Le Directeur général de l’ex. ONATRA, Martin Lukusa, rompt enfin le silence en apportant, samedi 24 août dernier, toute la lumière sur la gestion et les perspectives d’avenir de cette entreprise publique. De cette façon, il a tordu le cou aux accusations des ennemis sur la relève de cette entreprise du portefeuille.
«Dans le but de soutenir les 6 axes du Président Félix Tshisekedi lors de son discours d’investiture du 20 janvier 2024, le Gouvernement piloté par la Première Ministre Judith Suminwa, avait contracté un prêt de 21 millions de dollars, auquel s’ajoutent 9 millions d’intérêt. Ces fonds ont été directement versés sur les comptes bancaires de l’ex. Onatra pour moderniser ses infrastructures portuaires et ferroviaires, apurer les arriérés des salaires de ses travailleurs et finaliser avec les décomptes finaux», a tenu à préciser le Dg Martin Lukusa.
En outre, contrairement à certaines critiques des retraités de cet entreprise, qui l’accuse d’être à la base de leur malheur pour paiement irrégulier de leurs arriérés des salaires qui vont jusqu’à 40 mois, le Dg Lukusa indique n’avoir jamais mis la main sur ces fonds. Et de renchérir qu’il reste ferme à son engagement en ajoutant : ‘’Mon engagement reste de servir avec transparence et rigueur l’Onatra et l’Etat pour un avenir meilleur».
Dans le même ordre d’idées, Martin Lukusa affirme travailler d’arrache-pied pour le bien- être de ladite entreprise et de ses travailleurs avant d’insister que sa préoccupation majeure qui est de relever le défi, et d’amener cette entreprise vers des nouvelles perspectives, d’assurer aux travailleurs le bien-être le meilleur afin de contribuer de façon efficace au développement de la RDC.
Par rapport aux accusations de certains travailleurs sur le détournement de 21 millions de dollars, l’argent destiné à la paie des retraités, Martin Lukusa parle de faux bruits.
Pour rappel, le Président Félix Tshisekedi, lors de la cérémonie officielle, des départs en retraite de 1.250 cadres et agents de l’Onatra qui ont servi le pays pendant plus de 30 ans, avait remis un chèque symbolique de plus de 21 milliards de Francs congolais. Le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, a également à cette même occasion remis, en faveur de retraités, un chèque symbolique de 2 millions de dollars américains au Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
La Solidarité pour la Défense des Droits, de la Dignité et des Intérêts des Magistrats « SOIMA » a, mercredi 21 août 2024, adressé un mémorandum au Magistrat suprême Félix Tshisekedi, pour solliciter la révision du dernier alinéa de l'article 149 de la Constitution, en vue de l'autonomie financière et budgétaire du Conseil Supérieur de la Magistrature ainsi que l'amélioration des conditions sociales et du travail des Magistrats congolais.
Travaillant dans les conditions qui ne leur permettent pas d’être rigoureux, fermes et d’échapper notamment aux tentatives de corruption et de concussion des justiciables, les magistrats congolais se retrouvent souvent partagés entre la nécessité de dire le vrai droit rendu au nom du peuple sur l’ensemble du territoire national et le calvaire qu’il faut porter lorsqu’on décide de s’inscrire dans la droite ligne de l’intégrité.
L’Etat qui a tout à gagner dans ce processus est censé opérer un choix entre maintenir la justice dans sa maladie, et de l’autre côté les magistrats dans les conditions sociales défavorables, laisser se propager la corruption, la concussion et toutes les antivaleurs qui entrainent la perte des recettes qui du reste, diminue l’accès des congolais aux services publics de base et lever l’option d’initier des réformes pour éradiquer les antivaleurs.
Il s’observe un manque criant des magistrats à l’intérieur du pays et une forte concentration de ces derniers dans les grandes agglomérations : Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Kolwezi, Kisangani… Ce comportement d’éviter des villages est dû aux conditions de vie qui ne sont pas favorables, d’une part, et d’autre part, au fait qu’il n’y a suffisamment pas des dossiers plus ou moins rentables. En villes, avec des dossiers rentables, disent certains observateurs, les magistrats tirent plusieurs avantages.
En effet, l’indépendance de la Magistrature est tributaire à la source de son financement et du budget dû à son fonctionnement. La main qui donne est celle qui reçoit dit-on. Sans dotation financière propre, il est difficile à ce jour que la Magistrature soit véritablement indépendante tant du pouvoir exécutif que du pouvoir législatif et par ricochet des justiciable.
« Il sied de relever que l'indépendance d'un pouvoir ou d'une institution va de pair avec son autonomie financière et budgétaire », peut lire dans ce mémorandum de 5 pages dont la Présidence de la République et le Conseil Supérieur de la Magistrature ont accusé réception.
Révision constitutionnelle du dernier alinéa de l’article 149
« Le Conseil supérieur de la magistrature est l'organe de gestion du Pouvoir Judiciaire. Il jouit d'une autonomie administrative et financière et dispose d'une dotation propre », tels sont les termes qui, selon la Solidarité pour la Défense des Droits, de la Dignité et des Intérêts des Magistrats « Sodima », Syndicat des Magistrats, conviennent le mieux pour assurer l’effectivité de l’indépendance du pouvoir judiciaire.
Par ailleurs, ont écrit les Magistrats, « cette révision de la Constitution aura l'avantage de contraindre le Gouvernent et les deux chambres du Parlement d'allouer et de voter une dotation propre du Conseil supérieur de la magistrature, afin de rendre effective l'autonomie financière et budgétaire du pouvoir judiciaire et d'améliorer les conditions sociales et du travail des magistrats congolais, à l'instar de deux autres pouvoirs traditionnels. Ce sera justice ». Pour l'exercice Budgétaire 2024-2025, ils demandent au Commandant des forces armées d'instruire au Gouvernement et d'exhorter les deux chambres à mettre à la disposition du Conseil supérieur de la magistrature un Budget propre, dès la session budgétaire de septembre 2024.
Une indépendance sans la dotation financière est-elle possible ?
Pour étayer leurs propos, les magistrats de la République Démocratique du Congo évoquent d’abord l'alinéa 3 de l'article 100 de la Constitution qui dispose : « Chacune des Chambres jouit de l'autonomie administrative et financière et dispose d'une dotation propre » et en suite, l'article 95 de la même Constitution qui dispose : « les émoluments des membres du gouvernement sont fixés par la loi de finances. Le Premier ministre bénéficie, en outre, d'une dotation ».
Cela allant de même avec la Commission Electorale Nationale Indépendante « CENI », dont l'article 6 de la loi organique portant son organisation et son fonctionnement évoque l'autonomie administrative et financière que cette institution jouit. Par ailleurs, la CENI dispose aussi d'un budget propre sous forme de dotation. A cette dotation, la loi donne la possibilité qu’elle soit complétée par des apports extérieurs.
