Répertoriés dans l’agenda de l’actuel Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, suite à sa série d’audiences entamées depuis sa prise des fonctions, le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la Société Cobil S.A a été reçu par ce dernier en début de semaine, à son cabinet de travail. Mené par Jean-Thierry Monsenepwo, Président du Conseil d’Administration, cette délégation de la Cobil S.A s’est imprégnée de la vision du patron du portefeuille congolais et a, dans la foulée, exposé les écueils de la gestion quotidienne de cette société.
Restituant l’essentiel de leurs échanges, le PCA Monsenepwo s’est exprimé en ces termes : « Nous avons eu l’honneur d’être reçue aujourd’hui en tant que Conseil d’Administration et Direction Générale de Cobil S.A par Son Excellence Monsieur le Ministre du Portefeuille. Il a d’abord été question d’une prise de contact, mais aussi nous insuffler sa vision imprégnée de celle du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi ».
A cet effet, il a souligné que le Ministre Bussa a formulé des recommandations claires à leur intention : « Le Ministre nous a clairement dit qu’il attend de nous une réelle participation dans le budget de l’Etat, une gouvernance exemplaire et répondre réellement aux besoins de la population. Nous avons trouvé une personnalité ouverte qui a tendue l’oreille à toutes les préoccupations de Cobil S.A, une société des congolais. Il s’est dit satisfait des améliorations consécutives au travail que nous avons abattu lors du précédent exercice 2023-2024 », a déclaré le PCA Monsenepwo.
A son tour, le Professeur Placide Mutabunga, Directeur Général de cette société, a réitéré leur engagement à mettre en œuvre les recommandations formulées par le Ministre Bussa.
« Cette rencontre était fructueuse. Depuis notre nomination, nous n’avons jamais été reçus par un Ministre du Portefeuille en dépit de nos efforts. Sur invitation lui-même de l’actuel Ministre Bussa, nous l’avons rencontré et croyons en cette lueur d’espoir. Nous appliquerons ces recommandations et avons la garantie de son accompagnement. Nous en sommes rassuré », a-t-il affirmé.
*Près de 150 personnes sont mortes depuis début juin, dans l'Est de la RDC, dans des tueries attribuées au groupe armé ADF, affilié à l'organisation Etat islamique. Pour le Cardinal Fridolin Ambongo, il est déplorable et incompréhensible que le sang de Congolais continue à couler dans l’indifférence de la Communauté internationale. Les chrétiens qui y sont tombés sont des «martyrs», estime-t-il, en faisant le lien avec la béatification de quatre missionnaires en août prochain à Uvira. 42 personnes sont mortes au cours d'un massacre commis dans la nuit du 12 au 13 juin dans le territoire de Lubero, faisant passer à près de 150 le nombre des personnes tuées dans la province du Nord-Kivu depuis début juin, selon des autorités locales et la société civile. Lors de l’Angélus du dimanche 16 juin, le Pape François a déploré «les combats et les massacres» de civils dans de ce pays, dont «de nombreux chrétiens» qu'il a qualifiés de «martyrs» de la foi. L’Union Africaine a également condamné ces tueries. Pour le Cardinal Fridolin Ambongo, cette situation est déplorable et incompréhensible. L’archevêque de Kinshasa fustige l’indifférence de la Communauté internationale qui ne s’émeut pas des souffrances du peuple congolais. Il pointe également du doigt certains pays voisins de son pays, la RDC. Nous vous proposons l’intégralité de l’entretien qu’il a accordé à Radio Vatican - Vatican News. Suivre le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa (RD Congo)
L’Eglise de la RD Congo se prépare à célébrer un grand événement au mois d’août, la béatification de quatre missionnaires. Et le Pape François vous a délégué pour le représenter à cette cérémonie. Qu’est-ce que cet événement représente pour l’Eglise congolaise?
Au mois d'août prochain, il y aura un grand événement pour notre église nationale, la béatification des quatre martyrs d'Uvira. Nous savons que parmi ces quatre martyrs, certains ont été massacrés à Baraka et d'autres à Fizi. Mais dans le contexte actuel, vu le problème d'accessibilité, le problème de sécurité, les autorités ont décidé que la cérémonie se passe au siège du diocèse à Uvira. Je remercie le Saint-Père, le pape François, qui m'a fait confiance en me désignant comme son représentant pour un événement aussi important pour la vie de notre Église. Cet événement, qui s'est passé en 1964, la même année du martyre de la Bienheureuse Anuarite, nous donne vraiment à réfléchir. Nous avions cru que le sang des martyrs de 1964 allait aider le Congo à évoluer vers un avenir meilleur. Malheureusement, nous constatons 60 ans après que le sang du peuple congolais continue à couler et que de nouveaux martyrs continuent à tomber dans notre pays.
