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Détournement à l’ex. ONATRA : faux bruits, RDC : Martin Lukusa sur la voie de la modernisation des infrastructures portuaires et ferroviaires

Le Directeur général de l’ex. ONATRA, Martin Lukusa, rompt enfin le silence en apportant, samedi 24 août dernier, toute la lumière sur la gestion et les perspectives d’avenir de cette entreprise publique. De cette façon, il a tordu le cou aux accusations des ennemis sur la relève de cette entreprise du portefeuille.

«Dans le but de soutenir les 6 axes du Président Félix Tshisekedi lors de son discours d’investiture du 20 janvier 2024, le Gouvernement piloté par la Première Ministre Judith Suminwa, avait contracté un prêt de 21 millions de dollars, auquel s’ajoutent 9 millions d’intérêt. Ces fonds ont été directement versés sur les comptes bancaires de l’ex. Onatra pour moderniser ses infrastructures portuaires et ferroviaires, apurer les arriérés des salaires de ses travailleurs et finaliser avec les décomptes finaux», a tenu à préciser le Dg Martin Lukusa.

En outre, contrairement à certaines critiques des retraités de cet entreprise, qui l’accuse d’être à la base de leur malheur pour paiement irrégulier de leurs arriérés des salaires qui vont jusqu’à 40 mois, le Dg Lukusa indique n’avoir jamais mis la main sur ces fonds. Et de renchérir qu’il reste ferme à son engagement en ajoutant : ‘’Mon engagement reste de servir avec transparence et rigueur l’Onatra  et l’Etat pour un avenir meilleur».

Dans le même ordre d’idées, Martin Lukusa affirme travailler d’arrache-pied pour le bien- être de ladite entreprise et de ses travailleurs avant d’insister que sa préoccupation majeure qui est de relever le défi, et d’amener cette entreprise vers des nouvelles perspectives, d’assurer aux travailleurs le bien-être le meilleur afin de contribuer de façon efficace au développement de la RDC.

Par rapport aux accusations de certains travailleurs sur le détournement de 21 millions de dollars, l’argent destiné à la paie des retraités, Martin Lukusa parle de faux bruits.

Pour rappel, le Président Félix Tshisekedi, lors de la cérémonie  officielle, des départs en retraite de 1.250 cadres et agents de l’Onatra qui ont servi le pays pendant plus de 30 ans, avait remis un chèque symbolique de plus de 21 milliards de Francs congolais. Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, a également à cette même occasion remis, en faveur de retraités, un chèque symbolique de 2 millions de dollars américains au Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Michel Okaso

 

 

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RDC : les répercussions de la suppression des taxes sur les produits de première nécessité vers des alternatives viables

(Par le Sénateur Prof. Faustin Luanga)

1. Introduction

La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à des défis économiques majeurs, notamment en matière de pouvoir d'achat et d'accès aux biens essentiels. Dans un souci d'alléger les charges pesant sur les importateurs et d'améliorer le bien-être des consommateurs, le gouvernement a récemment décidé de supprimer les taxes sur plusieurs produits de première nécessité. Bien que cette initiative puisse sembler bénéfique à première vue, elle soulève des préoccupations concernant les conséquences pour les producteurs locaux, les importateurs et les recettes fiscales de l'État. Dans cette note et vidéo, j’examine les implications de cette politique et propose des alternatives viables pour concilier l'accès aux biens essentiels et la protection de l'économie locale.

2. Les implications de la suppression des taxes

La décision de supprimer les taxes sur les produits de première nécessité vise avant tout à rendre ces biens plus accessibles aux consommateurs congolais. En théorie, cela devrait se traduire par une baisse des prix sur le marché, augmentant ainsi le pouvoir d'achat des ménages. Cependant, cette mesure a aussi des répercussions directes sur les producteurs locaux qui, en raison de la concurrence accrue des produits importés, se retrouvent dans une position défavorable. Les biens importés, souvent moins chers en raison de l'absence de taxation, risquent de submerger le marché, entraînant une baisse de la demande pour les produits fabriqués localement. Cette situation pourrait entraîner la fermeture d'entreprises locales, une augmentation du chômage et une dépendance accrue vis-à-vis des importations.