Visiblement, la magistrature est la seule instance à qui les populations et les représentants de l’Etat congolais demandent d’être indépendante, mais dont les matériaux devant concourir à la construction de cette indépendance ne lui sont pas dotés. La vérité est têtue, elle reste la vérité. Si l’exception est habituée à confirmer la règle, telle n’est pas le cas au regard ce qui est relevé sur ce qu’on attend de ce corps de métier dont la charge est d’assurer la vraie justice, celle qui élève la nation et les moyens qui sont mises à sa disposition.
Rappelant l’histoire, les Magistrats évoquent les propos du Président de le République honoraire Joseph Kabila qui, devant les deux chambres réunies en Congrès en 2013, disait que « pour rendre effective l'autonomie financière et budgétaire du Pouvoir judiciaire, j'exhorte le Gouvernement et le Parlement à mettre à la disposition de celui-ci, et ce dès l'exercice budgétaire 2014, une dotation suffisante ». Malheureusement, cette exhortation de n’a jamais été exécutée.
« Depuis l'avènement de Votre Excellence à la Magistrature suprême en 2018, les magistrats ont constaté l'augmentation sensible de leur traitement, même si cela n'est pas encore suffisant, parce que sans les avantages sociaux prévus par la loi organique portant leur statut. Cependant avec la dépréciation de la monnaie nationale, ce traitement est devenu dérisoire », indique ce document adressé à Félix Tshisekedi.
La Pros.
La Solidarité pour la défense des Droits, de la Dignité et des Intérêts des Magistrats, en sigle « SODIMA », Syndicat des Magistrats
Arrêté d'enregistrement n°193/ETPS/MBL/pkg/2024 du 06 novembre 2014
Siège : 3 Citronniers, quartier Musey, Commune Ngaliema
Contacts : +243997313967, +243818551775
Réf : 001/SODIMA/SM/2024
MEMO A LA TRES HAUTE ATTENTION DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, MAGISTRAT SUPREME
(Avec l'expression de nos hommages les plus déférents)
Concerne : Plaidoyer pour la révision du dernier alinéa de l'article 149 de la Constitution, en vue de l'autonomie financière et budgétaire du Conseil supérieur de la magistrature ainsi que l'amélioration des conditions sociales et du travail des magistrats congolais
I. Introduction
Excellence Monsieur le Président de la République,
Au moment où le débat sur la révision de certaines dispositions de la Constitution vient d'être précisée à la suite de votre interview accordée à la presse congolaise lors de votre récent séjour à Bruxelles, la Solidarité pour la Défense des Droits, de la Dignité et des Intérêts des Magistrats, en sigle « SOIMA »,
Syndicat des Magistrats, vient respectueusement auprès de Votre Très Haute Autorité de Magistrat Suprême vous saisir par ce Mémo dont l'objet repris en concerne.
Pour la meilleure compréhension de notre plaidoirie, ce Mémo comprendra trois points à savoir :
La situation des magistrats congolais avant la promulgation de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour ;
La situation des magistrats congolais après la promulgation de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour ;
La justification de la révision du dernier alinéa de l'article 149 de la Constitution.
I. La situation des magistrats congolais avant la promulgation de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour
Il y a lieu de rappeler que pendant les temps précédant la Constitution en vigueur, les magistrats congolais étaient des fonctionnaires relevant du Ministère de la Justice, avec les numéros matricules de la fonction publique ; Les crédits du traitement des magistrats étaient inscrits au Budget du Ministère de la Justice qui en assurait la gestion et l'engagement.
II. La situation des magistrats congolais après la promulgation de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour
La Constitution en vigueur du 18 février 2006 telle modifiée par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution, a consacré à son article 149 l'indépendance du pouvoir judicaire du pouvoir législatif et du pour exécutif. Les reformes en application de la nouvelle Constitution font des magistrats membres du pouvoir judiciaire, gérés par le Conseil supérieur de la magistrature composé de seuls magistrats, mais présidé par le Président de la Cour constitutionnelle. Le Président de la République et le Ministre de la Justice n'y font pas partie.
L'article 149 de la Constitution dispose :
« Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif.
Il est dévolu aux cours et tribunaux qui sont la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation, le Conseil d'Etat, la Haute Cour militaire ainsi que les Cours et Tribunaux civils et militaires.
La justice est rendue sur l'ensemble du territoire au nom du peuple.
Les arrêts et les jugements ainsi que les ordonnances des Cours et Tribunaux sont exécutés au nom du Président de la République.
Il ne peut être créé des tribunaux extraordinaires ou d'exception sous quelque dénomination que ce soit. La loi peut créer des juridictions spécialisées.
Le pouvoir judiciaire dispose d'un budget élaboré par le Conseil supérieur de la magistrature et transmis au Gouvernement pour être inscrit dans le budget général de l'Etat. Le Premier Président de la Cour de cassation en est l'ordonnateur. Il est assisté par le Secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature ».
Excellence Monsieur le Président de la République,
Il у a lieu de noter que, malgré l'indépendance du pouvoir judiciaire consacré par l'article 149 de la Constitution, son dernier alinéa fait du Budget du pouvoir judicaire dépendant du Gouvernement (Ministère du Budget et Ministre des finances) qui en déterminent la hauteur et les rubriques des crédits alloués, en gèrent et en exécutent à leur souhait.
Il sied de relever que l'indépendance d'un pouvoir ou d'une institution va de pair avec son autonomie financière et budgétaire. Pour Vous en convaincre, il suffit de lire les dispositions constitutionnelles en la matière s'agissant de deux autres pouvoirs traditionnels.
En effet, l'alinéa 3 de l'article 100 de la Constitution dispose : « Chacune des Chambres jouit de l'autonomie administrative et financière et dispose d'une dotation propre ».
Par ailleurs, l'article 95 de la même Constitution dispose : « Lesémoluments des membres du gouvernement sont fixés par la loi de finances. Le Premier ministre bénéficie, en outre, d'une dotation ».
S'agissant de l'Institution Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, l'article 6 de la loi organique n° 13/012 du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique n° 10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI dispose :
La CENI jouit de l'autonomie Administrative et financière.
Elle dispose d'un budget propre sous forme de dotation. Celle-ci peut être complétée par des apports extérieurs ».
Parlant du fonctionnement du Pouvoir judiciaire dans son discours du 23 octobre 2013 sur l'état de la nation devant l'Assemblée nationale et le Senat réunis en Congrès, le Président de le République honoraire Joseph Kabila s'exprima en ces termes : « Par ailleurs, pour rendre effective l'autonomie financière et budgétaire du Pouvoir judiciaire, j'exhorte le Gouvernement et le Parlement à mettre à la disposition de celui- ci, et ce dès l'exercice budgétaire 2014, une dotation suffisante ». Cette exhortation du Président de la République honoraire est demeurée lettre morte jusqu'à son départ à la suite l'élection présidentielle de 2018.
III. La Justification de la révision du dernier alinéa de l'article 149 de la Constitution
Depuis l'avènement de Votre Excellence à la Magistrature suprême en 2018, les magistrats ont constaté l'augmentation sensible de leur traitement, même si cela n'est pas encore suffisant, parce que sans les avantages sociaux prévus par la loi organique portant leur statut. Cependant avec la dépréciation de la monnaie nationale, ce traitement est devenu dérisoire.