Récemment, il y a eu des massacres toujours à l'Est de votre pays. Selon des témoignages, des chrétiens qui ont été tués pour leur foi par un groupe appartenant à l'État islamique. Comment se fait-il que dans un pays à majorité chrétienne, on puisse tuer des chrétiens par une petite minorité d'une autre religion? Cette situation qui a révolté la conscience de l'humanité, particulièrement la conscience chrétienne, nous laisse pratiquement sans voix. Et l'image qui a circulé de la tuerie de ces jeunes dans une brousse, je crois, du côté de l'Ituri, révolte profondément, d'autant plus que notre pays, le Congo, est un pays où il y a plus de 90 % des chrétiens et qu'une petite minorité d'islamistes se permettent de massacrer des Congolais, qui filme l'événement et balance sur les réseaux sociaux, c'est tout simplement incompréhensible ce qui s'est passé pour nous. Si nous faisons la relecture avec ce qui s'est passé il y a 60 ans à Uvira, mais aussi dans d'autres diocèses comme le diocèse de Bondo, où des missionnaires ont été massacrés, à Buta où des missionnaires ont été massacrés, on se dit que ces gens sont de nouveaux martyrs et nous devrons penser à promouvoir leur cause pour qu'ils soient présentés comme de nouveaux témoins de la foi des gens qui ont versé leur sang pour la foi en Jésus-Christ.
Le mot «martyr» est celui que le pape François a aussi utilisé en déplorant ces massacres. Au moins 40 personnes ont été tuées dans la nuit du 12 au 13 juin, ce qui porte à 150 le nombre des tueries dans l'est de la RDC en un mois. Il y a eu la condamnation de l'Union Africaine. La paix tarde toujours à venir dans cette partie de votre pays, Eminence. Nous sommes tous témoins de ce qui se passe à l'Est et c'est vraiment l'incompréhension face à l'amplification des tueries et surtout le déplacement de la population chassée loin de leurs villages. Nous nous posons des questions: pourquoi? En plus de ceux qui ont été tués pour leur foi, dans la partie Nord-Kivu, notamment dans les territoires de Beni, Butembo, en descendant vers Goma, en passant par Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, là l'où on continue à tuer. Nous nous posons vraiment des questions: mais comment cela peut se faire aujourd'hui? Et cela se fait dans une sorte d'indifférence générale de la Communauté internationale. Même si la Monusco est là, personne ne sent qu'il y a une présence de la Communauté internationale. La tuerie du peuple congolais n'émeut personne. Le déplacement massif de la population congolaise à l'intérieur du pays même et à l'extérieur, laisse indifférente la conscience de la Communauté internationale. Il y a vraiment lieu de se poser des questions. Qu'est-ce que nous, peuple congolais, avons fait pour mériter ce traitement?
Pour revenir sur les islamistes qui ont commis des massacres dans votre pays, doit-on désormais considérer l'Islam comme une menace pour votre pays, en particulier pour sa partie Est? Nous devons faire la distinction entre l'Islam pacifique, des musulmans qui sont avec nous, par exemple à Kinshasa, qui travaillent avec nous, qui collaborent avec nous, qui travaillent aussi pour le développement du pays. Ceux-là ne font pas problème. Je crois que ce serait une injustice de mettre tout le monde dans le même sac. A côté de ces musulmans, c'est d’ailleurs la grande partie, il y a une infime minorité qui s'est installée dans la région de Beni et qui, depuis quelques années déjà, se revendiquent de l'Islam dur. Et ce sont ces gens qui s'adonnent à des tueries sans cœur et nous avons l'impression qu'ils sont soutenus quelque part. Sinon, comment voulez-vous qu’une petite minorité qui brûle tout un village, qui massacre, qui égorge et après se retire dans la forêt? À cause de ces gens, le pouvoir de Kinshasa avait sollicité l'appui de l'Ouganda. L’Ouganda est intervenu. Mais le constat aujourd'hui, c'est quoi? L'intervention de l'Ouganda a constitué une occasion de dispersion de ce mouvement. Jusqu'à hier, ces mouvements n'opéraient que dans le Nord-Kivu. Mais maintenant, ils se retrouvent aussi dans l'Ituri et ils continuent les massacres. De ce côté-là, il n'y a pas que le Rwanda, mais aussi l'Ouganda.
