Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a présidé ce lundi 30 décembre 2024, une importante réunion avec la coordination des syndicats du secteur de la santé. Aux côtés du Ministre de la Santé, le Docteur Samuel Roger Kamba et du Vice-Ministre du Budget Elysée Bokumwana. Cette rencontre visait à examiner les revendications des professionnels de santé et à identifier des solutions concrètes.
Lors de cette réunion, plusieurs points ont été abordés : la problématique de la paie complémentaire, les actes administratifs, et la commission sur le cahier des charges.
Au nom du Gouvernement Congolais, le Ministre des Finances a informé la délégation syndicale que les Ordres de Paiement Internes (OPI) relatifs à la paie complémentaire avaient déjà été signés depuis jeudi dernier. Il a précisé que les paiements s’effectueront de manière échelonnée. Concernant les revendications liées aux actes administratifs, il a rassuré les syndicats que ces questions seront traitées par le Vice-Premier Ministre en charge de la Fonction publique et le Ministre de la Santé.
A l’issue de la réunion, le Secrétaire Général du Syndicat National des Médecins (SYNAMED), Dr. John Senga Lwamba, a partagé son optimisme devant la presse : ‘’La coordination des syndicats du secteur de la santé vient d’être reçue par leurs Excellences, le Ministre des Finances, le Ministre de la Santé publique, et le Vice-Ministre du Budget. Nous avons abordé les principaux problèmes du secteur. Toutes les catégories attendent la paie complémentaire. Nous avons reçu des assurances que le décaissement débutera aujourd’hui et sera progressif. La Banque centrale se chargera de transférer les fonds aux différentes banques, tant à Kinshasa que dans les provinces’’.
L’Argentier national a encouragé la délégation syndicale à maintenir un dialogue permanent et à privilégier des canaux de communication fiables pour éviter toute désinformation. Il a également rappelé le contexte d’agression que traverse le pays, soulignant l’importance de préserver la paix sociale et de respecter le serment professionnel pour sauver des vies.
Cette séance de travail avait pour objectif de trouver des solutions durables afin d’éviter la grève projetée par le personnel du secteur de la santé sur l’ensemble du territoire national.
Les professionnels de santé, qui jouent un rôle clé dans la gestion des crises sanitaires et dans le maintien du bien-être des Congolais, attendent désormais la mise en œuvre effective des engagements pris lors de cette rencontre cruciale.
Enregistrant une moyenne de 13 morts par mois, la prison de Kangbayi, à Beni dans la province du Nord-Kivu fait face à multiples défis dans sa capacité de contenir les effectifs des prisonniers tout en leur accordant les conditions requises par la loi. Avec comme causes principales la promiscuité, la malnutrition et les maladies. Intéressée sur cette question en vue d’apporter des solutions idoines aux incarcérés, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo, MONUSCO en sigle, y a initié une réflexion pour faire cesser les nombreux décès parmi les détenus.
La surpopulation constitue une grande bataille pour les autorités commises à cette maison carcérale, mentionne le Docteur Robert Mwira, Médecin de la prison Kangbayi, à Beni.
« Notre grande bataille, c’est cette surpopulation. Une fois que nous allons agir sur cette surpopulation, les autres problèmes de santé pourront disparaitre d’eux-mêmes », a-t-il déclaré.
Cette hausse de décès à la prison de Beni nécessite des actions concrètes, a laissé entendre Ghislain Toe, Chef de la Division Etat de droit et Institutions de sécurité MONUSCO Beni.
« Cette recrudescence se fait de manière assez préoccupante pour susciter la réflexion là-dessus et l’engagement d’actions concrètes ».
Parallèlement, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) est mobilisé pour le désengorgement de la prison centrale de Beni dans le but de limiter le nombre des décès assez excessif enregistré perpétuellement.
«Ces libérations font suite au plaidoyer du BCNUDH. Nous avons là 19 personnes qui étaient en détention dont 4 militaires qui vont bénéficier d’une liberté provisoire», témoigne Patrice Vahard, Directeur BCNUDH MONUSCO.