C'est pourquoi, afin de rendre effective l'autonomie financière et budgétaire du Pouvoir Judiciaire, conformément à Votre volonté de redresser le système judiciaire congolais et de redorer son image longtemps ternie, sans préjudice d'application des sanctions exemplaires contre les magistrats indélicats, qu'il plaise à Votre Excellence d'inscrire dans Votre agenda, la révision du dernier alinéa de l'article 149, de la Constitution, en ces termes :
« Le Conseil supérieur de la magistrature est l'organe de gestion du Pouvoir Judiciaire. Il jouit d'une autonomie administrative et financière et dispose d'une dotation propre ».
Cette révision de la Constitution aura l'avantage de contraindre le Gouvernent et les deux chambres du Parlement d'allouer et de voter une dotation propre du Conseil supérieur de la magistrature, afin de rendre effective l'autonomie financière et budgétaire du pouvoir judiciaire et d'améliorer les conditions sociales et du travail des magistrats congolais, à l'instar de deux autres pouvoirs traditionnels. Ce sera justice.
Exceptionnellement pour l'exercice Budgétaire 2024- 2025, qu'il plaise à Votre Excellence, d'instruire au Gouvernement et d'exhorter les deux chambres à mettre à la disposition du Conseil supérieur de la magistrature un Budget propre, dès la session budgétaire de septembre 2024.
Veuillez agréer, Excellence Monsieur le Président de la République, Magistrat plus déférents. Suprême, l'expression de nos hommages les
Mercredi 21 août 2024, le Ministre Britannique a effectué une visite consistant à examiner les progrès dans le domaine de l'énergie de cuisson propre en RDC
En mission officielle en République Démocratique du Congo (RDC) cette semaine, Ray Collins, ministre d'État britannique chargé de l'Afrique, a centré son attention sur les défis énergétiques auxquels le pays fait face. Sa visite a été marquée par une exploration approfondie du programme Énergie, mis en œuvre par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds des Nations Unies pour les équipements (UNCDF). Ce projet, soutenu financièrement par l’Initiative pour la Forêt de l’Afrique centrale (CAFI) à travers le Fonds National REDD (FONAREDD), a permis de mettre en avant les progrès réalisés dans le domaine de la cuisson propre, comme l'a présenté Yves Zawadi, expert en énergie pour l'UNCDF.
Le programme Energie Fonaredd en RDC se concentre sur l'amélioration de l'accès à une énergie de cuisson respectueuse de l'environnement. L’utilisation massive de combustibles traditionnels, comme le bois, pour la cuisson reste un problème majeur, entraînant des conséquences négatives tant pour la santé publique que pour l’environnement.
Ensemble avec Madame Rokya Ye Dieng, représentante résidente adjointe du PNUD en RDC, Ray Collins a visité une exposition illustrant les diverses solutions énergétiques mises en place dans le cadre du programme. Parmi les innovations présentées figuraient des foyers améliorés, des kits de gaz de pétrole liquéfié (GPL), des briquettes, des biodigesteurs et des systèmes d’énergie solaire, destinés à répondre aux besoins tant des communautés rurales que des zones urbaines.
Adopter des méthodes de cuisson plus propres apporte plusieurs bénéfices : une meilleure santé publique, une réduction du temps consacré à la collecte de bois, la protection de l’environnement, une diminution de la déforestation et une baisse des émissions de gaz à effet de serre.
Pour Yves Zawadi, la visite de Ray Collins illustre l’implication continue du Royaume-Uni dans les efforts de développement durable en RDC. Le financement de CAFI constitue un exemple concret de cette collaboration. Du côté des entreprises privées, l’espoir de voir cette coopération se renforcer est palpable. Précieuse Kisoni, directrice adjointe de DAP Gaz, a exprimé son optimisme, affirmant que cette visite pourrait contribuer à un développement accru du secteur, où la demande pour le GPL reste élevée.
Washikala Malango, cofondateur de l’entreprise Altech, qui commercialise les foyers améliorés Jikokoa, a souligné l’impact positif du programme Énergie, mentionnant que plus de 50 000 ménages utilisent déjà ces foyers. Il espère que cette visite renforcera encore l’engagement des partenaires pour diminuer la pression exercée sur les forêts congolaises.
À la fin de sa visite, Ray Collins a salué les progrès réalisés dans le cadre du programme. Selon lui, la cuisson propre doit devenir une priorité pour la RDC, et le programme Énergie représente un levier crucial dans cette transformation. En investissant dans des technologies novatrices, la RDC peut non seulement améliorer les conditions de vie de ses citoyens, mais aussi contribuer de manière significative aux objectifs de développement durable.
La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à des défis économiques majeurs, notamment en matière de pouvoir d'achat et d'accès aux biens essentiels. Dans un souci d'alléger les charges pesant sur les importateurs et d'améliorer le bien-être des consommateurs, le gouvernement a récemment décidé de supprimer les taxes sur plusieurs produits de première nécessité. Bien que cette initiative puisse sembler bénéfique à première vue, elle soulève des préoccupations concernant les conséquences pour les producteurs locaux, les importateurs et les recettes fiscales de l'État. Dans cette note et vidéo, j’examine les implications de cette politique et propose des alternatives viables pour concilier l'accès aux biens essentiels et la protection de l'économie locale.
2. Les implications de la suppression des taxes
La décision de supprimer les taxes sur les produits de première nécessité vise avant tout à rendre ces biens plus accessibles aux consommateurs congolais. En théorie, cela devrait se traduire par une baisse des prix sur le marché, augmentant ainsi le pouvoir d'achat des ménages. Cependant, cette mesure a aussi des répercussions directes sur les producteurs locaux qui, en raison de la concurrence accrue des produits importés, se retrouvent dans une position défavorable. Les biens importés, souvent moins chers en raison de l'absence de taxation, risquent de submerger le marché, entraînant une baisse de la demande pour les produits fabriqués localement. Cette situation pourrait entraîner la fermeture d'entreprises locales, une augmentation du chômage et une dépendance accrue vis-à-vis des importations.
Par ailleurs, c’est fallacieux de penser que les taxes à l’importation constituent des charges réelles pour les importateurs, car au finish ce sont les consommateurs qui payent à la fin de la chaîne. Cependant les importateurs, bien que bénéficiant de la suppression des taxes, pourraient également faire face à des défis. Si la demande des consommateurs augmente, cela pourrait entraîner une augmentation des coûts logistiques et une pression accrue sur les chaînes d'approvisionnement, produisant un effet inverse. De plus, à long terme, cette dépendance accrue des importations pourrait fragiliser l'économie nationale, rendant le pays vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux et mettant une pression supplémentaire sur la volatilité de taux de change.
3. L'impact sur les recettes fiscales
Un autre aspect essentiel de cette politique concerne les recettes fiscales de l'État. Les taxes sur les importations de ces produits de première nécessité représentent une source de revenus significative pour le gouvernement congolais. En les supprimant, l'État risque de se retrouver avec une diminution de ses ressources financières, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le financement des services publics, tels que l'éducation et la santé. Cette situation pourrait également contraindre le gouvernement à augmenter d'autres impôts, pesant ainsi davantage sur les ménages et les entreprises.
