Un événement triste est survenu dans la nuit du vendredi 5 au samedi 6 juillet 2024. Baudouin Lukodi Matondo, Procureur de la République de son état, a été assassiné par des hommes armés non autrement identifiés, qui se sont introduits dans sa maison située au quartier Bibwa, dans la commune de la N’sele. D’après les témoins, les assaillants sont passés à l’arrière du domicile de Baudouin Lukodi, où ils ont cassé le mur donnant accès à sa chambre à coucher. Une balle à la jambe pour l’immobiliser dans un premier temps et une deuxième ont suffi pour ôter la vie à ce diseur de loi. Ensuite, les assaillants se sont empressés de piller la maison, en emportant tout, et ne laissant aucun n’objet de valeur leur échapper.
La famille biologique du défunt ainsi que les voisins, tous sont restés sous le choc de cet acte odieux commis à l’encontre de ce procureur affecté récemment à la province de la Tshopo.
L’assassinat du procureur Baudouin Lukodi Matondo a suscité des réactions au sein de l’opinion publique, qui se demande comment un membre du corps judiciaire a pu être assassiné aussi facilement, alors qu’il est censé être sous protection policière.
Les orphelins des journalistes assassinés en République Démocratique du Congo (RDC) nourrissent un espoir ardent : celui de voir les sacrifices de leurs parents reconnus officiellement au rang des Martyrs de la liberté de la presse. En s'appuyant sur la politique du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui prône l'effectivité de l'état de droit, ces enfants espèrent que les promesses de justice et de reconnaissance deviendront réalité.
Depuis des années, le paysage médiatique congolais est endeuillé par la perte tragique de 22 journalistes, dont les vies ont été arrachées alors qu'ils exerçaient leur métier avec passion et dévouement pour la démocratie. Ces assassinats constituent une violation flagrante des droits de l'homme et un coup dur pour la liberté de la presse. Pire encore, la majorité de ces crimes restent impunis, laissant les familles des victimes dans un état de désespoir et d'injustice.
Le 3 mai 2023, le président Tshisekedi a affirmé avec force : "Pendant mon mandat, aucun crime contre les journalistes ne restera impuni." Cette déclaration a ravivé l'espoir chez les orphelins et les défenseurs des droits de l'homme, qui voient en elle une promesse de justice et de changement. Cependant, pour que ces mots se transforment en actions concrètes, il est crucial que l'état de droit soit effectivement appliqué en RDC.
Les orphelins des journalistes assassinés réclament une reconnaissance nationale qui démontrerait que les sacrifices de leurs parents ne sont ni vains ni piétinés par les ennemis de la démocratie. Ils demandent que les autorités congolaises agissent non seulement pour punir les coupables, mais aussi pour honorer la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour la liberté de la presse.
Une telle reconnaissance serait un puissant symbole de résilience et de respect pour les droits humains en RDC. Elle enverrait un message fort à tous ceux qui cherchent à museler la presse et à entraver la vérité. En honorant les journalistes assassinés en tant que Martyrs de la liberté de la presse, la RDC montrerait au monde entier son engagement envers la justice, la démocratie et la liberté d'expression.
L'espoir des orphelins des journalistes assassinés repose sur l'effectivité de l'état de droit en RDC. Ils comptent sur le président Tshisekedi pour transformer ses paroles en actes, pour que justice soit rendue et que les sacrifices de leurs parents soient reconnus à leur juste valeur. En cela, ils espèrent que leur plaidoyer trouvera écho auprès de ceux qui ont le pouvoir de changer les choses, et que la mémoire de leurs parents sera honorée comme il se doit.
Alors que deux bâtiments étaient déjà démolis sur instruction de l’Ingénieur de la société SAGRICONS pour implanter le chantier, nous exigeons, toutes affaires cessantes, le début des travaux et nous sommes obligés de frapper à toutes les portes pour bénéficier de ce droit.
L’EP Lukombe, dans la Province de Lomami, est l’une des écoles à construire dans le secteur de Tshofa, dans le cadre du Programme du Gouvernement central visant le Développement Local de 145 Territoires en RDC.
Cette situation compromet gravement l'accès à l’éducation de qualité pour les enfants du groupement Bena Ngungi.
‘‘Nous demandons, par conséquent, des réponses claires et des actions immédiates de la part des autorités de l’entreprisse SAGRICONS et du BCECO.