Une réduction qui peut bien être un début de solution pour améliorer ainsi les conditions de vie des détenus dans les prisons.
Initié par Constant Mutamba, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux sur instruction directe du Magistrat Suprême Félix Tshisekedi, la politique de désengorgement des prisons en RDC constitue une condition inévitable en plus de la construction d’autres maisons carcérales, en vue d’améliorer les conditions de détention dénoncées depuis de nombreuses années.
Soixante prestataires des soins ont été renforcés, le 17 décembre dernier, dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés de la ville de Goma.
Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés. Cette situation inquiète les professionnels de santé. Le PNUD et la Division provinciale de la santé ont mené des formations pour lutter contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe et les personnes clés dans les sites de déplacées dans les camps de Bulengo et de Lushagala dans les environs de Goma. Cette série de formations a pour but de «Contribuer à la réduction de la morbi-mortalité dues au Mpox et au VIH dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala». Plusieurs cas suspects de Mpox, surtout dans des camps de déplacés autour de la ville de Goma, ont été recensés.
Cette situation inquiète les professionnels de santé. Selon ces derniers, cette maladie touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène.
Depuis le début de l’épidémie, un total de 748 cas suspects a été enregistré, avec une proportion significative de 37,7 % (282 cas) issus des populations déplacées. À ce jour, 182 cas actifs (positifs et suspects) sont suivis, et 4 cas ont été confirmés. La province a enregistré 7 guérisons cliniques et 1 décès, portant le taux de létalité intra hospitalière à 0,5 %. Les enfants de moins de 15 ans restent la tranche d’âge la plus touchée.
Session de formation avec les animateurs du site
A l’issue de cette formation, une communication des risques et engagement communautaire chez les populations clés VIH est maintenant effective dans les sites de déplacés de Bulengo et Lushagala. Les capacités des 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prévention et le contrôle des infections (PCI/WASH) dans 2 centres conviviaux et 2 centres intégrés offrant les services de prévention, soins et traitement aux populations clés. D’autres part les capacités de 60 prestataires des soins ont été renforcées dans la prise en charge psychosociale des cas Mpox parmi les populations clés dans les sites des déplacés de Bulengo et Lushagala.
Ces formations ont porté sur les pratiques de prévention contre les infections et détection des cas Mpox et VIH. En appuyant cette activité, le PNUD cherche à soutenir l’intensification des activités de lutte conjointe contre le VIH et le Mpox auprès des professionnelles de sexe pour ainsi contribuer à la réduction de la morbi-mortalité attribuables au Mpox dans ces deux sites des déplacés. Signalons que cette formation a été assurée par les médecins affectés par la Division Provinciale de la santé avec l’appui financier du PNUD qui en a assuré la facilitation technique et opérationnelle.
Des centaines d'enfants vivent dans le site des déplacés de guerre et ils sont exposés à des épidémies telle que Mpox
Le Mpox touche beaucoup plus les enfants parmi les déplacés, parce qu’ils dorment et mangent dans des très mauvaises conditions. Il est difficile dans ces conditions de respecter les règles d’hygiène
Ces formations sont organisées dans le cadre du projet « Mpox /VIH – POPULATIONS CLES » mis en œuvre par le Ministère de la Santé avec appui du PNUD sur fonds propres. Un comité technique a été mis en place sous le leadership du PNLS et du PEV pour coordonner la mise en œuvre des activités. Il est constitué de PEV, PNLS, INSP, Programme national de communication/Ministère de la santé, PNUD, OMS et les organisations de PS et de HSH. Au moins 25 sites des populations clés seront prises en compte dans les provinces de l’Equateur, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Tshopo, Maniema Tshopo et Kinshasa en raison de la taille importante des populations clés. De plus, des nombreux cas suspects et décès y sont enregistrés.