Cardinal Ambongo, vous êtes archevêque de Kinshasa. Un mot d'espérance à votre peuple, congolais, qui vit ces moments de défis? Le peuple congolais, par nature, est un peuple d'espérance parce que c'est ce que ce peuple vit depuis plusieurs décennies. Si ça arrivait à un autre peuple, je crois qu’il serait déjà trop tard. Je crois qu'on ne parlerait plus de ce peuple-là. Mais curieusement, le peuple congolais est un peuple qui s'accroche à la vie, c'est un peuple qui croit à son avenir et malgré la morosité, la tristesse du moment, le peuple congolais est convaincu que son avenir sera meilleur. Et moi personnellement, en tant que pasteur, au nom de l'espérance chrétienne, je continue à encourager notre peuple à ne pas céder à la tentation du découragement. Parce que, une fois qu’il cède à la tentation du découragement, c'est offrir notre pays comme un gâteau sur un plateau à l'ennemi. Et l'ennemi ne veut que ça. Si j'ai un message pour mon peuple, c'est de ne jamais paniquer, ne jamais céder au jeu de l'ennemi. L'espérance chrétienne est là pour nous soutenir dans notre combat.
(Entretien réalisé par Stanislas Kambashi/Vatican News)
A l'occasion de la célébration de la 57ème journée nationale du poisson, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué une visite le lundi 24 juin dernier au débarcadère intégré de Kinkole, dans la commune de la N'sele, dont les travaux sont à l'arrêt depuis des mois à la suite de la montée des eaux du fleuve durant la saison des pluies.
Ministre de la pêche et l’élevage, Jean-Pierre Tshimanga a déclaré ce qui suit : « Le Président Tshisekedi est venu s’enquérir de l’évolution des travaux de ce port de pêche en vue de son inauguration dans les prochains jours ». Selon lui, le Chef de l'Etat s'est dit satisfait de l'avancée des travaux et l'a instruit pour la livraison des intrants aux pêcheurs de Kinkole et de Kisangani (province de la Tshopo) dès la semaine prochaine.
Dans le souci de redynamiser et de professionnaliser la filière pêche en RDC, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait décidé de construire un port de pêche dans la cité des pêcheurs de Kinkole, dans la périphérie Est de la ville de Kinshasa.
Cette initiative procède aussi de son souci de favoriser la production et la consommation locales.
Dans le souci de protéger les civils Congolais, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (Monusco), à travers sa section médicale dénommée Level One, a offert la semaine dernière, un lot de Kits médicaux à l’Hôpital général de référence de Bukavu au Sud-Kivu, dans le cadre de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération avec la RDC.
Ce geste fort s’inscrit dans le contexte du désengagement de la Mission Onusienne de cette même province dès le 30 juin 2024. Ces équipements d’urgence médicale et chirurgicale s’ajoutent à d’autres déjà donnés il y a de cela quelques semaines à cette même institution hospitalière pour prendre en charge les patients qui sont à un état d’urgence.
Dr Guy Mulinganya, le Médecin directeur de cette structure sanitaire publique a déclaré que cette dotation va permettre à l’Hôpital général de référence de Bukavu de rendre meilleures ses performances en prenant en charge des patients, beaucoup plus ceux qui sont reçus au service d’urgence pour sauver les vies de congolais, en général, et des habitants de la province de Sud-Kivu, en particulier.
Pour exprimer sa gratitude, le Médecin général de cet Hôpital a remercié la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour ce geste d’amour posé en faveur des citoyens congolais et il assure la prise en charge des malades dans des meilleures conditions en disant : « On nous a fait un don d’un équipement important qui va nous permettre d’améliorer notre prise en charge des personnes souffrantes, surtout ceux des cas d’urgence chirurgicale », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que ce don est venu pour compléter les matériaux que l’Hôpital avait déjà pour traiter les malades en toute sécurité et beaucoup plus, pour une bonne image de ce centre de santé. Les équipements reçus sont principalement destinés pour les urgences médicales, et également les urgences chirurgicales.