4. Alternatives viables
Face à ces enjeux, il est crucial de réfléchir à des alternatives viables à la suppression des taxes. Une première option aurait consisté à utiliser l’argent généré par ces taxes et mettre en place des subventions ciblées pour les producteurs locaux, afin de les aider à réduire leurs coûts de production et à rester compétitifs face aux produits importés. Cela aurait pu permettre de soutenir l'économie locale tout en maintenant l'accessibilité des biens essentiels.
Une autre approche pourrait être d'encourager la production locale à travers des programmes de formation et de soutien technique. En améliorant la qualité des produits congolais, le gouvernement pourrait stimuler la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Parallèlement, des politiques de sensibilisation pourraient inciter les consommateurs à privilégier les produits locaux, renforçant ainsi l'économie nationale.
Enfin, le gouvernement pourrait envisager une réforme fiscale globale, ciblant d'autres sources de revenus tout en maintenant un équilibre entre la protection des consommateurs et le soutien aux producteurs locaux. Cela pourrait inclure la diversification des sources de revenus, comme le développement du secteur des services ou l'augmentation des taxes sur les produits de luxe.
5. Conclusion
La décision du gouvernement congolais de supprimer les taxes sur les produits de première nécessité est une mesure qui vise à améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs. Néanmoins, ses répercussions sur les producteurs locaux, les importateurs et les recettes fiscales de l'État soulèvent des questions cruciales sur la durabilité de cette approche. Il est essentiel d'explorer des alternatives viables qui permettraient de concilier l'accès aux biens essentiels avec la nécessité de protéger et de dynamiser l'économie locale. En adoptant une approche équilibrée et réfléchie, la RDC pourra non seulement répondre aux besoins immédiats de ses citoyens, mais aussi construire une économie plus résiliente et auto-suffisante pour l'avenir. Gloire au travail.
L’Editeur Directeur Général du Journal La Prospérité a, au cours du magazine Tribune de Presse de ce Jeudi 16 août 2024 sur les antennes de la Radio okapi, dénoncé certaines irrégularités qui asphyxient le fonctionnement harmonieux des quelques structures et institutions en RD. Congo. Bicéphalisme à la tête de l’UDPS où on ne sait identifier le vrai Secrétaire Général a.i entre Augustin Kabuya et Déo Bizibu ; l’usage des mauvais matériels de construction des routes en l’occurrence l’avenue Nguma ; les cas des omissions des ministères importants tant au niveau national que provincial à Kinshasa, tels ont été les points d’informations soulevés par Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi. Il a reproché à la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, d’avoir supprimé le Ministère des relations avec le parlement en dépit du fait que son secrétariat général ait été rattaché à la primature et à Daniel Bumba Lubaki de n’avoir pas nommé un Ministre provincial de la culture.
Des inquiétudes soulevées !
Dans son temps d’antenne, L’Editeur Directeur Général Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi est revenu sur les mesures prises contre la vie chère par le Gouvernement central de la RD. Congo. Le premier lot de ces mesures vont dans le sens de la lutte contre la hausse exagérée des prix et la stabilité du taux de change, le deuxième lot annonce les mesure de régulation supprimant les barrières dans certains milieux, ce qui occasionne l’augmentation intempestive des prix des denrées alimentaires et le troisième lot épingle les mesures règlementaires portant sur la suppression d’un certain nombre des taxes.
Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi reste dubitatif sur la transformation du pays à cause de la voie empruntée. Selon lui, ‘’le gouvernement lutte contre les épiphénomènes alors que les vrais problèmes demeurent’’. Il pose la problématique de la production interne en quantité suffisante pour d’une part éviter les importations et d’autre part exporter les produits locaux pour rapatrier les devises qui stabiliseront le taux d’échange.
‘’Il ne suffit pas de prendre des mesures épisodiques. Il faut voir comment étendre la question de la production locale aux diapasons des attentes des congolais. Je souhaite qu’il y ait une vision assez claire de l’industrialisation de la RDC’’, a-t-il déclaré.
Abordant la question du pouvoir d’achat que le gouvernement veut doter aux congolaises et congolais, l’Editeur Directeur Général du journal La Prospérité a expliqué que le pouvoir d’achat suppose que la personne qui doit en avoir doit posséder un revenu. ‘’Vous avez combien pour aller au marché ?’’ s’interroge-t-il, parce que selon lui, on va au marché quand on a un revenu. Alors que beaucoup des congolais sont au chômage, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi explique qu’on ne peut pas améliorer le pouvoir d’achat d’un individu qui n’a pas revenu.
Prenant en illustration les conseillers communaux et plusieurs les ministères, il révèle dans le premier cas, que ces agents ne sont jamais payés et dans le second cas, les frais de fonctionnement ne sont pas décaissés et parfois ça tombe à compte goûte.
« KINSHASA EZO BONGA », programme du Gouverneur Daniel Bumba, n’a pas été épargné par l’Editeur du premier quotidien congolais paraissant à Kinshasa. Pour le financement de ce programme chiffré à 10 milliards de budget, le Journaliste Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi d’interro sur la provenance des fonds. « De quel marché ? de quelle structure viendra ce budget ? ». Entre temps, a-t-il fait savoir, la ville continue à être trop sale. Il dit avoir surpris sur l’avenue Nguma, les gens en train, par manque des matériels, de construire les routes d’intérêt national avec des truelles de maçon et des bèches. Malgré les instructions du Président de la République, ces travaux ne se terminent jamais au contraire on en provoque d’autres sans avoir achevé les premiers travaux.
Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi considère que le pays est un grand chantier qui demande que l’on prenne un sursaut patriotique pour qu’on redécolle autrement. Mais apparemment, regrette-t-il les horizons deviennent sombres.
Bureau définitif du Sénat, un groupe à la pensée unique
La représentation de la femme a connu une fissure. Le principe de la parité n’a été respecté dans la composition du bureau définitif du Sénat. Sur 7 membres, il n’y a qu’une seule femme qui a été élue. L’Editeur du quotidien d’action pour la démocratie et le développement note tout de même, l’absence de l’opposition réelle au bureau définitif du Sénat. Selon lui, « l’unique candidature plus ou moins acceptable de l’opposition, c’est celle de Salomon SK DELA. Cette candidature a été battue en brèche et finalement ce Sénat a un bureau qui est monocolore parce que constitué seulement des gens qui relèvent de l’obédience si pas de Félix Tshisekedi lui-même, de l’union sacrée de la nation et de son UDPS. C’est difficile d’avoir des voix discordantes », a-t-il renseigné.
Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi fustige l’absence prolongée du Sénateur à vie Joseph Kabila qui ne siège pas depuis qu’il l’est devenu. Va-t-on continuer à considérer que le Sénateur à vie doit rester à la maison ou vaquer librement à d’autres occupations sans jamais mettre ses pieds à l’hémicycle alors qu’il doit en principe être traité en tant que tel parce qu’il touche au même titre que les autres, les émoluments dû à son rang de Sénateur à vie ?