Nous exigeons la transparence totale sur les raisons de ce retard et des mesures concrètes pour accélérer la finalisation de ces travaux avant le début de la prochaine rentrée scolaire prévue en septembre 2024’’.
Faisant suite à plusieurs doléances contradictoires reçues et observées dans le secteur de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Ministre de ce secteur instruit, à travers un communiqué, le Secrétariat Général de faire observer une série de mesures conservatoires édictée dans le communiqué dont voici l’intégralité.
Le Ministre
MINISTERE DE L’URBANISME ET HABITAT
Le Ministre
NOTE CIRCULAIRE N° 001/CAB/MIN-UH/2024
Adressée à :
Directeur Général du Guichet Unique ; Directeur –Chef de Service de l’Urbanisme ;
Directeur-Chef de Service de la Gestion Immobilière ; Directeur-Chef de Service de
L’Habitat ; Directeur-Coordonnateur de l’Inspection ; Chef des Divisions Urbaines et Provinciales.
C/° Secrétaire Général de l’Urbanisme et Habitat
à Kinshasa/Gombe
Concerne : Mesures conservatoires.
Mesdames et Messieurs,
Faisant suite à plusieurs doléances contradictoires reçues et observées dans le secteur de l’Urbanisme et de l’Habitat, je vous instruis par la présente et à dater de ce jour, de vous conformer strictement aux mesures conservatoires ci-après :
Toute demande de délivrance d’un permis de construire, d’une autorisation de démolition et d’émission d’un avis Urbanisme soumis à l’autorité compétente, ne peut recevoir une suite favorable qu’après approbation de Monsieur le Ministre National de l’Urbanisme et Habitat ou des Gouverneurs des provinces. Tout contrôle de permis de construire sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo ne peut se faire que sur ordre de service approuvé par Monsieur le Ministre National de l’Urbanisme et Habitat ou des Gouverneurs des provinces. Pour les provinces les services doivent me tenir informer pour les mesures d’encadrement techniques ;
La transmission mensuelle par les Chefs de Divisions Urbaines et provinciales des rapports techniques de leurs commissions d’analyse des demandes de permis de construire ;
Tout contrat de bail signé entre parties doit être légalisé par le service compétent en attendant la disponibilisation des imprimés de valeur et ce, en référence à la Loi N°025/ du 31 décembre 2015 relative aux beaux à loyer non professionnels ;
L’interdiction à tout occupant ou locataire des biens immobiliers du domaine privé de l’Etat d’effectuer des travaux de réhabilitation, de rénovation, de démolition ou de construction sans avis préalable de Monsieur le Ministre de l’Urbanisme et Habitat étant donné que ces pratiques sont de nature à favoriser la spoliation déguisée sous couvert de la surfacturation desdits travaux ;
Il sera ordonné l’identification et le contrôle de qualité des immeubles et Villas anciens et ceux nouvellement construits sur les fonds morcelés du patrimoine du domaine privé de l’Etat, à Kimbondo dans la circonscription urbaine de Mont-Ngafula à Kinshasa ;
L’interdiction formelle de délivrance des avis urbanistiques sur les emprises publiques de l’Etat et des espaces non aedificandi. En ce qui concerne l’érection des stations-services à Kinshasa, toutes les demandes d’avis urbanistiques ne peuvent recevoir l’avis favorable sans l’approbation de Monsieur le Ministre National de l’Urbanisme et Habitat ou des Gouverneurs des provinces et ce, conformément à l’Arrêté interministériel N°0021 du 29 octobre 1 993 portant application des règlementations sur les servitudes ;
La direction de l’Inspection est chargée de procéder au contrôle des actes urbanistiques et de l’Habitat afin d’en déceler les irrégularités et ce, conformément aux Arrêtés Ministériels N°085/CAB/MIN.UH/2022 du 25 Août 2022 portant modalités d’exécution et d’harmonisation des contrôles, des services publiques, des établissements publics et des entreprises parastatales sous tutelle du Ministère de l’Urbanisme et Habitat et N°0065/CAB.MINETA/MIN-UH/2022 du 28 juin 2022 portant fixation des mesures de contrôle relative à la délivrance du permis de construire.
Après évaluation de la situation qui sera faite dans trois mois, les nouvelles orientations vous seront données.
Le Secrétaire Général à l’Urbanisme et Habitat est chargé de veiller à l’application stricte de cette note circulaire.