«Il y a des Kits pour les consultations, des appareils d’anesthésie, ceux pour la prise en charge des traumas en milieux isolés, donc il y a tout un tas de matériel qui nous a été donné et cela nous permet vraiment d’agir en urgence pour nos patients», a conclu Docteur Guy Mulinganya.
La première Conférence Internationale sur l’afforestation et le reboisement prévue du 2 au 5 juillet 2024 à Brazzaville, vise notamment à mettre en lumière le rôle crucial joué par les forêts dans la régulation du climat.
Cette conférence internationale a pour objectif de définir une stratégie qui contribue à l'augmentation de la superficie forestière mondiale sur la base d'une coopération internationale à travers la systématisation des activités d'afforestation et de reboisement.
Les Experts vont notamment faire une série de propositions et recommandations aux Chefs d'Etat et de Gouvernement, entre autres:
-Faire le point sur les progrès réalisés en matière de boisement et de reboisement, documenter les bonnes pratiques et les enseignements tirés, identifier les défis auxquels l’Afrique est confrontée et proposer des recommandations sur la voie à suivre ;
-Adopter une stratégie mondiale/africaine d’afforestation et reboisement (et des actions prioritaires), y compris les aspects techniques, scientifiques et financiers ;
-Se préparer à demander l’inclusion de la Décennie africaine et mondiale du boisement dans l’agenda des Nations unies, par le biais d’une déclaration africaine et mondiale sur l’afforestation et le reboisement ;
-Désigner un organe chargé de suivre la mise en œuvre des recommandations de la conférence reboisement.
Nous espérons que la République Démocratique du Congo, en tant qu’acteur clé dans la lutte contre le réchauffement climatique mondial, Pays-Solution face aux enjeux de changement climatique et de la préservation des écosystèmes forestiers de la planète, devra jouer certainement un rôle majeur au sein de cet organe qui sera chargé de suivre la mise en œuvre des recommandations de cette conférence, tant au niveau international qu’au niveau sous-régional, en tant que leader majeur au sein du Bassin du Congo.
Auteur du livre : “Régime international des droits de l'homme à l'épreuve du climat : Cas de l'État insulaire des Maldives” et de plusieurs articles scientifiques sur le changement climatique mondial, et chercheur-universitaire sur le sujet de : “Principe responsabilité de Hans Jonas appliqué aux défis climatiques : Analyse comparée du principe des responsabilités communes mais différenciées”, Isidore KWANDJA NGEMBO a été Analyste des politiques publiques à la Direction des Affaires Internationales sur le changement climatique au Ministère de l’environnement et changement climatique du Canada, chargé d’analyser les politiques environnementales de dix pays membres de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) : Angola, Burundi, Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, République Centrafricaine, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et Tchad, pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, conserver et gérer de façon durable les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, pendant la Facilitation canadienne pour la mise en œuvre de la Feuille de route du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC).
En septembre 2015, Isidore KWANDJA NGEMBO a été finaliste du concours international de journalisme sur les enjeux du développement durable « OBJECTIF 2030 », organiser par l’OIF à New York, en marge du Sommet spécial des Nations Unies sur les objectifs de développement durable (ODD).
Lors de la clôture de la session parlementaire de mars, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a affirmé que les salaires d’un député s’élève à 14 millions de francs congolais (environ 5000$ USD) avantages compris. Cependant, cette déclaration suscite une vive controverse, car elle semble diverger considérablement par rapport aux prévisions budgétaires réelles.
Selon la loi de Finances 2024 en cours d’exécution, l’enveloppe globale de la rémunération annuelle de 500 députés nationaux est de 140, 4 milliards de francs congolais, soit environ 50 150 165 USD au taux de 2800fc pour 1 dollar. Ainsi, le Trésor public décaisse chaque mois 4179180 USD pour les salaires des députés correspondant à une rémunération individuelle de 8 358 USD.
Il est important de noter que les dépenses du Trésor public s’effectuent selon le taux budgétaire actuel de 2500 FC pour 1 USD. En appliquant ce taux, l’Assemblée nationale débourserait plus de 56 millions USD par an pour la rémunération des députés nationaux, soit 4680 682 par mois équivalant à une rémunération mensuelle de 9 361 USD par député.
Les chiffres avancés par Kamerhe (5 000$USD ) sont donc inférieurs au montant réel prévu par la loi des Finances et calculés selon le taux budgétaire. Cette incohérence soulève des questions sur la transparence et la gestion des fonds publics alloués à l’Assemblée nationale.