Abordant la question de l’avenir du Sénat, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi croit savoir que la mise en place du Bureau définitif du Sénat permet aujourd’hui de considérer que depuis qu’on est allé aux élections en décembre 2023, c’est finalement au mois d’août 2024 qu’on a la derrière institution qui ‘’prend ses vraies racines, sa vraie forme et ses marques. Après ces élections, les institutions peuvent enfin fonctionner selon qu’on pourra leur donner les moyens’’.
Outre l’expérience de Sama Lukonde, Bahati Lukwebo et consorts, Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi révèle que le problème du Congo n’est pas dans les individualités, mais plus tôt dans la conception et la mise en place des politiques publiques. A l’en croire, même si on mettait l’homme le plus intelligent à la tête de la RDC, il ne fera pas de miracle parce le corpus institutionnel tel que constitué aujourd’hui est une machine qui a du mal à décoller.
‘’Les antivaleurs ont la peau dure mais, puisse qu’il y a des nouveaux visages, ils peuvent faire en sorte qu’il y ait l’avènement d’une vraie démocratie avec une lecture non vicieuse des lois de la République’’, espère-t-il. C’est au sénat que se trouve le remplaçant constitutionnel du Président en cas d’empêchement, il pense que Same Lukonde, l’actuel Président du Sénat, peut bien jouer ce rôle de perpétuer la vision de Félix Tshisekedi. Il sied rappeler que dans son discours de campagne, l’ancien Premier Ministre veut d’une institution (Sénat) forte, respectueuse de ses engagements et accessibles à tous les sénateurs.
Un Député national a préconisé, jeudi, l’arrêt de navigations nocturnes sur le lac Maï-Ndombe dans la province du même nom, située dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, dans une vidéo enregistrée depuis l’Europe où il séjourne et parvenue jeudi à l’ACP.
«Des décisions courageuses et impopulaires doivent être prises pour arrêter toute navigation nocturne», telle a été l’interpellation d’un député national, adressée au gouvernement provincial du Maï-Ndombe dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo à la suite du dernier naufrage survenu sur la rivière Lukenie dans la nuit du dimanche 18 août 2024.
«(…) et à l’échelle provinciale, que les autorités puissent prendre des décisions courageuses et impopulaires pour arrêter toute navigation nocturne», a déclaré Aimé Pascal Mongo, député national élu de la circonscription d’Inongo-ville.
Et d’ajouter : «Ceci interpelle, chacun dans sa sphère des décisions de prendre des décisions courageuses même impopulaires (…) il est temps que les décisions courageuses soient prises, il est temps aussi que la cause de cette mort soit élucidée et les responsabilités établies et que les morts soient enterrés dignement».
M. Mongo a interpellé le gouvernement central afin d’assister les populations victimes du naufrage ainsi que leurs familles de la même manière qu’il a fait sur le dossier de Mushie.
«Nous devons interpeller le gouvernement central, autant que nous l’avons fait lorsqu’il s’est agi du dossier de Mushie, que nous puissions ensemble, l’union faisant la force, rencontrer les autorités attitrées dont le ministre des Affaires sociales et actions humanitaires pour que ce cas–ci de Maï-Ndombe soient aussi assistés comme il l’a fait pour celui de Mushie», a-t-il dit.
Il a, avant son adresse, exprimé sa consternation et adressé ses condoléances aux familles qui ont perdu les leurs.
«Une fois de plus, c‘en est trop que les cours d’eaux de Maï-Ndombe viennent de nous faire perdre les filles et fils de la province. Depuis l’Europe où je suis, je suis très consterné, très touché, et je pleure avec ceux qui pleurent, comme le déclare la parole de Dieu. Face à cette fatalité que devons-nous faire ? D’abord je compatis avec toutes ces familles éprouvées; je présente mes très sincères et fraternelles condoléances à toutes les familles qui ont perdu les leurs», s’est exprimé M. Mongo.
Le naufrage de la baleinière HB Jésus Christ s’est produit dans la nuit du dimanche 18 août 2024 sur la rivière Lukenie et le bilan provisoire fait état de 28 morts et une centaine de rescapés avec plusieurs disparus, rappelle-t-on.
Mercredi 21 août 2024, Doudou Fwamba Likunde, le Ministre des Finances, a visité la Direction Générale des Impôts (DGI) dans le cadre de ses descentes d'itinérance. Lors de cette visite, il a annoncé la réinstitution prochaine de la « prime de plus-value » et d'autres avantages pour les agents.
Il a exhorté le personnel à une gestion axée sur les résultats et souligné l'importance des réformes pour accroître les recettes fiscales.
Le Ministre a également insisté sur la formation continue des agents, basée sur des critères objectifs et sans discrimination. Il a rappelé que la force de l'administration repose sur le respect des lois et règlements, tout en mettant l'accent sur la réforme de la facture normalisée pour lutter contre la fraude fiscale.
Cette initiative a été bien accueillie par les agents, renforçant leur motivation et l'engagement du Ministère pour une gestion efficace axée sur les résultats.
Réinstitution de la Prime de plus-value
Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde, a effectué une visite à la Direction Générale des Impôts (DGI), dans le cadre de ses descentes d'itinérance. L'objectif de cette visite était de s’imprégner des conditions de travail des agents et cadres de cette régie financière.
Le Patron des Finances de la RDC a annoncé au personnel de cette institution la signature imminente d'un arrêté visant à réinstituer la « prime de plus-value » ainsi que certains avantages qui seront désormais disponibles. Avant cela, il a exhorté les hommes et femmes de la DGI au patriotisme et à une gestion axée sur les résultats : « La République attend beaucoup de nous, et nos actions doivent répondre aux aspirations du pays. Nous devons toujours penser à l’intérêt général dans notre travail, avant toute autre considération. »
Réformes pour accroître les recettes
Face à la pression fiscale actuelle, le Ministre des Finances a souligné la nécessité de mettre en œuvre des réformes pour accroître les recettes. Il s'est montré optimiste quant aux résultats que ces réformes pourraient apporter.
Il a également souligné l’importance de la facture normalisée, en l’associant à l’utilisation des caisses enregistreuses : « J’ai instruit la Direction Générale de la DGI à me présenter un calendrier actualisé pour la mise en œuvre de cette réforme majeure du Gouvernement, en vue d'endiguer le fléau de la fraude et de l’évasion fiscale. » a-t-il déclaré
Importance du capital humain
Il a également mis l’accent sur l'importance du capital humain, rappelant que des formations continues sont essentielles. Le Ministre a exhorté les responsables de la DGI à mettre en place un plan de formation pour les agents et cadres de la régie, basé sur des critères objectifs et sans discrimination, qu'elle soit basée sur des aspects claniques ou des appartenances religieuses.
Par ailleurs, il a rappelé que la force d'une administration réside dans son fonctionnement basé sur les lois et règlements, auxquels chaque citoyen est tenu de se conformer.
