province voisine de Mongala. A ce sujet, Muhindo Nzangi s’est montré particulièrement attentif à cette préoccupation majeure pour l’intérêt des populations de ce coin du pays.

Il faut rappeler que le nouveau gouverneur du Bas-Uélé, est en séjour officiel à Kinshasa, capitale congolaise où il a participé avec ses collègues gouverneurs aux échanges sur la gestion des entités à l'occasion de leur notification par le Vice premier ministre, ministre de l'intérieur.

La Pros.

Développement Rural : Muhindo Nzangi communique sa politique au Gouverneur Mike Mokeni
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Corruption et lenteur dans le traitement des dossiers judiciaires , RDC : Constant Mutamba sonne la fin de la recréation !

Déterminé à remettre sur les rails la politique judiciaire en RDC, Constant Mutamba continue sur sa lancée. Après plusieurs mesures prises et injonctions données dès son entrée aux affaires, le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde de Sceau durcit le ton, cette fois-ci, contre les juges et magistrats de la République. Lors de son passage à la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete, il a interpellé les diseurs des Lois sur le désordre et l’indiscipline qui règnent en maître au sein de la Justice congolaise. Constatant la lenteur dans le traitement des dossiers judicaires, il les a exhortés à veiller sur le délai de prononcé de jugement pour ne pas ralentir le système et a, par ricochet, invité les membres du corps judiciaire à dénoncer tous les cas de corruption à travers un numéro du ministère de tutelle. 

Faisant le diagnostic de la maladie qui ronge le système judiciaire en RDC, Constant Mutamba évoque le désordre et l’indiscipline comme les causes majeures qui empêchent le pays de décoller. Selon lui, le redressement de la justice va arriver dans un laps de temps, seulement si les mesures nécessaires sont prises pour y remédier.

‘’Le jour où nous allons remettre de l’ordre et la discipline dans la justice, l’Etat va se relever en un jour. Ça ne prendra pas trois mois, vous verrez que les choses vont changer. Le Chef de l’Etat nous a fait confiance. Il nous a nommé pour une mission claire, c’est le redressement de l’appareil judiciaire, c’est la redéfinition de la politique judiciaire du gouvernement, pour qu’enfin, qu’il n’y ait plus des justiciables qui se plaignent de la distribution de notre justice’’, a déclaré le Ministre en charge de la Justice à haute et intelligible voix.  

Conscient de la lourde tâche lui attribuée par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi en le nommant ministre, le leader de la Dynamique  progressiste (Dypro) invite les responsables des Cours et Tribunaux à travailler en tout honnêteté, en dénonçant toute tentative de corruption de la part des magistrats, des avocats, voire des justiciables.

‘’Un magistrat qui voit un avocat ou un justiciable venir le corrompre, doit l’arrêter ! Avocats, justiciables, vous voyez un magistrat vous exiger de l’argent, dénoncez-le immédiatement, en saisissant soit le premier Président de la Cour de Cassation, soit le premier Président de la Cour d’appel, tout en réservant une copie à la cellule de lutte contre la corruption’’, a-t-il indiqué, tout en soulignant que celui qui sera attrapé la main dans le sac, sera puni sévèrement.

Par ailleurs, sur ordre du Président de la République, il a annoncé la mise en place incessamment d’un parquet financier, pour recenser des cas de détournements.

En outre, ce membre de l’exécutif central a insisté sur la ponctualité des magistrats en ce qui concerne la ténue des audiences. ‘’9 heures, c’est 9 heures’’, dit-il. Dans la foulée, il a invité les magistrats de ne pas prendre beaucoup de temps pour se prononcer sur une affaire, afin de ne pas céder à toute tentation de corruption. Quant aux avocats et justiciables, ils sont appelés à dénoncer en cas du dépassement du délai de prononcé. Avec toutes ces mesures, les congolais sont remplis d’espoir de voir une justice congolaise bien solide, et qui contribue à l’émergence du pays.