En marge de la campagne ‘’16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles en milieu universitaire’’, une matinée scientifique a été organisée vendredi dernier à l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées, ISTA/Ndolo, par la coordination nationale du Réseau des FEMMES de l’enseignement supérieur et universitaire (REFESU). Cette campagne a débuté lundi 25 novembre 2024, pour se clôturer mardi 10 décembre 2024.
Cet atelier a été une occasion de vulgariser les lois mises en place pour lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), l’impunité, ainsi que de plaider et de dénoncer toutes sortes de violences faites aux femmes et aux jeunes filles.
Lors de cette activité, plusieurs femmes des différents établissements de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ont répondu présentes en masse, pour apprendre les idées d’éminentes personnalités féminines du REFESU et de l’ONU-FEMME, ainsi que des témoignages des étudiantes victimes au sein de leurs institutions académiques, afin de prendre des mesures préventives sur cette question cruciale.
Au cours des différents exposés, le curseur a été mis principalement sur les différents instruments juridiques nationaux et internationaux qui encouragent la promotion de la femme et les modalités de lutte contre les VBG.
Ensuite, il a été évoqué le code de la famille, qui a abrogé l’autorisation maritale avant de travailler, ainsi que la loi portant protection de l’enfant. Certaines animatrices on fait savoir que le pays ne peut pas avancer sans la participation de la femme. Pour donner l’autorisation à la femme de participer à la gestion de la res publica, celles-ci ont appelé à la révision de quelques dispositions de la loi électorale.
Espérance Matungulu de l’ONU-FEMME, a éclairé la lanterne sur l’objet de cette campagne de 16 jours. Pour elle, il est temps de vulgariser les lois contre les violences faites aux femmes, et de lutter contre l’impunité à l’endroit des auteurs des violences basées sur le genre.
Par ailleurs, Béatrice Makaya Samba, Secrétaire générale du REFESU, dans sa prise de parole, n’a pas caché sa joie pour la mobilisation réussie et l’efficacité des messages qui ont été transmis aux étudiantes à cette occasion.
‘’Depuis des années, notre réseau organise ces genres de rencontre pour conscientiser les femmes à dénoncer les violences dont elles sont souvent victimes. Aujourd’hui, l’ONU-FEMME nous a encore ouvert les yeux avec un message interpellateur. Des témoignages entendus ce jour au sujet des violences sexuelles en milieu universitaire ont renforcé notre combat contre les harcèlements sexuels’’, a déclaré Béatrice Makaya Samba, Secrétaire Générale du REFESU.
A travers ces différentes interventions, les femmes ont été outillées sur le mécanisme de lutte contre les violences faites à la gente féminine, et un appel a été lancé pour bannir ces pratiques qui constituent un frein pour le développement du pays.
L’Organisation Mondiale de la Santé a déployé ses experts dans la province du Kwango pour prêter main forte à l’équipe d’intervention rapide nationale constituée des spécialistes de l’Institut National de Santé Publique(INSP) ainsi que ceux du Centre des Opérations d’Urgence de la Santé Publique(COUSP), dépêchés par le Ministre de la Santé, le Dr Roger Kamba.
Les efforts aménagés
‟ Notre priorité est d’apporter un appui efficace aux familles et aux communautés touchées. Tous les efforts sont déployés pour déterminer la cause de la maladie, comprendre ses modes de transmission et organiser une riposte adéquate le plus tôt possible”, a rassuré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.
Cette démarche nts de l’OMS dans le Kwango reste déterminante pour éradiquer cette épidémie monstrueuse. Cependant, des kits de diagnostic pour répondre au besoin de prélèvement d’échantillons en vue de contribuer aux analyses qui doivent se faire et déterminer rapidement la cause de la maladie ainsi que des médicaments essentiels pour une prise en charge adéquate sont distribués dans quelques centres de santé des zones touchées.
Rapport sur l’épidémiologie
Selon le Ministère de la Santé, près de 400 cas ont été répertoriés, dont une trentaine ont succombés, majoritairement les enfants d’au-moins 15 ans.
Des précautions à prendre !