Le Ministre du Portefeuille Jean-Lucien Bussa a rencontré ce vendredi 06 juillet 2024, le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice Constant Mutamba. Reçu, Jean-Lucien Bussa est porteur d'un message fort, celui de remettre à sa place le levier important du développement économique et social de la République Démocratique du Congo que sont les entreprises du Portefeuille de l'Etat. Et cela, en mettant fin aux jugements iniques dont sont victimes ces entreprises.
Prenant la parole, au sortir de l'audience lui accordée par le Ministre d’Etat en charge de la Justice, le Ministre de Portefeuille Jean-Lucien Bussa a, devant la presse, démontré le rôle si important que joue ces entités dans l'émergence économique de la Nation.
“ Nous avons échangé sur un mal profond qui ronge notre société. Le mal ce sont des condamnations, des jugements iniques et des saisies intempestives des comptes pour toutes les entreprises du portefeuille de l'État. Et ceci se passe à tout vent et c'est devenu systémique, il faut mettre fin à cette situation là parce que ce type de jugement a un impact négatif sur le développement de ces entreprises et par conséquent sur le développement de l'économie”, a déclaré Jean- Lucien Bussa.
Et d'ajouter :
“ Et vous savez, l'économie est contrôlée par ces entreprises de l'État. Lorsque les comptes sont tout le temps saisis, ces entreprises ont un problème de trésorerie. Ne sachant pas gérer leurs problèmes au quotidien donc ces entreprises sont incapables d'investir pour le développement des activités”.
A noter que le rôle des entreprises du portefeuille de l'État est d'assurer et de contribuer à la croissance économique du pays. De contribuer au développement social, de générer des emplois et de protéger ceux existants mais aussi de contribuer au budget de l'État.
“ Et si ces entreprises vivent ce système nous ne saurons pas développer notre économie”, insiste-t-il.
C'était une occasion pour le patron du portefeuille faire ce plaidoyer auprès du ministre d'Etat Ministre de la justice pour que les décisions fortes soient prises afin que ces entreprises publiques soient capables de jouer pleinement leur rôle économique et social au pays.
Le Groupe minier IVANOE, dirigé par le milliardaire Robert Friedland, avec ses sociétés minières dont KAMOA COPPER, s’engage à donner le ton dans le respect scrupuleux de la Loi sur la sous-traitance et ses mesures d’application en RDC, en prenant la résolution de travailler avec les sous-traitants congolais éligibles. Ceci avec à la clé comme stratégie finale le développement intégral de la chaîne de valeurs.
C’est le message qui ressort de l’audience accordée au vice-président de cette firme internationale, M. Olivier Binyingo, par le Directeur Général de l’ARSP, l’Honorable Miguel Kashal Katemb, qui a noté avec satisfaction le soutien de cette grande multinationale à la politique du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour l’émergence de la vraie classe moyenne.
Dans la déclaration commune après l’audience, les deux personnalités ont clairement affiché leur volonté commune de travailler désormais pour l’accès des sous-traitants éligibles aux marchés disponibles au sein de KAMOA.
"Nous nous inscrivons toujours dans le respect de la loi et nous pensons qu'il faut aller même au-delà. La politique gouvernementale qui est la vision du Chef de l'Etat d'appuyer davantage les sociétés qui ont des capitaux, nous la soutenons", a déclaré Olivier Binyingo, Vice-Président du Groupe IVANHOE.
Pour sa part, l’Honorable Miguel Kashal Katemb estime que les responsables de cette grande firme s’inscrivent dans la réalisation de la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
«Depuis l'indépendance de notre pays, il a fallu qu'un jour, Félix Tshisekedi arrive à la magistrature suprême pour apporter cette délivrance et ce changement de la donne de l'histoire économique de notre pays, de rapprocher la production des ressources et la chaîne de valeur en mettant les congolais dans cette dernière. Je félicite les acteurs du groupe Ivanhoé, entre autres, Robert Friedland pour son esprit d'ouverture quant à ce ; le Vice-Président du groupe Ivanhoé est venu représenter la société KAMOA pour que nous puissions, ensemble, travailler dans la collaboration et développer cette chaîne de valeur avec ces entrepreneurs», a-t-il conclu.