Par ailleurs, c’est fallacieux de penser que les taxes à l’importation constituent des charges réelles pour les importateurs, car au finish ce sont les consommateurs qui payent à la fin de la chaîne. Cependant les importateurs, bien que bénéficiant de la suppression des taxes, pourraient également faire face à des défis. Si la demande des consommateurs augmente, cela pourrait entraîner une augmentation des coûts logistiques et une pression accrue sur les chaînes d'approvisionnement, produisant un effet inverse. De plus, à long terme, cette dépendance accrue des importations pourrait fragiliser l'économie nationale, rendant le pays vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux et mettant une pression supplémentaire sur la volatilité de taux de change.

3. L'impact sur les recettes fiscales

Un autre aspect essentiel de cette politique concerne les recettes fiscales de l'État. Les taxes sur les importations de ces produits de première nécessité représentent une source de revenus significative pour le gouvernement congolais. En les supprimant, l'État risque de se retrouver avec une diminution de ses ressources financières, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le financement des services publics, tels que l'éducation et la santé. Cette situation pourrait également contraindre le gouvernement à augmenter d'autres impôts, pesant ainsi davantage sur les ménages et les entreprises.

4. Alternatives viables

Face à ces enjeux, il est crucial de réfléchir à des alternatives viables à la suppression des taxes. Une première option aurait consisté à utiliser l’argent généré par ces taxes et mettre en place des subventions ciblées pour les producteurs locaux, afin de les aider à réduire leurs coûts de production et à rester compétitifs face aux produits importés. Cela aurait pu permettre de soutenir l'économie locale tout en maintenant l'accessibilité des biens essentiels.

Une autre approche pourrait être d'encourager la production locale à travers des programmes de formation et de soutien technique. En améliorant la qualité des produits congolais, le gouvernement pourrait stimuler la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Parallèlement, des politiques de sensibilisation pourraient inciter les consommateurs à privilégier les produits locaux, renforçant ainsi l'économie nationale.

Enfin, le gouvernement pourrait envisager une réforme fiscale globale, ciblant d'autres sources de revenus tout en maintenant un équilibre entre la protection des consommateurs et le soutien aux producteurs locaux. Cela pourrait inclure la diversification des sources de revenus, comme le développement du secteur des services ou l'augmentation des taxes sur les produits de luxe.

5. Conclusion

La décision du gouvernement congolais de supprimer les taxes sur les produits de première nécessité est une mesure qui vise à améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs. Néanmoins, ses répercussions sur les producteurs locaux, les importateurs et les recettes fiscales de l'État soulèvent des questions cruciales sur la durabilité de cette approche. Il est essentiel d'explorer des alternatives viables qui permettraient de concilier l'accès aux biens essentiels avec la nécessité de protéger et de dynamiser l'économie locale. En adoptant une approche équilibrée et réfléchie, la RDC pourra non seulement répondre aux besoins immédiats de ses citoyens, mais aussi construire une économie plus résiliente et auto-suffisante pour l'avenir. Gloire au travail. 

#IntelligenceEconomique #IntelligenceStrategique.

AGISSONS!

Salut chez vous.

Amitiés et fraternité, 

Sénateur Prof Faustin Luanga

 

RDC : les répercussions de la suppression des taxes sur les produits de première nécessité vers des alternatives viables
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Mesures contre la vie chère , RDC : quand le Gouvernement dévie les vrais problèmes !

L’Editeur Directeur Général du Journal La Prospérité a, au cours du magazine Tribune de Presse de ce Jeudi 16 août 2024 sur les antennes de la Radio okapi, dénoncé certaines irrégularités qui asphyxient le fonctionnement harmonieux des quelques structures et institutions en RD. Congo.  Bicéphalisme à la tête de l’UDPS où on ne sait identifier le vrai Secrétaire Général a.i entre Augustin Kabuya et Déo Bizibu ; l’usage des mauvais matériels de construction des routes en l’occurrence l’avenue Nguma ; les cas des omissions des ministères importants tant au niveau national que provincial à Kinshasa, tels ont été les points d’informations soulevés par Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi. Il a reproché à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, d’avoir supprimé le Ministère des relations avec le parlement en dépit du fait que son secrétariat général ait été rattaché à la primature et à Daniel Bumba Lubaki de n’avoir pas nommé un Ministre provincial de la culture. 

Des inquiétudes soulevées !