Nathan Mundele

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Médias : JED mobilise des journalistes pour la défense de la liberté de la presse en RDC

 L’heure est venue pour un nouvel exode. Ce jeudi 27 juin 2024, en effet, Journaliste en danger (JED) a formalisé une série de contrats de collaboration avec des journalistes pour renforcer son réseau d’alerte sur des cas d’atteintes à la liberté de la presse en RD. Congo. C’était au terme d’un séminaire de sensibilisation organisé, deux jours durant, à l’espace Cassiopée, dans la commune de la Gombe. Tchèque Bukasa, Patron du média en ligne Congo profond, Joël Cadet Ndanga ou encore Jino Rehema de Top Congo sont parmi les nouveaux correspondants qui, dans un élan de mobilisation, ont accepté de contribuer activement à la défense de la profession. Tshivis Tshivuadi, Secrétaire général de Journaliste en danger, a salué cet engagement et encouragé le réseau à travailler en toute sérénité.

Il a déploré, avec fermeté, ce qui parait, clairement, comme une sorte d’indifférence des dirigeants du pays par rapport à la situation du secteur des médias en RD. Congo. Il a appelé de ses vœux la mise en place des recommandations des états généraux organisés par le Ministre Patrick Muyaya Katembwe, il y a de cela deux ans, sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le SG Tshivis Tshivuadi a évoqué, en passant, le Congrès de l’Union nationale de la Presse du Congo (UNPC), qui peine à être convoqué par manque des moyens financiers conséquents. Et, pourtant, le Président Félix Tshisekedi, lui-même, avait affirmé son engagement, au moment des travaux des états généraux, à mettre du paquet pour la tenue effective de ce rendez-vous aux enjeux multiples.

Alerte au Président Tshisekedi

Dans son rapport du mois de novembre 2023, rendu public en marge de la Journée mondiale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, JED lance une alerte au Chef de l’Etat pour des mesures qui s’imposent.

« À l'occasion de la célébration, mardi 03 mai 2022, de la Journée mondiale de la liberté de la presse, Journaliste en Danger (JED) appelait une fois de plus, le gouvernement du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde à sortir de sa léthargie face à la détérioration croissante de la situation sécuritaire des journalistes et des médias et à accélérer la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la communication et des médias, tenus du 25 au 28 janvier 2022. La tenue de ces assises, présidée par le Chef de l'État congolais, avait suscité l'espoir d'une nouvelle ère pour le journalisme en RDC. A savoir, renforcer la protection des journalistes et améliorer leur cadre de travail, tout en consolidant la professionnalisation et la viabilité du secteur de la presse au Congo. Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s'étant engagé dans son discours de clôture de ces États généraux à « Accompagner la dépénalisation des délits de presse et à garantir l'indépendance des médias ». Trois mois après, aucune de ces 80 résolutions n'avait connu un début d'exécution, en dépit de la mise en place d'un Comité de suivi de ces états généraux présidé par le Ministre de la Communication. Les journalistes et les médias congolais restaient exposés aux diverses pressions et censures aux arrestations arbitraires et aux menaces directes et indirectes, particulièrement dans les provinces de l'Est du pays sous état de siège, à savoir le Nord-Kivu et l'lturi », peut-on lire, dans le rapport de Journaliste en danger.

G. Mfemfere

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Se joignant à Seth Kikuni et Claudel Lubaya , RDC : Alain Bolodjwa juge inopportune la nomination d’un Porte-parole de l’Opposition

 

En poursuite des consultations pour la mise en place d’un cadre de concertation des forces politiques et sociales lancées le 17 juin dernier, Seth Kikuni et Claudel Lubaya, des opposants farouches au régime actuel, ont reçu, hier mercredi 26 juin 2024, Alain Bolodjwa, président du parti politique Levons-nous et Bâtissons (LeBât). Les discussions entre ces trois personnalités ont tourné autour de la situation politique et sociale de la RDC, dont la controverse sur le choix du Porte-parole de l’Opposition.  Ces consultations ont pour principal objectif de favoriser un dialogue constructif et inclusif entre les différentes forces politiques afin de trouver des solutions durables aux problèmes qui affectent la nation.