Par ailleurs, la société civile a dénoncé l’existence d’une ligne de crédit dénommée fonds spécial d’intervention allouée à certaines institutions, dont l’Assemblée nationale. Pour cette année, ce fonds est de 163, 9 millions USD, selon la loi des Finances 2024.
Selon plusieurs experts, ce montant servirait à financer des primes et gratifications non officielles, augmentant ainsi la rémunération des députés de manière non transparente.
Dans une correspondance adressée à Vital Kamerhe fin mai, le Centre de recherches en finances publics et développement local (Crefdl) a exhorté le nouveau président de l’Assemblée nationale à promouvoir la transparence concernant cette ligne de crédit, ainsi que l’autre dénommée ‘’Autre’’ personnel alloué à l’institution.
Un rapport de contrôle citoyen publié en mai dernier par le (Crefdl) révèlerait que le Trésor public avait dépensé près de 330 millions USD pour la rémunération des députés nationaux et des sénateurs entre 2021 et 2023. La différence notable entre les déclarations de Kamerhe et les réalités budgétaires, associées à l’existence des fonds opaques de corruption et à la mauvaise gestion des Finances publiques par le Parlement.
Sous les vivats d’une foule enthousiaste, le Président Félix Tshisekedi a officiellement lancé les nouveaux trains du Service National, jeudi 19 juin 2024, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. L’évènement, qui s’est tenu dans une ambiance festive et pleine d’optimisme, a symbolisé l’engagement du Chef de l’Etat à doter le SN des moyens nécessaires pour réaliser sa mission dans les meilleures conditions.
La cérémonie du lancement s’est déroulée en présence de Jacques Kyabula, Gouverneur de ladite province et du Directeur général de la Société Nationale de Chemin de fer du Congo (SNCC), Fabien Mutomb.
Avec un lot de 30 wagons fermés, 15 ouverts, 10 citernes et 2 locomotives, ces nouveaux trains équipés des dernières technologies en matière de sécurité et de confort, promettent d’offrir une expérience de voyage inégalée aux passagers, tout en répondant aux normes les plus exigeantes en matière de durabilité et d’efficacité énergétique. Avec ce lancement, le Service National marque un tournant majeur dans son histoire en matière de transport ferroviaire, visant à offrir des services de qualité et accessibles à l’ensemble de la population.
Lors de son discours inaugural, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de ces nouveaux trains pour le développement socio-économique de la région, mettant en avant les avantages de la connectivité et de la mobilité pour les habitants de la ville cuprifère et de ses environs. Il a également affirmé l’engagement du gouvernement à investir dans les infrastructures modernes et durables pour stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens.
Par ailleurs, le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, responsable de cette structure paramilitaire, a remercié le Chef de l’Etat pour la dotation de ces moyens de locomotion qui vont permettre d’acheminer les produits vers des grandes villes et a annoncé que ces engins seront conduits par des anciens jeunes désœuvrés devenus des ‘’ bâtisseurs ‘’, suite à une formation ad hoc qu’ils ont suivi en Afrique du Sud.
‘’Monsieur le Président, ces matériels seront utilisés par les bâtisseurs de la Nation, anciens Kuluna, formés par une des meilleures écoles supérieures en Afrique du Sud. Ce sont eux qui conduisent ces locomotives devant vous. Parmi eux, 4 filles qui se distinguent de jour en jour. Ce qui est une première dans l’histoire du chemin de fer dans notre pays… C’est l’occasion de remercier la Société Nationale de Chemin de fer du Congo pour son appui depuis la relance des activités du service national en mettant à notre disposition les wagons dont avait besoin pour arriver à la réalisation de plusieurs activités liées à l’exploitation agricole à Kaniama Kasese’’, a précisé le chef du Service national.
La mise en service de ces nouveaux trains à Lubumbashi marque le début d’une nouvelle ère pour le transport public dans la région, offrant des opportunités de développement et de connectivité sans précédent. Grâce à ces investissements stratégiques dans les infrastructures de transport, le gouvernement montre sa détermination à créer un environnement propice à la croissance économique et au bien-être de la population.