Dans son temps d’antenne, L’Editeur Directeur Général Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi est revenu sur les mesures prises contre la vie chère par le Gouvernement central de la RD. Congo. Le premier lot de ces mesures vont dans le sens de la lutte contre la hausse exagérée des prix et la stabilité du taux de change, le deuxième lot annonce les mesure de régulation supprimant les barrières dans certains milieux, ce qui occasionne l’augmentation intempestive des prix des denrées alimentaires et le troisième lot épingle les mesures règlementaires portant sur la suppression d’un certain nombre des taxes.

Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi reste dubitatif sur la transformation du pays à cause de la voie empruntée. Selon lui, ‘’le gouvernement lutte contre les épiphénomènes alors que les vrais problèmes demeurent’’. Il pose la problématique de la production interne en quantité suffisante pour d’une part éviter les importations et d’autre part exporter les produits locaux pour rapatrier les devises qui stabiliseront le taux d’échange. 

‘’Il ne suffit pas de prendre des mesures épisodiques. Il faut voir comment étendre la question de la production locale aux diapasons des attentes des congolais. Je souhaite qu’il y ait une vision assez claire de l’industrialisation de la RDC’’, a-t-il déclaré.

 Abordant la question du pouvoir d’achat que le gouvernement veut doter aux congolaises et congolais, l’Editeur Directeur Général du journal La Prospérité a expliqué que le pouvoir d’achat suppose que la personne qui doit en avoir doit posséder un revenu. ‘’Vous avez combien pour aller au marché ?’’ s’interroge-t-il, parce que selon lui, on va au marché quand on a un revenu. Alors que beaucoup des congolais sont au chômage, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi explique qu’on ne peut pas améliorer le pouvoir d’achat d’un individu qui n’a pas revenu.

Prenant en illustration les conseillers communaux et plusieurs les ministères, il révèle dans le premier cas, que ces agents ne sont jamais payés et dans le second cas, les frais de fonctionnement ne sont pas décaissés et parfois ça tombe à compte goûte. 

 « KINSHASA EZO BONGA », programme du Gouverneur Daniel Bumba, n’a pas été épargné par l’Editeur du premier quotidien congolais paraissant à Kinshasa. Pour le financement de ce programme chiffré à 10 milliards de budget, le Journaliste Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi d’interro sur la provenance des fonds. « De quel marché ? de quelle structure viendra ce budget ? ». Entre temps, a-t-il fait savoir, la ville continue à être trop sale. Il dit avoir surpris sur l’avenue Nguma, les gens en train, par manque des matériels, de construire les routes d’intérêt national avec des truelles de maçon et des bèches. Malgré les instructions du Président de la République, ces travaux ne se terminent jamais au contraire on en provoque d’autres sans avoir achevé les premiers travaux.

Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi considère que le pays est un grand chantier qui demande que l’on prenne un sursaut patriotique pour qu’on redécolle autrement. Mais apparemment, regrette-t-il les horizons deviennent sombres.

Bureau définitif du Sénat, un groupe à la pensée unique 

La représentation de la femme a connu une fissure. Le principe de la parité n’a été respecté dans la composition du bureau définitif du Sénat. Sur 7 membres, il n’y a qu’une seule femme qui a été élue. L’Editeur du quotidien d’action pour la démocratie et le développement note tout de même, l’absence de l’opposition réelle au bureau définitif du Sénat. Selon lui, « l’unique candidature plus ou moins acceptable de l’opposition, c’est celle de Salomon SK DELA. Cette candidature a été battue en brèche et finalement ce Sénat a un bureau qui est monocolore parce que constitué seulement des gens qui relèvent de l’obédience si pas de Félix Tshisekedi lui-même, de l’union sacrée de la nation et de son UDPS. C’est difficile d’avoir des voix discordantes », a-t-il renseigné. 

Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi fustige l’absence prolongée du Sénateur à vie Joseph Kabila qui ne siège pas depuis qu’il l’est devenu. Va-t-on continuer à considérer que le Sénateur à vie doit rester à la maison ou vaquer librement à d’autres occupations sans jamais mettre ses pieds à l’hémicycle alors qu’il doit en principe être traité en tant que tel parce qu’il touche au même titre que les autres, les émoluments dû à son rang de Sénateur à vie ?