L’exemple donné par la firme internationale IVANHOE permet aux autres entreprises d’emboîter le pas et créer une dynamique de développement de la chaîne de valeurs au profit des sous-traitants et de toute la population congolaise.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, a participé, dimanche 30 juin 2024, à une conférence organisée en marge de la célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, par Congo Prospère et Grand (CPG), une structure de la place, à Béatrice hôtel, à la Gombe. Devant une assistance constituée de scientifiques, députés et autres cadres du pays, il a abordé la problématique de l’indépendance économique de la RD. Congo.
Dans son mot, il a rappelé le contexte et les défis auxquels, actuellement, le pays fait face, dans un contexte marqué par une crise sécuritaire grandissante dans l’Est. Le Porte-parole du Gouvernement a lancé un appel à la prise de conscience collective et au patriotisme à tous les congolais pour promouvoir une image positive de la RDC, qui ‘’devrait être défini sous le prisme de la résilience et du talent de sa population et non pas sous celui de la violence et de la guerre’’. Patrick Muyaya a réaffirmé la détermination des dirigeants, dans le cadre du présent mandat, en commençant par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à tout mettre en œuvre pour redresser le secteur économique du Congo, qui fait partie du reste de ses engagements prioritaires, aux fins de parvenir à rencontrer les aspirations profondes des congolais.
«Chaque congolais a un rôle à jouer dans l’amélioration de l’image de marque du pays d’abord à l’intérieur puis à l’extérieur du pays. Notre pays devrait être défini sous le prisme de la résilience et du talent de sa population et non pas sous celui de la violence et de la guerre comme ces dernières années. Aujourd’hui avec le Président de République Félix Tshisekedi, nous avons repris l’initiative sur le narratif de notre pays et nous travaillons quotidiennement à améliorer son image. Cela doit être compris et intériorisé par chacun d’entre nous. Pays de Lumumba, pays de culture, pays de tourisme et pays-solution pour le monde. J’ai apporté ma contribution au riche débat sur l’indépendance économique de notre pays organisé en marge de la célébration de 64 ans de notre indépendance », a-t-il rappelé, sur son compte X, pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de prendre part au rendez-vous de Béatrice hôtel.
Le Groupe Technique d’experts sectoriels du climat des affaires s’est réuni ce mercredi 3 juillet pour entamer le mécanisme de suivi-évaluation sur l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes et des actions prioritaires à exécuter. Présidé par le Directeur Général ad intérim, Bruno Tshibangu, cette rencontre a permis aux différents experts de définir de nouvelles orientations dans le processus de mise en œuvre des réformes, en conformité aux instructions du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, données lors de la deuxième Réunion du Conseil des Ministres du 21 juin 2024 dernier à Kinshasa.
Dans son allocution, le DG a.i, Bruno Tshibangu, a repris les perspectives de mise en œuvre des réformes, à savoir : la nouvelle désignation ou renouvellement des mandats des experts techniques et points focaux ministériels du climat des affaires, étant donné que le nouveau Gouvernement est déjà mis en place ; de la formalisation du Groupe d’experts du Climat des affaires ; l’évaluation de l’état d’avancement des réformes en cours de mise en œuvre, consécutivement aux instructions de la haute autorité. Suivi de la poursuite de l’évaluation de la mise en œuvre des réformes déjà amorcées ; de l’identification des actions prioritaires et urgentes devant être proposées pour mises en œuvre, et ce, consécutivement aux instructions du Chef de l’Etat.
Par ailleurs, il a adressé ses remerciements aux experts pour leur sens élevé de sacrifice et du patriotisme dans la mise en œuvre du processus d’assainissement de l’environnement des affaires qui est une colonne indispensable du développement et de la prospérité. Ces mêmes propos ont été réitérés aux experts qui ont travaillé avec l’ANAPI pendant toutes ces années ayant apporté leur expertise et savoir-faire dans le processus de mise en œuvre des réformes et qui seront appelés à assumer d’autres charges ou responsabilités au sein de l’appareil étatique et les a encouragés à redoubler d’ardeur, à travailler avec enthousiasme et amour dans le processus de mise en œuvre des réformes systémiques et en profondeur.
Processus de validation de la Feuille de route
Sous la modération de M. Michel Maswapi, Directeur en Charge du Climat des Affaires à l’ANAPI, il a été présenté le découlé du projet de la Feuille de route tenue du 07 au 12 août 2023 au Venus-Village de Bibwa où 113 experts avaient pris part, provenant aussi bien de la Présidence de la République, des Ministères, services et administrations réformateurs, du corps universitaire et scientifique, du corps judiciaire et du secteur privé. Ce découlé concerne notamment, la matrice des mesures urgentes, comprenant les mesures urgentes à initier par le Gouvernement, la matrice des réformes à court-terme, incluant les réformes à mettre en œuvre dans un délai ne dépassant pas une année ainsi que la matrice des réformes à moyen et long-terme renfermant les réformes à initier dans un délai dépassant une année.