Il convient de noter que cette initiative de proximité, mise en place par le Ministre, a été particulièrement bien accueillie par les agents et cadres de la régie financière, qui y voient une source de motivation accrue. Ce type d'approche renforce l'engagement pour une gestion axée sur les résultats et le développement du capital humain.
Tryphon Kin-kiey Mulumba, Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA), a encensé hier, jeudi 22 août 2024, le tout nouveau commandant de l’Aéroport international de N’djili, Vichy Lundula, pour avoir réussi, quelques temps seulement après son avènement, à améliorer l’image de cette principale porte d’entrée et de sortie du pays. Il l’a fait au terme d’une visite d’inspection effectuée, sur place, en compagnie de Leonard Ngoma Mbaki, Directeur Général de la RVA, et de quelques cadres de la même société de l’Etat.
En juin dernier, le PCA Kin-kiey Mulumba avait effectué une ronde dans les installations de Kin-Aéro pour voir dans quelle mesure apporter une touche d’innovation. Il avait été choqué, globalement, par les conditions de fonctionnement de cette entité d’accueil des passagers et avait décidé, trait sur le visage, de mettre définitivement fin à la recréation. Aujourd’hui, ses mesures ont, visiblement, apporté des fruits. L’ordre est revenu comme jamais auparavant à l’aéroport international de N’djili. Le nouveau comité de gestion, sous le commandement de Vichy Lundula, a en effet renforcé la sécurité du site et réalisé de grands travaux de rénovation de différents compartiments pour offrir aux visiteurs le confort nécessaire.
Le satisfecit du Professeur Tryphon Kin-kiey Mulumba
« Nous sommes ici dans le cadre d’une visite d’inspection du Conseil d’Administration de la RVA SA. Nous sommes avec le Directeur Général, nous sommes avec le Commandant de l’aéroport. Il y a un peu plus d’un an, nous étions ici par deux fois. Nous avions vu la situation qui régnait à l’époque. Nous l’avons dénoncée. Nous avions même parlé d’un retour aux années de l’homme de Neandertal. Nous avions donné des instructions précises pour qu’il y ait changement. Un an plus tard, nous sommes revenus. Malheureusement, les instructions n’avaient pas été suivies. Nous avions visité toutes les salles, tous les salons, les extérieurs, les toilettes, les plafonds, même les panneaux de publicité étaient en lambeau. Une portée d’entrée et une porte de sortie ne peut en aucune façon être comme cela. J’avais annoncé des décisions importantes qui allaient être prises. C’est le lieu de féliciter le Directeur Général qui a proposé au Conseil d’Administration des mesures à prendre. Nous les avons prises deux semaines plus tard. Nous avons un nouveau Commandant de l’aéroport. Alors, je me pose la question : comment se fait-il qu’en plus d’un an, rien n’ait été fait et en moins de deux semaines, quelque chose d’important ait été fait ? Vous venez de faire le tour avec nous, vous avez vu qu’il y a de la climatisation, les toilettes, un coup de peinture a été donné. On a envie d’y être et d’y rester. Toutes les dernières fois quand on était ici, c’était impossible », a témoigné, personnellement, au terme de la visite, devant la presse, au salon diplomatique, le Président du Conseil d’Administration de la Régie des Voies Aériennes (RVA).
Bataille de l’amélioration des aéroports en provinces
Le Professeur Kin-kiey Mulumba a assuré, sur place, que la Régie des Voies Aériennes (RVA) reste pleinement engagée à améliorer les aéroports aussi bien internationaux que nationaux au niveau des provinces de la RD. Congo. Il a encouragé, cependant, le commandant de Kin-aéro à foncer dans le même élan pour l’intérêt des populations. C’est décidément une nouvelle dynamique qui cadre parfaitement avec la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. « La RVA est la compagnie qui gère les aéroports. A Kinshasa, c’est la porte principale d’entrée dans ce pays. Ce que nous faisons ici, nous le demandons à tous les aéroports internationaux ou nationaux. Il faut que l’accueil soit assuré, il faut que les passagers en débarquant sentent qu’ils sont bien accueillis et en repartant, qu’ils aient la conviction qu’ils doivent revenir. Et, pour cela, rien d’autre sinon le confort, la sécurité… Si j’avais une feuille devant moi, je ne lui donnerais 6 ou 7 sur 10. Quelque chose a été fait. Nous attendons encore des choses qui vont être faites ici comme ailleurs », a affirmé, à haute et intelligible voix, le PCA Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Peu avant cette visite, il avait procédé à la clôture de la formation des formateurs du concept de base CNS/ATM pour le TOPSKY AMHS. Cette session a concerné les responsables de différentes entités aéroportuaires au niveau des provinces. Les participants ont reçu leurs brevets dans une ambiance détendue.
C’est dans la matinée du jeudi 22 août 2024 qu’a commencé, dans la capitale de la République Démocratique du Congo, la 7ème Conférence Nationale de l’Audit Interne organisée par l’Institut de l’Audit Interne du Congo, (IIA Congo) dans un cadre bien approprié, Béatrice Hôtel.
Fort de vouloir promouvoir, à l’ensemble des chefs d’entreprises ainsi qu’aux mandataires des institutions tant publiques que privées, en général et aux auditeurs internes exerçant la profession, en particulier, le bien-fondé d’une mise à jour des Nouvelles Normes de l’Audit Interne, la conférence ainsi organisée vient pour rappeler aux uns et aux autres l’importance d’un Audit Interne au sein des institutions citées ci-haut.
C’est dans ce cadre que, prenant la parole, le président national de l’IIA Congo, M. Alain Serge Lubelo, a rappelé dans son allocution que l’audit Interne est un pilier fondamental de la bonne gouvernance et de la redevabilité ; et que le travail de l’Audit Interne doit être fait selon les Nouvelles Normes mises en place par l’IIA Global dont le siège mondial est situé en Floride, aux Etats-Unis.
Car, dit-il, « l’Audit Interne est une obligation de nos jours pour faciliter l’organisation et la bonne marche des entreprises». Avant d’ajouter : «La mise à jour des Normes de l’Audit Interne n’est pas seulement une nécessité technique mais également une opportunité de créer la valeur ajoutée pour les institutions publiques et les organisations du secteur privé».
Il estime donc qu’il est impérieux de « tracer une voie claire pour l’avenir de l’Audit Interne dans notre pays quant à l’application de Nouvelles Normes qui entreront en vigueur à partir du 1er Janvier 2025, lesquelles Normes accordent une part importante au secteur public ». Ensemble, ils peuvent faire en sorte que la profession de l’Audit Interne soit non seulement reconnue mais également valorisée pour son rôle essentiel dans la promotion de la bonne gouvernance et de la redevabilité.
Quant à l’importance d’un Audit Interne au sein des entreprises tant publiques que privées, le président national de l’IIA Congo, Alain Serge Lubelo rapporte « qu’une fonction de l’Audit Interne et efficace quand elle contribue à renforcer la transparence, à améliorer la performance et à favoriser la confiance des parties prenantes ».