Parmi les consignes à respecter pour prévenir cette maladie figurent, le lavage régulier des mains avec du savon, éviter des contacts directs avec les victimes ou toutes personnes présentant des symptômes de contamination.
De plus, il est demandé à la population du Kwango d’éviter les rassemblements de masse, de signaler tout cas suspect ou de décès inhabituel aux autorités sanitaires locales, aussi, ne pas manipuler les dépouilles sans l’intervention des agents de santé habilités.
Des symptômes détectés
Revenant sur ses propos tenu lors de la conférence de presse du 5 décembre dernier, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention Sociale, Roger Kamba a rapporté quelques signes que présentent les patients dont la fièvre, les maux de tête, l’écoulement nasal et la toux, des difficultés respiratoires ainsi que l’anémie.
Alors que le Gouvernement continue sa bataille pour éradiquer l’épidémie de Mpox, en voilà un autre ravageur dans la province du Kwango. Tout laisse à croire à un éventuel cycle épidémiologique ici et là. Cependant, avec la cartographie des symptômes recueillis, l’équipe d’intervention des différents experts sur place apporterait sans doute une réponse rapide à cette crise sanitaire.
La célébration de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida, le 1er décembre de chaque année, a cette fois-ci pour thème ‘’Suivons le Chemin des droits’’. A cet effet, la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), chargée des personnes vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables, a constaté que sur les 400.000 malades sous traitement antirétroviral (ARV) en République Démocratique du Congo, plus de 120.000 personnes se dérobent à ce traitement en raison des blessures intérieures ou des informations liées à leurs guérisons.
Le souci majeur de la Commissaire nationale de la CNDH, se focalise sur le bien-être de personnes vivant avec le VIH. Comme tout être humain, ces personnes doivent être utiles à la société. Elles méritent une vie heureuse, sans complexe ni insécurité.
‘’En RDC, selon le programme national de lutte contre le Sida, sur une estimation de 520.000 personnes infectées, 400.000 personnes sont sous traitement antirétroviral. Cela signifie que 120.000 personnes infectées ne suivent pas leur traitement. Ce refus de suivre le traitement serait dû à la stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes. Voilà pourquoi, la Commission nationale des droits de l’homme, en tant que garant des droits de l’homme, s’engage aux côtés des partenaires, tant nationaux qu’internationaux, à promouvoir et à protéger les droits des personnes vivant avec le VIH/Sida. Ces personnes ont accès à des traitements qui leur permettent de mener une vie normale et épanouie, mais il reste encore beaucoup à faire. Il est temps de redoubler d’efforts pour réduire la stigmatisation, renforcer l’accès à des soins de qualité, soutenir la recherche pour de nouveaux traitements et, espérons-le, trouver un vaccin’’, a indiqué Véronique Ngongo, Commissaire nationale de la CNDH, chargée des personnes vivant avec le Sida et autres groupes vulnérables.
Ensuite, une alerte est lancée à la communauté congolaise des respecter les personnes atteintes du VIH pour mettre fin, non seulement à la stigmatisation, mais de ne plus se sous-estimer en tant qu’humain.
Et d’ajouter : ‘’Nous savons aujourd’hui que la lutte contre le VIH/Sida ne peut-être gagnée sans respecter les droits fondamentaux de toutes et de tous. Le droit à la santé, à l’information, à la dignité et à l’égalité doit être au cœur de toutes les stratégies de prévention, de soins et de soutien. Je vous invite donc à poursuivre ce combat ensemble, avec la certitude que chaque pas que nous faisons vers le respect des droits humains est un pas de plus vers la fin du VIH/Sida’’.
Selon le bilan statistique du Programme national de lutte contre le Sida, la République Démocratique du Congo enregistre plus de 500.000 personnes infectées par le VIH, dont la majorité sont des femmes. Par contre, 98% des ces dernières sont sous traitement.