Il y a lieu de rappeler que ce projet a fait l’objet d’examen et de validation, d’abord au niveau des parties prenantes et ensuite au niveau du Comité de Pilotage Climat des Affaires, Partenariat Public-Privé, Promotion des Investissements et de l’Emploi, lors de sa réunion du 02 novembre 2023 et a été transmis à Son Excellence Madame la Ministre d’Etat, Ministre du Plan pour continuité du processus de validation au niveau institutionnel.
Au terme de cette réunion, les experts ont été priés de s’impliquer dans un processus de réflexion de trois jours en vue de soumettre de nouvelles stratégies qui faciliteront la mise en œuvre des réformes sur l’étendue du territoire national.
*Peu avant de s'envoler pour Montréal, au Canada, où il va participer à l'Assemblée Parlementaire Francophone, le Président de l'Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, pour se faire une idée précise de préoccupations majeures du Congo profond, a consacré la journée de ce mardi 2 juillet à l'écoute des doléances des Caucus de Députés Nationaux du Grand Equateur, du Maï-Ndombe, du Kongo Central et du Maniema. A la fin de ces échanges d’une si haute portée patriotique et très réceptif, il s’est déclaré favorable à l'envoi des missions de bons offices dans ces différentes Provinces de la RD. Congo afin de permettre aux Représentants du Peuple de travailler avec les Communautés locales pour mettre fin aux conflits et proposer ainsi des recommandations claires au Bureau afin que l'Assemblée Nationale attire l’attention du tout nouveau Gouvernement, sous la férule de Judith Suminwa Tuluka, de s’y consacrer et de se lancer dans la recherche des solutions concrètes à tout ce florilège de problèmes soulevés qui, en principe, deviennent récurrents sur l’ensemble du territoire national.
Tour d’horizon
Tour à tour, ces différents Caucus ont parlé avec le Speaker de la Chambre basse du Parlement pour porter haut, la voix de leurs Populations respectives en rapport notamment, avec la situation sécuritaire et socio-économique mais aussi, pour évoquer des questions du développement dans leurs Provinces.
Sénateurs et Gouverneurs, non-tenue des élections à l’Equateur
Pour le Caucus du Grand Equateur, premier à être reçu, les Elus du Nord-Ubangi ont dénoncé la non- tenue des élections des Sénateurs et du Gouverneur, malgré des multiples appels lancés à la CENI.
Cette situation, ont-ils affirmé, laisse au Gouverneur en place, le pouvoir de continuer à engager la Province, malgré sa déchéance par l'Assemblée Provinciale.
Disputes autour de zones de pêche
Les Elus du Sud-Ubangi ont, par ailleurs, lancé l’alerte sur un conflit qui prévaut dans le secteur de Moanda où les Populations des groupements de Bozaba et de Botoko se disputent, aux armes blanches ainsi qu’aux coups des machettes, les zones de pêche jusqu'au point de s'entretuer.
Conflits et incendie à la Tshuapa et à la Mongala
A la Tshuapa, par exemple, il a été fait savoir au Président de l’Assemblée Nationale, qu’il persiste également un problème sérieux de paiement des Enseignants, pourtant, bancarisés. Ces derniers, souffrent énormément pour toucher leur paie à cause du non-déploiement des succursales bancaires dans les différents Territoires.
Ils ont, en outre, insisté sur le fait qu’il est impératif de mettre fin aux conflits électoraux qui continuent à endeuiller la Province.
A la Mongala, les Représentants du Peuple, ont signalé les incendies des Ecoles ainsi que des centres de santé à la suite des conflits entre deux groupements du Territoire de Lisala.
Sept assassinats enregistrés à Basankusu
Au Territoire de Basankusu, ils ont relevé, en plus, les cas des tueries opérées par les Militaires commis à la surveillance du domaine des Bonobos ; un domaine jadis ouvert, depuis des décennies, à la Population, pour y pratiquer la cueillette des fruits et le ramassage des champignons. Il y a risque, selon eux, que cette situation dégénère en un soulèvement de la Population, après sept assassinats enregistrés, depuis le début de ce conflit sulfureux.