Rappelons que l’Institut de l’Audit Interne du Congo (IIA Congo), fondé en 1989, est une Association Sans But Lucratif qui compte de nos jours plus de 400 membres répartis dans les différents secteurs économiques du Pays. Il a pour vocation la promotion et le développement de la fonction d’Audit Interne au sein des entreprises du secteur privé, des établissements publics du portefeuille de l’Etat en République Démocratique du Congo.
Et, parmi ses missions régaliennes, l’IIA Congo participe activement au renforcement des capacités professionnelles des auditeurs internes et autres professionnels des métiers apparentés.
Ainsi, toutes les entreprises éprises de bonne gestion, de bonne gouvernance et de rendement efficace et positif dans l’atteinte des objectifs fixés doivent faire recours aux services de l’IIA Congo pour un encadrement professionnel et un accompagnement sans nuage de ses auditeurs internes.
Invité pour la circonstance, le secrétaire exécutif de l’Agence Nationale des Etablissements Publics en RDC (ANEP), Patrick NGULU, appelle à l’indépendance de l’Audit Interne dans les institutions. « L’Audit Interne ne doit seulement pas être attaché à la Direction Générale mais aussi au Conseil d’Administration afin qu’il ait une certaine indépendance au sein d’une institution.
L’activité qui a débuté ce jeudi 22 août avec un Panel et des interventions des experts en la matière se poursuivra le vendredi 23 août pour se clôturer le samedi 25 août à Kinshasa toujours.
La Pros.
1. PRESENTATION IIA CONGO
Fondé en 1989, l'Institut des Auditeurs Internes du Congo, IIA Congo, est une Association Sans But Lucratif qui compte actuellement plus de 400 membres répartis dans les différents secteurs économiques du pays.
IIA Congo est l'organisation professionnelle chargée de la promotion et la diffusion des Normes internationales de la Pratique de l'Audit Interne.
Affilié à «The Institute of Internal Auditors» (IIA Global), l’Institut des Auditeurs Internes du Congo est membre fondateur de la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (AFIIA) dont il assure la vice-présidence pour l'Afrique Centrale, et membre de l'Union Francophone de l'Audit Interne (UFAI). A ce titre, il est l'unique entité en RD Congo pour faire la promotion, la vulgarisation et la formation en Audit Interne.
Vocation
L'Institut des Auditeurs Internes du Congo a pour vocation la promotion et le développement de la fonction d'Audit Interne au sein des entreprises du secteur privé, des établissements publics et les entreprises du portefeuille de l'Etat en République Démocratique du Congo.
Missions
Regrouper au sein d'une association nationale les auditeurs internes et les professionnels des métiers apparentés ;
Promouvoir et vulgariser la fonction audit Interne dans le pays ;
Renforcer les capacités professionnelles des auditeurs internes et autres professionnels des métiers apparentés ;
Vulgariser les normes internationales des pratiques professionnelles de l'audit interne et accompagner les praticiens dans le processus de sa mise à jour en cours (Global Internal Audit Standard) ;
Collaborer avec les Institutions de l'Etat ayant le contrôle dans leurs attributions ;
Renforcer les relations avec les institutions du secteur public et les organisations du secteur privé ;
Etablir des partenariats avec les universités et autres institutions d'enseignement pour promouvoir la formation en Audit Interne ;
Promouvoir et accompagner les candidats à la certification en Audit Interne «CIA» ;
Assister les organisations dans leur démarche de mise en place de la fonction Audit Interne ;
Mettre à la disposition du public une bibliothèque spécialisée en Audit Interne.
2. THE INSTITUTE OF INTERNAL AUDITORS
Créé en 1941, The Institute of Internal Auditors, IIA Global, est une association professionnelle internationale dont le siège mondial est situé aux Etats-Unis (Floride).
Forte de plus de 320.000 membres répartis dans plus de 115 pays et territoires, I'IIA Global est la voix autorisée, à l'échelle planétaire, de la profession d'audit interne, édicte les Normes Internationales pour la Pratique Professionnelle de l'Audit Interne et le Code de Déontologie et garantit leur mise en application et leur respect par ses membres répartis dans les différents instituts affiliés.
L'IIA Global est l'institution reconnue pour l'organisation des examens de certification en Audit Interne, CIA « Certified Internal Auditor ».
L'IIA Global travaille en étroite collaboration avec le COSO, I'IFAC, I'ACFE, L'ONEC et d'autres institutions internationales actives dans le domaine du contrôle. Sa devise est « Elever l'impact »
3. THE AFRICAN FEDERATION OF INSTITUTES OF INTERNAL AUDITORS
Créée en 2009, la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (The African Federation of Institutes of Internal Auditors, AFIIA) est une organisation régionale, pour l'Afrique, associée à IIA Global et dont le siège se trouve à Dar-es-Salam en Tanzanie.
Ses objectifs sont :
Etre le porte-parole apolitique des associations africaines affiliées à IIA Global.
Unifier les membres des associations africaines sur les problèmes communs.
Collaborer de manière à mieux servir l'intérêt de tous ses membres.
Promouvoir et développer une profession d'audit interne efficace soutenue par des Instituts affiliés solides et reconnus.
Faciliter la coordination et la mise en œuvre des initiatives de développement en travaillant avec les instituts nationaux.
Défendre et renforcer la profession d'audit interne dans les pays africains.
4. L'UNION FRANCOPHONE DE L'AUDIT INTERNE
L’Union Francophone de l'Audit Interne, UFAI, est une association fondée en 1988, à l'initiative de l'Institut Français de l'Audit et du Contrôle Internes, IFACI avec les instituts des Auditeurs Internes francophones.
L'UFAI a pour vocation de promouvoir et de développer les pratiques professionnelles de l'audit interne dans les pays totalement ou partiellement d'expression française, en regroupant les associations d'auditeurs internes de ces pays.
L'action de l'UFAI s'oriente autour de 4 objectifs majeurs :
Développer les échanges, les contacts, les rencontres afin de mettre en commun les expertises de chacun.
Accroitre le nombre de publications de langue française en leur assurant une plus grande diffusion.
Apporter une aide à la formation des auditeurs internes et assurer la promotion du CIA en français.
Aider à la constitution des associations des auditeurs internes dans les pays francophones
5. OBJECTIF DE LA CONFERENCE
L’objectif principal de la 7ème Conférence Nationale de permettre aux participants de comprendre les nouvelles normes d'audit interne ainsi que leur mise en œuvre adéquate au sein de leurs organisations et Institutions respectives.
L'llA Congo a jugé utile de mettre à la disposition des praticiens de l'audit interne et du public intéressé les améliorations apportées au Cadre de Référence Internationale pour les Pratiques Professionnelles de l'Audit Interne pour les rendre les plus proches des réalités des organisations et institutions. Un accent particulier est mis sur les institutions du secteur public.
L'Audit Interne se définit comme une « activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée ». L'Audit Interne aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle et de gouvernement d'entreprise et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.