Dans une conférence de presse organisée ce jeudi 5 décembre 2024 à l’immeuble du Gouvernement dans la commune de la Gombe, le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Roger Kamba, a fait le point sur la situation épidémiologique qui prévaut dans la zone de santé de Panzi dans la province du Kwango. Des personnalités de ce secteur ont fait le déplacement de cet immeuble pour y prendre part notamment, le Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, le Directeur de l’Institut National de Santé Publique ainsi que des professionnels des médias conviés à cette activité de redevabilité en rapport avec la situation épidémiologique qui sévit à Panzi.
Après une alerte donnée en novembre dernier, l’épidémie meurtrière qui ravage la population du Kwango est une maladie d’origine inconnue qui a été détecté depuis le 24 octobre 2024 chez le tout premier patient dans la zone de santé de Panzi, à 417 km de Kenge. Plusieurs dizaines de décès déjà enregistrés à ce jour dont la majorité sont des enfants d’au-moins 15 ans et affectée 377 personnes. Les enfants de moins de 5 ans représentent 40% des cas déjà enregistrés.
Des symptômes !
Les symptômes liés à cette épidémie sont multiples selon le Ministre Kamba. 82 cas de ce phénomène sont caractérisés par la fièvre, la toux, la rhinorrhée (écoulement nasal), les courbatures et les maux de tête. Les personnes décédées ont aussi présenté le signe de détresse respiratoire qui survient suite à ce tableau. Un symptôme trouvé même chez les enfants, selon Roger Kamba.
Des décès !
Après recensement, le nombre de décès dans les structures de soins s’élève à 27 patients. Il faut noter que ces structures n’ont pas tous les matériels adéquats pour prendre en charge les malades en détresse respiratoire grave, mentionne Roger Kamba. Parmi eux 10 sont décédés par manque de transfusion étant donné le besoin après avoir noté une grosse anémie liée à cette épidémie, ajoute-t-il.
Dans les communautés, par contre, 44 cas ont été rapportés. Un nombre qui vient alourdir sensiblement le nombre de décès déjà enregistré pour le ramener à 71 cas réellement noté par les équipes sur place. Le nombre avancé dans les réseaux sociaux ne constitue qu’une spéculation pour donner une fausse alerte.
Le Dr Roger Kamba émet des réserves pour soutenir complètement l’hypothèse que tous les décès enregistrés dans les communautés étaient directement liés à cette épidémie. Il peut y avoir d’autres causes de décès dans ces communautés, réfléchit-il à haute voix.
Par ailleurs, il tient à rassurer l’opinion publique que sur terrain, une équipe y est déployée pour faire la cartographie des symptômes afin de mieux caractériser ce qui s’y passe. Pour cela, des prélèvements doivent éventuellement être faits pour enfin établir les causes réelles de cette épidémie.
Il sied de rappeler qu’il y a 2 ans une grosse épidémie avait secoué cette même zone de santé.
Les conditions d’accessibilité étant très difficiles à cause de l’impraticabilité des routes, cela rend très complexe le ravitaillement en médicaments dans cette partie du territoire national.
La situation épidémiologique de la Mpox en République démocratique du Congo évolue dans un sens assez positif selon le ministre ayant la santé à sa charge. Mais, pour résorber cette épidémie, la livraison et le transport de 122 300 doses de vaccin données par la Belgique, l’Allemagne et le Portugal aux centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) dans le cadre de sa réaction à l’épidémie de la Mpox ont été effectué. Une première cargaison de 100 000 doses données par l’Allemagne est arrivée le 14 novembre dernier en République démocratique du Congo (RDC).
Cette livraison s’inscrit dans le cadre de l’engagement global de l’UE et de ses États membres de faire don de 580 000 vaccins contre la Mpox à l’Africa CDC, dont plus de 205 000 doses déjà données. D’autres cargaisons provenant d’autres États membres de l’UE sont prévues dans les semaines à venir. Les vaccins donnés seront transportés par le Fonds international des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), sur la base d’un partenariat avec la Commission.