Le lancement de nouveaux trains du Service National à Lubumbashi par le Président de la République représente un pas significatif vers système de transport public plus efficace, plus moderne et plus durable. Cette initiative ambitieuse ouvre la voie à un avenir prometteur pour le secteur des transports dans la région, en offrant aux citoyens des opportunités de mobilité améliorées et en contribuant au développement socio-économique de la région.
Ce dimanche 23 juin 2024, à la Cité de l’Union africaine, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordé une audience à Monsieur Dileita Mohamed Dileita, Président de l’Assemblée Nationale de Djibouti et Envoyé spécial du Président Djiboutien Ismaïl Omar Guelleh.
L’émissaire djiboutien est venu faire part au Président Félix Tshisekedi de la demande de soutien de son homologue Ismaïl Omar Guelleh à la future candidature de Djibouti à la tête du Parlement de l’Union africaine, lors de prochaines élections.
« Le Président m'a confié cette mission plus particulièrement auprès de son homologue le Président Félix Tshisekedi parce qu’ils entretiennent des relations particulières et nous sommes très heureux de l'accueil qu’il nous a été réservé », a déclaré avec satisfaction l’émissaire djiboutien.
Au cours de cette audience, Monsieur Dileita Mohamed s’était fait accompagner de Mme Hayat Moussa Okieh, Chargée d’affaires à l’Ambassade de Djibouti en République Démocratique du Congo (RDC).
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a participé, en la résidence de l’Ambassadeur britannique, dans la commune de la Gombe, à une grande manifestation organisée à l’occasion de l’anniversaire du Roi Charles III. Il a personnellement honoré ce rendez-vous à l’invitation de l’Ambassadeur de la Grande Bretagne en poste à Kinshasa, Alyson King. Dans son mot de circonstance, comme il fallait parler, le Ministre Patrick Muyaya a brossé brièvement le tableau de la situation générale qui caractérise la RD. Congo, démontrant clairement la détermination du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à réussir le pari du changement de narratif, en termes des progrès accomplis et ceux en cours de réalisation, pour l’intérêt du peuple congolais. L’occasion était indiquée pour le Porte-parole du Gouvernement de présenter la RD. Congo, comme une véritable panacée aux défis qui s’imposent à l’humanité tout entière. Il a appelé à capitaliser les avantages dont dispose le pays, dans différents domaines, pour des investissements rentables.
Pour lui, en effet, ‘’les puissants du monde de demain sont ceux qui mettront les pieds en République démocratique du Congo. Je pense que pour ça, personne ne peut me contredire’’, a insisté le Ministre Muyaya.
«La République démocratique du Congo, avec le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a amorcé le décollage… La République démocratique du Congo a été mal racontée. Lorsqu’on parle de la RDC, on ne parle que de la guerre. On ne parle que de la violence. Mais, on parle très peu des congolais résilients qui, dans chaque coin du Congo, font beaucoup de petites choses qui gardent ce pays en vie et qui permettent à ce pays aujourd’hui d’être le pays-solution de l’humanité. Donc, je voudrais réserver une pensée particulière à tous ces petits champions congolais pour qui nous avons destiné l’essentiel de notre action. Nous sommes sûrs qu’avec nos partenaires à la fois britanniques et autres au niveau de la Communauté internationale, nous allons réussir autour du Président de la République à relever le défi de la paix, qui va permettre à ce pays de déverrouiller son total potentiel. Comme vous avez le privilège d’être voisin du fleuve Congo, je ne voudrais pas répéter ce que vous avez dit tout à l’heure autour de notre potentiel à la fois halieutique, hydrographique, minier, etc. Lorsque nous disons que la RDC est un pays-solution, c’est une évidence. Si les partenaires britanniques étaient hésitants, c’est ici qu’ils doivent venir parce que les puissants du monde de demain sont ceux qui mettront les pieds en République démocratique du Congo. Je pense que pour ça, personne ne peut me contredire », a-t-il démontré.