Incursions à Lukula
Les Elus du Kongo Central ont, pour leur part, fait un appel à la vigilance du Président de l'Assemblée Nationale, sur la question sécuritaire qui est sous tension dans cette Province avec les incursions répétées de l'Armée Angolaise à Lukula. Selon eux, les Soldats Angolais justifient leur incursion sur le territoire congolais, par le fait qu’ils pourchassent les Rebelles du Front de Libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC), qui auraient, semble-t-il, leur base arrière dans cette partie Ouest du pays.
Maniema, le tendon d’Achilles
Quant aux Elus du Maniema, ils sont revenus plutôt sur l'absence remarquable de la représentativité de leur Province dans les Institutions du Pays. Ils ont sollicité une attention particulière du Speaker de la Chambre basse du Parlement lorsqu'il s'agira d'autres mises en place afin que leur Province ne soit pas, une fois de plus, renvoyée aux oubliettes.
Les Déplacés de Kwamouth…
Les Elus du Maï-Ndombe ont, en fin de cette journée de ce travail, si harassant soit-il, déploré le manque d'assistance envers des Familles des disparus ainsi que des victimes du naufrage du 10 juin dernier qui avait fait plus de 100 morts entre Mushi et Kwamouth, et 10 morts, entre Mushi et Biangala. Ils ont, en même temps, sollicité l'implication personnelle du Président de l’Assemblée Nationale afin de trouver une solution pour les déplacés de Kwamouth qui se retrouvent encore en souffrance à Kinshasa, après avoir fui les atrocités des Mobondo.
Le Forum d'été de Davos, qui se distingue du Forum économique mondial (WEF) qui se tient chaque année à Davos en Suisse, est aujourd'hui une plateforme stratégique d'échange sur les changements clés de l'économie mondiale. Il s'est tenu pour la première fois en 2007 à Dalian, sur proposition du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Par la suite, la réunion s'est tenue de manière alternée à Dalian et à Tianjin, offrant une fenêtre unique sur les nouvelles tendances de l'économie et de la coopération mondiales, avec un accent particulier sur les industries émergentes.
Cette année, la conférence abordera six grands thèmes, à savoir la nouvelle économie mondiale, les nouvelles frontières de l'industrie, la Chine et le monde, l'esprit d'entreprise à l'ère de l'intelligence artificielle, l'investissement dans les personnes, et l'interconnexion du climat, de la nature et de l'énergie.
Dans un contexte économique mondial caractérisé par une quatrième révolution industrielle alimentée par l’intelligence artificielle, mais également marqué par de multiples défis géopolitiques, écologiques, alimentaires, ou encore énergétiques, le Forum a pour mérite d’explorer des stratégies pratiques et durables afin de stimuler la croissance. Pour la Chine, pays hôte, la réunion est une occasion de communiquer sa vision de coopération et d’ouverture, ainsi que les opportunités qu'offre son développement de qualité au monde entier. Lors de la dernière édition de Forum en 2023, la Chine s'est engagée, par la voix de son Premier ministre Li Qiang, à accélérer la création d'un environnement commercial de premier ordre axé sur le marché, à renforcer l'Etat de droit, et à soutenir davantage le développement de tous les types d'entreprises.
Cette annonce constitue une bonne nouvelle pour les pays africains, qui ont pour la plupart la Chine comme important partenaire commercial. En outre, les travaux du Forum d'été de Davos continuent d'offrir aux délégués africains une plateforme unique pour nouer des contacts avec des chefs de gouvernement et des représentants d'entreprises. C'est également un cadre qui leur permet d'identifier l'importance du continent africain dans l'économie mondiale, et de positionner leurs pays respectifs comme des destinations d'investissement compétitives. Enfin, c'est une tribune qui permet aux Etas africains de s'inspirer de la modernisation chinoise pour bâtir une Afrique souveraine et prospère. Tout porte à croire que le Forum d'été de Davos, devenu une boussole de l'économie mondiale, indique désormais le Sud Global, et que l'Afrique, aux côtés de la Chine et des autres économies émergentes, est appelée à jouer un rôle beaucoup plus important dans l’économie mondiale.
Note de l'éditeur
Cet article reflète le point de vue de l'auteur Gagne O'scawn Pierre Pibarod et pas nécessairement celui de CGTN.