L’UE est active depuis la première vague du virus. Depuis juillet 2024, outre la livraison de vaccins, la Commission a fourni 1,5 millions d’euros d’aide humanitaire pour aider la République démocratique du Congo, le Burundi et l’Ouganda à faire face à l’épidémie de Mpox.
En outre, l’UE a déployé quatre épidémiologistes du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) en République démocratique du Congo (RDC), qui est l’épicentre de cette épidémie dans la région africaine.
Janez Lenarčič, commissaire chargé de la gestion de crise, a déclaré : ‘’L’urgence actuelle de la Mpox constitue une menace pour la santé mondiale et met à rude épreuve la capacité des systèmes de santé locaux. Je remercie les États membres qui offrent leur soutien et qui font preuve de la solidarité de l’UE par leurs dons. L’UE se joint à ses efforts pour enrayer l’épidémie et reste déterminée à aider la RDC et tous les pays touchés par cette épidémie’’.
Stella Kyriakides, commissaire chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, a déclaré : ‘’Dans une union européenne de la santé forte, une urgence de santé publique nécessite une réaction rapide et coordonnée. Outre les 215.000 doses données par HERA via Team Europe, l’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire de la Commission, près de 350.000 doses supplémentaires seront expédiées en Afrique tout au long du mois de novembre. Il s’agit de la solidarité de l’UE en action et d’une contribution tangible à la réponse mondiale visant à lutter contre cette maladie mortelle’’
Une grosse polémique défraie la chronique au tour des stagiaires du Centre Hospitalier Initiative Plus.
Cet hôpital moderne construit par l'ex première Dame Marie Olive Lembe Kabila est accusé de ne pas payer les stagiaires professionnels. Pire, certains vont même jusqu'à soutenir qu’il y aurait des infirmiers et médecins qui ne seraient pas rémunérés durant de nombreux mois. Ces folles accusations ne s'arrêtent pas là. Des langues soutiennent qu'une pratique de rétention de 50 $ dans les salaires perçus serait monnaie courante, au profit soi-disant, de l’hôpital Monkole.
Notre Rédaction s'est approchée du conseiller juridique du CHIP, Maître..............pour élucider ce mystère. En plus des enquêtes menées sur place par notre Rédaction, il s'avère que toutes ces allégations sont totalement infondées et dénuées de tout sens.
Premier constat sur la place, au CHIP situé à Bibwa dans la banlieue Est de la capitale, l'ambiance est au travail, ce lundi 11 novembre 2024. Aucune tension n'a été remarquée, aucun arrêt de travail. Infirmiers, médecins, personnel administratif, stagiaires, chacun vaque à ses occupations comme d'habitude. Les malades sont là, en grand nombre, reçus et soignés. Certains patients dans leur lit d'hôpital sont régulièrement pris en charge. Aucune agitation, ni frustration n'est perceptible ici à CHIP/ Bibwa.
Maitre Deddy Nsomwe, conseiller juridique de l'hôpital nous explique alors ce qui suit : " Le Centre Hospitalier Initiative Plus, est l'un des seuls hôpitaux du pays qui ont bancarisés le salaire de son personnel. Ils sont d'ailleurs mieux rémunérés comparativement, à ceux des autres formations médicales. Le salaire qu'ils touchent à la banque est au-delà du SMIG. Au chip tout personnel bénéficie d'un contrat de travail dûment signé », a-t-il fait savoir.
Au sujet des stagiaires. Maître Deddy Nsomwe renseigne que, comme ailleurs, à CHIP il y a deux types de stagiaires: Les stagiaires professionnels et les stagiaires académiques. Aucun de stages ni des stagiaires CHIP demande de l’argent. En aucun moment.