La 7ème Conférence Nationale de l'Institut des Auditeurs Internes du Congo offre aux participants l'occasion de bénéficier d'exposés de qualité sur le thème retenu et permet à chacun de partager ses expériences avec d'autres professionnels de l'audit interne ou des métiers associés.
Un questionnaire sera distribué aux participants et permettra à chaque conférencier d'émettre un avis sur les nouvelles normes et leur valeur ajoutée dans nos organisations. A la fin de nos trois jours de travaux, les suggestions et recommandations des participants permettront à I'IIA Congo de rédiger le rapport de la Conférence et d'assurer une large diffusion de ses résolutions dans la presse.
6. SOUS-THEMES DE LA CONFERENCE
Les sous-thèmes ci-après seront développés en rapport avec le thème principal retenu :
Ce qu'il faut savoir des nouvelles normes d'audit interne (GIAS)
Audit interne et prérogatives du régulateur dans le secteur bancaire
Obtention du titre d'Auditeur interne Certifié- exigence des nouvelles normes d'Audit interne
Formation offertes par IIA Congo
Collaboration entre Auditeurs internes et Auditeurs Externes dans la bonne application des nouvelles normes d'audit interne
Panel : Maturité de l'Audit Interne en RDC
Nouvelles normes d'audit interne et mission de l’IGF
L'intelligence artificielle et mission d'audit sur base des nouvelles normes
Valeur ajoutée de la fonction audit interne au sein des projets de développements-Gouvernement et partenaires au développement
Mise à jour du règlement d'Audit Internes dans les établissements publics et les entreprises du portefeuille de l'Etat
Comment mener des audits informatiques à valeur ajoutée - Stratégies et outils
Application des nouvelles normes d’Audit Interne dans la gestion des deniers publics – collaboration IIA et Ministère des Finances
Préparation à l’application des nouvelles normes d’audit interne au sein d’une banque commerciale
7. PRINCIPAUX ORATEURS
Les principaux orateurs attendus à la 7ème Conférence Nationale :
Le Directeur du Cabinet du Chef de l’Etat ;
Le Ministre des finances ;
L’Inspecteur Général des Finances-Chef de service ;
L’Auditeur Général de la BCC ;
Le Président du Conseil Supérieur du Portefeuille ;
Le Président de l’Ordre National des Experts-Comptables ONEC/RDC.
La Coordonnatrice de la Cellule de Supervision des Programmes et Projets (CSPP) ;
La Présidente de la Fédération Africaine des Instituts des Auditeurs Internes (AFIIA) ;
Le Président de l’IIA Congo.
8. FICHE TECHNIQUE DE LA CONFERENCE
- Titre : 7ème Conférence nationale de l’Audit Interne
- Thème : Nouvelles normes d’Audit Interne et valeur ajoutée dans les institutions du secteur public et organisations du secteur privé en République Démocratique du Congo.
- Portée : Nationale
- Lieu : Kinshasa, Hôtel Béatrice
- Date : du 22 au 24 août 2024
- Organisateur : IIA Congo, asbl
- Cible : Chefs d’entreprises, Opérateurs économiques, Fonctionnaires, Directeurs d’Audit Interne, Directeur de risque, Auditeurs Internes, Contrôleurs Internes, Experts comptables, Contrôleurs de gestion, Banquiers, Inspecteurs des Finances, Inspecteurs des douanes, Inspecteurs des Impôts, Cadres des Ministères, Responsables des ONG, Compliance Officers, Fiscalistes, Cadres Financiers, Etudiants, etc.
IIA CONGO asbl
«Elever l’Impact»
Les Professionnels de l’Audit Interne et métiers associés sont donc invités à renforcer leurs capacités professionnelles et à donner à leur carrière une dimension internationale en adhérant à leur Institut National « IIA Congo ».
Pour tout contact et demande d’adhésion :
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*C’est une véritable tour de Babel qui s’organise maintenant autour de la gestion de certains établissements publics et sociétés commerciales de l’Etat, depuis l’arrivée de Judith Suminwa Tuluka à la Primature. L’exemple de la CNSS, de l’ONEM, de l’AR-CSU, du FSS, de l’OCC et de l’ARSP sont patents pour démontrer comment est-ce qu’elle préparerait une mise en place pour balayer tous les mandataires mis en place par Sama Lukonde Kyenge, son prédécesseur, et, apparemment, à l’insu même du Président de la République, Félix Tshisekedi, Garant de la Nation et du bon fonctionnement des institutions.
A la base de cette cacophonie, un souci consistant à démanteler les réseaux des mandataires étiquetés comme ayant des rapprochements avec Sama Lukonde. Et, pour y parvenir, certains proches de Judith Suminwa cherchent par tous les moyens d’utiliser le lien de parenté ou de proximité afin d’obtenir des correspondances de la primature allant dans le sens du remplacement des actuels mandataires nommés sous le règne de Sama Lukonde Kyenge,
en violation du cadre organique desdits établissements publics ainsi que des pratiques en matière de recrutement des mandataires publics.
Le Conseil National de la Couverture Santé Universelle, le Fonds de Solidarité Santé, le Fonds de Promotion Santé, l’Institut National de la Santé publique, l’Autorité de Régulation de la Couverture Santé Universelle, l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, ARSP en sigle, l’ONEM, la CNSS figurent parmi les établissements publics sur lesquels les proches de Judith Suminwa Tuluka exerceraient une pression intense dans ce sens-là.
Le but visé, dans cette démarche, est de mettre hors-jeu tous les proches de Jean Michel SAMA LUKONDE qu’on estime comme étant des éléments très gênants pour l’accomplissement d’une certaine cause inavouée.
Pourquoi cette politique de « ôte toi de la que je m’y mette » alors que les managements actuels de ces établissements publics travaillent chacun, selon son domaine, dans le but d’implémenter la vision du Chef de l’Etat dans la population en vue de promouvoir une nouvelle classe moyenne, le plein emploi des soins de santé de qualité et la couverture santé universelle ?
Et, pourtant, la nomination des mandataires publics tant attendue devrait, préalablement, répondre aux critères de compétence avérée, d’intégrité morale, de connaissance des défis actuels des entreprises du Portefeuille et des Etablissements Publics qui doivent jouer un rôle essentiel pour la réussite du deuxième mandat qui doit marquer positivement la population sur le plan social et économique .
A peine que des résultats probants de ces mandataires nommés sous Sama Lukonde permettent de concrétiser les promesses de campagne électorale de Félix Tshisekedi faites à la population dans certains secteurs, voilà que certains proches de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka tentent de secouer lesdits mandataires pour des raisons non élucidées.
Veut-on une chose et son contraire alors que la recette du Chef de l’Etat faite avec Sama Lukonde marche déjà dans le choix des mandataires ?
Pourquoi chercher, à tout prix, à déstabiliser les mandataires en qui le Chef de l’Etat, lui-même, a placé sa confiance ?
Ainsi, ce dossier appelle-t-il à une implication personnelle du Président de la République pour mettre fin à ce type de trafic d’influence dont sont victimes, depuis un certain temps, tous ces mandataires Publics qui se sentent, désormais, visés.