Abordant la question de l’avenir du Sénat, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi croit savoir que la mise en place du Bureau définitif du Sénat permet aujourd’hui de considérer que depuis qu’on est allé aux élections en décembre 2023, c’est finalement au mois d’août 2024 qu’on a la derrière institution qui ‘’prend ses vraies racines, sa vraie forme et ses marques. Après ces élections, les institutions peuvent enfin fonctionner selon qu’on pourra leur donner les moyens’’.

Outre l’expérience de Sama Lukonde, Bahati Lukwebo et consorts, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi révèle que le problème du Congo n’est pas dans les individualités, mais plus tôt dans la conception et la mise en place des politiques publiques. A l’en croire, même si on mettait l’homme le plus intelligent à la tête de la RDC, il ne fera pas de miracle parce le corpus institutionnel tel que constitué aujourd’hui est une machine qui a du mal à décoller.

‘’Les antivaleurs ont la peau dure mais, puisse qu’il y a des nouveaux visages, ils peuvent faire en sorte qu’il y ait l’avènement d’une vraie démocratie avec une lecture non vicieuse des lois de la République’’, espère-t-il. C’est au sénat que se trouve le remplaçant constitutionnel du Président en cas d’empêchement, il pense que Same Lukonde, l’actuel Président du Sénat, peut bien jouer ce rôle de perpétuer la vision de Félix Tshisekedi. Il sied rappeler que dans son discours de campagne, l’ancien Premier Ministre veut d’une institution (Sénat) forte, respectueuse de ses engagements et accessibles à tous les sénateurs.  

Jonas Shampa

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Naufrages dans le Maï-Ndombe : Aimé-Pascal Mongo préconise l’arrêt des navigations nocturnes

 

Un Député national a préconisé, jeudi,  l’arrêt de navigations nocturnes sur le lac Maï-Ndombe dans la province du même nom, située dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, dans une vidéo enregistrée depuis l’Europe où il séjourne et parvenue jeudi à l’ACP.

«Des décisions courageuses et impopulaires doivent être prises pour arrêter toute navigation nocturne», telle a été l’interpellation d’un député national, adressée au gouvernement provincial du Maï-Ndombe dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo à la suite du dernier naufrage survenu sur la rivière Lukenie dans la nuit du dimanche 18 août 2024.

«(…) et à l’échelle provinciale, que les autorités puissent prendre des décisions courageuses et impopulaires pour arrêter toute navigation nocturne», a déclaré Aimé Pascal Mongo, député national élu de la circonscription d’Inongo-ville.

Et d’ajouter : «Ceci interpelle, chacun dans sa sphère des décisions de prendre des décisions courageuses même impopulaires (…) il est temps que les décisions courageuses soient prises, il est temps aussi que la cause de cette mort soit élucidée et les responsabilités établies et que les morts soient enterrés dignement».

M. Mongo a interpellé le gouvernement central afin d’assister les populations victimes du naufrage ainsi que leurs familles de la même manière qu’il a fait sur le dossier de Mushie.

«Nous devons interpeller le gouvernement central, autant que nous l’avons fait lorsqu’il s’est agi du dossier de Mushie, que nous puissions ensemble, l’union faisant la force, rencontrer les autorités attitrées dont le ministre des Affaires sociales et actions humanitaires pour que ce cas–ci de Maï-Ndombe soient aussi assistés comme il l’a fait pour celui de Mushie», a-t-il dit.

Il a, avant son adresse, exprimé sa consternation et adressé ses condoléances aux familles qui ont perdu les leurs.

«Une fois de plus, c‘en est trop que les cours d’eaux de Maï-Ndombe viennent de nous faire perdre les filles et fils de la province. Depuis l’Europe où je suis, je suis très consterné, très touché, et je pleure avec ceux qui pleurent, comme le déclare la parole de Dieu. Face à cette fatalité que devons-nous faire ? D’abord je compatis avec toutes ces familles éprouvées; je présente mes très sincères et fraternelles condoléances à toutes les familles qui ont perdu les leurs», s’est exprimé M. Mongo.

Le naufrage de la baleinière HB Jésus Christ s’est produit dans la nuit du dimanche 18 août 2024 sur la rivière Lukenie et le bilan provisoire fait état de 28 morts et une centaine de rescapés avec plusieurs disparus, rappelle-t-on. 

(Avec l’ACP)

 

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