Pourquoi devrait-on rémunérer les stagiaires académiques qui sont là, envoyés par les universités dans le cadre de leurs études. Cela se fait dans quel monde ? S'interroge-t-il. Les stagiaires académiques viennent pour confronter la théorie apprise à l'université et à la pratique. Ils ne bénéficient d'aucune rémunération. Au terme de leur stage, chaque étudiant rejoint son lieu d'étude. Cependant, poursuit-il, par son bonne foi, l’initiatrice de CHIP avait institué une prime à l’interne qui dépasse le SMIG, et cela en tant que mère, elle ne pouvait pas voir et regarder indifféremment les enfants faire leur stage sans motivation. Ce qui n’est pas institué ailleurs. Ailleurs, à la place de la prime, les stagiaires donnent un montant pour être retenus.
C'est aberrant de soutenir des choses illogiques dans le but de nuire à la réputation de l'hôpital et de sa promotrice Madame Marie Olive Lembe Kabila qui a mis cette œuvre sociale et philanthropique à la disposition de la population. Laissez-moi vous apprendre qu’à Bibwa, beaucoup sont soignés parfois gratuitement du fait de manque de moyens. Et les coûts des soins pour certains sont dérisoires et ne correspondent pas la qualité de prestation pratiquée....Cet hôpital est moderne avec des équipements de dernière génération.
Au sujet des stagiaires professionnels, il faut bien comprendre. La durée du stage professionnel est de trois mois. Ses stagiaires professionnels bénéficient de la formation médicale gratuite dans un hôpital dont le plateau technique est équipé du matériel de haute technologie.
Sur base de leur savoir-faire, la direction du personnel peut estimer nécessaire de recruter parmi ces stagiaires professionnels trois ou quatre selon le besoin, Et nous leur faisons signer le contrat.
Les autres, ils font leur stage professionnel, bénéficiant d'un transport et à la fin du stage ils partent. L'hôpital ne peut engager tous les jours le personnel...Ceux qui viennent pour un stage limité à l'idée de se faire engager directement ou être rémunérés se trompent. C'est au cas par cas.
Tout stagiaire n’est pas forcément un élément à retenir à l’issu de son stage ou de sa formation. CHIP a institué deux critères pour qu’un stagiaire professionnel soit retenu: Selon, la compétence ou le besoin. S’il y a compétence sans besoin, l’hôpital n’est pas forcément obligé de retenir. Dans un autre sens, s’il y a besoin, mais la compétence n'y est pas, c'est encore plus grave, CHIP dont la renommée a traversé les océans et les mers, ne peut s’hasarder de confier les malades aux mains des médecins incompétents.
Nous avons recueilli un témoignage sur place au CHIP de Bibwa d’une ancienne stagiaire engagée au sein de CHIP et élevée au rang d’assistante médicale de suite de sa compétence, qui résume en ces termes :
« Je préfère rester au sein de CHIP où il y a de la considération et de la dignité envers un être humain. Ce que je perçois ici est de loin supérieur de ce que les autres perçoivent ailleurs. Le salaire a un caractère secret, mais je vous avoue que je préfère rester ici où je suis payée par voie bancaire et le mot grève n’existe jamais. En aucune formation médicale où le personnel prend son déjeuner, mange à midi et où les patients sont pris en charge alimentaire. Ceux qui disent ces incohérences dans les médias ne sont jamais retenus comme stagiaire en raison de leur incompétence. Ici, c’est la qualité qui fait la différence, la performance et la compétence. Sans celles-ci, qu’ils aillent faire leur stage dans les médias. Il n’y a jamais la retenue de 50 dollars. Faux et archifaux. Elle va faire quoi avec les 50 dollars alors que c’est elle qui paie ? Ils sont menteurs tout simplement », nous a-t-elle fait savoir.
Madame Munsei Kaka Déborah poursuit pout dire, qu’au CHIP il n’y a pas les pratiques déplorés par ceux qui se sont livrés aux médias. Je suis la preuve vivante dès le début de mon stage jusqu’à mon engagement. Je n’ai jamais remis l’argent pour être retenue stagiaire, ni être victime de retranchement de 50 dollars sur ma prime comme les langues méchantes ont débité. Pour votre information, je ne connais pas mon agent payeur ici à CHIP puis que je suis payé par voie bancaire. « Comment peut-on retenir 50 dollars par voie bancaire ? Qui va autoriser cette pratique à la banque ? C’est du n’importe quoi. J’ai beaucoup bénéficié de CHIP au-delà de ma formation académique, j’ai appris beaucoup de choses en pratique ici à CHIP », a-t-elle souligné.