Les participants, parmi lesquels figurent des personnalités éminentes telles qu’Alain Bolodjwa et Ados Ndombasi, ont apporté leurs expertises et leurs visions pour nourrir les débats et élaborer des propositions concrètes.

Au sortir de ces échanges, le leader de LeBât, a affirmé la disponibilité de sa famille politique à participer aux discussions entamées par Seth Kikuni et Claudel Lubaya, surtout, lorsqu’il s’agit de l’intérêt commun des congolais. 

‘’Nous voulons léguer une Nation forte aux générations futures, et naturellement en tant que politiques, nous sommes astreins à mettre en place des stratégies communes en vue de résoudre les problèmes de manière durable… Nous ne sommes pas en train de nous battre pour le leadership, mais pour les intérêts de la population’’, a déclaré Alain Bolodjwa.

Par ailleurs, en ce qui concerne le choix d’un porte-parole, il estime que l’opposition n’a pas besoin d’un représentant pour faire entendre sa voix, mais plutôt, c’est le pouvoir qui cherche à avoir un informateur au sein de l’opposition.

‘’Je souhaite que l’opposition soit plus divisée pour que nous ayons la solution aux problèmes. Parce que, M. Félix Tshisekedi n’a pas besoin d’un porte-parole de l’opposition, mais, il a plutôt besoin d’un porte-parole dans l’opposition, c’est-à-dire, il voudrait avoir un trait d’union entre lui et nous, dans l’intention de nous empêcher d’atteindre nos objectifs. La grande question est celle de savoir pourquoi Etienne Tshisekedi, de son vivant, n’a pas accepté d’être porte-parole de l’opposition, justement parce qu’il ne reconnaissait pas le pouvoir ’’, a-t-il enchaîné, et en soulignant que personne ne sera porte-parole de l’opposition.

En somme, les consultations des forces vives de l’opposition lancées par Seth Kikuni et Claudel Lubaya s’inscrivent dans une démarche de dialogue et de collaboration essentielle pour l’avenir du pays. Ces échanges témoignent de la volonté des acteurs politiques de transcender leurs différences et de travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Nathan Mundele

Se joignant à Seth Kikuni et Claudel Lubaya , RDC : Alain Bolodjwa juge inopportune la nomination d’un Porte-parole de l’Opposition
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Polémique autour de la composition de la délégation de Kamerhe, Assemblée Nationale : Jean-Claude Isaac Tshilumbayi appelle à l’apaisement !

Le Professeur Jean-Claude Isaac Tshilumbayi, le Premier Vice-Président de l’Assemblée nationale, a fait une mise au point sur la mission que va conduire le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, à Montréal au Canada, pour participer à la 49ème  session plénière de l'Assemblée Parlementaire Francophone.

Point n'est besoin de continuer à alimenter des polémiques autour de la composition de la Délégation congolaise à cette session. 

Il s'agit de la fusion de 4 différents ordres de mission avec des Personnes différentes pour des Forums différents qui se tiendront en marge de cette session qui s'étalera sur 12 jours. Contrairement aux chiffres avancés dans les réseaux sociaux, il n'y a pas eu abus des finances publics ni exagération car, les chiffres avancés sur les réseaux sociaux sont faux. Une mention a été faite aussi sur les mesures prises pour mettre fin à la publication des documents officiels sur les réseaux sociaux.

La Pros.

 

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Face aux élus de la Tshopo, SNEL S.A : le DG Lusinde présente le plan de stabilisation de l’électricité à Kisangani

*Le Directeur Général de la Société nationale d’électricité (SNEL SA), Fabrice Lusinde, a rencontré une délégation d’élus de la province de Tshopo pour discuter des défis persistants de la desserte électrique à Kisangani. Lors de cette réunion cruciale, M. Justin Bendesana, élu de Bafwasende et Président du caucus des députés locaux, a exprimé sa satisfaction quant aux éclaircissements apportés par la SNEL.

M. Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL, a détaillé le plan ambitieux visant à stabiliser et à améliorer la fourniture d’électricité à Kisangani, notamment grâce aux financements disponibles tels que le Fonds spécial de réparation et d’indemnisation des victimes des activités armées de l’Ouganda en RDC (Frivao) et l’Agence française de développement (AFD).

« Nous avons eu des explications claires sur l’utilisation des fonds disponibles depuis l’année dernière », a souligné M. Bendesana, mettant en avant l’engagement à améliorer les infrastructures électriques vieillissantes de la région.

Les priorités ont été établies pour assainir le réseau électrique, installer des compteurs prépayés, moderniser l’éclairage public et optimiser les investissements pour garantir des recettes durables.

Les élus se sont engagés à soutenir activement la Snel dans cette entreprise cruciale pour la région, avec l’objectif commun de fournir une alimentation électrique stable et fiable à Kisangani et ses environs.

Cette réunion marque une étape importante dans les efforts continus pour répondre aux besoins énergétiques croissants de la Tshopo, renforçant ainsi l’optimisme quant à l’avenir de l’électricité dans la ville de Kisangani.

La Pros.

Face aux élus de la Tshopo, SNEL S.A : le DG Lusinde présente le plan de stabilisation de l’électricité à Kisangani
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Favorable aux états généraux de la justice : Me Okonda  Etakana soutient les initiatives prises par le Ministre Constant Mutamba

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Dans le souci de redorer le blason de la justice congolaise et de propulser notre justice à l’échelle internationale, Okonda Etakana, avocat au barreau de Kinshasa Matete, coordonnateur d’une structure  de défense  des droits humains appelée ‘’ Groupe d’Action pour la Souveraineté » apporte son soutien à Constant Mutamba en vue d’atteindre ses objectifs.

Pour se conformer à la vision du Chef de l’Etat, il entend relever le défi de la justice en permettant à la justice congolaise de se ressaisir et d’agir conformément à la loi malgré certaines pesanteurs. En tant qu’acteur de cette justice, Me Okonda veut un Etat où la justice est pour  tous. Il appelle à pratiquer, en tant qu’avocat, le patriotisme et non chercher à répondre aux appétits gloutons pour les propres personnels.

 D’où la nécessité de dire droit en toute indépendance malgré les conditions difficiles que traversent les juges en ce qui concerne notamment les écarts des salaires entre un juge du tribunal de Grande Instance et celui de la Cassation. Et d’indiquer, parfois, il arrive que l’on soit frustré en tant qu’avocat de carrière.

Au ministre de la Justice Constant Mutamba, il lui demande de restructurer l’appareil judiciaire en RDC et d’entrevoir la tenue des états généraux de la justice en vue de diagnostiquer les maux qui rongent ce secteur.

Par ailleurs, M. Jean-Charles Okonda a fait savoir qu’ au niveau international l’Etat congolais peut engager un parquet pour traquer tous les prédateurs qui détournent les deniers publics et des fonds alloués à la construction des routes afin que cet argent rentre au pays. « Souvent, a-t-il poursuivi, nous constatons dans notre pays quand quelqu’un qui détourne l’argent de l’Etat, il va vite à l’étranger ». C’est pourquoi, il est nécessaire de restructurer l’appareil judiciaire congolais tant sur le plan international qu’interne.

Par ailleurs,  M Okonda demande au ministre de la Justice de créer le parquet financier permettant de travailler en collaboration  avec l’Inspection Générale des Finances. Cette jointure aidera à traquer les différents réseaux mafieux qui ont élu domicile au sein de notre société congolaise, de traquer aussi  les voleurs.

Cette manière de faire permettra à l’Etat congolais de canaliser les différentes recettes et de lutter contre  le coulage des recettes. Beaucoup d’argent échappent à l’Etat à cause des détournements de deniers publics, de l’égoïsme, de gain illicite, et parfois provoquent de la crise morale et mentale des dirigeants et de la population, a-t-il-conclu.

Michel Okaso 

Favorable aux états généraux de la justice : Me Okonda  Etakana soutient les initiatives prises par le Ministre Constant Mutamba
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