Plus loin, il démontré les avancées réalisées par Félix Tshisekedi pour la promotion du leadership féminin. Allusion faite notamment à l’avènement du Judith Suminwa à la tête du Gouvernement de la République
« Très souvent, en République démocratique du Congo, lorsqu’on parle des femmes, on n’y croit pas. Nous sommes au pays du champion de la masculinité positive qui, non seulement en parle, mais le prouve par des actes. Nous sommes fiers aujourd’hui d’avoir la première Première Ministre de l’histoire de la République démocratique du Congo. C’est ce qui marque aussi la marque de la reconnaissance de toute la République à l’intelligence et à la bravoure des femmes congolaises. L’autre commentaire concerne les enfants. Tout ce que nous faisons aujourd’hui, nous le faisons pour eux. Quand je fus encore un peu plus jeune, on me disait que la jeunesse c’est l’avenir. Mais, je répondais que la jeunesse c’est d’abord le présent, ensuite l’avenir. Et, pour nos jeunes enfants, le Président de la République, à travers le Gouvernement, a une réponse, qui n’est pas encore suffisante à la hauteur des besoins. Mais, ça fait cinq ans désormais que chaque année, des millions d’enfants ont accès à l’école. Et, dans le cadre du Gouvernement de la Première Ministre Suminwa, je rappelle qu’il compte une Ministre d’Etat, une femme, chargée de l’éducation. Nous allons nous assurer non seulement de l’accès des enfants à l’école, mais nous allons améliorer à la fois la qualité et réduire les distances en termes d’accessibilité parce que celle qui dirige le Gouvernement, aujourd’hui, dirigeait un projet à l’époque qu’on appelle le PDL145 Territoires, où il est prévu de construire des milliers d’écoles à travers le pays pour permettre aux enfants d’avoir les écoles à la porte. C’est pour vous dire que les enjeux e les besoins du Congo sont bien compris. Il y a un Gouvernement qui est à l’œuvre et s’assurera, avec nos moyens, avec nos partenaires, que nous puissions écrire une belle histoire et construire un pays plus beau qu’avant », a insisté le Porte-parole du Gouvernement.
En compagnie du Gouverneur du Sud-Kivu, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki et de son adjoint Jean-Jacques Elakano, la Première Ministre Judith Tuluka s’est prononcée à la population locale lors d’un meeting à Bukavu, Chef-lieu de cette province. Sur place, la Cheffe du Gouvernement n'a pas manqué de s'atteler sur les réels problèmes qui gangrènent le pays et auxquels le Sud-Kivu n'échappe guère notamment la détérioration des infrastructures, l'insécurité, les problèmes sociaux, la chute du pouvoir d'achat du citoyen lambda et bien d'autres.
Cette toute première visite officielle de Madame la première ministre à l'intérieur du pays prouve combien la province du Sud Kivu est bénie, et à ce titre, elle n'a pas manqué de féliciter la population locale qui soutient depuis toujours les œuvres du Président Félix Tshisekedi déterminé, pour rappel, à instaurer la paix et promouvoir l’émergence national.
Dans son discours, Judith Suminwa a montré l'importance de cette province qui demeure le symbole de l'espoir pour la RDC, une province qui s'est toujours démarquée dans tous les domaines.
Poursuivant son speech, elle a appelé la population locale à l'union et la fraternité, surtout au soutien du commandant suprême de l’armée afin de bouter hors d'état de nuire tous les ennemis de la paix qui terrorisent la population civile. Elle reste confiante qu'un jour la paix totale sera de retour et que tout congolais vivra en toute quiétude.
En tant que mère et épouse, elle n'a pas manqué de promettre à la population du sud Kivu qu'elle donnera les meilleures d'elle-même avec tout son Gouvernement pour que la population congolaise en général puisse avoir des réponses adéquates aux différentes difficultés qu'elle traverse.
Madame la Première Ministre n'a pas manqué de compatir avec tous les sinistrés de la ville de Bukavu qui ont récemment perdu leurs maisons et d'autres bien de valeur, après des incendies à répétition dans la commune de Kadutu précisément à Nyamugo, dans la commune d'Ibanda à Panzi, à Bondeko sur le flanc du Lac Kivu.
Comme toute bonne mère de famille, elle a profité de cette occasion pour rendre visite aux différents sinistrés de Nyamugo et a promis de remettre sa contribution entre les mains de l'autorité provinciale avant son retour dans la capitale. Elle a promis également de soutenir la gratuité de l'enseignement de l'école primaire et de s'investir d'avantage pour résoudre le rabais du taux d'échange, deux problèmes majeurs qui bloquent le développement du pays.
Madame Judith Tuluka Suminwa a promis de se battre pour la sécurité de tous les Congolais et leurs biens tout en implorant le bon Dieu Tout Puissant de l'aider et l'accompagner durant tout son mandat.
Aaron Basimarha, Proust Musaba et Jordan Muke,
Pour la Cellule de communication du Gouvernorat du Sud-Kivu