Il est étonnant, qu’un groupe de stagiaires non retenus en raison de critères édictés par l’hôpital notamment la compétence et le besoin se livrent aux attaques médiatiques au point de dénigrer les actions philanthropiques de Marie Olive Lembe Kabila en faveur des groupes vulnérables.
En voulant faire du bien, CHIP et Marie Olive Lembe Kabila se retrouvent victimes de leur bonne foi.
Le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, et le Ministre de la Santé publique, Roger Kamba, ont co-animé, hier mercredi 13 novembre 2024, un briefing spécial autour de la Mpox. Les deux membres de l'équipe gouvernementale ont dévoilé, devant la presse, des avancées importantes réalisées dans la riposte contre cette épidémie en RD. Congo. Du point de vue de la vaccination, il a été indiqué que la RDC attend 3 millions de doses de vaccin de la part du Japon pour protéger les populations. Il faudrait, cependant, noter qu'à ce jour, plus de 5400 personnes ont été vaccinées au niveau de l'Equateur. Tandis que la province du Nord-Kivu a enregistré plus de 13.400 personnes immunisées contre la Mpox. Au Sud-Kivu, 22.918 personnes ont pu recevoir leurs doses contre 5.500 personnes dans le Sud-Ubangi. À la Tshopo, c'est 2184 compatriotes protégés contre la variole alors qu'au Sankuru c'est 2203 personnes.
« On a choisi les provinces où les cas étaient les plus importants. Le Sud-Kivu qui était une province très touchée, le Sankuru... On a commencé maintenant dans les prisons de Kinshasa parce que les milieux confinés sont des milieux où la vaccination est importante. Quand on a un seul cas dans un milieu confiné, il faut vite vacciner. Alors, les 51.000 cas étaient la cible de la première phase. On n'achète pas les vaccins. Ils nous sont donnés. Ce qui arrive demain vient de l'Allemagne. Je rappelle que les États-Unis nous ont déjà donné. L'Union européenne aussi nous a donné. Je rappelle que nous sommes en pourparlers pour avoir de la France 100.000 doses. Pour les 3 millions de doses du côté du Japon, la procédure est terminée. Nous attendons l'exécution », a explicité le Ministre Roger Kamba.
Ce membre du gouvernement a balayé d'un revers de la main toute mauvaise campagne autour des vaccins destinés aux populations. Il a assuré que l'Organisation Mondiale de la Santé a pris toutes les mesures possibles pour s'assurer que les produits destinés à la riposte soient de bonne qualité. Selon le Docteur Roger Kamba, la RDC prend de plus en plus ses responsabilités pour éviter le pire, soulignant la disponibilité du Gouvernement à recevoir tout appui pouvant contribuer à la protection soutenue des congolais.
« Quand on vaccine, on suit deux procédures. La première, on vaccine tout le monde. La deuxième consiste à interrompre la chaîne de contamination. Pour interrompre la chaîne de contamination, on va vacciner des personnes qui sont au contact des malades. Et, les enfants sont malheureusement au contact des adultes malades. C'est pour ça qu'ils sont contaminés. Malheureusement, c'est eux qui meurent le plus. Il faut un vaccin adapté pour les enfants. Le vaccin que nous utilisons maintenant a eu la pré-qualification de l'OMS pour les enfants de 12 à 17 ans. On veut vacciner les enfants avec un vaccin adapté. C'est le vaccin japonais que nous attendons », a-t-il démontré, plus loin, devant la presse, sous le contrôle de Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, qui, lui, a réitéré, sur plusieurs fronts, l'engagement du Gouvernement à répondre, de manière efficace, aux attentes des populations sur l'ensemble du territoire national.